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  1. C’est l’information qui agité la Toile ces dernières heures : La Saudi League a tenté d’enrôler l’Administrateur-Délégué Corporate de l’Inter : Alessandro Antonello! Mais comme le révèle Tuttosport, notre Antonello resterait séduit par la Beneamata : "Selon les bruits de couloir de l’Arabie Saoudite, les Dirigeants d’un club local se serait intéressé, et aurait proposé une offre, à Alessandro Antonello, l’Administrateur-Délégué de la partie économique du Club Nerazzurro. Cette nouvelle est sortie juste après l’officialisation de l’arrivée de Guido Fienga, ancien dirigeant de la Roma, à Al-Nassr où milite, entre autre, Cristiano Ronaldo et Marcelo Brozovic." "Antonello, lui, ne semble pas avoir l’intention de quitter l’Inter pour entreprendre cette nouvelle aventure." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  2. C'est une révélation de nos confrères de Fcinternews.it: "L'appétit vient en mangeant et le Royaume d'Arabie Saoudite veut continuer à parier sur le Calcio: Après avoir accueilli la dernière édition de la Supercoupe d'Italie à Riyad, le pays est prêt à investir et prolonger son aventure dans la compétition" "La proposition faite à la Lega Serie A porte sur un sexennal avec la Finale qui se disputerait à Riyad pendant deux ans, suivi d'un second biennal à Jeddah et d'un autre encore à Abu Dhabi. Toutefois si ce dernier biennal serait jugé trop éloigné dans le temps, l'accord ne porterait que sur un quadriennal avec des matchs joués uniquement en Arabie Saoudite." Place aux chiffres "S'il vient à s'agir d'un match unique, comme la formule actuelle, la somme versée pour cette compétition serait de 12 millions d'euros par an. En revanche, si l'on passe à un tournoi à quatre équipes, avec des demi-finales et de la Finale, les millions d'euros qui atterriraient dans les caisses italiennes seraient au nombre de 25 par saison: Et il est inutile de dire que Riyad se montre très confiant pour organiser cet évènement." "Ce mois-ci, mais plus que vraisemblablement en mars, une Assemblée de la Lega sera convoquée pour ce pencher sur cette thématique et 14 voix sur les 20 présentes seront nécessaires pour apporter une réponse définitive: En résumé, l'objectif est de continuer à accueillir, pour le Royaume, des compétitions majeures, comme le prouve l'arrivée de Cristiano Ronaldo à Al Nassr. De plus, l'enthousiasme a été suscité par le dernier Derby Della Madonnina remporté par l'Inter au King Fahd International Stadium, sans oublier l'attribution de la Coupe du Monde des clubs en 2023." Le Ministre des Sports, le Prince Abdulaziz Bin Turki Al Faisal s'est exprimé: "Nous sommes extrêmement honorés d'avoir l'opportunité d'accueillir les meilleures équipes du monde et leurs supporters. Nous sommes impatients de montrer notre véritable amour du jeu et notre désir de bien faire. Nous accueillons des manifestations sportives internationales pour la simple raison que nous croyons vraiment au pouvoir du Sport et à ce qu'il peut inspirer à nos garçons et à nos filles, en créant des nouveaux liens et en établissant de nouvelles relations. Cela signifiera beaucoup pour notre population, dont 70 % a moins de 35 ans et qui est passionnée par le Football." Steven, prends exemple! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  3. Il n'y a pas de place pour un non-Inter, ou presque, dans le top 11 Sportweek de Marco Materazzi qui dresse une line-up à trois quarts noire et bleue. Deux exceptions cependant. Deux champions du monde, deux coéquipiers nationaux de la chevauchée vers Berlin en 2006, Fabio Cannavaro et Francesco Totti. Voici la liste complète et les justifications de Matrix. "J'ai fait une équipe offensive parce que. Dans le football, il faut marquer des buts, même si quand je jouais, mon travail était de les éviter. Il y a beaucoup d'Interista, parce que j'ai tout gagné avec eux." Julio Cesar dans le but, protégé par Maicon, Cannavaro, Samuel et Chivu. Zanetti, Totti et Stankovic dans l'entrejeu, derrière un trident super offensif fait par Ronaldo le phénomène, Milito et Eto'o. José Mourinho entraîneur. "Quand il est arrivé à l'Inter, j'étais très proche de Toldo, mais j'ai encadré le Brésilien et nous sommes devenus amis. Maicon, un train sur l'aile droite. Je ne sais même pas comment il a réussi à faire des allers-retours tout au long du match." Arrière droit Maicon, Christian Chivu en face, ailier gauche. "Moi, lui et Stankovic, trois gitans. Avec Cristian, un coup d'œil suffisait pour se comprendre. Nous avons plaisanté sur les adversaires. Une fois, contre la Lazio, Pandev a rebondi entre lui et moi tout au long du match. 'Regarde ce que tu m'as fait !', me reprochait-il en fin de première mi-temps pour un coup de pied qu'il s'était pris. Il n'avait même pas remarqué que je ne le lui avais pas donné le coup, mais Chivu." Ensuite, Cannavaro et Samuel au centre. "J'aurais pu choisir Cordooba avec qui j'ai le plus gagné à l'Inter mais avec Fabio j'ai gagné une Coupe du monde et c'est peut-être celui aux côtés duquel j'ai concédé le moins de buts de toute ma carrière. En effet, entre nous, nous parions à chaque match de quitter le terrain avec une cage inviolée." Place aussi à l'incontournable mur, l'inoubliable The Wall pour les fans de l'Inter. "Il a fait honneur à son surnom, the Wall, en tant que joueur et en tant qu'homme, solide sur le terrain et silencieux en dehors. Un mur, en fait. , impénétrable. Il battait le terrain et si un attaquant allait contre lui face à face pour protester, il ne répondait même pas. Cela ne lui donnait pas satisfaction de répondre." Milieu de terrain à trois composé de deux grands capitaines et d'un "dragon", prochain adversaire de l'Inter en championnat en tant que manager de la Sampdoria. Zanetti, sur qui Materazzi avoue que "nous n'avons jamais été très proches, mais à chaque fois que j'avais besoin du capitaine, il était là." De capitaine à capitano, Francesco Totti, grand adversaire de l'Inter dans le triplété mais grand coéquipier en équipe nationale, "il me fait toujours sourire. Je ne sais pas s'il est plus fort ou plus sympathique." Avec Stankovic, "on a eu la même chambre pendant 5-6 ans. J'ai gagné tous mes trophées à l'Inter avec lui. Il ne savait même pas à quel point il était fort." Trois forts derrière trois très forts devant avec une ligne offensive que Materazzi confie à Ronie, Milito et Eto'o. "Maradona, Messi... Mama mia, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi fort que lui. En termes d'explosivité et de talent naturel, un mélange entre Cristiano et Messi" dit-il à propos d'il Fenomeno rejoint par Diego Milito. "En marquant deux fois contre le Bayern en finale de la Ligue des champions 2010, Diego a permis à Materazzi de mettre la cerise sur le gâteau de sa carrière." Pour finir, Samuel Eto'o, "s'il n'était pas venu à l'Inter, on n'aurait jamais gagné la Ligue des champions. Avant lui, il y a eu Ibra qui a joué dans les clubs les plus forts et n'a jamais gagné une coupe. Il doit y avoir une raison." Sur le banc, inutile de le dire, l'équipe est confiée à José Mourinho. "Quand il est arrivé, quelqu'un avait dit que Materazzi allait partir. Il m'a arrêté le premier jour et m'a dit : 'Tu restes ici'." Traduction alex_j via FCInterNews.
  4. Enorme séisme dans le Calcio et plus précisément à Turin avec le départ officialisé de l’intégralité du Conseil d’Administration de la Juventus, Andre Agnelli inclus ! Cette photo retrace à la perfection ce qu'il se passe à Turin en ce moment! Selon Marco Bellinazzo, journaliste au Il Sole 24 Ore, les démissions seraient liées à l’Affaire Prisma, SERAIT, car il est encore bien trop tôt pour en avoir confirmation: "Cette démission a été un coup de tonnerre alors que l'enquête en cours était connue de tous. Le communiqué publié par le club bianconero parle à la fois du cas des plus-values et du cas des salaires. Lors de la pandémie, il était question de quatre mensualités économisées sur les salaires des joueurs, mais la réalité est qu'il y aurait eu des paiements à des moments différents et selon des modalités différentes de celles que l'accusation considère comme correctes. En plus de travailler sur les bilans, la Juventus a décidé que le Conseil d'Administration devait "démissionner". L’avis de Federico Ferri, directeur de Sky Sport, s'est exprimé sur le séisme qui frappe de plein fouet la Juve sur Sky Sport 24 "Ce qui s'est passé et ce qui se passe ces dernières heures à Turin est totalement lié à l'enquête Prisma, aux plus-values, et à l'hypothèse d'une fausse comptabilité, ainsi qu’aux conclusions de la Consob. Il est clair que nous ne nous dirigeons pas seulement vers une mise en accusation, mais il y a aussi une prise de position du Club qui, pour se défendre au mieux, a décidé d’exiger la démission de l'ensemble du conseil d'administration. Il s'agit clairement d'une décision de la propriété, cela ne fait aucun doute". "Il y aurait la détention de pièces à conviction, des écoutes téléphoniques, des mises en accusations sont en cours en ce moment : Le niveau de gravité de la situation est comparable à celui de 2006." Révélation du Monde et de l’AFP "Déjà plongée dans de sérieux problèmes sportifs, financiers et judiciaires, la Juventus de Turin sombre un peu plus dans la crise. Le club italien a annoncé, lundi 28 novembre, la démission de la totalité des membres de son conseil d’administration, y compris son président, Andrea Agnelli. Cette décision fait suite aux enquêtes menées par la justice italienne depuis plus d’un an, qui mettent directement en cause les dirigeants de la Juve." "La brigade financière de la police italienne avait perquisitionné en novembre 2021 les bureaux du club, dans le cadre d’une enquête sur les mouvements de joueurs au cours des trois dernières saisons, et sur la manière dont les résultats financiers annuels ont été présentés entre 2019 et 2021." Plus-values "fictives" "Le Parquet de Turin s’intéresse également aux « faux échanges » de joueurs qu’aurait pratiqués la Juve : des ventes croisées avec d’autres clubs, sans échange d’argent mais permettant d’inscrire des plus-values dans les bilans. Les magistrats ont chiffré ces plus-values « fictives » à quelque 155 millions d’euros entre 2018 et 2021. Le club, coté en Bourse, aurait, en outre, caché à ses investisseurs l’existence d’accords privés avec des joueurs, dont l’attaquant vedette portugais Cristiano Ronaldo. Cette pratique lui aurait permis de régler certains salaires en différé." Dans le rouge depuis cinq ans "A ces déboires judiciaires s’ajoutent des problèmes financiers inédits pour un club de cette envergure. Dans le rouge ces cinq dernières années, le club a enregistré la saison passée 255 millions d’euros de pertes. Un déficit record dans le football italien." La « Vieille Dame » a aussi été éliminée dès les phases de poules de la Ligue des champions cette année. Cette sortie prématurée de la compétition engendre un manque à gagner de quelque 20 millions d’euros, selon le site Calcio e Finanza. Le directeur général, Maurizio Arrivabene, a été chargé de rester en place et d’expédier les affaires courantes le temps qu’un nouveau conseil soit constitué, a précisé le club. La prochaine assemblée générale est prévue le 18 janvier 2023. Le Monde avec AFP Et pour rappel, en 2006, ce fut le Scandale du Calciopoli…. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  5. C'est une révélation de nos confrères de Fcinternews.it: "Les Unes des journaux consacrent aujourd'hui une large place à l'annonce du séisme qui a frappé la Juventus après la démission de l'ensemble du conseil d'administration du club bianconero. L'Enquête Prisma s'est avérée, en ce sens, décisive: Débutée en mai 2021 à la demande du Parquet de Turin, celle-ci s'est penchée sur sur les bilans du club turinois. Des budgets liés aux saisons couvrant la période 2018-2021 et qui, selon les enquêteurs, auraient été falsifiés avec des plus-values artificielles et autres manœuvres irrégulières." Confirmation de la Gazzetta Dello Sport "Sur la première liste des personnes sous enquête figurent: Le président Andrea Agnelli, le Vice-Président Pavel Nedved, le responsable du secteur financier Stefano Cerrato et trois anciens cadres qui travaillaient à la Juve au moment des faits litigieux, à savoir Fabio Paratici, Marco Re et Stefano Bertola. L'accusation porte sur de "fausses communications de la part du Club coté en bourse" et sur "l'émission de factures pour des transactions inexistantes" "L'administrateur-Délégué Maurizio Arrivabene n'apparaîtra parmi la liste des suspects qu'en date du 24 octobre 2022, puisqu'il était déjà Membre du Conseil d'administration pendant la période visée par l'enquête. Les suspects sont également rejoints par le responsable juridique de la Juve, Cesare Gabasio, qui dans une conversation téléphonique interceptée avec le Directeur Fénéral Federico Cherubini ferait référence à une "carte qui ne devrait pas exister" avec Ronaldo." "De la question des plus-values, l'enquête de Prisma a passé en revue les accords entre les clubs et les joueurs sur les salaires lors den la pandémie liée au Covid, ouvrant, de la sorte, un nouveau volet bien différent du premier, même 'il est lié pour par la même accusation de "fausse comptabilité". Au total, le nombre de suspects s'élève à 16." "Les infractions contestées sont les suivantes : Fausses communications d'entreprise, fausses communications adressées au marché, obstruction aux autorités publiques de surveillance, truquage du marché et utilisation de factures pour des transactions inexistantes. " "Le parquet de la Figc a demandé au Procureur de Turin les actes d'accusation , qui ont été récemment été émis. Le procureur Chiné va maintenant évaluer s'il y a lieu de faire annuler la décision relative à la condamnation sportive sur les gains en capitaux pour laquelle la Juve a été acquittée en appel, et pour ouvrir un nouveau dossier sur ces contrats privés." "Le club risque, à minima, de passer d'une amende à des points de pénalité (art. 31)." Le tout dépendant bien sur de la gravité des faits Reste à savoir à présent, s'il s'agit d'une pénalité de points, si ceux-ci se verront retiré sur la saison en cours, ou sur les saisons concernées... Car si des points doivent être retirés pour la saison 2019/2020..... la situation présenterait un air de déjà-vu... ®Antony GIlles - Internazionale.fr
  6. Le Vice-Présidence de l’Inter et Parrain d’Internazionale.fr s’est livré à la Gazzetta Dello Sport directement du Qatar où il assiste à la Coupe du Monde : "Nous sommes comme ça les argentins, lorsque nous sommes dans le dur, sans aucune possibilité d’erreurs, c’est là que nous donnons le meilleur." Qu’avez-vous ressenti sur ce but de Messi ? "Une libération, pour moi et pour tout mon pays : En première période, nous n’étions même pas parvenu à réaliser un tir cadré, nous flirtions avec la possibilité d'être éliminés, ce qui aurait été un coup très dur à encaisser, surtout après que tout le monde nous ait donnés comme favoris. Ce but nous a permis de de tout débloquer, notre jeu et notre mental, car inconsciemment, la Vérité est que notre équipe nationale est inconsciemment dans l’obligation de l’emporter." "Ce discours aurait aussi été de mise pour l’Italie si elle avait été présente : L'objectif n'est jamais seulement de participer pour les grandes équipes. A présent, notre Coupe du Monde a commencé avec le but de Leo. Après cet épisode lié au but, l’équipe a commencé à jouer et a mérité sa victoire." Qu’y-avait-il derrière cette célébration de Messi ? "Le visage, regardez son visage, il semblait en transe, c’était incroyable : Leo a égalé Diego pour le nombre de buts inscrit en Coupe du Monde le lendemain du jour de l’anniversaire de sa mort : Tout semblait vraiment écrit de là-haut, tout était décidé à l'avance". Peut-être que Maradona lui a vraiment donné un coup de main… "C’est comme si Diego n’était jamais partie : Diego est l’essence même du football, il est toujours avec nous, il suffit d’écouter les chants des Tifosi argentins au stade qui nomment Messi, Maradona, le père de Maradona, la mère de Maradona pour pousser tout le monde vers la Victoire. Là, dans ce refrain, se trouve tout ce que la Seleccion représente pour le peuple argentin". Scaloni a déclaré ces derniers-jours : "Endosser le maillot de l’Argentine est une chose de totalement différente comparé à celui d’autres équipes nationales". Qu’est-ce que cela signifie ? "C’est assez simple : On ne se contente pas d'aller sur le terrain avec nos maillots et nos chaussettes et notre short, ce n’est pas suffisant pour nous. Nous portons en nous Diego à chaque fois, comme lors de la finale de 78, de la finale de 86. Nous avons sur nos épaulses l’espoir de tant de supporters à chaque match. Avez-vous vu combien d'Argentins sont présents à Doha, malgré la situation difficile de mon pays ? C'est incroyable. Il en va aussi de notre responsabilité qui se doit d’être importante : Car ils nous poussent, nous encouragent, nous soutiennent et c’est tout à fait normal : Ils veulent voir aussi des résultats et il ne faut pas croire que les joueurs ne le ressentent pas du tout." Qui est pour vous l’Homme de cette Coupe du Monde ? "Mbappé : Il l’a déjà prouvé lors des premières rencontres, il casse les matchs, il les brise. Il est si rapide avec le ballon au pied alors que d’autres ne le sont que sans le ballon. Et le fait qu’il le soit avec est une toute autre histoire et cela fait toute la différence. A quelques détails près, le français me rappelle Ronaldo il Fenomeno". En général les Stars répondent présent à l’appel... "Ce mondial sera décidé par leurs prestations : Je n’imagine pas de rencontres décisive où ils ne seront pas protagonistes : Mbappé est au rendez-vous. Il y a Ronaldo, Messi aussi: Celui qui aura la plus grande capacité à transcender ses équipiers emportera avec lui la Coupe à la Maison." Qui peut aller jusqu’au bout ? "Je vois trois équipe en meilleure position : Le Brésil, la France et nous l’Argentine." Pourtant, le fond de jeu de la Seleccion n’est pas visible... "En fait, je dirais que l’Argentine est entrain d’améliorer son fond de jeu : l’intensité augmente et la condition physique se doit d’augmenter également, sinon ce serait difficile de pouvoir aller de l’avant." Que se passe-t ‘il avec Lautaro ? "Cette Coupe du Monde peut encore être la sienne : Il va se débloquer rapidement, c’est garanti, peut-être même déjà face à la Pologne. Lauti ne doit pas s’inquiéter car c’était deux rencontres loin d’être simple à gérer pour un attaquant, cela ne l’aurait été pour personne et je ne vois pas de problème, j’ajouterai quelqu’un d’autre." Je vous en prie... "Di Maria : Pour l’Argentine il est devenu absolument décisif : C’est quelqu’un qui sait inventer le geste pour débloquer la rencontre, épouser les équilibre, sa condition physique est en augmentation, il est arrivé ici très limite, il ne peut que s’améliorer." Qui vous a le plus surpris, jusqu’à présent, dans le tournoi ? "En terme d’équipe, je dirais le Maroc : Compacts, concentrés, je ne les attendais pas à ce niveau, et contre la Belgique j'ai été impressionné. J’ai aussi été surpris par déclarations de De Bruyne après leur premier match où il dit que la Belgique ne fera certainement pas aussi bien qu'en 2018. Comment pouvez-vous dire cela, après une victoire ? C’est étrange..." Etrange comme l’exclusion d’André Onana du Cameroun... "On cherche à comprendre, et je vais bien discuter avec le joueur, ce qui est certain, c’est qu’il y a eu une discussion." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  7. Giuseppe Marotta s’est livré à Radio Anch'Io Sport afin d’analyser cette première partie de saison, ô combien particulière étant donné le nombre de matchs extrêmement rapprochés et une Coupe du Monde hivernale ! Qu’est-ce qui a changé à l’Inter ? "Depuis hier, rien d’important si ce n’est la conscience que nous pourrions être protagoniste "fino in fondo" dans ce championnat, un championnat que tout le monde défini comme anormal. Aujourd’hui nous en avons terminé avec sa première partie, il reprendra le 4 janvier, c’est quelque chose d’inédit. Nous sommes tous curieux de comprendre les répercussions, surtout dans le domaine de la performance sportive : Entre ceux qui vont à la Coupe du monde et ceux qui vont rester à la maison, il sera difficile et inédit pour les préparateurs sportifs d'assurer un suivi. Nous devrons comprendre, joueur par joueur, les lacunes d'un point de vue athlétique à combler." Qu’est-ce qui a changé au cours de ce mois ? "Nous avons fait face à un handicap silencieux et mystérieux dont nous ne connaissons pas les origines, ensuite l’équipe et l’entraineur ont fait des corrections, il y a aussi cette sensation que nous réalisons une autre compétition à domicile qu’à l’extérieur : Nous avons connu quatre défaites à l’extérieur et on peut mettre en évidence 18 buts encaissés hors de notre base sur un total de 22 buts, c’est énorme: C’est le secteur qui doit nous porter le plus de réflexions avec l’entraineur qui doit trouver des remèdes : C’est son devoir de vacances." Dzeko va-t-il prolonger ou risquons-nous qu’il fasse une Perisic bis ? "Je ne crois pas qu’il fera une Perisic-Bis : Dzeko a démontré vouloir rester avec nous et c’est un joueur qui mérite sans l’ombre d’un doute une prolongation car c’est un très grand professionnel, très attaché au maillot. Comme tant d’ "anciens" en circulation, il a la vision du but, je le considère comme une excellente ressource et tous les clubs doivent l’avoir à l’œil, nous y compris. Au moment opportun nous établirons les contacts, c’est notre désir, mais cela doit l’être aussi, via une volonté explicite du joueur." Comment est la situation sociétale ? "Il faut accorder énormément de respect à la Famille Zhang qui s’est dernières années a injecté tant d’énergie, il me semble 800 millions d’euros : Ils ont tant donné au système du Calcio et à l’Inter, ensuite il est vrai qu’une certaine éthique combiné à tant de contractions financières lié à la pandémie ne leur permet plus de procéder à des investissements de millionnaires. C’est normal, cette contraction force à redimensionner les couts mais il faut savoir être toujours bon pour rester compétitif dans un monde compliqué." Quelles sont les attentes pour l’année 2023 de Romelu Lukaku ? Et pour le Mercato ? "En ce qui regarde Lukaku, il a été sans le moindre doute victime d’une blessure imprévue et imprévisible, conditionnée par la volonté de revenir rapidement et en forme, le tout motivé aussi par la Coupe du Monde. Cela fait partie des risques à prévoir, lorsque tu dispose d’un noyau composé de 25 joueurs, les blessures sont à l’ordre du jour: Je suis d'avis qu'il ne devrait pas y avoir autant de stress compétitif comme il y en a cette saison, car cela entraîne un nombre élevé de blessures." "Nous ne sommes qu'à la moitié de la saison, et nous verrons ce qui se passera plus tard. L'espoir est qu'il puisse revenir dès le 4 janvier, c'est ce que j'imagine et ce que je pense". Inzaghi a-t’ il demandé quelque chose pour le Mercato ? "Il faut saisir les opportunités, on parle d'un grand club, il faut garder les yeux grands ouverts. Mais notre groupe est assez compétitif pour nos objectifs." Est-ce que la rencontre importantissime face au Napoli pourrait être celle de la relance ? "Nous disputerons notre 15ème match à domicile, c'est un nombre impair. Dans le top 7, nous sommes les seuls à avoir joué 7 fois à domicile, et les autres 8. Cela n'a l'air de rien, mais nous avons un parcours gagnant à domicile, cela pourrait équivaloir à un avantage supplémentaire par rapport au classement d'aujourd'hui, qui nous voit être en retard de 4 points comparé à l’année dernière: L’an dernier, le Napoli était également en tête et cette saison, ils ont 5 points de plus et cette performance est la plus extraordinaire à souligner." "Il reste 23 matchs donc 69 points : La rencontre du 4 janvier ne sera pas décisive car il ne faut pas sous-estimer le danger que peuvent représenter les équipes "provinciales" : Il sera problématique, pour tous, de comprendre quel sera son état de forme au retour à la compétition." Qu’en est-il du Giuseppe Meazza ? "L'image générale est que nous sommes en bas de l’échelle : Il y a des stades dont l'âge moyen est de 60 ans et seulement quatre sont de propriété. Au-delà des problèmes de sécurité et de précarité, le stade en tant qu'actif pour augmenter les revenus en Italie est considéré comme un aspect très négatif: Vous devez faire face aux difficultés bureaucratiques, nous devrions avoir un processus plus fluide au lieu de devoir faire face à ces bureaucrates compliquées. La situation, prise en charge par Antonello, est dans l'impasse et j'espère qu'elle pourra être résolue". Et la délinquance dans la Curva ? "Je ne veux pas parler de répression, car c'est un outil extrême. Mais de prévention, et il s'agit de créer un phénomène de plus grande culture. Le stade se révèle parfois être une arène où les gens s'affrontent, s’opposent. Au lieu de cela, il se doit être un contexte d'agrégation et cela fait partie de notre société civilisée. Parfois, les valeurs sont mises de côté, même notre jeunesse a perdu une partie de sa valeur, c'est à nous, en tant que personne un peu plus expérimentés et de sages, de leur inculquer, grâce aux outils disponibles pour valoriser le sport en tant que phénomène social et de croissance, le retour à ses valeurs." La sortie de Cristiano Ronaldo contre Manchester United ? " Au sein d'un club, il est normal qu'il y ait des positions et des visions différentes, mais cela ne signifie pas que j'étais contre cette opération parce que CR7 est une icône, un champion. Ce n'était pas la raison de mon divorce avec la Juventus". ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  8. Antonio Cassano s'attaque à Massimiliano Allegri et Cristiano Ronaldo. Florilège. Adepte de punch lines plus moins bien vues ou drôles, Fantantonio n'a pas épargné deux de ses cibles historiques, à savoir l'entraîneur de la Juventus Massimiliano Allegri et Cristiano Ronaldo. Selon Cassano, "Max doit s'en aller, car il n'est pas bon! hé oui, quand il a gagné il avait 50 champions! Maintenant il doit donner quelque chose de plus et ce sont les résultats. Il n'en est pas capable. Il devrait partir mais je doute qu'il renonce à l'argent." Quant à Ronaldo, il pense que "c'est fini depuis trois ans, ça va à un à l'heure! Maintenant, il refuse également de jouer. Je ne comprends pas pourquoi avec tout cet argent il ne décide pas de tout plaquer et de partir en vacances avec sa belle famille." Comme ça, c'est dit. traduction alex_j via FCInter1908.
  9. Dans les pages de Libero, Fabrizio Biasin a critiqué l'attitude de Cristiano Ronaldo la comparant à celle de son coéquipier et ancien joueur de l'Inter Christian Eriksen. "Manchester United contre Tottenham s'est joué l'autre soir. Beau match. Cela s'est terminé à 2-0 grâce à la belle performance du gardien Lloris. Mais là n'est pas le sujet. Le fait est qu'à quelques minutes de la fin, le joueur le plus célèbre du monde, Ronaldo, a décidé de sortir. Il en avait marre d'être sur le banc. Si ses coéquipiers 'dessinaient le foot', il avait mieux à faire; la douche, on suppose. Sur le même banc, soit dit en passant, se trouvait Christian Eriksen. Juste avant le match, il a croisé Antonio Conte, son ancien entraîneur à l'Inter. Rappelons qu'avant de le mettre titulaire, il l'avait un peu 'maltraité' avec des entrées à la dernière minute. Au moment où le Danois n'a pas dit 'bien', Mercredi, les deux se sont étreints. On les appelle des 'différences' : Cr7 restera toujours dans les mémoires comme un Dieu du ballon rond. Malheureusement pour la classe, eh bien, ça ne dépend pas du nombre de buts." Traduction alex_j via FCInter1908.
  10. Le directeur de Telelombardia, Fabio Ravezzani, a évoqué l'intérêt de la Juve pour Edin Dzeko. En effet, l'attaquant Nerazzurro serait sur le départ si Romelu Lukaku revient à l'Inter "La Juventus, comme alternative à Alvaro Morata, pense à Dzeko de l'Inter, Voici mes nouvelles en provenance directe de Turin: La Juve sait que l'Inter, en cas d'arrivée de Lukaku, aurait un problème d'abondance et de recrutement. La Juve, l'année dernière, a longtemps courtisé Dzeko mais, finalement, l'Inter l'a devancé." "La Juve envisageait de remplacer Ronaldo par Dzeko. Celle-ci garde l'espagnol en stand-by et attend de voir ce que l'Inter fera avec Lukaku. La Juve proposerait un contrat de deux ans d'une valeur totale de 7 millions d'euros à Dzeko." Il fut un temps, le recrutement était de bien meilleure qualité à Turin, sous le contrôle de Giuseppe Marotta....Au fait quelqu'un sait où il bosse à présent ?! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  11. Giuseppe Marotta, l’Administrateur-Délégué de l’Inter s’est livré dans une très longue interview à DAZN: "Je me souviens d'une métaphore de la vie en évoquant un chef-d'œuvre du cinématographique de notre Italie : "Nuovo Cinema Paradiso". Le protagoniste y devient un réalisateur établi à Rome depuis un petit village de Sicile où il aidait le projectionniste : Ma vie y est ressemble." "Comme l'écrit Coelho, si vous voulez que les miracles se réalisent, vous devez penser qu'ils existent et vous devez y croire : c'est un peu comme la persévérance avec laquelle vous entreprenez votre activité. J'ai fait miennes ces caractéristiques en partant des principes les plus basiques : Le contact avec des personnes humbles vous donne des valeurs dont vous avez besoin". Qui était le premier entraîneur que vous avez recruté ? C’était à Eugenio Fascetti à Varese. A cette époque-là, il y avait quelqu’un au-dessus de moi, mais le Président m’avait informé que si je voulais devenir le Directeur Sportif, je me devais de lui proposer un entraîneur. J'ai parlé au directeur de la formation à Coverciano en lui demandant quel était le meilleur entraîneur : il m'a orienté vers Fascetti et j’ai décidé de le choisir C'était un mauvais choix, il a récolté moins que ce qu’il avait semé…. J'aurais aimé travailler avec Sacchi, lui qui a tout changé." Et pour Inzaghi? "Je l’ai appelé sans savoir qu’il était au restaurant avec Lotito: Il était clairement un peu dans l’embarras. Mon intuition et celle d’Ausilio était de lui faire signer rapidement un accord tout en respectant un président comme Lotito, qui ne le voyait pas comme un manque de courtoisie. Lorsqu'un entraîneur ou un joueur reste de longue années dans un Club, c’est parfois bon d’engranger de l’expérience et de grandir ailleurs." Et vos débuts ? "Je voulais être joueur, entraîneur, manager et même journaliste : j'ai éliminé joueur car j'étais pauvre et entraîneur parce que c'était difficile d'y arriver. Il me restait donc deux options: Manager ou journaliste. J'ai fait les deux, j'ai travaillé avec un journal local pour écrire l'Edito du lundi. Je prenais du plaisir à revivre ce qu’il s’était passé le dimanche, cela m’a servi d’entrainement." Et l’opération Ronaldo ? "Quand vous achetez un joueur, vous devez faire une évaluation à 360 degrés : j'ai fait mes propres considérations. C'est vraiment "légendaire" de lire qu’il y a eu une fracture sur cette opération : Il y a juste un un choc d’opinion." Est-ce vrai que vous avez songé, durant une période, à recruter Messi à l’Inter ? "Cela m’a été rapporté, mais ce n’était pas sous ma gestion." Est-ce celle de Moratti ? "Je dirais juste qu’il s’agit de l’Inter du passé." Confirmez-vous qu’avant Inzaghi, vous aviez tenté de recruter Allegri ? "Pour vous dire la vérité, il y avait eu un contact. Celui-ci s’explique aussi par le fait que je n’imaginais pas un seul instant Inzaghi de disponible. Max était libre à ce moment-là et il présentait un profil important." Est-ce vrai, qu’il y a quelques mois, il vous aurait été possible de retourner à la Juve ? "Non, c’est faux, il n’y a jamais rien eu de concret." Est-ce vrai qu’avec Agnelli, vous n’êtes pas resté en très bon terme ? "C’est faux, j’entretiens d’excellents rapports encore avec Agnelli à ce jour." Est-ce vrai que Cassano a été le talent le plus dur à gérer ? "C’est vrai, mais dans cette Sampdoria, il nous a offert des choses difficiles à trouver pour une équipe provinciale." Le footballeur que vous aimez comme un fils ? "Cassano, même si aujourd'hui les relations sont plus tendues : je l'aimais, il est parvenu à franchir un palier important malgré les difficultés de la vie. Il a été dépeint comme un gars qui a réussi au sommet: Il m'a fasciné. Ce que je ressens ne doit pas nécessairement être réciproque." Votre souvenir de Varese… "Je me souviens qu'à 11 ans, j'étais ramasseur de balles lors d’une rencontre historique dans l’Histoire de Varese : Une victoire sur le score de 5-0 contre la Juventus, le capitaine était Armando Picchi, un pilier de l'Inter. C'est le début d'une histoire qui me fait remonter le temps". Vous n’avez jamais eu envie de monter sur le terrain pour jouer ? "Quand il y avait un joueur absent lors des matchs d’entrainement, j'étais le joker qui comblait ce vide. Je me débrouillais assez bien : j'apprenais avec de nombreux bons joueurs. J'étais un 10 gaucher dans un football un peu plus lent : j'étais un bon milieu de terrain, un bon passeur. Ma grande idole était Gianni Rivera, ce grand numéro 10." Votre onze de rêve "En jouant avec un 4-4-2, je dirais Buffon dans les buts, car c'est une icône du football, puis à droite Lichtsteiner, Luca Pellegrini en libéro, c’était l’un de mes recrutement, l'autre défenseur central Chiellini et comme arrière gauche Maldera que j'ai toujours aimé. Au milieu du terrain, je mets Pirlo, un leader silencieux qui n'aime pas parler mais qui communique beaucoup du regard, Vidal, un autre joueur qui m'a beaucoup donné." "Je mets Del Piero comme numéro 10, mais aussi ce merveilleux Recoba : Avec lui, Venezia qui été condamné à la relégation avait eu la force de se sauver. Dans mon histoire, il a été le joueur le décisif pour changer le cours de l’Histoire. Par affection, j’opterais pour Anastasi, j'ai une relation émotionnelle avec lui parce que j'étais le ramasseur de balles à l'époque. Ensuite, je pourrais citer Lodetti et Suarez." Le but le plus important dans votre carrière ? "Le plus décisif, c'est sûrement celui de Sanchez : Tu marques et tu gagnes... J'ai gagné d'autres finales, mais jamais à la dernière seconde! Son but dans mon palmarès est celui qui laisse l’empreinte la plus forte. Si je dois regarder le caractère spectaculaire du but, je me souviens de celui de Cassano contre la Juve." Le but de vos rêves ? "Celui d’un milieu de terrain qui avance, dribble tout le monte et la met au fond des filets avec sa tête." Del Piero et la Juventus ? "Les anciens grands joueurs représente la beauté et les problèmes : Ces grands joueurs ne font jamais partie des clubs, ce sont devenus des grandes icônes et des légendes qui représentent l'Histoire. Alex doit être considéré comme tel". Votre meilleur coup sur le Mercato ? "Vu les aller et retour, je dirais Pogba : Arrivé gratuit et revendu à son ancien club pour 110 millions d’euros. Les dirigeants de United l'ont admis, c'est quelque chose d'unique dans le football." Votre premier transfert "L’acquisition de Rampulla au cours de la saison 1979-1980, il avait débuté face au Milan, c’était ma première opération." Votre négociation la plus compliqué ? "Je dois revenir 40 ans en arrière, c'était en 1982. J'avais 25 ans et j'étais insouciant : il y avait Mastalli, un joueur très fort. Je l'ai vendu en même temps à deux clubs composé de deux personnalités charismatiques : Sibilia et Massimino. J'ai fait signerdeux contrats et j'ai eu du mal à gérer les deux parties : ensuite, Sibilia m'a pardonné et a laissé tomber". Le président le plus compétent en matière de football que vous ayez connu ? "Sans l'ombre d'un doute Zamparini. C'était un président très impliqué dans le monde du football." Palerme ? "Lorsque je suis arrivé à la Samp en 2001, il était en train de reprendre le Genoa : Entre nous, c'était une grande compétition: Cela voulait déjà dire que l'une des trois places pour monter en Serie A allait déjà être occupés par lui. Je l'ai encouragé à déménager à Palerme, une autre place importante." La chanson de votre vie ? "J'ai toujours aimé Battisti, c'est lui qui a fait une série de chansons qui m'ont formé. Je suis allé au lycée classique de Varèse, c'était une école très stricte. J'avais des camarades de classe célèbres comme Maroni : j'étais passionné de sport, il venait à l'école avec les journaux traditionnels, moi avec la Gazzetta. J'y ai connu de belles heures." De quoi sera fait votre avenir... "J'ai beaucoup reçu dans la première phase de ma vie de "footballeur", quand j'ai commencé en bas de l'échelle. Maintenant, il est normal que je donne aussi quelque chose aux autres. J'ai toujours des rêves, et même si vous ne pouvez pas les réaliser, vous devez avoir la force et la capacité d'en créer de nouveaux. Je pense être sur d'avoir presque tout donné dans le rôle de Manager." "Ma prochaine expérience, celle que j'aimerais avoir et j'ai encore le temps pour tout vous dire, concerne mes activités politico-sportives. Je veux contribuer à la croissance de notre mouvement sportif, et principalement celui du Calcio. Selon moi en Italie, le sport est encore trop peu apprécié et considéré". Quelles sont les caractéristiques pour être un grand leader ? "L'Humilité: J'ai passé la moitié de ma vie à écouter : Aujourd'hui, je parle trop même car je suis à l'âge où je sens que je peux transmettre. Les premiers contacts avec mes collègues étaient ceux d'un garçon qui voulait apprendre et se taisait par respect et pour voler des secrets. L'exemple est une autre vertu : si vous exigez quelque chose, vous devez le montrer. La confiance est une relation que vous devez établir avec vos collègues de travail. Et puis, si tu veux gagner, tu dois avoir du courage." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  12. C’est l’information de la journée relayée par Tuttosport : "Ceux qui le connaissent sont convaincu que Paulo Dybala veut rester en Italie, également pour prendre sa revanche sur la Juventus, même si les sirènes en provenance d’Espagne, d’Angleterre et de France sont fortes." "Et il est probable que Dybala, au-delà des offres économiques, choisira l’équipe qui lui garantira non seulement un meilleur espace, mais surtout un rôle de protagoniste, comme celui qui l’avait lors de ces dernières années à Turin, avant de se le voir retiré aussi bien par Cristiano Ronaldo que dernièrement par Dusan Vlahovic." "L’Inter, en ce sens, pourrait être la meilleure destination pour une possible Vendetta sportive sur la Juve et pour une position de leader technique mais les pièges sont nombreux pour Giuseppe Marotta, l’Administrateur-Délégué Nerazzurro, qui l’avait amené à Turin lorsqu’il était un jeune talent prêt à exploser." "En parlant de courtoisie, il ne faut pas oublier que Diego "Il Cholo" Simeone est un estimateur de longue date de Dybala. En ce sens, Simeone, pourrait également pousser la signature de Dybala à l’Inter, étant donné que le nom chaud pour l’Atletico Madrid est celui de Lautaro Martinez." "Lautaro Martinez dont son futur à l’Inter est inextricablement lié à l'arrivée de Joya." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  13. "Les Cartes Secretes de la Juve" sont des documents "secrets" que la Guardia di Finanza recherche par l'intermédiaire des perquisitions dans les Cabinets d'avocats de Turin, Milan et Rome: Ceux-ci détiennent l'accord conclu entre les joueurs de la Juventus et le club au cours de la première période d'urgence liée à la Pandémie au Covid-19." Telle est la révélation de La Gazzetta dello Sport Celle-ci rappelle également que "la Juventus a été la première en Italie et en Europe" à trouver un accord avec ses propres joueurs pour la "réduction de l'indemnité égale aux salaires mensuels de mars, avril, mai et juin 2020 ", afin de rendre " les effets économiques et financiers résultant de l'accord conclu positifs pour environ 90 millions d'euros sur l'exercice 2019/2020 ". En cas de reprise des compétitions sportives de la saison en cours, le Club et ses membres négocieront de bonne foi les intégrations possibles de la compensation, sur la base de la reprise et de la conclusion effective de celle-ci". "Pour les magistrats Marco Gianoglio, Ciro Santorello et Mario Bendoni, qui mènent l'enquête "Prisma" sur les accusations de fausse comptabilité contre la Juve, l'accord serait contenu dans "de multiples accords privés diversement nommés insérés dans le cadre des deux manœuvres salariales pour les exercices 2019/2020 et 2020/2021 et non déposés auprès des organes compétents"." Comme Calcio&Finanza l'avait déjà révélé au moment de la transaction "il n'y avait pas non plus d'abandon de quatre mois de salaire, mais un report de trois des quatre salaires dus (l'abandon réel s'élevait à un peu plus de 33 millions au total), avec "l'apparition simultanée d'une dette inconditionnelle". Certains écrits auraient été "de garantir le paiement des intégrations même en cas de transfert du joueur", souligne l'ordre de recherche. "Par le passé, lors d'échanges entre le responsable juridique du club, Cesare Gabasio, et le directeur sportif de la Juventus, Federico Cherubini, il avait été question de "ce papier là qu'ils devait retirer, avant que cela nous pête à la gueule , dans notre budget". L'écrit en question aurait concerné l'accord avec Cristiano Ronaldo, mais n'a jamais été retrouvé." "Or, toujours selon les magistrats, une "pratique" s'est instaurée consistant à conserver des documents confidentiels en dehors du siège du club, destinés à être détruits une fois la fonction de garantie remplie. "Les nouvelles perquisitions concernent un avocat travaillant dans le cabinet turinois Weigmann, trois avocats travaillant dans le cabinet milanais Withers, et un avocat dans le cabinet milanais Lagance, ainsi qu'un dernier à Rome. Parmi les milieux perquisitionnés se trouvent également les bureaux de l'agent Alessandro Lucci, qui s'occupe entre autres des intérêts de Leonardo Bonucci, Juan Cuadrado et Dejan Kulusevski. Mais aucun d'entre eux ne fait l'objet d'une enquête." "Le parquet de Turin enquête sur les comptes de la Juventus depuis novembre 2021, avec en ligne de mire la question des plus-values, et certaines avec des valorisations économiques en effet-miroir suite à des échanges. Un focus a ensuite tenté de faire la lumière sur la "carte secrète de Ronaldo", jamais trouvée, mais c'est en partant à la recherche de celle-ci que l'on est arrivé à la perquisition de ce jour." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  14. Alessandro Bastoni s’est livré en compagnie de Simone Inzaghi, en conférence de presse de l’avant-match opposant l’Inter à Liverpool, à Anfield Road, dans le cadre des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions: "Du match aller, je ne changerai que le résultat car il ne reflète pas ce qu’il s’est vu sur le terrain. Nous étions parvenu à mettre en difficulté Liverpool, qui, nous le savons tous dispose d’une grande histoire européenne. Nous avons été puni, ce ne sera pas facile, mais nous avons confiance. Nous avons pris conscience des commisses au match aller et nous chercherons à les mettre en difficultés." Que pensez-vous de leur trident offensif ? "Nous avons déjà affronté des joueurs fort comme Benzema, Cristiano Ronaldo: Ils sont très fort, mais bien plus que cela, il faudra réaliser un très grand match demain, avec un grand esprit d’équipe. Évoluer dans certains stades s'avère bénéfique, pour moi et pour mes équipiers, pour grandir et devenir encore plus conscient en nos moyens." Comme la défense se prépare-t ’elle à faire face à l’un des plus grands attaquants du monde ? "On analyse l’attaque, ils sont fort dans tous les secteurs, il faudra réaliser un grand match pour limiter l’impact de leurs points forts. Nous chercherons à les mettre en difficulté en tant qu’équipe." Être devenu papa vous a apporté de nouvelles énergies, parvenez-vous à les transférer également dans votre travail ? "Devenir papa est surement une émotion bien différente que ce que l’on peut éprouver sur un terrain de football. C’est évident qu’avoir une famille te transmet de la sérénité, tout est plus facile, tu joues au football et tu es empli de positivité. Cela m’aide évidemment beaucoup." A quel point est-ce beau de vivre cette veille de match ? "Ce sera une belle émotion. Déjà cet été, j’ai appris ce que c’était d’évoluer dans les stades anglais, cela me sera aussi bien utile à moi, qu’à mes équipiers pour grandir et prendre conscience de ce qu’est le haut niveau européen." Le 5-0 infligé à la Salernitana a-t-il mis un terme à la crise ? "Nous n’étions pas en crise, tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Nous avons toujours eu confiance en nous-même, nous sommes un groupe fort et solide. Il n'y a pas de pommes pourries à l'intérieur du groupe et c'est ce qui compte. Nous nous sommes toujours fait confiance et le 5-0 témoigne des joueurs que nous sommes et de la confiance que nous plaçons tous entre nous." Le fait de devoir jouer face à des joueurs rapides, peut-il être un motif, pour vous, de plus d'attention ? "Nous devrons rester attentifs, ce sont des joueurs du top européen. Si tu as peur de disputer certains matchs, tu dois changer de métier, je suis impatient d’être demain à 21 heures pour monter sur le terrain." Comment s’est déroulé l’intégration de Gosens ? "J’avais déjà de bons rapports avec lui et nous nous sommes souvent parlés ces dernières années. Il revient d’une longue blessure et il a besoin de temps pour revenir au Top. Il est conscient d’être arrivé dans un très grandissime club, il est très fier et heureux d’être ici. J’espère qu’il reviendra au Top le plus rapidement possible." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  15. Interviewé par Al Ain Sport, Simone Inzaghi s’est livré sur son aventure interiste, en débutant notamment par le Mercato Estival: "Durant l’été, l’équipe s’est renforcée en réalisant des affaires et en recrutant des joueurs importants pour compenser les départs d’Hakimi et Lukaku et pour faire face à la situation entourant Eriksen. J’’espère continuer ainsi et réaliser une grande saison. Il y a tellement de grandes équipes comme la Roma, la Lazio, le Milan, La Juventus et le Napoli qui peuvent remporter le championnat." Sur la défaite à Madrid "Tout le monde a vu notre première rencontre au Giuseppe Meazza : Nous avions bien joué malgré la défaite et nous ne méritions pas de perdre, j’étais sûr que nous allions nous qualifier, en jouant d’une telle façon, dans les autres matchs." Sur Hakimi "Il me manque, mais je le savais déjà avant d’arriver à l’Inter, il avait déjà signé au Paris-Saint-Germain. Je lui souhaite d’avoir du succès car c’est un joueur de grande valeur, en plus du fait qu’il dispose d’un niveau technique élevé." Sur les joueurs d’origines africaines "J’admire Mahrez et Ziyech pour leur façon de jouer et plus particulièrement Mahrez qui réalise de très belles choses avec City. Nous connaissons son niveau, malgré le fait qu’il ait connu quelques problèmes physiques : Il est revenu plus fort qu’avant et c’est l’un des meilleurs." Sur Salah "C’est, pour moi, l’un des meilleurs joueurs du monde: Je l’ai connu lorsqu’il était à la Roma et moi à la Lazio : C’est un joueur fantastique, mon conseil est d'écouter soncœur avant de passer à l’étape suivante et de penser à ce qui est le meilleur pour soi." Sur la Juventus "C’est une grande équipe et le départ de Ronaldo ne l’affectera pas, elle reste un rival pour le titre." Sur Mourinho "C’est un grand entraîneur, il a tellement d’expérience et il s’adaptera à la Roma. Il a obtenu de très grands résultats avec l’Inter et il fera de même avec la Roma." Sur les tifosi interiste vivant en Arabie "Je salue le Monde interiste arabe, je ferais tout pour vous rendre heureux." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  16. Federico Pastorello est l’agent de Romelu Lukaku, celui-ci s’est livré dernièrement à la presse italienne. Le moins que l’on puisse dire est qu’il tente de brosser, dans le sens du poil, aussi bien la Serie A que l’Inter… Des regrets prévisibles pour avoir transférer le diable rouge en outre-manche où, comme d’habitude, il ne convient pas..... Son interview à Tuttosport "Le plus important joueur que j’ai est Romelu, c’est aussi celui que j’ai recruté le plus facilement. Il était dans le registre des transferts de Conte à Chelsea et Antonio, suite à son titre de champion d’Angleterre voulait en premier recrutement Lukaku. A cet époque, il évoluait à Everton et nous nous sommes rencontrés la première fois, quasiment par hasard à Londres, je lui ai fait part de mon ressenti et que selon moi, Conte été l’entraîneur idéal pour l’aider à réaliser un saut de qualité supplémentaire." "Lukaku avait décidé en revanche d’opter pour Manchester United. Un an plus tard, lorsque ses rapports avec son précédent agent sont arrivé à échéance, il m’a appelé de nouveau sur mon portable, à de nombreuses reprises au début car je ne répondais pas immédiatement : Romelu me disait que tout ce que je lui avais dit la première fois s’était avéré exact et il me voulait comme agent." Ensuite, vous l’avez apporté à Conte, mais à l’Inter: Est-ce vrai qu’il était également, en 2019, à un pas de rejoindre la Juventus ? "Oui, l’affaire avec l’Inter était bloquée car Zhang ne voulait pas répondre aux prétentions de Manchester United. La Juventus avait l’accord des Anglais qui, en échange de Lukaku auraient engagés Dybala et Mandzukic. Romelu avait déjà parlé avec Sarri et Cristiano Ronaldo." "Ensuite, il y a eu Dybala et Manchester United…il n’était probablement pas convaincu et ils ne sont pas parvenu à s’entendre. Dans le même temps Marotta, Ausilio et Conte, et même moi, nous sommes parvenus à convaincre Zhang d’augmenter l’offre. Sans rien retirer aux équipiers de Lukaku à l’Inter, je pense que ce transfert a bouleversé les équilibres en Serie A." Tôt ou tard, reverrons-nous Lukaku en Serie A ? "Oui, Romelu reviendra en Serie A car il est amoureux de notre pays, mais laissons-le profiter de Chelsea à présent." Son interview lors de la Cérémonie des Golden Boys à Sky Sport La réponse des Tifosi "Nous avons reçu, lui et moi de très nombreuses critiques de la part des tifosi Nerazzurre, quand cela arrive, cela fait de la peine. La vérité est que la décision de quitter l’Inter était bien plus douloureuse que ce que les gens peuvent le penser, à tel point que nous en avons réellement discuté énormément. Je suis sincère lorsque je dis que la négociation a été de l’avant uniquement parce qu’en face, il y avait un club qui représentait beaucoup pour Romelu : Du point de vue émotif et personnel, c’était très difficiles comme je vous l’ai dit : Chelsea est venue le chercher avec une très grande envie et cela a un beaucoup d’importance dans le choix pris par Lukaku." "Le football continue, aujourd’hui l’Inter est en tête du classement grâce à l’acquisition de nouveau joueurs, nous sommes tous content." Le transfert de Lukaku est-il celui qui vous rend le plus fier ? "Je dirais clairement, vu les difficultés et le niveau économique atteint qu’il s’agit d’une opération qui m’a rendu très fier, tout comme cela m’avait rendu très fier de le transférer en Italie depuis United, d’autres négociations sont bien plus compliquées." Son interview à TMW "L’Inter prouve être l’équipe à battre et je les félicite. Le Napoli, le Milan et la Juve lui donneront du fil à retordre et il ne faut pas oublier l’Atalanta qui pourrait être protagoniste jusqu’au bout" Pensiez-vous que l’Inter resterait protagoniste malgré d’importants départ ? "L’organigramme est certainement de très haut niveau, je n’avais aucun doute sur le fait qu’elle réalisait un grand travail." Gabriel Agbonlahor "tacle" Lukaku sur Talk Sport Ancien joueur, Gabriel Agbonlahor a décidé de s’en prendre à Thomas Tuchel tout en taclant Romelu Lukaku vu le sort réservé à l’attaquant belge pour ces derniers matchs : "Je pense que Tuchel a besoin d’un coup de pied au cul : Je vois Lukaku, un attaquant qui a coûté 90 millions de livre sterling, de retour sur le banc. Il a disputé 78 minutes sur 4 matchs de Premier League." "Lukaku n’était pas absent pour cinq mois, il était absent pour cinq matchs. J’ai connu ça, si vous êtes absent durant cinq match après un match où vous êtes rentré lors des 20 dernières minutes, vous êtes prêt à jouer en tant que titulaire: Il suffit de quatre autres matchs pour que vous jouiez à la place de quelqu'un comme Werner devant vous, qui n'est pas un joueur de Chelsea, loin de là." "Si je suis Lukaku, je me dis que "j'ai quitté l'Inter pour 90 millions de livres sterling pour venir à Chelsea et pour que l’on me fasse rentrer à la 87ème car on a seulement besoin de marquer un but." Tuchel ne l'aurait probablement pas laissé entrer s'ils avaient l’avantage au score." Trop tard pour les regrets ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  17. En effet, si le Scandale lié aux plus-values qui frappe le club turinois lui cause actuellement des soucis sur le plan pénal, les interceptions téléphonique pourraient lui coûter cher sur le plan sportif: Et le Club ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. En effet, la phrase"Pour trouver pire que cela, il n’y a que le Calciopoli" a été prononcé par une personnalité de la Juventus, ce qui équivaut à un aveu de culpabilité! Mieux encore, la Guardia Di Finanza a intercepté une autre conversation : "Si cela vient à sortir d’ici, nous aurons…on va nous sauter à la gorge pour tout le bilan." Cette seconde phrase, qui intrigue les Magistrats qui enquêtent sur les comptes de la Juventus, ont mis en avant la situation entourant Cristiano Ronaldo et le Club. En effet, Cet échange a été intercepté au cours d’une conversation entre Cesare Gabasio, un manager mis sous écoute et Federico Cherubini, le Directeur Général de la Juventus, qui a dernièrement été entendu L'augmentation du Capital du Club est compromise par l'Enquête! Mieux encore l’Ansa intervient à son tour et nous révèle ceci : Pour le Parquet de Turin, Fabio Paratici était l’architecte en place jusqu’en juin 2021 : "ils t’ont demandé de faire des plus-values... Au moins comme Fabio savait en faire, tu dois privilégier les plus-values." Et cette "planification préventive" était connue par le plus haut sommet du Club et donc d’Andrea Agnelli "Avec le système des plus-values sur la vente et l'achat de joueurs, la Juventus a généré un "revenu de nature purement comptable et fictif" masquant des pertes pour l'année à hauteur de 39 millions d’euros en lieu et place de de 171 millions d'euros en 2019, de 89 millions en lieu et place de 209 millions en 2020, et de 209 millions au lieu de 240 millions en 2021." Cette enquête porte gérée par le Parquet de Turin et la Guardia Di Finanza porte désormais un nom : "L’Opération Prisma!" ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  18. Voici un condensé assez complet en provenance de nos confrères supporters de Fiorentina.it et de la presse italienne relatif au nouveau scandale qui salit le Calcio. "Des fausses communications du club côté en bourse, en passant à l’émission de factures pour des opérations inexistantes", telles sont les thèses criminelles émises par le Parquet de Turin à l’encontre de la Juventus. Six personnes font l’objet d’une enquête en plus de la Juventus, le Club, qui elle est visée en qualité de responsabilité administrative : Le président Andrea Agnelli, le vice-président Pavel Nedved, l'ancien directeur sportif Fabio Paratici, aujourd'hui en poste à Tottenham, Marco Re, l'ancien Directeur financier du club qui était également le responsable de la rédaction des documents comptable du club jusqu’en juillet 2020. Stefano Bertola et Stefano Cerrato l’ont depuis lors remplacé. Parmi les personnes visées, Federico Cherubini, l’actuel Directeur Sportif qui a succédé à Paratici, n’est pas visé, même s’il a fait l’objet d’un interrogatoire de 9 heures lui qui est considéré comme une personnalité disposant d’informations sur de tels agissements. L’enquête vise trois saisons : 2018-19, 2019-20 et 2020-21, pour un montant total de 282 millions d’euros provenant d’opérations interprétées comme des "valeurs frauduleusement augmentée". La Position de la Juve, le Club "La Juventus prend acte de l’ouverte de l’enquête envers le Club et chacun de ses membres actuels. Comme il se doit, elle collabore avec les enquêteurs confiante de pouvoir éclaircir chaque aspect. La Juventus retient avoir agi dans le respect des lois et des règles qui régissent la rédaction des relations financières." Andrea Agnelli était au courant Selon le rapport de perquisition signé par les Procureurs Mario Bendoni, Ciro Sartoriello et le Procureur adjoint Marco Gianoglio, la Juventus et sa direction avait conscience de bénéficier de profits déloyaux dans l’état financier du club en exposant sciemment des faits matériels qui ne correspondait pas à la vérité et en omettant de transmettre des états de fait financiers pertinents dont la divulgation est requise par la loi. Comme en 2006 L'enquête est née d’interceptions téléphoniques, qui ont débutée en mai 2021 pendant la période du Mercato, tout comme l’enquête de la Consob lancée en juillet de la même année: "Il ressort des conversations une "confirmation expresse concernant la gestion malsaine des plus-values", utilisée de manière déformée comme un outil pour "sauver les comptes." Selon les enquêteurs, la haute direction du Club et Andrea Agnelli étaient conscient du comportement de Fabio Paratici et des conséquences financières extrêmement négatives, qui n’était certainement pas lié exclusivement au contexte pandémique connue. Fabio Paratici en mode parrain Le mécanisme des plus-values a été nommé "Gestione Paratici" qui a été défini comme "correctif des risques pris en termes d'investissements et de coûts liés aux achats et aux salaires écrits". Paratici était le "sujet le plus haut placé au niveau du département Sportif jusqu’en juin 2021 et il était l’architecte de la planification préventive des plus-values". Les anomalies dans les transferts de joueurs de 2019 à 2021 concernent dans la plupart des cas, des opérations miroirs présentant avec récurrences des contreparties, c'est-à-dire des mouvements d’"opérations à somme nulle sans mouvement d'argent et avec un double effet positif sur le bilans du club". A titre d'exemple, certaines négociations impliquant des jeunes de la Juventus sont citées, comme l’acquisition de Marley Ake à Marseille pour 8 millions d'euros avec la vente simultanée de Franco Tongya pour le même montant. Il y a ensuite les opérations réalisées à proximité des dates de fins de contrats comme l'achat de Rovella au Genoa pour 18 millions et la vente de Portanova et Petrelli pour 10 et 8 millions. La conclusion des enquêteurs est que ces transactions étaient déconnectées de la réalité, des valeurs réelles du Mercato: Etant purement comptables, elles étaient donc fictives. La lecture des éléments fait état que la Juventus a inscrit dans son budget des plus-values en 2018-19 de 131. 564.000 €, de 119.721.000 € en 2019-20 et de 30.832.000 € en 2020-21. Les interceptions téléphoniques se sont avérées décisives. Des dizaines et des dizaines de conversations téléphoniques qui ont eu lieu ces derniers mois entre les dirigeants de la Juventus ont été écoutées par le parquet de Turin depuis mai 2021. "Les amortissements et toute la merde. Qu’il y a en dessous, on ne peut pas le dire", dit à un moment l'un des interceptés, et ceci pour le parquet de Turin serait une autre des expressions qui impliqueraient l'utilisation de plus-values, auxquelles la Juventus a eu recours avec une "planification préventive". À un moment donné, dans une autre conversation, ils disent : "Il a été demandé à faire des plus-values...Au moins Fabio qui devait réaliser des plus-values, est parvenu à faire des plus-values." Une référence limpide à Paratici. Risques encourus Que risque la Juventus, le Club ? Le législateur sportif laisse un large pouvoir d'appréciation à la phase judiciaire. Dans l’article 31, on passe de la "tape sur la main" à une "maxi amende". Le paragraphe 1 stipule : "Sans préjudice de l'application des sanctions plus graves prévues par le règlement de licence de l'UEFA ou d'autres règles spéciales, le club qui commet les actes visés dans le présent paragraphe est passible d'une amende avec avertissement". Toutefois : "Un comportement visant en tout état de cause à contourner les règles fédérales en matière de gestion du Club par la falsification de leurs documents comptables ou administratifs ou par toute autre activité illégale ou frauduleuse, qui tentent d'obtenir ou qui ont permis d’obtenir l'inscription à une compétition à laquelle elle n’aurait pas été admise sur base des dispositions en vigueur..." est retranscrit au second paragraphe 2 Les sanctions peuvent être donc lourdes de conséquences : On peut débuter par des points de pénalisations à l’exclusion du Championnat. Jusqu'à présent, un mur d’impossibilité d’établir des critères objectifs pour déterminer la valeur d’un joueur a été dressé, dabs ce type de dossier Pour être clair : l’interprétation des chiffres peut sans aucun doute porter à mettre en évidence des anomalies, mais pour arriver à la sanction la plus lourde, il faut établir un contexte accablant. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il reste une inconnue : Quelles sont les cartes en main à disposition du Parquet de Turin ? Cricri d’amour ? Ronaldo n'est plus là, mais il fait encore parler en Italie : Le Portugais fait partie des joueurs visés par le mandat de perquisition émis par les procureurs de Turin. Attention : Ronaldo ne fait pas partie des suspects, mais son nom apparaît dans l'une des interceptions de la Guardia di Finanza. Dans les conversations, on parle de la "fameuse "carte" qui ne devrait théoriquement pas exister." Selon les enquêteurs, il s’agirait d’un "écrit privé" qui faisait référence à la relation contractuelle de Cristiano Ronaldo et de ses arriérés salariaux : En effet, Cristiano a toujours été traité différemment des autres, il ne serait donc pas surprenant qu'il ait eu des accords "particulier" avec le club. Il reste à comprendre à quoi font référence ces "arriérés" qui sont mentionnés par les Procureurs et qui, selon l’acte d'accusation, met en évidence le fait que la Juventus avait l'intention de garder cela secrets et sans l’existence de documents. La DEA visée ? Il y a une autre écriture privée qui est mentionnée par les procureurs et qui concerne Merih Demiral et Christian Romero. Dans ces deux cas, il s'agit d'un "écrit certifiant l'existence d'une "obligation non-fédérale" à la charge du club sportif de l’Atalanta dans le cadre de la double opération de mercato" des deux défenseurs. Pour ceux-ci, il n'y a pas eu de communications ou de publications. Romero a été acheté par la Juventus en juillet 2019 en provenance du Genoa pour 26 millions d'euros, mais il n’a ensuite jamais joué sous le maillot des Bianconeri. Il s'est retrouvé prêté deux ans à l'Atalanta, le club de Bergame disposait d’un droit de rachat et non d’une obligation. Celui-ci l’avait racheté pour 16 millions, une somme déjà établie, lors de l’été 2021, pour le revendre ensuite à Tottenham pour 50 millions d'euros. Bon à savoir : Tottenham venait d'engager Fabio Paratici comme Directeur sportif à ce moment-là. La Dea, pour remplacer Romero a de nouveau fait appel à la Juventus et Demiral est arrivé en prêt avec droit de rachat. Ce chassé-croisé entre les deux clubs a alerté les enquêteurs Les transferts visés Ils sont très nombreux (42 sur 62), voici les cas les plus particuliers: Il s'agissait d'équipes étrangères "inférieures" telles que Lugano (Lungoyi-Monzialo) et Amiens (Nzouango-Fonseca) et d'équipes italiennes de Serie C telles que Pro Vercelli (De Marino-Parodi), Novara (Barbieri-Lamanna) et Pescara, relégué de Serie B (Brunori-Masciangelo). Ils sont aussi passé dans d’autres catégories avec Pise (Gori-Loria) et Parme (Minelli-Lanini). Sans oublier le retour à l’étranger avec Marseille (Aké-Tongya) et Bâle (Hajdari-Sene) Sans oublier la Serie A, avec des opérations impliquant plusieurs joueurs et Empoli (Lipari, Maressa et Olivieri ; Adamoli et Mancuso), le Genoa (Rovella ; Petrelli et Portanova) la Sampdoria (Mulè, Vrioni, Peeters ; Audero, Francofonte, Gerbi, Stoppa, Brentan). Le tout sans oublier les grands internationaux du calibre de Manchester City (Correia et Danilo, Moreno et Cancelo) et de Barcelone (Marques et Arthur ; Pereira et Pjanic). Mais il n’y a pas que la Vieille Dame Le plus sensationnel est l'accord entre Naples et Lille qui a amené Osimhen dans le club du Vésuve et envoyé Karnezis, Manzi, Palmieri et Liguori en France. Il y a également la Sampdoria et le Chievo avec Depaoli et Leris en Ligurie et Leverbe et Ivan à Vérone. En plus de la Sampdoria, deux autres clubs déjà vus avec la Juve ont surgi : Parme et Pescara (Pavone, Machin, Napoletano, Cipolletti, Palmucci, Brugman et Martella ; Galano, D'Aloia, Madonna et Brunori, encore). Enfin, le Corriere Dello Sport cite également la Roma parmi les équipes concernées. Pour la Repubblica, cette enquête fait trembler le Calcio Le parquet de Turin a ouvert une enquête sur les plus-values du marché du football de la Juventus. Sur les 322 millions d'euros comptabilisés ces trois dernières années, 282 millions proviennent d'opérations visées par une enquête gérée par La Guardia di Finanza. C'est ainsi que débute l'article de la Repubblica sur l'enquête de la Guardia di Finanza sur la Juventus. Le journal illustre donc la situation en détail : "Les services de certains agents sportifs sont également examinés par les Procureurs, qui soupçonnent que des mandats fictifs ont été préparés pour certaines négociations : d'après les appels téléphoniques, les paiements sembleraient ne pas correspondre aux opérations conclues. L'enquête du Ministère Public pour fausse comptabilité, fausses communications sociales et fausse facturation a débuté en mai sur la base d'articles de presse et concerne en grande partie des 'opérations miroir', c'est-à-dire des échanges de joueurs et la vente de jeunes de l'équipe des moins de 23 ans, la deuxième équipe de la Juventus qui évolue en Serie C". "L'enquête ne concernera pas seulement la Juventus mais aussi les clubs qui ont conclu des transactions suspectes avec les Bianconeri. "Trois mois d'interceptions dans la période clé du Mercato ont conduit les enquêteurs à croire qu’un véritable "système" a été mis en place pour équilibrer les comptes à la Juventus Spa, pour corriger les pertes et gérer les budgets dans les exercices allant de 2019 à 2021. Un système qui, pour les enquêteurs, porte une signature précise, celle de Fabio Paratici aujourd'hui à Tottenham, mais qui, jusqu'en mai dernier, occupait le rôle de "Manager à responsabilité stratégique soit de Chief Football Officer et de Managing Director de la Juventus." affirme la Repubblica. Si l'on commet un délit dans le monde des affaires, il faut généralement être deux, à savoir les deux parties qui gèrent les négociations: Dans ce cas-ci, la Juventus semble être l’actrice principales, mais il existe toute une série d'autres clubs qui, au moins une fois au cours des trois dernières années ont réalisé des échanges avec la Juventus sous la bannière des plus-values, lors des périodes faisant l'objet de l'enquête. La FIGC ne l’a pas bon Et à juste titre: L'enquête du parquet de Turin sur la Juventus a inévitablement remis sur le tapis la délicate question des plus-values. Le club de la Juventus n'est certainement pas le seul à avoir eu recours à cet instrument au fil des ans, mais les nouvelles à ce sujet poussent la FIGC à devoir reprendre rapidement le contrôle de la situation. Comme le rapporte Il Fatto Quotidiano, les plus-values ne sont certainement pas une nouveauté, étant donné qu'en Serie A elles s'élèvent à environ 700 millions d'euros par an, soit 20% en moyenne du chiffre d'affaires des clubs. Un choc frontal avec ce phénomène avait eu lieu, par exemple, à l'été 2018, lorsque le parquet de la FIGC alors dirigé par Giuseppe Pecoraro avait assigné le Chievo Verona et Cesena en justice : 3 points de pénalité pour les Veneti, mais rien pour les Romagnoli, déjà en faillite. A l’époque, les juges avaient estimé qu’il était en fait impossible de quantifier la valeur d'un joueur, liée au Mercato, et donc de prouver une faute. Les critères objectifs permettant de définir la valeur d'un joueur constituent, en fait, la principale pierre d'achoppement dans la tentative de limiter les gains en capital. Cette situation a connu un bouleversement uniquement vers la fin de l’année 2020 lorsque la Covisoc a ré-ouvert le dossier et l'a déposé sur la table du président Gravina, en demandant de s’y'intéresser, de même qu’au Parquet fédéral. Parallèlement, les contacts avec la Consob, qui a également ouvert une enquête vue que la Juventus est cotée en bourse, a débuté à la même période. Cela explique la liste bien connue des 62 opérations impliquant plusieurs clubs et joueurs, de la Juve à Naples en passant par le Genoa, de Pjanic à Osimhen en passant par Rovella. Le parquet de la FIGC a donc ouvert un dossier, bien que le président Gravina ait défini l'enquête comme "non persécutrice mais cognitive". Avec l'enquête du parquet de Turin, cependant, l'affaire devient encore plus sérieuse et si la détermination de la valeur d'un joueur reste un obstacle fondamentalement insurmontable, la FIGC pourrait trouver un autre moyen pour éradiquer ce fléau Le président fédéral Gabriele Gravina est déterminé à mettre un terme à ce phénomène par le levier des licences nationales et un système est à l'étude pour épurer la présentation des bilans par les clubs pour l'inscription aux championnats. Celui-ci ne prendraient plus en considération l’enregistrement des plus-values dans les flux financiers: Une plus-value de ce type est ce que l'on appelle les échanges, qui, d'une part, apportent des revenus au compte de résultat des deux clubs impliqués dans l'opération, mais qui, d'autre part, n'enregistrent aucun mouvement d'argent. Marco Donzelli (Président de la Codacons), veut faire de la Juventus un exemple "Si la Juventus a illégitimement profité des clubs rivaux avec des opérations de ce type, la régularité des derniers championnats de football serait compromise et, par conséquent, la Fédération et l'Autorité de la concurrence du marché devraient intervenir et sanctionner les responsables. Au-delà de la responsabilité individuelle, le club ne peut être exempté de toute sanction. Pour cette raison, et pour protéger des milliers de supporters, nous allons déposer une plainte auprès de l'autorité antitrust et du parquet fédéral pour demander la relégation du club bianconero en Serie B et la révocation des derniers championnats remportés à l'ombre de ces opérations potentiellement illégales". Notre avis Alors que l’Inter et le Milan ont extrêmement souffert financièrement ces dernières années, aucune des deux écuries milanaises n’est citée : Le fait d’être passé sous gestion asiatique et américaine ont permis aux deux géants milanais de ne pas se retrouver au cœur d’un vaste scandales. Reste à présent à savoir si les sanctions auront un effet rétroactif. Dans un tel cas, le Scudetto de la saison 2018/2019 pourrait se voir retirer à nouveau à la Juventus (Jamais deux sans trois) sans désignation du Champion, ce qui devrait être le scénario le plus probable si le club est jugé coupable. La relégation semble "peu" probable. Mais attention également au fait que s’il est considéré qu’il y ait un retrait de points avec désignation d’un Champion, et pour autant que l’Inter ne soit pas impliqué (ce qui semble bien être le cas) le 20ème Scudetto pourrait lui être attribué sur tapis vert, étant donné qu’un seul et unique petit point séparés les deux ennemis-jurés de la Serie A. La Juve en Serie B, l'Inter titrée serait donc un remake du Calciopoli, mais si la ‘tricherie’ n’a pas eu lieu sur le terrain, la Juventus se retrouve, à nouveau dans le collimateur de la justice à cause de sa Direction: Il serait peut-être temps de songer à passer la main les gars ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  19. Après avoir quitté l’Inter sur le toit de l’Italie, Antonio Conte a accepté de relever un nouveau challenge en reprenant les rennes des Spurs de Tottenham. Durant ce week-end, le natif de Lecce s’est livré dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport. Conte, votre repos n’aura duré à peine que quatre mois…. "Seule l’attrait de la Premier League pouvait me convaincre de revenir aussi vite. Lorsque le président Levy m’avait contacté la première fois en juin, je l’avais remercié, mais je ne le sentais pas. Mon biennal avec l’Inter a été primé par un Scudetto dont on comprendra mieux son extraordinaire emprise, sur base de la qualité du travail réalisé en deux ans à peine pour le remporter, en détruisant l’hégémonie de la Juventus." "Cela m’avait laissé beaucoup de toxines à éliminer, car ce fut un travail total et extrêmement dur, du point culminant de la joie pour le résultat obtenu en passant par une très grande désillusions suite aux changements de programmes et de perspectives qui ont porté à la séparation : j’avais besoin de faire une pause." "Lorsque Lévy est revenu à la charge en me démontrant qu’il me voulait à tout prix, cela m’a convaincu : Son projet, la perception de sa vision, ce sont des paroles qui me sont chères." Pourriez-vous mieux nous l’expliquer ? "Je parle de l’ambition et de l’envie d’exceller que la propriété a déjà mis en exécution, en dotant le club de structures incroyables. D’un stade qui est un joyau de modernité et qui est confortable avec un coût d’un milliard d’euros, d'un Centre Sportif qui m’a laissé bouche ouverte : C’est sans aucun doute le meilleur qu’il m’a été donné de voir." "Je pense qu’une telle réalité aussi bien organisée mérite d’avoir des résultats sportifs en adéquation. J’ai vu face à moi un défi, une lumière qui a mes yeux, a multiplié mes énergies. A présent, il y a deux écarts à colmater." Gagner ici serait le défi le plus important de votre carrière ? "J’ai toujours repris des équipes en difficultés. Des équipes qui ont traversé des moments difficiles, qui devait se reconstruire : La Juve était hors des Coupes d’Europe, la Nazionale n’était pas parvenu à passer la phase de groupe au Mondial 2014, Chelsea était dixième, l’Inter ne gagnait plus depuis 2010. Je n’ai jamais fait de choix accommodants, mais ce Tottenham est très certainement le défi le plus compliqué et c’est pour cela que j’en suis stimulé." Quel est le chef d’œuvre de votre carrière ? "Recréer le cycle de la Juve était dur car elle faisait face au Milan d’Ibra, Nesta et Thiago Silva, face à l’Inter du Triplé et le Napoli de Cavani, Lavezzi et Hamsik... Mais mon vrai chef d’œuvre a été le Scudetto avec l’Inter : En deux saisons j’ai renversé une monarchie sportive, si ce n’était pas nous qui étions parvenu à interrompre le cycle bianconero, la Juve serait encore là-devant : Lorsque tu bats quelqu’un de la sorte, tu lui brises ses certitudes." Auriez-vous cru, il y a six mois, vous retrouver en Premier League en compagnie de Lukaku et de Ronaldo ? "Non, absolument pas, je ne pensais pas que mon aventure Nerazzurra allait se terminer." C’est pour cela qu’ils vous ont recruté ? "J’ai conscience de la confiance qui est placé en moi et j’en suis fier. Je serais en mesure de combler l’écart plus rapidement dans un autre championnat, avec un Staff technique au top et de telles structures: Mais ici, nous sommes en Premier League, dans le championnat le plus difficile au monde : Il y a quatre colosses come les deux Manchester, Chelsea et Liverpool, mais il y a aussi des équipes riches et ambitieuses comme Everton, Arsenal et West Ham. Nombreux sont ceux qui veulent investir en Angleterre comme cela s’est vu dernièrement avec Newcastle." Quel est l’importance, dans votre choix, de retrouver à vos côtés, un dirigeant comme Fabio Paratici ? "C’est surement un élément important en plus : Savoir travailler avec quelqu’un qui te connais bien est important, il a des qualités et des ambitions qui nous aideront énormément." Quelles sont les trois premières choses à faire à présent pour grandir ? "Avant tout : Éliminer l’alternance haut-bas : Lorsque je suis arrivé à l’Inter, je l’ai dit immédiatement : Je ne voulais plus entendre parler de la Pazza Inter! Pour rester au sommet, tu dois faire preuve de stabilité, de continuité dans la prestation des résultats : Si tu gagnes face au Leader pour perdre ensuite contre l’avant-avant dernier, cela ne te servira à rien." "En second lieu, il faut changer la mentalité : Tu ne dois plus te contenter mais tu te dois de croire que tu peux gagner : Tu dois retirer tout cet aspect négatif qui fait partie d’une série d’équipe qui, finalement, n’ont jamais gagné. Pour finir, j’apporte ma méthode : Travailler avec intensité, le souci du détail et de la tactique." Si ces trois choses fonctionnent, pensez-vous atteindre la quatrième place synonyme de la Ligue des Champions ? "On signerait tous pour cela, cela voudrait dire que nous serions parvenus à surclasser l’un des quatre colosses. L’équipe est jeune, elle a une très grande marge d’amélioration, l’envie de s’engager et d’apprendre : Il y a une grande disponibilité de la part de tout le monde : L'équipe paye toutefois un manque d’expérience, elle doit le compenser avec la dévotion, le travail et l’enthousiasme." A l’Inter, vous étiez fier d’acquérir Lukaku, cette fois-ci vous avez déjà un grand attaquant de la maison : Kane... "C’est un joueur de très grand niveau, j’ai eu le plaisir de l’entraîner que quelques jours, mais c’est un Top Player qui comprend tout immédiatement. Je lui ai dit une chose et la minute d’après, il l’avait déjà mis en pratique : Il a le talent, les qualités, le physique, le sens du but et l’intelligence footballistique. J’en ai croisé que très peu comme lui : Son rêve est de gagner avec Tottenham et je suis ici pour l’aider à le réaliser." Avez-vous été surpris par les départs de Romelu Lukaku et de Cristiano Ronaldo ? "Ce sont des situations différentes, mais lorsque l’on t’offre l’opportunité de revenir en qualité de protagoniste en Premier League, c’est dur de dire non. Leurs départs ont sans aucun doute appauvri le Calcio, ce sont deux stars." Cela pourrait-il avantagé le Milan et le Napoli dans leur échappée en tête ? Comment voyez-vous la Course au Scudetto ? "Il me semble que c’est, à présent, une course à trois avec l’Inter, mais je suis maintenant engagé à penser à qui se bat en tête de la Premier League." Quel est la première différence perçue dans votre retour en Premier League comparé à celui de la Serie A ? "Une plus grande intensité et un aspect tactique moindre rendent les parties plus spectaculaires : Il y a de constantes explosions d'activités. Il y a un athlétisme différent. Si un joueur n'est pas costaud, rapide et résistant, il ne peut pas jouer en Premier League. Même les petits joueurs ici sont en roc." "Le championnat anglais vous améliore : c'est valable aussi bien pour les joueurs que pour les entraîneurs. Et en général, il y a l’environnement tout autour, le spectacle sur le terrain, le respect pour les protagonistes, la manière de vivre la rencontre comme un grand évènement sportif, tout cela est différent de l’Italie. Ici on ressent moins les sournoiseries et les polémiques." Comment est perçu d’Angleterre le Calcio ? "Il est toujours très respecté, car ils savent qu’il y a tellement de travail derrière les équipes, ils ont pu s’en rendre comptes à l’Euro : Notre Nazionale est celle qui a connu le moins de difficulté de préparation face au Covid car nos joueurs savaient déjà ce qu’ils devaient faire sur le terrain." A propos de la Nazionale, en quatre mois, elle passe de Championne d’Europe à barragiste pour la Coupe du Monde : Que s’est-il passé ? "Nous avons remporté un Euro en surprenant tout le monde, même nous. Quand tu réalises une telle emprise, un peu imprévue, cela veut dire que tout a fonctionné à la perfection et que les étoiles étaient toutes alignées : Durant le parcours européen, l’enthousiasme et la confiance ont grandi : Nous avons connus des faits de jeu favorable : Un ballon qui fait poteau rentrant, le but d’Arnautovic qui est annulé pour un rien, un joueur qui se blesse avec son remplaçant qui décide de l’issue du match, les rencontres face à l’Espagne et l’Angleterre gagnées aux penaltys." "Après que tu aies remporté le titre, la pression grandie et ceux qui te font face disputent la rencontre de leurs vies, les attentes augmentent. Et il peut aussi se comprendre que le ballon qui rentrait après avoir touché le poteau, cette fois-ci ne rentre pas, que le but de l’adversaire est valable, que tu as raté les deux penaltys face à la Suisse, tiré par Jorginho qui n’en avait jamais raté. L’Italie doit retrouver sa magie, une bonne rage et espérer que les étoiles vont de nouveau s’aligner." Durant ces derniers mois, Mancini a continué à miser sur l’optimisme, n’est-ce pas mieux de faire augmenter un peu le sentiment de peur ? "Il a voulu transmettre de la positivé dans l’environnement, il ne manque pas d’humilité mais il veut transférer la conscience d’être fort : La peur de se planter est saine, si elle te permet de conserver ton attention au maximum." Manque-t’il un grand attaquant ? "Nous n’avons pas de Top Player tel que Lukaku ou Kane, mais il ne faut pas défavoriser Immobile, il reste pour moi indispensable. Il est dévalué dans le travail qu’il abat : A chaque match, il court plus que tout le monde, il attaque la profondeur, se bat…" Parviendra-t ’elle à se qualifier ? "J’espère que oui, un seul adversaire me fait peur : Le Portugal! C’est une équipe forte composée de joueur de qualité, il n’y a pas que Ronaldo. Les autres équipes ne m’inquiètent pas, mais avec eux, nous serions à armes égales." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  20. Giuseppe Marotta s’est livré à cœur ouvert sur le parcours de sa carrière et sur son avenir, avec et sans, l’Inter au Festival du Sport La victoire du Scudetto "Le 2 mai, nous l’avions mathématiquement remporté. Lorsque j’ai entrepris cette aventure, l’objectif était de ramener la Coupe à la maison. C’était une libération après tant de difficultés." Le moment clé du championnat remporté "Contre la Juve, nous avions compris que nous serions protagoniste : Nous étions le chasseur, puis le lièvre, et nous avions pris conscience que nous pourrions aller très loin." Le Championnat et la Ligue des Champions "La différence entre la Serie A et la Ligue des champions est que le second doit être un tournoi où tu es dans les meilleures conditions : Les victoires en Ligue des Champions ne sont pas toujours celles des équipes les plus forte, tandis qu’en Championnat, c’est l’équipe la plus forte qui le gagne. Le Giro n’est pas Milan-Sanremo. Le jour de notre élimination, il y avait tant d’amertume, mais nous l’avons concentré sur l’objectif Scudetto." Les difficultés financières et le départ d’Antonio Conte "La décision finale est le fruit des échanges des jours précédents. On n’entrevoyait plus un parcours commun, mais cela fait partie du sport et de la vie : Si une personne décide d’interrompre tout rapport, il est important de respecter sa décision et de regarder devant soi avec optimisme. Dirigeants, joueurs, entraîneurs passent, mais le club reste. Nous avions besoin d’aller de l’avant en ayant, ici, la conscience d’être un grand club et nos professionnels ont remporté le Scudetto avec un très grand mérite." Le choix de Simone Inzaghi "La décision de Conte n’était pas si prévisible, celle nous a un peu surpris et nous avions dû agir rapidement en définissant le meilleur profil . J’ai décidé de miser sur un entraîneur jeune qui avait déjà derrière lui un parcours important: Il était en pleine négociation avec la Lazio et l’opportunité s’est présentée : En lui soumettant notre projet et son sérieux, il nous a immédiatement suivi, et nous sommes reparti de là. Nous venions de recruter un entraîneur capable de se calquer sur le dispositif tactique de Conte, afin de ne pas devoir le modifier, même s’il y allait y avoir d'autres changements." Le malaise d’Eriksen "C’était un moment dramatique pour une personne que je connaissais et qui risquait de mourir, là aussi les informations nous sont parvenues rapidement. Le Professeur Volpi s’était mis immédiatement en contact avec les médecins qui étaient allé sur le terrain, pour avoir un premier diagnostic suite à ce qu’il s’était passé. Encore aujourd’hui, nous sommes dans une phase d’hypothèse, mais la chose la plus belle est que le joueur avait donné des signes de réveils. La nouvelle la plus belle est qu’il continue à vivre, au-delà du vide laissé à l’intérieur du vestiaire, qui est d’une importance relative. En ce moment, c’est difficile d’émettre des hypothèses, nous attendons l’évolution de la situation. Nous évoluerons la situation au moment opportun." Lukaku "L’expérience me fait dire qu’il faut toujours se préparer aux imprévus. Lukaku a manifesté son intention d’être transféré à Chelsea. Devant une situation de ce type, tu ne peux qu’accéder à sa demande. Il y a eu, à ce moment-là un début de négociation avec le club qui le désirait aussi, c’est comme cela que nous avons agi. Nous avons établi notre prix et pensé aux alternatives. Ce sont des dynamiques qui peuvent arriver dans le football. Je ne me suis pas senti trahis ou contrarié, j’ai évalué l’opportunité comme celle de pouvoir injecter une somme importante pour les caisses du club. Nous avons fait valoir notre requête économique et nous avons réalisé une belle opération." L’option Vlahovic et le choix de Dzeko "Dzeko était un choix prioritaire, nous avions déjà tenté notre chance l’année dernière : Il disposait d’une promesse de la Roma pour être libre gratuitement en cas de demande. Notre demande est arrivée et le sérieux de nos entretiens a facilité la définition de la négociation." "Je considère Vlahovic comme un grand talent, il y a une différence entre talent et champions. Nous nous sommes retrouvé dans une situation de négociation engagée. Nous n’étions dans les conditions, même si j’avais imaginé miser sur deux attaquants : Le premier était Dzeko, le second Vlahovic. Un était prêt pour l’immédiat, l’autre pour le futur. Cela aurait été le mieux, et je suis content de ce qu’offre Dzeko." Les difficultés financières "La pandémie a accéléré le processus: L’Inter, le Milan et la Juventus ont perdu, globalement, un milliard d’euros: Cela signifie que le modèle actuel ne te donne plus de garantie sur la continuité." "Il faut trouver des remèdes, car je dois dire qu’il n’est pas juste de toujours dépendre des augmentation des capitaux en provenance des actionnaires. Le football romantique du mécénat est révolu, nous besoin d’arriver à un modèle différent. La Famille Zhang a injecté 700 millions d’euros environs et c’est normal de revoir, tôt ou tard les conditions économique." "Le travail du Management est celui de concilier les objectifs sportifs et l’équilibre financier. Par le biais de ces deux opérations nous sommes désormais chanceusement serein, nous pouvons donc poursuivre les objectifs préfixés déjà l’année dernière étant donné que l’ossature est restée et que ceux qui sont arrivés nous donnes satisfactions. Il faut savoir contenir les coûts et faire comprendre aux joueurs que nous traversons une période de grande difficultés : Revoir les salaires est fondamental pour parvenir à un équilibre." Y-aura-t ’il des ventes importantes à l’avenir ? "Je peux les exclure, je tiens à rassurer nos Tifosi : l’Inter existera dans le futur aussi, la compétitivité est garantie. Ce n’est pas celui qui dépense le plus qui l’emporte toujours, il existe un patrimoine de ressources humains connu de tous qui n’est pas mis en lumière, une équipe invisible qui se trouve derrière ceux qui sont sur le terrain le dimanche : Si cette équipe est forte, tu peux allez très loin, et cela va bien au-delà de ton nom et des joueurs." Est-ce possible de voir un nouveau partenaire arriver au Club ? "Ce sont des évaluations qui doivent être analysées par l’actionnaire. Par expérience, je dis toujours qu’un club doit rester dans les mains d’une famille, d’une entreprise. Le fait de devoir vendre une partie des actions des fins d’un actionnariat minoritaire existe, mais je ne pense pas que cela soit la meilleure façon pour résoudre les problèmes car l’impact d’un partenaire minoritaire ne te garantit pas le changement de modèle radical, ce ne serait qu’un bien-être momentané." "Il est nécessaire d’identifier un modèle de soutenabilité et de sécurité de référence, vous l’obtenez si vous disposez d’un projet. Nous sommes parvenus à reprendre notre projet et à le remettre sur les rails. Nous avions des choix difficiles devant nous car nous avions décidé d’engager Conte tout en continuant à rémunérer Spalletti qui avait encore deux ans de contrat, mais nous l’avons fait car la consigne de notre priorité était de gagner." "Tu construis une équipe conquérante si tu as une vision précise et si l’équipe a conscience de faire face à un objectif, qu’elle dispose d’une vision du futur. Nous avons construit nos victoires en nous basant sur la force de nos hommes et le mérite en revient principalement à Conte qui a transmis des valeurs qui représente un patrimoine. J’ai en tête Marchionne qui déclarait qu’un Manager avait deux grands droits: Le droit de choisir des valeurs et choisir des hommes. Si tu en disposes, l’aspect économique est relégué au second plan car tu traverses un moment de difficulté que tu sauras le surmonter en te basant sur les valeurs que tu portes avec toi. Et nous en avons connu des difficultés." Les contrats des joueurs "Les joueurs ne l’ont peut-être pas bien compris, car ils vivent dans un monde doré. Ils gagnent tellement qu’ils ne sont pas habitués à faire face aux problématique familiales qui sont vécu quotidiennement : Ce sont des garçons très jeunes qui doivent être éduqués. Les réponses ont été d’un côté positive, et d’un autre coté négative, à nous de les former, de leur donner cette culture." "Il y a eu une prise de conscience de la part des joueurs, mais le drame a davantage été vécu dans le contexte de préserver sa propre santé. Néanmoins, nous avons respecté les contrats des joueurs: nous les avons tous payés, nous n’avons pas obtenu un euro de ristourne, mais nous l’avons fait eu égard aux performances réalisées lors de la saison 2019/2020 et de cette dernière années. Nous avons décidé, après une discussion courtoise avec les joueurs de ne pas les pousser trop fort à faire quelque choses qu’ils ne se sentaient pas capable de faire." Un message d’Adriano Galliani est arrivé "Nous avons été victime ensemble du Covid, il était dans un état bien pire que le mien. Lorsque des choses de ce genre arrivent, tu apprécies encore plus les valeurs de la vie et tu apprécies le fait d’être là, c’est valable aussi pour lui qui a quelques années de plus. L’autre jour au Meazza, il m’avait raconté qu’il s’énervait toujours lorsqu’arrivait un résultat négatif. Dernièrement Monza avait perdu 3-0 à Lecce et il avait vécu une soirée en toute insouciances, c’est le revers de la médaille de ce que nous avons connu. Je peux aussi m’énerver mais j’affronte la vie avec une vision différente. Dans le football, il faut toujours donner le maximum, mais la culture de la défaite est utile. Au mieux tu la maîtrises, au mieux tu vis." Un message de Simone Inzaghi arrive aussi "C’était l’un de mes joueurs à la Sampdoria, je le remercie aussi lorsqu’il me dit que je suis très visionnaires. Je suis principalement amoureux de mon travail, je l’avais fait aussi par hobby et ensuite, c’est devenu mon travail depuis 45 ans. Je me suis toujours plus appliqué à rester humble et respectueux, tout en ayant l’ambition de toujours vouloir gagner." Un dernier message arrive en provenance de son frère Salvatore. "Cela me fait me rappeler de mon adolescence où j’’étais déjà malade du Calcio et où j’écoutais à la radio "Tutto il calcio minuto per minuto". J’aimais imiter les chroniqueurs." La prolongation de Barella "C’est l’un des cas qui de talent est devenu Champion. J’ai eu à faire à Cassano que je viens de rencontrer à l’Hôtel, je lui ai toujours dit qu’il n’était jamais devenu un Champion. Le talent est inné et fait partie de son ADN. Encore aujourd’hui je n’ai pas revu de joueurs potentiellement plus fort que lui, mais celles-ci n’ont jamais été accompagné de qualités humaines, d’un comportement sérieux, discipliné, d’une vision de la vie et de la professions. Il a la conscience d’être resté un joueur qui n’a pas atteint le top niveau." "Barella a confirmé déjà à Cagliari et à présent à l’Inter que je suis devant un champion et il est juste de le gratifier économiquement pour ce qu’il réalise. Ce n’est pas une prolongation mais une reconnaissance adaptée à un style de joueurs important qui font partie de l’Inter. Nous en reparlerons dans les prochaines semaines. Nous ne devons certainement pas le laisser s’enfuir et ce sera si beau qu’il devienne notre prochain Capitaine. C’est une qualification qui ne s’offre pas, tu dois démontrer avoir des qualités de leader." "Piero Volpi, le médecin de notre Club a toujours été le Capitaine dans les équipes de football car c’est un Leader : Barella peut commencer à le devenir." Cassano et Gheddafi à la Sampdoria "Il n’y a pas de mots, c’était une expérience sympathique, très belle aussi, mais je devais toujours rester très attentif à ce qu’il se passait." Les objectifs de la saison "Les attentes de tous sont de nous voir comme celui à battre, un rôle que nous sommes heureux d’endosser : Nous sommes l’Inter et nous devons placer la barre très haut, mais vu que nous sommes dans un sport d’équipe, nous avons besoin aussi d’évaluer nos propres capacités tout comme celle des adversaires avec qui nous luttons." "Il peut arriver que certaines années tu investisses 100 millions, mais que les autres investissent 150 millions ou qu’ils parviennent à réaliser des opérations plus importantes et s’en retrouvent plus fort. Nous sommes dans une saison qui ne comprends pas qui est le plus fort: Le Sheriff a six point et il l’a emporté à Madrid. Dans le Championnat il y a les fameuses sept sœurs avec le Napoli comme équipe gagnante. Je crois qu’il est bien prématuré de procédé à une évaluation sur ce qui s’avèrera définit en mai. Je tiens toujours à la culture de la victoire." "Je prends toujours en considération ceux qui ont la culture de la victoire la plus forte, donc la Juventus et le Milan. Naples a clairement un grand mérite, mais gagner est toujours quelque chose de difficile et qui va au-delà de qu’une équipe propose et met en pratique : Il y a des valeurs qui s’acquièrent avec le temps, il n’y a pas que le seul choix de l’équipe." "Tu dois prendre en considération tous les aspects complémentaires, si tu réussi à améliorer la qualité des terrains, des médecins, tes physiothérapeute, de l’alimentation, tu l’emporteras certainement plus facilement." Osimhen "C’était une opération très onéreuse, et ce n’est pas un inconnu, les circonstances nous ont amené à suivre une route plutôt qu’une autre." Son arrivée à l’Inter, les cas Nainggolan et Icardi "Je ne tiens pas à critiquer celui qui a géré cela avant moi. Icardi était sincèrement un grand talent, il était devenu un joueur optimal en étant investi d’une responsabilité dont il n’était pas encore en capacité de recouvrir, je me réfère au brassard de capitaine. Lorsque je l’ai connu, il se comportait bien avec moi, mais il y a eu des évaluations qui différaient. Je dis toujours que la vision que vous devez avoir se doit d’être précise. L’entraineur et le club procèdent à des évaluations et il a été évalué qu’il devait y avoir une équipe avec des valeurs à respecter." "Conte les a d’ailleurs interpréter de la meilleur des façons.: Il nous a laissé quelque chose d’important, il a posé les fondations et c’est tout aussi vrai que nous avons recruté un entraîneur qui a de grandes qualités, certains aspects sont essentiels." L’arrivée à l'Inter en provenance de la Juventus "Je suis resté émerveillé par la rapidité dont tout cela s’est produit. Dès le lendemain de mon départ, Steven Zhang m’a écrit un message en m’invitant à une réunion avec lui. Je voulais forcément me reposer, mais j’ai saisi directement cette opportunité. Je laissais la Juve et je trouver l’Inter, nous étions à armes égales. Je me suis lancé dans ce métier avec des caractéristiques que j’ai en moi depuis plus que quarante ans et qui se sont toujours enrichie dans chaque club." "L’expérience est une autre caractéristique importante dans le vie de tous, surtout dans le milieu professionnel. A 24 ans, à Varese, j’ai perdu un championnat d’une façon retentissante, alors que si je reviens en arrière, ce tournois, nous l’aurions remporté avec 15 points d’avances." La conscience d’avoir tant gagné te permet d’affronter les difficultés avec une grande détermination. C’est ainsi que je me suis relancé en illustrant mon projet à l’Inter, un projet que le club a épousé, c’était un projet difficile car il consistait à laisser Spalletti à la maison et prendre Conte allait demander du courage." La méfiance initiale à l’égard de l’environnement "Le Derby d’Italie apporte avec lui une grande rivalité. Je n’ai jamais connu de grande difficulté car je suis toujours parvenu à m’accorder avec les personnes, j’ai rencontré un club préparé, composé de bonnes personnes qui avait besoin de nouvelles motivations." Ses débuts "J’ai terminé le Liceo Classico et j’ai commencé à Varese. Certains faits de la vie m’ont ouvert la voie à suivre, je suis devenu directement Directeur Sportif car le précédent avait été victime d’une blessure et le Président m’avait demandé si je me sentais capable d’occuper un tel poste." Le poster de Rivera lorsqu’il était jeune "Je m’identifie à lui, j’ai été footballeur durant une courte période, j’ai arrêté car je me rendais compte que j’avais quelques limites, je me considérais perdu. Mais j’ai joué jusqu’au niveau des Primavera et j’occupais le même poste que Rivera. Il y avait une émulation, je voulais l’imiter comme footballeur. Mon rêve, depuis ma plus tendre enfance était de devenir un dirigeant, ma première expérience fut un oratoire. C’était la première étape de ma profession de dirigeants, je commençais aussi à organiser des toujours à comprendre le sens de la compétition, de la victoire, C’est à partir de là que j’ai commencé mes activités et que j’ai rangé mon poster de Rivera." Son surnom: le “Jeune Kissinger" "Il m’a été attribué par Colantuoni, qui me disait de l’appeler Avocat car pour devenir Président, il fallait une signature et pour devenir avocat, il avait dû passer trois diplômes. Je considère la diplomatie comme une vertu qui ne cache pas derrière un aspect décisionnel très fort. Décider n’est pas simple. Tu peux également devenir un leader sans devoir imposer ton timbre de voix, mais en faisant ressortir ta force intérieure : Pirlo était un leader silencieux. Il avait une si grande valeur dans le vestiaire et cela venait de sa communication non-verbale." Pensez-vous pouvoir confirmer à nouveau la victoire du Scudetto ? "Absolument, notre objectif est la seconde étoile." Le prêt de Recoba au Venezia "Gagner à Venise était si beau, j’habitais dans la région de Carampagne, j’allais au siège et cela avait une valeur inestimable. En plus tu gagnes un championnat et tu te sauves en recrutant Recoba, et je vais vous dévoiler le comment : A l’époque j’étais plus conditionné qu’aujourd’hui. Avec Zamparini, j’avais songé à Orlandini, j’avais appelé Oriali qui était le Directeur Sportif et nous nous organisions pour le contrat." "Il m’avait appelé et il m’avait dit que Tanzi avait été échangé avec Giusti. A ce moment-là, Regalia qui était un grand Manager m’avais appelé et j’en avais profité pour lui parler. Il m’a dit qu’il avait observé Recoba la veille, j’avais rappelé Zamparini pour lui dire que je ne voulais plus viser Orlandini mais que je songeais à un objectif encore plus important : Recoba. J’ai négocié et conclu avec Mazzola, je ne l’avais vu qu’en coups de vent, mais il nous a littéralement porté au maintien." A quel point étiez-vous proche de l’Inter de Pellegrini ? "Je l’ai rencontré une fois, l’alternative était moi ou Dal Cin. Je me souviens toujours d’une particularité avec Pellegrini : Je me suis toujours dit que si j’étais arrivé déjà à l’Inter à ce moment-là, que je me serais brûlé les ailes, tu dois embarquer dans le train au moment opportun. Âgé de 25 ans, je me serais perdu à l’Inter, je n’avais pas la connaissance que j’ai actuellement. J’ai fait un parcours graduel: De la province aux grandes provinces, de la Juventus, à l’Inter, C’est un parcours chanceux." Un regret sur le mercato ? "Il y en a tellement, le dernier est que j’avais eu l’opportunité de prendre Haaland pour deux millions d’euros. Parfois, tu as besoin d’avoir la volonté de miser sur un budget supplémentaire : Si c’est un champion, tu as besoin de le recruter. C’est ici qu’intervient la créativité financière pour réaliser des opérations, nous aurions pu l’avoir pour rien, et il est actuellement l’un des joueurs parmi les plus important au monde. A présent, il ne peut plus venir en Italie." "En 2000, il y avait dans le top 10 des meilleurs chiffres d’affaires cinq équipes italiennes, aujourd’hui, il ne reste que la Juventus. Nous avons un grand retard sur la Premier League. Aujourd’hui, nous sommes devenu un championnat de transition: Regardez Lukaku, nous sommes dans une réalité qui te porte à gouîer aux Champions qui, une fois leur position renforcée, cherchent à obtenir de meilleurs salaires ailleurs." "Nous sommes obligé de faire preuve d’ingéniosité, nous avons travaillé avec Ausilio sur cette vertu, cela va aussi de pair avec la Nazionale qui nous a offert de grande satisfactions. L’Italie met toujours en vitrine de grands entraîneurs et des grands joueurs. Nous avons besoin d’avoir la force les faire mûrir en équipe première, et ici doit entrer également la culture de la défaire. "Les joueurs qui se font siffler se font brûler les ailes et c’est quelque chose qui doit être combattu. L’Espagne a montré l’exemple avec ses jeunes sur le train. Aujourd’hui le Tifoso est plus ouvert et plus compréhensif vis-à-vis des difficultés du clubs. Dans notre cas, lorsque Conte et les joueurs sont parti, il y a eu un dialogue avec la Curva et nous leur avons fait comprendre que c’était pour le bien de l’Azienda. Ils l’ont compris et nous sommes toujours restés proche, ils nous sont toujours soutenu et c’est un très bel exemple de ce que doit être le rapport entre les Tifosi et le Club." Ronaldo à la Juve "J’avais fait part de mon évaluation, tout le monde aurait voulu s’offrir Ronaldo, je l’ai connu six mois avant mon départ. J’apprends toujours des champions, même comme dirigeants. Il a une culture du travail maximale, il est très soigneux sur sa propre condition physique et caractérielle. Toutefois, il devait être contextualisé et selon moi, cela passait aussi par des évaluations économico-financière : Mais j’entretiens encore aujourd’hui un grand rapport cordial avec la Juventus." Choisissez vos meilleurs acquisitions lors de votre carrière, poste par postes "J’avais recruté Rampulla de Pattese et je le conserve pour des raisons affectives. J’en ai trouvé un comme Buffon par exemple. J’ai vendu Taibi à United et c’était un flop, au final il n’était pas prêt. En défense, Bonucci fait preuve d’un très grand leadership, et il venait aussi du vivier interiste. Je le prends lui et Barzagli, à droite Hakimi et à gauche Alex Sandro." "Je dois vous dire qu’Evra était aussi très important dans l’économie du vestiaire : Il arrivait en provenance de United et il apportait avec lui des caractéristiques de champion dans le groupe. A la Juve, j’ai connu des champions, à l’Inter, je rencontrais des joueurs qui n’avaient plus gagné depuis tellement d’années et c’est pour cela qu’il était utile d’avoir un grand entraîneur." "A la Juve, j’ai connu des joueurs qui ont remporté la Coupe du Monde, des championnats: Khedira me disait qu’ils agissaient pareil au Real, j’en avais pris note et je l’ai retenu. Cela vaut aussi pour Evra ou Daniel Alves, tu apprends quelques choses des champions. Evra avait un certain âge mais en dehors du terrain, il avait tant à donner. C’est là que tu retrouves de la richesse et Conte a commencé à le faire , il l’avait transmis aux joueurs." "Nos joueurs à l’Inter n’avaient pas de palmarès et les difficultés étaient donc importantes. Aujourd’hui, ils ont une meilleure connaissance de ce qu’il faut avoir pour gagner. Au milieu du terrain, Barella représente une jeunesse devenue réalité. Je le choisi lui comme Pirlo et Pogba qui était arrivé gratuitement pour être revendu 110 millions d’euros. J’ai à mes côtés une équipe de travail qui me porte à faire des choix, mes décisions sont le fruit de ce travail : Pogba était quelqu’un de rare : pris gratuitement et rendu contre 110 millions d’euros. J’ajouterai Cuadrado comme ailier au milieu." "En attaque, j’en ai deux. Le plus difficile fut l’opération Dybala, je l’ai recruté grâce à mon rapport avec Zamparini qui était devenu le propriétaire de Palerme: Il m’avait contacté un jour pour me dire de me dépêcher car il était tout proche de signer avec Thohir. C’est grâce à notre amitié que j’ai su concrétiser cette opération. Je retire Ronaldo car c’est trop facile. L’autre personnalité avec qui je m’était lié d’affection était Recoba, mais j’aurais pu dire Pazzini ou Vieri. Même Lukaku mais cela aurait été trop facile : Peut-être que je dirais Higuain vu comment cela été devenu difficile." Une parenthèse sur Hakimi: Serait-il resté si Lukaku serait parti avant ? "Comme je l’ai dit, lorsque les joueurs sont intéressés par un salaire plus alléchant, il est très difficile de les garder." Pogba pourrait-il revenir en Italie ? "Je pense que ce serait difficile, même s’il y a aussi l’outil du Décret Croissance, qui s’il est boycotté, il nous a tout de même permis de réduire le coût du travail. Mais face à la valeur qu’il représente, je ne pense pas que quelqu’un puisse se permettre de l’engager." Dybala a l'Inter? "C’était possible lorsque l’on avait parlé d’une possible négociation entre lui et Icardi, mais je pense qu’il va signer avec la Juve pour prolonger." Lautaro Martinez est-il la pierre angulaire du futur ? "Il prouve qu’il est un joueur sur qui l’ont peut baser le présent et le futur, il est brave, professionnel, je souhaite que son futur soir à l’Inter, nous ferons tout. Très prochainement nous annoncerons sa prolongation car il est important: Je tiens à poser les bases pour un futur composé d’un juste équilibre entre des joueurs d’expérience et les plus jeunes." Quelle est votre évaluation sur la situation du club ? "L’Inter continuera à voyager haut avec une sécurité financière. Le modèle ne peut plus être celui qui existait auparavant, le tout doit retrouver une normalité. Mais nous ne pouvons pas nous imaginer que la famille Zhang, qui veut aller de l'avant et je peux le dire avec certitude, doivent toujours nous assainir. Nous voulons nous battre pour des objectifs de plus en plus ambitieux, mais nous voulons construire à partir de l'arrière, du secteur Giovanile, pour disposer d’une équipe qui pourra atteindre des objectifs importants." Votre meilleur entraîneur en carrière ? "Je prends Conte car il a gagné à Turin et à Milan et c’est statistiquement important. J’ai connu tant de très bons entraîneurs en carrière, et j’ai dû congédier des entraîneurs qui étaient humainement très bons mais qui n’étais pas des gagnants. Je pense qu’un entraîneur est bien plus souvent gagnant lorsqu’il est dans une situation des plus inconfortable. Ce rôle qui l’occupe doit être vécu comme une stimulation." "Je ne peux pas nier que Conte est un dur à cuire, mais il nous a prouvé qu’il était un gagneur. Il est très extrêmement exigeant avec une culture de la victoire comme peu en ont. Je dois vous dire qu’Inzaghi, vu comment j’apprends à le connaitre suit ce profil : Nous ne pouvions pas faire meilleur choix." Jusqu’à quand resterez-vous à l’Inter ? "Je me sens très bien ici, moi-même, tout comme l’équipe dirigeants avons parlé avec Steven Zhang. Lorsqu’il reviendra en Italie, je pense au mois de décembre, nous parlerons du futurs, les feux sont tous au vert, je dois vous dire également que j’ai plus une vision d’ensemble de la vie. Aujourd’hui c’est ce défi, puis il y en aura d’autre." "L’Inter sera mon dernier club, il n’y en aura plus de place pour un autre par la suite. Je me sens épanoui dans mon parcours et c’est bien que je puisse songer à des défis différentes, je me sens redevable envers le monde du ballon rond qui m’a enrichi en tant qu’homme, et cela va au-delà des récompenses." "A présent, ma capacité à faire face aux difficultés de la vie trouve son origine que je suis sûr de les surmonter grâce à ce que le sport m’a donné. Je veux y rester mais plus avec le stress d’aujourd’hui, et je pense également qu’il est juste de ralentir mes activités en songeant à ma santé." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  21. Dans son édition du jour, le quotidien Il Giornale nous fait part de quelques coulisses liées au départ de Cristiano Ronaldo. La Juventus était persuadée en juillet dernier de pouvoir conserver l'attaquant portugais, une impression qui la poussera à abandonner la piste Dzeko le jetant directement dans les bras de l'Inter. Continassa, Vendredi 27 Aout , vers 10 heures du matin : "Merci pour la patience que vous avez eue". Par cette phrase, Cristiano Ronaldo clôture son aventure à la Juventus après trois ans et 101 buts inscrits, saluant ensuite Max Allegri ainsi que le staff technique. Pourtant quelques jours plutôt, Nedved et Allegri étaient convaincus qu'il resterait, l'exprimant même devant la presse. Samedi 31 Juillet : Un acteur de la cellule sportive (Nedved ou Cherubini ?) contacte l'agent de Dzeko."A cet instant il n'y a rien, vous avez vos chances sur ce dossier". En effet en deux mois personne n'a frappé à la porte pour le Bosniaque. Et puis ce jour là à Turin, on avait aucun doute sur le fait que Ronaldo resterait. La suite nous la connaissons, l'Inter a vendu Lukaku et la Juve s'est retrouvée avec Kean. Ils auront tenté Icardi, en vain faute de temps. L'incertitude causée par Cristiano lui même à empêche la Juventus d'agir à temps sur le mercato, laissant échapper Dzeko vers l'Inter. Un double préjudice qui risque fortement de laisser des traces dans la lutte au Scudetto. @KarimGipuzcoa - Internazionale.fr
  22. A la fin du mois de juillet, Romelu Lukaku se disait être content de son retour à l’Inter. Pourtant derrière cette interview officielle à Inter TV se cache une toute autre réalité. Celle d’un joueur qui, à peine de retour de vacances, a exigé son départ du Club. Reconstitution de la situation Si nous sommes, à présent, à quelques heures de la conclusion du retour de Romelu Lukaku à Chelsea, ce qui représente, sportivement parlant un séisme à Appiano Gentile, il y a lieu également de dévoiler les coulisses de cette négociation. Comme nous en informe la presse transalpine, dont nous relayons l’article de nos confrères de Fcinternews.it qui est la plus condensé, l’Inter n’a jamais eu l’intention de trahir ses supporters : Elle ne comptait pas vendre son attaquant vedette "Le départ du belge ne trouve pas son origine lors de ces trois derniers jours, comme pouvait le suggérer les classiques rumeurs estivales. En effet, on retrouve, à la base de cette situation, le retour de vacances du joueur qui a parlé avec Simone Inzaghi, Piero Ausilio et Beppe Marotta: Il a admis avoir reçu une offre importante de Chelsea, soit 12 millions d’euros plus bonus, et il a reconnu qu’il avait l’intention de l’accepter. Il s’agissait d’une authentique douche froide pour l’ensemble de la Direction, ainsi que pour le nouvel entraîneur qui objectivement, ne s’attendait jamais à un tel virage de la part de Lukaku, qui s’était toujours montré très lié à Milan et aux couleurs Nerazzurre." "Big Rom n’avait jamais été placé sur la liste des transferts et il portait, bien évidemment sur le dos, l’étiquette de joueur intransférable. Jamais l’Inter n’aurait pris en considération une offre pour lui, malgré sa critique situation financière : L’intention était de récolter des fonds par le biais d’autres ventes de joueurs. Au lieu de cela, la décision du numéro 9 a éclaté le tout à la Viale Della Liberazione et, une fois l’information absorbée, la propriété a été mise au courant de l’évolution de la situation et il a été ordonné d’optimiser au mieux la vente du joueur." Le reste est connu avec les deux premières offres refusées par les Nerazzurri car considérés comme trop faible. La première, pour l’anecdote, a eu lieu directement après la demande de départ de Lukaku. Le Génie de Giuseppe Marotta est à souligner dans le cadre de cette négociation, car comme nous le révèle le Corriere Della Sera : Lui et Piero Ausilio ne souhaitaient pas satisfaire Romelu Lukaku, ils étaient contre sa vente. Toutefois Steven Zhang, flegmatique, a compris qu’il ne servait à rien de conserver un joueur qui n’avait plus la motivation nécessaire pour défendre les couleurs de l’Inter. Là où le génie du Padrino intervient, c' est dans la négociation : Chelsea, fort du consentement de son ancien joueur, auraient pu jouer la carte de proposer des offres au rabais. Toutefois, aussi bien le club anglais que le joueur ont été informé qu’il fallait une offre "choc" pour que le numéro 9 puisse rejoindre la Premier League à nouveau. De fait, une fois les 130 millions d’euros exigés présentés, l’histoire du belge à l’Inter sera acté. Si la majorité des Tifosi ont décollé hier, en apprenant que l’Inter était disposée à céder son joueur, il est important de souligner et de contextualiser que le club n’avait jamais eu cette intention et qu’il ne l’aurait jamais eu : L’Inter, tout comme les tifosi, s’est retrouvée "trahie" par le Diable Rouge et son agent, Federico Pastorello, qui avait négocié le tout à l’abri des regards. Lukaku retrouvera donc la Premier League après avoir été la vente la plus importante de l’Histoire de la Serie A et de l’Inter. Chelsea a décidé de jouer gros et de prendre le risque de rapatrier dans son club et pour un transfert record, un joueur qui, déjà par deux fois, étaient très loin de répondre aux attentes exigées à ce poste. Bon vent à toi! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  23. Intervenu sur Sky Sport, Stefano De Grandis s’est livré sur l’importance de conserver Romelu Lukaku : "D’un point de vue technique, l’Inter ne doit pas vendre Lukaku, cela ne fait aucun doute, il représente la moitié de l’équipe : Il existe une Inter avec Lukaku et une Inter sans. Sans lui, elle allait bien, mais avec lui dans l’équipe, elle est dévastatrice." "Le belge est un attaquant, un serpent, un point de référence et il a aidé Lautaro car, sans lui, il ne serait pas devenu aussi fort. Romelu a inscrit trente buts en une saison et c’est fantastique. C’est l’homme grâce à qui l’Inter a gagné le Scudetto, avec lui, elle peut le retenter, mais sans lui, ce sera une toute autre histoire." Si on se place du côté de Lukaku, partir dans une équipe qui vient de remporter la Ligue des Champions ferait sincèrement plaisir à tout le monde, mais à Milan, il est le Roi et le Roi n’abandonne pas sa couronne : Il a permis à l’Inter de gagner et il pourrait encore se mesurer à Ibra et Ronaldo, ce n’est pas rien. Il pourrait se tester en Ligue des Champions où les équipes italiennes ont du mal, et il pourrait aider l’Inter à faire quelque chose vu que l’équipe est rodée." "Chelsea le reprendrait pour la troisième fois et cela s’était très mal passé lors des deux fois précédentes, de tels aller-retour parfois ne paient pas. Il semble aussi très lié à Inzaghi, le laisser partir signifierait qu’il faudrait reconstruire l’attaque." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  24. Romelu Lukaku s’est livré au Magazine Vogue dans une interview à cœur ouvert La "Belle" …. Personne : Car Big Rom est un Gentil Géant qui n’aime pas perdre et sur le terrain, et si cela s’avère nécessaire, il est prêt à réveiller le Diable qui sommeille en lui La pauvreté a été sa stimulation..... "J’ai compris que nous étions à terre, j’ai compris que je devais devenir un champion." .....Alors qu’Antonio Conte a été son mentor "Trois fois par semaine, il me plaçait devant le Ball Launcher, celui que l’on utilise pour les gardiens de buts, j’étais aux prises avec des missiles envoyés à 50 km/h que je devais contrôler pour ensuite dribbler des adversaires imaginaire." A présent, Lukaku est plus qu’un joueur, c’est aussi devenu un fantastique ambassadeur pour les marques de mode, lui qui aime bien s’habiller: Jusqu’à récemment, vous aviez encore des traits enfantins..... "Oui, des trait de bébé je dirais, mais mon frère Jordan en a encore plus que moi, on se devait compenser cela en lançant des regards agressifs, même si dans la vie je souris toujours: Je parais toujours heureux même si je vis traverse des périodes difficiles, en fait personne ne le remarque." "Un peu avant mes vingt ans, j’ai décidé que c’en était terminé de ce baby face, même les filles avec qui je sortais me le reprochais. J’ai donc décidé de faire pousser ma barbe, avec elle ma masculinité s’est exprimée avec plus de fermeté. Jusqu’à mes 22 ans j’étais toujours le joueurs le plus jeune de l’équipe où j’évoluais, et je voulais paraître plus mature. Je vivais encore à Manchester lorsqu’un jour j’ai dit à ma mère : "Allez je vais me raser les cheveux". Elle ne me croyait pas et je l’ai fait : Barbe et cheveux à zéro." Nouveau départ "Pour un homme l’apparence est importante, j’ai toujours eu confiance en moi mais à un certain moment, c’était important que cette confiance en moi soit visible par les autres. Après cela, tout s’est amélioré : Les relations personnelles, les relations professionnelles, les histoires d’amour, je parvenais à paraître sérieux et à "apparence excellente doit correspondre des prestations excellentes"." Sa nouvelle image "Le magnétisme qui entoure un homme est important aussi pour son esprit." Qui vous l’a enseigné ? "Il m’a juste suffi d’observer les géants tel que Michael Jordan qui est toujours impeccable. Tu te dois de l’être aussi lors des interview d’après-match : Tu ne dois jamais être négligé, toujours en costard, être parfaitement à l’aise : Cristiano Ronaldo est, en ce sens, aussi un exemple. Ou David Beckham si l’on veut parler du passé. J’éssaye, à ma manière, de faire quelque chose de similaire, je veux que cela se voit, que l’on m’entende, celui qui me croise à présent doit pense : C’est ça Lukaku." …...Et la Bête "Je suis un bon garçon, je le suis du plus profond de moi. J’aime entrer dans une pièce et observer ce qu’il s’y passe : Cerner les gens et prendre possession de la place, j’aime me divertir avec tous ceux avec qui j’’interagis et avec qui je me sens bien J’aime bien les vannes et je ne me choque pas lorsque cela me vise directement. Mais si je me rends compte que l’on me cherche vraiment des problèmes, et si je te prends vraiment au mot, tu trahis tout ce que je t’avais accordé, et même si je n’irais pas aussi loin, j’irai directement là où tu voudras arriver. Et là : Wow, tu fais face au Mec : C’est aussi ce qui se passe en moi lorsque la bête qui sommeille en moi se réveille." Que fait la Bête ? "C’est là que c’est un problème mon gars, car je déteste perdre, je chasse mon adversaires, je leur fais dire les choses horribles qu’ils ont à me dire et je réponds à mon tour." Mais c’est une attitude négative… "Non, c’est bénéfique et cela me permet de rester en vie. C’est là même chose avec l’entraîneur : Lorsqu’il me hurle depuis le banc, dès que je marque je lui réponds en criant : "Et maintenant ? Tu en veux encore un autre ?" Cela me motive et le motive : C’est une compétitivité personnelle, si elle est absente, tu ne gagnes pas." "Vous savez pourquoi j’ai aimé le documentaire The Last Chance sur les Chicago Bulls ? Car cela démontre qu’il ne faut pas nécessairement être amis pour atteindre le sommer. Derrière les victoires, on ne retrouve pas que des bouquets de roses et des fleurs, croyez-moi." Pourquoi, avant d’arriver en Italie vous sembliez avoir j’avais les bras tombant "Je ne le sais pas, je dirais qu’il me manquait simplement la force intérieure pour prendre par la main mes équipiers et les porter ailleurs. Je répondais absent lorsqu’ils avaient besoin de moi, je n’avais pas assez de carrure pour qu’ils puissent s’appuyer sur moi, c’est comme ça. J’avais simplement besoin de traverser une telle période douloureuse, aussi mystérieuse, pour grandir et me retrouver ici." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  25. S'exprimant lors d'une conférence de presse officielle avec l'équipe nationale belge, Romelu Lukaku a été interrogé sur ce qu'il pensait de sa carrière et de son homologue Cristiano Ronaldo. Alors que la Belgique et le Portugal s'affrontent Dimanche, certains ont prédit que Lukaku et Ronaldo seraient les protagonistes du match. Concernant la comparaison avec CR7. "J'ai fait beaucoup de progrès, mais je suis toujours à la recherche d'un peu plus. Tout le monde parle toujours de forme, mais je pense que j'ai fait un pas dans ma carrière et j'essaie d'en faire un autre. C'était exceptionnel de remporter le titre, ce fut une excellente saison, mais je ne pense pas que la présence de Ronaldo soit ce qui m'a motivé au niveau général." Les comparaisons comme un facteur de motivation. "Quand les gens parlent de Lewandowski, Benzema et Kane, ils appellent ces joueurs 'classe mondiale', mais avec moi c'est juste 'bonne forme'. Cela m'a motivé à travailler plus dur et à m'améliorer. Maintenant, je pense que j'appartiens à cette liste de joueurs de classe mondiale." S'exprimant lors d'une conférence de presse officielle, Roberto Martinez, manager de la Belgique, a déclaré que: "Lukaku a atteint sa pleine maturité, je pense qu'il est au pic de sa carrière."
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