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Javier Zanetti raconte tout à 'Que Mola'. Entre passé, présent et futur, voici l'intégralité de l'interview de notre ancien capitaine. Un adjectif pour Javier Zanetti aujourd'hui ? "Disons qu'aujourd'hui je suis un manager qui a une vision plus large que lorsque j’étais joueur." Votre jeunesse argentine, que pouvez-vous nous dire ? "Si je pense à mon enfance, j'ai de merveilleux souvenirs, liés avant tout à ma passion qui est le football. Depuis que je suis enfant, je courais après le ballon et rêvais avec mes amis de devenir professionnel un jour. J'ai pu faire de ce rêve une réalité. Dans mon quartier, je porte avec moi toutes les choses positives qui m'ont accompagné en tant que footballeur et aujourd'hui en tant que manager. Ce sont des valeurs importantes auxquelles je tiens et que je porte partout." A propos du potrero, le terrain du quartier ? "Ce serait l'oratorio des Italiens, où l'on passe de merveilleux moments entre amis. Vous rêvez, vous apprenez à jouer, vous aidez des amis dans le besoin, vous vous disputez, vous plaisantez. Ce sont des moments qui vous font vraiment grandir." Comment êtes-vous arrivé dans l’équipe jeune de l'Independiente ? "Je suis fan depuis que je suis enfant, j'y suis arrivé parce que je rêvais de porter ce maillot. A travers un tournoi dans mon quartier, les managers m'ont vu et m'ont emmené. Là j'ai commencé ma carrière dans une équipe professionnelle." Cependant, vos débuts professionnels étaient contre Banfield et votre premier match contre River Plate. "Oui, j'ai fait les jeunes là-bas. En réalité, les débuts sont en deuxième division, où j'ai fait un an, puis Banfield m'achète et je fais deux ans en première division. Les débuts sont contre River Plate et après ces deux années, l'appel inattendu de l'Inter m'a pris par surprise. C'était ma grande opportunité d'entrer dans ce football européen et de me comparer à de grands champions." Dans ce transfert est né le mythe chiffre 4… "Oui, c'était le maillot que j'ai toujours porté, il était libre à l'Inter et je l'ai pris de près parce que je l'aimais. Je l'ai gardé tout au long de ma carrière. Avec ce numéro, j'ai passé des moments inoubliables avec l'Inter. Pour moi, elle signifie famille, amour, c'est ma maison. Être lié au club est encore très important pour moi." Vous souvenez-vous de votre premier jour à l'Inter ? "Honnêtement, je ne pouvais pas imaginer à ce moment-là que ma carrière aurait été ici en intégralité. Je savais que je venais dans un grand club, avec une belle histoire et avec de grands champions de différents pays. Je voulais laisser ma marque, je savais c'était ma chance. Le saut était très grand, de Banfield à l'Inter, mais je savais que je devais donner tout ce que j'avais à l'intérieur et apporter mon essence sud-américaine pour que l'Inter apprécie mes qualités." En parlant d'essence sud-américaine, l'Inter l'a dans son ADN et l'avait déjà à l'époque. "Oui, il y a une tradition sud-américaine, beaucoup de joueurs ont bien réussi entre autres. Ensuite, FC Internazionale, même de par son nom, signifie aussi ouvrir les portes aux joueurs non italiens." "Dès le premier entraînement, nous avons la possession du ballon. Il ne le perd jamais, il reste toujours attaché à son pied. Ce jour-là, j'ai pensé qu'il entrerait dans l'histoire de l'Inter." Vous souvenez-vous qui a dit ces choses ? "Oui, le capitaine de l'époque, Beppe Bergomi, une personne qui m'a beaucoup aidé, il m'a tout de suite intégré dans la réalité du football italien, il m'a raconté l'histoire de l'Inter. Avec Giacinto Facchetti, ils ont été importants pour moi dans mon premiers pas dans cette société." À propos de l'âme argentine. Que pensez-vous de Batistuta et Crespo ? "Deux grands attaquants, parmi les principaux de l'histoire du football argentin. Batistuta avait une puissance physique incroyable, il a marqué de toutes les manières. Crespo était très intelligent à l'intérieur et à l'extérieur de la surface, il savait se démarquer avec des mouvements qui permettaient de le trouver et toujours là prêt à marquer." L'Argentine est championne du monde, je vous demande trois noms à mettre dessus. Le meilleur de tout les temps. "Messi, Diego Maradona et Kempes, qui a été l'architecte d'une course extraordinaire en 78 qui nous a fait gagner la première Coupe du monde." Le championnat argentin évolue, s'oriente vers un format européen. "C'est certainement un plus, le football argentin peut beaucoup grandir. Il faut copier les bonnes choses d’Europe et c'était un choix important pour l'avenir du football argentin." Trois raisons pour lesquelles un enfant passionné de football devrait suivre le football argentin. "Parce que c'est très excitant, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent émerger et qui font déjà de grandes choses et parce que ça rappelle le potrero, où on voit des joueurs s'amuser. Des joueurs qui possèdent potrero." La Copa Libertadores comme la Ligue des Champions ? "En termes d'importance oui, mais cela se passe d'une manière différente. Parce que les stades sont différents, parce que les gens le vivent différemment. Mais c'est une coupe très convoitée et dernièrement elle a vu la domination des équipes brésiliennes qui s'investissent beaucoup. L'Argentine est un peu en retard, mais je pense que Boca, River et Racing peuvent être des protagonistes." Comment est né votre surnom d'El Tractor ? "Je suis né en Argentine, un commentateur m'a donné ce surnom parce qu'il a dit que lorsque je partais avec boulet et chaîne, je ressemblais à un tracteur que personne n'arrêtait. C'est ainsi que le surnom est né." Comment la formation vous a toujours aidé, dans une longue carrière où vous avez aussi changé de rôle. Vous étiez également milieu de terrain… "Beaucoup. L'entraînement est la chose la plus importante, j'ai toujours essayé de le faire en me donnant à 100% parce que je savais que dimanche je serais prêt pour un grand match. L'entraînement aujourd'hui me fait me sentir à nouveau bien et quand j'ai joué, je pensais que c'était le plus important." Votre but en équipe nationale a sauvé la vie de Marek Kopals. "C'est arrivé lors de la Coupe du monde 98, nous jouions contre l'Angleterre. J'ai découvert après qu'il regardait le match, grâce à mon but, nous sommes allés en prolongation puis aux tirs au but. S'il était parti après 90 minutes, il aurait explosé avec sa voiture là où il y avait une bombe. Disons que mon but l'a fait rester à la maison et l'a empêché de prendre cette voiture." Vous avez déjoué une attaque sans le savoir. Une magie en effet… "Oui, ça ne s'explique pas. Puis il m'a écrit une lettre pleine d'émotions, me remerciant. Quand on vous raconte ces choses, vous comprenez jusqu'où va la passion du football. Sa passion l'a fait rester à la maison plus longtemps, au-delà les 90 minutes." Parlons de Ronaldo. "Pour moi, il était l'un des plus forts avec qui j'ai eu l'opportunité et l'honneur de jouer. Un joueur extraordinaire dans tous les sens. Il vient de Barcelone dans sa meilleure période, avec nous, il a été dévastateur. À l'entraînement, il était difficile d'arrêter lui et dans le jeu aussi." Angelillo a été important pour vous amener à l'Inter… "Il m'a vu et m'a identifié comme un joueur de l'Inter, je le remercierai toujours. Grâce à lui, Mazzola et Suarez m'ont vu, je suis arrivé dans ce grand club. Angelillo est une légende, capitaine, qui a laissé sa grande enseigne à l'Inter." Que signifie cette photo de vous sur le chantier ? "Mon père était maçon, pendant un an je l'ai aidé et ce fut l'un des meilleurs moments de ma vie. Là j'ai compris beaucoup de choses, combien mon père et ma mère se sont sacrifiés pour que mon frère et moi ne manquions de rien. J'ai commencé à comprendre les vraies valeurs de la vie, les fondamentaux pour l'être humain." Est-il vrai que vous risquiez physiquement de ne pas faire partie des sélections professionnelles ? "J'étais très fragile, c'est pourquoi l’Independiente m'a laissé partir en disant que je n'étais pas prêt à jouer au football à ce moment-là. J'ai accepté leur décision mais je ne le nierai pas en tant que fan, c'était un coup dur pour moi. Je rêvais de faire mes débuts avec eux. Mais il fallait que ça se passe différemment et puis quand on a affronté Banfield, les managers d'Independiente avaient les mains dans la nasse. C'est une des choses qui peuvent arriver dans le football." Parlons de l'asado. "Cela fait partie de notre culture, c'est un groupe. A l'Inter, nous nous sommes amusés avec ce groupe, ce n'est pas un hasard si nous avons tout gagné." Parlons de Mourinho. "José a été important pour moi dans ma carrière, une relation qui va au-delà de la relation professionnelle. Il y a une relation humaine très forte qui dure dans le temps, on se parle souvent, on s'envoie des textos. C'était un super leader pour ce groupe-là." Dans l'hymne Pazza Inter, le début est avec le commentaire de votre but. "Un moment de plaisir, cette chanson tous ensemble. Je remercie Scarpini pour le commentaire très émouvant, il a été décidé de commencer l'hymne avec ça." En Argentine, vous êtes passés maîtres dans le commentaire… "Oui, car ils vous font vivre de grandes émotions, qui vous viennent en regardant ou en écoutant les matchs." Parlons de Maldini. "Avec Paolo, il y a toujours eu une grande relation et au-delà de la rivalité un grand respect qui dure encore aujourd'hui et qui durera. Il représente l'un des joueurs que tout le monde respecte dans le monde du football pour sa façon d’être et de jouer." Vous êtes deux capitaines très représentatifs du derby milanais. "Nous nous sommes affrontés plusieurs fois, Paolo était un adversaire très loyal et je l'ai toujours apprécié pour ça." Un conseil pour les jeunes joueurs, pour ceux qui n'ont pas tout de suite un grand talent ou pour ceux qui en ont déjà un. "Le conseil est très simple, dans les deux cas : ne jamais cesser de rêver ! Les rêves peuvent se réaliser mais pour les réaliser, il faut beaucoup de travail, de sacrifice et de résilience car il y aura des moments diffcile à affronter. Une fois fait, vous ressortez plus fort de ces moments." Traduction alex_j via FCInter1908.
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Longue conversation de Walter Samuel, dit the Wall, avec ses collègues de la RSE. Il a évoqué la coupe du monde, le Triplété, Massimo Morrati et sa famille. Votre sentiment sur le fait d’voir gagné cette coupe du monde. "Peut-être, comme certains amis me l'ont dit, n'avons-nous pas encore réalisé ce que nous avons fait ? Les protagonistes sont les joueurs mais c'est aussi une source de fierté pour nous qui faisons partie du staff technique. Ceux qui ne sont pas argentins ont du mal à comprendre. C'est vrai, les problèmes du pays n'ont pas été résolus, mais ce succès a donné de la joie à ceux qui en avaient besoin." Vos souvenirs de l'époque romaine. "En tant que défenseur, je ne voulais pas encaisser de buts, j'avais une grande concentration. Ce n'était pas facile de s'installer. Balbo et Batistuta, les Argentins qui étaient en Italie depuis plus longtemps, m'ont aidé. Capello m'a mis au centre de la défense à 3, ça s'est bien passé parce que la première année on a gagné le Scudetto." Quel technicien a eu une influence particulière sur vous ? "A l'époque de l'Inter, José Mourinho a beaucoup changé, à commencer par sa façon de travailler avec le ballon. Il avait confiance en lui et a transmis sa volonté de gagner : c'est très important. Sur le plan technique, cependant, je dis Marcelo Bielsa parce qu’il m'a tellement fait grandir. Peut-être que je suis injuste envers les autres entraîneurs mais il m'a appris à surgir de la ligne défensive, à jouer le ballon entre les lignes, à ne pas perdre les duels avec la tête. C'était vraiment un loco." Avez-vous beaucoup de vrais amis dans le football ? "J'ai beaucoup d'amis dans mon pays, ceux que je connais depuis toujours. J'en ai aussi dans le foot, le problème c'est toujours la distance. Diego (Milito, ndlr) et Pupi (Zanetti, ndlr) je les vois souvent, tout comme Burdisso." L'expérience de Bâle, pourquoi avez-vous décidé d'y terminer votre carrière ? "J'ai vécu deux années spectaculaires en Suisse. La Sampdoria me voulait mais j'avais du mal à rester en Italie, alors j'ai répondu oui à la proposition d'un ami. Au final, j'ai parlé à l'entraîneur de l'époque, Paulo Sousa, et avec le président et ça a pris. Si mes genoux ne m’avaient pas trahi, j'aurais fait quelques années de plus." Quand dirigerez-vous une équipe en tant que manager ? "Je ne sais pas, le moment viendra. J'aimerais entraîner, je ne le cache pas. En Suisse ? J'ai passé un bon moment, je n'aurais aucun problème à entraîner là-bas." Le message de Moratti arrive : "Je voulais t'embrasser et te féliciter pour ce que tu as accompli avec l'Argentine. Tu mérites tout pour ton sérieux. Mon cycle de victoires commence quand je t'ai signé. Enfin, l'Inter a commencé à gagner, je suis particulièrement reconnaissant envers toi." "Moratti transmet la tranquillité, il était très proche de nous même sans être là. L'Inter est un milieu familial, où l'on se sent bien. Neuf ans dans un club, c'est long mais j'ai passé un bon moment et je ne peux pas m'en plaindre. Nous avions tout, ils nous ont très bien traités. Puis, heureusement, nous nous sommes toujours battus pour gagner. Au-delà des victoires, l'important est de se sentir bien dans un club." En 2010, le Triplete arrive. "C'était comme la Coupe du monde, nous aurions pu gagner les trois compétitions comme les perdre en deux semaines. L'équipe y croyait, pour beaucoup d'entre nous déjà vieux, c'était une opportunité unique. Nous avons essayé, heureusement, ça s'est bien passé. C'était quelque chose d'historique, qui restera à jamais. Même si d'autres équipes réussissent à le faire, nous resterons toujours premiers. C'est quelque chose qui vous rend fier rien que d'en parler." Quels souvenirs gardez-vous du Real Madrid ? Les célèbres galactics... "Sur le terrain j'ai beaucoup souffert parce qu'on a encaissé tellement de buts. En club c'est impressionnant, c'était comme aller au théâtre. Je me suis retrouvé avec des stars comme Figo, Ronaldo et Zidane, très simple et modeste." Humilité, sérieux et loyauté : sont-ce les trois caractéristiques dans lesquelles vous vous reconnaissez ? "Je me vois, je ne change pas ma façon d'être pour ce que j'ai fait dans le football. J'ai beaucoup gagné mais j'ai aussi eu de gros revers, l'année au Real a été dure, par exemple, puis je me suis cassé les deux genoux." Quel papa es-tu ? "Depuis que j'ai fini de jouer, j'ai toujours été impliqué dans le monde du football. L'équipe nationale me permet de passer plus de temps avec mes enfants. Ensuite, je suis peut-être absent de la maison pendant 1 à 2 mois. J'aime être un papa, je vais souvent chez ma fille à Madrid. Mes enfants étaient aussi importants au Qatar, quand j'ai regardé dans les tribunes et que je les ai vus, j'ai eu un fort sentiment." Comment Messi a-t-il vécu la Coupe du monde ? "Il le méritait plus que quiconque pour le joueur qu'il est, ses coéquipiers le disent aussi. C'est un garçon tranquille, un professionnel exemplaire et très compétitif. Il a endossé le rôle de leader, sur et en dehors du terrain. Nous pensons que nous, Argentins, nous avons de la chance que lui et Maradona soient Argentins." Traduction alex_j via FCInterNews.
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Matteo Darmian : "Les derbies sont particuliers ! L'ADN Inter ? C'est..."
alex_j a posté un article dans Interviews
Matteo Darmian est le protagoniste de l'interview de Dazn, avec Davide Calabria, en vue du derby Dimanche. Votre enfance footballistique. "Le football a toujours été dans ma famille, surtout de mon père qui est fan de la Fiorentina. Au début, j'ai regardé la Fiorentina, l'ère Gabriel Batistuta et Rui Costa. Mais ensuite, j'ai grandi et regardé des matchs des Nerazzurri. Arriver dans le club que vous souteniez depuis que vous étiez enfant est certainement une chose fantastique et cela vous pousse certainement à faire plus et à donner le meilleur de vous-même." Vos essais au Milan AC. "Quand j'ai eu l'un de mes premiers essais à Milan, ils nous ont donné une sorte de questionnaire dans lequel ils nous demandaient qui était notre joueur préféré. J'ai répondu Clarence Seedorf qui jouait à l'Inter à l'époque. J'ai commencé comme milieu de terrain, puis j'ai reculé année après année. En grandissant à Milan, j'avais comme références des monstres sacrés, comme Maldini et Nesta." Qu'est-ce que l'ADN Inter ? "Je pense que c'est fait de beaucoup de passion, mais un peu de folie aussi. C'est la beauté de vivre dans le monde Inter." La relation avec les supporters. "Je suis arrivé alors que les stades étaient vides à cause du Covid et les supporters nous ont toujours manqué car ils font partie intégrante de notre monde. On est content de les avoir, ils nous donnent un gros coup de pouce, et on sait que les supporters de l'Inter essaient toujours de t'encourager et de te donner un coup de main. Et nous essayons toujours de leur donner satisfaction." Rêves. "Lorsque vous êtes enfant, vous avez de nombreux rêves, l'un d'entre eux est sûrement de gagner le Scudetto. Venir dans un grand club et remporter tant de trophées, l'Inter en Italie m'a donné cette opportunité. Avec le recul, c'était très beau, un parcours difficile, fait de sacrifices mais ça valait le coup." Darmian l'homme aux buts importants. "Comment ai-je fait ? Il n'y a pas de secret, avec le travail. Ensuite, j'étais là au bon moment et ça a marché pour moi. Les buts contre Vérone et Cagliari ont été importants pour gagner le Scudetto. Ils ont aidé l'équipe à gagner deux matchs compliqués et nous avons gagné 1-0." Les derbies. "Ils se vivent toujours d'une manière particulière, ce sont des matchs à part. Je pense que c'est LE MATCH en ce qui concerne le fan de l'Inter ou du Milan. Tu respires un air différent par rapport aux autres matches, l'ambiance, San Siro, la ville... c'est quelque chose d'unique." Le derby du 5 février 2022. "Ce match était un peu particulier. Nous avions l'avantage mais nous n'avons pas pu le gérer et nous avons dû revenir. Il y a certes une grande envie de revanche mais pas seulement pour ce match ; je pense aussi au derby aller de cette année que nous avons perdu, c'est certainement quelque chose qui nous est resté en travers et que nous voulons racheter." Traduction alex_j via FCInter1908.- 4 commentaires
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Interrogé par Tyc Sports, Gabriel Omar Batistuta a expliqué la raison du choix de Lionel Scaloni de mettre Julian Alvarez à la place de Lautaro Martinez lors du dernier match contre la Pologne. Ses explications sont plus rationnelles que celles de l'astrologue. "Si l'un joue plutôt qu'un autre, ce n'est pas un problème. Scaloni a décidé de déployer Julián car il s'associe mieux avec Messi, Di María et Mac Allister. Il sait comment lier le jeu et se déplacer sur les flancs et dans les zones. Scaloni cherchait ces caractéristiques et les a trouvées chez Julian. Lautaro est plus comme moi, il ne pense qu'à la façon de concrétiser l'action créée par ses coéquipiers. C'est un finisseur. Scaloni a pris cette décision et il me semble que ça ne s'est pas si mal passé." "Pour moi, les deux ne sont pas compatibles. Je pense qu'il n'y a pas de place pour les deux sur le terrain et nous n'en avons même pas besoin. Je ne vois pas la nécessité de jouer avec deux neuf, les deux peut marquer en jouant seul. C'est une qualité que toutes les équipes n'ont pas et c'est quelque chose qui me donne l'espoir que nous pourrons tenir la distance à la Coupe du monde. Je ne pense pas qu'ils puissent jouer ensemble, à moins que quelque chose de grave nous arrive et nous devons marquer trois ou quatre buts. En tout cas, je ne les vois pas ensemble." Traduction alex_j via FCInterNews.
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Lautaro Martinez : "Victoire méritée et plein de confiance contre le Viktoria !"
alex_j a posté un article dans Interviews
Toujours protagoniste avec un doublé au Franchi, Lautaro Martinez vient aux micros de DAZN commenter le succès contre la Fiorentina. Content ? "C'est un moment important pour moi, la Coupe du monde approche. Je suis content, je m'occupe de chaque détail et j'essaie de le montrer sur le terrain." Victoire méritée ? "Oui. On méritait de gagner pour ce qu'on a fait sur le terrain. Maintenant, il faut arriver au mieux pour le match contre le Viktoria Plzen." Le premier but ressemble-t-il davantage à ceux d'Aguero, Milito ou Batistuta ? "Certainement à ceux du Kun, il fait de ces embardées. Alors peut-être même Diego." La rigueur ? "C'est important d'avoir confiance, j'avais déjà décidé où frapper et quand je l'ai fait, j'ai frappé fort." À quel point pensez-vous que cette équipe est vôtre ? "Quoi qu'il en soit, je suis ici depuis cinq ans et je donne tout pour l'Inter. Mes coéquipiers écoutent quand quelqu'un parle. J'essaie toujours de donner un coup de main à mes coéquipiers et de rendre les fans heureux." Quel est votre modèle d'attaquant ? "J'ai toujours suivi Radamel Falcao enfant, puis j'ai eu la chance de jouer avec Aguero, Milito et bien d'autres dont j'ai beaucoup appris." Lukaku vous manque-t-il ? "Oui, pas seulement moi mais l'équipe. Nous espérons le retrouver bientôt." Comment préparez-vous une Coupe du monde en pleine saison ? "Avec la bonne mentalité. Aujourd'hui, je joue pour l'Inter et ce que je fais avec l'Inter me mène à la Coupe du monde. On joue toujours naturellement." Lautaro Martinez a communiqué sur son compte Instagram avec une photo montrant sa célébration: "Allons-y !" Enfin, dans un tweet, Opta a indiqué que Lautaro Martinez était le premier attaquant de l'Inter à inscrire un but et à faire une passe décisive dans les 15 premières minutes d'un match depuis Diego Milito il y a 11 ans. "1+1 - Lautaro Martínez est devenu le premier attaquant de l'Inter à avoir à la fois marqué et délivré une passe décisive dans les 15 premières minutes de jeu d'un match de Serie A depuis Diego Milito, le 19 janvier 2011, contre Cesena. Albiceleste." Traduction alex_j via FCInterNews et Sempreinter.- 1 commentaire
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A quelques heures de Fiorentina - Inter, voici un résumé du match Inter - Fiorentina joué la 3eme journée, Dimanche 21 Septembre 1997. Le score final de 3-2 reflète bien le match qui fut engagé. Le texte a été rédigé par de Bilal Mirza travaillant pour SempreInter. L'Inter a commencé la saison 97/98 avec un nouveau manager en la personne de Luigi Simoni, après le départ de Roy Hodgson cet été. Pour renforcer l'équipe, l'Inter a ajouté une galaxie de star avec les achats de Francesco Moriero, Alvaro Recoba, Diego Simeone et un certain attaquant brésilien nommé Ronaldo. Avant le match très attendu de la troisième journée contre Gabriel Batistuta engagé à la Fiorentina, l'Inter a pris le départ pour commencer sa nouvelle campagne avec Recoba marquant un premier doublé pour battre Brescia et le duo Ronaldo-Zamorano emmenant l'équipe devant un Roberto Baggio menant Bologne. Donc, deux victoires dans la musette. Après une saison décevante l'année précédente, la Fiorentina a commencé sa saison avec Batistuta portant l'équipe sur son dos et menant la charge, marquant cinq des six buts lors des deux premiers matchs, obtenant un triplé et un doublé; rien que ça. Alors que les deux équipes cherchaient à poursuivre leur bon début de saison, le Meazza bourdonnait d'excitation ! Simoni avait aligné les Nerazzurri dans une formation 4-5-1 avec Gianluca Pagliuca dans les buts, Giuseppe Bergomi, Fabio Galante, Taribo West et Luca Mezzano en défense. Javier Zanetti, Youri Djorkaeff, Salvatore Fresi, Diego Simeone et Maurizio Ganz au milieu de terrain et Ronaldo comme seul attaquant. De l'autre côté, Alberto Malesani a fait installer la Fiorentina avec une défense à trois composée d'Andrea Tarozzi, Aldo Firicano et Giulio Falcone devant le gardien Francesco Toldo. Au milieu de terrain pour la Viola se trouvaient Andrei Kanchelskis, Sandro Cois, Rui Costa, Michele Serena et le trident offensif d'Anselmo Robbiati, Gabriel Batistuta et Luis Oliveira pour compléter la formation 3-4-3. Au coup d'envoi du match, les deux équipes se méfiaient de la menace imminente posée par Ronaldo et Batistuta alors qu'elles adoptaient une approche prudente et méthodique de leur attaque. Construire lentement le jeu depuis l'arrière et attaquer par les ailes de chaque côté et jouer occasionnellement de longs ballons pour trouver leurs attaquants en perforant la haute ligne défensive. C'est la Viola qui a failli marquer en premier lorsque Kanchelskis a reçu un long ballon du milieu de terrain et s'est placé derrière Taribo West sur l'aile droite, faisant la course en avant et a passé le ballon vers le centre de la surface vers Batistuta. Batigol l'a reçu, étant non marqué l'a frappé à la volée, a battu Pagliuca mais a été repoussé par la barre transversale pour maintenir le score à 0-0. L'Inter essayait continuellement de trouver des moyens de passer le ballon à Ronaldo qui semblait parfois imparable, courant vers la défense de la Fiorentina en dribblant devant autant de défenseurs que possible. La Viola faisait tout ce qu'elle pouvait pour l'empêcher de passer, n'ayant souvent pas d'autre choix que de faire des faute pour l'empêcher d'obtenir un tir au but. Les deux équipes se battaient pour la possession, jouant méthodiquement, mais physiquement. À une de ces occasions, Kanchelskis a été blessé, blessure résultant d'un tacle très, très dur de West. Cela a conduit Malesani à effectuer un remplacement et à faire entrer Stefano Bettarini. Taribo West a eu beaucoup de chance de ne recevoir qu'un carton jaune pour un tacle dur, quasiment un ciseau, qui a blessé un joueur sans réellement jouer le ballon. À l'approche de la mi-temps, les deux équipes semblaient se diriger vers l'intervalle à 0-0. Cependant, Ronaldo a réussi à sortir de l'impasse juste avant la mi-temps, lorsque Simeone a pris la défense de la Fiorentina au dépourvu et a joué un ballon parfaitement dosé à Ronaldo entre les deux défenseurs centraux. Le ballon a roulé devant Toldo et dans le filet pour donner à l'Inter une avance de 1-0. Cependant, l'Inter n'a pas été devant longtemps, alors que le jeu reprenait, la Fiorentina a joué le ballon vers l'aile droite pour Oliveira qui a passé le ballon vers le bord de la surface pour Serena. L'arrière gauche de la Viola a reçu le ballon et l'équipe a étiré la défense pour créer suffisamment d'espace pour qu'il puisse déclencher une frappe du pied gauche qui a battu Pagliuca, dans le coin supérieur gauche du but. Score de 1-1 à la mi-temps. Lorsque le jeu a repris en seconde période, l'Inter avait remplacé Maurizio Ganz sur l'aile droite par le nouveau venu Francesco Moriero. La Fiorentina a frappé peu après la mi-course lorsque Mezzano a tenté de renvoyer le ballon à Pagliuca. Malheureusement, il n'a réussi qu'à le jouer directement pour Batistuta qui a battu les deux défenseurs et a dribblé Pagliuca se précipitant à sa rencontre pour marquer dans le but vide, filet opposé. Les visiteurs obtiennent une avance de 2-1. Ayant déjà encaissé un but en raison d'un jeu bâclé, l'Inter a failli encaisser un troisième but après avoir de nouveau retourné le ballon sur le bord de la surface, cette fois par Taribo West; il poussa trop son ballon. Batistuta a intercepté le ballon et a tenté un enroulé devant Pagliuca dans le coin supérieur droit. Mais il a de nouveau été repoussé par la transversale. La Fiorentina semblait contrôler le match et menaçait de creuser l'écart avec son capitaine en pleine forme. L'Inter a continué à chercher l'égalisation et a fait venir des renforts du banc. Zamorano a remplacé Simeone pour donner une autre arme en attaque. Il a immédiatement fait sentir sa présence. Après un long dégagement de Pagliuca et une passe de Ronaldo, Zamorano contena son défenseur direct et a trouvé Moriero courant dans la surface après avoir battu son vis-à-vis pour obtenir un tir au but. Il plaça le ballon dans le coin inférieur gauche pour égaliser à 2-2 avec plus que dix-huit minutes à jouer. Avec les deux équipes attaquant de chaque côté pour marquer le but vainqueur, il semblait qu'un troisième but pour l'une ou l'autre équipe était sur la table. Oliveira a failli sortir de l'impasse lorsqu'il a dribble deux défenseurs à l'intérieur de la surface pour un tir à bout portant, pour être repoussé par un brillant arrêt réflexe de Pagliuca. Alors que le match touchait à sa fin, l'Inter a réussi à trouver le but vainqueur à la 81e minute lorsque Djorkaeff a fait rebondir le ballon après une interception ou contre d'une passe dédiée à Batistuta; ce n'est pas très clair. Il a reçu le ballon dans ce qui semblait être une position de hors-jeu. Sans défenseur de la Fiorentina autour de lui, il n'avait que Toldo à battre et il a placé le ballon dans le coin inférieur droit. L'arbitre avait à l'origine levé le drapeau pour hors-jeu. Mais le but a été autorisé car la balle déviée était considérée comme une passe en arrière par un joueur de la Viola et ne pouvait donc pas être déclarée hors-jeu. Compte tenu de la nature physique du match, les esprits se sont enflammés des deux côtés lorsque le but a été autorisé. Les joueurs de la Fiorentina et de l'Inter plaident avec véhémence leur cause devant les arbitres. Le match s'est terminé par une victoire 3-2 pour les Nerazzurri et l'équipe a poursuivi son début invaincu de la nouvelle saison et était en bonne voie pour une course au scudetto contre les Bianconeri. Traduction alex_j via Sempreinter, texte de Bilal Mirza.
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Deux ex de la Louve et de l'Inter se taclent par médias interposés. Extraits ! Gabriel Batistuta répond à Antonio Cassano! En s'exprimant sur le podcast Mucchio Selvaggio, Cassano avait déclaré qu'il n'aimait pas du tout l'Argentin. Le gredin caractériel avait dit : "C’était horrible quand j’étais avec Batistuta et Marco Delvecchio à Rome. Batistuta d’une manière particulière parce qu’à son arrivée à la Trigoria (ville sportive de la Roma, ndlr) il n’a pas payé un café ni salué aucun serveur. C’était à une époque où il gagnait dix millions d’euros." Interrogé par La Nazione, Batistuta répond ainsi : "Être considéré comme désagréable par Cassano me semble un beau compliment..." "Je vais vous dire une chose : dès que je suis arrivé à Rome, je l'ai vu perdu, il ne pouvait pas s'installer, j'ai parlé à ma femme, nous l'avons emmené chez nous. Maintenant je vois qu'il parle comme ça. Je suis vraiment déçu. Ça me rend tendre. Il n'a pas profité de la possibilité que le football lui a donné de grandir en tant que personne." Et toc! A propos de Batistuta, Diego Maradona a déclaré que: "Batistuta a la frappe la plus puissante du football mondial, il pourrait marquer avec un ballon de rugby. Parfois, il passe le match sans toucher un ballon, et puis il inscrit un triplé en dix minutes." A-t-il dit ma même chose de Cassano ? Traduction alex_j et Batistuta9 via FCInterNews et FCInter1908.
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Trêve internationale oblige, l'Albicéleste a battu le Honduras 3 - 0. Lautaro Martinez a encore marqué talonnant le record de Gabriel Batistuta. Il n'y a donc pas d'Argentine sans Lautaro. Une loi non écrite indiscutable, les Argentins le savent, Scaloni en premier lieu qui ne lâche rien sur l'attaquant de Bahia Blanca, de plus en plus en tête. El Toro a également mis son sceau lors du match amical face au Honduras, remporté 3-0 par l'Albiceleste. Notre Nerazzurro ouvre le score, débloquant un match assez pimenté, but suivi par deux autres de l'inévitable Leo Messi. Scaloni apprécie les performences de notre attaquant mais lui accorde aussi un peu de repos en le remplaçant à la 46e par Julian Alvarez. Les chiffres de notre Lautaro Martinez continuent ainsi de s'améliorer avec l'Argentine : notre attaquant arrive ainsi à 21 avec la Seleccion. La Gazzetta dello Sport écrit : "En 2022, personne ne marque à l'Albicéleste comme Martinez : ce dernier but contre l'équipe nationale d'Amérique centrale a permis à Lautaro d'améliorer son bilan en nombre de buts en matchs consécutifs. Maintenant, la séquence a atteint quatre matchs et le total est de 21 buts en seulement 39 matchs. Il met un but toutes les 121' en moyenne et, parmi les géants qui en ont marqué au moins 20 avec l'Argentine, à ce moment seul Gabriel Batistuta, un but tous les 119', a de meilleurs chiffres que lui. Hernan Crespo, un tous les 130', vient d'être dépassé." Alors que la Coupe du monde approche à grands pas et que l'Argentine est parmi les favoris pour la remporter, Lautaro Martinez a utilisé son compte Instagram pour dire que l'équipe est toujours sur la bonne voie. "Nous sommes toujours sur la bonne voie. Ça se rapproche de plus en plus." Traduction alex_j via FCInterNews et Sempreinter.
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Gabriel Batistuta : "Je dois m'excuser auprès de L'inter !"
alex_j a posté un article dans Interviews
Gabriel Omar Batistuta s'est exprimé en marge du Trento Sports Festival. Voici ce que l'ancien de l'Inter Milan a dit aux journalistes présents. Batigol sur sa parenthèse malheureuse à l'Inter. "Je dois m'excuser auprès de l'Inter. Mais j'ai donné un gros coup de main en recommandant l'achat de Lautaro." "C'est un club qui m'a courtisé plusieurs fois, il y avait une estimation mutuelle, j'ai vraiment apprécié Moratti, un homme très élégant dans la parole et dans son allure. Puis on s'est enfin rencontrés avec L'inter, mais je n'ai rien pu faire, c'était une de mes erreurs. Je n'ai pas marqué de buts, mais j'ai donné un grand coup de main quand l'Inter a acheté Lautaro." Sur Lauti. "On m'a consulté et j'ai donné mon avis, et là je me suis senti calmé. Lautaro fait ce que je voulais faire avec l'Inter. J'ai été blessé après un contact avec Emre, ça m'a fait du mal et j'ai eu beaucoup de colère parce que c'était même pas la moitié de moi sur le terrain. Et c'est la fin de ma carrière italienne." Dybala ? "Je ne l'aurais pas conseillé aux Nerazzurri." Manager de la Viola ? "Je me sens comme un footballeur, j'étais un footballeur et je mourrai en tant que footballeur. Je ne pense pas qu'on se souvienne de moi pour quoi que ce soit d'autre." "Tout le monde le sait, j'en ai presque marre de répéter. Je veux, je le veux, puis d'autres décideront. Ce serait une bonne chose. J'attends plus de la Fiorentina mais on peut toujours donner plus." Traduction batistuta9 et alex_j via FCInterNews et FCInter1908.- 16 commentaires
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Les visages oubliés de l'Inter : Gabriel Batistuta
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Cette série d'articles nous rappelle les joueurs dont nous avons (peut-être) oubliés, qu'un jour, ils ont porté notre maillot noir et bleu. A travers eux on refait l'histoire, on discute et on dissèque leur temps à l'Inter ainsi que le reste de leur carrière. Retrouvez l'ensemble des articles de cette série ici : Les visages oubliés de l'Inter. Le tour est venu à Gabriel ‘Batigol’ Batistuta. Le grand argentin est un homme connu pour avoir passé des années à déchirer la Serie A avec la Fiorentina et la Roma, alors quand il est venu à l'Inter après des passages dominants avec ces deux clubs, les attentes étaient mitigées en raison de son âge élevé. Batistuta est arrivé en Europe en 1991 de Boca Juniors, rejoignant La Viola pour remplacer Roberto Baggio, parti à la Juventus. C’est à la Fiorentina que ‘Batigol’ passera les plus belles années de sa carrière et où il plongera dans le folklore comme l’un des meilleurs joueurs du club. Sur une période de neuf ans, Batistuta a marqué plus de 200 buts pour la Viola et a fait partie de l'équipe qui a soulevé la Coppa Italia et la Supercoppa en 1996. Ses performances à Florence lui ont valu une troisième place au Ballon d'Or 1999. Après avoir vu leurs voisins honnis de la Lazio remporter le Scudetto en 2000, la Roma décida qu'elle avait besoin d'un titre à part en termes de vantardise dans la capitale. Au cours de l'été 2000, la Louve paye 36 M€ à la Fiorentina pour Batistuta, alors âgé de 31 ans, provoquant la joie dans les rues de Rome et le désespoir dans les rues de Florence. Cette décision s'est avérée excellente pour Batistuta et la Roma qui ont en fait remporté le titre de champion en 2000/2001. L'argentin ayant marqué 20 fois dans le championnat et formant un partenariat mortel avec Francesco Totti et Vincenzo Montella. Cependant, c'était le chant du cygne de Batistuta. Le grand attaquant commençait à voir les kilomètres au compteur le rattraper et il n'a trouvé les filets que six fois l'année suivante, alors que la Roma n'a pas conservé son titre, terminant à seulement un point du vainqueur de la Juventus. À ce moment-là, Batistuta a 34 ans et la Roma tient à le vendre dans l'espoir de pouvoir récupérer une partie de l'investissement qu'ils avaient fait sur lui. L'Inter est venu avec une offre de prêt avec option d'achat pour que Batistuta puisse s'associer avec Christian Vieri en attaque. 'Batigol' a rejoint l'Inter pour le plus grand plaisir de nos fans qui ont évalué la perspective de voir les deux attaquants jouer ensemble à l'avant comme vraiment appétissante. Cependant, ce transfert avaient aussi ses cyniques qui ont affirmé qu'il était déjà trop tard pour signer Batistuta et, finalement, ils avaient raison. Batistuta a fait 12 apparitions pour les nerazzurri, récoltant seulement deux petits buts. Son partenariat avec Vieri n'a pas éclaté autant que les fans l'avaient espéré, bien que Batistuta fut un bon associé pour Vieri, avec quatre assists. En fin de compte, les performances de Batistuta sous un maillot Inter étaient celles d'un homme qui avait déjà passé son meilleur niveau. Il manquait le rythme et la puissance qui avaient fait de lui une icône de la Serie A à la Fiorentina et à la Roma. Il est revenu à Rome cet été et est parti pour le club qatari Al-Arabi, où il allait terminer sa brillante carrière en gagnant un dernier bulletin de salaire. Il ne fait aucun doute que Batistuta est l'un des plus grands attaquants à avoir jamais honoré l'Italie. Sa loyauté envers la Fiorentina était inébranlable dans les années 90 car il a même joué en Serie B avec le club après leur relégation en 1993. Il a conquis le cœur des fans de Florence qui ont depuis érigé une statue son honneur. Bien que coûteux, son transfert à Rome a finalement guidé la Louve vers le Scudetto en 2001, les 20 buts de Batistuta jouant un rôle déterminant à cet égard. Au moment de son arrivée de 2003, Batistuta n'était plus au meilleur de sa forme. L'Inter avait simplement signé l'argentin trop tard dans sa carrière. Les vingt buts en une saison d'un attaquant d'antan avaient trop de kilomètres au compteur et cela a été prouvé par son prochain transfert qui l'a vu quitter la Serie A pour une dernière pige au Qatar avant de raccrocher les crampons. Si l'Inter avait réussi à convaincre Batistuta de quitter la Viola dans les années 1990, il ne fait aucun doute que nous aurions vu un joueur qui aurait illuminé le Meazza. Cependant, nous devons plutôt accepter que le Batistuta qui est venu chez nous était un Batistuta qui, sans le blâmer, n'était simplement plus à son meilleur. ®alex_j - internazionale.fr- 9 commentaires
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