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  1. Adriano se connecte et discute avec Christian Vieri pour le premier épisode du 'Bobo Vieri Talk Show'. Voici ses mots. Comment vas-tu ? Tu souhaites devenir coach ou manager ? Je pensais que tu allais à Flamengo pour aider... Que signifie jouer pour Flamengo ? Y as-tu gagné un titre ? Tu n'as aucune idée de la force avec laquelle Adriano a tiré, le ballon est devenu ovale. Tu te souviens du but contre Chievo ? Te souviens-tu du but contre l'Udinese ? Tu ressemblais à Maradona quand tu dribblais tout le monde... Tu as marqué le plus beau but contre le Real Madrid lors d'un match amical. Il imperator Adriano y est né. Je n'ai vu personne tirer plus fort que toi, peut-être Batistuta... Suis-tu l'Inter ? Que penses-tu de Thuram? Lautaro est parmi les meilleurs en Europe. Comment t'es tu entendu avec Ibrahimovic ? Ibra a dit que tu étais parmi les joueurs les plus forts avec lesquels il ait jamais joué. As-tu encore eu des nouvelles de Martins ? Que penses-tu d'Ancelotti comme sélectionneur du Brésil ? Que ferez-vous sans Neymar pendant un an ? Y a-t-il des attaquants brésiliens forts qui méritent d'être mentionnés ? Traduction alex_j via FCInterNews.
  2. Javier Zanetti est revenu sur sa carrière dans un podcast en compagnie de Giacomo Poretti "Je continue à m’entrainer, je joue avec mes enfants, cela fait partie de moi, je le fais car je me sens bien. Les temps ont tellement changé comparé à notre enfance, je jouais en Argentine sur un terrain de terre battue avec la boule au ventre avec de la peur à l’intérieur, c’est comme ça que j’apprenais à joueur. "Parfois, je parle à mon fils qui joue sur des terrains parfaits et qui se plaint même lorsqu'il pleut. Nous devons nous adapter à ce que nous vivons aujourd'hui. Quand j'étais enfant, j'encourageais l’Independiente en Argentine et je m’imaginer à commenter ce que je voyais pendant le match, c'est un moment que je n'oublierai jamais: J'étais tellement heureux avec peu de choses, les choses simples sont celles qui vous rendent le plus heureux, une époque fondamentale pour moi. Papa m'avait fait un terrain derrière la maison, ma mère vendait des bonbons, papa venait me voir, c'était la belle époque". Te surnommais-t ’on déjà El Tractor petit ? "J’ai toujours bien aimé courir derrière le ballon et cela n’a jamais changé, puis lorsque je suis arrivé en Italie, j’ai dû m’adapter." Ton idole d’enfance ? "C’était Bochini, le numéro 10 dell'Independiente, qui a ensuite remporté le Mondial avec Maradona : Il a fait une carrière similaire à la mienne avec l’Inter car il a joué toute sa vie à l’Independiente." Trop de parents en demandent tellement parfois à leur enfants.... "Parfois, je préfère m’éloigner pour ne pas entendre certaines choses : C’est le monde dans lequel nous vivons, il y a une misse sous pressions sur des jeunes enfants alors qu’à cet âge-là, il faut s’amuser, grandir avec les valeurs du sport : Si tu deviens professionnel, oui, là tu seras sous pressions, mais à un si jeune âge, il faut s’amuser, point." Y-a-t ’il des différences entre le football argentin et l’talien ? "Les premiers temps tout me semblait particulier car les Tifosi me félicitait car je gardais le ballon dans les pieds et mes équipiers enrageaient et m’insultaient car je ne leur donnais pas le ballon. Je me suis rendu compte que les deux football sont différents : Nous aimons aller de l’avant avec le ballon, avoir de l’espace et prendre le temps que l’Italie ne propose pas. En argentine, tu as plus d’espace, à l’Inter et en Italie, tu as beaucoup moins de temps pour y penser." Ton premier entraineur en Italie ? "Ottavio Bianchi, il m’a appelé et m’a mis face à une map d’un terrain de football en me demandant là où je préférais jouer, je lui ai dit à droite et il m’avait mis sur l’aile gauche là où évoluait Roberto Carlos." "La semaine suivante, c’était l’ouverture du championnat face à Vicenza, j’y ai ressenti cette émotion incroyable qu’est le Meazza et le destin à voulu que nous gagnions le match 1-0 et c’est là le début de mon Histoire avec l’Inter, la première de mes s 858 parties." Tu as eu tellement d’entraineurs, aussi parce que Moratti avait une de ces paires de couilles et qu’il changeait souvent d’entraineur... "Une année, j’en ai connu quatre, elle était difficile : Lorsque tu es dans une équipe comme l’Inter, tu es habitué à gagner : Moratti investissait tellement et il ne parvenait pas à gagner, ensuite le temps nous a permis de…" Te rappelles-tu tous les entraîneurs ? "Tout, vu tout ce qu’ils ont fait avec nous. Je me souviens de Simoni qui était pour nous un Père, il était parvenu à créer une Famille, ce qu’est pour moi l’Inter, il avait créé un groupe compact aussi via son Leadership qui était silencieux, il était très franc, il y avait une excellente ambiance. Hodgson? "J’ai eu un soucis avec lui, mais c’est moi qui m’étais planté. Lors de la première finale de Coupe UUEFA je n’avais pas compris mon remplacement : Bertin était monté et il ne restait qu’une minute de jeu avant d’aller aux tirs aux buts... Lors de ce remplacement, j'étais furieux de n'avoir rien capté mais nous nous sommes serrés dans les bras trois secondes plus tard et aujourd'hui, lorsque nous nous voyons, nous rions de cet épisode." "Et puis, bien sûr, Mourinho est , un très grand connaisseur, avec un grand charisme, un gagnant : J’étais en Argentine et il m’avait appelé pour me prévenir qu’il venait de signer avec l’Inter, il se présentait en me disant que je serai son capitaine et en s’excusant pour son italien qui pour moi était parfait : Il était en avance sur tous, d’une autre catégorie." Mon dernier entraineur ? "Mazzarri" Tu as l’intégrité morale et physique pour toi Javier : Avec un tel surnom, tu n’as connu qu’une seule blessure, mais elle était très sérieuse "Mère Nature m’a fait jouer jusqu’à mes 41 ans sans avoir connu la moindre blessure, sinon celle qui m’est tombé dessus à 39 ans, je m’étais rompu le tendon d’Achille et je m’étais immédiatement rendu compte que c’était quelque chose de grave." "Tous pensaient que ma carrière était finie, moi-même j’avais conscience de sa gravité, mais je pensais déjà à me faire opérer et à revenir. Je n’avais pas envie de partir de cette façon et je voulais offrir à mes Tifosi une nouvelle saison comme protagoniste et prendre ma retraite devant mes Tifosi : Le Sport est comme la Vie de tous les jours, tu dois surmonter les problèmes de la même façon : Je voulais revenir, et je suis revenu et je me suis offert encore une autre saison." Il y aussi l’aspect mental qui joue dans les blessures : Certains ne sont jamais parvenus à s’en sortir... "Si tu es fort mentalement, tu réussiras difficilement à te faire mal, si tu as la tête ailleurs, et c’est valable aussi dans la vie quotidienne, là ça peut influencer. Certains doivent travailler aussi sur le mental car il faut savoir être résistant, se relever si l’on tombe à terre. Les psychologues sont important dans les équipes d’aujourd’hui, ils sont les bienvenus, mais lorsque je jouais, ils n’étaient pas là : Ils sont utile pour ceux qui en ressente vraiment le besoin." Lorsque l’on parle de mental, on se doit de parler du Special One, On percevait que Mourinho était forcément spécial, je ne sais pas s’il a apporté quelque chose de nouveau au football, mais les joueurs de l’Inter semblaient transformés "Il nous a poussé à croire que nous pourrions gagner aussi au niveau européen, il nous a poussé bien au-delà de nos limites, il nous a fait croire que ce que nous faisions quotidiennement durant la semaine allait nous permettre d’atteindre de très grands résultat. Nous avions tous cette conviction, celle d’être sur la bonne voie, il a construit une équipe en deux ans et nous nous sentions imbattables. Pour que l’on s’incline, les autres se devaient de réaliser quelque chose d’extraordinaire, c’était un grand Maestro ? Lorsque je le vois en conférence, il propose une certaine façade car lorsqu’on le connait en réalité, il est très facile à vivre, compréhensif, il traite tout le monde sur le même pied d’égalité, il ne fait aucune différence, si tu jouais, c’est parce que tu le méritais : C’est un Leader né." Que peux-tu ressentir, même si tu ne l’as jamais fait, un joueur qui est sur le banc ? "Souvent, les personnes ne s’expriment pas sur ceux qui viennent du banc, mais ce sont eux qui te font gagner, eux qui te font bien t’entrainer, il faut avoir un très grand respect pour eux. J’allais vers le banc lorsque je marquais car pour moi ils étaient fondamentaux et ils pouvaient s’avérer eux aussi fondamentaux dans les périodes les plus importantes de la saison : Qui venait du banc te faisait gagner le match. A présent, il y a cinq remplacements, et tous sont bien mentalement lorsqu’ils montent car ils peuvent tout te faire gagner le match, peu importante la qualité individuelle." Des râleurs ? "L’équipe du Triplé par exemple était un groupe extrêmement fort : Tous se sentaient important. Nous avions un entraineur qui était parvenu à te transmettre que nous étions tous importants. Je dis toujours à l’équipe que le plus important reste le groupe, si chacun pense pour sa gueule, tu parviendras difficilement à l’emporter. Tu n’as jamais eu peur, Javier au cours de ta carrière, de ne jamais rien gagner ? "La peur fait partie du métier, mais si tu es serein envers toi-même, que tu fais tout pour que les autres aillent vers une certaine direction, tôt ou tard , le travail paye : Si tu te montres constant, résilient, tôt ou tard les résultats arrive, avec l’Inter j’ai connu mes dix premières années compliquées mais ensuite je suis parvenu à tout gagner les dix années suivante : La vie est comme, ce n’est pas uniquement que dans le monde du sport, la peur fait partie de la vie quotidienne. Comment vis-tu l’anxiété en cours de match : En 2010 par exemple, lors de Sienne-Inter, il y avait une pluie d’occasions mais rien ne rentrait jusqu’à dix minutes du terme, Il y avait même eu un milaniste qui avait tenté de te perturber sur ta passe magique vers Milito qui a marqué. J’étais parti à sa recherche et il n’était déjà plus là "Ce match là était bien plus difficile que la Finale de la Ligue des Champions car la tension était incroyable, surtout dans les dernières minutes. Nous avions marqué dans ce match et il restait encore quatre minute de jeu, ensuite Rosi, l’ailier romain a fait un centre qui, jusqu’au moment de sa sortie, a fait que j’ai regardé Maicon qui était devenu blanc (il rit tous) Julio César avait soupiré. Il y avait ce match là et la demi-finale retour à Barcelone, Je l’ai encore regardé, cela semblait être une éternité, un match qui ne se terminerait jamais : Au coup de sifflet final, la libération était totale. Ces trois journées magiques ont débutée avec la Coupe d’Italie: Ma femme était invitée à un concert de Dalla-De Gregori elle voulait y aller et je l'ai satisfaite, même si j'avais conscience que c’était la date de la finale, j'ai crié dans le bus du concert, quand nous avons marqué... "Ce sont des moments que nos épouses ne peuvent pas comprendre." Ensuite, il y a eu la Finale de Madrid, comment l’as-tu vécu ? "J’étais en chambrée avec Cordoba nous sommes tous les deux croyants et lui est dévoué à Sainte Rita. A minuit, nous sommes allés bruler un Cierge pour Sainte-Rita dans la Chambre et nous nous sommes endormis ensuite tous les deux : Heureusement que rien ne s’est enflammé car nous aurions pu être brûlé" "La Finale, avec comme premier impact le Bernabeu, était si belle, notre Curva était pleine, pleine de monde, Chacun d’entre nous avait face à lui des personnes qui pensait que nous ne pouvions pas ne pas leur offrir la Victoire, cette Victoire. Au moment où j’ai soulevé la Coupe, je n’étais plus moi-même et je n’étais as le seul, c’était un moment bien trop beau. Ensuite nous avons vu les images du Duomo à la télé, qui était comble, Milan plein d’Interiste, Seule l’Inter est comme ça, j’avais 37 ans et je disputais mon 700ème match avec l’Inter ce soir-là. L’arbitre laissait trois minutes de récupération et Julio Cesar prenant le ballon, j’étais déjà entrain de pleurer tandis que Samuel était encore contracté et Maicon faisait déjà la fête." Quel est l’impact de la Famille dans une telle carrière ? "L’harmonie à la maison est fondamentale car elle fait partie du métier. Moi et Paulo partageons toute une vie ensemble, elle avait 15 ans et moi 19, elle devait encore en terminer avec la scolarité lorsque nous sommes arrivé en Italie. Nous avons trois enfants, tous les trois sont nés à Milan : Sans Eux, sans Paula, je n’aurais jamais fait une telle carrière." Dévoué à Sainte Rita, à quel point la Foi compte dans ta vie ? "Je suis allé à Cascia, je vais souvent à l’Eglise et même à la Pinetina nous avons une Chapelle. Maicon ne venait pas, mais il nous regardait de la fenêtre. Pourtant les Brésiliens indiquent toujours le ciel avec leur doigts à chaque but (il rit) c’est quelque chose que je ne comprends toujours pas." Javier, je t’en prie, parle-moi de Taribo West "Un phénomène, trop divertissant, Durant 80 minutes, il pouvait être concentré pour faire ensuite ce que bon lui semblait lors des dix minutes restantes, un jour, il a pris le ballon et s’est barré. Taribo revenait ensuite et, faisait à sa mode, c’était trop marrante. Un jour, alors que Lippi parlait tactique, il lui a demandé de raccourcir. A un moment, le milieu de terrain passait à l’attaquant le ballon et Lippi lui avait dit aussi de faire court. Taribo avait refusé et avait répondu : "Dieu m’a dit que je ne devais pas faire court." et nous avons tout de même remporté la Coupe de l’Uefa avec Taribo. Lippi lui avait répondu : Mais Dieu ne m’a rien dit à moi." Le joueur le plus fort avec qui tu as joué ? "Ronaldo sans aucun doute." L’adversaire qui t’a mis le plus en difficulté ? "Un jour, Simoni m’avait demandé de marquer Zidane, c’était difficile durant toute la rencontre. Ensuite, je dirais Kakà du Milan." Et dans les Derby ? "Il y a eu des bagarres folles avec Gattuso et Nedved, mais toujours dans le plus grands des respects, il y aussi eu Maldini et c’était toujours dans les Derby. Lors de mon premier Derby, devant 80.000 personnes, je me souviens d’une faute qui valait un pénalty de Baresi sur moi, il m’avait relevé en sommant de me lever: C’était Baresi et c’était pénalty." Ces batards ne te l’avaient pas accordé "Selon moi, avec la Var, il m’aurait été accordé." Comment vis-tu ta popularité ? "Avec une totale normalité, j’ai un très grand respect pour les personnes et pour les Tifosi : Ils font de très grands sacrifices pour venir voir les entrainements, les matchs et qu’est-ce que ça change pour moi de m’arrêter un peu et de leur apporter du respect ? J’ai la chance d’être sur le terrain pendant 90 minutes, mais après le match, je lui l’un des leurs." Comment est la vie en Italie ? "Je suis amoureux de l’Italie, je me considère comme un Italien, mes trois enfants sont nés à Milan, j’ai pleuré lorsque l’Italie a été éjectée par la Suède de la Coupe du Monde au Meazza : L’Italie m’a ouvert ses portes alors que j’étais un inconnue, je lui dois tout, j’ai un très grand respect pour ce Pays et lorsque je vais à l’étranger, je me rends compte à quel point elle me manque. Mes grands-parents étaient originaires de la province de Pordenone." A quel point as-tu profité de la Victoire de l’Argentine en Coupe du Monde ? "J’étais parti tout le mois au Qatar en Famille et j’avais l’impression que toute l’Argentine était là, Dès mon arrivée, j'ai senti le désir des Tifosi de remporter la Coupe du monde, qui était attendue depuis tant d'années. Et voir Messi soulever le trophée. J'ai ensuite eu la chance d'entrer sur le terrain et de le remercier, au nom de tous les Argentins, pour la joie qu'il nous a donnée. Je retourne toujours là-bas à Noël, en short parce que c'est l'été. Et nous retournons en fin d’année scolaire. Maintenant, je travaille pour mes enfants comme Uber, je prends l'un et j'amène l'autre." Et ta Fondazione Pupi? "Elle est née en 2001 dans une période qui était difficile pour l’Argentine, je me sentais le devoir de faire quelque chose avec Paula pour notre pays, pour les personnes qui étaient en difficultés et nous avons trouvé cette façon de venir en aide à tant d’enfants afin qu’il puisse trouver la bonne voie. Nous avons aidé, jusqu’à présent, plus de milles enfants." Avec qui aurait-tu aimé jouer ? "Avec Maradona forcément, mais il avait arrêté aussi lorsque j’ai débuté ma carrière en équipe national. Pour tout ce qu’il représentait, j’aurais tant voulu jouer avec lui." Et qui aurais-tu voulu à l’Inter ? "Messi" ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  3. L'ancien milieu de terrain légendaire des Nerazzurri est décédé à l'âge de 88 ans. Le FC Internazionale Milano, son président Steven Zhang, le vice-président Javier Zanetti, les PDG Alessandro Antonello et Giuseppe Marotta, l'entraîneur Simone Inzaghi et son staff, les joueurs et tout le monde de l'Inter se joignent au deuil de la perte de Luis Suarez et, en sa mémoire, embrassent les membres de sa famille. Des milliers de joueurs ont porté le maillot de l'Inter. Pour des centaines de matches, pour seulement quelques minutes. Tous ont une place dans la mémoire des supporters, ils ont en quelque sorte marqué un pan de l'histoire du Club. 115 ans d'histoire c'est beaucoup : il y a des matchs, des victoires, des défaites, des soirées légendaires, des nuits difficiles. Les histoires et les personnages, les intrigues. Ensuite, il y a les étoiles, celles qui ont si brillamment illuminé le chemin des Nerazzurri. Elles sont là, pour toujours : scintillantes comme elles l'ont été, en tant que joueurs et personnalités. Unique, inimitable, inoubliable. Luis Suárez Miramontes. Impossible de faire des classements, difficile même de l'enfermer dans une description. S'il avait joué de nos jours, les réseaux sociaux seraient encombrés de vidéos de ses pièces sportives. On imagine Tik Tok avec ses lancements millimétrés, les moulinets avec ses dribbles. Dans un monde qui attribue des étiquettes et une exaltation facile, Luisito, depuis qu'il était un garçon, a été le "professeur". Parce qu'il portait un dix, jouait la tête haute, utilisait son pied droit et gauche. Il lisait le jeu, il avait du rythme et un style unique. Dès ses premières sorties avec le Deportivo (il est né à La Corogne le 2 mai 1935) il avait enchanté. Fils de boucher, frère de deux footballeurs. À 18 ans, il entre pour la première fois sur le terrain avec l'équipe de sa ville natale, face à Barcelone. Les blaugrana ont gagné 6-1, mais les yeux et les commentaires étaient pour lui. Le sérieux dans la vie égal à celui sur le terrain, sa démarche allait de pair avec une vision unique et totale du jeu. Il était l'architecte du jeu : une définition parfaite, signée par l'un des plus grands de tous les temps, Alfredo Di Stefano. Lorsque le parcours de Luisito s'est lié à celui d'Helenio Herrera, la route du succès a commencé à s'éclaircir. Victoires et triomphes avec Barcelone, l'acclamation au niveau européen avec la conquête du Ballon d'Or en 1960; le premier, et jusqu'à présent le seul, Espagnol à le remporter. Ainsi que le premier Espagnol à servir dans le championnat italien : il arrive à l'Inter en 1961, à la demande d'Angelo Moratti. Une négociation si importante qu'avec le produit de son transfert, Barcelone a achevé les travaux de construction du Camp Nou. Herrera et Suarez, pour amener l'Inter au sommet de l'Italie, de l'Europe et du monde. Les journaux, 20 ans avant de coller le surnom à Diego Armando Maradona, l'ont rebaptisé "Pibe de Oro". Herrera, le jour de sa présentation aux Nerazzurri, l'a qualifié ainsi : "Il a la vitesse de Bicicli, le dribble de Corso, la force de Lindskog, le dribble de Sivori, le tir d'Altafini". Bref, le footballeur parfait : meneur de jeu et milieu offensif, passeur et finisseur. Il a littéralement construit les triomphes des Nerazzurri : lui, le 10 de la Grande Inter, avec ses coéquipiers, a formé cette comptine unique et légendaire de noms qui a remporté 3 Scudetti, 2 Coupes des Champions, 2 Coupes Intercontinentales. Il y a un schéma classique qui remplirait vraiment aujourd'hui tous les babillards de passionnés, d'experts, d'érudits : Suarez a dribblé, puis presque légèrement a lancé le ballon arrivait toujours, 40 mètres devant, avant que tout le monde puisse comprendre. Et ce ballon était là, il s'est contenté justement de la course de son partenaire, la plupart du temps Giacinto Facchetti. L'amitié avec Armando Picchi, le lien avec tout le monde Nerazzurri, le désir de transmettre son idée du football également dans le rôle d'entraîneur et de commissaire technique. Au service de l'Inter, il a siégé trois fois sur le banc des Nerazzurri, puis dans le rôle d'observateur et d'entraîneur il a signé, entre autres, l'arrivée de Ronaldo. Dire au revoir à Luisito nous laisse dans une profonde mélancolie : la nostalgie de son football parfait et inimitable, qui a d'ailleurs inspiré des générations, rejoint le souvenir d'un footballeur unique et d'un grand, grand joueur de l'Inter. Il nous manquera, car comme le prêchait Helenio Herrera, "Si vous ne savez pas quoi faire, donnez le ballon à Suarez". Traduction alex_j via le site officiel.
  4. Javier Zanetti raconte tout à 'Que Mola'. Entre passé, présent et futur, voici l'intégralité de l'interview de notre ancien capitaine. Un adjectif pour Javier Zanetti aujourd'hui ? "Disons qu'aujourd'hui je suis un manager qui a une vision plus large que lorsque j’étais joueur." Votre jeunesse argentine, que pouvez-vous nous dire ? "Si je pense à mon enfance, j'ai de merveilleux souvenirs, liés avant tout à ma passion qui est le football. Depuis que je suis enfant, je courais après le ballon et rêvais avec mes amis de devenir professionnel un jour. J'ai pu faire de ce rêve une réalité. Dans mon quartier, je porte avec moi toutes les choses positives qui m'ont accompagné en tant que footballeur et aujourd'hui en tant que manager. Ce sont des valeurs importantes auxquelles je tiens et que je porte partout." A propos du potrero, le terrain du quartier ? "Ce serait l'oratorio des Italiens, où l'on passe de merveilleux moments entre amis. Vous rêvez, vous apprenez à jouer, vous aidez des amis dans le besoin, vous vous disputez, vous plaisantez. Ce sont des moments qui vous font vraiment grandir." Comment êtes-vous arrivé dans l’équipe jeune de l'Independiente ? "Je suis fan depuis que je suis enfant, j'y suis arrivé parce que je rêvais de porter ce maillot. A travers un tournoi dans mon quartier, les managers m'ont vu et m'ont emmené. Là j'ai commencé ma carrière dans une équipe professionnelle." Cependant, vos débuts professionnels étaient contre Banfield et votre premier match contre River Plate. "Oui, j'ai fait les jeunes là-bas. En réalité, les débuts sont en deuxième division, où j'ai fait un an, puis Banfield m'achète et je fais deux ans en première division. Les débuts sont contre River Plate et après ces deux années, l'appel inattendu de l'Inter m'a pris par surprise. C'était ma grande opportunité d'entrer dans ce football européen et de me comparer à de grands champions." Dans ce transfert est né le mythe chiffre 4… "Oui, c'était le maillot que j'ai toujours porté, il était libre à l'Inter et je l'ai pris de près parce que je l'aimais. Je l'ai gardé tout au long de ma carrière. Avec ce numéro, j'ai passé des moments inoubliables avec l'Inter. Pour moi, elle signifie famille, amour, c'est ma maison. Être lié au club est encore très important pour moi." Vous souvenez-vous de votre premier jour à l'Inter ? "Honnêtement, je ne pouvais pas imaginer à ce moment-là que ma carrière aurait été ici en intégralité. Je savais que je venais dans un grand club, avec une belle histoire et avec de grands champions de différents pays. Je voulais laisser ma marque, je savais c'était ma chance. Le saut était très grand, de Banfield à l'Inter, mais je savais que je devais donner tout ce que j'avais à l'intérieur et apporter mon essence sud-américaine pour que l'Inter apprécie mes qualités." En parlant d'essence sud-américaine, l'Inter l'a dans son ADN et l'avait déjà à l'époque. "Oui, il y a une tradition sud-américaine, beaucoup de joueurs ont bien réussi entre autres. Ensuite, FC Internazionale, même de par son nom, signifie aussi ouvrir les portes aux joueurs non italiens." "Dès le premier entraînement, nous avons la possession du ballon. Il ne le perd jamais, il reste toujours attaché à son pied. Ce jour-là, j'ai pensé qu'il entrerait dans l'histoire de l'Inter." Vous souvenez-vous qui a dit ces choses ? "Oui, le capitaine de l'époque, Beppe Bergomi, une personne qui m'a beaucoup aidé, il m'a tout de suite intégré dans la réalité du football italien, il m'a raconté l'histoire de l'Inter. Avec Giacinto Facchetti, ils ont été importants pour moi dans mon premiers pas dans cette société." À propos de l'âme argentine. Que pensez-vous de Batistuta et Crespo ? "Deux grands attaquants, parmi les principaux de l'histoire du football argentin. Batistuta avait une puissance physique incroyable, il a marqué de toutes les manières. Crespo était très intelligent à l'intérieur et à l'extérieur de la surface, il savait se démarquer avec des mouvements qui permettaient de le trouver et toujours là prêt à marquer." L'Argentine est championne du monde, je vous demande trois noms à mettre dessus. Le meilleur de tout les temps. "Messi, Diego Maradona et Kempes, qui a été l'architecte d'une course extraordinaire en 78 qui nous a fait gagner la première Coupe du monde." Le championnat argentin évolue, s'oriente vers un format européen. "C'est certainement un plus, le football argentin peut beaucoup grandir. Il faut copier les bonnes choses d’Europe et c'était un choix important pour l'avenir du football argentin." Trois raisons pour lesquelles un enfant passionné de football devrait suivre le football argentin. "Parce que c'est très excitant, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent émerger et qui font déjà de grandes choses et parce que ça rappelle le potrero, où on voit des joueurs s'amuser. Des joueurs qui possèdent potrero." La Copa Libertadores comme la Ligue des Champions ? "En termes d'importance oui, mais cela se passe d'une manière différente. Parce que les stades sont différents, parce que les gens le vivent différemment. Mais c'est une coupe très convoitée et dernièrement elle a vu la domination des équipes brésiliennes qui s'investissent beaucoup. L'Argentine est un peu en retard, mais je pense que Boca, River et Racing peuvent être des protagonistes." Comment est né votre surnom d'El Tractor ? "Je suis né en Argentine, un commentateur m'a donné ce surnom parce qu'il a dit que lorsque je partais avec boulet et chaîne, je ressemblais à un tracteur que personne n'arrêtait. C'est ainsi que le surnom est né." Comment la formation vous a toujours aidé, dans une longue carrière où vous avez aussi changé de rôle. Vous étiez également milieu de terrain… "Beaucoup. L'entraînement est la chose la plus importante, j'ai toujours essayé de le faire en me donnant à 100% parce que je savais que dimanche je serais prêt pour un grand match. L'entraînement aujourd'hui me fait me sentir à nouveau bien et quand j'ai joué, je pensais que c'était le plus important." Votre but en équipe nationale a sauvé la vie de Marek Kopals. "C'est arrivé lors de la Coupe du monde 98, nous jouions contre l'Angleterre. J'ai découvert après qu'il regardait le match, grâce à mon but, nous sommes allés en prolongation puis aux tirs au but. S'il était parti après 90 minutes, il aurait explosé avec sa voiture là où il y avait une bombe. Disons que mon but l'a fait rester à la maison et l'a empêché de prendre cette voiture." Vous avez déjoué une attaque sans le savoir. Une magie en effet… "Oui, ça ne s'explique pas. Puis il m'a écrit une lettre pleine d'émotions, me remerciant. Quand on vous raconte ces choses, vous comprenez jusqu'où va la passion du football. Sa passion l'a fait rester à la maison plus longtemps, au-delà les 90 minutes." Parlons de Ronaldo. "Pour moi, il était l'un des plus forts avec qui j'ai eu l'opportunité et l'honneur de jouer. Un joueur extraordinaire dans tous les sens. Il vient de Barcelone dans sa meilleure période, avec nous, il a été dévastateur. À l'entraînement, il était difficile d'arrêter lui et dans le jeu aussi." Angelillo a été important pour vous amener à l'Inter… "Il m'a vu et m'a identifié comme un joueur de l'Inter, je le remercierai toujours. Grâce à lui, Mazzola et Suarez m'ont vu, je suis arrivé dans ce grand club. Angelillo est une légende, capitaine, qui a laissé sa grande enseigne à l'Inter." Que signifie cette photo de vous sur le chantier ? "Mon père était maçon, pendant un an je l'ai aidé et ce fut l'un des meilleurs moments de ma vie. Là j'ai compris beaucoup de choses, combien mon père et ma mère se sont sacrifiés pour que mon frère et moi ne manquions de rien. J'ai commencé à comprendre les vraies valeurs de la vie, les fondamentaux pour l'être humain." Est-il vrai que vous risquiez physiquement de ne pas faire partie des sélections professionnelles ? "J'étais très fragile, c'est pourquoi l’Independiente m'a laissé partir en disant que je n'étais pas prêt à jouer au football à ce moment-là. J'ai accepté leur décision mais je ne le nierai pas en tant que fan, c'était un coup dur pour moi. Je rêvais de faire mes débuts avec eux. Mais il fallait que ça se passe différemment et puis quand on a affronté Banfield, les managers d'Independiente avaient les mains dans la nasse. C'est une des choses qui peuvent arriver dans le football." Parlons de l'asado. "Cela fait partie de notre culture, c'est un groupe. A l'Inter, nous nous sommes amusés avec ce groupe, ce n'est pas un hasard si nous avons tout gagné." Parlons de Mourinho. "José a été important pour moi dans ma carrière, une relation qui va au-delà de la relation professionnelle. Il y a une relation humaine très forte qui dure dans le temps, on se parle souvent, on s'envoie des textos. C'était un super leader pour ce groupe-là." Dans l'hymne Pazza Inter, le début est avec le commentaire de votre but. "Un moment de plaisir, cette chanson tous ensemble. Je remercie Scarpini pour le commentaire très émouvant, il a été décidé de commencer l'hymne avec ça." En Argentine, vous êtes passés maîtres dans le commentaire… "Oui, car ils vous font vivre de grandes émotions, qui vous viennent en regardant ou en écoutant les matchs." Parlons de Maldini. "Avec Paolo, il y a toujours eu une grande relation et au-delà de la rivalité un grand respect qui dure encore aujourd'hui et qui durera. Il représente l'un des joueurs que tout le monde respecte dans le monde du football pour sa façon d’être et de jouer." Vous êtes deux capitaines très représentatifs du derby milanais. "Nous nous sommes affrontés plusieurs fois, Paolo était un adversaire très loyal et je l'ai toujours apprécié pour ça." Un conseil pour les jeunes joueurs, pour ceux qui n'ont pas tout de suite un grand talent ou pour ceux qui en ont déjà un. "Le conseil est très simple, dans les deux cas : ne jamais cesser de rêver ! Les rêves peuvent se réaliser mais pour les réaliser, il faut beaucoup de travail, de sacrifice et de résilience car il y aura des moments diffcile à affronter. Une fois fait, vous ressortez plus fort de ces moments." Traduction alex_j via FCInter1908.
  5. Il n'y a pas de place pour un non-Inter, ou presque, dans le top 11 Sportweek de Marco Materazzi qui dresse une line-up à trois quarts noire et bleue. Deux exceptions cependant. Deux champions du monde, deux coéquipiers nationaux de la chevauchée vers Berlin en 2006, Fabio Cannavaro et Francesco Totti. Voici la liste complète et les justifications de Matrix. "J'ai fait une équipe offensive parce que. Dans le football, il faut marquer des buts, même si quand je jouais, mon travail était de les éviter. Il y a beaucoup d'Interista, parce que j'ai tout gagné avec eux." Julio Cesar dans le but, protégé par Maicon, Cannavaro, Samuel et Chivu. Zanetti, Totti et Stankovic dans l'entrejeu, derrière un trident super offensif fait par Ronaldo le phénomène, Milito et Eto'o. José Mourinho entraîneur. "Quand il est arrivé à l'Inter, j'étais très proche de Toldo, mais j'ai encadré le Brésilien et nous sommes devenus amis. Maicon, un train sur l'aile droite. Je ne sais même pas comment il a réussi à faire des allers-retours tout au long du match." Arrière droit Maicon, Christian Chivu en face, ailier gauche. "Moi, lui et Stankovic, trois gitans. Avec Cristian, un coup d'œil suffisait pour se comprendre. Nous avons plaisanté sur les adversaires. Une fois, contre la Lazio, Pandev a rebondi entre lui et moi tout au long du match. 'Regarde ce que tu m'as fait !', me reprochait-il en fin de première mi-temps pour un coup de pied qu'il s'était pris. Il n'avait même pas remarqué que je ne le lui avais pas donné le coup, mais Chivu." Ensuite, Cannavaro et Samuel au centre. "J'aurais pu choisir Cordooba avec qui j'ai le plus gagné à l'Inter mais avec Fabio j'ai gagné une Coupe du monde et c'est peut-être celui aux côtés duquel j'ai concédé le moins de buts de toute ma carrière. En effet, entre nous, nous parions à chaque match de quitter le terrain avec une cage inviolée." Place aussi à l'incontournable mur, l'inoubliable The Wall pour les fans de l'Inter. "Il a fait honneur à son surnom, the Wall, en tant que joueur et en tant qu'homme, solide sur le terrain et silencieux en dehors. Un mur, en fait. , impénétrable. Il battait le terrain et si un attaquant allait contre lui face à face pour protester, il ne répondait même pas. Cela ne lui donnait pas satisfaction de répondre." Milieu de terrain à trois composé de deux grands capitaines et d'un "dragon", prochain adversaire de l'Inter en championnat en tant que manager de la Sampdoria. Zanetti, sur qui Materazzi avoue que "nous n'avons jamais été très proches, mais à chaque fois que j'avais besoin du capitaine, il était là." De capitaine à capitano, Francesco Totti, grand adversaire de l'Inter dans le triplété mais grand coéquipier en équipe nationale, "il me fait toujours sourire. Je ne sais pas s'il est plus fort ou plus sympathique." Avec Stankovic, "on a eu la même chambre pendant 5-6 ans. J'ai gagné tous mes trophées à l'Inter avec lui. Il ne savait même pas à quel point il était fort." Trois forts derrière trois très forts devant avec une ligne offensive que Materazzi confie à Ronie, Milito et Eto'o. "Maradona, Messi... Mama mia, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi fort que lui. En termes d'explosivité et de talent naturel, un mélange entre Cristiano et Messi" dit-il à propos d'il Fenomeno rejoint par Diego Milito. "En marquant deux fois contre le Bayern en finale de la Ligue des champions 2010, Diego a permis à Materazzi de mettre la cerise sur le gâteau de sa carrière." Pour finir, Samuel Eto'o, "s'il n'était pas venu à l'Inter, on n'aurait jamais gagné la Ligue des champions. Avant lui, il y a eu Ibra qui a joué dans les clubs les plus forts et n'a jamais gagné une coupe. Il doit y avoir une raison." Sur le banc, inutile de le dire, l'équipe est confiée à José Mourinho. "Quand il est arrivé, quelqu'un avait dit que Materazzi allait partir. Il m'a arrêté le premier jour et m'a dit : 'Tu restes ici'." Traduction alex_j via FCInterNews.
  6. Longue conversation de Walter Samuel, dit the Wall, avec ses collègues de la RSE. Il a évoqué la coupe du monde, le Triplété, Massimo Morrati et sa famille. Votre sentiment sur le fait d’voir gagné cette coupe du monde. "Peut-être, comme certains amis me l'ont dit, n'avons-nous pas encore réalisé ce que nous avons fait ? Les protagonistes sont les joueurs mais c'est aussi une source de fierté pour nous qui faisons partie du staff technique. Ceux qui ne sont pas argentins ont du mal à comprendre. C'est vrai, les problèmes du pays n'ont pas été résolus, mais ce succès a donné de la joie à ceux qui en avaient besoin." Vos souvenirs de l'époque romaine. "En tant que défenseur, je ne voulais pas encaisser de buts, j'avais une grande concentration. Ce n'était pas facile de s'installer. Balbo et Batistuta, les Argentins qui étaient en Italie depuis plus longtemps, m'ont aidé. Capello m'a mis au centre de la défense à 3, ça s'est bien passé parce que la première année on a gagné le Scudetto." Quel technicien a eu une influence particulière sur vous ? "A l'époque de l'Inter, José Mourinho a beaucoup changé, à commencer par sa façon de travailler avec le ballon. Il avait confiance en lui et a transmis sa volonté de gagner : c'est très important. Sur le plan technique, cependant, je dis Marcelo Bielsa parce qu’il m'a tellement fait grandir. Peut-être que je suis injuste envers les autres entraîneurs mais il m'a appris à surgir de la ligne défensive, à jouer le ballon entre les lignes, à ne pas perdre les duels avec la tête. C'était vraiment un loco." Avez-vous beaucoup de vrais amis dans le football ? "J'ai beaucoup d'amis dans mon pays, ceux que je connais depuis toujours. J'en ai aussi dans le foot, le problème c'est toujours la distance. Diego (Milito, ndlr) et Pupi (Zanetti, ndlr) je les vois souvent, tout comme Burdisso." L'expérience de Bâle, pourquoi avez-vous décidé d'y terminer votre carrière ? "J'ai vécu deux années spectaculaires en Suisse. La Sampdoria me voulait mais j'avais du mal à rester en Italie, alors j'ai répondu oui à la proposition d'un ami. Au final, j'ai parlé à l'entraîneur de l'époque, Paulo Sousa, et avec le président et ça a pris. Si mes genoux ne m’avaient pas trahi, j'aurais fait quelques années de plus." Quand dirigerez-vous une équipe en tant que manager ? "Je ne sais pas, le moment viendra. J'aimerais entraîner, je ne le cache pas. En Suisse ? J'ai passé un bon moment, je n'aurais aucun problème à entraîner là-bas." Le message de Moratti arrive : "Je voulais t'embrasser et te féliciter pour ce que tu as accompli avec l'Argentine. Tu mérites tout pour ton sérieux. Mon cycle de victoires commence quand je t'ai signé. Enfin, l'Inter a commencé à gagner, je suis particulièrement reconnaissant envers toi." "Moratti transmet la tranquillité, il était très proche de nous même sans être là. L'Inter est un milieu familial, où l'on se sent bien. Neuf ans dans un club, c'est long mais j'ai passé un bon moment et je ne peux pas m'en plaindre. Nous avions tout, ils nous ont très bien traités. Puis, heureusement, nous nous sommes toujours battus pour gagner. Au-delà des victoires, l'important est de se sentir bien dans un club." En 2010, le Triplete arrive. "C'était comme la Coupe du monde, nous aurions pu gagner les trois compétitions comme les perdre en deux semaines. L'équipe y croyait, pour beaucoup d'entre nous déjà vieux, c'était une opportunité unique. Nous avons essayé, heureusement, ça s'est bien passé. C'était quelque chose d'historique, qui restera à jamais. Même si d'autres équipes réussissent à le faire, nous resterons toujours premiers. C'est quelque chose qui vous rend fier rien que d'en parler." Quels souvenirs gardez-vous du Real Madrid ? Les célèbres galactics... "Sur le terrain j'ai beaucoup souffert parce qu'on a encaissé tellement de buts. En club c'est impressionnant, c'était comme aller au théâtre. Je me suis retrouvé avec des stars comme Figo, Ronaldo et Zidane, très simple et modeste." Humilité, sérieux et loyauté : sont-ce les trois caractéristiques dans lesquelles vous vous reconnaissez ? "Je me vois, je ne change pas ma façon d'être pour ce que j'ai fait dans le football. J'ai beaucoup gagné mais j'ai aussi eu de gros revers, l'année au Real a été dure, par exemple, puis je me suis cassé les deux genoux." Quel papa es-tu ? "Depuis que j'ai fini de jouer, j'ai toujours été impliqué dans le monde du football. L'équipe nationale me permet de passer plus de temps avec mes enfants. Ensuite, je suis peut-être absent de la maison pendant 1 à 2 mois. J'aime être un papa, je vais souvent chez ma fille à Madrid. Mes enfants étaient aussi importants au Qatar, quand j'ai regardé dans les tribunes et que je les ai vus, j'ai eu un fort sentiment." Comment Messi a-t-il vécu la Coupe du monde ? "Il le méritait plus que quiconque pour le joueur qu'il est, ses coéquipiers le disent aussi. C'est un garçon tranquille, un professionnel exemplaire et très compétitif. Il a endossé le rôle de leader, sur et en dehors du terrain. Nous pensons que nous, Argentins, nous avons de la chance que lui et Maradona soient Argentins." Traduction alex_j via FCInterNews.
  7. Javier Zanetti est l'invité spécial de Supertele, une émission DAZN animée par Pierluigi Pardo. La conversation avec le journaliste commence évidemment par le derby remporté par les Nerazzurri face à Milan puis évolue sur d'autres sujets. À quel point une victoire dans le derby change votre lundi ? "C'est un lundi différent, gagner un derby a une saveur particulière, surtout parce que nous l'avons gagné à juste titre." Y a-t-il un mystère à l'Inter ? Dans certains matchs, c'est très fort, mais pour d'autres, c'est faible. "Nous aurions certainement pu avoir quelques points de plus mais cela fait partie d'un chemin que cette équipe suit avec une certaine continuité. Un drop peut se produire avec autant de matches serrés. Je vois une équipe qui est protagoniste, qui veut toujours jouer le match et qui sait réagir. L'Inter, de la première année d'Antonio (Conte, ndlr), a toujours eu une continuité ces quatre dernières saisons. Je suis surpris quand je vois des critiques très exagérées envers une équipe qui fait les choses de la meilleure façon possible. Nous pouvons nous améliorer, nous en sommes conscients, par contre nous disons que Naples fait quelque chose d'extraordinaire." Vous pensez à Spalletti ? "Il y a beaucoup de Luciano dans ce Napoli. Il a fait un excellent travail à l'Inter, c'est un entraîneur qui laisse sa marque dans les équipes." Terminer deuxième vaut-il un Scudetto pour vous ? "Nous devons faire de notre mieux jusqu'à la fin. Nous avons la Ligue des champions, la demi-finale de la Coppa Italia contre la Juve, nous devrons faire de notre mieux." Qui choisirez-vous comme symbole de l'Inter cette saison ? "Je vais demander à Darmian son maillot à mettre dans mon musée. C'est un joueur silencieux, toujours au service de l'équipe. Il donne toujours du sien, c'est un gars sérieux et professionnel. C'est quelqu'un qui fait la différence dans n'importe quel groupe." L'Inter vaut Naples, quelle est la raison de cet écart ? "C'est la continuité et il y a le regret d'avoir laissé des points en cours de route. Le championnat est compétitif, il y a beaucoup de matches. Naples, donc, ne s'est pas trompé, les battre a été très dur pour nous." Vous attendiez-vous à un Milan aussi prudent hier ? "J'ai entendu la nouvelle avant le match, puis ce changement s'est produit pendant le match. Mais il y a aussi les mérites de l'Inter qui a pu voir, dès la première minute, qu'elle pouvait gagner le match. Milan est toujours une équipe à respecter, puis il y a des moments. Je connais Pioli, Maldini, ils ont la personnalité pour s'en sortir." Lautaro peut-il être le vrai capitaine? "Honnêtement, je suis très content de sa carrière à l'Inter. Sa performance ne cesse de croître. Maintenant, c'est aussi une confirmation pour l'équipe nationale argentine. Il est important pour l'Inter, et il le montre à chaque fois qu'il entre sur le terrain. C'est un mec généreux, il ne va pas perdre. Hier il a dit que le derby milanais se vit comme en Argentine, il a raison car l'environnement est très chaud." La situation de Skriniar, aurait-elle pu être mieux gérée ? "Je ne sais pas. La chose est simple : nous avons proposé le renouvellement dans nos possibilités (économique, ndlr), il l'a évalué et a dit non. Ça va, nous devons accepter sa décision. Je pense que le plus important, c'était la réponse de tout le milieu. Il va falloir mettre le joueur dans la situation de donner le meilleur de lui-même. L'important c'est le bien du club, il a été le premier à le comprendre. L'inter va continuer, Skriniar va porter un autre maillot à partir de juillet et nous lui souhaitons le meilleur. Il est essentiel pour nous qu'il se comporte comme hier." Pourquoi avez-vous décidé de retirer le brassard à Skriniar ? "C'est un thème avant tout lié à l'avenir, Marotta a été clair. Nous en avons tous discuté et nous avons convenu que c'était le meilleur choix, un choix qu'il a compris de suite. L'Inter va de l'avant. Hier, le capitaine était Lautaro, qui est le présent et l'avenir." Quel est le joueur le plus intéressant de la Serie A ? "En regardant surtout Napoli, je dis qu'Osimhen se révèle être un grand attaquant, il est important pour son équipe." Souvenirs de la coupe du monde. "C'est impossible de rester sobre en tant que champion du monde (rires, ndlr). J'ai vécu la Coupe du monde avec de grands sentiments pour mon pays, pouvoir assister au tournoi avec ma famille m'a permis de célébrer chaque instant. Après la finale, je me suis senti heureux parce que nous attendions depuis 1986. Ceux qui aiment le football attendaient que Messi devienne champion du monde, c'est ce que j'ai entendu des fans au Qatar." Messi ou Maradona ? "Au-delà de ce qu'il a fait sur le terrain, Diego avait un charisme incroyable. On aime Messi parce que c'est comme ça qu'il se montre. En tant qu'Argentin, je suis ravi d'avoir eu Diego qui restera unique." L'histoire Messi-Inter était-elle vraie ? "En raison de la relation que nous entretenons, nous avons parlé quand il y avait cette possibilité. J'ai été surpris quand il a dit au revoir à Barcelone. Mais de manière réaliste, nous ne pouvons pas rivaliser avec des clubs comme le PSG ou les clubs anglais." Comment voyez-vous Mourinho à Rome ? "Êtes-vous surpris par ce Mourinho ? José arrive toujours à donner quelque chose d'important à ses garçons, il les stimule pour leur bien." Zaniolo va quitter la Serie A. "Je suis désolé parce que ce n'est pas bon pour lui de quitter l'Italie. Ce sont des choix qu'il faut respecter. Je ne sais pas ce qui s'est passé au niveau environnemental, mais il n'y a pas de sérénité autour de lui." Traduction alex_j via FCInterNews.
  8. Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est décédé ce Jeudi à l'âge de 82 ans, à l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo. Pelé est mort, terrassé par le cancer à l'âge de 82 ans. L'information a été confirmée à l'agence AP par son agent Joe Fraga. Et le nombre de personnes en deuil se compte en centaine de millions. Longtemps considéré comme le meilleur footballeur du monde, il a depuis été contesté par Diego Maradona et Lionel Messi, mais il y aura toujours débat, et Pelé est sans aucun doute parti avec ses certitudes. Le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970) a toujours veillé à ce qu'on écrive sa légende. Edson Arentes do Nascimento est né à Tres Coraçoes, une petite ville située entre Belo Horizonte, Sao Paulo et Rio de Janeiro, le 21 octobre 1940 (selon les registres de l'état civil) ou le 23 octobre 1940 (selon la paroisse). Ville qu'il a quittée avec sa famille pour s'installer à Bauru, dans l'État de Sao Paulo. Fils d'un footballeur amateur, Dondinho, il fut d'abord surnommé Dico par sa famille : puis il est devenu « Pelé » quand son père a constaté que le gamin n'arrivait pas à prononcer le nom de Bilé, le gardien de Vasco de Gama, qu'il appelait « Pilé ». L'année 1957 marqua aussi son arrivée en sélection mais le surdoué se révéla à la planète foot en remportant la Coupe du monde en 1958. Blessé, il fut forfait pour les deux premiers matches contre l'Autriche (3-0) et l'Angleterre (0-0), mais joua les quatre suivants, inscrivant le but de la victoire contre le pays de Galles en quarts (1-0), un triplé contre la France en demies (5-2) et un doublé contre la Suède en finale (5-2). Pelé participa à sa quatrième et dernière Coupe du monde, en 1970, au Mexique. Pour la première fois, le football était retransmis en direct et en couleurs, d'un continent à l'autre, via le satellite. L'icône participa, cette fois, à tous les matches, pour le bilan suivant : quatre buts et six passes décisives, notamment celle à destination de Carlos Alberto pour le quatrième but en finale contre l'Italie (4-1). C'est à Santos, entre 1957 et 1974, que Pelé a marché sur l'eau (six titres de champion et deux Libertadores, entre autres). Une fidélité au pays anachronique avec nos yeux du XXIe siècle, une époque où, si tout ne se passe pas en Europe, tous les grands y passent un jour. Cela a pu, a posteriori, altérer le statut du roi. Pourtant, si Pelé est une légende, c'est qu'il a réuni le football d'avant et celui d'après, concilié la spontanéité et la performance. Gracieux comme peu, puissant comme personne, il fut l'attaquant parfait, et aurait probablement été le seul à pouvoir débarquer dans le football moderne sans avoir besoin de mise à jour. Ce n'est qu'une fiction, et la réalité est aujourd'hui moins joyeuse. Pelé est mort, mais il y a longtemps qu'il est éternel. alex_j via l'Equipe et connaissances personnelles.
  9. Notre ancien entraîneur Ottavio Bianchi, qui a remporté une Coupe du monde avec Maradona, parle à Adnkronos des deux numéros 10 argentins ainsi que de Didier Deschamps. "De nos jours, il y a beaucoup de comparaisons entre Maradona et Messi, ayant vécu avec Diego, je suis partial. Je pense qu'ils sont tous les deux dans l'Olympe du football, des champions absolus pour lesquels il est impossible de faire des comparaisons. C'est comme se demander si c'est Mozart ou Beethoven le meilleur." Ce sont les premiers mots d'Ottavio Bianchi qui avec le "Pibe de oro" a remporté le premier championnat historique de Naples lors de la saison 1986-1987. "Comme analogies je vois, en plus du fait qu'ils sont tous les deux argentins, qu'ils sont tous les deux gauchers, pas avec un physique incroyable mais avec une grande classe et une intelligence footballistique. Dans le football médiocre d'aujourd'hui, les jeux individuels sont importants, il y a des matches dans lesquels on attend un coup de génie du champion pour sortir de l'ennui." Bianchi évoque également Didier Deschamps qui en cas de victoire en finale de Qatar 2022 contre l'Argentine égalerait la suprématie de Vittorio Pozzo qui a remporté deux Coupes du monde consécutives en 1934 et 1938. "C'était un excellent demi-arrière, excellent entraîneur de club, capitaine, entraîneur, calme et froid, un entraîneur de premier ordre. C'est un entraîneur peu médiatisé, qui travaille en silence, se plaint peu et respecte ses adversaires." Le jugement sur la Coupe du monde, dans son ensemble, est clair. "Cela a été un championnat du monde médiocre d'un point de vue technique et tactique, mais avec de nombreuses circonstances atténuantes compte tenu de la période de l'année à laquelle nous jouons. J'ai aimé la demi-finale France-Maroc, ce fut un vrai match, ils se sont battus sur le terrain mais au final tout le monde était content. Ils ne se sont pas désunis et ont continué à jouer. J'ai aimé le comportement correct et le respect dans les tribunes et sur le terrain dans cette édition de la coupe du monde." Traduction alex_j via FCInter1908.
  10. Le Vice-Présidence de l’Inter et Parrain d’Internazionale.fr s’est livré à la Gazzetta Dello Sport directement du Qatar où il assiste à la Coupe du Monde : "Nous sommes comme ça les argentins, lorsque nous sommes dans le dur, sans aucune possibilité d’erreurs, c’est là que nous donnons le meilleur." Qu’avez-vous ressenti sur ce but de Messi ? "Une libération, pour moi et pour tout mon pays : En première période, nous n’étions même pas parvenu à réaliser un tir cadré, nous flirtions avec la possibilité d'être éliminés, ce qui aurait été un coup très dur à encaisser, surtout après que tout le monde nous ait donnés comme favoris. Ce but nous a permis de de tout débloquer, notre jeu et notre mental, car inconsciemment, la Vérité est que notre équipe nationale est inconsciemment dans l’obligation de l’emporter." "Ce discours aurait aussi été de mise pour l’Italie si elle avait été présente : L'objectif n'est jamais seulement de participer pour les grandes équipes. A présent, notre Coupe du Monde a commencé avec le but de Leo. Après cet épisode lié au but, l’équipe a commencé à jouer et a mérité sa victoire." Qu’y-avait-il derrière cette célébration de Messi ? "Le visage, regardez son visage, il semblait en transe, c’était incroyable : Leo a égalé Diego pour le nombre de buts inscrit en Coupe du Monde le lendemain du jour de l’anniversaire de sa mort : Tout semblait vraiment écrit de là-haut, tout était décidé à l'avance". Peut-être que Maradona lui a vraiment donné un coup de main… "C’est comme si Diego n’était jamais partie : Diego est l’essence même du football, il est toujours avec nous, il suffit d’écouter les chants des Tifosi argentins au stade qui nomment Messi, Maradona, le père de Maradona, la mère de Maradona pour pousser tout le monde vers la Victoire. Là, dans ce refrain, se trouve tout ce que la Seleccion représente pour le peuple argentin". Scaloni a déclaré ces derniers-jours : "Endosser le maillot de l’Argentine est une chose de totalement différente comparé à celui d’autres équipes nationales". Qu’est-ce que cela signifie ? "C’est assez simple : On ne se contente pas d'aller sur le terrain avec nos maillots et nos chaussettes et notre short, ce n’est pas suffisant pour nous. Nous portons en nous Diego à chaque fois, comme lors de la finale de 78, de la finale de 86. Nous avons sur nos épaulses l’espoir de tant de supporters à chaque match. Avez-vous vu combien d'Argentins sont présents à Doha, malgré la situation difficile de mon pays ? C'est incroyable. Il en va aussi de notre responsabilité qui se doit d’être importante : Car ils nous poussent, nous encouragent, nous soutiennent et c’est tout à fait normal : Ils veulent voir aussi des résultats et il ne faut pas croire que les joueurs ne le ressentent pas du tout." Qui est pour vous l’Homme de cette Coupe du Monde ? "Mbappé : Il l’a déjà prouvé lors des premières rencontres, il casse les matchs, il les brise. Il est si rapide avec le ballon au pied alors que d’autres ne le sont que sans le ballon. Et le fait qu’il le soit avec est une toute autre histoire et cela fait toute la différence. A quelques détails près, le français me rappelle Ronaldo il Fenomeno". En général les Stars répondent présent à l’appel... "Ce mondial sera décidé par leurs prestations : Je n’imagine pas de rencontres décisive où ils ne seront pas protagonistes : Mbappé est au rendez-vous. Il y a Ronaldo, Messi aussi: Celui qui aura la plus grande capacité à transcender ses équipiers emportera avec lui la Coupe à la Maison." Qui peut aller jusqu’au bout ? "Je vois trois équipe en meilleure position : Le Brésil, la France et nous l’Argentine." Pourtant, le fond de jeu de la Seleccion n’est pas visible... "En fait, je dirais que l’Argentine est entrain d’améliorer son fond de jeu : l’intensité augmente et la condition physique se doit d’augmenter également, sinon ce serait difficile de pouvoir aller de l’avant." Que se passe-t ‘il avec Lautaro ? "Cette Coupe du Monde peut encore être la sienne : Il va se débloquer rapidement, c’est garanti, peut-être même déjà face à la Pologne. Lauti ne doit pas s’inquiéter car c’était deux rencontres loin d’être simple à gérer pour un attaquant, cela ne l’aurait été pour personne et je ne vois pas de problème, j’ajouterai quelqu’un d’autre." Je vous en prie... "Di Maria : Pour l’Argentine il est devenu absolument décisif : C’est quelqu’un qui sait inventer le geste pour débloquer la rencontre, épouser les équilibre, sa condition physique est en augmentation, il est arrivé ici très limite, il ne peut que s’améliorer." Qui vous a le plus surpris, jusqu’à présent, dans le tournoi ? "En terme d’équipe, je dirais le Maroc : Compacts, concentrés, je ne les attendais pas à ce niveau, et contre la Belgique j'ai été impressionné. J’ai aussi été surpris par déclarations de De Bruyne après leur premier match où il dit que la Belgique ne fera certainement pas aussi bien qu'en 2018. Comment pouvez-vous dire cela, après une victoire ? C’est étrange..." Etrange comme l’exclusion d’André Onana du Cameroun... "On cherche à comprendre, et je vais bien discuter avec le joueur, ce qui est certain, c’est qu’il y a eu une discussion." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  11. L'AFA, l'Association argentine de football, a tenu à remercier publiquement notre légende Lothar Matthäus qui a donné au musée des "Légendes", fin Août 2022, le maillot de Diego Armando Maradona lors de la finale de Mexico 1986. Une vidéo touchante qui a rappelé à tous la grande amitié entre l'ancien numéro 10 de l'Inter et ancien numéro 10 de Naples. Le maillot porté par Diego Maradona pendant la finale de la Coupe du monde de 1986 était de retour entre des mains argentines, ce Jeudi 25 Août 2022, grâce à notre légende de l'Inter Lothar Matthäus. Matthäus. Lothar avait échangé de maillot avec Maradona à la mi-temps du match et a a retourné l'item historique dans une cérémonie tenue à l'ambassade d'Argentine à Madrid. "Ça a toujours été un honneur de jouer contre lui. Comme joueur et comme homme, il a toujours été quelqu'un de très important pour moi. Il sera toujours dans nos coeurs." Matthäus a reçu une plaque de l'ambassade d'Argentine en reconnaissance de sa carrière et de son esprit sportif. Traduction alex_j vias FCInterNews et rds.ca. Petite auto-promotion:
  12. Deux ex de la Louve et de l'Inter se taclent par médias interposés. Extraits ! Gabriel Batistuta répond à Antonio Cassano! En s'exprimant sur le podcast Mucchio Selvaggio, Cassano avait déclaré qu'il n'aimait pas du tout l'Argentin. Le gredin caractériel avait dit : "C’était horrible quand j’étais avec Batistuta et Marco Delvecchio à Rome. Batistuta d’une manière particulière parce qu’à son arrivée à la Trigoria (ville sportive de la Roma, ndlr) il n’a pas payé un café ni salué aucun serveur. C’était à une époque où il gagnait dix millions d’euros." Interrogé par La Nazione, Batistuta répond ainsi : "Être considéré comme désagréable par Cassano me semble un beau compliment..." "Je vais vous dire une chose : dès que je suis arrivé à Rome, je l'ai vu perdu, il ne pouvait pas s'installer, j'ai parlé à ma femme, nous l'avons emmené chez nous. Maintenant je vois qu'il parle comme ça. Je suis vraiment déçu. Ça me rend tendre. Il n'a pas profité de la possibilité que le football lui a donné de grandir en tant que personne." Et toc! A propos de Batistuta, Diego Maradona a déclaré que: "Batistuta a la frappe la plus puissante du football mondial, il pourrait marquer avec un ballon de rugby. Parfois, il passe le match sans toucher un ballon, et puis il inscrit un triplé en dix minutes." A-t-il dit ma même chose de Cassano ? Traduction alex_j et Batistuta9 via FCInterNews et FCInter1908.
  13. Javier Zanetti a parlé de Lionel Messi, révélant des choses, lors d'une chronique sur les champions publiée sur Calcio.com. Sur Léo. "J'ai eu le privilège de jouer avec Léo avec l'équipe nationale quand il a commencé sa carrière. Là, on pouvait voir que c'était un joueur qui se démarquait de tous les autres, il a fait des choses que je n'ai jamais vues faire. Génial, vitesse, super dribble, fort physiquement. On parle de l'un des meilleurs de tous les temps." Sur la comparaison avec Maradona. "Une question à laquelle il est difficile de répondre car les deux ont marqué l'histoire du football. L'un continue de le faire." Que retenez-vous de l'action de Messi lors de la demi-finale Barcelone-Inter 2010. "Je me souviens encore de l'arrêt de Julio Cesar du pied gauche. C'était l'arrêt du match, même pour la victoire en coupe. S'il avait marqué, cela aurait été très compliqué pour nous. Leo est un pur talent, il est l'essence même de football. Samuel et moi avons été avertis et si nous avions reçu un carton jaune, nous aurions raté la finale. Messi jouait dans notre pays et nous avons donc pensé 'au moins une fois, il marquera'. Heureusement, cela ne s'est pas produit, nous l'a arrêté lui et tout Barcelone." Son transfert au PSG. "Personne ne s'y attendait et ce fut un moment émouvant et triste pour les fans de Barcelone. Le nouveau défi est cependant important." Messi a réussi à réaliser son rêve de gagner la Copa America. "Je suis ravi que Messi ait remporté la Copa America, il attendait ce moment depuis très longtemps. En tant que capitaine et leader de l'équipe, il a soulevé le trophée lors d'une finale historique avec le Brésil au Maracanã, il n'aurait pas pu choisi un meilleur moment." Un message aussi pour ceux qui le critiquent. "Je n'ai jamais compris ceux qui le critiquent. Vous n'avez pas à le juger s'il gagne ou s'il perd : il est l'essence du football et sera toujours comme ça. Sa personnalité ? C'est un gars très calme, qui aime être avec la famille et les amis. Il est amusant. C'est un leader qui a grandi avec le temps et qui fait maintenant ressortir sa personnalité." Traduction lex_j via FCInter1908.
  14. S'exprimant lors d'une interview avec La Gazzetta dello Sport, Lothar Matthaus a évoqué la préparation du Derby della Madonnnina qui débutera à 18h00 ce Samedi au Meazza. Un match très particulier. "Ce sont des matchs comme ceux-là pour lesquels nous aimons le football, ça me manque de les jouer. Le Meazza est unique dans le derby à cause de cette rivalité qui illumine la ville. Le match contre le Milan est la plus belle chose que j'rapporte d'Italie, avec celui contre Naples de mon ami Diego (Maradona, ndlr)." Le joueur clé pour l'Inter? "J'aurais dit Lukaku. J'ai été surpris de le revoir à Milan au bout d'un an, mais l'ambiance à Londres était devenue pesante : trop de blabla tue la concentration. A cause de sa blessure, je dis donc Lautaro : il sait frapper, il peut déranger le Milan. Je l'aime bien parce qu'il transpire à chaque balle et sans Romelu il sait déjà quoi faire. Et ne sous-estimez jamais la fierté de Dzeko!" Des comparaisons avec Nicolo Barella. "Je pense que Jurgen (Klinsmann, ndlr) fait référence pour le style et la position, au travail pour l'équipe. Je suis venu à Milan quand j'avais 27 ans et il en a 25 maintenant qu'il en est à sa quatrième saison. Il a le temps de grandir et s'il le fait de la bonne façon, comme je l'ai fait, il peut devenir le meilleur de tous les temps dans son rôle. Et pour Mancini la base de la reconstruction (il évoque l'Italie, ndlr)." L'Inter peut chalenger le Bayern Munich? "La ligne défensive est haute, vous pouvez les attaquer par derrière très vite comme l'a fait Thuram du Borussia Mönchengladbach. Vous avez vraiment besoin d'un Lukaku ou peut-être d'un Leao, le joueur le plus dangereux du Milan dans un derby qui sera très ouvert." Les galères de Robin Gosens. "Le problème c'est qu'Atalanta, avec tout le respect que je dois au parcours incroyable qu'ils ont fait ces dernières années, n'est pas l'Inter : il n'y fait pas les mêmes courses. Mais il faut juste du temps. Et je n'ai pas vraiment cru aux rumeurs sur le Bayer Leverkusen." traduction alex_j via Sempreinter.
  15. Pour tout fan interiste qui se respecte, inutile de présenter Guiseppe Meazza, nous savons qui il était et son impact. Quand votre nom est donné à un stade de football, c’est que vous avez très largement contribué à l’histoire du club et/ou du football. Voici un hommage à notre légende écrit par Edd Norval « Etched in stone, the genius of Guiseppe Meazza » paru sur le site https://thesefootballtimes.co/ en 2018. Deux vidéos disponibles sur YouTube agrémentent le texte. Introduction Il se réveilla groggy, encore à moitié endormi, et il a regardé autour de lui. Il reconnut la pièce mais était moins sûr de savoir qui étaient les deux femmes de chaque côté de lui. Assis dans les draps froissés, il se rendit compte qu'il était censé être quelque part… mais où ? Merda ! Il avait un match ! Giuseppe Meazza, le prince voyou de Milan, était aussi chaud dans les draps que sur le terrain. Miraculeusement, il a fait venir le bus de l'équipe juste à temps. "Heureusement que j'habitais près du stade". Ébouriffé, mais prêt à jouer, il est entré sur le terrain englouti par des fans rugissants et est parti en tant que héros du triplé. C'est l'une des nombreuses anecdotes sur la machine à marquer qui ressemblait Marlon Brando (ouais, pourquoi pas). Sa masculinité suintait dans ses performances rugueuses, impressionnantes pour sa petite taille, et s'est avérée irrésistible pour les contingents féminins de la capitale du nord. C'est la vie dont beaucoup d'entre nous rêveraient (ne dites pas non !). Au Royaume-Uni, ils pourraient bavarder sur des sujets aussi salaces car ils ornent les premières pages. Avec Meazza, ses extras orneraient le recto d’une page alors que ses derniers buts orneraient le verso de cette même page. En Italie, cependant, ils ont décidé de donner son nom à un stade. Question de style. San Siro ou Meazza ? Que devez-vous faire exactement pour qu'un stade de football porte votre nom ? Johan Cruyff a donné son nom au terrain de l'Ajax après avoir excellé dans le Totaalvoetbal, tandis que l'Estadio Diego Armando Maradona en Argentine porte le nom de… eh bien, vous savez. Pour ses exploits, il faudrait un livre, au moins. Disons simplement qu'il ressemblait plus à Meazza qu'à Cruyff. Qu'en est-il de Giuseppe Meazza ? Le joueur était connu comme un fêtard de fin de soirée, un biscuit brut et un homme profondément fidèle à sa ville et à ses deux clubs, d'abord l'Inter et plus tard Milan. Le stade? Certains le connaissent peut-être mieux sous le nom de San Siro. La raison pour laquelle il porte son nom ? Des records de championnat en veux tu en voilà et de deux Coupes du monde, 1934 et 1938. C'est une fausse idée répandue. San Siro est le quartier qui abrite le stade de renommée mondiale, pas le terrain lui-même. Ce n'est pas n'importe quel stade non plus, c'est la quintessence du football européen (10 C1 quand même). Merveille emblématique de l'architecture des stades, le terrain a été construit spécifiquement pour le football, sans les pistes d'athlétisme qui entouraient généralement les terrains des autres stades italiens. Meazza est peut-être le joueur le moins connu à avoir donné son nom à un tel stade. Ouvrant ses portes en 1926, alors que Meazza n'avait que 16 ans, le jeune joueur, qui captait déjà l'attention des managers et autres scouts, ne se doutait pas que le symbole du football italien porterait un jour son nom. Après avoir été rejeté par le Milan, l'équipe qu'il idolâtrait (en plus c’est vrai), Meazza a signé pour nous et a fait ses débuts pour le club en 1927. La jeunesse, semblait-il, serait la façon dont Il Ballila, Le petit garçon, resterait toujours dans les mémoires. Comment ne pourrait-il pas? À ses débuts, il a marqué deux buts et n'a montré aucun ralentissement à partir de ce moment. Ses débuts le verraient vénéré comme le visage "éternellement jeune" du jeu italien. Quant aux autres enfants du pays, Meazza a toujours été le premier nom qui sortait de leurs lèvres lorsqu'on leur demandait "à quel joueur veux tu ressembler?" Le danseur Naturellement, un homme avec de telles préoccupations qu'il cherchait à trouver, Meazza était attiré par les bars et les discothèques de Milan. Ici, il a pu montrer ses talents notoires en tant qu’expert du dancefloor. Le tango était son favori. Un garçon doux comme de la soie qui attirait les regards admiratifs des foules partout où il allait. Heureusement, ses danses sous la boule disco n'ont pas été vaines. Son jeu de jambes agile, perfectionné dans les salles sombres et enfumées, s'est traduit sur le terrain. Chaque giration serpentine de la hanche s'appliquait autant à la brunette qu'il avait eue à l'œil toute la nuit qu'à la défense adverse. Les buts typiques de Meazza commençaient souvent près de la ligne médiane et se terminaient avec lui en signe de célébration. Le journal italien La Gazzetta dello Sport a salué ses débuts comme "intelligents, frais, rapides" et, manquant de physique qui aurait normalement été requis, ce sont des traits qu'il a continué à développer tout au long de sa carrière. L'émergence du génie est quelque chose que vous ressentez, pas seulement quelque chose que vous voyez. Bien sûr, c'est ce que vos yeux voient qui provoque votre réaction, mais ce sont les aspects invisibles du jeu, l'éveil imminent d'un futur héros du club, qui sont capables de nous envoyer des frissons dans le dos. Il semble que le don de Meazza n'ait jamais été négligé. Saison 1 : record 1. Il a terminé la ligue avec 31 buts et le record toujours en vigueur du plus grand nombre de buts marqués lors d'une première saison de Serie A. Clairement une star pour les Nerrazzuri, il a tué des matchs avec cinq et même six buts alors qu'il aidait l'équipe à gagner le Scudetto en 1930 tout en terminant en tant que Capocannoniere. Son succès avec le côté bleu et noir de Milan s'est poursuivi. Il a remporté deux autres titres en 1938, une fois de plus en tant que meilleur buteur, et en 1940. Entre ces deux dernières gloires, il était une force déchaînée dans l'équipe gagnant la Coppa Italia en 1939. Au-delà de son intelligence évidente, il était sans surprise sûr de ses propres capacités. Si tous les autres vices possibles n'avaient pas été pris en compte, il avait aussi assez de temps pour flirter avec le football. Avant un match contre la Juventus, leur gardien de but, Giampiero Combi, qui jouait aux côtés de Meazza pour les Azzurri, a parié que l'attaquant ne serait pas en mesure de marquer un but de la tête, similaire à celui qu'il avait réussi à l'entraînement, ou l'un des ses but caractéristique consistant à esquiver le gardien et de pousser le ballon dans le but. Deux buts, d'un calibre bien particulier, étaient exigés du joueur. Il a pris le pari, à l'insu de quiconque regardait. A-t-il dirigé l'un d'entre eux ? Oui. Qu'en est-il des deux ? Évidemment. La meilleure partie a peut-être été les regards perplexes sur les visages des fans et des joueurs lorsque Combi, stupéfait, a serré la main de l'attaquant après le match. Lui aussi était dans l'orbite de Meazza. Exil de l’Inter En 1940, Meazza a rejoint le Milan après avoir lutté contre des blessures lors de ses deux dernières saisons avec son équipe d'enfance. Ces années furent sans aucun doute ses plus illustres et sont pratiquement inégalées en calcio à ce jour. Ce n'était pas seulement avec l'Inter qu'il marquait les buts ; il avait aussi réussi à devenir un héros national. L'Italie a accueilli la Coupe du monde de 1934 et est sortie victorieuse après une finale âprement disputée avec deux buts tardifs qui ont battu la Tchécoslovaquie. Meazza, vedette de tous leurs matchs, a soulevé le Ballon d'or du meilleur joueur du tournoi. C'était une compétition controversée avec des suspicions selon lesquelles Benito Mussolini l'avait utilisée comme outil de propagande, sélectionnant des arbitres pour tous les matchs de l'hôte. Heureusement, l'équipe a pu reproduire son succès de 1938 en France. Ses deux buts en 1934 ont étonnamment surpassé son seul but lors de la finale de 1938. L'équipe italienne avait cependant une dynamique très différente de celle de l'Inter, et Meazza a eu l'honneur de les diriger pour soulever leur deuxième Coupe du monde. Bien qu'il n'ait réussi à trouver le fond du filet qu'une seule fois, il a joué un rôle déterminant à la fois en tant que capitaine et joueur. Lors de la finale du tournoi, il a aidé trois buts lors de la victoire 4-2 contre la Hongrie. Ce fut l'apogée de sa carrière internationale. Un an plus tard, il a disputé son dernier match international, en tant que capitaine de l'équipe contre la Finlande pour une victoire 3-2. Au cours des 53 matchs où il a représenté l'Italie, il a marqué 33 buts, le deuxième plus grand total derrière la légende de Cagliari Gigi Riva. La vie à Milan a été relativement courte. Deux ans au club lui ont suffi pour passer aux autres géants du nord, la Juventus, avant que de brefs séjours à Varèse et à Atalanta ne tracent la voie d'un retour dans son club d'origine. De retour à l'Inter, il a réussi 17 autres apparitions et marqué deux fois. Il dirigera plus tard les Nerazzurri à trois reprises, répondant à l'appel en cas de besoin. C'est pour cela, et son impact sur le club au sens large en restant proche de l'action, qu'il resterait vénéré après avoir raccroché les crampons. L’exportation A 23 ans, Meazza avait déjà inscrit ses cent premiers buts en Serie A, le plus jeune joueur à le faire. Combinez cela avec sa prédisposition effrontée et sa beauté naturelle, il était inévitable que sa renommée franchisse les frontières italiennes. Avec des sponsors personnels, une autre première, étant attiré par le charme diabolique de Meazza, il semblait qu'il ne pouvait pas faire de mal. Seul joueur de l'équipe autorisé à fumer, Peppino Meazza avait le visage bien soigné et les cheveux lissés en arrière, imprimés partout dans le monde. Il était, à bien des égards, l'affiche de la première génération d'après-guerre. Il était le symbole d'une nation en reconstruction. Son attrait transcendant fait des comparaisons avec Pelé, un joueur pour lequel Meazza était en quelque sorte un prototype. Sa grâce sinueuse et sa ruse lui ont valu des commentaires approbateurs de journalistes estimés et d'intellectuels publics comme Gianni Brera et Luigi Veronalli. C'était une période romantique pour le sport et il n'a suscité que les cris d'affection les plus amoureux. Il le fait toujours des décennies plus tard. Alors, comment un joueur parvient-il à se faire un nom sur un terrain aussi merveilleux ? Il semble, à bien des égards, défier la raison. C'est un terrain partagé entre deux géants du football et, bien qu'il les ait représentés tous les deux, il était une légende de l'Inter de bout en bout. En plus de cela, sa réputation de fêtard coureur de jupons cohabitait avec sa réputation de grand footballeur. Meazza est considéré par de nombreux Italiens des deux côtés de la division milanaise comme le plus grand buteur du pays. Dès ses débuts à l'Inter, il impressionne autant les supporters que les journalistes, fait rare en Italie où les critiques sont presque aussi influentes que les managers. Personne n'était à l'abri de son sort. Brera l'a classé comme le plus grand de tous les temps. Ceci, venant d'un homme à la connaissance inégalée du foot italien, n'est pas à négliger. Avocat, directeur sportif et super fan de l'Inter, Peppino Prisco est l'un des personnages les plus colorés de l'histoire du calcio. Il a déclaré: "Meazza était génial, imbattable, même s'il rencontrait parfois une crise effroyable, causée par son activité sexuelle intense et sa passion pour le jeu. Quand il prit le relais sur le terrain, il fit des choses qui ont laissé bouche bée." Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire. Giuseppe Meazza était une icône, en Italie et au-delà. C'était un joueur aussi aimé des hommes que des femmes. C'est une étoile filante rare dont il y a trop peu dans le ciel toujours éclairant du football. C'est pourquoi il a un stade qui porte son nom. Traduction alex_j.
  16. Romelu Lukaku a accepté de se prêter à un jeu qui avait comme objectif de lui proposer des dilemmes. Voici les réponses dévoilées par Fcinter1908 Didier Drogba ou Diego Maradona "Je vote Drogba ,car je l’ai vu jouer et il m’a fait rêver." Japon ou Etats-Unis "Aie mon cœur…Celui face au Etats-Unis était vraiment fantastique, c’était comme dans un stand de tir et j’avais aimé aussi le stade." L’Inter ou Chelsea "L’Inter, j’ai gagné avec le Club Nerazzurro et c’était quelque chose que je rêvais depuis tout petit. D’un côté j’ai réussi et de l’autre côté, c’était un échec (il sourit)." Lukaku ou Ibrahimovic "Entre lui et moi ce sera toujours moi, tous les jours de la semaine, je m’aime (il rit)." Kobe Bryant ou Lebron James "Kobe" Retourner à Anderlecht ou ne jamais se retourner sur le passé "Oui, je pense que je retournerai un jour à Anderlecht, pour boucler la boucle." Le Saviez-Vous ? José Mourinho a encensé Romelu Lukaku au Times: "Je pense qu’il traverse un incroyable moment, c’est l’un des meilleurs attaquants du monde. Lors de ces deux années à l’Inter, il a reçu le statut et la confiance qui lui manquait. A Chelsea c’était encore un jeune garçon, il était en phase de développement à United." "C’est l’Homme de pointe de l’Inter et il y est vraiment aimé, il reçoit tellement d d’amour de la part des tifosi, de ses équipier, il y avait un lien fantastique avec l’entraineur." "C’est un gars très fort physiquement, mais au fond de lui, c’est aussi un bambin qui a besoin d’amour, de se sentir soutenu. L’Inter lui a tout donné, encore plus qu’à présent il a ajouté un titre à son palmarès. Il a amené son football à un niveau supérieur, surtout du point de vue émotif, c’est devenu un meilleur joueur." "Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il marquera toujours des buts et qu’il sera en lice pour le Soulier d’Or. L’Euro est le moment idéal pour qu’il puisse démonter à quel point il est devenu bon.." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  17. Dans une interview publiée dans le Corriere della Sera, Cannavaro a insisté sur le fait de dire que l'Inter est défensive est injuste et a déploré le manque d'attractivité de la Serie A. L'Inter trop défensive? "En fin de compte, ce sont les résultats qui comptent et l'entraîneur doit en répondre. Il y a différentes philosophies, ceux qui essaient de gagner avec un football plus offensif et certains qui préfèrent une approche plus prudente. Mais vraiment, de quoi parle-t-on? Regardez combien le nombre de buts l'Inter a marqué, 69. C'est comme critiquer Cristiano Ronaldo, comme certains l'ont fait récemment, même si le Portugais compte déjà 25 buts en 27 matchs. La vérité est que personne ne peut plus attaquer à fond, les matchs doivent être interprétés par les adversaires et les options disponibles." La Serie A manque d'attraction. Est-il possible de remédier à ce déclin? "Malheureusement, nous n'avons plus le pouvoir de recruter les meilleurs (jeunes) joueurs, ils préfèrent aller en Premier League, en Liga ou au PSG. J'ai eu l'occasion de m'entraîner avec Diego Maradona, de marquer des champions comme Ronaldo ou Zinedine Zidane. Dans les années 80 et 90, nous avons attiré le meilleur du football mondial. Or ce n'est plus le cas et cela doit nous faire réfléchir. Mais il ne faut pas trop déprimer. Ce qui me donne de l'espoir, c'est que nous avons encore d'énormes progrès à faire, car nous ne pouvons pas faire pire que cela. Il y a des clubs qui ont la possibilité de construire leur propre stade et de gérer les revenus et les ressources au-delà des droits de télévision. Comme le font les plus grands clubs européens depuis un certain temps." AD10S Diégo. "Diego nous a quittés trop tôt et a laissé un immense vide. Mais il nous a aussi laissé beaucoup de belles choses, des images fantastiques que je porte à l'intérieur de mon cœur, en tant que fan de Naples et en tant qu'ami."
  18. Hier, internazionale.fr a souhaité un bon anniversaire à Lothar Matthaus pour son 30e anniversaire de son Ballon d'Or France Football. Aujourd'hui, nous vous présentons une belle description de ce match historique, Inter - Napoli, qui mènera à notre 13e Scudetto grâce à un but de Matthaus. Bonne lecture. La campagne de Serie A 1988-1989 a connu un début très prometteur pour nos Nerazzurri. Malgré des saisons décevantes sous Giovanni Trapattoni, l'équipe a continué à lui faire confiance et a renforcé l'équipe lors du mercato estival. L'arrière gauche, Andreas Brehme et le milieu de terrain Lothar Matthaus ont été recrutés pour renforcer l'équipe. Le départ d'Alessandro Altobelli a forcé Aldo Serena et les nouveaux arrivants Ramon Diaz et Lothar Matthaus de marquer des buts. L'investissement dans cette équipe s'est avéré vital payant, alors que l'Inter se retrouvait en tête de la Serie A lorsque le Napoli, deuxième, est venu jouer au Meazza pour la 30e journée. Avec un avantage de 7 points sur Naples et 10 points à jouer, le Scudetto était en jeu, l'Inter qui pouvait assurer le titre avec une victoire (il y avait 34 journées et la victoire valait 2 points à l'époque, ndlr). Les Nerazzurri sont entrés dans le match après une belle série de douze matchs sans défaite, en gagnant 10, et ne concédant qu'un seul but. D'un autre côté, le Napoli gardait ses espoirs de titre alors qu'ils cherchaient à réduire l'écart face aux leaders du championnat. Malgré leur début de saison sous une forme fantastique suivant le rythme de l'Inter, après avoir perdu Diego Maradona sur blessure à la mi-saison, le Napoli avait perdu des points importants contre des équipes de milieu de tableau. Avec Maradona en pleine forme et disponible pour l'affrontement au Meazza, ils étaient prêts à se battre jusqu'à leur dernier souffle dans la course du Scudetto. Plus tôt dans le match, les Nerazzurri a eu un début nerveux, alors que le Napoli déplaçait le ballon autour de la surface intériste avec confiance. Ils ont créé peu d'occasions pour leur meilleur buteur Careca, qui a placé un certain nombre de tirs vicieux sur le but de Zenga. Les nerfs se sont également chauffés lorsque l'Inter attaqua. L'attaquant principal et capocannonier, Aldo Serena, et Ramon Diaz ont tous deux raté des tirs à bout portant pour donner à leur équipe une avance cruciale. L'Inter gagnait la bataille au milieu de terrain et réussit à garder une clean sheet. Malgré ses efforts, le résultat est resté nul et vierge. L'Inter a eu plus d'opportunités. Alors que la mi-temps approchait, cela a commencé à ressembler à l'un de ces matchs, où le ballon ne trouvera tout simplement pas le chemin des filets. Le Napoli a continué à passer le ballon vers Careca et Maradona pour créer des occasions de but de toutes les manières possibles. À trente-six minutes, Careca fit magnifiquement une volée dans le coin supérieur gauche du poteau, ne laissant aucune chance à Zenga de le sauver. Trapattoni et les fidèles de l'Inter au Meazza étaient sur leurs sièges avec nervosité alors que tout le monde espérait une seconde mi-temps. Lorsque le jeu a repris en seconde période, c'était plus ou moins pareil. Le Napoli avait l'air plus confiant des deux côtés, déplaçant le ballon avec des passes rapides et ne permettant pas à l'Inter de créer de nombreuses opportunités en attaque. Cependant, le lancer des dés a finalement terminé en faveur de l'équipe locale. Nicola Berti a marqué après que son tir ait dévié par le pied du milieu de terrain de Naples Luca Fusi. Le centre de Ramon Diaz, initialement destiné à Matthaus, n'a pas atteint sa cible et a été reçu par Nicola Berti qui l'a frappé avec une volée pour marquer le but égalisateur. La pression a visiblement levé tous les joueurs et supporters et tout le monde a recommencé à croire au rêve de sécuriser le Scudetto après neuf ans d'abstinence. Le match était loin d'être terminé, alors que Naples continuait de se battre pour garder sa saison en vie et était sur le point de reprendre la tête alors que le tir du pied gauche de Careca frappait la barre. Alors que les deux équipes se disputaient cette victoire, le match s'est accéléré avec une action de bout en bout. Alors que le match se terminait et semblait se diriger vers un match nul, l'Inter a gagné un coup franc juste à l'extérieur de la surface de réparation. Avec les deux spécialistes du coup franc Brehme et Matthaus debout au-dessus du ballon, la défense de Naples a aligné le mur. Le coup franc de Brehme a été intercepté par un Maradona pressant qui a l'a dévié en toute sécurité. Cependant, les défenseurs de Naples ont commencé à courir avant que Brehme n'ait donné un coup de pied à l'Inter. Dans la deuxième tentative, Matthaus a surpris tout le monde et a frappé un coup franc sous le mur et dans le coin inférieur gauche du but, donnant à l'Inter ce but tant espéré. L'Inter a tenu bon pour remporter le match 2-1 à domicile et a obtenu son treizième Scudetto avec quatre matchs à jouer dans la saison. Trapattoni avait finalement mis fin à la disette de neuf ans pour les Nerazzurri, l'équipe ayant terminé une saison fantastique avec seulement deux défaites et étant invaincue à domicile. Allons nous revivre ce moment dans quelque semaines?
  19. Le footballeur italien Paolo Rossi, héros de la Coupe du Monde 1982 remportée par l'Italie, est mort à 64 ans, ont annoncé sa veuve et les médias italiens. Son épouse, Federica Cappelletti, a annoncé sa mort sur Instagram, publiant une photo du couple avec la légende "Forever," suivie d'un coeur. "Il n'y aura jamais plus quelqu'un comme toi, unique, spécial", a-t-elle aussi écrit sur Facebook. La nouvelle de son décès a été reprise dans la nuit de mercredi à jeudi par les médias italiens, qui ont aussitôt rendu hommage au légendaire attaquant italien surnommé "Pablito". "Paolo Rossi, l'aimable poète du foot qui a fait la joie de toute l'Italie en 1982 est mort", souligne sur son site le quotidien Il Corriere della Sera, qui évoque la "maladie incurable" dont il souffrait. Il était "l'homme qui fit pleurer le Brésil et emmena les azzurri de Bearzot à la conquête de la Coupe du Monde", relève de son côté le journal La Repubblica. "Je me souviens d'un footballeur extraordinaire, d'une excellent coéquipier et d'un ami. Parce que cette équipe du Mondial de 1982 était une équipe composée d'amis", a commenté le gardien de but Dino Zoff, lui aussi champion du monde 1982. "Rossi avait des qualités incroyables, ils faisait les choses justes au bon moment. Il était irremplaçable dans ce groupe". "Une partie d'entre nous s'en est allée avec lui, une partie de ma vie s'en va avec lui", a commenté son autre coéquipier Fulvio Collovati. "Douleur profonde" Le président de la Fédération italienne de foot Gabrielle Gravina a déploré une "douleur profonde, une blessure au coeur de tous les passionnés (de foot) qui sera difficile à guérir (...) Il a inspiré avec son style de jeu de nombreux attaquants des nouvelles générations". "La Serie A pleure un immortel de notre football, aimé du monde entier", a réagi son côté le président de la Serie A, Paolo Dal Pino. L'annonce du décès de Rossi intervient moins de deux semaines après celui de la légende argentine Diego Maradona, qui avait remporté la Coupe du Monde 1986. Paolo Rossi, qui n'aurait pas dû jouer la Coupe du Monde 1982, en est finalement devenu le héros avec six buts et un triomphe. Suspendu pour trois ans en mars 1980 dans le "Totonero", une affaire de scandale de matches de football truqués et de paris illégaux en Italie, il avait cependant été convoqué pour le Mondial 1982 en Espagne, après une réduction de sa sanction, malgré le scepticisme de la presse et des tifosi. Au "Mundial", Rossi explose avec un triplé lors d'un mythique Italie-Brésil (3-2) qui élimine la Seleçao et envoie les Azzurri en demies. Face à la Pologne, il s'offre un doublé et une place en finale. Lors de cet ultime match contre la RFA, le Toscan marque le premier des trois buts italiens (3-1). L'Italie remporte sa 3e Coupe du monde, Rossi finit meilleur joueur et buteur. Et le Ballon d'Or vient couronner cette année exceptionnelle. "Capocannoniere" Sa carrière en club est plus contrastée. Déniché adolescent par les recruteurs de la Juventus, ses premières années bianconere sont ternies par trois blessures à un ménisque. Meilleur buteur de Serie B avec 21 buts et montée en Serie A: avec le Lanerossi Vicenza, rejoint en 1976, il connaît ses premiers succès. La saison suivante, son club titille la Juventus pour le scudetto et il finit à nouveau "capocannoniere" (24 buts). La Juventus tente alors de le récupérer, en vain. Après une dernière saison et une relégation avec Vicence, il part pour Pérouse, où son passage est chamboulé par le Totonero. Deux ans de suspension plus tard, Rossi revient à la Juve. La saison 1983-84 est synonyme d'apogée pour Rossi. Il forme un redoutable trio avec Platini et Zbigniew Boniek et accumule les trophées: Serie A, Coupe d'Italie, Coupe des Coupes, et Supercoupe d'Europe. En 1985, la "Vieille Dame" remporte la Coupe des clubs champions lors de l'effroyable finale du Heysel et ses 39 morts, qui sera le dernier match de Rossi avec les Bianconeri. Il file chez le rival, l'AC Milan. Handicapé par des blessures, son épisode milanais est un échec. Tout comme celui à l'Hellas Vérone. En 1987, Rossi décide de tourner la page à 31 ans après près de 400 matches de championnat, 154 buts et 48 sélections (20 buts). ®Rtl.be
  20. Le 25 Novembre 2020 à Tigre, nous quittait Diego Armando Maradona. Ecrire un article sur Diego est très complexe cat tant a été dit sur lui et tant reste à dire. Voici un récit de ce fameux quart de final de la Coupe du monde de 1986 où Diego terrassa à lui seul l'Angleterre de Magie Thatcher. Ce fameux match où il inscrivit deux buts de légende et où la peluche devint le cerf volant cosmique. Héritage Le concept qui a dévoré le monde. C'est la question la plus ancienne à laquelle chaque millénaire a donné son propre thème. Les philosophes grecs, assis sur des rochers, réfléchissaient à ce qui resterait suite à leur transcendance métaphysique, les légions romaines ont parcouru les montagnes et les plaines pour faire partie d'un plus grand monde, et les aventuriers ont navigué sur les mers sans fin pour mettre le pied sur des terres invisibles. La progression inexorable du temps et les archives historiques sans fond qui se développent avec lui ont aidé quiconque à revendiquer un héritage personnel. Les brillants scientifiques qui ont élargi nos connaissances collectives voient leurs réalisations et efforts mentionnés dans chaque manuel. Même les vils magnats et dictateurs ne sont pas oubliés, mais réinventés dans la série Netflix. Qu'il s'agisse d'infamie ou d'éclat, les contes d'émerveillement seront à jamais racontés à mesure que leurs auteurs disparaissent. Le football n'est pas différent. Certains joueurs sont trop grands, trop magnifiques pour être oubliés et certains matchs sont tout simplement trop gros pour 90 minutes, pas plus que lorsque Diego Armando Maradona est entré sur la pelouse. Sa performance contre l'Angleterre en quart de finale de la Coupe du monde 1986 est peut-être le match le plus célèbre de l'histoire du football. Rivalité La rivalité entre les deux équipes nationales de football remonte à la coupe du monde de football de 1966, en quart de finale à Wembley. Le capitaine argentin, Antonio Rattin, a été expulsé (et on ne sait toujours pas pourquoi) dans un match très rugueux. Rattin était en colère contre l'expulsion, estimant que l'arbitre allemand, Rudolf Kreitlein, qui ne parlait pas espagnol, avait été biaisé envers les Anglais, une nation européenne et devant leurs supporters locaux. Cela a conduit le directeur de l'Angleterre Alf Ramsey à décrire les Argentins comme des "animaux", des commentaires considérés comme racistes par les Argentins. Malgré la popularité d'Osvaldo Ardiles et de Ricardo Villa qui ont joué avec Tottenham Hotspur à une période avant qu'il ne soit banal pour les clubs d'avoir des joueurs non britanniques, la rivalité est restée forte. En dehors du football, la guerre des Malouines en 1982 a accru la tension entre l'Angleterre et l'Argentine. La Grande-Bretagne administre les îles Falkland, un petit archipel de l' Atlantique Sud , en tant que territoire britannique d'outre-mer; L'Argentine revendique les îles comme Islas Malvinas. Le 2 avril 1982, les forces argentines ont envahi les îles. La Grande-Bretagne a considéré cela comme une invasion de son territoire et a envoyé une force opérationnelle navale qui a repris les îles le 14 juin 1982. Bien que les deux nations n'aient jamais été officiellement en guerre, le conflit a fait 258 morts britanniques et 655 argentins. En conséquence, le match qui se déroulait quatre ans après la guerre était chargé d'émotion. Après le match, Maradona a déclaré: "Bien que nous ayons dit avant le match que le football n'avait rien à voir avec la guerre des Malouines, nous savions qu'ils avaient tué beaucoup d'argentins là-bas, les avaient tués comme des oiseaux. Et c'était de la vengeance." Avant le match de 1986, les fans des deux pays se sont battus dans les rues de Mexico et dans le stade aussi. En conséquence, plusieurs fans anglais ont été hospitalisés tandis que certains de leurs drapeaux ont été volés par des barrabravas argentins . Ces drapeaux seraient ensuite exposés par les supporters de Boca Juniors lors de certains matches de championnat argentin. Le ton est donné! Les maillots L'Argentine a battu l'Uruguay 1-0 en huitièmes de finale avec des maillots en coton bleu qui, selon l'entraîneur Carlos Bilardo , s'avéreraient trop inconfortables dans la chaleur de Mexico. Bilardo a demandé au fabricant du kit argentin de proposer des maillots bleus plus claires pour les quarts de finale, une demande impossible à réaliser étant donné le court délai. A trois jours du match, il a envoyé Ruben Moschella, un membre de son staff, parcourir les magasins de la capitale mexicaine pour trouver un kit adapté. Il est revenu avec deux maillots de bleus différents, qu'ils ont pesés par la suite, mais n'ont pas pu choisir. C'est alors que Diego Maradona est apparu et a déclaré: "C'est un joli maillot. Nous battrons l'Angleterre avec celui ci!" Moschella est retourné à la boutique et en a acheté 38. Un designer a confectionné des badges de fortune de l'Association argentine de football (AFA), qui ont ensuite été cousus sur chaque maillot face au logo du Coq Sportif, qui fournissait les kits pour l'Argentine à l'époque, avec des numéros de maillot de football américain argentés repassés à la hâte sur le dos. Le début L'Argentine et l'Angleterre avaient deux styles de football qui n'étaient pas si différents que ça. L'Angleterre est souvent allée directement vers l'avant, dans l'espoir d'un renversement de jeu ou d'un rebond favorable pour les envoyer encore plus loin. L'Argentine a joué avec une formation à trois arrières, un 3-5-2. Maradona et Valdano, le duo offensif et un trio de milieu de terrain composé de Burruchaga, Enrique et Batista, se tenaient derrière eux. Toute la créativité provenait de Maradona, le cœur et métronome incontesté de l'équipe. L'Angleterre a essayé de compliquer la vie des Argentins ce jour-là. Ils ont commencé le match avec leur meilleure équipe et ont marqué et attaqué de manière très agressive les deux attaquants argentins; Fenwick récoltant un jaune à la 9' et cela aura une conséquence terrible. Mais au fur et à mesure que le match avançait, le côté droit est devenu un repaire de supercheries mystiques ou une zone de magie, c'est selon. C'était la zone de Maradona. Chaque fois qu'il contrôlait un ballon ici, un défenseur anglais de plus le bloquait. À maintes reprises, ils ont regardé la petite peluche sprinter. Finalement, la meilleure tactique était de laisser Maradona courir vers la surface et espérer simplement que sa passe en retrait, son tir ou son centre n'atteignait pas sa destination. Pour la première mi-temps, cela a fonctionné. L'Angleterre n'a pas beaucoup montré mais la domination de l'Argentine n'a rien donné non plus. Ce fut un combat serré auquel l'arbitre a fait preuve de clémence. Les deux équipes se sont dirigées dans le tunnel à la mi-temps avec confiance pour renverser l'égalité en leur faveur. La main de Dieu La seconde mi-temps a commencé de la même manière. Il y avait beaucoup d'obstacles à franchir avant la surface. La foule assise attendait un moment d'éclat pour altérer la dynamique fermée et fermante du match. Il est finalement venu, cet éclat. Mais un moment d'infamie inégalée qui continue de susciter le dégoût des Anglais. Il n'y avait pratiquement pas d'espace à exploiter sur les ailes, alors quand Maradona a chipé le ballon à mi-chemin de la moitié anglaise, il a couru au centre, a passé le ballon à Valdano pour un une-deux, mais l'Argentin a mal contrôlé et le ballon s'est légèrement relevé. Sur ce, un mauvais dégagement de Hodge a envoyé le ballon plus profondément dans la surface de réparation où il n'y avait que Maradona et le gardien Peter Shilton. Les deux ont sauté pour le ballon et d'une manière ou d'une autre, Maradona, haut de 1,65 m, a touché le ballon pour le faire passer de justesse au-dessus de Shilton. Immédiatement, protestations anglaises! Les joueurs anglais ont couru vers l'arbitre tunisien Alin Bin Nasser, affirmant que le but était à la fois hors-jeu et illégitime. Maradona n'avait pas marqué avec sa tête, ses pieds ou ses épaules, mais avec sa main - la Main de Dieu. Lorsque Maradona a sauté, il a serré un poing juste à côté de sa tête et l'a étiré pour frapper le ballon sur Shilton! Problème, pas de VAR à l'époque et tant mieux! Tous les joueurs l'avaient, cette mimine, mais pas les arbitres. Maradona lui-même avait vérifié avant de se faire congratuler. C'était sale, aussi sale que possible. Mais à la Coupe du monde, toute mesure est considérée comme bonne tant qu'elle vous fait gagner! Point barre. Maradona a dit: "J'attendais mes coéquipiers m'embrasser, et personne ne venait ... Je leur ai dit: Venez, venez ou l'arbitre ne va valider le but!!!!" Lors de la conférence de presse d'après-match, Maradona a facétieusement commenté que le but était marqué: "un poco con la cabeza de Maradona y otro poco con la mano de Dios" ("un peu avec la tête de Maradona et un peu avec la main de Dieu "), après quoi il est devenu connu comme le but de la "Main de Dieu". Pedro Pasculli a déclaré: "Dans le salon de l'hôtel, Diego nous a lancé en rigolant: Fils de putes, j'attendais que vous veniez me congratuler pour faire douter encore l'arbitre!". Cesar Luis Menotti a également dit: "Les gens ont dit: Génial! Mieux, beaucoup mieux, que le but était si injuste, si cruel, parce que cela faisait plus mal aux Anglais!" Six minutes après le début de la seconde période, l'Argentine était en tête. Dans les minutes qui ont suivi, l'Angleterre a semblé une nation libérée. Visiblement agressée, mais visiblement plus calme. L'intégralité des 50 minutes de blocage, les joueurs anglais ont passé à trembler devant la présence de Maradona. Il y avait une peur à concéder quand la petite star Argentine était sur le ballon, et avec le score de 0-1 exigeant que les Three Lions soient plus courageux, il y avait des courses en avant et des exploits offensifs à faire. Leur jeu typique, en somme... Le but du siècle Malheureusement, cela a un prix, un prix qui s'appelle la ré-organisation et la re-concentration. Lorsque Maradona contrôlait le ballon à la 55e minute, toujours dans sa moitié de terrain et pressé par trois anglais, Beardsley , Reid et Butcher, il les passait sans effort et avait la majeure partie du flanc droit libre pour accélérer et prendre son élan, là où il devient injouable. Un autre défenseur est intervenu, Butcher, Maradona l'a dépassé. Aucun Anglais ne pouvait égaler sa vitesse. Maradona a évité le dernier défenseur, Fenwick, sur le bord de la surface de réparation, et avait maintenant juste Shilton à battre, l'ultime rempart. Maradona contourna le gardien et glissa le ballon dans un but ouvert malgré un retour désespéré de Butcher. Un but brillant, magique, cosmique. Entièrement légal celui-là, mais peut-être plus insultant que le main illégale. Maradona a enrhumé la moitié de l'équipe anglaise d'un seul coup. Il a passé des plots, pas des hommes! Et lorsque l'argentin a viré au poteau de corner lors de célébrations orgueilleuses, il y avait un consensus tacite selon lequel l'Angleterre avait été battue non pas par la force du football argentin, mais par la magie, la ruse, la roublardise et le génie de Diego Maradona. À propos du but, Maradona a déclaré: "J'ai fait le jeu pour le donner à Valdano , mais quand je suis arrivé dans la surface, ils m'ont entouré et je n'avais plus d'espace. Par conséquent, j'ai dû continuer le jeu et le terminer moi-même." Il a plus tard complimenté le fair-play de l'équipe anglaise, en disant: "Je ne pense pas que j'aurais pu le faire contre n'importe quelle autre équipe parce qu'ils avaient tous l'habitude de vous tacler; ils sont probablement les plus nobles du monde". Néanmoins, Fenwick a confessé qu'il aurait bien envoyer valser Maradona s'il n'avait pas été averti dès la 9'. De plus, toujours d'après lui, ce but du siècle est la conséquence de la main de Dieu dans le sens où l'équipe anglais était désorganisée, d'où cette chevauchée fantastique. Bin Nasser déclara: "J'ai porté mon sifflet à la bouche dès qu'il a driblé le premier Anglais, car je pensais qu'ils allaient le découper. J'étais prêt à siffler tout au long de l'action et j'ai été sur e point de la faire à deux reprises. A la fin, j'ai même failli siffler un pénalty sur la faute de Butcher, mais c'était trop tard. Maradona avait déjà marqué." Enfin, dans les pays hispanophones, ce but est généralement associé au commentaire en direct hystériquement passionné du journaliste uruguayen Víctor Hugo Morales: "Il va le passer à Diego, il y a Maradona avec, deux joueur sur lui, Maradona avec le ballon, là il descend sur le flanc droit, le génie du football mondial, il quitte l'aile et il va le passer à Burruchaga ... Toujours Maradona! Génie! Génie! Génie! Ta, Ta, Ta, Ta, Ta, Ta! Goaaaaaaaal! Goaaaaaaal! Je veux pleurer, ô saint Dieu, vive le football! Quel but! Diegoal! Maradona! C'est pour pleurer, excusez-moi! Maradona, dans une chevauchée mémorable, dans le meilleur but de tous les temps! Cerf-volant cosmique, de quelle planète viens-tu? Pour passer tant d'Anglais, pour que le pays soit un poing fermé pleurant pour l'Argentine? Argentine 2, Angleterre 0! Diegoal, Diegoal, Diego Armando Maradona! Merci mon Dieu pour le football, pour Maradona, pour ces larmes, pour cette Argentine. Argentine 2, Angleterre 0." La fin L'avance de l'Argentine a forcé l'Angleterre à effectuer un double changement offensif, entraînant Barnes et Waddle, et cela a failli payer: alors que l'équipe argentine commençait à se fatiguer après ses efforts précédents, l'Angleterre a commencé à presser plus haut. Poussés par Glenn Hoddle et John Barnes , ils ont créé des occasions, et Gary Lineker a marqué son sixième but du tournoi à la 81e minute sur un centre de Barnes. L'Argentine avait eu également d'autres occasions, Carlos Tapia frappant l'intérieur du poteau immédiatement après le but de l'Angleterre. L' Angleterre a été incapable de marquer un égaliseur et l'Argentine a gagné le match 2–1. Conclusion En ce qui concerne les héritages, ils ne sont pas choisis. On peut passer toute sa vie à travailler sur un projet, mais on se souvient uniquement de quelque chose qui n'a aucun rapport avec lui, comme son sens de l'humour ou son absence. Très peu de moments façonnent notre héritage. Il est donc normal qu'un match contenant le but le plus odieux et le plus beau soit considéré comme le meilleur hoorah chaotique d'Argentine. Annexe: les secrets du but du siècle
  21. RTL-SPORT.BE - Diego Maradona, véritable légende du football, est décédé d'une crise cardiaque dans la banlieue de Buenos Aires. L'Argentin, ex-champion du monde 1986, venait de célébrer ses 60 ans le 30 octobre dernier. Le porte-parole de Diego Maradona a confirmé le décès de l'ex-champion de football. La légende du foot a succombé à une crise cardiaque. Maradona, un des meilleurs joueurs de l'histoire du football, avait été opéré début novembre d'un hématome à la tête et se trouvait depuis en convalescence. Il avait quitté la clinique de la banlieue nord de Buenos Aires où s'était déroulée l'opération, sous les encouragements de centaines de fans. Suite à son décès, le gouvernement argentin décrète trois jours de deuil national. Il était souffrant Le champion du monde 1986 avait été hospitalisé pour de l'anémie et de la déshydratation le 2 novembre à La Plata, une ville située à 60 km de Buenos Aires et dont il entraîne le club local. Un scanner avait alors révélé la présence d'un hématome sous-dural, une poche de sang formée sous la boîte crânienne. Cela avait entraîné son transfert dans une clinique privée d'Olivos où il a été opéré le lendemain avec succès. Une vie ponctuée de nombreux excès La vie de Diego Maradona a été rythmée par de nombreux problèmes de santé, dont certains liés aux excès en tous genres qui l'ont parfois fait flirter avec la mort. En 2000, il avait eu une crise cardiaque à la suite d'une overdose dans la cité balnéaire uruguayenne de Punta del Este. Il avait ensuite suivi une longue cure à Cuba. En 2004, alors qu'il pesait plus de 100 kg, une autre crise cardiaque l'avait terrassé à Buenos Aires, mais il s'en était sorti. 'El Pibe de Oro' avait ensuite subi une opération chirurgicale de l'estomac pour perdre énormément de poids. En 2007, une consommation excessive d'alcool l'avait conduit à l'hôpital. Dernièrement, il a dû se faire poser une prothèse à cause de ses genoux douloureux. Il marchait avec difficulté Confiné depuis mars en raison de la pandémie et de sa santé fragile, Diego Maradona avait insisté le 30 octobre, le jour de son 60e anniversaire, pour diriger l'entraînement de ses joueurs du club de Gimnasia y Esgrima La Plata. Mais il ne semblait pas en forme, marchait avec difficulté et n'était resté que quelques minutes sur le terrain avant de se retirer. Tout comme le Brésilien Pelé, qui a fêté ses 80 ans en octobre, Maradona est considéré comme l'un des plus grands joueurs de football de tous les temps. Maradona est mort à 60 ans L'annonce a résonné comme un coup de tonnerre en Italie où il a joué longtemps pour le club de Naples, ville pauvre du sud de l'Italie où il était un véritable Dieu vivant. "Le football pleure le plus grand de tous" titre La Gazzetta dello Sport, le journal sportif italien le plus lu. "Il était déjà un mythe, maintenant il est éternel" titre l'éditorial du journal italien qui commence en écrivant que le joueur, qu'il qualifie d'âme de Buenos Aires (la capitale de l'Argentine) et coeur de Naples, avait ressuscité à plusieurs reprises mais que cette fois-ci, il n'aura pas réussi une nouvelle fois. Maradona était selon l'éditorialiste un des rares mythes vivants, dont la vie, aux multiples rebondissements faites de joies et triomphes extrêmes et de grandes peines et descentes aux enfers, a fait l'objet de livres, séries télé et films. ®Rtl-Sport.be
  22. À la mort de Diego Maradona, revisitez une chronique Lothar Matthaus datant de Juillet 2019 pour le magazine FourFourTwo, où il évoque une amitié qui s'est développée grâce à la finale de la Coupe du monde de 1986. Environ deux ans avant de venir à l' Inter Milan en 1988, trois ou quatre hommes de Naples sont venus me rendre visite un samedi soir à Munich. J'avais joué un match pour le Bayern contre Cologne et je suis rentré à Munich vers 21 heures ou 22 heures. Ma direction et ces gens de Naples étaient tous assis ensemble dans un restaurant italien. C'était le restaurant de mon ami et il était généralement fermé le samedi soir, mais il l'a ouvert juste pour nous. Nos visiteurs voulaient parler en privé. Ils m'ont dit: "Diego Maradona envoie vous ses salutations et son souhait est de jouer dans la même équipe que vous". Ils m'ont demandé si je voulais rejoindre le Napoli. Ils ont dit qu'ils me donneraient un contrat de trois ans et qu'ils avaient aussi de l'argent liquide. L'argent était dans un sac sous la table. C'était un million de Deutsche Marks (500 000 € constants), et ce n'était pas mon salaire. C'était juste pour ma signature. Le salaire était au moins le double de celui du Bayern - peut-être le triple! Je n'en étais pas sûr. Je suis clean et c'était trop d'argent. Étais-je prêt à aller à Naples? Était-ce le bon moment pour changer de club? J'ai décidé de ne pas le faire, mais c'était un très bon sentiment de savoir que Diego Maradona, le meilleur joueur du monde, me voulait dans son équipe. Maradona et moi-même avons toujours eu du respect l'un pour l'autre, dès notre toute première rencontre en 1982. C'était mon quatrième match pour l'Allemagne et nous avons joué contre l'Argentine le 24 mars - je m'en souviens très bien! Il n'avait que quelques mois de plus que moi, mais à 21 ans, il était déjà une superstar. J'étais en passe de devenir un joueur de l'équipe nationale. Il avait beaucoup d'avance, il était précoce. Il était le meilleur joueur des années 80 à cause de sa personnalité, sa qualité, sa vitesse, sa technique… tout. C'était un joueur parfait - un joueur d'équipe aussi. Je ne vois personne qui ait dominé une Coupe du monde comme Maradona en 1986. En finale, on m'a demandé de le marquer. Franz Beckenbauer avait vu comment Diego avait joué lors des matchs précédents - en particulier contre l'Angleterre - et avait dit que si nous voulions gagner, nous devions d'abord arrêter Maradona. Je devais être concentré. J'ai dû le gêner quand il a reçu le ballon pour la première fois et l'attaquer immédiatement. Quand il avait le contrôle du ballon, il était difficile de l'arrêter. Il respectait le fait que j'avais essayé de le stopper équitablement - je n'ai jamais essayé de le blesser comme les autres joueurs l'ont fait. Pendant 70 ou 80 minutes de cette finale, vous n'avez pas trop vu Maradona. Malheureusement, nous avons perdu 2-0, donc j'ai eu un rôle plus offensif pendant les 20 dernières minutes. Nous avons égalisé à 2-2, mais Maradona est entré dans le match avec une belle passe et Jorge Burruchaga a marqué le dernier but. Nos pays se sont de nouveau affrontés lors de la finale de la Coupe du monde 1990, même si j'ai eu un rôle plus offensif ce jour-là. Cette fois, l'Allemagne a gagné 1-0. J'ai aussi joué contre lui en Serie A: le jour où nous avons remporté la Serie A avec l'Inter en 1989, nous jouions au Napoli de Maradona. J'ai encore une photo à la maison où je fête le coup franc qui noue a fait gagné le Scudetto, et Maradona est à l'arrière-plan, regardant l'herbe. Une fois on a même joué dans la même équipe, pour le Reste du Monde contre la France lors du match d'adieu de Michel Platini. Diego m'a donné le ballon et j'ai marqué - sur le terrain, c'est le plus beau souvenir que nous ayons entre nous. En dehors du terrain, nous avons eu des fêtes - quand il a rejoint Séville en 1992, je suis allé avec le Bayern jouer un match amical. Ensuite, il y avait une fête sans fin jusqu'à 7h ou 8h. Maradona dansait sur une table, il parlait avec tout le monde, il était très heureux d'être de retour en Europe! Après cela, nous étions toujours heureux quand nous nous sommes vus - même si la dernière fois que je l'ai vu à la Coupe du monde en Russie, il avait l'air malade. Cela m'a rendu triste. Quand il était à Naples, j'ai entendu des histoires sur des gens qui vivaient de son argent. Je pense que beaucoup de gens l'entourent parce que c'est Diego Maradona, pas parce que c'est leur ami. Ils abusaient de sa gentillesse. Sur le terrain, il était magique. Quand il est venu à Munich pour jouer à mon match d'adieu, cela signifiait beaucoup. J'ai aussi été invité à son jeu d'adieu. Cela dit tout sur le sentiment que nous avons toujours eu l'un pour l'autre: le respect absolu.
  23. Javier Zanetti s’est livré à Espn Brasile. Le Parrain d'Internazionale.fr a dû se livrer sur l’équipier 'le plus fort" qu’il a connu à l’Inter….Et petite surprise, ce n’est pas Ronaldo! "J’ai déjà parlé de nombreuses fois de Ronaldo "Il Fenomeno" mais je pense que le meilleur a été Roberto Baggio. Il était revenu de deux blessures très grave aux genoux. Voir tout ce qu’il a surmonté pour revenir jouer le dimanche était quelque chose d’incroyable. Sur le terrain, je pense que nous sommes tous d’accord que c’était l’un des meilleurs joueurs italiens du Monde." Hommage à Diego A quelques heures du match opposant l’Inter au Real, Javier s’est également exprimé sur la disparition de Diego Maradona: "Diego est unique, pour tout ce qu’il a fait et pour la façon dont il nous a rendu tous heureux. Je ne parviens toujours pas à y croire, comme tous les argentins. Diego s’en est allé et tous ceux qui aiment ce sport sont tristes." "J’avais 13 ans lorsque j’ai connu l’un des meilleurs moments de ma vie : Voir l’Argentine devenir Championne du Monde. C’était une très grande fierté. Diego nous a transmis cet amour pour ce sport, il représente, pour tous l’Essence du football." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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