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Giacinto Facchetti : il aurait 81 ans ajourd'hui
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
L'Inter rend hommage à Cipe qui aurait eu 81 ans aujourd'hui. Une figure unique, inoubliable, qui avait à la fois passion, talent et humilité. Giacinto Facchetti est né le 18 juillet 1942. Son histoire est intimement liée à celle de l'Inter. Cette histoire a commencé en 1961 lorsqu'il a fait ses débuts en Serie A avec le maillot de l'Inter. Bien qu'il ait commencé comme attaquant, Helenio Herrera l'a transformé en arrière latéral. À partir de ce moment, Giacinto a révolutionné ce poste, devenant le prototype d'arrière gauche moderne d'une nouvelle ère. Il était alerte et solide en défense mais tout aussi dévastateur en attaque. Il a marqué 75 buts en 634 matchs, preuve qu'il était un attaquant de plus. Avec l'Inter, il remporta cinq Scudetti, deux Coupes d'Europe des Clubs Champions, deux Coupes Intercontinentales et une Coupe d'Italie, devenant ainsi une légende du Club. C'était un grand joueur et un grand homme, sur et en dehors du terrain. Son exemple et sa mémoire nous accompagnent encore aujourd'hui et sont restés dans l'esprit collectif des fans des Nerazzurri. Joyeux anniversaire, Cipe ! Traduction alex_j via le site officiel.- 3 commentaires
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Christian Vieri au Hall of Fame, Marco Materazzi lui rend hommage !
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Christian Vieri est le cinquième attaquant à monter au sommet de Olympe de l'Inter. Sur Instagram, notre légende Marco Materazzi lui a rendu hommage. "Bienvenue au Hall of Fame de l'Inter, mon ami. Ps : Quelle aide je te donnais, facile facile, tu n'avais qu'à la mettre dans le filet." Le lien Instagram est disponible ici. Il y a un bug sur le site. Note: la scène de la couronne fut pour célébrer le 100e but de Bobo contre Lecce. Traduction alex_j via FCInterNews.- 1 commentaire
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Notre légende Alessandro Mazzola (enfin) intronisé au Hall of Fame !
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Sandro Mazzola entre au Hall of Fame de l'Inter. L'un des joueurs les plus emblématiques et légendaires de l'histoire des Nerazzurri, l'homme qui a remporté la première Coupe d'Europe du club en 1964 avec un doublé. Il s'agit de la troisième intronisation au Hall of Fame de l'édition 2022, après Ivano Bordon et Maicon. Reste à venir la dernière annonce, celle de l'attaquant. Mazzola est ainsi le cinquième milieu de terrain à entrer au HoF de l'Inter. Avant lui Matthaus, Stankovic, Cambiasso et Sneijder. Un héritage nostalgique et lourd. Un fardeau sur le cœur et sur le terrain à porter depuis l'enfance. Sandrino n'avait même pas 7 ans lorsque l'héritage épique du Grande Torino s'est terminé avec le crash sur la colline de Superga. Pour nombres d'experts, son père Valentino était le plus grand footballeur italien de tous les temps. Sans faire de classement, Alessandro, pour tout le monde Sandro, né le 8 novembre 1942, a toujours dû composer avec un patronyme et un destin étoilés. Le foot comme remède. Benito Lorenzi et Giuseppe Meazza l'ont élevé à l'académie des jeunes de l'Inter et Sandro a immédiatement montré sa qualité exceptionnelle. Ses débuts chez les Nerazzurri ont eu lieu un jour historique à sa manière. Le 10 juin 1961, Mazzola fait ses débuts en Serie A à l'âge de 18 ans lors du match contre la Juventus, lorsqu'Angelo Moratti décide d'aligner l'équipe Primavera en signe de protestation. Ce match s'est terminé 9-1 pour les Bianconeri et pour l'Inter, le seul but a été marqué par Mazzola lui-même. Le début d'une légende. Avec Helenio Herrera à la barre, l'Inter a tout gagné. Mazzola était l'une des composantes de la Grande Inter, le quatrième nom de la célèbre comptine qui commençait par Sarti, Burgnich, Facchetti. En 1964, il s'est inscrit dans les livres d'histoire de l'Inter avec l'une des performances les plus importantes et uniques de l'histoire du football italien : au Prater de Vienne, l'Inter a battu le Real Madrid 3-1 de Puskas et Di Stefano en finale de la Coupe des Champions. Mazzola a marqué un doublé, dans une nuit magique qui reste aujourd'hui un souvenir impérissable. Finitions, buts, passes décisives, Mazzola a tout fait. À la fin de la saison, il y avait aussi la première Coupe Intercontinentale contre Independiente. Il a marqué face aux Argentins lors du match retour remporté 2-0 à Milan. Quatre Scudetti, deux Coupes des Champions, 2 Coupes Intercontinentales, meilleur buteur de Serie A (en 1965 avec 17 buts) et de Coupe d'Europe (7 buts en 1964). Deuxième du Ballon d'Or 1971 derrière Johan Cruyff. Dix-sept saisons en tant que Nerazzurri, 565 matchs officiels, 158 buts. Une complicité avec l'Inter qui n'a jamais cessé, avec une carrière d'entraîneur puis de directeur sportif. Une légende, unique et sans précédent. Le 'baffo', Sandro Mazzola, son maillot numéro 8 (et parfois le numéro 10). Pour toujours dans l'histoire des Nerazzurri, avec intronisation au Hall of Fame. Traduction alex_j via le site officiel.- 4 commentaires
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Sur son profil Instagram, le Special One a voulu témoigner de sa proximité avec les deux populations touchées par le terrible tremblement de terre. "J'embrasse mes amis turcs et syriens." Ainsi José Mourinho, sur son profil Instagram, a voulu montrer sa proximité avec les deux populations touchées par un tremblement de terre qui a fait des milliers de morts (8300 à cette heure, ndlr). La Super Lig lui a répondu sur son compte Tweeter. Traduction alex_j via FCInter1908.
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Douglas Maicon est le cinquième défenseur récompensé : après Bordon, il est le deuxième joueur dévoilé parmi les vainqueurs de la cinquième édition du Hall of Fame. Douglas Maicon a été intronisé au Hall of Fame de l'Inter. L'ancien arrière latéral des Nerazzurri, né en 1981, est le deuxième intronisé en 2022, après Ivano Bordon. Il est le cinquième défenseur à recevoir le prestigieux prix, après Javier Zanetti, Giacinto Facchetti, Giuseppe Bergomi et Marco Materazzi. De nouveaux joueurs seront intronisés après la catégorie gardien de but et défenseur viendront dans les semaines à venir les catégories milieux de terrain et attaquants. "Je suis heureux d'avoir été intronisé. Je suis fier de faire partie de la grande famille Nerazzurri. Je suis ici depuis tant d'années, nous avons gagné tant de trophées ensemble et j'ai tant d'amis Nerazzurri. Aux fans, je dis : à bientôt." Maïcon “Comment était Maicon?”. Il était bon; très bien. Excellent techniquement et physiquement et, pendant des années, il a été une arme puissante pour l'Inter : un arrière droit implacable, un homme de plus pour aller de l'avant, un colosse sur lequel on pouvait compter à tout moment du match. Il a fait ses débuts en tant que numéro 13 à l'été 2006 après son transfert de Monaco. C'était un match à San Siro : mené 0-3 en Super Coupe contre la Roma, avant la remontée et la victoire 4-3 et le premier trophée. Dès le début, l'arrière latéral brésilien a séduit les fans Nerazzurri avec sa capacité en course et d'attaque, une super célébration devant les fans. C'était un vrai joueur de l'Inter dès son premier contact. Il a joué avec l'enthousiasme qu'il avait enfant au Brésil où il a joué à Criciuma, entraîné par son père, qui, un après-midi, l'a mis sur le flanc droit : "Tu peux le faire, tu peux offrir beaucoup à ce poste." Une idée brillante, et une idée qui a fourni au football l'un des meilleurs dans ce rôle. 248 apparitions pour l'Inter en six saisons, marquant 20 buts. Des buts emblématiques et importants. Un homme pour le derby avec deux buts inoubliables (dont le dernier, en 2012, avec un incroyable tir du pied droit), la volée contre la Juventus, le but contre Barcelone en demi-finale. Maicon était un leader inégalé dans l'année du Triplete. En tant que joueur Nerazzurro, il a remporté 4 Scudetti, 2 Coppa Italias, 3 Super Coupes d'Italie, 1 Ligue des Champions et 1 Coupe du Monde des Clubs. Des succès d'équipe, ainsi que des récompenses personnelles : en 2010, il a été inclus dans l'équipe de l'année de l'UEFA, remportant le prix du meilleur défenseur. Et pour le Brésil, il a ajouté deux Copa America à sa vaste armoire à trophées. Traduction alex_j via le site officiel.
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Massimo Moratti : "Mon père avait signé Pelé pour la saison 1958-1959"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Massimo Moratti a raconté que son père, Angelo, avait signé l'ancien attaquant brésilien, décédé hier, pour la saison 1958-1959. Pelé est mort. Pour ceux qui aiment et connaissent le football, il était un dieu vivant aux pieds fantastiques et inoubliables. Il a dit un jour qu'il était proche du Milan. Mais Massimo Moratti affirme qu'en réalité le footballeur brésilien était entré dans le radar du club des Nerazzurri. Explications. "Quand j'ai lu sur le Milan dans la Gazzetta, j'ai été vraiment surpris. Peut-être, mais pour l'amour du ciel, l'Inter a certainement été le premier club européen à avoir ce champion en main. Je me souviens parfaitement que nous avions signé Pelé pour la saison 1958-59, c'était le petit garçon capable de surprendre le monde en Suède, papa a immédiatement craqué et s'en est assuré, anticipant d'autres clubs intéressés. Contrat régulier, signé et uniquement à déposer. Mais dès qu'elle a été rendue publique au Brésil, les gens se sont déchaînés contre les dirigeants. Alors comment tu fais… Tu trouves un type cinglé qui va vraiment attaquer le président du Santos… Ce n'était plus une affaire de foot mais un cas de conscience. Papa a déchiré ce contrat. À contrecœur, il a dû se plier à la demande du président Santos." "À un âge plus avancé, nous sommes revenus. Mais soit à cause de la fermeture des frontières, soit pour une autre raison, cela ne s'est pas concrétisé. Bref, on est resté en contact et Pelé a suivi l'Inter de près pendant cette période, à tel point qu'à un moment il a fait l'éloge de notre Mariolino Corso, le qualifiant de seul Italien qui aurait figuré dignement dans son Santos et dans son Brésil. Mario a toujours été à juste titre fier de ces mots, tout comme nous tous qui l'avons élu parmi nos champions les plus aimés. Ce n'est pas un hasard si Mario a été appelé le pied gauche de Dieu…" Pour comprendre les mots de Moratti, il faut d'abord savoir que Pelé a été décrété comme "trésor national qui ne peut pas être exporté" par le président Janio Quadros en 1961. Cela explique donc qu'après cette date, les grosses écuries européennes pouvaient faire toutes les propositions qu'elles voulaient. D'ailleurs, Pelé aurait été approché par le Milan en 1963, soit deux ans après ce décret. Ensuite, il faut également avoir en tête la situation du Brésil à cette époque. Il y avait une grande pauvreté, les personnes noires étaient fortement discriminées, c'est toujours plus ou moins le cas actuellement même si les choses "s'améliorent", et il fallait une icone pour cimenter la population brésilienne. Pelé était parfait pour ce rôle. D'ailleurs, pour la coupe du monde de 1958 ou 1962, le président aurait dit que "la victoire en coupe du monde est plus importante qu'un sac de riz". En 1964, soit deux ans après la crise des missiles de Cuba, une dictature prit le pouvoir et nous comprenons qu'il est extrêmement difficile de défier une dictature qui a d'autres moyens de persuasions que les démocraties. Enfin, pour être complet, rappelons qu'il était plus courant pour les joueurs qui jouaient au Brésil d'être appelés dans l'équipe nationale, et l'équipe nationale était la chose principale, le sommet ultime qui aidait à construire la marque personnelle de chaque athlète. Ajoutons à cette question sportive, qui n'a commencé à changer que dans les années 1980, les bons contrats que Pelé avait au Brésil et cela s'explique : Pelé n'a pas joué en Europe parce qu'il n'avait pas les besoins financiers ou sportifs pour jouer dans un club européen. Traduction alex_j via FCInter1908, Sempreinter, connaissances personnelles.- 6 commentaires
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In memoriam : Pelé est décédé - le monde du football en deuil
alex_j a posté un article dans Coupes d'Europe
Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est décédé ce Jeudi à l'âge de 82 ans, à l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo. Pelé est mort, terrassé par le cancer à l'âge de 82 ans. L'information a été confirmée à l'agence AP par son agent Joe Fraga. Et le nombre de personnes en deuil se compte en centaine de millions. Longtemps considéré comme le meilleur footballeur du monde, il a depuis été contesté par Diego Maradona et Lionel Messi, mais il y aura toujours débat, et Pelé est sans aucun doute parti avec ses certitudes. Le triple champion du monde (1958, 1962 et 1970) a toujours veillé à ce qu'on écrive sa légende. Edson Arentes do Nascimento est né à Tres Coraçoes, une petite ville située entre Belo Horizonte, Sao Paulo et Rio de Janeiro, le 21 octobre 1940 (selon les registres de l'état civil) ou le 23 octobre 1940 (selon la paroisse). Ville qu'il a quittée avec sa famille pour s'installer à Bauru, dans l'État de Sao Paulo. Fils d'un footballeur amateur, Dondinho, il fut d'abord surnommé Dico par sa famille : puis il est devenu « Pelé » quand son père a constaté que le gamin n'arrivait pas à prononcer le nom de Bilé, le gardien de Vasco de Gama, qu'il appelait « Pilé ». L'année 1957 marqua aussi son arrivée en sélection mais le surdoué se révéla à la planète foot en remportant la Coupe du monde en 1958. Blessé, il fut forfait pour les deux premiers matches contre l'Autriche (3-0) et l'Angleterre (0-0), mais joua les quatre suivants, inscrivant le but de la victoire contre le pays de Galles en quarts (1-0), un triplé contre la France en demies (5-2) et un doublé contre la Suède en finale (5-2). Pelé participa à sa quatrième et dernière Coupe du monde, en 1970, au Mexique. Pour la première fois, le football était retransmis en direct et en couleurs, d'un continent à l'autre, via le satellite. L'icône participa, cette fois, à tous les matches, pour le bilan suivant : quatre buts et six passes décisives, notamment celle à destination de Carlos Alberto pour le quatrième but en finale contre l'Italie (4-1). C'est à Santos, entre 1957 et 1974, que Pelé a marché sur l'eau (six titres de champion et deux Libertadores, entre autres). Une fidélité au pays anachronique avec nos yeux du XXIe siècle, une époque où, si tout ne se passe pas en Europe, tous les grands y passent un jour. Cela a pu, a posteriori, altérer le statut du roi. Pourtant, si Pelé est une légende, c'est qu'il a réuni le football d'avant et celui d'après, concilié la spontanéité et la performance. Gracieux comme peu, puissant comme personne, il fut l'attaquant parfait, et aurait probablement été le seul à pouvoir débarquer dans le football moderne sans avoir besoin de mise à jour. Ce n'est qu'une fiction, et la réalité est aujourd'hui moins joyeuse. Pelé est mort, mais il y a longtemps qu'il est éternel. alex_j via l'Equipe et connaissances personnelles.- 9 commentaires
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L'Inter, Ronaldo, Zanetti et autres rendent hommage au roi
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Suite à la mort du roi Pelé, les hommages pleuvent. L'Inter n'est pas en reste, ainsi que Ronaldo parmi d'autres. L'Inter, à travers une note officielle, a voulu rendre hommage à Pelè le jour de sa mort. Le club Nerazzurri a utilisé deux photos: une avec Giacinto Facchetti qui l'a affronté avec le maillot de l'Italie et une autre avec Ronaldo Il Fenomeno et Cannavò avec vue sur San Siro. Voici ce que la société a écrit dans sa note : "Le FC Internazionale Milano, son président Steven Zhang, le vice-président Javier Zanetti, les PDG Alessandro Antonello et Giuseppe Marotta, l'entraîneur Simone Inzaghi et son staff, les joueurs et tout le monde de l'Inter se joignent au deuil de la perte du grand Pelé." "Le roi. Celui qui a inspiré les enfants du monde entier, celui qui a fait rêver toute une population pendant des années et des années, étendant son aura d'invincibilité sur le monde du football, désormais orphelin de l'un des plus grands de tous les temps. Edson Arantes do Nascimento, pour tous, pour toujours, Pelé. Trois Coupes du monde avec le Brésil, des records à n'en plus finir, des générations entières élevées dans le mythe d'un footballeur qui a révolutionné le football." "Pelé. S'en souvenir devient un exercice qui divise : ceux qui l'ont vu, au moins une fois en direct, et ceux qui se sont nourris de la légende, visionnant quelques vidéos, lisant, regardant des films, feuilletant des records et des statistiques. Pelé à Milan. Il a joué plusieurs fois sur le terrain à San Siro, avec le Santos et avec le Brésil. Des exhibitions, des matchs amicaux qui ont attiré des milliers de personnes, des tribunes pleines à craquer pour l'admirer en direct, pour capter un peu de sa magie avec le ballon." "Magie qu'Angelo Moratti avait tenté d'apporter à l'Inter en 1958, avant de céder à la résistance de Santos, au gré des protestations des supporters. Pelé à San Siro, donc, mais comme adversaire, à plusieurs reprises, dans les années 60. Des matches à guichets fermés avec des journaux prêts à raconter chaque instant de ce phénomène débarqué à Milan." "Le Pelé de San Siro s'appelle Corso, lit-on dans le Corriere della Sera en juin 1963, après la victoire 2-0 de l'Inter sur le Santos dans le tournoi de Città di Milano. L'une des occasions qui a fait dire à Pelé que Mario Corso, le pied gauche de Dieu, aurait pu facilement jouer dans son Brésil presque imbattable. Ou quand Pelé lui-même est allé voir Ivano Bordon, qui venait d'entrer au Hall of Fame des Nerazzurri, pour le féliciter de sa performance dans les buts." "Des fragments, des souvenirs, des anecdotes qui contribuent à définir la grandeur d'un immense footballeur et dont toute la famille de l'Inter, ainsi que les supporters du monde entier, se souviendront toujours avec affection et nostalgie." Ronaldo rend un hommage vibrant au roi. "Unique. Fantastique. Technique. Créatif. Parfait. Inégalé. Là où Pelé est arrivé, il est resté sans jamais quitter le sommet. Il nous quitte aujourd'hui. La tristesse de l'adieu se mêle à l'immense fierté de l'histoire écrite. Quel privilège de venir après toi mon ami. Ton talent est une école que chaque joueur devrait suivre. Ton héritage transcende les générations et c'est ainsi qu'il restera vivant. Aujourd'hui et toujours, nous te célébrons. Merci, Pelé. Repose en paix." Javier Zanetti a également tenu à rendre hommage à Pelé. "Une légende éternelle, un véritable symbole du sport, une inspiration pour toujours et à jamais. Repose en paix, légende." Matrix a rendu hommage avec un message court mais émouvant. Enfin, nous terminons avec Diego Milito. Voici son message: "L'inspiration et l'amour ont marqué le voyage du roi Pelé, qui est décédé aujourd'hui. Au cours de son voyage, Edson a charmé le monde avec son génie du sport, arrêté une guerre, créé des œuvres sociales dans le monde entier et diffusé ce qu'il croyait le plus être le remède à tous nos problèmes : l'amour. Son message devient aujourd'hui un héritage pour les générations futures." Traduction alex_j via FCInternews, le site officiel et Sempreinter. -
Au lendemain de la mort de Sinisa Mihajlovic, Javier Zanetti dédie le souvenir à son ancien coéquipier à l'Inter dans une conversation avec La Gazzetta dello Sport. Notre vice-président des Nerazzurri rembobine la bande à partir de sa première rencontre avec le mortel gaucher serbe. "C'est arrivé sur le terrain lors d'un match entre l'Inter et la Sampdoria. Je le connaissais déjà pour son excellente carrière à l'Etoile Rouge, le club avec lequel il avait remporté la Champions, et avec la Roma. Combien de batailles contre lui... C'était un défenseur très fort, maintenant construire par le bas est à la mode et il a très bien construit, aussi parce qu'il avait commencé comme arrière latéral. Et quand il tirait des coups francs, il était fou. Quand il est venu jouer à l'Inter, il a relevé de grands défis à Appiano Gentile avec Recoba puis avec Veron." Quelle était votre idée de lui avant de le rencontrer ? "J'ai d'abord pensé que c'était un homme avec une grande personnalité. Et puis un combattant. Quand j'ai joué contre Sinisa, j'étais content parce que j'aimais les défis contre des joueurs courageux. Il n'a jamais abandonné." À l'Inter, Mihajlovic a d'abord été votre partenaire, puis l'entraîneur adjoint de Mancini. Comment était-ce dans le vestiaire ? "Très généreux. Il aimait faire équipe, il savait plaisanter et était toujours très positif. Je me souviens de la joie quand nous avons remporté une Coupe d'Italie grâce à l'un de ses coups francs. En tant que coéquipier et en tant qu'entraîneur, il était vrai, il a toujours fait preuve d'une grande personnalité et de caractère. Un homme loyal. Avoir des gens comme ça dans les vestiaires a élevé le niveau du groupe. Pour gagner, il faut des gens comme Sinisa, qui se révélait toujours dans les moments difficiles." En tant qu'ami, de quel épisode vous souvenez-vous avec le plus de nostalgie ? "Beaucoup de moments nous ont liés, mais s'il faut en choisir un, je pense à la première rencontre après l'annonce de sa maladie. Nous avons échangé un câlin très fort duquel il y avait tout et le sentiment qui nous liait. J'ai vu le sourire malgré tout : une belle leçon." Vous semblez être deux personnes de caractère très différent. Peut-être que vous aviez lié d'amitié pour cela aussi? "Je suis d'accord, par nature Sinisa était différent de moi. Mais j'aimais être avec lui et nous avons tous les deux travaillé pour le bien du groupe. C'était quelque chose qui nous unissait beaucoup : comprendre ce dont les autres avaient besoin dans le vestiaire. Un autre point qu'on avait en commun, c'était l'envie de gagner : pour nous, l'entraînement et le match c'était la même chose, on a toujours tout donné, et je n'oublie pas que notre cycle a commencé avec son arrivée à l'Inter. Il était diplomate, mais il ne m'est jamais arrivé de penser qu'il aurait pu éviter de s'exprimer de manière trop directe. Entre-temps, j'éprouvais un grand respect pour lui et il disait rarement quelque chose de déplacé. Chaque mot qu'il prononçait avait un sens. La guerre des Balkans l'avait marqué de façon évidente. Sinisa était un homme profond, je me souviens de beaucoup de ses réflexions sur la guerre et la maladie." Qu'est-ce qui vous a frappé dans sa façon d'aborder la maladie ? "La force, qui était là pour tous. La capacité de défier le mal avec le double objectif de guérir et de faire souffrir le moins possible la famille dans le processus de traitement et de thérapie. Un jour, une dame est venue me voir parce que sa fille avait une leucémie et m'a demandé deux vidéos d'encouragement, une de moi et une de Sinisa. Il était très gentil et son message m'a ému et m'émeut encore maintenant. Je veux envoyer un gros câlin à la famille de Sinisa, sa femme et le les enfants doivent être fiers de lui et ils le sont certainement. Il souriait toujours malgré tout. Je suis désolé, je ne suis pas en Italie, mais dès que je pourrai les rencontrer, je les serrerai dans mes bras. Aujourd'hui, ils souffrent beaucoup et ils doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls." Traduction alex_j via FCINterNews.
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Luis Figo souffle aujourd'hui 50 bougies. L'Inter a effectué cette déclaration pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. "Il a toujours été applaudi! Lors de son premier match avec les Nerazzurri et lors de ses adieux. Luis Figo au cours de ses quatre saisons avec les Nerazzurri a pleinement démontré toutes ses fines caractéristiques : technique supérieure, intelligence tactique et talent pur." "Avec le 7 colé à son dos, il a effectué 140 apparitions et 11 buts, apportant une contribution fondamentale à la conquête de 4 Scudetti , 1 Coupe d'Italie et 3 Super Coupes d'Italie. Son dernier match a provoqué une émeute : le stade à ses pieds pour un accueil plein de passion et de gratitude. Meilleurs vœux à Luis Figo, qui fête ses 50 ans aujourd'hui !" Traduction alex_j via FCInterNews.
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Alessandro Bastoni : "Gasp a été fondamental pour ma formation et je pense à Agnese"
alex_j a posté un article dans Interviews
Dans "Non è solo calcio è amore" (Non seulement le football est amour), notre défenseur Alessandro Bastoni parle de ses débuts et de son succès à l'Inter. Voici ses propos rapportés par La Gazzetta dello Sport. Alessandro, votre voyage a commencé dans un oratorio. "Cela a commencé par plaisir et par passion. J'étais un enfant très timide et introverti et j'ai changé avec le temps. Peut-être que j'avais aussi du mal à m'identifier par rapport aux autres. Mais jouer là-bas a éliminé tous préjugés et problèmes. C'était de bons moments. Et aujourd'hui, je suis convaincu que si je suis devenu comme ça, je le dois certainement à ce début, à l'oratorio. L'oratorio doit être compris comme un lieu, comme une communauté de personnes, des animateurs aux compagnons, qui m'ont aidé à progresser. Je leur serai toujours reconnaissant." Dans vôtre carrière, il a eu plusieurs entraîneurs. Y en a-t-il un en particulier qui vous a marqué ? "Ne citer qu'un seul entraîneur serait peu reconnaissant envers tous les techniciens qui m'ont formé. Tout le monde m'a laissé quelque chose d'important, un signe, une valeur que je porterai toujours avec moi. Alors clairement sur la grande scène de la Serie A, Gasperini a été fondamental pour moi. Pourquoi? Celui qui t'appelle en équipe première quand tu n'as que 16 ans tu te souviens de lui. Et à l'époque je jouais pour l'Atalanta qui visait déjà l'Europe. Je reconnais le courage d'avoir misé sur un jeune homme et le mérite d'y avoir cru, peut-être même avant moi. Savoir qu'il y a quelqu'un qui croit en vous est plus facile pour rendre la confiance." Comment ça s'est passé avec Antonio Conte ? "La consécration est venue avec lui, coïncidant avec son arrivée à l'Inter. C'est comme si j'avais fait un saut qualitatif. Conte est un pilote, un motivateur qui fait des demandes spécifiques à ses joueurs en essayant de diffuser une mentalité de gagnant. Je lui dois tellement." Succès, récompenses et feux de la rampe... "Et comment. Ma vie a toujours été faite de sacrifices, partagés par ma famille qui m'a toujours soutenu. Sans une base familiale solide, il est difficile d'atteindre certains résultats. Ensuite, mon père était aussi footballeur. Il dit encore aujourd'hui qu'il était plus fort que moi... tout en reconnaissant qu'il n'avait pas ma tête. Il m'a conseillé, il m'a soutenu. Je peux dire avec joie que j'ai une excellente relation avec lui. J'ai aussi une bonne relation avec ma mère. Je la sens toujours proche. Enfant, les journées étaient dures. J'allais tôt à l'école et je ne rentrais que tard le soir après l'entraînement. Un grand effort." Un moment particulier ? "Non. De mauvais moments, un problème inattendu ou une blessure peuvent arriver. Il faut être doué pour réagir, il faut trouver la force en soi et s'accrocher à la foi. Pour atteindre un objectif, vous devez travailler dur." Vous sentez-vous responsable d'être un modèle pour les plus jeunes ? "C'est certainement agréable. Enfant, j'admirais aussi les footballeurs qui étaient actifs à l'époque. Les sportifs n'ont pas toujours des comportements exemplaires mais il est important qu'ils lancent des messages positifs. Je peux dire aux enfants d'aujourd'hui de s'engager, de s'amuser. Mais ils doivent toujours d'avoir un plan B, une alternative à suivre et de ne pas abandonner les études. La formation scolaire et universitaire sont fondamentales." Le direz-vous aussi à vôtre fille, Azzurra Agnese ? Et pourquoi s'appelle-t-il ainsi ? "Ma meilleure amie s'appelait ainsi et je voulais lui rendre hommage. Elle a été ma camarade de classe, de la maternelle au CE1, puis malheureusement elle est décédée. La nouvelle de sa mort m'a bouleversé. J'étais en Norvège, avec l'équipe nationale U16. J'ai reçu un message de mon père me faisant la triste annonce. Nous étions très proches. Un moment terrible. Pour moi, c'est comme si c'est une trace indélébile. Avant d'aller au lit je pense à elle, s'il te plait, j'essaie de te parler. Des choses comme ça vous font vraiment comprendre quelles sont les choses importantes dans la vie, les choses essentielles, celles qui comptent vraiment." Concernant le nom de sa fille, le site calciotoday.it avait dévoilé cette bien triste histoire le 29 Avril 2022; extrait. En Janvier, à la veille d'un match de championnat contre Venise, Bastoni est devenu père pour la première fois. Grande fête de famille pour la naissance d'Azzurra, fruit de l'amour entre Alessandro et Camilla Bresciani, sa compagne. Le choix du prénom de la petite fille est lié à un drame vécu par le joueur. Le deuxième prénom du bébé, Agnese, a une signification très profonde. Le couple l'a choisi pour se souvenir de sa meilleure amie décédée des suites d'un accident de voiture en 2015. Un deuil qui a marqué la vie de la promotion 99 alors qu'il évoluait encore dans les équipes de jeunes de l'Atalanta. Alessandro a révélé la raison de cette décision convenue avec Camilla. "Le deuxième prénom de ma fille est Agnese en mémoire de mon amie. C'était une de mes camarades de classe, avec elle je suis passé de la maternelle à la deuxième année. J'étais dans l'équipe nationale des moins de 16 ans. J'ai reçu un message de mon père disant qu'Agnese était morte. Ce n'était pas facile. Elle était ma meilleure amie. A chaque fois que j'entre sur le terrain je fais un geste en souvenir d'elle." Traduction alex_j via FCInter1908.-
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Bon anniversaire à Julio Cruz qui a 48 ans. L'Inter souhaite bon anniversaire à Julio Cruz, el "Jardinero", le grand attaquant argentin qui a joué un rôle de premier plan dans les années de triomphes avec Roberto Mancini et José Mourinho. "Entrez et marquez", lit-on sur le profil Twitter du club en souvenir de la capacité de l'attaquant à se rendre très utile dès son entrée. Traduction alex_j via FCInterNews.
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Adieu de l'Inter à Giancarlo Beltrami décédé le 27 Septembre 2022
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
L'ancien directeur sportif de l'Inter Giancarlo Beltrami est décédé à l'âge de 85 ans. Hommage. FCInter1908 rapporte que l'ancien dirigeant des Nerazzurri, qui avait été directeur sportif entre 1977 et 1993, est décédé hier à 14h45. Giancarlo Beltrami avait commencé sa carrière en tant que joueur, passant par l'académie du Milan avant de faire des apparitions pour Hellas Verona, Varese et Monza, puis après avoir raccroché les crampons, il s'est installé dans un rôle de réalisateur. En 1977, Beltrami a été nommé directeur sportif de l'Inter par le président de l'époque, Ivanoe Fraizzoli, rôle qu'il a occupé pendant les seize années suivantes. Beltrami a entretenu d'excellentes relations avec l'ancien attaquant légendaire des Nerazzurri Sandro Mazzola, et pendant son séjour au club, il a fait venir des joueurs légendaires tels que l'attaquant Alessandro Altobelli et le milieu de terrain Evaristo Beccalossi. L'ancien directeur sportif était également chargé de faire venir les entraîneurs Eugenio Bersellini et Giovanni Trappatoni, avec lesquels ils ont remporté le titre de Serie A lors des saisons 1979-80 et 1988-89 respectivement. N'oublions pas la coupe UEFA de 1991. Il y eut aussi des quasi-accidents comme Marco Tardelli et Carlo Ancelotti. Parmi eux aussi Falcao, repris par Beltrami mais non racheté par Fraizzoli pour ne pas contrarier Andreotti, puissant politicien et fan de la Roma. La Repubblica nous livre un hommage assez détaillé et émouvant de Giancarlo Beltrami. C'est lui qui a conçu / construit la dernière équipe entièrement italienne capable de remporter le Scudetto dans l'histoire de notre football. L'Inter de 1980, celle d'Altobelli et Beccalossi, Bordon et Beppe Baresi, Oriali et Pasinato, Canuti et Carlo Muraro, est née de l'intuition et de l'excellent réseau de Giancarlo Beltrami. Il était l'un des managers les plus habiles de cette période de transition, entre les années 70 et 80, à qui on reproche aujourd'hui l'accélération du football vers un avenir qui, jamais comme à l'époque, n'est arrivé pour tout le monde et si vite. Seize ans de son militantisme à l'Inter (1977-1993) à la pointe du marché des transferts, avec la joie d'un autre Scudetto lors de la saison record 1988-89, la première Coupe UEFA de l'histoire de l'Inter (1990-91). Dans sa vitrine, il y a aussi deux Coupes d'Italie (1978 et 1982), une Super Coupe d'Italie (1989) et un Mundialito per Club (1981). Son partenariat avec Sandro Mazzola et avec le président Ivanoe Fraizzoli nous ramène à un football où les clubs avaient des organigrammes allégés et les décisions, les responsabilités et les fautes étaient peu divisées. Cependant, elles suffisaient. Dans les lancements de l'agence Beltrami, il est paradoxalement rappelé pour la seule qui n'a pas aboutie. On parle de l'arrivée de Michel Platini à l'Inter. Mais ce serait vraiment peu généreux de s'arrêter à la chronique des faits. C'était en 1978 et Le Roi avait été optionné, sans lire en filigrane. Une vérité qui raconte que seulement deux ans plus tard, en 1980, les discussions ont été rouvertes et entre-temps le vent avait fait un mauvais tour et la Juve a pris le Français qu'en 1982. Il n'est donc pas vrai que L'Inter a rejeté Platini pour "problèmes physiques", Beltrami était simplement arrivé en avance sur son temps. Toujours élégant, veste, cravate, simple et libre, mais avec sa propre discipline de fer dans son travail : dans sa carrière, Beltrami a littéralement abordé le destin des meilleurs jeunes de la génération qui a grandi dans les années 80. Il conduit à Côme, l'entreprise avec laquelle il a commencé à travailler, les jeunes talents Vierchowod et Tardelli. Au fait, c'est Beltrami qui a mis au point la première vente (presque) milliardaire d'un footballeur italien, c'est arrivé quand en 1975 quand il a vendu Tardelli à la Juve pour 950 millions de lires (il y avait de la modestie, ils ne voulaient pas toucher au fatidique seuil du milliard). Peu de temps après, il découvre Altobelli et Beccalossi et a créé à l'Inter l'une des paires les plus efficaces de cette période historique. Il a fait signer un contrat à Paolo Rossi (plus tard sauté) et ce n'est que l'intervention de Giulio Andreotti qui lui a refusé le coup de la décennie : Falcao à l'Inter. L'accord avait été trouvé mais l'affaire est devenue politique et rien n'a été fait. Et des années plus tard, c'est toujours lui qui a amené à l'Inter un garçon qui allait devenir l'idole du Meazza : Nicolino Berti. Beltrami, et les employés qui travaillaient au centre Nerazzurri se souviennent bien de lui, est également célèbre pour ses expressions colorées et ses petites facilités grammaticales. Une fois, il a dit que "Bari était une équipe avec un B majuscule" et c'était un compliment; un autre, en polémique avec les trop nombreux concerts qui ont eu lieu à San Siro et qui ont ruiné le terrain, il a fait cette déclaration fabuleuse "La faute en revient à ceux qui étaient au concert de Brussprinter", était Bruce Springsteen, bien sûr. Au lieu de cela, il passe sur le territoire de la légende lorsque, après un match de Nancy, dans son français macaronique, il donne rendez-vous à Platini "après la gare", il fallait comprendre "après le match". Michel l'a fait et s'est présenté à la gare. Traduction alex_j via Sempreinter, FCInterNews et la Repubblica.-
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La victoire et la violence de Marco Materazzi
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En 1532, Niccolò Machiavel publia un traité désormais célèbre sur le leadership et la gouvernance. 'Il Principe' a conseillé que, dans un monde imparfait, l'homme doit faire tout ce qu'il faut pour réussir et prospérer. Machiavel a soutenu que la fin justifie toujours les moyens, et son œuvre est devenue un texte fondateur dans les domaines de la politique et de la philosophie modernes. Aujourd'hui, l'Italien est partout le doyen des cadres intermédiaires indolents et des politiciens sans scrupules. Sur le terrain de football, cependant, son église brutaliste compte au moins un fidèle, un grand fidèle. Son nom nous est bien familier : Marco Materazzi. Ceci est la traduction de ''The violence and victory of Marco Materazzi'' par Christopher Weir paru sur le site thesefootballtimes.co en 2018. Marco Materazzi n'est pas un type sympathique, bien sûr que non. Personne n'a été surpris lorsqu'il a battu Harald Schumacher et Samir Nasri au titre de "Footballeur le plus détesté" dans un sondage de France Football en 2016 et, une décennie après cette nuit infâme à Berlin, le Materaciste est toujours persona non grata sur les boulevards de Paris et les caves de Bordeaux. Materazzi, cependant, ne se soucie pas de ce que vous pensez de lui et de ce que vous pensez en général. Les médailles d'or de la Coupe du monde, de la Ligue des champions, de la Serie A et de la Coppa Italia protégeraient même l'ego le plus éphémère, sans parler de celui d'un homme qui se nourrit d'antipathie et de vengeance. Peu importe ce que vous pensez de lui en tant que personne, son bilan est inébranlable, indiscutable. Sa carrière, semée de violences et de victoires, est intouchable. Quarante-quatre minutes après le début du match à Guwahati, une marée rouge familière a commencé à monter. L'entraîneur de Chennaiyin, exaspéré par l'expulsion d'Harmanjot Khabra, n'a pas pu résister à une attaque sur les flancs contre son homologue. César Farías a pris cet appât avec joie, provoquant une mêlée sur le terrain entre les joueurs. Marco Materazzi causait toujours des problèmes; après un début assez moyen sur le sous-continent, l'Italien mènera les Blue Devils à leur premier titre de champion, ajoutant un autre trophée à son palmarès en or, cette fois en tant que manager. Même de l'autre côté de la ligne de touche, Il Principe (pas Milito, Machiavel, ndlr) n'arrête pas de déclencher des bagarres et de gagner des matchs. Fils de l'ancien entraîneur de la Lazio et du Sporting Giuseppe Materazzi, Materazzi est né à Lecce le 19 août 1973. Athlète grand et précoce, il a surmonté la mort de sa mère à l'âge de 15 ans pour rejoindre l'équipe de son père Messina Peloro à l'adolescence, avant qu'une chute ne l’incite de quitter pour une équipe amateur, Tor Di Quinto. Un bref flirt avec le basket a suivi, avant des piges formatrices avec Marsala et Trapani dans les échelons inférieurs du football italien. C'est ici que Materazzi trouvera sa soif intransigeante de victoire, dans un lieu où il apprendra rapidement que "si tu voulais la justice, tu devais la trouver toi-même". Ses performances agressives ont rapidement attiré l'attention de l'équipe de Pérouse, qui l'a enrôlé en 1995. De part et d'autre d'une courte période de prêt à Carpi, il a aidé les anciens employeurs de Jay Bothroyd à obtenir une promotion en Serie A, où des clubs plus établis ont commencé à flairer. Ne voulant pas vendre leur jeune actif à un rival national, Pérouse a accepté les avances d'Everton et de Walter Smith à l'été 1998. "Avec sa présence et son agressivité … il digérera la Premiership sans problème", s'est enthousiasmé l'Ecossais. Ce n'était pas exactement prophétique. Vingt-sept apparitions et quatre cartons rouges plus tard, le travail italien de Materazzi a été avorté. L'Echo de Liverpool était moins que emballant, David Prentice suggérant qu'il n'avait "convaincu personne de son pedigree en tant que défenseur international". Dans une interview ultérieure avec FourFourTwo , Materazzi resterait catégorique sur le fait qu'au moins un de ces cartons rouges était injuste. C'était révélateur d'un tempérament qui l'avait qualifié d’impétueux, et le tout a été fait pour un retour rapide à Pérouse en 2000. Ce serait dans son pays natal que le talent de Materazzi a finalement rattrapé son tempérament. Après s'être imposé dans le onze de départ de l'équipe, il a ensuite battu le record de Daniel Passarella pour les buts marqués par un défenseur en Serie A avec 12 réalisations en 2001. Sous la verve de Serse Cosmi et la fanfaronnade de la présidence de Luciano Gaucci, Pérouse finirait confortablement en milieu de tableau, les talents brusques de Materazzi attirant les regards des meilleures équipes italiennes. Ses performances sans fioritures à l'arrière ont été dorées par un mortier du gauche qui a envoyé des penalties et coups francs avec une précision dévastatrice, et même les observateurs de football les plus tièdes savaient qu'il avait dépassé son environnement. Au final, c'est l'Inter qui a raflé la mise, l’entrant Héctor Cúper éclaboussant le capitaine des Grifoni. Cúper avait emmené Valence au bord de la gloire européenne au cours des deux saisons précédentes, et l'Argentin a cherché à mettre fin à la sécheresse au Scudetto en renforçant l'équipe avec Francesco Toldo, Cristiano Zanetti et Sérgio Conceição. Aux côtés du vif colombien Iván Córdoba, Materazzi fournirait l'épine dorsale d'une redoutable défense interiste, tandis que le talismanique Christian Vieri terminait en attaque. Les choses se sont si bien passées pendant si longtemps, l'Inter menant la course jusqu'à la dernière journée avant de succomber contre une Lazio insipide. Cette erreur a ouvert la voie à la Juventus de Marcello Lippi pour remporter le trophée, Antonio Conte souhaitant le frotter personnellement contre sa bête noire. Après que son équipe de Pérouse ait battu la Juventus pour offrir le titre à la Lazio en 2000, Materazzi s'était précipité dans le vestiaire de l'équipe vaincue pour jubiler. Conte, furieux de cette transgression, lui a dédié la victoire du titre de la Juve. En tombant au tout dernier obstacle, les prémices d'une équipe de l'Inter endurcie s'enracinaient. Le "Grass Snake" perdait lentement sa peau de sous-performante, le leadership abrupt de Materazzi fournissant le venin. L'année suivante a rapproché l'Interisti d'un trophée, mais une fois de plus, les charges de Cúper ont été de peu en deçà. Alberto Zaccheroni, amené à remplacer l'Argentin peu performant l'année suivante, n'a pas pu inspirer son équipe au-delà d'une quatrième place malgré des buts d'Adriano et de Júlio Cruz. Frustré par l'absence de progrès sur le terrain, Massimo Moratti a nommé Roberto Mancini comme entraîneur en 2004. L'Italien avait fait des merveilles avec des situations financières impossibles, d'abord avec la Fiorentina puis la Lazio, amenant la première à une brillante victoire en Coppa Italia avant de stabiliser le Pétrolier Cragnotti à Rome. Après une solide troisième place et son premier trophée en près d'une décennie, l'année suivante amènerait l'Inter à un titre tant attendu, bien que dans les circonstances les plus controversées. Le scandale de Calciopoli a été un moment désastreux pour le football italien, mais c'est un moment dont l'Inter profitera énormément. Les empires du Milan et de la Juventus se sont effondrés d'un coup, et les Nerazzurri, bien qu'ils aient connu une saison presque identique en terminant troisième, se verront ensuite attribuer le titre aux dépens de l'équipe turinoise, et à juste titre. Ce ne serait cependant pas la plus grande nouvelle du football italien cette année-là. Materazzi avait fait ses débuts en Italie en 2001 et n'avait pas réussi à convaincre pour déloger les impénétrables Alessandro Nesta et Fabio Cannavaro. Cela est resté le cas jusqu'au dernier match de l'Italie lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Nesta, qui n'est pas étranger à la misère dans le football international, s'est arrêté sec contre la République tchèque avec une élongation présumée à l'aine. Alors que l'Italie devait affronter l'Australie de Guus Hiddink au deuxième match, la chance de Materazzi était enfin arrivée. Après avoir marqué contre les Tchèques, il sera titulaire face aux Socceroos. Il a bien failli le faire exploser, et pas qu’un peu. Au cours d'un match assez rude, Materazzi est expulsé pour une faute (imaginaire, ndlr) sur Mark Bresciano, avant que Francesco Totti n'assure le passage de l'Italie au tour suivant. Une victoire 3-0 sur des Ukrainiens ternes a permis une demie finale réussie contre l'Allemagne en demi-finale. Les hôtes étaient loin d'être à leur meilleur, mais à domicile et avec une nation derrière eux, les Italiens ont fait face à leur premier vrai test dans la compétition. Ce serait une rencontre passionnante, le curleur de dernière minute de Fabio Grosso suivi d'un tir d'Alessandro Del Piero réussissant à envoyer les Allemands au tapis. L'Italie, stimulée par l'inspirant Cannavaro et Materazzi de retour de suspension, s'est qualifiée pour la finale contre la France. Dirigée par l'inimitable Raymond Domenech, le Français s'était largement appuyé sur la verve de Franck Ribéry et la magie de Zinedine Zidane tout au long du tournoi. Ce dernier, qui devait prendre sa retraite après le match, avait attiré l'attention du monde du football avec ses performances de virtuose. Les fans étaient tous unis pour ce qui semblait être un chant du cygne parfait pour le Marseillais, une victoire en Coupe du monde étant une conclusion naturelle et parfaite. Le match, cependant, appartenait à Materazzi, et pratiquement à lui seul. Après avoir concédé le penalty sur lequel Zidane marquait une délicieuse Panenka, c'est la tête fulgurante de l'Italien qui rétablissait la parité entre les équipes. Un match ouvert a vu la France exercer un contrôle croissant, avant que le tristement célèbre coup de boule de Zidane ne mette un terme honteux à sa carrière et ne tourne le jeu en faveur de l'Italie. La séance de tirs au but qui en a résulté a vu Materazzi claquer son but avant que Grosso ne scelle la première victoire de l'Italie en Coupe du monde depuis 1982. On ne peut pas en dire beaucoup plus sur ce moment où Zidane a gâché les chances de son pays avec un geste de bravoure insensée. Le symbole de l'idylle difficile de la France ''black blanc beur'' avait, d'une seule action, brisé ses espoirs de Coupe du monde et envoyé des ondes de choc dans son pays d'origine, suscitant un débat sur des sujets aussi variés que la culture immigrée française à la masculinité. Pour Materazzi, cependant, ce fut son triomphe machiavélique le plus cru. Il avait fait ce qu'il devait faire, provoquant son adversaire dans un acte de folie qui le récompensait mille fois, lui et ses coéquipiers. Il semblait, enfin, qu'il avait appris à canaliser son agressivité. Alors que les innombrables vidéos YouTube montrant ses fautes les plus brutales continuent d'attirer les admirateurs, l'Italien est resté l'un des footballeurs les plus vilipendés du continent. Ses horribles attaques contre Bruno Cirillo et Juan Pablo Sorín ont laissé un goût amer dans la bouche de la plupart des fans de football et, même si l'incident avec Zidane ne ferait rien pour le rendre plus attachant, cela a au moins montré que Materazzi avait trouvé comment ajouter de la ruse à sa guillotine. De retour à la maison, l'Inter continuerait à dominer la Serie A, remportant un nombre incroyable de 17 matchs consécutifs lors de la saison 2006-2007. Zlatan Ibrahimović et Patrick Vieira, arrachés à la Juventus reléguée, ont ramené la fanfaronnade à San Siro, alors que l'Inter a enregistré près d'une centaine de points sur le chemin de son deuxième titre de champion consécutif. Materazzi, désormais un dieu parmi les fidèles Nerazzurri, est arrivé troisième dans le classement des buteurs derrière le Suédois et Hernán Crespo. Une campagne phénoménale a été couronnée lorsque Materazzi a remporté le prix du défenseur de l'année en Serie A en 2007. Le terrone de Lecce, si mal aimé et vilipendé tout au long de sa carrière, avait conquis le monde grâce à sa détermination et sa volonté. Une autre année et un autre titre de Serie A ont suivi, avant que José Mourinho ne remplace Mancini à la barre. Le Portugais avait pris d'assaut la Premier League avant de quitter Chelsea après un désaccord avec Roman Abramovich. Courtisé par presque toutes les grandes équipes d'Europe, c'est Massimo Moratti qui a obtenu sa signature. Avec son style pragmatique et son désir intransigeant de gagner, Materazzi a été accueilli avec une âme sœur de l'autre côté de la ligne blanche. "Conduite, intelligence, connaissances, expérience et empathie", tels étaient les mots du défenseur lorsque la Gazzetta Dello Sport lui a demandé de résumer les points forts de son entraîneur. "Il appuie sur tous les bons boutons, pas seulement sur ses joueurs." Ce serait certainement le cas. Au cours d'un séjour tumultueux de trois ans, Mourinho a réussi à attirer la colère de la plupart des entraîneurs et commentateurs italiens tout en apportant un succès sans précédent à la Curva Nord. L'Inter était insatiable, scellant un triplé avec une victoire sur le Bayern Munich en finale de la Ligue des champions en 2010. Pour Materazzi, ce fut une période où son implication dans l'équipe a décliné. En tant que figure de proue et ancien homme d'État, il est cependant resté indispensable au vestiaire de l'Inter. Nulle part son affection pour Mourinho ne peut être vue plus facilement que dans l'adieu émotionnel qu'ils ont partagé devant le Bernabéu lors de cette nuit fatidique à Madrid. Tout le monde savait que le Portugais prendrait le relais sur la sellette des Merengues, mais alors que beaucoup pensaient que les larmes de Materazzi étaient dues à la tristesse, il a un tout autre récit : "Je savais que s'il partait, nous ne serions plus jamais les mêmes", a-t-il avoué plus tard dans une interview avec Sport Mediaset. Un héritage construit sur la fureur et le succès violent serait bientôt démantelé, et Materazzi savait que ses jours étaient comptés. Suivre Mourinho, comme la plupart des managers l'ont constaté, est une tâche presque impossible. Pour Rafa Benítez, cependant, le banc de Giuseppe Meazza s'avérerait être un défi insurmontable. Le style détaché de l'Espagnol contrastait fortement avec le mode opératoire plus impliqué de son prédécesseur et, pour une équipe habituée à courir sur le terrain en sentant le sang, la transition de tueur à chaton était difficile à supporter. "Benítez avait peur de son ombre", s'est moqué Materazzi dans une interview avec FourFourTwo , rappelant le limogeage de l'ancien homme de Liverpool après seulement six mois à la tête de l’Inter. L'Inter récupérerait pour terminer deuxième cette année-là sous Leonardo, mais la décomposition avait commencé. La saison suivante a vu l'équipe s'effondrer sous trois managers consécutifs, qui ont tous eu du mal à motiver une équipe qui avait atteint le sommet et manquait de moyens pour une autre ascension. Materazzi était parti l'année précédente, et avec l'Inter privée de ses crocs, ils ne pouvaient que regarder la Juventus reprendre la suprématie nationale. Hors contrat et hors jeu, Materazzi a signé un contrat à court terme pour diriger l'équipe indienne de Chennaiyin en 2014. Ce que beaucoup considéraient comme un séjour lucratif dans le sous-continent s'est transformé en un titre en 2015. Encore une fois, l'un des joueurs les plus controversés du football étaient sorti vainqueur. Comme l'Inter aimerait avoir sa morsure et violence en défense aujourd'hui. Traduction alex_j.- 10 commentaires
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Gravé dans la pierre, le génie de Guiseppe Meazza
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Pour tout fan interiste qui se respecte, inutile de présenter Guiseppe Meazza, nous savons qui il était et son impact. Quand votre nom est donné à un stade de football, c’est que vous avez très largement contribué à l’histoire du club et/ou du football. Voici un hommage à notre légende écrit par Edd Norval « Etched in stone, the genius of Guiseppe Meazza » paru sur le site https://thesefootballtimes.co/ en 2018. Deux vidéos disponibles sur YouTube agrémentent le texte. Introduction Il se réveilla groggy, encore à moitié endormi, et il a regardé autour de lui. Il reconnut la pièce mais était moins sûr de savoir qui étaient les deux femmes de chaque côté de lui. Assis dans les draps froissés, il se rendit compte qu'il était censé être quelque part… mais où ? Merda ! Il avait un match ! Giuseppe Meazza, le prince voyou de Milan, était aussi chaud dans les draps que sur le terrain. Miraculeusement, il a fait venir le bus de l'équipe juste à temps. "Heureusement que j'habitais près du stade". Ébouriffé, mais prêt à jouer, il est entré sur le terrain englouti par des fans rugissants et est parti en tant que héros du triplé. C'est l'une des nombreuses anecdotes sur la machine à marquer qui ressemblait Marlon Brando (ouais, pourquoi pas). Sa masculinité suintait dans ses performances rugueuses, impressionnantes pour sa petite taille, et s'est avérée irrésistible pour les contingents féminins de la capitale du nord. C'est la vie dont beaucoup d'entre nous rêveraient (ne dites pas non !). Au Royaume-Uni, ils pourraient bavarder sur des sujets aussi salaces car ils ornent les premières pages. Avec Meazza, ses extras orneraient le recto d’une page alors que ses derniers buts orneraient le verso de cette même page. En Italie, cependant, ils ont décidé de donner son nom à un stade. Question de style. San Siro ou Meazza ? Que devez-vous faire exactement pour qu'un stade de football porte votre nom ? Johan Cruyff a donné son nom au terrain de l'Ajax après avoir excellé dans le Totaalvoetbal, tandis que l'Estadio Diego Armando Maradona en Argentine porte le nom de… eh bien, vous savez. Pour ses exploits, il faudrait un livre, au moins. Disons simplement qu'il ressemblait plus à Meazza qu'à Cruyff. Qu'en est-il de Giuseppe Meazza ? Le joueur était connu comme un fêtard de fin de soirée, un biscuit brut et un homme profondément fidèle à sa ville et à ses deux clubs, d'abord l'Inter et plus tard Milan. Le stade? Certains le connaissent peut-être mieux sous le nom de San Siro. La raison pour laquelle il porte son nom ? Des records de championnat en veux tu en voilà et de deux Coupes du monde, 1934 et 1938. C'est une fausse idée répandue. San Siro est le quartier qui abrite le stade de renommée mondiale, pas le terrain lui-même. Ce n'est pas n'importe quel stade non plus, c'est la quintessence du football européen (10 C1 quand même). Merveille emblématique de l'architecture des stades, le terrain a été construit spécifiquement pour le football, sans les pistes d'athlétisme qui entouraient généralement les terrains des autres stades italiens. Meazza est peut-être le joueur le moins connu à avoir donné son nom à un tel stade. Ouvrant ses portes en 1926, alors que Meazza n'avait que 16 ans, le jeune joueur, qui captait déjà l'attention des managers et autres scouts, ne se doutait pas que le symbole du football italien porterait un jour son nom. Après avoir été rejeté par le Milan, l'équipe qu'il idolâtrait (en plus c’est vrai), Meazza a signé pour nous et a fait ses débuts pour le club en 1927. La jeunesse, semblait-il, serait la façon dont Il Ballila, Le petit garçon, resterait toujours dans les mémoires. Comment ne pourrait-il pas? À ses débuts, il a marqué deux buts et n'a montré aucun ralentissement à partir de ce moment. Ses débuts le verraient vénéré comme le visage "éternellement jeune" du jeu italien. Quant aux autres enfants du pays, Meazza a toujours été le premier nom qui sortait de leurs lèvres lorsqu'on leur demandait "à quel joueur veux tu ressembler?" Le danseur Naturellement, un homme avec de telles préoccupations qu'il cherchait à trouver, Meazza était attiré par les bars et les discothèques de Milan. Ici, il a pu montrer ses talents notoires en tant qu’expert du dancefloor. Le tango était son favori. Un garçon doux comme de la soie qui attirait les regards admiratifs des foules partout où il allait. Heureusement, ses danses sous la boule disco n'ont pas été vaines. Son jeu de jambes agile, perfectionné dans les salles sombres et enfumées, s'est traduit sur le terrain. Chaque giration serpentine de la hanche s'appliquait autant à la brunette qu'il avait eue à l'œil toute la nuit qu'à la défense adverse. Les buts typiques de Meazza commençaient souvent près de la ligne médiane et se terminaient avec lui en signe de célébration. Le journal italien La Gazzetta dello Sport a salué ses débuts comme "intelligents, frais, rapides" et, manquant de physique qui aurait normalement été requis, ce sont des traits qu'il a continué à développer tout au long de sa carrière. L'émergence du génie est quelque chose que vous ressentez, pas seulement quelque chose que vous voyez. Bien sûr, c'est ce que vos yeux voient qui provoque votre réaction, mais ce sont les aspects invisibles du jeu, l'éveil imminent d'un futur héros du club, qui sont capables de nous envoyer des frissons dans le dos. Il semble que le don de Meazza n'ait jamais été négligé. Saison 1 : record 1. Il a terminé la ligue avec 31 buts et le record toujours en vigueur du plus grand nombre de buts marqués lors d'une première saison de Serie A. Clairement une star pour les Nerrazzuri, il a tué des matchs avec cinq et même six buts alors qu'il aidait l'équipe à gagner le Scudetto en 1930 tout en terminant en tant que Capocannoniere. Son succès avec le côté bleu et noir de Milan s'est poursuivi. Il a remporté deux autres titres en 1938, une fois de plus en tant que meilleur buteur, et en 1940. Entre ces deux dernières gloires, il était une force déchaînée dans l'équipe gagnant la Coppa Italia en 1939. Au-delà de son intelligence évidente, il était sans surprise sûr de ses propres capacités. Si tous les autres vices possibles n'avaient pas été pris en compte, il avait aussi assez de temps pour flirter avec le football. Avant un match contre la Juventus, leur gardien de but, Giampiero Combi, qui jouait aux côtés de Meazza pour les Azzurri, a parié que l'attaquant ne serait pas en mesure de marquer un but de la tête, similaire à celui qu'il avait réussi à l'entraînement, ou l'un des ses but caractéristique consistant à esquiver le gardien et de pousser le ballon dans le but. Deux buts, d'un calibre bien particulier, étaient exigés du joueur. Il a pris le pari, à l'insu de quiconque regardait. A-t-il dirigé l'un d'entre eux ? Oui. Qu'en est-il des deux ? Évidemment. La meilleure partie a peut-être été les regards perplexes sur les visages des fans et des joueurs lorsque Combi, stupéfait, a serré la main de l'attaquant après le match. Lui aussi était dans l'orbite de Meazza. Exil de l’Inter En 1940, Meazza a rejoint le Milan après avoir lutté contre des blessures lors de ses deux dernières saisons avec son équipe d'enfance. Ces années furent sans aucun doute ses plus illustres et sont pratiquement inégalées en calcio à ce jour. Ce n'était pas seulement avec l'Inter qu'il marquait les buts ; il avait aussi réussi à devenir un héros national. L'Italie a accueilli la Coupe du monde de 1934 et est sortie victorieuse après une finale âprement disputée avec deux buts tardifs qui ont battu la Tchécoslovaquie. Meazza, vedette de tous leurs matchs, a soulevé le Ballon d'or du meilleur joueur du tournoi. C'était une compétition controversée avec des suspicions selon lesquelles Benito Mussolini l'avait utilisée comme outil de propagande, sélectionnant des arbitres pour tous les matchs de l'hôte. Heureusement, l'équipe a pu reproduire son succès de 1938 en France. Ses deux buts en 1934 ont étonnamment surpassé son seul but lors de la finale de 1938. L'équipe italienne avait cependant une dynamique très différente de celle de l'Inter, et Meazza a eu l'honneur de les diriger pour soulever leur deuxième Coupe du monde. Bien qu'il n'ait réussi à trouver le fond du filet qu'une seule fois, il a joué un rôle déterminant à la fois en tant que capitaine et joueur. Lors de la finale du tournoi, il a aidé trois buts lors de la victoire 4-2 contre la Hongrie. Ce fut l'apogée de sa carrière internationale. Un an plus tard, il a disputé son dernier match international, en tant que capitaine de l'équipe contre la Finlande pour une victoire 3-2. Au cours des 53 matchs où il a représenté l'Italie, il a marqué 33 buts, le deuxième plus grand total derrière la légende de Cagliari Gigi Riva. La vie à Milan a été relativement courte. Deux ans au club lui ont suffi pour passer aux autres géants du nord, la Juventus, avant que de brefs séjours à Varèse et à Atalanta ne tracent la voie d'un retour dans son club d'origine. De retour à l'Inter, il a réussi 17 autres apparitions et marqué deux fois. Il dirigera plus tard les Nerazzurri à trois reprises, répondant à l'appel en cas de besoin. C'est pour cela, et son impact sur le club au sens large en restant proche de l'action, qu'il resterait vénéré après avoir raccroché les crampons. L’exportation A 23 ans, Meazza avait déjà inscrit ses cent premiers buts en Serie A, le plus jeune joueur à le faire. Combinez cela avec sa prédisposition effrontée et sa beauté naturelle, il était inévitable que sa renommée franchisse les frontières italiennes. Avec des sponsors personnels, une autre première, étant attiré par le charme diabolique de Meazza, il semblait qu'il ne pouvait pas faire de mal. Seul joueur de l'équipe autorisé à fumer, Peppino Meazza avait le visage bien soigné et les cheveux lissés en arrière, imprimés partout dans le monde. Il était, à bien des égards, l'affiche de la première génération d'après-guerre. Il était le symbole d'une nation en reconstruction. Son attrait transcendant fait des comparaisons avec Pelé, un joueur pour lequel Meazza était en quelque sorte un prototype. Sa grâce sinueuse et sa ruse lui ont valu des commentaires approbateurs de journalistes estimés et d'intellectuels publics comme Gianni Brera et Luigi Veronalli. C'était une période romantique pour le sport et il n'a suscité que les cris d'affection les plus amoureux. Il le fait toujours des décennies plus tard. Alors, comment un joueur parvient-il à se faire un nom sur un terrain aussi merveilleux ? Il semble, à bien des égards, défier la raison. C'est un terrain partagé entre deux géants du football et, bien qu'il les ait représentés tous les deux, il était une légende de l'Inter de bout en bout. En plus de cela, sa réputation de fêtard coureur de jupons cohabitait avec sa réputation de grand footballeur. Meazza est considéré par de nombreux Italiens des deux côtés de la division milanaise comme le plus grand buteur du pays. Dès ses débuts à l'Inter, il impressionne autant les supporters que les journalistes, fait rare en Italie où les critiques sont presque aussi influentes que les managers. Personne n'était à l'abri de son sort. Brera l'a classé comme le plus grand de tous les temps. Ceci, venant d'un homme à la connaissance inégalée du foot italien, n'est pas à négliger. Avocat, directeur sportif et super fan de l'Inter, Peppino Prisco est l'un des personnages les plus colorés de l'histoire du calcio. Il a déclaré: "Meazza était génial, imbattable, même s'il rencontrait parfois une crise effroyable, causée par son activité sexuelle intense et sa passion pour le jeu. Quand il prit le relais sur le terrain, il fit des choses qui ont laissé bouche bée." Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire. Giuseppe Meazza était une icône, en Italie et au-delà. C'était un joueur aussi aimé des hommes que des femmes. C'est une étoile filante rare dont il y a trop peu dans le ciel toujours éclairant du football. C'est pourquoi il a un stade qui porte son nom. Traduction alex_j.- 6 commentaires
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Dans l’histoire du football, les plus grands héritages sont réservés à ceux qui se sont frayés un chemin dans l’histoire. Le manager et les joueurs sont rappelés dans les termes les plus grandiloquents en évaluant leur rôle dans le changement du football et ce, pour toujours. C'est une longue liste, celle qui voit des noms comme Michels, Cruyff, Pelé et Beckenbauer conserver une magie éternelle. Voici un hommage à Giacinto Facchetti. Ceci est une traduction de «Giacinto Facchetti : the Inter legend decades ahead of his time» par Omar Saleem paru sur le site https://thesefootballtimes.co en 2016. Il est peut-être étrange, alors, que Giacinto Facchetti soit souvent négligé en dehors de l'Italie lorsque l'on parle des joueurs les plus grands, les pionniers et les plus marquants. C'était un homme, qui jouait avant tout avec un esprit et une moralité impeccables, qui avait des décennies d'avance sur son temps en tant qu’arrière latéral; un homme qui a marqué 75 buts en plus de 600 matchs pour une Inter Milan jugée, à tort ou à raison, largement défensive. Certains, notamment le légendaire Helenio Herrera, considèrent Facchetti comme le plus grand capitaine de tous. Et avec raison ! La magnifique histoire de Facchetti commence dans la paisible ville septentrionale de Treviglio, dans la province de Bergame. Remarqué plus tard par ses anciens professeurs pour être l'élève modèle, celui qui était appliqué en classe et qui aspirait à devenir médecin, Facchetti a commencé sa carrière de joueur en tant qu'avant-centre du club local CS Trevigliene. Tout comme son excellence en classe, Facchetti s'est appliqué avec beaucoup de succès en tant que jeune attaquant, privilégiant le tir à toutes les distances avec son pétard du pied droit. Son rythme de travail était évident dès son plus jeune âge, et rapidement ses pensées se sont orientées vers une carrière dans le calcio. Il ne fallut pas longtemps avant que Facchetti ne soit repéré lors d’un tournoi de jeunes par Helenio Herrera, qui avait l'habitude de parcourir les régions locales à la recherche de talents locaux à intégrer dans sa dynastie intériste qui était encore embryonnaire. Facchetti s'avérera être sa plus grande acquisition ! Recruté avec l'intention de le jouer en tant qu'arrière latéral, Herrera a travaillé avec Facchetti sur le côté défensif de son jeu, sûrement surpris de la rapidité avec laquelle il a compris son idée du catenaccio. En effet, arrière latéral était probablement l'une des positions les plus difficiles à jouer dans ce système, avec une immense concentration requise à tout moment, sans parler de la capacité de choisir intelligemment quand avancer et se joindre à la contre-attaque. Facchetti, sans surprise pour ceux qui connaissaient sa capacité à s'appliquer et à travailler vers un objectif clair, a été une révélation à ce poste. Lors de son deuxième match seulement, contre Naples en 1961, il a marqué et a été salué par les médias pour sa capacité de tacler, son physique, son rythme et ses prouesses offensives. Il était l'arrière complet moderne, sauf que c'était dans les années 1960 et que la plupart des défenseurs au plus haut niveau ne faisaient exactement que cela : défendre. Pas Facchetti, qui s'est rapidement imposé comme l'arrière gauche de premier choix du club, gagnant une réputation dans toute l'Europe en tant que leader et organisateur. Faisant 15 apparitions lors de sa première saison complète tout en apprenant le poste, Herrera tenait à donner à son précieux atout suffisamment de temps pour façonner son nouveau rôle au sein du système Inter. C'était un stratagème qui a extrêmement bien fonctionné, et l'Inter est rapidement devenue la "Grande Inter", écartant tous ceux qui se trouvaient sur son chemin et dominant le foot national et continental au cours de la prochaine décennie. Au cœur de tout se trouvait Facchetti, le bras droit du manager sur le terrain. En 1963, déjà le meilleur arrière latéral offensif du Calcio, il a aidé l'Inter à remporter son premier scudetto en neuf ans, se révélant être le catalyseur de nombreuses attaques et marquant quatre buts en championnat. Plus important encore, il a joué le premier rôle dans une défense de fer qui n’a concédé que 20 buts en 34 matchs de championnat. C'est la capacité de Facchetti en défense que tant d'arrières latéraux offensifs pourraient apprendre aujourd'hui. Il dira plus tard à la Gazzetta dello Sport en 1999 : « Un défenseur doit être capable de défendre. Il est important d'aider en attaque et de créer un avantage numérique, mais un défenseur doit garder tout cela organisé. Si vous ne pouvez pas faire ça, vous n'êtes qu'un ailier hors de position. » La qualification pour la Coupe d'Europe de la saison prochaine étant assurée, Herrera s'est lancé à la conquête de l'Europe et vise à imiter le succès de son rival local, l'AC Milan, en remportant le prix le plus convoité. À une époque où le format était un couperet à chaque tour, l'Inter de Herrera était parfaitement adaptée pour affronter tous ceux qui les attendaient. Ils restés bas profondément, ont absorbé la pression avec une autorité confiante, puis ont créé et utilisé la rupture, utilisant le génie créatif de Sandro Mazzola, Mario Corso et Luis Suárez. La finale de la Coupe d'Europe 1964 a opposé l'Inter au Real Madrid. L'équipe de Miguel Muñoz vantait les prouesses offensives d'Alfredo Di Stéfano, Ferenc Puskás et Paco Gento, la ligne d'attaque la plus redoutée d'Europe à l'époque. L'idée de Muñoz était de cibler les larges zones lorsque l'Inter était en contre, en utilisant l'habileté, le rythme et la ruse de ses attaquants. Facchetti, cependant, avait d'autres idées. Considéré par beaucoup comme l'homme du match, la proéminence de Facchetti en attaque a libéré un certain nombre de mouvements, mais c'est sa contribution défensive, audacieuse, courageuse et optimiste, qui a fait parler la presse par la suite. Il a joué serré, proche de ses défenseurs centraux et a veillé à ce que les essais éphémères de la future ligne de front légendaire du Real Madrid soient annulés. Une victoire 3-1 à Vienne a vu l'Inter de Herrera surnommé "Grande Inter", un surnom tiré du côté "Grande Torino" d'Ernest Erbstein et Valentino Mazzola. Le club a de nouveau reproduit ce succès en 1965, battant le Benfica d'Eusebio grâce à un but solitaire de Jair. A 22 ans, Facchetti était déjà double champion d'Europe. En 1965-66, Facchetti était à son pic. Il a marqué 12 buts en 38 matchs toutes compétitions confondues et a de nouveau aidé l'Inter au scudetto, se révélant cette fois plus influent en attaque qu'en défense. Son rythme se révélait être un test sévère pour les arrières latéraux adverses, et sa capacité à couper à l'intérieur et à tirer conduisait l'équipe à adapter sa structure pour le garder sous contrôle. Cela dit tout sur sa qualité que les adversaires se creusaient la tête pour arrêter l'arrière gauche de l'Inter. Après avoir joué un rôle central en permettant aux Nerazzurri de se qualifier pour la finale avec un but à domicile et à l'extérieur contre le CSKA Sofia, une chance pour un triplé de titres européens était offerte. Malheureusement pour celui qui était le pin-up du football italien, sa belle allure et sa coiffure impeccable lui ont valu un certain nombre d'admiratrices, le Celtic de Jock Stein a eu d'autres idées et a enregistré une victoire qui les verrait surnommés les "Lions de Lisbonne". La saison suivante, 1966-67, s'avérera être la plus frustrante du règne de Herrera. Après avoir perdu le titre de Serie A face à une Juventus avare, qui n'a marqué que 44 buts en 34 matchs, les pensées de Facchetti se sont tournées vers la finale de la Coupe d'Europe à Lisbonne contre le Celtic. Après avoir quitté la saison sans trophée, Facchetti devra attendre encore 12 mois avant que son plus grand moment de football n'arrive. Après avoir fait ses débuts avec l'Italie en 1963, avant de devenir la moitié d'un redoutable mur arrière latéral avec Tarcisio Burgnich, Facchetti était maintenant sur la scène mondiale. Sa performance lors d'une victoire mémorable contre le Brésil de Pelé à San Siro a vu son nom désormais mentionné parmi les grands du football mondial. Son premier grand tournoi pour Gli Azzurri serait la Coupe du monde de 1966 en Angleterre. Après avoir été battu de manière sensationnelle par la Corée du Nord lors du plus grand choc de la Coupe du monde de tous les temps, c'était une marque de l'homme qu'il écrirait plus tard en s'excusant à un journaliste anglais qui le qualifiait de meilleur défenseur du monde, pour son manque de forme. C'était Facchetti, un gentleman. Tout au long de son succès, de ses maraudes implacables en avant et de sa défense serrée et impitoyable, Facchetti a conservé son humilité et sa décence. Il avait la grâce et l'honnêteté d'un joueur de cricket, ne laissant jamais le gain personnel éclipser l'intégrité professionnelle. Les Championnats d'Europe de 1968 verront Facchetti, désormais capitaine de l'équipe nationale pendant près de deux ans, guider l'Italie vers sa plus grande réussite sous sa direction. Bien qu'il ait été miné pour ne comporter que quatre équipes, l'Euro 68 offrirait à Facchetti la seule argenterie de sa carrière internationale. Une victoire 2-0 sur la Yougoslavie en finale du tournoi a permis à Facchetti de remporter le titre de l'Euro et de les mettre sur la voie du Mexique 70, l'une des plus grandes finales de Coupe du monde de tous les temps. Facchetti était désormais le leader respecté dans les rangs Azzurri , assumant la tâche enviable de guider Gigi Riva, Gianni Rivera, Dino Zoff, Pierino Prati et Sandro Mazzola vers le titre. Après avoir franchi la phase de groupes grâce à une victoire 1-0 contre la Suède, l'Italie a affronté son hôte, le Mexique, en quart de finale. Une Italie inspirée par Gigi Riva a progressé, Facchetti offrant un leadership solide en défense et de nombreuses occasions d'attaque dans le dernier tiers. Le Mexique n'avait pas de réponse à son rythme, sa puissance et son agressivité. Les demi-finales ont vu le match du tournoi se dérouler alors que l'Italie affrontait l'équipe la plus forte d'Europe à l'époque, l'Allemagne de l'Ouest. Avec Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Sepp Maier et Berti Vogts dans leurs rangs, la Squadra italienne l'emporterait contre la Mannschaft allemande 4-3 après prolongation devant 102 000 fans dans une Azteca brûlante. Pour beaucoup, c'est le plus grand match de Coupe du monde de tous. C'était le test ultime « d'endurance et de volonté » selon la FIFA. Avec le recul, la performance de Facchetti est un spectacle à voir. Dans un jeu où les joueurs ont joué pendant deux heures dans la chaleur impitoyable de Mexico, Facchetti a joué comme un homme en mission. Il n'a jamais cessé de courir, repoussant constamment les Allemands dans son combat pour garder l'Italie en tête. Il n'a jamais cessé de parler à sa défense et à ceux de devant. Et il n'a jamais abandonné. Avec sa confiance habituelle et son sang-froid intrépide, Facchetti a joué l'une des plus belles performances de capitaine de l'histoire de la Coupe du monde en guidant son équipe soudée vers la finale, où ils affronteraient la puissance du Brésil de Pelé. Dans ce qui était peut-être la finale la plus unilatérale entre deux très grandes équipes, le Brésil s'est frayé un chemin vers une victoire 4-1, son flair Samba en attaque, complété par deux arrières latéraux étonnamment brillants, trop pour Facchetti et Cie. En réalité, l'Italie n'a jamais été de la partie, malgré 30 minutes à 1-1. Le Brésil dominait le ballon, utilisait mieux les conditions et passait l'Italie au fil de l'épée. Un Facchetti toujours gracieux a fait l'éloge du Brésil après la finale, démontrant sa classe même dans les moments les plus pénibles : « Le Brésil est le vrai champion et il mérite cette victoire. Je les félicite, mais je félicite encore plus mes coéquipiers. Nous avons tout donné pour notre nation mais devons féliciter nos adversaires. C'est du sport. » Facchetti continuera à diriger l'Italie jusqu'en 1977, guidant son pays vers une finale inoubliable en 1974 lorsqu'il sera éliminé par une superbe équipe polonaise. Son dernier match aura lieu contre l'Angleterre à Wembley en 1977, un match au cours duquel il se comportera admirablement en tant que libéro de 36 ans, malgré la défaite 2-0 de l'Italie. Affectueusement rappelé pour ses longues années en tant que capitaine des Azzurri, Facchetti prendrait finalement sa retraite avec 94 sélections à son nom, mais surtout le respect et l'adoration du monde du football. Sa régularité assez étonnante pour l'Italie sur une période de 14 ans dans l'équipe nationale l'a vu se classer parmi les meilleurs arrières latéraux de son époque, et plus tard dans l'histoire. Son talent et son dynamisme n'avaient d'égal que sa grâce et son honnêteté, des traits qui distinguent l'homme de tant d'autres grands. L'éclat de Facchetti à l'Inter se poursuivra jusqu'en 1978, où il remportera à nouveau le scudetto en 1971 et la Coppa Italia lors de sa dernière saison. Ils s'ajouteraient à son remarquable décompte de deux Coupes d'Europe et de deux triomphes intercontinentaux. Facchetti deviendrait également l'un des rares défenseurs à terminer dans les trois premiers lors du vote du Ballon d'Or, devenant deuxième derrière Eusébio de Benfica en 1965. Ayant fait partie de l'équipe All-Star de la Coupe du monde en 1970, il a ensuite été intronisé dans le Hall of Fame italien, un lieu de repos approprié pour le footballeur le plus respecté d'Italie, un défenseur qui n'a été expulsé qu'une seule fois dans sa carrière. Les dernières années de Facchetti le verraient rester au club pour lequel il a disputé 629 matchs, d'abord en tant qu'entraîneur, puis en tant que directeur sportif et président. En son honneur, le club a retiré son célèbre maillot numéro 3 et l'a maintenu sur la liste de paie jusqu'à sa mort en 2006. Ayant influencé une génération de défenseurs italiens, notamment Paolo Maldini , qui a longuement parlé de l'influence de Facchetti sur sa carrière, il est décédé une légende; un homme dont le talent était si merveilleusement complété par ses qualités humaines. Sandro Mazzola, grand ami et coéquipier de Facchetti depuis plus d'une décennie à l'Inter Milan et avec l'Italie, a résumé le mieux son ancien capitaine : « Il était la plus grande figure sur le terrain et en dehors. » Une déclaration pertinente sur un homme qui mérite sa place aux côtés de Beckenbauer, Cruyff, Pelé et Maradona. Traduction alex_j.
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Le 10 décembre 1921, Peppino Prisco est né "le plus grand Interista qui ait jamais vécu" La question la plus évidente, mais aussi la plus intrigante, est peut-être la suivante: comment le plus grand fan de l'Inter de tous les temps est-il devenu un fan de l'Inter ? Seul Peppino Prisco aurait pu répondre efficacement et directement à cette question. Sa réponse aurait été une plaisanterie pleine d'esprit qui vous aurait laissé à moitié stupéfait et à moitié amusé. Il y a une histoire sur la façon dont cela s'est passé, mais nous devons remonter 100 ans en arrière, au Corso Buenos Aires 66, à Milan. C'est là, le 10 Décembre 1921, que Giuseppe, connu de tous sous le nom de Peppino, Prisco est né. Les Bussola venaient souvent rendre visite à ses parents et ils étaient comme un oncle et une tante pour lui. Un Dimanche, ils sont arrivés avec des gâteaux. "Qu'est-ce qu'on fête ?" C'était la saison 1929-1930 et l'Inter, Ambrosiana Inter à l'époque, venait de battre le Milan. "Nous devons célébrer la victoire de l'Inter dans le derby." C'est ainsi qu'a commencé l'histoire du plus grand Interista de tous les temps. Il y a tant d'autres anecdotes et émotions depuis cet après-midi avec ces gâteaux. Le jeune garçon a grandi en nourrissant sa passion Nerazzurra, alternant ses études au Berchet avec des matchs dans la Via Podgora (entre Porta Romana et Porta Vittoria), savourant chaque mot de La Gazzetta dello Sport et Il Calcio Illustrato. Les matchs de l'Inter à l'Arena, discussions d'après-match au Bar Vittorio Emanuele de la Via Orefici, ses premiers déplacements à l'extérieur. La graine de Nerazzurri plantée à Peppino n'a cessé de croître et les racines sont devenues encore plus fortes quand, en 1938, Peppino, 17 ans, est monté à bord d'un train pour les Pouilles pour regarder Bari vs Inter, un match remporté par le but d'Annibale Frossi, remettant à l'Inter le Scudetto. Et oui, l’Inter sera sa vie. Les couleurs sont “plus belles” mais surtout, les noirs et bleus gagnent plus que leurs cousins. Champions en 1930, 1938 et 1940 ils sont les patrons de la ville. Ils peuvent compter sur le meilleur buteur de leur histoire, Giuseppe Meazza, qui en plus ajoute une dimension glamour aux nerazzurri dont les milanistes ne peuvent se vanter. Prisco révèlera dans son autobiographie que son amour inconditionnel pour Meazza (qu’il qualifie comme ''un Seigneur parmi des animaux'') l’avait définitivement convaincu à supporter l’Inter. Et c’est un amour qu’il revendique fièrement jusqu’à la fin : quelques jours avant sa mort, il annonce à la télé italienne avoir remplacé la photo de ses parents sur sa table de chevet par celles de Meazza et Ronaldo, ses deux idoles incontestables. Un sens aigu de la justice coulait dans les veines de la famille. Son père était avocat et sa mère devait s'assurer qu'il suivait son travail scolaire. Il deviendrait lui-même avocat mais pas avant un voyage marquant en Russie en tant que membre des Alpini (sous-lieutenant, division Julia, bataillon l'Aquila), marchant péniblement sur des kilomètres dans le froid glacial et luttant pour sa survie. Il écrivit des lettres à ses parents et emporta avec lui un ballon en cuir dans la steppe. Des mois difficiles en effet, une guerre terrible et une retraite de 380 kilomètres. Quand tout semble fini, à Brest-Litovsk, la première chose qu'il cherche est un exemplaire de La Gazzetta dello Sport. Pour illustrer l'horreur, 1 600 soldats alpins et 53 officiers étaient partis, 159 soldats et 3 officiers sont revenus. Cela en dit long. Il a ensuite étudié le droit, et l'Inter, encore une fois. A Milan et en Italie. Jusqu'au jour où le vice-président de l'époque lui a demandé : "Pourquoi tu ne rejoins pas le club ?" Il rejoint le club en tant qu'avocat le 10 octobre 1949 et devient lui-même vice-président en 1963, sous la direction d'Angelo Moratti. Le président, fatigué de payer des amendes pour les diatribes d'après-match d'Helenio Herrera, a demandé à Prisco de mener des interviews à sa place. Il était toujours là au stade, pour chaque triomphe, ainsi que pour d'autres moments qui ont changé l'histoire du football. Comme l'appel lancé après le match contre le Borussia Moenchengladbach, le tristement célèbre "incident de la canette", lorsque son entêtement et son esprit magnifique ont permis de rejouer le match. Il a travaillé sous cinq présidents mais un seul patron: "Je n'ai jamais servi que l'Inter." Cela explique également pourquoi il était si tranchant et irrévérencieux avec les rivaux de l'Inter. Il était l'ultime ennemi juré de l'AC Milan. Légendaires en effet sont ses phrases sur les cousins milanistes, notamment lors de l’épopée de Sacchi et Capello. Aujourd'hui, San Siro chante "La Serie A est dans notre ADN", une référence à l'un des nombreux coups de Prisco aux Rossoneri. Dit avec un sourire aux lèvres et sans avoir besoin de mentionner l'autre équipe. "Les fans de l'Inter n'ont pas à s'inquiéter : après de nombreuses années dans ce club, je peux affirmer que la Serie B ne fait pas partie de notre code génétique." Sa dialectique n'était jamais ennuyeuse et a même amusé les supporters milanais, qui voyaient en lui un rival impossible à haïr. En effet, intelligemment, Peppino utilisait le seul moyen pour défendre son club des nombreux triomphes milanistes en Italie et en Europe: l’ironie. ''Si le Scudetto ne peut être conquis par l’Inter, je supporterais sans aucun doute l’autre équipe de Milan: la Scarioni, dans laquelle j’ai moi-même joué'' ou encore ''Je suis contre toute forme de racisme, mais je ne permettrais jamais que ma fille épouse un joueur du Milan''. En 1982, alors qu’il vient d’être opéré d’une tumeur, il répond à un journaliste qui lui demande comment se passe sa réhabilitation, ''Je vous avoue Monsieur, que regarder Milan-Cavese 1-2 à la télévision, avec nos chers cousins en Série B est quelque chose qui fait beaucoup de bien aux malades.'' Son autre victime préférée est bien sûr la Juventus, avec son arrogance, son stade toujours vide et ses victoires douteuses. Même s’il concède que la Juve, par rapport au Milan, est presque une équipe aimable, il n’épargne pas son humour aux bianconeri. En effet, pour Peppino, ''la Vieille Dame est comme une maladie qu’on a dès sa plus jeune enfance. Après des années, on s’y résigne''. Souvent, il arrive même à se moquer des couleurs bianconere et rossonere avec une seule intervention: ''Quand je serre la main à un milaniste, je me la lave. Quand je la serre à un juventino, je me compte les doigts''. Une ironie poignante, de temps à autres très dure, mais qui n’a jamais choqué. Au contraire, Prisco initiait des débats hilarants avec des comiques milanistes et juventins tels Teo Teocoli ou Giampiero Mughini. Selon Peppino, le football est bien plus qu’une simple question de vie ou de mort, mais il faut l’affronter avec ironie et sarcasme. Le seul moyen pour éviter de rabaisser l’adversaire est de l’attaquer, de le chambrer et d’éviter le politiquement correct. Et l’Avvocato a toujours été loyal à cette philosophie. La fierté intrinsèque ressentie par un véritable fan était la même à l'âge adulte que dans l'enfance. Sur son bureau, parmi les photos de ses parents, il a placé une photo de Ronaldo, le joueur qu'il adorait le plus, avec Meazza. De Meazza à Ronaldo. Le 10 Décembre 2001, Prisco a célébré son 80e anniversaire avec les supporters de l'Inter alors que la veille, Ronaldo marquait contre Brescia. Vieri et Ronaldo jouent ensemble. Il a reçu des centaines d'appels d'anniversaire, qui faisaient tous référence à l'Inter, alors en tête de la ligue. Deux jours plus tard, le 12 décembre, il est décédé subitement. Il a toujours plaisanté lors de ses interviews et a déclaré un jour : "La veille de ma mort, je vais devenir un fan de Milan - comme ça, il y en aura un de moins." En réalité, il a quitté ce monde comme l'un des nôtres. Et avec nous, il continue à vivre, au Meazza, alors comme aujourd'hui, chaque fois que la foule scande "Peppino Prisci, donne-nous un but". Traduction alex_j via le site officiel, Faute Tactique et connaissances personnelles.
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Le Danemark exprimera haut et fort son amour pour Christian Eriksen
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Lors de Danemark - Belgique aujourd'hui, le match s'arrêtera à la 10e minute du match et le milieu de terrain sera acclamé. Un peu après 18 heures, Christian Eriksen pourrait bien s'attendre à ce que les fenêtres de sa chambre se mettent à trembler. Il peut voir le Parken, le stade national du Danemark, depuis sa chambre au Rigshospitalet et on ne peut qu'imaginer à quel point cela doit être bouleversant de voir des milliers de maillots rouges traverser la chaleur estivale pendant que ses coéquipiers se préparent à affronter la Belgique. Au cas où il n'aurait pas entendu les fans auparavant, leur son résonnera haut et fort à la 10e minute du match: le jeu s'arrêtera et ils se lèveront comme un seul pour acclamer leur n ° 10 dans une démonstration d'admiration, d'amour et de pur soulagement. "C'est une situation folle pour lui", a déclaré Kasper Hjulmand, l' entraîneur-chef du Danemark. Jusqu'à ce que leur monde bascule ce Samedi du 12 Juin, Hjulmand avait prévu quelque chose de spécial sur le terrain: Eriksen aurait du jouer un nouveau rôle inconnu, destiné à donner plus de maux de têtes aux Belges, dont le duo avait discuté pendant un mois. Maintenant, rien ne sera comme prévu et la plus grande inconnue, avec la question prosaïque relative consistant à conserver un intérêt pour l'Euro 2020 avec l'effusion émotionnelle, est exactement la façon dont tout le monde donne un sens à tout cela. Samedi avait commencé comme un carnaval. Le Danemark est nouvellement libéré de la plupart des restrictions liées au Covid-19 et, avec des drapeaux bordant les artères les plus populaires de Copenhague, le football représentait une sortie parfaitement synchronisée. Puis vint la prise de souffle qui arrêta tout un pays dans son élan, l'effondrement d'Eriksen à la 42e minute contre la Finlande faisant craindre le pire. Le sentiment de choc était répandu même lorsque de bonnes nouvelles concernant son état sont apparues, de sorte que la visite de la Belgique ressemble au moment où tout le monde peut expirer à l'unisson. "Je sais que les joueurs et moi faisons de grands pas après ce qui s'est passé", a déclaré Hjulmand. "Nous avons plus d'heures avec de bons sentiments que de mauvais sentiments et nous sommes prêts à faire de notre mieux." Le Danemark a choisi de s'entraîner dans sa base d'Helsingor mercredi, mais Hjulmand a offert à ses joueurs la possibilité de visiter le Parken tranquillement dans la soirée et de prendre leur temps pour se recalibrer; ceux qui l'ont trouvé utile pourraient s'y rendre en bus pour traiter les scènes et les sentiments auxquels ils furent confrontés, plutôt que d'être submergés à leur arrivée pour le match contre la Belgique. Lorsque l'équipe s'est entraînée lundi pour la première fois depuis l'arrêt cardiaque d'Eriksen, une humeur sombre ne suggérait guère que quiconque était prêt pour un retour à la normale et il était impossible de ne pas sympathiser avec la frustration intense ressentie alors que l'UEFA les a essentiellement forcés à s'exposer et décider si le match contre la Finlande devrait reprendre ou non. Mardi, les sourires avaient commencé à revenir et Hjulmand s'est efforcé de souligner que les préparatifs standard, réunions, clips vidéo, routines d'entraînement, ne seraient pas négligés. Tous les paris sont ouverts: qui pourrait reprocher au Danemark si la Belgique s'avérait tout simplement trop forte, mais qui serait surpris s'il battait de la Belgique et jouait le match de sa vie? Cette fois, ils seront soutenus par 25 000 supporters, ce qui signifie que le Parken sera plein aux deux tiers. Le soleil sera de nouveau là; ce sera une atmosphère mûre pour une place plus heureuse dans les livres d'histoire.- 1 commentaire
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Les habitants de Middelfart, la ville natale de Christian Eriksen, ont rendu hommage à notre joueur après son arrêt cardiaque. La Gazzetta dello Sport a parlé à plusieurs personnalités danoises de leurs souvenirs concernant Christian qui sont publiés aujourd'hui. Son arrêt cardiaque fut un moment choquant qui a entraîné une vague de soutien de l'ensemble du monde du football, et pas seulement du Danemark ou de l'Inter, alors qu'il entame son rétablissement. Eriksen est un joueur très en vue et considéré comme un homme clé pour son équipe nationale. De plus, il a remporté des titres de champion aux Pays-Bas et plus récemment en Italie, et a atteint une finale de Ligue des champions avec Tottenham. Cependant, les remarques des gens ordinaires de Middelfart montrent une facette différente de sa vie et de sa carrière. Ces remarques expriment l'inquiétude et le chagrin authentiques des personnes qui le connaissent intimement, en tant que personne autre qu'une star du football. Kim Frank, l'ancien enseignant d'Eriksen, est maintenant ambassadrice de Cruyff Court pour la Cruyff Foundation. Frank supervise un projet visant à récompenser des talents prometteurs avec le choix d'installer un terrain de football avec du gazon artificiel à l'emplacement de leur choix, Eriksen en ayant été le récipiendaire en 2011. Il se souvient: "Enfant, Christian vivait avec le ballon collé aux pieds, j'ai le souvenir de ses chaussures toujours couvertes de saleté, jamais propres." "Eriksen a décidé qu'il serait juste de donner à l'institut un terrain où vous pourriez jouer sans avoir à se salir tout le temps. Voici le terrain. Il l'a choisi. Vous voyez là-bas derrière ces arbres ? Ici se trouve aussi le siège de son premier club." "C’est ainsi que le football et l’école sont réunis. J'étais aussi son entraîneur et un coéquipier de son père. La dernière fois que Christian est venu en ville, c'était il y a deux ans. Il est venu ici sur le terrain, je me souviens. Il y avait trois cents personnes qui lui demandaient des autographes. Mais la beauté est que pour nous, il n'est pas Eriksen, il est juste Chris, le garçon que nous connaissons. Et il se comporte toujours de la même manière." La Gazzetta note qu'au siège du premier club d'Eriksen, Middelfart Boldklub, il y a partout des images et des souvenirs liés à notre milieu de terrain. "Ici, il a commencé à jouer. Et ici, samedi soir, nous avons installé un grand écran. Nous étions deux cents. Nous étions pétrifiés lorsqu'il s'est effondré. Chacun est reparti calmement et silencieusement chez lui. Le match pour nous ne reprendrait jamais. Juste lui, juste notre joueur, plus rien ne semblait avoir de sens." Le maire de Middelfart, Johannes Lundsfryd Jensen, a réfléchi à la situation. "Je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux parents de Christian. Je les connais bien. Et lui-même était un garçon parfait, quand il revient, il joue toujours avec les garçons de l'école de football. C'est l'un de nous, un fils de la ville et une icône. Nous l'attendons ici, et dès qu'il sera sorti de l'hôpital et que l'Euro sera terminé, il passera peut-être quelques jours chez lui. Nous voulons être proches de lui." Charlotte Rasmussen, propriétaire du pub Guldkronen, a déclaré ceci : "Nous connaissons tous la famille Eriksen ici. J'avais la place pleine l'autre soir, tous les sièges étaient sortis. C'était une fête. Le bar s'est vidé en un instant. Nous avons tous une pensée ces jours-ci, qui va au-delà du travail et de la famille... En fait, non. Christian est une famille. L'un des nôtres était dans une mauvaise passe."
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Massimo Moratti rend hommage à Tarcisio Burgnich
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Massimo Moratti a rendu un hommage sincère à Tarcisio Burgnich après la mort de l'ancien défenseur légendaire de la Grande Inter à 82 ans ce mercredi. "Je me souviens de lui comme d'une très bonne personne. Burgnich était une personne réservée qui a connu du succès en tant qu'entraîneur ainsi qu'au cours de sa carrière de joueur. Il ne s'est jamais éloigné de la scène du football, il a joué comme s'il avait vécu sa vie." "C'était un homme bon, amical et gentil. Il a toujours tout donné sur le terrain et protégé ses coéquipiers: un professionnel exemplaire, un joueur sérieux qui a fait son travail. Burgnich était le plus réservé de tous les joueurs de l'Inter: tous ses coéquipiers allaient chercher mon père, et il était très généreux avec eux." "Mais Tarcisio non, il n'est jamais entré dans son bureau parce qu'il était gêné de se présenter comme quelqu'un qui voulait rencontrer le président juste pour une belle conversation. Il n'a jamais changé non plus dans les années qui ont suivi; une personne charmante, jamais envahissante, instruite, avec un frère ecclésiastique. Burgnich était effacé, pas un extraverti mais quelqu'un qui avait une attitude amicale envers tout le monde." "Nous nous aimions les uns les autres. J'apprécie toujours énormément ceux qui étaient plus âgés que moi et qui étaient affectueux avec moi. Tarcisio était l'une de ces personnes."-
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Le 27 Mai 2021, Armando Picchi décédait d'un cancer. Pour son 50e anniversaire de sa mort, voici un hommage. "Si l'Inter doit quelque chose à il Mago, combien il Mago nous doit-il aux joueurs? Beaucoup, peut-être beaucoup." Armando Picchi "Picchi était un directeur défensif... ses passes n'étaient jamais aléatoires et sa vision était superbe." Gianni Brera Armando Picchi avait le type de traits du visage qui donnaient l'impression d'avoir vécu cent vies à l'âge de 18 ans. Regarder de vieilles séquences vidéo en noir et blanc ne fait rien pour améliorer l'apparence du libéro original italien, mais cela met en perspective qu'il a joué le jeu avec l'intelligence et l'expérience d'un joueur mûr au-delà de ses années. Né à Livourne en 1935, le futur porte-étendard de tous les titulaires en venir du poste est né la même année que l'achèvement du stade du club de sa ville natale. Une relation symbiotique entre le nouveau-né et l'amphithéâtre de football nouvellement fini de Livourne fusionnera complètement en 1990, mais avant cela, Picchi établira la norme par laquelle tous les futurs défenseurs italiens seraient jugés. Leo Picchi était l'aîné d'Armando de 14 ans et était, comme c'est souvent le cas, le frère aîné qui a initié une histoire d'amour avec le beau jeu. Leo a fait ses débuts pour l'équipe locale de Livourne en 1945 a joué un rôle central dans l'identification du talent de son jeune frère, le recommandant au club et le mettant en route pour suivre ses traces. Tout comme Leo a quitté l'équipe première pour pour le Torino, Armando a fait ses débuts en équipe Primavera. En 1954, Armando a finalement fait ses débuts dans l'équipe première de Livourne, commençant sa carrière en tant qu'arrière droit. Tout au long de ses 99 apparitions pour son bien-aimé Livourne et marquant 5 buts, le premier d'entre eux le 30 Décembre 1956 contre Mestre, Picchi jouait et se développait dans un position large. Armando Picchi restera dans l'équipe de sa ville natale pendant 5 ans, de 1954 à 1959 lorsque le président de SPAL, Paolo Mazza, notant sa qualité a décidé de le recruter pour son équipe en Serie A. Avec les bleus et blancs, cependant, il n'est resté que pendant une seule saison et 27 matchs, contribuant à la cinquième place du SPAL, le meilleur résultat de l'histoire de l'équipe. La promesse de Picchi avait attiré l'attention d'Helenio Herrera, qui tenta l'arrière latéral de l'équipe provinciale à l'Internazionale, et bien que ce ne soit pas évident à l'époque, les graines de la Grande Inter avaient été semées. Rejoindre l'Inter en même temps que Picchi était un autre élément essentiel du plan directeur de Herrera, Giacinto Facchetti. Picchi jouerait initialement en tant que défenseur droit de l'Inter et Facchetti, un défenseur qui avait des décennies en avance sur son temps, jouerait en tant que latéral gauche. Les deux premières saisons de Herrera et Picchi ont été une période de pauvreté si l'on considère la principale monnaie d'argent du football. Au milieu d'une disette de six saisons pour le Scudetto lorsque Herrera est arrivé (son dernier Scudetto datait de la saison 1953-1954), et malgré une troisième place suivie de la deuxième la saison suivante (l'Inter termina 3e en 1960-1961, et 2e en 1961-1962) le propriétaire de l'Inter, Angelo Moratti, n'a pas été impressionné. Des rumeurs tournaient comme des vautours voraces autour d'Herrera, et avec elles la possibilité très réelle que deux saisons seraient tout ce qu'il verrait du Giuseppe Meazza. Mais l'histoire est jonchée de moments décisifs. Moratti a choisi de donner un peu plus de temps à Herrera, forçant le manager à reconnaître que son équipe était trop ouverte et susceptible de concéder des buts (l'Inter concéda 39 buts en 1960-1961, 31 buts en 1961-1962 et 20 en 1962-1963, lors du premier Scudetto sous Hererra). Herrera a choisi de changer le style de jeu de l'équipe. Une ligne de quatre arrières fut déployée, mais avec l'instinct d'attaque naturel de Facchetti, il a été autorisé à patrouiller sur tout le flanc gauche du terrain. L'homme supplémentaire a été placé dans le rôle de "sweeper" derrière les quatre arrières. L'Inter jouerait un système de marquage individuel et laisserait ce joueur supplémentaire à l'arrière pour intercepter tout adversaire ou une balle manquée. C'était un poste qui exigeait de l'intelligence, du sang-froid, de la vision et de l'anticipation. Picchi avait tous les attributs techniques et mentaux nécessaires et il est donc devenu LE libéro, le capitaine et la voix de Herrera sur le terrain. La saison 1962-1963 a vu la manifestation de la pensée tactique de Herrera et des modifications astucieuses porter ses fruits. Tandis que la prétention de Herrera d'avoir inventé le concept même du catenaccio est une discussion pour un autre article, ce qui était immédiatement clair était que Picchi sous la tutelle de Herrera définissait LE libero. Picchi n'était pas un personnage physiquement imposant sur le terrain, mais sa capacité à lire le jeu et à ressentir le danger avant qu'il ne devienne apparent garantissait que son 1m71 était rarement nécessaire pour un football dur et rugueux. Son corps n'était que le conduit qui transportait le cerveau du footballeur dans la bonne position pour étouffer la menace de son adversaire. En 1963, l'Inter a remporté son premier titre de Serie A en neuf ans en ne concédant que 20 buts en 34 matchs. La réinvention tactique par Herrera de la ligne arrière a eu des effets profonds, non seulement pour le club mais aussi pour le football italien au sens large. Picchi était considéré comme une extension du manager, dirigeant ses coéquipiers sur le terrain, donnant des instructions et orchestrant le jeu à ses conditions. Son instinct naturel de défense signifiait qu'il passait très rarement dans l'atmosphère raréfiée de la moitié de terrain adverse, comme son manager l'avait prévu. Le contrôle de Picchi sur le jeu était tel que le légendaire journaliste de football italien, Gianni Brera, a dit: "Picchi était un directeur défensif... ses passes n'étaient jamais aléatoires et sa vision était superbe." Il y a une belle anecdote dans le livre fondateur de John Foot, Calcio, qui illustre la confiance suprême de Picchi dans sa capacité à diriger le jeu sans avoir besoin des instructions de son manager. Au cours d'un match vers le milieu des années 1960, Herrera essayait de transmettre des instructions à ses joueurs. Frustré par le manque d'attention porté vers lui, il appela un joueur sur la ligne de touche et lui a donné les instructions à passer à Picchi. Après un moment, Herrera a demandé au joueur: "Qu'est-ce que Picchi a dit?" Le joueur a répondu, presque par excuse: "Vas te faire foutre et vas te faire foutre aussi à Herrera." L'Inter a remporté le match. Nous reviendrons sur un autre match disputé en Janvier 1966 démontrant les capacité de Picchi à diriger un match plus tard. Alors que Herrera ne pouvait pas toujours compter sur Picchi pour suivre les instructions comme un bon soldat, il savait que le libéro ne quitterait jamais son poste. Picchi était défensivement enclin au noyau, mais il pouvait jouer. Ce n'était pas le genre de défenseur qui se consacrait à tout prix à dégager les lignes; il aimait faire descendre le ballon et le déplacer rapidement. Même si la moitié de terrain adverse était considérée comme une zone interdite, le natif de Livourne aimait lancer des attaques. La saison 1963-1964 de Picchi avec les Nerazzurri les a vus échouer à conserver leur Scudetto, perdant contre Bologne 2-0 dans un match couperet après avoir fini avec le même nombre points sur la saison malgré une différence de buts moins bonne (+36 pour Bologne contre +33 pour l'Inter; les deux équipes ont marqué 54 buts mais Bologne n'en a encaissé que 18 contre 21 pour l'Inter). A l'époque, un match couperet était joué pour départager deux équipes ayant le même nombre de points, les goal averages n'étant pas utilisés avant la Coupe du Monde 1970. Cependant, la pilule amère d'une défaite nationale a été plus que compensée par un succès en Coupe d'Europe. Picchi a mené l'Inter à son tout premier succès continental, battant en finale le puissant Real Madrid. Peut-être plus important que la simple gloire, certainement pour Herrera et son capitaine, c'était une campagne qui a justifié le caténaccio et la capacité de Picchi à rassembler son équipe. En effet, l'Inter n'a concédé que cinq buts en neuf matches contre les champions anglais, français, yougoslave, allemand et espagnol. En tant que régnants européens, Herrera, Picchi et l'Inter se sont mis à tenter de regagner le Scudetto. Contre la pression et la devise accrues auxquelles les Interistes étaient désormais confrontés, Picchi devait mener ses hommes dans l'inconnu lors d'un match à deux manches en Coupe Intercontinentale contre l'Independiente. Une défaite 1-0 à Buenos Aires a laissé ce titre à la portée de l'Inter, avec un 2-0 au Meazza. L'Inter fut sacrée meilleure équipe du monde. La saison 1964-1965 devait être la plus réussie de ce qui était maintenant l'émergence de Grande Inter. Armando Picchi a mené son équipe au titre, perdant seulement deux matchs au cours de la saison. Cependant, comme c'est souvent le cas, chasser les trophées les plus importants sur plusieurs fronts sape les ressources et voit la plupart des équipes échouer. Pas pour l'Inter. Picchi et Herrera ont maintenu l’intensité des Nerazzurri et une deuxième Coupe d’Europe successive a suivi. Une fois de plus, seulement cinq buts ont été concédés sur toute la campagne continentale. La finale avait la résonance d'une typique performance italienne alors que l'Inter menait 1-0 sur le Benfica après 42 minutes. C'était toute l'incitation dont le capitaine avait besoin, quittant rarement son tiers alors que l'Inter enregistrait une performance défensive proche de la perfection contre une brillante attaque portugaise. Le petit libéro avait aidé l'Inter à atteindre le plus grand des sommets, mais il y avait plus à venir des géants milanais. La saison 1965-1966 a offert à l'Inter l'opportunité de conserver sa Coupe Intercontinentale contre l'Independiente à nouveau. Avec une opposition familière est venu un résultat familier, mais cette fois-ci, Picchi et l'Inter n'ont pas concédé sur les deux matchs, remportant 3-0 au total. Le trophée final de l'ère de la Grande Inter était le Scudetto 1965-1966. Remportant le titre avec quatre points d'avance sur Bologne, l'Inter était une fois de plus difficile à décomposer, concédant 28 buts toute la saison mais en marquant, de manière inhabituelle, 70 buts. En soulevant sept trophées majeurs en quatre sensationnelles saisons, Armando Picchi avait conduit son équipe de l'Inter à un succès sans précédent. Cependant, le 30 Janvier 1966, l'Inter a rencontré Vicenza au Meazza et à la fin de la première mi-temps, le résultat récompensait les rouges et blancs avec un 1-2. Dans le vestiaire, les remarques et suggestions de Herrera n'ont pas été entendues par tous les joueurs et même Picchi a manifesté de manière flagrante sa dissidence. En seconde période, cependant, les Nerazzurri ont renversé le résultat en suivant les indications de l'ex joueur de Livourne. Cela cimenta, si besoin était, le charisme d'Armando. Il faut se rappeler que Vicenza a terminé 6e en 1964 et 1966. L'ironie de tout ce succès est qu'Armando Picchi n'a jamais eu l'occasion de transférer les performances de son club vers l'équipe nationale et n'a même pas été sélectionné pour la Coupe du monde 1966. Aux yeux du manager Edmondo Fabbri, Picchi était trop défensif. Avance rapide vers l'Ayersome Park le 19 juillet 1966 et avec cette défaite choc de l'Italie 1-0 face à la Corée du Nord; comme Fabbri aurait dû souhaiter avoir choisi le libéro indomptable de l'Inter. Ferruccio Valcareggi, l’homme chargé de redorer le blason de la réputation internationale écornée des Azzurri, a régulièrement sélectionné Picchi pour les éliminatoires du Championnat d’Europe 1968. Cependant, une grave blessure pelvienne subie lors d'un match de qualification contre la Bulgarie a essentiellement mis fin à sa carrière internationale. La raison pour laquelle l'un des plus grands footballeurs du pays n'a été sélectionné que 12 fois pour les Azzurri reste une anomalie . La saison 1966-1967 aurait été une saison impressionnante pour la plupart des clubs, mais la Grande Inter n'était pas une équipe ordinaire. Les normes exigées par Moratti, Herrera et Picchi signifiaient que les finalistes en Serie A et en Coupe d'Europe ont vu la rupture prématurée de la plus grande équipe d'Internazionale. Il Mago aurait manifestement pris cet affront du 30 Janvier 1966 personnellement et a en fait forcé l'Inter à vendre Picchi à Varèse en 1967. Il n'y avait pas de place pour le sentiment dans les coulisses du pouvoir au Giuseppe Meazza. Malgré cela, Armando Picchi restera toujours dans les mémoires comme Il Grande Capitano. Plus important encore, la définition même du libéro avait été modifiée par un homme qui jouait avec une telle diligence raisonnable dans son rôle et ses responsabilités qu'il ne marqua qu'un seul petit but pendant toute sa carrière à l'Inter. Il a essayé de retourner sur le terrain, mais à Varèse, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas jouer comme avant et a donc décidé de se retirer. Malgré tout, dans la ville lombarde, sa tâche n'était pas terminée car il a contribué en tant que joueur-entraîneur avec les Bosinis pendant tout le championnat 1968-1969. Malheureusement, il a raté le salut d'un seul point. En effet, le classement de Serie A de cette année-là s'est en effet clôturé avec Varèse quatorzième à 22 points, tandis que la Sampdoria et Vicenza toutes deux treizièmes avec 23 points. A cette époque, la Serie A se jouait à 16 clubs et les trois derniers étaient relégués. L'année suivante, Livourne a demandé à Picchi de les aider à se remettre en championnat car ils étaient en pleine zone de relégation en Serie B. Convaincu par quelques amis, Armando a décidé de prendre les rênes de l'équipe et a terminé cette saison à une incroyable neuvième place. Allodi et Boniperti, alors managers de la Juventus, ont réalisé ses qualités d'entraîneur et ont pensé le mettre à la tête de la Juventus. Le 16 février 1971, après seulement sept mois à la tête de la Juventus, le club a annoncé qu'Armando Picchi prendrait un congé indéfini pour lutter contre une forme aiguë de cancer. En effet, alors que Picchi souffrait de terribles maux de dos, c'est seulement après de nombreuses investigations qu'il fut découvert qu'il s'agissait d'une tumeur de la colonne vertébrale. Certains pensent que cette tumeur serait consécutive à se blessure au bassin. Les amis proches et la famille savaient que la maladie était en phase terminale. Son remplaçant serait Cestmír Vycpalek, l'homme qui a amené Gaetano Scirea à la Juventus, défenseur lui même décédé à 36 ans. Vycpálek qui a clôturé le championnat à la 4e place, derrière l'Inter, le Milan et Naples, remportant une place en Coupe UEFA. Quelques mois et la maladie ne lui laissa aucune issue, le 26 mai 1971, il quitta cette Terre. Du 19 Juin au 26 Juin 1971, il fut organisé le trophée Armando Picchi remporté par la Louve au dépend de l'Inter, la Juve ayant terminée troisième. Si la carrière de joueur d'Il Grande Capitano a révolutionné le développement tactique du calcio et a apporté un succès et une joie incomparables aux supporters de l'Inter, alors la carrière d'entraîneur de Picchi a été celle d'un potentiel malheureusement insuffisant. Alors que ses plus beaux jours étaient à l'Inter, son club d'enfance, Livourne, a conféré le symbole le plus concret du souvenir au grand capitaine de l'Inter. En 1990, le stade a été nommé en son honneur. Le Stadio Armando Picchi est un rappel permanent à l'équipe sortante de Livourne, aux habitants de la ville et aux fans du club qu'il y avait autrefois une légende au milieu de leurs rangs; un joueur la plupart ne rêvera jamais d'émuler, un Livournais qui avait grandi en dehors de sa ville natale, mais qui n'avait pas hésité à l'aider en cas de besoin. Au-dessus de cela, cependant, les souvenirs laissés par Picchi, les histoires racontées par les plus âgés, sont le plus grand témoignage d'un footballeur spécial. L'Italien était l'homme qui a fait de la défense une forme d'art et qui était l'épicentre d'un style de football révolutionnaire. Les images en noir et blanc du leader stoïque mais simple des hommes illustrent un footballeur qui comprenait implicitement le rôle du libéro et ce que c'était d'être un capitaine.
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Tarcisio Burgnich est décédé ce 26 Mai 2021 - Hommage
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Un héros des Azzurri et Nerazzurri, un gladiateur implacable, coriace et toujours fidèle. Aujourd'hui, la veille du 50e anniversaire de la mort d'Armando Picchi, un morceau de notre histoire nous quitte, le "Rock" de la Grande Inter. Il y a des hommes que vous voulez toujours avoir à vos côtés, des joueurs que vous voulez toujours dans votre équipe, des légendes que vous voulez toujours faire partie de votre histoire. Tarcisio Burgnich incarnait la force et les valeurs de notre club et l'Inter a eu le privilège de le voir se battre pour ses couleurs: sculptural, implacable, humble et toujours fidèle. Entré dans l'histoire de la Grande Inter, il reste dans la mémoire des fans Nerazzurri pour ses grands tempérament et caractère qu'il a montré sur le terrain. Il a formé l'une des paires d'arrière latéraux les plus fortes au monde avec Giacinto Facchetti dans cette Inter où la défense était un point fixe, avec des champions préparés athlétiquement et mentalement qui étaient prêts à affronter et à arrêter toutes sortes d'adversaires. Comme dans le match, Burgnich a toujours porté dans son cœur, sur sa poitrine, et deux ans après son arrivée, il a disputé la finale contre les monstres sacrés du Real Madrid de Di Stéfano, avec Puskás, Gento, "ceux que nous n'avons vu dans les autocollants". Ce jour-là, il a réussi à bouleverser la hiérarchie et à amener la première Coupe d'Europe dans la salle des trophées de l'Inter. Et puis l'histoire s'est répétée, exactement un an plus tard, contre le Benfica d'Eusebio au Meazza. 12 saisons à l'Inter, 4 Scudetti, 2 Coupes des Champions, 2 Coupes Intercontinentales, 6 buts et 467 matchs sous nos couleurs, match après match, entraînement après entraînement, travaillant plus chaque jour pour devenir le ''Rock'' comme tout le monde le connaissait, tout comme Armando Picchi l'avait nommé. Les camps d'entraînement, toujours aux côtés de l'inoubliable Giacinto Facchetti: ''J'ai plus couché avec lui qu'avec ma femme'' a toujours dit Burgnich. Il était également partant dans l'équipe nationale qui est sortie victorieuse de l'Euro 1968 et a terminé deuxième de la Coupe du monde en 1970, quand il a marqué pour l'égalisation à 2-2 en demi-finale entre l'Italie et la RFA. Contre cette RFA, un résultat mémorable, 4-3, un but furieux et précieux dans ce qui est resté dans l'histoire comme le match du siècle. 66 fois, il est entré sur le terrain avec le maillot Azzurri, et une vie consacrée au football, partagée entre une carrière de joueur et d'entraîneur. Humble et déterminé, inégalé pour ses adversaires et un allié précieux pour ses coéquipiers: aujourd'hui son regard fier et sa force sont de précieux souvenirs, une image qui restera toujours gravée dans notre histoire. Adieu Tarcisio, tu seras toujours notre ''Rock''.- 7 commentaires
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Notre ancien gardien de but n'a que du respect et de merveilleux souvenirs de son ancien patron alors que Roy Hodgson tire sa révérence demain. Ce texte est une traduction de ''Gianluca Pagliuca: Roy Hodgson was a great Inter coach but the press got under his skin.'' publié le 22 Mai 2021 sur le site du Guardian. J'ai de merveilleux souvenirs de jouer sous Roy Hodgson. C'était une personne honnête, sincère mais, surtout, un excellent entraîneur avec beaucoup de connaissances. Il s'est très bien préparé aux matches et nous a beaucoup appris. Bien qu'il n'ait rien gagné à l'Inter (finale de C3 en 1997 perdue contre le Schalke 04, ndlr), son impact a été excellent. J'ai une image fixe dans ma tête quand je pense à Roy: avant chaque séance d'entraînement, il serrait la main des joueurs, un à la fois. Nous nous sommes regardés en souriant, presque incrédules, parce que nous ne comprenions pas (il ne parlait pas italien, ndlr), mais c'était un vrai gentleman et c'était sa façon de faire. Je n'ai jamais vécu cela à aucun autre moment de ma carrière, mais c'était un homme d'un autre temps et une personne fantastique. Parfois je lui parlais après l'entraînement, je discutais de golf ou de tennis qui étaient ses grandes passions, mais aussi je me confiais sur des choses de ma vie privée. Roy a répété le nom de Björn Borg avant, pendant et après l'entraînement. ''Nous devons être comme Björn Borg. Je veux une mentalité comme Björn Borg.'' Puis, une fois l'entraînement terminé, il s'est arrêté pour discuter de tennis et de Borg avec certains d'entre nous. Disons que Borg était une de ses belles obsessions. Le seul défaut de Roy était qu'il détestait la presse, car il avait reçu beaucoup de critiques. Il achetait des journaux tous les jours pour apprendre la langue mais il considérait les journalistes comme ses ennemis. C'était une lutte constante entre Roy et les journalistes. Il entrerait dans le vestiaire vraiment nerveux à cause de cela. Je lui ai dit avec mes coéquipiers: ''Oubliez ça… pas de problème. L'Inter est un grand club et les critiques sont normales.'' Mais il ne pouvait pas accepter les critiques des journalistes. Cela le rendit furieux. Quand il s'est mis en colère, il ne parlait qu'en anglais. Penser à cela me fait rire car les scènes étaient étranges: une fois nous sommes entrés dans la loge et l'avons vu crier et jurer à chaque article qui le critiquait. Je n'oublierai jamais quand nous étions en tête et que nous avions perdu 2-0 à la Juventus. Roy était furieux quand il est revenu dans le bus de l'équipe. Il montait et descendait en disant: ''Nous ne méritions pas de perdre, ce n'est pas juste...'' plus quelques mots grossiers en anglais. Nous avions mérité de perdre mais il s'inquiétait de ce que les journaux allaient écrire. Roy était un homme intelligent qui vivait aussi bien pour les relations humaines que pour le football. Il voulait apprendre l'italien pour mieux communiquer avec l'équipe et il s'est fait comprendre. Son langage n'était pas parfait mais ces choses sont appréciées par les joueurs. Roy parlait anglais qu'avec Paul Ince. Nous nous sommes qualifiés pour la Coupe UEFA lors de la première année de Roy et avons atteint la finale pour perdre contre Schalke aux tirs au but, mais Roy a été attaqué parce que sa défense était jugée trop haute. Nous avons joué un football très offensif, risquant toujours de concéder des buts, mais il n'a pas accepté les critiques. Dans cette finale retour, Roy a remplacé Javier Zanetti, véritable icône de l'équipe, quelque minutes avant les tirs au but pour amener un tireur de penalties. Zanetti a montré sa colère devant tout le Meazza et 85 000 fans furieux l'ont fait savoir à Roy. Roy a répondu aux fans à son tour, et après cet épisode, nous avons eu les tirs aux buts en pensant que le match était perdu. En général, Roy aimait féliciter les joueurs. Au début, quand il ne parlait pas bien l'italien, si nous gagnions, il me serrait dans ses bras et me disait: ''Bon arrêt, Gianluca. Dai, Gianluca. Forza grande, Gianluca.'' Il m'a toujours motivé. Je n'ai eu qu'une seule dispute avec lui. Lors d'un match de la Coppa Italia contre Cagliari, il a dit un mauvais mot en anglais à voix basse, je l'ai compris et je lui ai répondu de la même manière. Le lendemain, il a rassemblé l'équipe et s'est excusé. J'ai beaucoup apprécié et le problème a été résolu. C'était le geste d'une grande personne. Il y a une légende populaire ici en Italie selon laquelle Hodgson a demandé la vente de Roberto Carlos au Real Madrid. Tout le monde lui reproche d'avoir soi-disant forcé l'Inter à vendre Roberto Carlos, qui était jeune et est devenu pendant de nombreuses années le meilleur arrière gauche du monde. Mais cela me dérange parce qu'à mon avis, le club a vendu Roberto Carlos. Je pense qu'ils ne croyaient pas en lui. Roy n'est jamais entré dans les détails de cette histoire ni accusé le club de la vente et les fans de l'Inter l'aiment en tant que personne à cause de cela. Cela montre quel homme il est. Il a un style extraordinaire qui a fait de lui l'une des figures les plus populaires du football au fil des ans, je lui souhaite le meilleur. C'est un gentleman, pas seulement un manager. Gianluca Pagliuca, notre ancien gardien de but italien, intersite de 1994 à 1999.
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Roy Hodgson tire sa révérence à la fin de la saison
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Roy Hodgson, 73 ans, a connu le succès à travers l'Europe avec une carrière d'entraîneur qui a commencé avec les moins de 11 ans de Park Hill United à la fin des années 1960. Hommage du Guardian à celui qui fut notre manager entre 1995-1997. La semaine dernière, Roy Hodgson a déclaré : ''Le monde du football était totalement différent de ce que nous connaissons aujourd'hui et vous ne pouvez pas vraiment faire de comparaisons. Je reçois beaucoup de lettres de gens qui, comme moi, regardent le club depuis 50, 60, 70 ans et c'est le genre d'expérience que nous avons. C'est bien que vous puissiez vous identifier à eux.'' Près de sept décennies depuis que Hodgson a assisté à son premier match à Selhurst Park, le match à domicile de Crystal Palace contre Arsenal mercredi sera un moment important de sa vie. L'homme qui a grandi au coin de la rue dans la même maison que Steve Kember, une autre futur du Palace, et a continué à prendre en charge des équipes en Suède, en Suisse et au Meazza parmi beaucoup d'autres avant de décrocher le poste de manager de l'équipe d'Angleterre fera ses adieux au club de sa ville natale. Après l'incertitude sur le fait de savoir si le joueur de 73 ans continuerait après quatre années caractérisées par la stabilité, la confirmation ce Mardi de son départ signifie que les partisans du Palace ont l'occasion de rendre un hommage digne de ce nom à une légende de Croydon. Kember, dont le père était le chef de train dans le bus conduit par le père de Hodgson alors fan de Newcastle, Bill, et vivait dans l'appartement situé plus bas qui était une propriété des transports de Londres sur Sydenham Road, se souvient avoir demandé à son vieil ami d'entraîner les moins de 11 ans de Park Hill United dans le fin des années 1960. ''Il n'a pas vraiment regardé en arrière depuis'', a-t-il déclaré lorsque Hodgson est devenu entraîneur de l'Angleterre en 2012. Si Hodgson avait suivi son plan initial et s'était retiré du management cinq ans plus tôt lorsque son contrat avec la Finlande avait pris fin quelques mois après avoir célébré son 60e anniversaire, il n'aurait peut-être jamais eu la chance de manager son pays ainsi que le club de sa ville natale. À ce moment-là, Hodgson, qui avait fait des essais à Selhurst Park avant de se lancer dans le football hors championnat et de devenir entraîneur à l'âge de 21 ans, s'était fait un nom sur la scène mondiale. Avec Bobby Houghton, un autre ancien camarade de classe à John Ruskin, Hodgson s'est imposé comme l'un des managers les plus titrés de Suède, remportant la ligue avec Halmstad lors de sa première saison en 1976 avant de conduire Malmö à cinq titres successifs dans les années 1980, et une finale de C1 en 1979. Une pige en tant que manager de la Suisse lorsque l'équipe a atteint la troisième place du classement de la Fifa a conduit l'Inter à le nommer manager en 1995 et il est parti deux ans plus tard après les avoir guidés vers la finale de la Coupe UEFA, perdu contre Shalke 04. Hodgson est retourné au Meazza en tant que manager par intérim après avoir quitté les Blackburn Rovers, où il a eu un premier passage réussi et a terminé sixième de la Premier League lors de sa première saison, et l'offre de l'Inter de devenir directeur du football en 2007 a été une véritable aubaine pour un homme dont la réputation dans son propre pays n’était pas aussi bien établi qu’en Europe. Cependant Hodgson, qui est obstiné et un fort désir de prouver que les gens ont tort, a accepté la chance de prendre le relais à Fulham quelques jours après Noël alors que le club avait remporté deux matchs de Premier League. En moins de trois ans, Fulham avait atteint la finale de la Coupe UEFA, où ils ont été battus par l'Atlético Madrid, après avoir battu la Juventus à Craven Cottage. ''Je suis vraiment heureux de ne pas avoir emprunté cette voie. Cela signifie qu'une longue période de ma vie d'entraîneur s'est déroulée ici à Londres, où je suppose que vous pourriez affirmer que j'appartiens parce que c'est là que tout a commencé.'' Toutes les piges n’ont pas été aussi réussies. Les supporters de Liverpool sont toujours hantés par la signature de Christian Poulsen et une défaite en Coupe de la Ligue par Northampton alors luttant en quatrième division pendant son bref séjour, et son mandat en Angleterre a été défini par la défaite contre l'Islande en huitième de l'Euro 2016 après lui et son ancien assistant Ray Lewington ont fait un tour en bateau sur la Seine plutôt que de se renseigner sur leurs prochains adversaires. Mais Hodgson, qui avait guidé West Bromwich aux 11e et 10e places avant d'être nommé par la Football Association quelques mois avant l'Euro 2012 après la démission de Fabio Capello, a toujours agi avec une grande dignité dans des circonstances souvent éprouvantes que seuls les anciens managers anglais peuvent probablement comprendre. Peut-être soulagé de ne plus avoir à éviter les questions persistantes sur son avenir, Hodgson a semblé beaucoup plus détendu lors de la conférence de presse tenue pour confirmer ses intentions mardi. Il prévoit de passer plus de temps à voyager et avec sa femme, Sheila, alors qu'ils se préparent à célébrer leur 50e anniversaire de mariage cette année. Lorsqu'on lui a demandé si c'était vraiment la fin, Hodgson ne put s'empêcher de laisser la porte légèrement entrouverte. ''On ne sait jamais. C'est une chose dangereuse à faire lorsque vous vous sentez toujours bien dans votre peau de commencer à faire des déclarations audacieuses sur vôtre retraite. Je ne quitte certainement pas Crystal Palace avec l'idée de me remettre sur le marché pour un autre emploi. Je m'éloigne vraiment du football pendant un certain temps, mais qui sait ce que sera l'avenir? C'est un moment où il ne faut jamais dire jamais. J'ai vu tant de gens prendre leur retraite avec toute la fanfare, pour refaire surface quelque part dans un laps de temps assez court. Je préférerais ne pas faire ça.''-
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Suite au décès de Mauro Bellugi hier, Massimo Moratti, Beppe Marotta et Walter Zenga lui ont rendu hommage. S'adressant à un entretien avec LaPresse et Sky Sports Italia, Massimo Moratti a rendu hommage à Mauro Bellugi en déclarant: "Je ressens une grande tristesse, c'était un combattant. Avec son caractère, il avait réussi à surmonter quelque chose d'aussi difficile que l'amputation de ses jambes. Il semblait être sorti du marasme. Nous sommes vraiment attristés et désolés. J'étais là pour lui, mais il a gardé le moral de tout le monde d'une manière vraiment fantastique. Personne ne s'attendait à ce qu'il tombe dans une situation comme celle-ci. C'était un ami proche de la famille, nous avons vécu sa bonne humeur ensemble en vacances. Il était toujours joyeux et extraverti. Il n'avait pas le ton d'un champion, mais il en était un." "Une personne merveilleuse, que personne n'oubliera. On l'aimait, il avait un bon caractère. Je me souviens qu'avant d'aller à la Coupe du monde en Argentine, il est venu à Imbersago et a joué un peu au football avec nous." S'adressant au journal italien ANSA, Marotta a remercié la Serie A d'avoir permis au club de rendre hommage à l'un de ses héros. "Je tiens à remercier la ligue de nous avoir permis de nous souvenir de lui de la seule manière possible, dans le match qui a été si crucial pour sa carrière et qu'il regrettera de ne pas avoir pu suivre de là-haut. Nous jouerons avec un brassard et il y aura une minute de silence avant le match." "Il était le symbole d'un football romantique, aujourd'hui mort. Il était composé d'une grande passion et d'un sentiment d'appartenance d'une part, de patronage et de propriété familiale d'autre part. Il y a le fameux épisode de la villa que Moratti lui a donnée comme une grande reconnaissance de son attachement. Les joueurs étaient très attachés au maillot et aux familles qui le possédaient, le sentiment d'appartenance est né du lien avec les coéquipiers, il y avait moins de transferts aussi." "J'ai entendu parler de lui la semaine dernière. Même s'il avait perdu ses jambes, il avait un enthousiasme exceptionnel et un grand désir de redevenir un héros. À tel point que nous lui avions confié le travail de scout: Regarder autant de matchs que possible pour nous, lui ai-je recommandé. Cependant, il m'a avoué sa tristesse derrière ce courage infini. Vous savez, a-t-il dit, pour un footballeur, perdre ses jambes, c'est comme un pianiste qui perd les mains." Quant à Zenga, il rendit hommage à Bellugi avec un simple message sur Instagram: "No Mauro no ... RIP " Finalement, le plus bel hommage serait de battre le Milan cet après midi avec, idéalement, deux buts d'écart.
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