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  1. L'histoire Nerazzurra de Roberto Zaccaria, journaliste et grand fan de l'Inter, et cette foi qui l'a conduit à la vice-présidence du projet InterSpac ont débuté depuis longtemps. Dans un interview, il parle des propriétaires, du stade et de l'Inter d'Inzaghi. L'Inter club sur la RAI, coment est-il né ? "J'ai préféré caractériser la RAI par le football et les divisions apolitiques : chacun a fait son propre club et c'était beaucoup plus amusant. Puis j'ai rencontré Moratti et j'ai décidé de faire Inter Channel qui est né sous ma présidence. Ensuite, nous avons fondé InterSpac avec l'actuel PDG de la Lega, Luigi De Siervo, des choses très agréables." Pourquoi l'Inter n'a-t-elle pas de canal ouvert avec InterSpac ? "Les clubs de football sont des entreprises ayant une responsabilité sociale particulière, différente du cinéma, de la télévision ou du théâtre. Dans d'autres cas, le public est une valeur mais dans le football il y a quelque chose de plus car le résultat compte aussi. Inutile de se poser le problème du remplissage du Meazza si l'Inter perd neuf matches en un an, les supporters ne sont pas satisfaits. L'actionnariat populaire n'est pas une marque de fabrique réservée aux supporters de l'Inter, c'est un projet beaucoup plus large. Pourquoi Zhang ne nous ouvre-t-il pas les portes ? Ils devraient. Peut-être ne le font-ils pas pour des raisons liées au marché chinois qui a en quelque sorte imposé des restrictions. Si vous avez besoin d'obtenir de l'argent d'un fonds comme Oaktree qui vous le donne avec un certain type d'intérêt, ne serait-il pas plus facile d'obtenir cet argent d'un groupe de fans qui vous le donne sans intérêt et avec une participation dans votre équité? La seule explication est celle que j'ai donnée. Nous continuerons de frapper à cette porte, convaincus que tôt ou tard elle s'ouvrira." Si Zhang devait vendre, serait-il utile de se retrouver entre les mains d'un fonds ou plutôt d'un propriétaire reconnaissable ? "Les fonds ont des objectifs de revenus et aussi des objectifs à court terme. La différence est la suivante : peut-être que dans le passé, quelqu'un a acheté un club pour gagner de l'argent mais les réussites sont très rares. Le gain est principalement social ou politique. Nous devons évoluer avec des sujets qui bougent sur le marché, même les fonds finissent par avoir un frontman. Notre présomption est de pouvoir donner au fonds, au sponsor, un élément d'ancrage territorial. Si autrefois l'Inter était internationale, une propriété nationale avec une vocation internationale, maintenant, nous devons plutôt nous connecter avec les fans. Comme l'Inter, nous aimerions être les premiers. Nous sommes un train roulant à très basse vitesse mais du moment où nous pouvons réellement entrer dans l'Inter, nous devons donner de la visibilité et des célébrités avec une grande réputation le garantiraient." Comment résoudre le problème du stade ? "J'aimerais que San Siro soit rénové. Nous sommes très attachés à l'idée de San Siro qui ne s'appelle pas la Meazza par hasard. Je ne construirais pas un stade de 45 000 places, étant donné que 70 000 vont voir l'Inter. Je suis assez favorable à l'idée de restructurer San Siro, alors peut-être que Milan construira son stade ailleurs." L'Inter d'Inzaghi ? "Elle me satisfait à moitié. Je peux tolérer que l'équipe perde 3, 4, 5 matchs mais sans l'oxygène de la Ligue des champions, nous serions extrêmement déçus. Je ne suis pas convaincu qu'il ait la capacité et le courage de prendre l'équipe en main, surtout sur des matches comme celui contre la Juventus. On est doublement blessé après ce match. Je ne peux pas être enthousiaste. Une grande équipe ne change pas d'entraîneur pendant le championnat mais si on n'atteint pas le top 4, je pense que nous devrons réfléchir sur le leadership de l'équipe. Inzaghi est réputé mais pour l'Inter, nous avons besoin d'un plus." Traduction alex_j via FCInterNews.
  2. Carlo Cottarelli : « Interspac ? On est 80 000 pour 212 millions, on peut faire le double ». Il maintient toujours en vie son hypothèse d'actionnariat populaire à travers InterSpac. Le sénateur et économiste PD l'a révélé dans l'interview accordée à Libero , dans laquelle il a également évoqué la saison de l'Inter et le nouveau stade : « Après la tare de l'année extraordinaire du Napoli, on ne s'en sort pas si mal. Le problème n'est pas Inzaghi, ce sont les caisses qui sont vides. L’équipe a dû réaliser depuis 2ans des mercatos prudents et intelligents! Et toutes les bonnes choses viennent par trois Ce n'est donc pas facile de gagner… » INTERSPAC - « Ce n'est pas un plan de reprise pour prendre le contrôle de l'Inter, mais un plan d'actionnariat populaire qui permet aux supporters d'apporter un soutien économique au club, comme au Bayern Munich. Sans une forte campagne publicitaire, nous avons rassemblé environ 80 000 fans de l'Inter qui ont indiqué leur intention d'investir 212 millions d'euros. Avec une bonne campagne publicitaire, cela pourrait peut-être doubler. Mais pour une équipe comme l'Inter on parle de chiffres qui avoisinent le milliard et pour cela on cherche des partenaires extérieurs. A moins que le président Zhang ne change d'avis sur la possibilité d'une collaboration entre les propriétaires actuels et les actionnaires populaires" . NOUVEAU STADE - « Le problème, de garder un stade comme San Siro vide coûte très cher. À mon avis, il devrait être restructuré comme le fait le Real Madrid, mais à ce stade, les clubs envisagent certainement d'autres solutions. Propre stade ? Bien sûr, j'aimerais bien, mais je n'en voudrais jamais à partir de 40 000 places, étant donné que les deux équipes milanaises réussissent à attirer 70 000 fans dans le stade. Je serais également favorable à un stade en copropriété" . COEXISTENCE AVEC MILAN - « Pour moi, San Siro est le stade de l'Inter et j'imagine que les fans de Milan le considèrent comme le stade de Milan. Cela ne me dérange pas ." Et vous, prêt à rejoindre l’InterSpac? Traduction lindt1908 via Fc Inter1908
  3. L'ancien président légendaire de l'Inter, Massimo Moratti, estime que l'Inter est désormais une équipe particulièrement agréable à regarder sous la direction de Simone Inzaghi. S'exprimant sur la chaîne YouTube de Gianluca Rossi, l'ancien président a fait l'éloge de l'actuel entraîneur des Nerazzurri et a donné son avis sur d'autres sujets au sein du club. Au cours de la première moitié de la saison, l'Inter a montré qu'elle était capable d'aller chercher son deuxième Scudetto consécutif en tant que favori, tout en maintenant un niveau de jeu élevé. L'entraîneur Inzaghi s'est bien acquitté de sa tâche dans son environnement et a prouvé qu'il était le bon choix après quelques doutes initiaux quant à sa capacité à faire facilement la transition après avoir entraîné la Lazio. Moratti adore ce qu'il voit, et pense que c'est très agréable d'être un fan de l'Inter en moment. "Je m'amuse vraiment", a-t-il déclaré. "Dès le début, Inzaghi a fait comprendre qu'il ferait bien jouer l'équipe". "Il a tenu sa promesse, parce que l'équipe joue de mieux en mieux", a-t-il ajouté. "Et en ayant toute l'équipe disponible, il a aussi la possibilité, surtout avec les cinq changements disponibles, de faire appel à des joueurs frais au cours du match", a-t-il poursuivi. Moratti a déclaré : "Il tire le meilleur parti des nouvelles règles, félicitations à Inzaghi parce que quand vous allez au stade, cette équipe est amusante à regarder." Sur la possibilité d'un autre Scudetto, il a dit que "Ce serait le bon moment et je pense que l'Inter peut facilement rivaliser pour gagner le Scudetto. Nous espérons qu'il arrivera bientôt". En ce qui concerne le départ de l'ancien entraîneur principal Antonio Conte au cours de l'été, il a déclaré : "Peut-être qu'il ne pensait pas que le club était suffisamment préparé pour construire l'avenir." "Les responsables n'ont pas gagné sa confiance ou n'ont pas répondu de manière adéquate, alors il a décidé qu'il voulait partir et s'en est allé", a-t-il poursuivi. "Il a mal jugé l'Inter parce qu'il a accordé trop peu de valeur à ce qui était déjà là", a déclaré Moratti à propos de Conte. "Nous avons tous pensé que les départs de Romelu Lukaku et d'Achraf Hakimi étaient la raison de son départ", a-t-il poursuivi, "mais en réalité Inzaghi et Marotta nous ont fait comprendre qu'avec quelques ajustements l'équipe fonctionne de la même façon et même mieux." Il a ajouté que "Conte a fait le choix qui lui semblait le meilleur pour lui, parce qu'il est à Tottenham maintenant, mais il aurait pu éviter de le faire comme ça." Au sujet des joueurs de l'équipe actuelle de l'Inter qui, selon lui, auraient pu s'intégrer dans sa propre équipe, il a nommé : "Certainement Nicolo Barella, il me rappelle Nicola Berti, même si pas totalement." "Lautaro Martinez ne me dérange pas car il a une grande classe même si elle ne se manifeste pas toujours à 100%", a-t-il ajouté. "Le reste est également génial", poursuit l'ancien président, "Edin Dzeko fait plaisir à regarder, la défense est solide, Marcelo Brozovic a montré une croissance incroyable." "Il avait essayé de nombreux rôles et maintenant il est franchement excellent", a-t-il dit à propos du milieu croate, qui est selon lui "humble et joue à un niveau incroyable." Au sujet du président Steven Zhang, il a déclaré : "Je n'ai pas eu de nouvelles de lui ces derniers temps car il vit en Chine. Je dois dire que tout ce qu'il a fait a toujours montré le respect que sa famille a toujours eu pour l'Inter." "Et précisément pour ce respect, j'imagine qu'il va regarder autour de lui pour voir s'il y a quelqu'un qui peut mieux soutenir le club dans cette situation. Nous devons nous habituer à cela", a-t-il poursuivi. Au sujet de l'échec du projet de Super League, M. Moratti a déclaré que "l'UEFA a également pris une raclée de son côté". "C'est peut être ce dont certaines équipes ont besoin, mais avec certaines compétitions, vous devez faire un bon travail de préparation, mais vous devez aussi impliquer les membres de nombreuses équipes", a-t-il poursuivi. Concernant le projet InterSpac des tifosi des Nerazzurri, il a déclaré : "Je crois que c'est une chose de s'organiser entre fans pour essayer de participer et d'avoir une voix dans l'équipe, mais c'en est une autre d'essayer d'acheter le club qui est énorme et difficile à gérer." "Je pourrais participer", a-t-il poursuivi, "ils me flattent beaucoup et on comprend que mon intervention pourrait être décisive. Mais pour l'instant, ce n'est pas possible." Sur la possibilité d'un autre Moratti dans un rôle important à l'Inter, il a répondu "Qui sait... peut-être mes enfants ?". "Ce sont des tifosi et ils aiment l'Inter", a-t-il poursuivi, "et c'est ce qui importe le plus, mais cela ne change rien au fait que les choses n'arrivent que lorsque le moment est propice." "J'étais en charge quand les circonstances s'y prêtaient", a-t-il poursuivi. "Que ce soit bien ou mal, parce que même à l'époque, cela pouvait être considéré comme de la folie, mais c'était tout de même quelque chose pour laquelle les circonstances étaient réunies." "Maintenant, l'ampleur du club pourrait rendre la chose difficile", a-t-il ajouté, "je leur laisse donc l'avenir. Mais la possibilité de voir à nouveau une famille italienne propriétaire semble très éloignée." Réfléchissant à son passage à la tête du club, Moratti a déclaré : "Le triplé a certainement été la plus grande joie que le club m'a donnée." "C'était un effort et un sacrifice de la part des joueurs, qui ont fait preuve d'un grand engagement du genre qui me rend encore reconnaissant envers ces gars et envers le coach", a-t-il poursuivi. "Et si nous parlons d'autres beaux moments, j'ai trouvé la première année de Ronaldo très stimulante", a-t-il poursuivi, "c'était une équipe qui a commencé quelque chose qui aurait pu durer longtemps et être magnifique mais au lieu de cela a été coupé court." "Mais c'était quand même un moment très émouvant", a-t-il ajouté. "Ce furent deux très bonnes saisons, et l'Inter m'en a donné beaucoup : chaque match, tous les efforts et les différents joueurs, l'émotion des tifosi, j'ai beaucoup apprécié." ®Oxyred – Internazionale.fr via SempreInter
  4. Massimo Moratti s’est livré au Corriere Dello Sport sur la légendaire confrontation avec la Juventus, l'ennemi-juré de la Serie A. Quel est l’Inter-Juve que vous ne pourrez jamais oublier ? "Inter-Juve, pour nous les Interiste, c’est LA Partie, celle qui te procure de la souffrance, elle me faisait rester éveiller la nuit. Tu y penses en continue dans la semaine qui la précède : Que des émotions! il rit." Vous étiez un Président qui vivait le football comme un entraîneur ou un joueur, totalement investi... "Le football, au-delà de la passion, était une distraction des autres pensées: Avec le football, les rêves te viennent facilement, comme lorsque j’achète un joueur et que j’imagine qu’il inscrit le but de l’année dans les deux-secondes et demi qui suivent, tu t’attends toujours à de nouvelles merveilles. A sa façon, l’Inter-Juve de du 16 avril 2010 est inoubliable, un 2-0 avec un but de Maicon devenu iconique." J’aurais cru que vous alliez répondre “celle avec ce penalty non donné par Ceccarini" "C’est la partie qui a ruiné nos relations." Le Calciopoli a fait le reste…. "Le Calciopoli a exaspéré le concept de sympathie. Aujourd’hui, je vis cette partie avec plus de sérénité, moins dans le passé et plus dans le présent, l’émotion est gérable. Je suis un Tifoso moins souffrant…… avant de rentrer dans le stade." Que ce serait-il passé si, à votre époque, il y aurait eu la Var ? "Cela n'aurait rien changé, car derrière la Var, tu aurais eu des personnes qui aurait pensé de la même façon." Soutenez-vous le projet InterSpac ? "J'apprécie l’intention, ils ont eu beaucoup de courage. Je ne pense pas que ce type d'actionnariat soit réalisable en Italie, et les chiffres que le club présente aujourd’hui sont dramatiques. En Allemagne, tu peux arriver à obtenir 15 ou 20 % de l'actionnariat, mais avec des sommes accessibles et des risques limités pour les souscripteurs..." "J’ai énormément de tendresse envers les tifosi les plus méconnu et qui sont disposé à verser 1.000 €." Passons à la Super League... "Elle a été très mal présentée, à tel point que le projet a été immédiatement annulé. L’objectif des clubs était celui de trouver une façon d’encaisser plus d’argent et je peux aussi le comprendre, mais tu ne peux pas développer un plan de ce genre sans écouter la population, les passionnés, et en tuant le système." Etes-vous inquiet par l’état financier de Suning ? "Les problèmes en amont finissent par affecter les entreprises en aval. Le gamin (Steven Zhang) est bon et gentil, j'entends des gens dire que les choses s'améliorent lentement, du moins en termes de gestion quotidienne, et je veux rester optimiste." Durand ces dernières années, beaucoup ont tenté de vous faire revenir…. "C’est souvent arrivé, encore récemment même. Une défaite de l’Inter et un appel arrive: Mais c’est un chemin qu’il n’est plus possible à emprunter pour moi." Acheter ce qu’il doit être acheté, vendez un peu moins…. "Oui, je n’aimais pas vendre, toutefois Ronaldo et Ibra furent deux très grandes opérations, des authentiques investissements : Deux opposés. Le Ronaldo de 1998 ne pouvait pas être décrit par des traits humains, il avait été embrassé par Dieu." Et Ibra ? A 25 ans, se sentait-il déjà être un dieu sur terre ? "Oui, c’est un gars assez spécial, mais très sympathique. Comme un chanteur d’opéra, il voulait être respecté, l’équipe devait lui reconnaître le leadership, il voulait être le boss, même aujourd’hui à quarante ans, il ne semble pas avoir changé." L’Inter a laquelle vous êtes la plus liée est celle du Triplé ? "Ce serait une injure d’en désigner une autre que celle qui a tout gagner, mais l’équipe composée de Ronaldo, Zamorano, Recoba et Djorkaeff, reste également dans mon cœur." Échangez-vous encore avec Mourinho ? "C’est évident: Mourinho est brave et je suis fier qu’il soit allé à la Roma, où il fait de bonnes choses. Lorsque je l’ai recruté, il me rappelait énormément Herrera, j’aimais le fait que, comme Il Mago, il était différent, provocateur, habile dans la communication, très intelligent, en plus d’être un exceptionnel gagneur." Et les qualités de Mancini ? "Son mérite pourrait être aussi son défaut : son émotivité: Nous sommes toujours resté liés." "Roberto était un garçon qui conservait en lui toute l’émotivité du joueur. Nous venions de perdre face à la Lazio, et je l’ai retrouvé ce jour-là, en pleur dans le vestiaire, il était dans un coin, il était désespérément à la recherche continuelle de bien faire." "Vous vous attachez à Roberto de par la façon dont il vit le football, la partie, les faits de jeu. Mais l’émotivité devient un défaut lorsqu’elle prend le dessus sur tout le reste et c’est précisément cet aspect de son caractère qui l’avait amené à dire qu’il quitterait le club à la fin de la saison." Massimo Moratti, préférez-vous l’Inter de l’année dernière: Solide et hermétique? Ou l’Inter actuelle qui marque énormément, mais qui se prend aussi trop de but ? "L’Inter solide de l’année dernière a servi pour remporter un championnat attendu depuis tant de temps, elle a apporté des satisfactions aussi de par son caractère. Sous l’aspect footballistiques, celle-ci est bien plus amusante car tu as des joueurs de classes mondiales et tu ne sais jamais comment ça va se terminer, donc tu cela te fait vivre encore plus d’émotions, il rit." A propos, que répondre à Bonucci qui a très récemment déclaré que le dernier Scudetto était plus du démérite de la Juve que du mérite de l’Inter... "Bonucci aurait dû ajouter pour les “considérables démérites de la Juve", cela aurait été mieux pour lui. Je ne comprends pas une telle sortie. Le championnat a été remporté par l’équipe la plus forte et l’Inter était, l’année dernière, nettement plus forte que la Juve. Sinon, tout le monde va commencer à parler des Scudetti perdu par démérite et là, on n’en finira plus." Qui pour vous enthousiasmer dans cette bataille ? "Tout le monde devra y parvenir, mais ma pensée va objectivement vers Barella, un garçon qui donne toute son âme, et encore plus contre la Juve." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  5. Carlo Cottarelli s’est livré au sein d’une longue interview à Tuttosport sur le projet de l’actionnariat populaire qui sera présenté officiellement demain à Milan: "Ce sera le premier séminaire inhérent au thème. Je ne voudrais pas créer des attentes trop importantes. Je ne serai pas la seule personne à intervenir lors de cet évènement, soyons objectifs." "Je communiquerais quelques indications sur notre parcours, Nous avons presque terminé, je l'espère, la sélection de notre consultant, afin de pouvoir préparer le Business Plan et l'ensemble du programme détaillé qui se verra ensuite présenté à l'Inter. Le délai est un peu plus long que prévu, ce qui signifie que nous devrions glisser jusqu'en novembre." En juin dernier, vous aviez lancé sur votre site un questionnaire relatif à l’actionnariat populaire. Quels en sont les résultats, comment cela s’est-il passé ? "Cela s'est très bien passé: Les informations détaillées seront dévoilées demain. Ce que je peux vous dire, à titre personnel, c’est que j’ai été confronté à une moitié d’interistes qui n’avais pas connaissance du questionnaire. On peut donc doubler l’impact des résultats qui en ressortiront. Nous n’avons rien réalisé dans la pratique, il n’y a donc eu aucune espèce de promotion. Il y a encore tellement d’interistes qui ne nous ont pas encore rejoint." Pour quelles raison, par le biais de l’actionnariat populaire, les comptes financier d’une équipe de football s’améliorerait ? "C’est simple, cela consiste à remplacer une dette avec le Capital fourni des tifosi qui ne veulent pas être rémunéré. En pratique, l’Inter recevrait des fonds en provenance de ses propres partisans. Et c’est à travers ces liquidités que serait remboursé les dettes." Expliqué en ces termes, l’opération semble très simple : Mais il semble qu’elle ne soit pas aussi facile à concrétiser. Il ne faut pas oublier de prendre en considération d’autres aspects de natures variées…. "C’est pour cette raison qu’il faudra injecter des fonds supérieurs à la valeur du Capitale de l’équipe, car ces fonds supérieurs seront destinés à rembourser soit intégralement les dettes, soit une partie de celles-ci." Avec l’actionnariat populaire, l’Inter aurait-elle été contrainte à vendre Achraf Hakimi et Romelu Lukaku? "Il aurait fallu faire une analyse au cas par cas. Ce qui est sûr c’est qu’il vous est possible de faire énormément de choses lorsque vous êtes capable d’économiser 30 millions d’euros d’intérêts sur un an." Suning ne vous a pas encore reçu...... "Dans les faits, il y a eu un contact avec le Club, mais je ne peux pas vous en dire plus à ce sujet." Allez-vous détailler tout de même ce projet à l’Inter d’ici novembre ? "Nous allons très certainement présenter une offre détaillée au Club Nerazzurro." Tant de personnalités ont rejoint InterSpac : De Bertolino à Bonolis, de Max Pezzali a Ligabue. Des dizaines et des dizaines de Tifosi VIP vous soutiennent…Était-ce difficile de les convaincre ? "Pas du tout. J'ai tenté de les contacter et de leur demander s'ils étaient intéressés. La réponse a été immédiatement positive. Ils aiment manifestement notre idée." Ce discours est aussi valide pour ceux qui ont été des Bandieras sur le terrain avec l’Inter: Ce sont des joueurs historiques de classe mondiales Marco Materazzi et Walter Zenga : Est-ce que ces deux personnalités représentent quelque chose de plus pour les investisseurs Nerazzurri. "Tout à fait, ils sont eux aussi une représentation très importante de ceux qui croient en notre projet. C’est très bien ainsi." Qu’est-ce qui a changé, en respect à ces dernières années ? Vu que tout semblait être provisoirement rangé dans un tiroir…. "Il y avait eu une première approche avec le Club qui nous avait répondu négativement. Cette fois-ci, ce n’est plus le cas. Si l’Inter n’était pas ouverte et intéressée, elle l’aurait déjà communiquée publiquement." Vos espoirs sont donc plus que positifs...... "Je tiens à rester prudent, je ne veux pas susciter un enthousiasme prématuré. Cela reste tout de même un projet difficile à réaliser, C’est ma ligne de conduire." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  6. Interviewé par Radio Kiss Kiss Napoli, Massimo Moratti, ex-président de l'Inter a parlé de la Serie A, en partant de la Roma de Mourinho: "Je suis attentivement le championnat, Mourinho a un peu ravivé la flamme du championnat, son équipe a très bien démarré. C'est comme si la Serie A comptait une équipe en plus, cette Roma-là sera dans la course au scudetto. Un entraîneur comme Mourinho ne lutte pas pour le podium, il ne l'admettra pas mais il vise le plus haut possible". L'Inter "Inzaghi est venu avec de la patience et de l'intelligence, il a trouvé des joueurs qui s'inscrivent bien dans le beau jeu que nous voyons. Le fait qu'il soit allé célébrer le but de Correa témoigne de personnalité. Insigne à l'Inter? Oui, ça me ferait très plaisir de voir Insigne sous ce maillot. J'aurai bien voulu l'avoir, il aurait été très bon pour l'Inter, j'en suis sûr, c'est un bon joueur". Spalletti et le Napoli "Spalletti est un bon entraîneur et le Napoli a des joueurs de grande classe, surtout Insigne. Je pense qu'eux aussi seront dans la course, le championnat sera très intéressant, beau et chargé en émotions". Interspac "L'actionnariat populaire? Je ne sais pas si ça pourra se faire mais je pense que le futur de l'Inter se basera sur la passion des supporters. Le mouvement d'actionnariat populaire est motivé par la passion. Il faudra procéder étapes par étapes, c'est important d'y penser maintenant. Moi? Ah non, j'ai fait mon temps...". Cristiano et Ronaldo "Nous avons eu Ronaldo et Cristiano Ronaldo, ce sont des joueurs différents mais Ronaldo est l'un des 4-5 meilleurs joueurs de l'histoire du football. CR7 s'est construit en tant que joueur, il a très bien réussi mais il n'a pas le talent de Ronaldo. Voir jouer le brésilien était un privilège". Internazionale.fr ~ © Samus
  7. Beaucoup d'amertume, Beppe Bergomi ne cache pas à quel point la situation de l'Inter, aux prises avec des départs de joueurs importants et en pleine incertitude sur le plan sociétal, lui déplaît. Interviewé par le Corriere della Sera, l'ex-capitaine nerazzurro a déclaré: "Ca fait mal, c'est sûr. Après tant d'années de souffrances on aurait pu penser que le futur serait plus radieux. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu: le départ de Conte, les déclarations de Oriali qui laissent penser que la situation est pire qu'elle ne le semble et maintenant la déchirure entre la propriété et l'équipe. Cette offre de plus de 100 millions de la part de Chelsea, j'en ai eu vent bien avant l'Euro. Ils sont montés jusqu'à 115 millions? A ces montants, ça devient difficile de dire non, je ne m'en prendrai pas au joueur. Voyons à présent si l'équipe pourra se renforcer avec les recettes de ces ventes." Interspac "Les initiatives comme celles de Cottarelli sont les bienvenues, j'y ai adhéré bien volontiers, nous espérons trouver un moyen de consentir aux tifosi qui le souhaitent d'aider l'Inter et de participer à la gestion". Internazionale.fr ~ © Samus
  8. Alessandro Antonello a donné une interview publiée dans la Gazzetta dello Sport dans laquelle il a décrit certains des principaux événements financiers du club. Sur l'impact du passage à Socios.com. "C'est un changement d'époque, de la tradition à l'innovation, les lignes directrices du futur sont la numérisation et le contact avec des millions de fans qui cesseront d'être passifs et deviendront actifs dans les décisions du club. Demandez aux gens, par exemple, comment ils veulent concevoir le bus du club ou comment ils veulent utiliser de nouveaux slogans." Financièrement, le nouveau partenariat est important. "Nous avons vendu l'arrière du maillot à Lenovo et maintenant la manche manque toujours, nous recherchons donc un autre partenaire. Ainsi, poussé également par le facteur Scudetto, on atteint environ 30 M€ de gains pour la complète. Je sais que cela a un peu divisé les fans mais le nouveau kit est génial pour moi, il rappelle le serpent qui nous a fait nous réjouir." "À la fin du marché, nous ferons le calcul et ce n'est qu'après qu'il sera envisagé, si nécessaire, de proposer une réduction du salaire aux joueurs. En recevant le prêt Oaktree, Suning a réaffirmé son engagement sur le moyen-long terme, et c'est sur cet horizon que nous agissons." Concernant l'initiative InterSpac. "Toutes les initiatives de fans qui montrent du lien et de l'amour sont les bienvenues. Mais si avec Socios.com le fan entre dans certains processus de décision. Le projet de Cottarelli présuppose une représentation de l'action qui a bien plus d'autres dynamiques et complexités et ce n'est pas facile à réaliser dans le contexte de l'entreprise. Ce n'est que lorsque le projet arrivera dans la deuxième phase que nous pourrons vraiment nous prononcer."
  9. Alessandro Antonello a fait le point sur certains des principaux problèmes financiers des Nerazzurri cet été. S'adressant au diffuseur italien Radiocor, le PDG a expliqué les finances impliquées dans le nouvel accord de parrainage de maillots avec Socios.com, le club devant gagner 30 M€ grâce au partenariat. Il évoque également les effets financiers de la pandémie et l'espoir du club de regagner des revenus qu'il n'a pas pu encaisser en raison de l'absence de supporters dans les stades. Sur le nouvel accord avec Socios.com. "Après 26 ans de liens historiques avec Pirelli, nous passons à un partenariat numérique qui témoigne de l'expansion de la base de fans à l'international." Sur la perte de revenus due au huis clos. "Nous enregistrerons une perte importante, c'était la première année complète au cours de laquelle nous avons subi les effets de Covid, environ 70 à 80 M€ de moins de revenus du stade, nous espérons donc (si les protections sanitaires le permettent) qu'avec la nouvelle saison une réouverture de le terrain avec l'utilisation du pass sanitaire. Sinon, ce serait un autre coup dur à absorber." Le projet InterSpac de Carlo Cottarelli. "Nous voyons toutes les initiatives promues par nos fans de manière positive mais il est trop tôt pour évaluer les mérites du projet. Lorsqu'un business plan clair sera fourni, il faudra comprendre s'il peut être considéré comme fonctionnel par les propriétaires qui ont toujours soutenu et soutiendront le club sur le long terme. De plus, nous avons déjà aujourd'hui un actionnaire minoritaire, Lion Rock. Je ne vois pas cela aussi facile à faire dans le contexte de l'entreprise." Sur les revenus de sponsoring. "Grâce au nouveau Global Main Jersey Partner Socios.com, et à Lenovo en tant que back sponsor et Global Technology Partner, ainsi qu'à la possibilité d'un sponsor sur la manche, nous visons à collecter environ 30 M€ par an à partir du maillot, une augmentation significative par rapport au passé et un résultat important de nos jours." Sur les apports de Socios.com. "La société est leader du marché des Fan Token, un outil numérique qui aidera grandement l'interaction fan-club. Un élément important d'un point de vue international, surtout compte tenu de la forte croissance de notre marque, qui permettra également aux fans asiatiques de faire partie intégrante de la vie du club. À la fin du marché des transferts, nous ferons le calcul ont-ils déclaré." "Concernant le refinancement des obligations d'une valeur de 375 M€ et arrivant à échéance en décembre, nous sommes en phase d'exploitation avec une ligne de crédit revolving de 50 M€ également destinée à être renégociée."
  10. Sur Sport Sheet, Massimiliano Romiti et Diego Riva se sont exprimés sur Interspac. En parlant à Sport Sheet, Massimiliano Romiti a clairement dit qu'il était heureux qu'Interspac ait déclenché une conversation sur la propriété des fans et la participation au football italien. "Nous sommes ravis que cela amène le sujet de la participation des fans au centre du sujet, mais il est nécessaire de comprendre comment le projet Interspac sera articulé." "Cependant, il serait simpliste de croire que cela fonctionnera comme le Bayern ou le BvB. Le Bayern Munich a été cité en modèle mais il reste à découvrir comment sera conçue la relation entre les fans et la société. Il ne pourra jamais être mis en œuvre sous les mêmes formes en Italie, car nous partons d'une situation différente." Toujours sur Sports Sheet, le président de Supporters in Campo et membre de SD Europe, Diego Riva, a suggéré qu'Interspac ne donnerait aucune représentation aux fans normaux. L'argument de Diego Riva est basée sur l'idée que les membres devraient payer des frais d'un montant de 500 € pour faire partie du groupe de propriété, ce qui est irréaliste pour le fan moyen de l'Inter. Cela signifie que le groupe est alors peuplé de VIP et de personnes qui peuvent se le permettre. "Si quoi que ce soit, nous sommes confrontés à un projet destiné aux VIP et aux grands noms de la finance et de l'entrepreneuriat. Quelle représentation les fans auront-ils au sein du conseil d'administration ?"
  11. L’ancien Président de l’Inter, Massimo Moratti, s’est livré à Calciomercato.com sur l’Euro de Roberto Mancini, sur l’Inter et le projet InterSpac : "Mon opinion sur Mancini ? Volontiers, mais pouvons-nous attendre la fin de l’Euro ? Tout s’est bien passé jusqu’à présent, je ne voudrais pas paraître inopportun, mais après la finale, volontiers." L’Euro est à présent terminé…. "Et il ne pouvait pas se passer mieux, l’attente a payé (il rit)." Ces garçons ont diverti l’Italie entière, vous aussi…. "Ils ont tous été exemplaires, constants, attentifs en faisant preuve de calme et de sang-froid lorsque s’est présenté la séance de tirs au but, c’était exceptionnel." Est-ce la victoire de Mancini ? "Il a été si brave, il ne s’est jamais économisé, encore plus ces derniers mois, il a tout donné tout de lui-même pour se battre pour quelque chose d’incroyable, il a mis en condition l’équipe pour qu’elle puisse croire à un objectif franchement impossible, un objectif que personne ne pouvait considérer sérieux. Mancini ne s’est pas limité à convaincre tout le monde, il a aussi créé de la sympathie autour de ce groupe, il a fait circuler autour de la Nazionale des pensées positive, Il y est parvenu grâce à ses convictions." Quel est le trait distinctif de cet entraîneur ? "Son talent domine toujours la scène, même dans ses choix, dans ses provocations. A présent, tout le monde prend pour acquis que Mancini mise sur les jeunes, mais rien n’était acquis." "Il était déjà comme ça à l’Inter, il a toujours été si bon avec les garçons et la chose la plus incroyable est qu’il est toujours parvenu à comprendre, à quels moments exacts, il pouvait faire appel à eux. Il a toujours su quand les lancer. Je crois qu’il est nécessaire de devoir recourir au talent et de savoir prendre des risques et il sait les prendre, tout comme il sait reconnaître aux autres le talent." "Avec l’Inter, il a tant de fois provoqué l’adversaire en insérant quelques jeunes, et cela se révélait souvent. A présent, il a également amélioré sa relation avec les joueurs, il a acquis une bonne expérience et il est devenu un leader absolu, tout en renonçant à toute forme d’autoritarisme." Est-ce que les doux souvenirs du temps du Triplé sont remontés à la surface ? "J’ai eu le plaisir et la fierté de l’avoir amené l’Inter. Je me souviendrais toujours de sa présentation avec un maillot de l’Inter qu’il m’avait offert confectionné en laine, ceux que les joueurs portaient par le passé, avec le Scudetto cousu dessus. Il m’avait dit qu'on allait le remporter ensemble, car je l’avais choisi. Je suis resté marqué par sa façon de rentrer immédiatement dans la tradition du club avec sa classe." C’était aussi l’Euro de Barella..... "Il a déjà montré qu’il était doué à l’Inter, en disputant un grand championnat avec un grand entraîneur. Il a eu la possibilité de confirmer et il l’a saisi." Pourrions-nous un jour vous voir participer à l’initiative InterSpac ? "Lorsque j’ai décidé de rentrer dans le Calcio, je l’ai fait les pieds joint. A présent, c’est un plaisir que je laisse aux autres." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  12. C’est à travers un bref communiqué que Marco Materazzi, Champion du Monde 2006 et détenteur du Triplé 2010 de l’Inter a fait part, de son entrée dans la société InterSpac. Materazzi est l’une des nombreuses personnalités à rejoindre la société présidée par Carlo Cottarelli, qui a d’ailleurs confirmé deux nouvelles adhésion en plus de celle de Matrix, Amadeus et Francesco Facchinetti! "Participer à cette initiative en répondant au questionnaire est un acte d’amour. Un geste que chaque interiste a le devoir de faire. Il suffit simplement d’écouter la déclaration d’Hakimi hier : Il est resté chez nous, seulement une année et il y a laissé son cœur." - Marco Materazzi Il est possible de participer au sondage jusqu’à la mi-juillet via le lien ci-dessous: https://bit.ly/SurveyAzionariatoPopolareCalcio_CS1 Voici la liste des personnalités qui ont décidé de soutenir le projet, on y retrouve des sportifs, des écrivains, des journalistes, des animateurs télés: AMADEUS, Beppe BERGOMI, Nicola BERTI, Enrico BERTOLINO, Andrea BOCELLI, Stefano BOERI, Roberto BONINSEGNA, Paolo BONOLIS, Alessandro CATTELAN, Claudio CECCHETTO, Antonella CLERICI, Fabio DE LUIGI, Valerio DE MOLLI, Gianfelice FACCHETTI, Francesco FACCHINETTI, Fabio FOGNINI, Massimo GALLI, Peter GOMEZ, Tommaso LABATE, Giancarlo LEONE, Gad LERNER, Luciano LIGABUE, Monica MAGGIONI, Maurizio MANNONI, Marco MATERAZZI, Enrico MENTANA, Pietro MODIANO, Michele MOZZATI (Michele), Mario NAVA, Roberto NICASTRO, Enrico PAZZALI, Max PEZZALI, Mariangela PIRA, Antonio POLITO, Giacomo PORETTI (Giacomo), Nicola PORRO, Luca RAVENNA, Gianni RIOTTA, Enrico RUGGERI, Gabriele SALVATORES, Sergio SCALPELLI, Pietro SENALDI, Michele SERRA, Beppe SEVERGNINI, Giovanni STORTI (Giovanni), Anna Maria TARANTOLA, Marco TARQUINIO, Flavio VALERI, Roberto VECCHIONI, Antonio VERSACE, Luigi VIGNALI (Gino), Walter ZENGA. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  13. Giuseppe Marotta et Piero Ausilio se sont livrés à Rimini dans le cadre du lancement de la session estival du Calciomercato. Voici les déclarations de notre Padrino devant le parterre de journalistes présent à Rimini, suivi de celles octroyées à Sky Sport La vente la plus lucrative sera celle d’Hakimi : Où en sommes-nous actuellement ? "Nous sommes en train de finaliser une opération que notre Directeur Sportif a réalisé d’une façon retentissante, il s’agit d’une opération douloureuse que nous réalisons avec énormément de souffrance, mais elle s’avère nécessaire pour donner de l’oxygène au club et pour nous apporter les outils nécessaire pour apporter de la continuité et de la stabilité qu'exige un club de football. Cela ne veut pas dire que l’Inter n’ambitionne pas d’objectifs importants car, à côté de l’aspect financier, il y a la créativité et la compétence inhérente aux dirigeants pour composer une équipe compétitive pour l’Histoire et pour les résultats." Les tifosi se questionnent : Y-aura-t ’il d’autres ventes aussi excellente ou c’en est terminé avec Hakimi ? "Nous sommes, aujourd’hui, dans les conditions de dire que cette opération nous permettra de faire face à tout avec sérénité. La règle du Mercato est que si un joueur manifeste sa volonté de partir, qu’il sera difficile de le conserver, mais en ce moment, il n’y a pas personne qui présente ce type de symptôme chez nos joueurs. J’espère et je me souhaite que l’on puisse confirmer quasiment la totalité de ce groupe de gagnants." Comment se passe la situation relative à Lautaro, avez-vous parlé de prolongation ? "Nous avons débuté un échange dont la finalité sera une prolongation du contrat." Bellerin peut-être être l’idéal pour l’après-Hakimi ? Lazzari est-il le préféré d’Inzaghi ? "Ce sont des noms de joueurs intéressants. Mais en ce moment, nous devons nous comporter avec calme. Le plus important à retenir est que nous n’avons pas la capacité de réaliser des investissements très pesant, c’est évident que nous devrons agir en faisant preuve d’une grande créativité pour saisir les opportunités que le mercato nous offrira." Le fait de ne pas pouvoir investir vous impact à quel point ? "Cela vaut pour tous les clubs, ce n’est pas que pour nous. Il y a une contraction économique qui nous pousse à procéder à une gestion plus attentiste d’un point de vue administratif et financier." Quel est votre premier ressenti sur Inzaghi ? "Il est positif: Je retrouve en lui les caractéristiques conquérantes d’un entraîneur comme Conte. Je suis certain que cela apportera une continuité au projet avancé par Conte. Il est le profil le plus adapté pour être reconnu, à juste titre, comme son héritier." Avez-vous discuté au club d’InterSpac ? "Pas encore, mais il y a un dénominateur commun entre être cette initiative, Zhang et le Suning : Le bien et le futur de l’Inter. Je dois aussi souligner que la famille Zhang a injecté à profusion des ressources financiers : 700 millions d’euros. Toutes les initiatives sont évaluées, nous sommes dans une phase interlocutrice. Je ne peux pas m’exprimer étant donné que je n’ai pas d’autres éléments qui m’ont été porté à ma connaissance." Sur l’aile gauche, vous semblez bien, l’échange Drągowski-Sensi est une possibilité ? "Non, ce n’est pas une opportunité. Nous devrons saisir des opportunités sans faire de folies." Il Padrino à Sky Sport "L’ouverture du mercato reste un moment historique, il n’y aura pas de grands transferts très onéreux, la créativité y aura une grande place." Hakimi-Paris ? "C’est une opération sur laquelle Piero Ausilio a travaillé, nous en sommes dans sa phase finale, il y a des formalités à accomplir, ce qui est normal lorsque l’on traite avec l’étranger. Je pense que l’on peut arriver à sa conclusion dans un délai d’une journée." "C’est un transfert douloureux, mais comme Administrateur, j’ai l’obligation de garantir au club sa soutenabilité. Le mercato n’est pas encore entré dans le vif, et je tiens à souligner la difficulté à parvenir à transférer un joueur en obtenant uniquement du cash, il faut le savoir. C’est normal que le club souhaite confirmer tous ses joueurs, saut si ceux-ci manifestent leur intention de vouloir aller ailleurs, là il faut discuter." "Lorsque Hakimi sera officiellement au Paris-Saint-Germain, nous pourrons respirer. Je ne tiens tellement pas à devoir vendre d’autres joueurs, je veux maintenir l’organisme qui nous a donné tant de satisfaction." Lautaro ? "L’Inter a, devant elle ,des objectifs sportifs à atteindre au-delà de la soutenabilité financière. Avec les joueurs, Lautaro Martinez compris, nous avons débuté des petites approches pour prolonger les contrats. Lui et tant d’autres joueurs sont jeunes et l’Inter mise sur eux. Ce n’est pas une entreprise facile, mais nous devons veiller à défendre le patrimoine historique de ce club riche de succès. Ces couleurs présentent un palmarès riche de succès que nous devons continuer à maintenir à un niveau important. Il faut également souligner que nous sommes dans une période de contraction économique et financière." Y-a-t ’il des avantages et des inconvénients vis-à-vis des joueurs en fin de contrat ? "Tout dépend du point de vue. Si tous font preuve de rigidité dans la gestion de cette situation, cela sera un inconvénient contrairement à avant. Les salaires ont atteint des niveaux insoutenable et dans n’importe quelle autre société, celles qui ne font pas partie du monde du football, nous aurions été en face d’un scénario de faillite." Comment remplacer Hakimi ? "Nous travaillons en équipe, il y a l’entraîneur et les collaborateurs, nous devons faire preuve de sérénité car il n'y aura pas de demandes de clubs vendeurs, nous devons saisir les opportunités et être imaginatifs, je ne prévois pas de grands mouvements entrants du club. Mais le fait de confirmer un groupe gagnant comme le nôtre représente un point de départ important". L’approche populaire ? "Cela concerne la propriété, je ne peux pas m’exprimer aussi bien par respect, que par manque de connaissance des éléments. C’est normal que nous devrons, nous aussi créer un nouveau modèle, nous faisons face à un changement d’époque, il n’y aura plus d’opération pharaonique. On travaille sur les compétences, l’inventivité, l’opportunité, et sur le secteur des jeunes qui représentent un grand patrimoine." Eriksen ? "Nous ne l’avons pas entendu directement, pour des raisons de vie privées. Le médecin, oui, ce qui compte c’est de retrouver Eriksen l’Homme, avant le joueur. La première intervention réalisée par les médecins, dans le stade, a été miraculeuse et efficace, nous parlons ici de quelque chose de merveilleux. Ce n’est pas le moment de parler de l’après, il doit retrouver de la sérénité et sa santé." "La fierté d’une direction est aussi de voir ses propres joueurs évoluer en équipe nationale, à l’Euro. Vendredi, ce sera Belgique-Italie avec nos joueurs, le tifo est acquis, à présent dire que le meilleur gagne ne compte plus, mais que l’Italie gagne. Mais je reste fier de nos joueurs." Inzaghi ? "Nous travaillons en équipe, tout le monde doit chercher à prendre des décisions dans le bien de la collectivité. Je me souhaite qu’Inzaghi soit l’héritier de Conte, en tout et pour tout, dans les résultats et sous l’aspect professionnels. Avec lui, il y a des échanges quotidien, il échange avec Ausilio trois ou quatre fois par jours, avec moi, très peu. Je pense qu’il a passé ses vacances au téléphone, il a déjà démontré un grand sens d’appartenance." Conte ? "Cela fait quelque temps que nous n’avons pas échangé, je sais qu’il est parti en vacances et c’est bien ainsi. Il restera un souvenir splendide de deux années extraordinaires passées avec des résultats atteints." Le Scudetto ? "Nous devons nécessairement tenir élevé la bannière de l’Inter pour l’Histoire du Club. Même si l’on n’a pas de finances, on retrouve les motivations et les compétences, car sans elles, il n’est pas possible d’atteindre les objectifs." Piero Ausilio se livre à Sky Sport depuis Rimini Que pensez-vous de la photo d’Insigne, avec le maillot de l’Inter, enfant ? "Je m’en souviens. Chaque fois que nous finissons par jouer le Napoli, elle me poursuit, je ne sais plus à quel âge il l’a fait. Mais il se moque toujours de moi lorsque nous nous croisons." Y-a-t ‘il la possibilité d’en trouver un lendemain ? "Non, il n’y a rien à voir absolument avec cela, c’est une chose divertissante, c’est une photo qui fait du bien dans la tête." On savait que l’Inter allait devoir sacrifier au moins un joueur titulaire et que ce serait Hakimi. A quel point cela vous déçoit-il vu que vous l’aviez suivi durant tellement d’années et que vous l’aviez recruté pour 40 millions d’euros ? "Notre temps n’est jamais celui qui compose le mercato: Selon vous, nous avions été très rapide, en brûlant quasiment toute la concurrence, mais nous avions respecté les délais. Nous parlons avec Paris et il y a une opportunité, nous sommes encore à distance de la finalisation. Nous prenons notre temps pour, lorsque tout sera prêt, qu’il puisse s’agir de quelque chose de définitif." Les Tifosi se demande s’il s’agira de la dernière vente d’un Big. Lautaro, Skriniar, Bastoni, Barella… "Je sais que vous avez aussi questionné Marotta, l’idée était de sacrifier un joueur avec lequel le mercato pouvait se conclure, et Hakimi en était le plus proche, nous ne pensons pas aux autres. Nous devrons faire tant de petites choses pour arriver à l’objectif fixé par la propriété, nous pensons pouvoir le centrer d’ici à la fin août." Comment est née l’opération Calhanoglu ? "Nous avons dû en parler suite à la situation particulière entourant Christian. Nous avons le devoir, en tant que club, de répondre présent. Nous attendons Eriksen, nous savons qu’il fera face à un long parcours et nous lui sommes proche, nous lui donnerons tout le temps nécessaire et nous souhaitons qu’il puisse revenir à faire ce qu’il a toujours fait. Nous sommes l’Inter et nous devions aussi penser au bien du club et à l’opportunité Calhanoglu”. Etes-vous intéressé par Raspadori? "Ce n’est pas la bonne soirée pour en parler. Bonan est devenu plus vicieux que Di Marzio (il sourit). Je peux seulement vous dire que c’est un joueur que toute l’Italie apprécie pour ses qualités et son sérieux, je le connais et l’apprécie depuis le secteur jeunesse. Selon moi, il profitera encore de Sassuolo quelques temps." "Carnevali est un coriace qui ne vend pas facilement et nous ne sommes pas en mesure de nous présenter sérieusement pour Raspadori. Nous considérons qu’il n'est pas sur le marché et que notre parc d’attaquant est au complet." Bellerin et Zappacosta ont été cité pour être deux bons remplaçants d’Hakimi, Onana pourrait ‘il représenter une opportunité pour un futur sans frais ? "Hakimi est encore un joueur de l’Inter je ne parle pas de remplaçant tant qu’il n’y a rien de définitif. Je contrôle et je connais le Mercato., nous répondrons présent s’il est possible de réaliser quelque chose. Je lis et j’entends tellement de nom,s aussi celui d'Onana qui est récemment sorti, mais notre parc de gardien est suffisamment qualitatif, il peut couvrir aussi bien le présent que le futur. Il ne faut pas oublier que Stankovic est très fort et que Brazao fera rapidement parler de lui, car il est vraiment très doué." Geoffrey appréciera Un échange sympathique a eu lieu entre Adriano Galliani et Piero Ausilio. L’actuel Administrateur-Délégué de Monza est revenu sur le duel à distance qui a mené au recrutement de Geoffrey Kondogbia : "L’Inter a été très bonne, même si je dois prendre aussi en considération la mauvaise relation avec Nelio Lucas son agent. J’avais besoin aussi à ce moment-là de sa contre-signature car nous étions en phase de vente du club" - Galliani Piero allume le français : "Il avait recruté Pessina pour 30.000€ et nous Kondogbia pour 30 millions d’euros. A postériori, nous aurions mieux fait de recruter Pessina, rien n’a bien tourné. L’investissement n’avait pas porté ces fruit vu les prestations qui en ont suivi." Pas même un auto-but de 50 mètres ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  14. Carlo Cottarelli s’est livré à Radio Rai pour faire le point sur le projet d’actionnariat populaire Nerazzurro. Voici les propos qui ont été relayé par TuttoMercatoWeb : "L’idée est née il y a deux ans et demi, lorsque j’ai créé la société. Depuis lors de nombreuses choses ont changé : Du point de vue sportif tout s’est bien passé pour l’Inter, du point de vue financier non." Qu’est-ce qu’il y a de plus beau que d’aider son propre club ? "Nous voulons aider la propriété, nous sommes encore dans la phase de la collecte, nous analysons les différentes disponibilités." La participation pour y entrer est de 500€ ? "Il y a plusieurs possibilités, nous devons encore décider. Nous sommes toujours dans la première phase." Valentino Rossi s’est déclaré intéressé, avez-vous échangé avec lui ? "Nous sommes en contact avec son agent, et j’espère qu’il acceptera." D’autres clubs pourraient suivre votre exemple ? "C’est quelque chose que doivent décider les Tifosi : L’actionnariat populaire pourrait être fonctionnel pour l’Inter, pour le Torino, pour la Roma. C’est ce qui est ressorti de quelques sondages." Y-aura-t ’il des dividendes à redistribuer dans le futur ? "C’est possible, mais je ne crois pas que les tifosi le font pour les dividendes. L’important est de ne pas se perdre, on ne parle pas d’un financement à fond perdu : La propriété devra décider de tout par la suite." Zhang a-t ’il été informé ? "Nous avons informé le club qui évalue la situation avec intérêt. Il faudra d’autres semaines pour comprendre où nous en sommes." "Pour les premiers résultats, il faut attendre le 20-21 juillet." Avez-vous connaissances des tous premiers résultats ? "Les deux premiers jours ont bein démarrés avec une compilation de 55.000 questionnaires. Nous verrons où cela va nous mener." Quel est le problème du Calcio ? "Il a besoin de meilleurs recettes et l’actionnariat populaire peut être une solution. Les clubs allemands l’ont adopté depuis longtemps. L’année dernière, ce sont ceux qui ont connu le moins de pertes. Ce serait une nouveauté en Italie, mis à part quelques exceptions que l’on retrouve dans des catégories inférieures." Comment jugez-vous l’Italie à l’Euro ? "J’y vais modérément sur l’enthousiasme, nous verrons comment cela se passera contre la Belgique : Barella a été l’un des meilleurs joueurs l’année dernière, et il va devoir toujours le confirmer." Certains joueurs gagnent-ils trop ? "Selon moi, oui. Mais ce sont des évaluations trop importantes : La Super League n’aurait pas été la solution." Avez-vous parlé d’InterSpac avec Rummenigge ? "Nous avons organisé un événement à Milan auquel nous aimerions convier l’ancien attaquant : Ce ne sera pas facile, mais nous allons le tenter." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  15. Sergio Scalpelli, actuel président du Linkiesta Club et fondateur d' Il Foglio a accordé une interview à L'Interista dans laquelle il a expliqué qu'une masse critique serait de 20%-30% serait suffisante pour InterSpac. "L'idée des SPAC (Special Purpose Acquisition Company, Société d'Acquisition à Vocation Spécifique, ndlr) est ce qu'il faut pour rassembler des forces financières afin de développer des investissements. Il est clair que si une masse critique était atteinte, cette force viendrait à peser sur l'ensemble." "Je m'explique. Si elle venait à couvrir même 'seulement' 20-30% de la valeur de l'entreprise, soutenue par une masse de personnes, c'est assez clair que les propriétaires ne pourraient pas faire certaines opérations contre ces 20%-30%. Vous devez l'impliquer et lui faire sentir qu'elle fait partie des décisions stratégiques de base." "Bien sûr, nous ne parlons pas d'impliquer des millions de personnes dans les choix du marché ou du stade, mais les critères fondamentaux avec lesquels les choix sont faits seraient partagés avec une partie des actionnaires avec un poids considérable."
  16. Longue interview accordée à Calciomercato.it par Carlo Cottarelli. L'économiste a expliqué en détail InterSpac. Sur l'enquête. ''Le 25 Juin à 18h00, 35 000 personnes avaient déjà répondu à l'enquête et cela va au-delà de mes attentes les plus optimistes. Je n'ai pas de données définitives mais selon nos estimations la grande majorité sont en faveur de ce projet.'' Sur le projet. ''Maintenant, nous sommes dans une phase préliminaire. S'il était possible de collecter des ressources il y aurait également un plan pour les utiliser. Le capital dû à celui des supporters ne doit pas être sous-estimé, ce serait économiser des dizaines de millions année après année qui pourront servir à renforcer l'équipe. De plus, la participation crée un lien plus étroit de sorte que les revenus de l'entreprise augmentent avec le temps. Nous pensons qu'il s'agit d'un projet économiquement durable. Les revenus augmentent à tous points de vue et l'expérience des entreprises allemandes montre que cela peut fonctionner.'' L'Inter et Zhang. ''Tout d'abord, l'entreprise en a été informée à l'avance. Le questionnaire reste disponible jusqu'à la mi-juillet. Il faudra quelques jours pour bien traiter les données et vers le 20 juillet nous pourrons nous faire une idée de la situation puis approcher la société avec une meilleure idée de ce que représentera notre apport. Nous avons également une liste d'environ 200 entrepreneurs qui pourraient prendre un peu plus de temps. Ensuite, il pourrait y avoir de plus gros investisseurs comme au Bayern. Un changement de propriétaire crée toujours une discontinuité. Le soutien du fan ne fait pas changer d'avis le propriétaire car c'est un capital stable avec celui du propriétaire qui a tendance à partager de manière constructive les estimations de l'entreprise. C'est une façon différente de se faire entendre.'' Enfin un titre. ''Le club doit être remercié car nous renouons avec la victoire après onze très longues années. Nous n'avons pas autant attendu comme la fois précédente (16 ans, ndlr) mais c'est quand même une grande attente. Le fait est que nous connaissons la situation mais nous n'avons pas eu accès à des données particulières.'' Le nombre de participants. ''Je suis très prudent à propos de ces choses. Si je fixe un nombre, alors peut-être qu'il s'avère qu'ils seront moins. Les attentes ont déjà été dépassées le premier jour à 18h. Il est évident que plus vous avez d'informations, plus vous pouvez construire un projet solide. J'invite donc tout le monde à remplir le questionnaire.'' Non pour certains VIP. ''Il y a eu des VIP qui n'ont pas accepté. Un exemple, de nombreux anciens joueurs ont des liens avec le club mais beaucoup de ceux qui n'ont pas pu adhérer ont réaffirmé la force du projet.'' Frais minimum. ''Si cela continue et que cela arrive au club puis aux fans, il y aura un droit d'entrée minimum. Dans le questionnaire nous avons indiqué une fourchette entre 500 et 1000 €." Pour faire suite à cette interview, Sport Mediaset a indiqué que InterSpac cherche à acquérir entre 30% et 40 % des actions de l'Inter. Cela rendrait les fans qui achètent des actions copropriétaires du club. Ceci leur permettrait d'avoir leur mot à dire sur des questions importantes telles qu'un nouveau stade, de lourds transferts... Une enquête menée auprès des fans Vendredi a reçu une réponse très positive, qui n'a servi qu'à aider le mouvement à prendre de l'ampleur. Ils veulent lever environ 300 M€ pour pour prendre part (ce chiffre est cohérent avec les précédentes interviews de Carlo Cottarelli, ndlr). Le Suning est conscient de la situation et a donné son feu vert. Ils n'ont pas l'intention de faire obstacle à InterSpac. D'autres clubs italiens pourraient bientôt emboîter le pas. Enfin, comme rapporté par La Gazzetta dello Sport, le projet ne va pas automatiquement faire de l'Inter un club comme le Bayern Munich et d'autres équipes de Bundesliga, mais il les rendra certainement plus similaires. Autrement dit, InterSpac n'entraînera pas forcément un modèle 50+1 en vigueur en Bundesliga.
  17. Ce qui semblait être à la base un projet romantique est à présent devenu une réalité : InterSpac se montre extrêmement sérieuse avec l’Inter. Cette nouvelle société souhaite lancer un actionnariat populaire à l’instar du Bayern Munich qui est un exemple de réussite en la matière Révélation du Libero L’intention des actionnaires actuelle est de parvenir à récolter entre 30 à 40% des actions du club, ce qui signifie récolter environ 300 millions d’euros selon les estimations communique par Forbes, qui hypothétise une valeur réelle du club légèrement inférieur à 750 millions d’euros. Au-delà des actionnaires, des personnalités VIP et des témoignages actuelles, des sources proches du dossier ont déjà fait par qu’un entrepreneur a déjà versé dans la "cagnotte" 200.000 € Fonctionnement de l’InterSpac Dans les plans d’InterSpac, l’objectif initial sera d’évaluer les intérêts de toutes les parties concernées à travers un sondage online fixé pour le vendredi 25 juin. Des contacts ont eu lieu avec la propriété du club depuis plus d’un mois et ceux-ci sont positifs. Pour devenir actionnaire, il faudra débourser une somme minimal de 500€. Cette somme permettra à quiconque de devenir actionnaire du club. Attention, ce ne sera pas une contribution à payer d’année en année, car l’idée de Cottarelli & Co. est celle d’améliorer considérablement la gestion de l’entreprise en recherchant des sponsors de qualité et de miser sur des investissements judicieux. 15 socios sont déjà connus Différentes personnalités vont faire leur entrée dans l’InterSpac dans les prochains jours. Outre Carlo Cottarelli 15 personnalités sont connues Roberto Zaccaria (ancien Président de la Rai) Beppe Severgnini, Claudio Cecchetto, Giancarlo Leone, La MegaStar Stefano Boeri, GianFelice Facchetti, Giovanni Storti, Enrico Mentana, Luciano Ligabue, Giacomo Poretti, Paolo Bonolis Enrico Ruggeri Tous ont intégré la société en versant une part de 1.000€, qui pourra augmenter, à volonté, selon la participation de l’initiative ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  18. S'adressant au diffuseur italien Sky Sport Italia, Matteo Marani a expliqué qu'il était sceptique quant à la faisabilité d'une transition vers un modèle de propriété de fans pour un club italien comme l'Inter en arguant qu'il ne s'agissait pas d'un précédent historique dans le pays. InterSpac est un projet présenté par l'économiste et fan d'Inter Carlo Cottarelli, entre autres, et il vise à mettre les actions des Nerazzurri entre les mains des fans plutôt que sous le contrôle d'un seul propriétaire. Cependant, Marani se demande si les objectifs d'un tel projet pourraient un jour être couronnés de succès. Pour lui, un club comme l'Inter est trop grand et complexe pour être géré de la manière proposée par le concept InterSpac, et nécessite un leadership plus direct d'une seule entité pour fonctionner. "Je le vois comme très difficile, et pas pratique, à tel point qu'il n'y a pas de précédents historiques pour cela. Nous ne sommes pas du football allemand où la propriété est répandue. Ici, il y a un principe commercial différent, il y a un propriétaire qui soutient financièrement le club. Cependant, c'est une idée intéressante, je ne veux pas la rejeter mais je suis sceptique à cause de l'expérience et de l'histoire du football italien, en particulier d'un grand club comme l'Inter, qui est lourd et cher. Peut-être comme soutien aux propriétaires qui dirigent, mais diriger le club est différent." Affaire à suivre.
  19. Carlo Cottarelli s'est entretenu avec le Corriere della Sera dans une interview publiée aujourd'hui et a exposé ses intentions pour l'enquête. Pour Cottarelli, cette dernière vise à démontrer l'intérêt général pour le projet ainsi que la viabilité financière. L'économiste et fan de l'Inter comprend que la transition du modèle de propriété actuel des Nerazzurri à un modèle dans lequel les fans détiennent des actions ne sera pas simple. Il espère qu'en manifestant un intérêt majeur, le projet gagnera en légitimité. Pour le président d'InterSpac, l'espoir est que l'enquête révèle un montant important promis qui prouvera qu'à l'avenir il aura la présence et puissance financière pour acquérir un nombre important d'actions dans le club. Cottarelli a expliqué le fonctionnement de l'enquête : "Vous décidez d'abord comment vous souhaitez nous rejoindre et si l'entreprise accepte. Vous faites cette considération en fonction du montant que vous pensez pouvoir collecter. On ne parle pas de quelques dizaines de millions, pour le projet au total, mais de chiffres bien plus significatifs. Nous ne recherchons pas une opération où nous entrons avec 30 M€ et c'est tout." "Il n'y a pas de limite maximale, mais il y a un minimum. Il existe des gammes de 500 € à 1000 €, de 1000 € à 5000 €, etc. Bref, pas une offre à 50€. Ensuite, on peut en mettre autant qu'on veut. C'est un montant unique. À l'étranger, il existe des modèles où une cotisation annuelle est payée, même si ce n'est pas beaucoup. Le club ne se maintiendra pas en vie uniquement avec le soutien des fans." "Le club a été informé et ne nous a pas donné de signaux négatifs, s'il avait voulu nous arrêter, il l'aurait déjà fait. Nous sommes en phase d'étude, pas en phase de collecte. J'espère qu'il pourra y avoir un intérêt pour un type de projet similaire dans d'autres clubs."
  20. S'adressant au média italien Il Sole 24 Ore, Carlo Cottarelli a fourni des détails sur la participation minimale des supporters et a parlé de l'intention d'impliquer le Suning dans le projet. Le projet InterSpac est encore dans une phase où l'objectif est de recueillir des soutiens et de tester l'intérêt public. L'entretien démontre que les fondateurs vont estimer le nombre de supporters intéressés et combien sont suffisamment engagés pour soutenir financièrement le projet. Avec cette étape, on voit que les concepteurs du projet s'engagent sérieusement à concrétiser le projet en prenant les mesures nécessaires. Voici les mots de Cottarelli: "Nous attendons une contribution minimale entre 500 € et 1000 €, puis nous compterons et verrons combien souhaitent participer à l'initiative." "Nous voulons travailler avec le Suning, nous les avons approchés il y a deux ans mais nous avons obtenu aucune réponse. Nous verrons maintenant. Nous sommes cependant reconnaissants au président Zhang d'avoir ramené l'Inter au sommet du football."
  21. InterSpac, le projet d’actionnariat populaire guidée par Carlo Cottarelli est passé à l’offensive : "Nous voulons porter en avant un projet d’actionnariat populaire, pour renforcer l’Inter avec des capitaux en provenance des tifosi, complétés par des ressources d’investisseurs institutionnels dans un cadre économique soutenable. Cela s’est déjà passé à travers d’autres sociétés glorieuse, comme le Bayern Munich." "Nous voulons travailler ensemble avec l’actuelle propriété, qui a déjà été informé de notre initiative. Notre unique objectif est de soutenir l’équipe que nous aimons. Nous sommes reconnaissant envers le Président Zhang pour avoir replacé l’Inter au sommet du Calcio." Etapes annoncées "La première étape sera symbolique. D’ici à la fin du mois de juin, nous intègrerons au sein de la Société InterSpac S.r.l que je préside, un groupe restreint de Tifosi interistes connu qui vont acquérir des petites parts d’actions : Il s’agira de Sportifs, de musicien, d’animateurs télés, d’écrivains, de journalistes. Ils nous aideront à faire connaitre le projet." "Nous souhaitons mesurer quelle est la marque d’intérêt pour notre initiative. Nous avons déjà mandaté l’IIQUII, et son Sport Intelligence Unit, pour mener une étude approfondie sur ce sujet. Le vendredi 25 juin, nous mettrons en ligne sur les réseaux sociaux, sur Internet et à travers différents partenaires médiatiques, un questionnaire sur l’actionnariat populaire qui permettra aux tifosi de l’Inter de faire part de leur propre opinion, de manière informelle." "Si comme nous l’imaginons, il y aura suffisamment d’intérêt de la part des différentes parties concernées, propriété inclue, et après avoir défini les contours les détails techniques de l’opération, nous nous adresserons aux différents organismes compétents toutes les autorisations nécessaires pour commencer à récolter les fonds en provenance des tifosi et des autres. Cela nous demandera des mois, si bien que le calendrier devra prendre en compte les détails techniques de l’opération." "Dans tous les cas, nous pensons que notre modèle d’actionnariat populaire est valide également pour les autres clubs du Calcio. Nous allons organiser une rencontre publique à Milan, à la fin du mois de septembre pour discuter d’une vision structurelle, en invitant, en plus des actionnaires de l’InterSpac, des personnalités du monde du Calcio, mais aussi de l’international. Nous sommes au stade de notre lancement ! Forza Inter et j’espère que les autres groupes de tifoserie en Italie, voudront nous imiter." Que les affaires commencent! En effet, à travers un tweet sur son site officiel, Iquii Sport a confirmé qu’Inter Spac l’a mandate pour sonder l’avis des tifosi en regard à la thématique de l’actionnariat populaire. Ce sera Iquii qui diffusera le sondage: "Prêt à prendre en charge la mission qui nous a été confiée par InterSpac dans le cadre d’une étude approfondie sur l’actionnariat populaire dans le football. Le sondage sera publié le vendredi 25 juin sur la page http://sportthinking.it ." Le Saviez-vous ? Une personnalité légendaire aussi bien au Bayern de Munich et à l’Inter sera présente lors de la présentation de l’InterSpac au mois de septembre : Karl-Heinz Rummenigge sera de la partie, lui qui a dirigé le Bayern Munich durant 20 ans à travers un actionnariat populaire accompagné d’actionnaires institutionnel, soit le projet proposé pour l’Inter, par InterSpac! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  22. Dans une interview exclusive avec FCInter1908, Carlo Festa décrit en détail la situation financière de la famille Zhang et explore son lien avec la situation financière actuelle de l'Inter. L'analyse de Festa est très perspicace et il explique les raisons pour lesquelles des circonstances sous et hors du contrôle du Suning ont rendu la propriété de l'entreprise intenable à l'heure actuelle. Festa brosse un tableau quelque peu sombre de la situation de l'Inter, dans laquelle aucune solution ne sera totalement à l'abri des problèmes posés par l'incapacité du Suning à financer le club et la dette contractée par la suite. Cependant, Festa pense que les fans de l'Inter auront une meilleure idée de la structure de propriété du club dans un an. Festa a donné un aperçu de la signification des récentes déclarations de Zhang. ''Les problèmes financiers d'Inter sont dus à la santé du Suning. Les Nerazzurri ont une structure de propriété définie depuis des années, ce qui a conféré une stabilité à l'ensemble. Désormais, cette certitude n'existe plus. On ne sait pas qui sera le propriétaire de l'Inter dans un an. Par conséquent, un plan de croissance et de développement défini et certain ne peut pas être donné dans cette situation. Zhang a gardé le club à un moment où il pouvait le vendre, entre Janvier et Février, mais ce faisant, il s'est lourdement endetté. Il n'a pas augmenté la dette d'Inter, qui avoisine déjà les 400 M€, mais a encore endetté l'actionnaire luxembourgeois qui appartient à la famille Zhang. Il l'a fait en mettant en gage des actions de l'Inter. Dans un certain sens, donc, l'avenir de l'Inter est engagé pour Oaktree, qui à tout moment lorsque les conditions préétablies du prêt ne sont pas respectées, deviendrait rapidement le nouveau propriétaire d'Inter de plein droit.'' Allant plus loin, Festa a élaboré sur les fondements économiques sous-jacents aux problèmes financiers actuels bien connus de l'Inter. "La situation économique de l'Inter n'est pas la meilleure, même si dans le football nous vivons dans une situation de 'mal comune, mezzo guardio', en d'autres termes, les problèmes de l'Inter ne sont que relatifs à la situation d'autres clubs qui ont des problèmes similaires. L'Inter, par rapport à d'autres clubs, présente deux faiblesses à son bilan : d'une part, la situation de la dette qui voit 375 M€ d'obligations arrivant à échéance en 2022, à rembourser ou à refinancer; la deuxième faiblesse réside dans le fait que l'Inter brûle actuellement de l'argent et ne génère aucun revenu. Pour pallier ce problème, il existe deux solutions: d'une part, que des augmentations de capital soient effectuées en permanence, même si l'on voit que le Suning ne peut pas gagner d'argent en Chine; le second est de réduire les coûts en augmentant les revenus, ce que tentent de faire les dirigeants. Mais ce n'est pas une tâche facile étant donné que l'Inter a une masse salariale élevée qui est compliquée de réduire, étant donné qu'elle risque de fragiliser l'équipe. La situation est complexe, même si elle touche de nombreux clubs. L'Inter est dans une situation nettement moins bonne car elle doit faire face à la dette et à la situation des obligations arrivant à échéance en 2022.'' Festa est également entré dans les détails concernant l'importance des nouvelles directives du gouvernement chinois pour déterminer les problèmes rencontrés par le Suning. "C'est à moitié vrai que ces directives ont empêché le Suning de diriger avec succès l'Inter. L'intérêt de Pékin pour le football a toujours été un grand fantasme. La Chine ne s'est jamais vraiment intéressée au football, sauf pendant une brève période où le gouvernement chinois a tenté d'investir en Occident. Au départ, la Chine voulait investir dans d'autres secteurs, mais le football était un excellent véhicule publicitaire. Lorsqu'ils ont réalisé que cet investissement n'était pas nécessaire, l'intérêt pour le football est revenu à zéro. L'exemple est la Super League chinoise qui se voulait l'expression du mouvement interne: elle s'est considérablement affaiblie, à tel point que les sponsors ne peuvent même plus associer leur nom à celui des équipes. Le Suning a laissé tomber le Jiangsu Suning et cela veut tout dire. Dans les prochaines années, à moins qu'il n'y ait un changement de cap majeur que je pense peu probable, la Chine sera complètement hors du football. En conséquence, les entreprises chinoises seront incitées à se développer à l'étranger mais dans d'autres secteurs. Cela étant dit, le Suning a eu des problèmes majeurs, à la fois à cause du COVID, et à cause d'une tendance négative dans l'immobilier. Tout s'est passé lorsque le Suning a dû rembourser des obligations de plusieurs centaines de millions d'euros. Par conséquent, à Najing, ils ont décidé de vendre des actions de leur entreprise à l'État. Parce que Pékin ne s'intéresse pas au football, l'argent collecté ne servira pas à financer des activités liées au football, notamment à l'étranger. Au contraire, ils serviront à stabiliser le Suning et la Chine afin d'éviter de licencier des employés. Il n'y a aucun moyen pour le Suning de retirer des capitaux de Chine pour le football. Elle ne pouvait le faire qu'à travers des filiales externes: par exemple, le Suning a des participations au Japon. À moins que nous ne voyions des surprises, l'Inter n'aura pas d'argent provenant du Suning pour la prochaine année et demie et devra partir seule. La seule lueur d'espoir est que les droits de télévision pourraient rapporter plus de revenus.'' Festa a expliqué les principales différences entre Oaktree Capital et Elliott Management. ''La principale différence est qu'Elliott est un fonds qui gère également des entreprises, tandis qu'Oaktree a une perspective plus purement financière. Dans le cas où ils deviennent propriétaires, il est difficile pour Oaktree de gérer l'Inter pendant quelques années. En revanche, je pense que la spéculation selon laquelle le fond peut immédiatement lancer un processus de vente du club à un autre investisseur, éventuellement américain, est plus crédible.'' Au sujet de ce que l'avenir réserve au Suning et aux Zhang à l'Inter, Festa a été assez clair quant à ce qu'il prédit ce que le résultat sera. ''Si je devais faire une prévision pour les prochains mois, en regardant les chiffres, je ne pense pas qu'il y ait trop d'incertitudes. Les chiffres de l'Inter parlent clairement: avec ces chiffres et avec un actionnaire qui ne peut pas sortir de l'argent de Chine, il est pratiquement certain que l'Inter aura bientôt un autre actionnaire majoritaire. L'important est qu'aucun dommage supplémentaire ne soit causé au bilan du club et que les actifs des joueurs du club soient respectés. Cela dit, personne pour le moment n'achète l'Inter pour un milliard d'euros. Cependant, à 600-700 M€, cela peut être fait une fois la pandémie terminée. Il est important que Zhang ne mette pas le club encore plus en péril financier dans les mois à venir. La situation de l'Inter est également compliquée car le nouvel acquéreur devra mettre en œuvre une sorte de révolution: si l'on regarde le bilan, une grande partie de l'argent provient de sponsors chinois, avec des noms inconnus. Lorsque le Suning sera parti, ces sponsors disparaîtront. Par conséquent, le nouveau propriétaire devra inverser complètement le model business du club et trouver de nouveaux sponsors. Zhang aura un travail préparatoire à faire avant la vente, sur le front du budget et des sponsors. Je pense qu'à ce stade, l'Inter sera vendue d'ici deux ans.'' Malgré de nombreuses discussions sur l'actionnariat des supporters et le projet InterSpac, Festa a exprimé un grand scepticisme quant à la faisabilité d'un tel projet. ''Au Bayern Munich, c'est vrai qu'il y a un actionnariat populaire, mais il y a aussi des sponsors qui sont de grands groupes. C'est un modèle mixte. Ces modèles sont potentiellement applicables aux équipes italiennes, mais pas à l'Inter étant donné son état actuel. Pensons à l'aspect économique: combien d'argent cet actionnaire doit-il lever? Quel devrait être le quota pour chaque actionnaire? Soit, prenez, par exemple, un million de personnes payant chacune un forfait, soit cela devient un fantasme de penser à un tel projet. Assez problématique à mettre en œuvre surtout à court terme, c'est ce dont on parle, car ce n'est pas un projet sur cinq ans. Je dis cela sur un plan purement fantasmatique, spéculatif: le groupe Luxottica, avec le supporter de l'Inter Leonardo del Vecchio, pourrait entrer dans le club avec une part de 5 à 10 %. Ce n'est pas un projet impossible, mais c'est quand on considère les conditions dans lesquelles se trouve actuellement l'Inter. Zhang en particulier, ayant investi 800 M€ dans le club, ne négociera certainement pas avec InterSpac. Cela ne l'intéresserait pas. Il n'y a pas de temps." Festa a également dissipé l'idée que l'Inter a à un moment donné été confrontée à la possibilité d'une faillite, délimitant le sens dans lequel les problèmes rencontrés par le club diffèrent de la faillite en tant que telle. ''La faillite, non. Mais il est toujours problématique d'avoir des dettes et de ne pas les payer. Il se peut que certains créanciers passent par les tribunaux. Le gros problème, c'est le remboursement de l'obligation en 2022. Là, nous pourrons comprendre comment l'Inter compte évoluer. Entre fin 2021 et début 2022, il y aura une étape importante. Si une caution n'est pas remboursée, la société fait défaut. Parmi les principaux souscripteurs de l'obligation se trouve Oaktree avec 100 M€, mais il y a aussi d'autres groupes financiers qui pourraient demander la vente de l'Inter dans ce cas.'' Un point important clarifié par Festa dans l'interview est que malgré le délai de trois ans du prêt signé entre Suning et Oaktree, la situation avec la propriété d'Inter devrait être totalement clarifiée beaucoup plus tôt que cela, probablement dans un an. ''Oui, je pense que dans un an, la situation sera parfaitement claire. Soit le Suning sera de retour sur selle, soit il y aura un autre propriétaire.''
  23. Dans Libero, Carlo Cottarelli, un économiste et homme politique qui occupait auparavant le poste de Premier ministre italien par intérim, a expliqué le concept d'Interspac et en quoi le modèle 50+1 pourrait être intéressant. "Je suis le président d'InterSpac, qui compte 16 membres. Nous prévoyons d'accueillir 30 autres qui pourront nous donner un coup de main. L'initiative est ouverte à tous les fans de l'Inter, ce n'est pas un projet de supporters VIP." "Le modèle que nous suivons est le modèle allemand, qui fonctionne bien là-bas. Nous voulons apporter de nouveaux capitaux à l'Inter pour renforcer le club." "Il s'agirait d'un capital 'stable', contrairement à l'argent qui provient des accords de financement avec des taux d'intérêt énormes comme l'accord récent avec Oaktree Capital. C'est de l'argent qui arrive, oui, mais qu'il s'épuise…" "Nos détracteurs n'ont pas compris le concept. Ils disent qu'on gaspille de l'argent car les supporters feraient un investissement pour lequel il n'y aurait aucun retour. Vous ne gaspillez rien car avec lui, vous devenez l'un des propriétaires du club. Nous pensons que nous pouvons fournir un coup de main très important." "J'ai contacté le Suning peu de temps après qu'ils possédaient Inter afin de les sonder, mais ils n'étaient pas intéressés. Peut-être qu'ils vont nous écouter maintenant..." "Concernant la situation financière actuelle de l'Inter, je ne sais rien de plus que ce que tout le monde peut lire dans les journaux, mais j'ai l'impression que la situation n'est pas si bonne. Je suis très reconnaissant pour ce que le Suning a fait, ils nous ont ramenés au Scudetto après 11 ans. Mais maintenant, nous voulons aller de l'avant."
  24. Le Corriere dello Sport a indiqué que le plan de l'InterSpac visant à mettre en place un investissement de supporters dans le club était intéressant mais probablement pas réalisable pour le moment. Roberto Zaccaria, Carlo Cottarelli et Enrico Mentana font partie des supporters de l'Inter souhaitant devenir actionnaires, mais ils auront beaucoup de mal à réunir le capital nécessaire pour entrer dans le club. Le CdS a utilisé le Werder Brême comme exemple pour illustrer la difficulté d'obtenir des investissements, après que le club de Bundesliga n'ait pas atteint son objectif de collecter 30 M€ d'une obligation cette semaine, seuls 17 M€ ont été sécurisés. Dans tous les cas, les supporters VIP de l'Inter auraient besoin d'une vision à long terme afin de créer un projet durable et ils ne semblent pas en avoir pour l'instant. L'Inter subit des pertes à cause du COVID-19, comme la plupart des grands clubs en Europe, et son chiffre d'affaires actuel n'est pas suffisant pour couvrir les frais de fonctionnement du club. Même en Allemagne, où les fans sont moins exigeants, la structure de propriété des fans n'a pas suffi à empêcher le Borussia Dortmund à être proche de de la faillite en 2005. Aujourd'hui, Barcelone et le Real Madrid accumulent d'énormes dettes en Espagne, 1 milliard d'euros.
  25. l'idée InterSpac refait surface. Roberto Zaccaria s'est livré à La Repubblica pendant que Giuseppe Sala a donné son point de vue via l'ANSA. InterSpac est un groupe de fans qui souhaitent devenir actionnaires de l'Inter dans le but d'aider Suning à surmonter leurs difficultés financières actuelles. L'actionnariat de fans est assez courante dans d'autres pays, comme en Allemagne où le Bayern Munich est célèbre pour son fameux "50+1", mais cela ne s'est jamais produit auparavant en Italie. Roberto Zaccaria, conseiller d'InterSpac, a déclaré à La Repubblica: "C'est plus qu'un simple rêve romantique. Nous avons une vision collaborative, mais pour donner plus de substance au projet, nous avons besoin d'un dialogue avec ceux qui contrôlent : le Suning." "Il nous faudrait quatre ou cinq mois après avoir trouvé un accord pour obtenir le capital dont nous avions besoin pour entrer dans le club. Notre modèle est le Bayern Munich, un grand club qui appartient à des fans, avec la participation de sponsors solides. Nous avons déjà été en contact avec eux." Cependant, Giuseppe Sala se montre assez tiède concernant ce projet suggérant des solutions plus rapides. Voici ce qu'il a déclaré selon l'agence de presse italienne ANSA. "L'idée d'InterSpac pourrait fonctionner, mais seulement si elle fait partie d'un projet plus vaste. Si vous regardez les chiffres, je pense qu'un club comme l'Inter réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 300 M€. La proposition pourrait être faisable, mais transformer l'Inter en un club comme ils l'ont fait en Espagne prendrait probablement beaucoup de temps, et l'Inter a un problème plus urgent." "Je veux le meilleur pour elle, je veux de bonnes choses pour l'Inter qui est importante pour Milan, mais j'espère des solutions plus rapides. Après cela, l'idée de Cottarelli est plus que bienvenue."
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