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Arrivé à l’été 2000 sous l’ère Marcelo Lippi, Robbie Keane n’aura duré que six mois à l’Inter, une courte période certes, mais une période qui aura tout de même marqué l’international irlandais qui s’est livré dans le Podcast We Are Liverpool. "Si je regarde derrière moi, j’étais vraiment trop jeune pour y aller et il y a eu des choses qui échappent à tout contrôle, mais lorsque tu vois les joueurs que nous avions à l’époque….. Ronaldo était toujours blessé car il avait connu de très graves problèmes à son genou. Mais tu avais Christian Vieri, Hakan Sukur, Alvaro Recoba, Ivan Zamorano, c’était les meilleurs, ce qui se faisait de mieux en joueurs." "Je ne regrette rien même si je sais que je n’y suis resté que très peu de temps, pourtant j’ai énormément appris en terme de culture et sur les modes de vie, comme la façon de se nourrir par exemple. Nous restions sur le terrain d’entrainement lorsque nous devions jouer le soir: Il y avait des chambres sur place et Clarence Seedorf était mon colocataire et c’est surement l’un des pire que l’on peut avoir." "Il ne dormait pas, il aimait regarder des films d’animation, les lits étaient étroits avec qu’un très léger espace entre eux, une chaise les séparaient: Il mettait son pc portable sur cette chaise et nous regardions le Roi Lion et d’autres choses jusqu’à une heure ou deux heures du matin, alors que je préférais me coucher toujours vers minuit: Si la rencontre se jouait que le lendemain, il en profitait pour parvenir durant deux ou trois heures dans la journée sans problème alors que moi j’étais toujours bien éveillé : Il ronflait comme un porc!" ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Matteo Darmian : "Les derbies sont particuliers ! L'ADN Inter ? C'est..."
alex_j a posté un article dans Interviews
Matteo Darmian est le protagoniste de l'interview de Dazn, avec Davide Calabria, en vue du derby Dimanche. Votre enfance footballistique. "Le football a toujours été dans ma famille, surtout de mon père qui est fan de la Fiorentina. Au début, j'ai regardé la Fiorentina, l'ère Gabriel Batistuta et Rui Costa. Mais ensuite, j'ai grandi et regardé des matchs des Nerazzurri. Arriver dans le club que vous souteniez depuis que vous étiez enfant est certainement une chose fantastique et cela vous pousse certainement à faire plus et à donner le meilleur de vous-même." Vos essais au Milan AC. "Quand j'ai eu l'un de mes premiers essais à Milan, ils nous ont donné une sorte de questionnaire dans lequel ils nous demandaient qui était notre joueur préféré. J'ai répondu Clarence Seedorf qui jouait à l'Inter à l'époque. J'ai commencé comme milieu de terrain, puis j'ai reculé année après année. En grandissant à Milan, j'avais comme références des monstres sacrés, comme Maldini et Nesta." Qu'est-ce que l'ADN Inter ? "Je pense que c'est fait de beaucoup de passion, mais un peu de folie aussi. C'est la beauté de vivre dans le monde Inter." La relation avec les supporters. "Je suis arrivé alors que les stades étaient vides à cause du Covid et les supporters nous ont toujours manqué car ils font partie intégrante de notre monde. On est content de les avoir, ils nous donnent un gros coup de pouce, et on sait que les supporters de l'Inter essaient toujours de t'encourager et de te donner un coup de main. Et nous essayons toujours de leur donner satisfaction." Rêves. "Lorsque vous êtes enfant, vous avez de nombreux rêves, l'un d'entre eux est sûrement de gagner le Scudetto. Venir dans un grand club et remporter tant de trophées, l'Inter en Italie m'a donné cette opportunité. Avec le recul, c'était très beau, un parcours difficile, fait de sacrifices mais ça valait le coup." Darmian l'homme aux buts importants. "Comment ai-je fait ? Il n'y a pas de secret, avec le travail. Ensuite, j'étais là au bon moment et ça a marché pour moi. Les buts contre Vérone et Cagliari ont été importants pour gagner le Scudetto. Ils ont aidé l'équipe à gagner deux matchs compliqués et nous avons gagné 1-0." Les derbies. "Ils se vivent toujours d'une manière particulière, ce sont des matchs à part. Je pense que c'est LE MATCH en ce qui concerne le fan de l'Inter ou du Milan. Tu respires un air différent par rapport aux autres matches, l'ambiance, San Siro, la ville... c'est quelque chose d'unique." Le derby du 5 février 2022. "Ce match était un peu particulier. Nous avions l'avantage mais nous n'avons pas pu le gérer et nous avons dû revenir. Il y a certes une grande envie de revanche mais pas seulement pour ce match ; je pense aussi au derby aller de cette année que nous avons perdu, c'est certainement quelque chose qui nous est resté en travers et que nous voulons racheter." Traduction alex_j via FCInter1908.- 4 commentaires
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Clarence Seedorf et Diego Milito : "Le Barça a l'habitude de pleurer !"
alex_j a posté un article dans Coupes d'Europe
Directement du Camp Nou et pour Prime Video, Clarence Seedorf et Diego Milito reviennent brièvement sur les énormes polémiques arbitrales du match aller au Meazza entre l'Inter et Barcelone. Clarence Seedorf. "Cela fait partie de leur culture, cela ne me surprend pas. Ils l'ont toujours fait et pour Xavi c'était une habitude même en tant que footballeur. Ils vont toujours voir l'arbitre pour n'importe quoi pour faire pression." Diego Milito. "Très vrai, totalement. Pour le Barça les protestations sont systématiques. Je me souviens des défenseurs qui faisaient des tirs jusqu'à 40 mètres pour aller de l'autre côté du terrain et protester auprès de l'arbitre. Je ne partage pas cette attitude, surtout si elle vient d'un entraîneur qui peut aussi énerver ses joueurs (Xavi, ndlr)." Êtes-vous surpris? Traduction alex_j via FCInterNews- 11 commentaires
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Milan 1 - 1 Inter : Stats et faits marquants du Derby della Madonnina
Oxyred a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
La dernière fois qu'un derby milanais s'était terminé sur un score nul, c'était en avril 2018. Mis à part le penalty transformé par Hakan Calhanoglu et le but contre son camp de Stefan de Vrij, il y encore beaucoup de points à discuter. Ciprian Tatarusanu a sauvé un penalty de Lautaro Martinez et Alexis Saelemaekers a touché le poteau dans les derniers instants d'une rencontre à suspense. Le match a démarré sur les chapeaux de roue : les deux équipes trouvant le chemin des filets dans les 20 premières minutes de jeu. La dernière fois que cela s'est produit, c'était en 1999, lorsque le derby s'était soldé par un score de 2-2, avec but contre son camp de Bruno N'Gotty et Leonardo qui avaient trouvé le chemin des filets 15 minutes plus tard. Les Nerazzurri sont sortis du derby avec un sentiment de regret, après avoir dominé le jeu pendant presque tout le match. l'Inter affiche désormais une série d'invincibilité de 24 matches à Giuseppe Meazza : la plus longue série de ce type depuis novembre 2010, lorsqu'ils avaient réussi à enchaîner 42 matches sans s'incliner. Statistiquement parlant, le mois de novembre est un mois maudit pour l'Inter dans les derbys : ils n'ont pas réussi à battre Milan au cours de ce mois lors des 11 derniers matchs, faisant huit nuls et perdant trois fois. La dernière victoire de l'Inter sur les Rossoneri en novembre remonte au 18 novembre 1990 sur le score de 1-0, grâce à un but de Nicola Berti. Marquer un penalty et en marquer un autre dans le même match. Ce fait de jeu n'était pas arrivé à l'Inter depuis le 12 décembre 2004. À l'époque, Adriano fut à la fois le héros et le "loser". le Brésilien ayant tiré les deux coups de penalties lors du match de l'Inter contre Sienne. Calhanoglu fait le show pour son premier Derby avec les Nerazzuri Après avoir disputé sept derbies avec les Rossoneri sans marquer, Calhanoglu a fait ses débuts à l'Inter lors de ce choc et n'a pas tardé à laisser sa marque. Le Turc a tranquillement transformé son penalty en début de rencontre et l'a célébré devant ses anciens supporters. C'est la troisième fois que le joueur de 27 ans marque un penalty en Serie A, après avoir marqué contre la Roma en juin 2020 et contre la Lazio en décembre de la même année. À l'ère des trois points pour une victoire, Calhanoglu est le quatrième joueur à avoir marqué dans un derby milanais contre son ancien club, suivant les traces de Hernan Crespo (2006), Ronaldo (2007) et Zlatan Ibrahimovic (2010). La Statistique du jour : Handanovic se rapproche de Rivera Lors du derby de dimanche, Samir Handanovic a disputé son 527ème match en Serie A, ce qui signifie qu'il est désormais 11ème ex-aequo avec Gianni Rivera pour le nombre de matches disputés dans la compétition. Le Slovène est tout près d'entrer dans le top 10 : Enrico Albertosi en est à 532, tandis que Silvio Piola en est à 537. Handanovic a disputé le 18ème derby milanais en Serie A, soit autant que le défenseur colombien Ivan Cordoba. Dans l'ère des trois points pour une victoire, seul Javier Zanetti (36) a fait plus d'apparitions dans cette rencontre. Ce match nul a également permis à d'autres joueurs de l'Inter de battre des records personnels. Alessandro Bastoni a joué son 100ème matches en Serie A (7 pour l'Atalanta, 24 pour Parme et 69 pour l'Inter), tandis que Stefan de Vrij a atteint des 200 matches joués en première division italienne (95 pour la Lazio, 105 pour l'Inter). Ce faisant, le défenseur Interiste est devenu le deuxième Néerlandais à faire au moins 200 apparitions en Serie A depuis l'instauration des trois points pour une victoire, après Clarence Seedorf qui a réalisé le même exploit (396 matchs). Malheureusement, de Vrij a concédé un but contre son camp (son deuxième en Serie A) permettant au Milan AC d'égaliser. Le dernier joueur à avoir marqué contre son camp dans un derby milanais est Samir Handanovic, en décembre 2017. ®Oxyred – Internazionale.fr via Inter.it-
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Francesco Toldo: le héros improbable de l'Italie
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Le rôle d'un gardien de but de réserve est, peut-être, une tâche ingrate: s'entraîner toute la semaine, sachant que vous passerez presque certainement le match enraciné sur le banc de touche. Lorsqu'une chance se présente, elle est souvent due au malheur des autres. Mais après tout, le malheur des uns fait le malheur des autres. A la veille de l'Euro 2000, Francesco Toldo a eu sa grande chance. Avant le tournoi, il semblait inconcevable que quelqu'un d'autre que Gianluigi Buffon soit entre les poteaux Azzurri. Pourtant, lors de leur dernier match d'échauffement contre la Norvège, quelques jours à peine avant l'ouverture du tournoi contre la Turquie, Buffon s'est cassé un doigt et a été exclu de la campagne. Comme Angelo Peruzzi avait déjà refusé d'être remplaçant, Toldo a été placé sous les feux de la rampe. Ses circonstances avaient été nettement différentes quelques semaines plus tôt. L'entraîneur italien et légende des gardiens Dino Zoff avait dit à Toldo qu'il ne serait que le troisième choix, destiné à ne jouer aucun, ou peu de, rôle lors de l'Euro 2000. Ce n'était pas la première fois que Toldo n'avait pas été convaincu. "A Milan, ils n'ont jamais vraiment cru en moi. Ils m'ont prêté à Vérone, Trento et Ravenne avant que la Fiorentina n'intervienne. Je n'ai jamais eu la chance de prouver ce que je pouvais faire, mais à la Fiorentina, j'ai eu cette occasion." En trois ans à Milan, il n'a jamais fait une apparition, mais avec La Viola, il s'est imposé comme l'un des meilleurs stoppeurs italiens de sa génération. Malgré cela, la promotion de Toldo du côté des Azzurri en 2000 a laissé beaucoup de gens déçus. Christian Vieri avait également été exclu du tournoi et, comme c'est souvent le cas, l'Italie n'était que peu considérée par la majorité. Mais, de façon typique, ils ont défié toutes les pronos sur la plus grande scène. Trois victoires en trois matches de groupe ont vu la confiance monter en flèche. La phase de groupes de Toldo était cependant loin d'être fluide et évidente. Lors du premier match contre la Turquie, gardé en mémoire pour le spectaculaire coup de pied d'Antonino Conte, le gardien de la Fiorentina était fautif. Il n'a pas réussi à stopper un but de son futur coéquipier de l'Inter, Okan Buruk. Toldo a été sauvé par un penalty de Filippo Inzaghi (victoire 2-1, ndlr). Le match suivant a vu l'Italie affronter la Belgique, co-hôte, à Bruxelles. Toldo a effectué une série d'arrêts avec un score de 1-0, ce qui s'est avéré crucial. Le bel effort de Stefano Fiore a scellé la place de l'Italie dans les huit équipes qualifiées. Dans leur dernier match de groupe, l'Italie était la deuxième équipe qui bâta la solide équipe suédoise. Une fois de plus, Toldo a prouvé la différence. Il a produit un certain nombre d'arrêts de qualité pour stopper les tirs Freddie Ljungberg et Henrik Larsson. Un but tardif d'Alessandro Del Piero a complété le "smash and grab" (victoire 2-1 avec le but de Del Piero à la 88e, ndlr). Les quarts de finale ont vu l'Italie affronter la Roumanie. Après avoir été à 2-0 à la mi-temps, les Azzurri ont fait face à une pression croissante malgré l'expulsion de Gheorghe Hagi lors de son dernier match pour le pays. Toldo a bien fait de stopper Adrian Mutu, entre autres, pour préserver une clean sheet. Cependant, beaucoup pensaient que la course de l'Italie allait s'arrêter. Une demi-finale contre les Pays-Bas, qui avaient battu la France en phase de groupes à Amsterdam était considérés comme un pont trop loin pour les hommes de Zoff. Mais ce devait être la meilleure heure pour Toldo. Les gardiens de but brillent souvent lorsque leur équipe est dos au mur. Rarement, cependant, une équipe est sur la défensive pendant 120 minutes, très rarement. Mais en vérité, les Néerlandais ont dominé l'Italie. Dennis Bergkamp a touché le poteau tôt avant que Gianluca Zambrotta ne soit expulsé pour deux cartons jaunes consécutifs. À peine quatre minutes plus tard, Patrick Kluivert a obtenu un penalty discutable, mais Toldo a produit un arrêt impressionnant pour stopper la tentative Frank de Boer. Un deuxième pénalty a suivi mais à cette occasion, Kluivert n'a tiré que pour voir son effort renvoyé par le poteau. Toldo fut bel et bien battu mais au fur et à mesure que le match avançait, il est resté fort pour stopper les tentatives de Giovanni van Bronckhorst, Marc Overmars et le remplaçant Clarence Seedorf. Toldo jouait dans ce qui s'est avéré être un 13e international chanceux pour l'Italie près de cinq ans après ses débuts en Croatie (8 Octobre 1995, 1-1 contre la Croatie, ndlr). En 13 matchs, Toldo n'avait concédé que six buts, un record remarquable. Alors que l'arbitre Markus Merk sifflait pour la fin des prolongations, Toldo avait déjà produit des miracles pour maintenir l'Italie dans le tournoi. Désormais, lors des tirs au but, il a eu la chance de devenir un héros national. Le premier coup de pied était une réplique de la première mi-temps alors que Toldo sauvait le tir de De Boer. Toldo n'avait besoin de rien faire quand Jaap Stam a explosé. Alors que les Pays-Bas s'effondraient, l'Italie était presque irréprochable, caractérisée par le remarquable cucchiaio de Francesco Totti. Au fur et à mesure que Paul Bosvelt s'avança, il devait marquer pour garder les co-hôtes dans leur propre tournoi. Mais Toldo en a fait un autre pour sceller et bien sauver la plus improbable des victoires. Du jour au lendemain, Toldo était le toast de l'Italie. Mais tu ne l'aurais pas su. Alors qu'il recevait son prix d'homme du match, il a été interrogé sur ses exploits lors des différentes fusillades: "Je ne sais pas comment j'ai arrêté ces tirs", a-t-il répondu, et il a quitté la scène. Ses exploits avaient organisé une confrontation à Rotterdam contre la France, qui avait écarté les Azzurri de la Coupe du monde deux ans plus tôt. Contrairement à leur performance contre les Pays-Bas, l'Italie a surclassé les champions du monde et a mené à juste titre par Marco Delvecchio. Toldo n'avait pas grand-chose à faire avant la 94e minute lorsque le remplaçant Sylvain Wiltord glissa le ballon sous le gardien désespéré des Azzurri. L'Italie a été terrassée. À seulement sept minutes des tirs au but, David Trezeguet a brisé le cœur des Italiens en marquant le but en or. Une fois de plus, Toldo avait été battu de près et n'aurait rien pu faire de plus. Le rêve de l'Italie était cruellement terminé alors que la France célébrait des victoires consécutives dans des tournois majeurs. Après ses exploits héroïques et ses clean sheets, Toldo a été nommé à juste titre dans l'équipe du tournoi. Mais lui et ses coéquipiers avaient raté le prix ultime. Avance rapide de six ans et lorsque l'Italie a mis fin à ses 24 ans d'attente pour un titre international, c'est un autre héros improbable qui a volé la vedette. La défense de l'Italie a été cruciale en Allemagne en 2006. Le capitaine Fabio Cannavaro a produit des performances remarquables et irait remporter le Ballon d'Or. Fabio Grosso a fait la une des journaux pour son but dramatique en demi-finale contre l'Allemagne ainsi que pour le penalty de la victoire en finale. Mais lors de leur dernier match de groupe contre la République tchèque, l'Italie était dans les cordes, sonnée. Incertain de sa place dans les 16 derniers, l'équipe de Marcello Lippi a subi un coup cruel. L'élégant Alessandro Nesta a subi une récidive à la cuisse qui l'exclurait du reste du tournoi. En avançant Marco Materazzi, collectivement les fans des Azzurri ont pris une profonde inspiration mais leurs craintes n'étaient pas fondées. Hé oui, Materazzi a marqué contre la République tchèque pour sceller la qualification de l'Italie mais a ensuite été sévèrement expulsé contre l'Australie après un incident qui l'a vu commettre une faute sur son propre joueur. Le défenseur de l'Inter est ensuite revenu avec son partenaire Cannavaro contre l'Allemagne en demi-finale alors que l'Italie résistait à un barrage pour atteindre la finale à Berlin. L'Italie a de nouveau affronté la France dans une finale majeure. Dans un match serré et tactique, Materazzi jouerait le premier rôle dans ce drame. Il a commis une faute sur Florent Malouda pour le penalty précoce de la France et a rapidement égalisé, belle tête. En prolongation, il était au centre d'une dispute avec Zinedine Zidane qui a vu l'icône française se retirer du football avec son infâme coup de tête. Materazzi s'est arrangé pour tirer son penalty lors de la séance alors que l'Italie devenait quatre fois championne du monde. Comme Toldo, Materazzi avait tiré le meilleur parti du malheur de quelqu'un d'autre pour devenir un élément central d'une campagne réussie des Azzurri. Toldo et Materazzi sont ensuite devenus coéquipiers de l'Inter. Après l'arrivée de Julio Cesar en 2005, Toldo a joué en deuxième violon du Brésilien mais était heureux de prendre du recul et de rester avec le club plutôt que de partir. En mai 2010, il s'est retiré du match. Alors que Materazzi pleurait avec Jose Mourinho dans les rues de Madrid, Toldo était, comme pour une grande partie de sa carrière, en arrière-plan: il était un remplaçant pour la dernière étape du triplé historique de l'Inter. Toldo avait sans aucun doute plus de talent que ne le suggèrent ses 28 sélections internationales, même si avec l'émergence du légendaire Buffon, il était au mauvais endroit au mauvais moment. Pourtant, lors d'un été doux en 2000, Toldo était certainement au bon endroit au bon moment. Et comme Materazzi six ans plus tard, il a profité de son improbable opportunité. Ce texte est une traduction de "Francesco Toldo: Italy’s unlikely hero" par Richard Hinman publié sur gentlemanultra le 20 Avril 2017.- 2 commentaires
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Les visages oubliés de l'Inter : Clarence Seedorf
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Cette série d'articles nous rappelle les joueurs dont nous avons (peut-être) oubliés, qu'un jour, ils ont porté notre maillot noir et bleu. A travers eux on refait l'histoire, on discute et on dissèque leur temps à l'Inter ainsi que le reste de leur carrière. Retrouvez l'ensemble des articles de cette série ici : Les visages oubliés de l'Inter. Aujourd'hui c'est le tour du milieux de terrain néerlandais Clarence Seedorf qui a passé deux ans et demie avec les Nerazzurri. À l’âge de 6 ans, Clarence intègre l’AS 80, un petit club situé à Almère, au nord-est d’Amsterdam. Son père décèle très tôt chez lui un potentiel et l’inscrit au "Talent Day" et cette prestation lui permet d’intégrer la section jeunes de l’Ajax. Le jeune Seedorf, après avoir franchit tous les paliers du club, signe son premier contrat professionnel avec les Lanciers en 1992. Louis Van Gaal, entraîneur du club à cette époque, décide de le faire jouer alors qu'il est âgé de 16 ans à peine lors d’un match de coupe de l’UEFA contre Kaiserslautern. Avec 12 matchs au compteur et 1 but pour sa 1ère saison, Seedorf remporte le prix du "meilleur espoir de l’année" en 1993. Titre qu’il conserve en 1994. L'année 1995 est un grand crû pour l'Ajax et Seedorf. L’Ajax remporte non seulement le titre national mais surtout sa quatrième Ligue des Champions. "Tout le monde rêve de gagner une finale de Coupe d’Europe, et j’ai eu la chance d’y parvenir à 19 ans à peine". Après un passage éclair à la Sampdoria, une saison, Clarence rejoint la Casa Blanca pour y gagner sa deuxième Ligue de Champions à l'Ajax Arena contre la Juventus, 1-0. Il gagnera également une Liga et une Supercoupe d'Espagne. Mais malgré ses bonnes performances, il doit quitter le Real car ce dernier avait de graves problèmes financiers à l'époque. En effet, les Galactiques était une équipe onéreuse et les résultats en Ligue des Champions n'étaient pas à la hauteur des espérances. Clarence détailla, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, comment il est arrivé à l'Inter : "J'ai entendu que le club discutait de mon transfert avec d'autres clubs comme la Roma, Arsenal et Manchester United. Le club avait besoin d'argent et j'étais le joueur le plus bankable à vendre, nous avons alors décidé de nous séparer. J'ai reçu l'appel téléphonique de Marcello Lippi. J'étais à Rio de Janeiro (en vacances) à ce moment là. Il m'a réveillé en fait et j'ai dit: - Bonjour, qui est-ce? - Je veux que tu viennes à l'Inter, jouer derrière Ronaldo et (Christian) Vieri - Peux-tu répéter cela ? Donnez-moi seulement cinq minutes, je fais ma valise et je viens ! J'ai accepté, je suis parti en Italie quelques jours plus tard et j'ai commencé mon périple avec l'Inter. Ce fut court, mais incroyable." Le 24 décembre 1999, Clarence rejoint l'Inter avec un transfert de 24,35 M€. A cette époque, l'Inter était assez instable au niveau des managers avec une valse des bancs impressionnante, pratiquement un manager par an pendant une décennie ! De plus, à part trois Coupes de l'UEFA gagnées pendant les années 90, le palmarès de notre club était vierge. Après des débuts prometteurs, Clarence eut plus de mal par la suite, comme beaucoup de visages oubliés. Ce passage difficile correspond au départ de Lippi, remplacé par Tardelli qui lui même laissera sa place à Cuper. L'Inter termina 4e lors de la saison 1999-2000, 5e en 2000-2001 et 3e en 2001-2002. Malgré cela, Seedorf gardera un bon souvenir de son passage à l'Inter. En effet, il déclara dans une interview adressée à Fourfourtwo en Mai 2017: "Choisir entre le derby Milan – Inter ou le classico Real – Barça? Impossible! J'ai vu Chelsea vs Arsenal à Stamford Bridge. Mais il n'y a rien de tel que Milan vs Inter ou Real vs Barcelone, qui viennent d'un monde différent. L'Atletico contre le Real Madrid était également très intense, mais pas comme le match avec le Barça. Et j'ajouterais Juventus vs Inter à la liste. L'atmosphère que vous ressentez venant des spectateurs dans ces matchs ne ressemble à aucune autre et elle vous influence sur le terrain, croyez-moi." "Pour mon départ au Milan, j'ai eu beaucoup de chance car les fans m'ont toujours respecté. Je le vois tous les jours à Milan. J'ai une excellente relation avec l'ex président de l'Inter Massimo Moratti et je suis resté ami avec d'anciens coéquipiers comme Ivan Cordoba et Javier Zanetti. Les fans de l'Inter que je rencontre me demandent si je vais à nouveau rejoindre le club. Tout le monde a compris que ma décision de rejoindre Milan n'a pas été prise à la hâte et ils respectent cela." De plus, les fans nerazzurri se souviendront de son formidable doublé contre la Juventus le 9 Mars 2002. En 2002, Seedorf rejoint donc le Milan AC après un échange avec Francesco Coco. Rappelons que cette nouvelle est dans un premier temps mal perçue par les supporters rossoneri, Seedorf provenant du club rival et Coco étant un joueur prometteur, ce qui ne facilite pas l'intégration de Seedorf. Mais malgré cela, pendant 10 ans (2002-2012), il fait le bonheur des supporters et de ses coéquipiers. Sous l’ère Ancelotti, il marque la première année 4 buts en 29 matchs et 1 but en 16 rencontres de C1. Il s’emparent de la Ligue des Champions pour la 6ème fois de leur histoire contre la Juventus qui, décidément, prend un mauvaise habitude de perdre ses finales de C1. Seedorf devient le premier joueur à remporté trois C1 avec trois clubs différents. En 2012, il rejoint le Botafogo où il terminera tranquillement sa carrière.