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Michael Yormark charmé par les Tifosi de l’Inter
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Le Président de Roc Nation Sport International, Michael Yormark, s’est livré à Rivista Undici en revenant sur l’épisode raciste dont a été victime Romelu Lukaku à Turin: "S’il y a une chose qui nous distingue des autres agences, c’est ceci…" "La majorité des agences n'auraient pas pris position, n'auraient pas défendu leurs clients, car elles auraient été plus préoccupées par ce que les autres auraient pensé d'elles. Nous n'avons jamais pensé de cette façon : Notre seule priorité est de soutenir nos athlètes, sur et en dehors du terrain. Nous voulons être un vecteur de changement." Parmi les footballeurs sous contrat vous représentez Romelu Lukaku et Federico Dimarco, Kevin De Bruyne, Chris Richards, et Alex Witsel "Nous voulons représenter les meilleurs talents du monde, et nous voulons aussi des athlètes qui veulent faire la différence à tous les niveaux. En tant qu'agence, nous gérons tous les aspects de leur carrière, tant sur le terrain qu'en dehors: Quand un sportif s'adresse à nous, il ne doit se concentrer que sur une seule chose : Être le meilleur possible. Nous, nous occupons de tout le reste, en les encourageant à faire entendre leur voix, à exprimer leurs opinions. Nous voulons qu'ils soient entendus et qu'ils aient tous un impact." "Et si nous faisons cela, c’est parce qu'ils ont une opportunité unique : Faire usage de leur notoriété, de leur influence, pour créer un changement positif, et que l’on soit sportif ou artiste, cela ne fait aucune différence: Ces deux corps de métier ont un mot en commun : Le divertissement. Qu’il s’agisse de Lukaku jouant devant soixante-dix mille spectateurs ou de Rihanna se produisant dans une arène sold-out." "Le même concept est appliqué car il y a un public qui paie un billet pour profiter d'un moment divertissement. Et l'approche que nous adoptons en tant qu'agence est à peu près la même : Apporter du changement et raconter des histoires." La Roc Nation tient aussi à être protagoniste en Italie.... "Nous voulons être protagoniste aussi dans votre pays, nous voulons travailler avec le plus d’athlètes possibls, avec les organisations sportives et je pense que les valeurs de notre groupe peuvent venir en aide a de très nombreux sportifs afin qu’ils atteignent leurs objectifs. Ce qui me marque le plus en Europe et surtout en Italie, c’est votre extraordinaire passion pour le football." "J’ai assisté à Inter-Juve et les routes étaient noires de monde, les ultras ont chanté durant tout le match. Avec moi se trouvait le co-fondateur de Roc Nation et il n’avait jamais rien vu de tel. Juan Perez, le Président de Roc Nation Sports, m’a demandé : Michael, est-ce comme ça à chaque fois ? On se croirait au Superbowl! Je lui ai répondu que oui et que la passion des Tifosi en Italie est quelque chose d’énorme : Nous n’y sommes pas habitués aux Etats-Unis." ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 1 commentaire
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Kevin de Bruyne s’est livré à la Gazzetta Dello Sport à quelques heures de la Finale de la Ligue des Champions et, à contre-courant de la presse, celui-ci ne voit pas son Manchester City aussi favori qu’annoncé : "L’Inter a son style, nous avons aussi le nôtre, les deux matchent même s’ils sont différents." Chelsea 2021 "Au cours de ma carrière, je ne suis jamais ressorti avec une fracture, mais lors de la Finale 2021, je suis sorti du match avec une commotion cérébrale et le nez cassé, j’espère que cela sera différent cette-fois ci." Preuve de sérieux "Après le match contre Chelsea au cours duquel nous avons soulevé le trophée de la Premier League, nous avons fait la fête, mais le samedi et après la finale de la FA Cup, je suis rentré directement à la maison car ma femme avait des choses à faire ailleurs et j'ai gardé les enfants. J'ai profité de ces jours de repos avec ma famille." Comment se préparer à une telle Finale, Kevin ? "Je ne pense pas que nous ferons quelque chose de différent, il y aura quelques changements comparé à celle disputée il y a deux ans, mais je ne pense pas que l’on s’en apercevra : Cela fait un moment, et j'ai une fille en plus depuis. Je vais essayer de me détendre, de me préparer comme je le fais habituellement avant chaque match. Et d'être prêt." Vous trouverez, face à vous à Istanbul, l’Inter en sachant que vous êtes pour tous, les grands favoris.... "Tu ne te présente pas en Finale de la Ligue des Champions si tu n’es pas une grande équipe : L’Inter a remporté la Coupe d’Italie et a quasiment remporté tous ses matchs de fin de saison : C'est une équipe qui a une identité claire, un dispositif et un style de jeu bien défini : Ce qu'elle fait, elle le fait très bien. Aucun d'entre nous ne pense que ce sera facile contre l'Inter. De plus, dans une Finale, les deux équipes commencent toujours, au coup d’envoi avec les mêmes chances." Comment pourriez-vous l’emporter ? "Nous devrons inscrire un but de plus qu’eux et défendre bien mieux qu’eux, c’est l’Histoire de chaque partie. Pour être honnête la clé sera de savoir jouer comme nous en avons l’habitude : Il est vrai que l’Inter a son style, nous avons le nôtre et s’ils sont différents, les deux matchent : Nous devrons nous assurer que le nôtre style de jeu soit celui qui fonctionne le mieux." A Istanbul, parmi vos adversaire, vous retrouverez Romelu Lukaku : Avez-vous un message particulier à adresser à votre équipier en sélection ? "Pour être sincère, cela fait quelque temps que nous n’avons plus échangé, depuis notre dernier match international car nous avons été tous les deux très occupés. Romelu est l’un de mes meilleurs amis dans le football, nous nous connaissions depuis l’âge de 13-14 ans. Ici ce n’est qu’une seule rencontre et nous jouerons l’un contre l’autre et pour 90 minutes, nous chercherons à l’emporter l’un sur l’autre, mais immédiatement après le match, nous redeviendrons amis et nous nous reverrons la semaine prochaine en équipe nationale." City est un point de référence du football européen depuis des années, ne pensez-vous pas que vous auriez déjà dû remporter la Ligue des champions ? "Je n’en sais rien, nous ne l’avons pas encore remporté et il n’y a que cela qui compte : Je suis ici depuis 8 ans et j’ai connu des années incroyables." Auriez-vous imaginé remporter autant de titres, comme vous êtes parvenu à le faire ? "Non, je cherche à remporter chaque match, chaque compétition à laquelle je participe et je pense que j’y suis plus ou moins parvenu, je n’ai pas encore remporté la Ligue des Champions et c’est quelque chose que j’ai envie de faire." Est-ce qu’il est impératif pour City de remporter la Ligue des Champions pour être considéré comme l’une des meilleurs équipes de tous les temps ? "Ce n’est pas à moi de dire si nous sommes la meilleure équipe, mais je pense que remporter cette coupe nous viendrait vraiment en aide. Je suis heureux de ce que nous avons déjà gagné jusqu’à présent, de l’équipe dans laquelle je joue. Si nous remportons la Ligue des Champions et à faire leTriplé cela nous aiderait à être reconnu aussi bien à mon niveau qu’au niveau de l’équipe, mais le résultat de la Finale ne changera pas ce que je pense de mon parcours dans le football, de ce que je suis parvenu à faire dans cette équipe." Et si le Triplé vous échappe ? "Si nous gagnons la Ligue des Champions, peut-être que quelqu'un demandera pourquoi nous n'avons pas battu Southampton en Carabao Cup et gagné cette coupe également. C'est comme ça dans le football : Nous essayons de gagner chaque match, mais parfois vous n'êtes pas assez forts ou les adversaires sont plus forts que vous et vous perdez. Nous savons que nous sommes face à une période très importante et que si notre équipe parvient à être détendue que les choses nous sembleront plus faciles." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Ancien footballeur pro devenu consultant, Alexandre Teklak s’est livré à une interview exclusive pour Internazionale.fr, lui qui est devenu consultant sportif à Eleven Sport et à la RTBF où il fait part de ses excellentes analyses dans le cadre des matchs d’Europa et de Conférence League. Comment jugez-vous la saison actuelle de l’Inter ? "C’est une saison un peu contrastée, l’Inter a très bien réussi dans tout ce qui est match de Coupe, un peu comme Inzaghi sait le faire. C’est plutôt un entraineur de Coupes, sans être péjoratif, c’est un entraineur qui, sur des évènements ponctuels, parvient à faire la différence. La preuve , l’année dernière il a gagné la Coupe d'Italie, il est en finale aujourd’hui, il est en finale de la Champion’s League, il a remporté la Super Coupe." "Au contraire de Conte qui est un entraineur bâtisseur sur le long terme et qui est plutôt prêt pour acquérir des titres sur le long terme comme l'est un championnat, je pense qu'Inzaghi est un peu un entraineur qui est capable de briller sur des compétitions où c’est quitte ou double. Il l’a fait avec la Lazio aussi à l’époque. C’est vraiment devenu un spécialiste des Coupes, et ce n’est pas par hasard. Quand tu en gagnes une, deux, on peut se dire que c’est le hasard qui a fait que... mais ici il le fait depuis quelques saisons, pour moi, c’est ce qui caractérise la saison de l’Inter avec Inzaghi, paradoxalement avec celles sous Antonio Conte." "Maintenant c’est une saison en dents de scie même si cela va mieux ces dernières semaines, car l'Inter a des joueurs comme Lukaku, notamment, qui reviennent bien qui pèsent à nouveau. Mais c’est vrai qu’ils ont connu beaucoup de soucis avec des résultats très inégaux et je pense à la défaite à domicile face à Monza 0-1." "Je me suis dis 'On est en préparation pour la Ligue des Champions' mais voilà, l’Inter joue avec son bonheur et ils auront la rencontre à Turin et le match face à l’Atalanta qui restent à disputer pour se qualifier en Ligue des Champions. Il y aura City aussi, mais ce n’est pas normal d’avoir attendu si longtemps pour assurer la place en Ligue des Champions car, cette année, il y avait la place pour l’acquérir beaucoup plus tôt même si Naples a survolé la compétition." "Honnêtement, au vue des oppositions qu’ils ont eu à l'Inter, vu le noyau qu’ils ont, je trouve que c’est quand même tardif. Je peux l’expliquer aussi par le fait qu’il y a un noyau " vieux" et il n’y a rien à faire quand on veut aborder plusieurs compétitions, il faut le préserver. Toute proportions gardées, l’Inter a un peu le même problème que le Real : un noyau vieillissant. Ce sont des équipes qui sont capables d’avoir un objectif majeur, mais pas trois ou quatre dans une saison, c’est difficile." "Lorsque l’on regarde la saison du Real, elle a fait un peu une saison similaire en termes de prix remportés au niveau des Coupes, il y a une saison en Liga complétement manquée, gâchée pour un club comme le Real. L’Inter, toute proportions gardées j’insiste un peu, vit une saison similaire au niveau des résultats et je l’explique par ça : prenez la moyenne d’âge." "Ce sont des supers joueurs, vous vous rendez comptes aussi qu’avec ces mecs-là, si vous ne les faites pas tourner, vous les blessez. Ici on arrive en fin de saison, on voit que Mkhitaryan s’est fait mal en demi-finale retour, Dzeko qui va jouer ce soir a aussi eu quelques bobos. Tout le long de cette saison a été jalonnées par des petits bobos que les joueurs importants, les cadres ont eu parce qu’à un certain âge, jouer au très haut niveau toutes les compétitions, tout le temps, ce n’est plus possible et je pense qu’Inzaghi l’a très bien compris, aussi dans sa rotation car il n’avait pas trop le choix." Pensez-vous que la Coupe du Monde a eu un impact ? Qu’elle a faussé un peu les tournois ? "Oui, la Coupe du Monde a eu sa part d’influence sur toutes les équipes. Surtout au retour de Coupe du Monde pour la plupart des équipes où il y a eu beaucoup d’engagés. Oui, il y a pu y avoir un impact, forcément pour les Italiens, non, pour l’Inter je ne le sais pas, mais ils n'étaient pas tous concernés par la Coupe du Monde, pas du tout même. Toutefois, par l'entracte qu'elle a provoqué, oui." Et des matchs tous les trois jours… "Le problème a été l’accélération de match et là évidemment dans un calendrier qui est déjà surchargé... faut savoir ce qu’on veut, car même si les dirigeants pensent construire des noyaux très larges, pléthoriques pour aborder toutes les compétitions, les aborder toutes avec le même niveau de performances est impossible car on ne sait pas disposer de deux équipes de même niveau dans son noyau, en tout cas l’Inter n’a pas ça, ça lui couterait beaucoup trop cher." Malheureusement nous n’avons pas le propriétaire qui va avec pour l’instant… c’est assez compliqué… "Mais City est capable d’avoir ça , ils ont deux équipes, une pour la Premier League quasiment et une pour la Champion’s League mais c’est la seule équipe, c’est une exception." En parlant justement de City, pensez-vous que ce club a un point faible ? Ou est-ce que la Finale est déjà perdue d’avance pour l’Inter ? "Perdue d’avance non, même si c’est vrai que cette année City écrase tout, ils sont terriblement efficaces, ils ont un peu revu leur système avec la présence d’Haaland aussi, parce qu’ils sont capables, à présent, de varier aussi leur manière de marquer, ils peuvent partir de beaucoup plus bas, ils n’ont plus besoin d’une construction élaborée, très élaborée comme Guardiola les aiment lorsqu’il joue avec un faux neuf." "ici, ils ont vraiment dans des situations avec Haaland et une manière de marquer qui est différente. C’est évidemment un gros avantage pour Guardiola même s’il doit laisser tomber un petit peu et parfois ses préceptes et ses principes. Je dirais plutôt s’en éloigner un tout petit peu et les varier un tout petit peu, mais c’est le gros avantage de City. C’est vrai que j’ai aussi vu des matchs où Haaland était bien bloqué comme face à Rudiger lors du match aller au Real, ceci dit, le gros soucis avec cette équipe, c’est qu’elle est capable de marquer de manière très différente et d’être dans un mouvement perpétuel. C’est une équipe qui est très difficile à jouer techniquement." "Elle a des faiblesses et pour moi ce sont les situations de contre-attaques car elles portent beaucoup de joueurs vers l’avant. Une fois qu’Haaland manque d’efficacité, c’est un soucis aussi pour cette équipe, car il est vraiment très important. Ils ont tout de même des difficultés parfois à pouvoir, sur la longueur d’un match, contenir les contre-attaques des adversaires. Ce n’est pas une équipe qui n’a aucune faiblesse, c'est une équipe qui peut aussi à un moment donné s’agacer, par exemple, de la roublardise de l’adversaire, du fait que le rythme soit faible dans le match." Ce qui est un peu la force des clubs italiens… "Oui et c’est quelque chose qui pourrait très vite les agacer, car ils sont parfois impatient et il ne faut pas oublier non plus la plus grande faiblesse de City cette année est qu’ils doivent la gagner : Guardiola a beau relativiser dire oui… Toujours un peu avec son dogme caractéristique, il doit la gagner ! Cela fait presque 10 ans qu’il est là, ils ont investi beaucoup d’argent dans le club pour y parvenir." "Je crois qu’ils la veulent à tout prix et c’est l’occasion où jamais. Ils se sont plantés, il y a deux ans, face à Chelsea, City n'a plus trop le droit à se planter à nouveau. Pour moi, c’est ce côté impatient, ce côté obligation à devoir aller la chercher qui peut jouer pour l’Inter, car l’Inter va être l’outsider de Luxe." "Quelque soit le résultat de l’Inter, elle n’a rien à perdre et tout le monde dira que c’est déjà formidable d’avoir atteint la Finale de la Ligue des Champions, c’est déjà le cas maintenant et je pense que c’est un grand avantage pour l’Inter de ne pas être "Obligé de" alors que pour City oui, car si City la perd, vu la force en présence, vu leur noyau vu toutes ce qui entoure ce titre en Ligue des Champions, ce sera de nouveau un camouflet pour Guardiola et ce sera de nouveau une Finale de perdue." "Il ne faut pas minimiser aussi l’aspect psychologique de cette rencontre qui aura beaucoup d’influence, parce que c’est vrai que l’Inter est un peu une équipe d’emmerdeurs." C'est un peu le cas aussi… Il y a une cohésion d’équipe chez nous, car si l'on se base que sur le plan individuel,on ne fait pas le poids : Est-ce que le 3-5-2 est une bonne idée face à City ? "Je pense que l’Inter est très dépendante de ce que va produire comme foot et comme prestation son trio au milieu de terrain car, pour moi, c’est le poumon de l’équipe: Pas seulement parce que ce sont de très bons joueurs, mais aussi parce qu’ils abattent un travail exceptionnel. Que ce soit Çalhanoğlu, Mkhitaryan et Barella c’est vraiment incroyable ce qu’ils sont capable de faire surtout dans les contre-efforts défensif et là ils sont vraiment redoutable." "Quand je vois comment ils se sont mis minable dans le Derby sur les deux matchs et les prestations encore qu’ils ont eu, je me dis que ça peut vraiment embêter le milieu de terrain de city. De Bruyne n’aimera pas avoir ce type d’opposition, pas du tout même, il n'aimera pas ce type de marquage et d’une manière générale tous les joueurs de City n’aimeront pas." "Je pense que derrière, Acerbi a prouvé aussi que ce ne sera pas un problème pour lui de jouer contre Haaland: L'Inter ne va pas non plus ouvrir le jeu avec 50 mètres dans son dos, ils vont rester organisé et pour moi l’Inter a des atouts à faire valoir. Je ne vois pas l’Inter s’écrouler contre City, je ne vois pas ça, je vois une équipe qui est vraiment capable de les emmerder." Passons à Lukaku, la Serie A est-elle le mieux pour lui ? Ou est-ce mieux qu’il retourne à Chelsea ? "Je pense que sa saison a été marquée en plusieurs temps, son premier temps est évidemment son retour de la Coupe du Monde, fragilisé moralement, fragilisé physiquement et je connais un tout petit peu Romelu et son caractère, il a voulu forcer les choses et aller plus vite au niveau de son retour et il s'est passéce qu'il s’est passé. Maintenant, il est en forme , il joue, il veut reprendre sa place de titulaire." "Il ne faut pas oublier non plus qu’il joue dans un club qui possède deux paires d’attaquants, et l'on oublie trop souvent de le dire mais pour un Club comme l’Inter: 4 attaquants de ce niveau-là, c’est tout de même rare, c’est très rare : Il faut bien se rendre compte qu'il s'agit de Correa, Dzeko, Lautaro qui est un super joueur et Romelu : Vous imaginez quand même ! " "Vous êtes là, vous commencez le match avec Dzeko et à un moment donné vous faites monter Romelu pour les vingt dernières minutes avec Correa, ou un autre si Correa est déjà titulaire, mais vous voyez ce que je veux dire en termes de possibilités: C’est énorme ce qu’Inzaghi a à sa disposition , il ne faut pas le négliger non plus, ce sont quatre attaquants de grandes qualités." "Maintenant en ce qui concerne Romelu en tant que tel, il a voulu refaire sa place, peut-être un peu trop vite et il est parti de blessure en blessure et de rechute en rechute et ça, ça a été son grand soucis parce que la pression aidant, le fait aussi que sa Coupe du Monde soit manquée, le match contre la Croatie qui lui reste dans la tête : Tout a joué beaucoup contre lui et il l’a dit récemment, que cela lui a pesé énormément car si vous n’êtes pas bien dans votre tête, le reste ne sait pas suivre, même au niveau de la prise en charge d'une blessure." "Et une compétition exigeante comme l’est la Serie A a fait aussi qu’il s’est reblessé, qu’il n’a jamais été prêt. Maintenant il commence à l’être, ici, il enchaine les matchs et surtout les bouts de matchs et je sais, à ce niveau-là qu’Inzaghi est beaucoup critiqué mais je trouve qu’il les a bien gérer : Il a bien géré la rotation et l’intégration de Romelu pour ne pas qu’il aille trop loin d’une part et pour qu’il se sente bien physiquement d’autre part." "On l’a vu ces derniers temps, il marque au meilleur moment pour lui car c’est maintenant le Money Time, c’est maintenant ici que tout ce décide et c’est surtout maintenant que les contrats sont revus : Il y a quelques semaines l’Inter avait dit non, Romelu on n’en veut plus: Aujourd’hui, ils ont changé de fusil d’épaule et c’est d’ailleurs la même chose à l’égard d’Inzaghi Je pense qu’il y a vraiment une progression dans sa saison qui est bonne avec la possibilité , aujourd’hui, de rester à l’Inter et surtout d’apporter un plus sportivement à l’équipe." "Maintenant, pour sa situation avec Chelsea, je pense que l’Inter a de l’argent, mais l’Inter est en dette et doit faire attention. Oui, elle est en auto-financement…. "Je le sais, je pense qu’ils vont être tributaire un peu de ce que Chelsea va exiger : L’Inter est une équipe spécialiste pour faire des prêts , je crois que c’est Marotta qui en est le Directeur comme c’était le cas du temps de la Juve." Tout à fait, avec Piero Ausilio… "Marotta est un adepte de ce genre de manœuvre , vous me direz si je me trompe mais je suis quasiment certain qu’à l’époque de la Juve, c’est lui qui va rechercher Pirlo car plus personne n’y croit." Oui, il a fait la même chose avec Pogba…. "C’est un très grand spécialiste, il s’est parfois trompé, je ne dis pas qu’il a toujours tout réussi, mais il a quand même bien plus réussi que raté au niveau de ses prêts et de certains fin de contrat qu’il a été chercher." Oui, c’est lui qui a reconstruit l’équipe de l’Inter à son arrivée et on voit la différence avec la Juve à l’heure actuelle…C’est sa plus grosse perte... "Tout à fait, la Juve a beaucoup perdu avec son départ et l’Inter a beaucoup gagné, je sais qu’on ne parle pas beaucoup de lui mais c’est un Dirigeant Sportif qui a été l’architecte de l’Inter." Il est le plus respecté, encore plus que Steven Zhang…. "Cela ne m’étonne pas je crois vraiment que sa présence a été la clé du succès de l’Inter et pour revenir sur le prêt, sur la continuité de Romelu à l’Inter le problème sera à Chelsea : Qu’est-ce qu’ils vont vouloir, qu’est-ce que le nouveau propriétaire va vouloir : Accepteront-ils encore un prêt ou alors vont-ils vouloir le vendre définitivement sachant que Romelu n’a peut être pas envie de retourner à Chelsea." "Cela pourrait dépendre du nouvel entraineur de Chelsea , peut être qu’il aura une bonne connexion avec Lukaku, Dieu seul le sait : Je n’en sais rien, c’est trop tôt pour le savoir: Je pense qu’aujourd’hui vu la manière avec laquelle joue Lukaku, et son amour pour l’Inter et pour la Serie A, qu’il a envie de se faire pardonner quelque chose vu la façon dont il est parti." Oui, il était fort aimé, on a vécu son départ comme une trahison, pour certains ils sont encore rancuniers "Je sais, en Italie, ils ont la rancune tenace et il y en a encore beaucoup qui lui en veulent d’être parti car certains disent "Oui mais l’Inter avait des problèmes financiers et c’est pour ça qu’il est parti" mais je pense que ce n’était pas que pour ça, cette raison-là n’est pas vraie, c’est du Pippo." A l’Inter, lorsque Conte est parti, s’il avait dit à ce moment-là: Je veux quitter le club aussi, je demande à être transféré il n’y aurait eu aucun soucis", mais lui avait fait une interview une semaine avant son départ pour dire : "Ne vous inquiétez pas Conte est parti et je reste", c’est pour cela que la pilule n’est pas passée... "Je pense que Romelu a commis à la fois une erreur de communication, mais aussi une erreur de choix car on s’est ce qu’il est advenu de sa saison à Chelsea. Donc aujourd’hui, il se fait petit, il se met minable car il sait aussi ce qu’il doit à l’Inter et c’est pour ça qu’il a à tout prix voulu y revenir." "C’est aussi pour cela qu’aujourd’hui il est en forme et c’est pour cela qu'à chaque fois qu’il marque un but, il le fait avec beaucoup de respect et aussi avec une certaine forme de redevance si vous voyez ce que je veux dire, on le sent dans sa communication avec les supporters, il est toujours en train de les mettre en avant : Il marque toujours beaucoup de sollicitude à leur égard." Il est très communicatif… "C’est normal et il doit se rattraper et il est authentique car je le connais un peu, les critiques des supporters l’ont touchés, l’ont blessés , surtout lorsqu’ils l’ont traité de Traitre, mais voilà…" Face à la Salernitana c’était d’ailleurs l’un des seuls joueurs à aller voir les supporters lorsque l’on s’est inclinés sur leur terrain, il les "a porté", s’est excusé et ça lui permet de revenir aussi dans les bonnes grâces des Tifosi... "Tout à fait et il n’était pas obligé de le faire, il y a d’autres joueurs qui ne se seraient pas comportés comme cela et je pense que ça compte beaucoup pour lui : Il aime l’Inter et je pense que l’Inter l’aimera de nouveau et que tout se passera bien pour lui." "Vous savez l’Inter a perdu un peu son lustre d’antan: On n’était plus habituée à la voir dans les compétitions européenne comme elle le faisait à l’époque de Mourinho mais quand on voit cette équipe aujourd’hui, elle n’est pas là par hasard , elle n’est pas arrivée en Finale de Ligue des Champions par hasard." Dernière question : votre prono pour ce soir, pour la Finale de la Coupe... "Je trouve que la Fiorentina est une superbe équipe, on voit le boulot d’Italiano. Je l'’ai suivi aussi avec la Conference League, c’est une super équipe de foot, elle joue très bien au foot, elle a un gros problème : Elle se crée plus d’occasions qu’elle ne marque de buts mais elle s’en crée vraiment beaucoup, énormément grâce à un football léché et elle pourrait être un bon adversaire pour l’Inter." "Elle est un peu similaire à City, ça pourrait être une mini-répétition de ce qu’il pourrait se passer face à City, sans exagérer bien sûr et c’est une Finale . Je pense qu’on va assister à un beau match et cette année, j’ai rarement vu des mauvais matchs de sa part, c’est une équipe agréable à voir , mais j’aurais un petit penchant pour l’Inter, un petit." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Hakan Çalhanoğlu s’’est livré sur son aventure à l’Inter, sur le double visage de celle-ci cette saison et sur son renouvellement à venir Un Napoli inaccessible "Personne ne s’attendait à une Inter aussi en retard, mais le Napoli mérite cette position, il l’a aussi prouvé en Ligue des Champions. C’est aussi de notre faute comme pour l’année dernière, nous aurions être plus proche d’eux si nous n’avions pas perdu contre Monza, Empoli, la Sampdoria et Bologne. A présent, personne ne saura reprendre le Napoli, mais nous devrons à chaque fois monter sur le terrain avec le même état d’esprit que face à Porto, pour chaque matchs : Nous tenons à remporter la Coupe d'Italie et nous pourrions créer la surprise en Ligue des Champions." Double-Face Les deux visages de l’Inter ? "Si nous battons les grandes équipes, c’est parce que nous sommes forts: Mais il nous manque la bonne détermination face aux petits et c’est comme ça que tu perds certains points en Championnat : En respect à certaines rencontres, nous devons tous améliorer notre motivation." Porto ? "Ce sera une guerre, je crois en l’Inter et je rêve de remporter la Ligue des Champions, c’est difficile, j’en suis conscient, mais tout peut arriver, il suffit de répéter notre prestation faite à Barcelone." Le Monde Inter "Je me suis amélioré aussi parce que je suis une personne plus sure d’elle-même, aussi hors du terrain de jeu : Je me sens très bien et à l’Inter il y a une ambiance spéciale, je m'y suis tout de suite senti voulu avec bienveillance: Ce qui a donné confiance, c’est aussi la positivité des Tifosi qui se font entendre, je sais que même si je me plante, ils me soutiendront. L’autre saut mental découle du tremblement de terre en Turquie, c’est une douleur énorme, je suis dévasté." Vice-Brozovic "Chaque joueur qui joue doit toujours donner le maximum et Inzaghi m'a permis de devenir plus complet en m’insérant à ce poste, d’un point de vue défensif, j’aime les duels physique aussi." Brozovic ? "La concurrence est réelle et c’est un bien pour tout le monde, ensuite le choix revient l’entraineur et moi, je dois me faire trouver prêt." Asllani ? "Je vais lui parler si je le vois démoralisé, car nous a vingt ans, nous étions aussi sur le banc et il est très difficile d’émerger de cette Inter, mais tu sais y apprendre énormément : Il doit rester calme et bosser, il grandi en maturité, il devient plus imposant, ensuite son heure arrivera car il a de très grandissime qualité." Quand on évoque les meilleurs milieux de terrain d'Europe, on parle de Modric, De Bruyne , Casemiro et de Pedri, mais jamais de vous : Est-ce juste au niveau ou vous sentez-vous sous-évalué ? "Je me considère en dessous, mais je le dit en toute humilité et tout état de cause. Je ne suis pas si loin des noms que vous avez cités, j'ai tout pour m'en approcher : La façon dont j'ai grandi, je me vois parmi les 5 premiers en Europe dans mon rôle, je le dis avec humilité mais avec conscience. Certains joueurs, qui jouent par exemple en Premier League en ce moment, peuvent avoir plus de visibilité..." Passé Rossonero, Amour Nerazzurro "Au début, les Tifosi de l’Inter avaient quelques doutes car je devais remplacer Eriksen et je venais du Milan : Je me questionnais sur comment me faire apprécier ensuite, et l’amour a été spontané, sans besoin de geste théâtraux Il a grandi tout doucement sans une véritable étincelle." Les insultes des milanais ? "Je n’y prête plus attention, l’amour des Interistes me suffit, j’ai une moitié de la Ville pour qui je suis un ami et une autre moitié pour qui je suis un ennemi." Un Derby en Ligue des Champions ? "J’aimerais énormément, ce serait historique." Le retour de Kessié dans le Milan Nerazzurro ? "Nous parlons énormément, il sait qu’il évolue dans un grand club, mais l’Inter n’est pas moins inférieur." La prolongation de mon contrat ? "Je suis fier que l’Inter ait envie de me prolonger, mon intention est de rester à Milan et cela va bien au-delà du Calcio." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Romelu Lukaku : "J'ai commencé à jouer après la finale Inter-Lazio en 1998"
alex_j a posté un article dans Interviews
Romelu Lukaku est le protagoniste du deuxième épisode de "D'où venez-vous?", le nouveau format créé en collaboration avec DAZN. Séquence émotion. "Mon père a joué pendant 8-9 ans en première division belge. Mon premier souvenir de football est la finale de la Coupe UEFA 1998 entre l'Inter Milan et la Lazio et j'ai commencé à jouer pour Rupel Boom immédiatement après. Mon père n'a pas eu l'opportunité pour m'emmener à l'entraînement, de 7 au 9 ans je n'ai pas joué, puis je suis revenu. Je voulais juste aller à Anderlecht. Le Standard de Liège est arrivé plus tôt, mais je voulais y aller. J'ai attendu un an, j'ai marqué 76 buts et Anderlecht est venu me chercher." "Je respecte beaucoup Luc Nilis. Il était un attaquant très fort, même la façon dont il frappait le ballon, je pense que lui et Kevin de Bruyne sont les deux joueurs avec la meilleure technique de frappe en Belgique. C'était aussi un footballeur très agréable à regarder. Maintenant je regarde ce qu'il a fait sur YouTube." Une vidéo sur Luc Nilis. Ronaldo a dit "J'ai joué avec de grands footballeurs, de grands coéquipiers, mais c'est avec Luc Nilis, avec qui j'ai joué au PSV, que ça a le mieux fonctionné. Il était tout simplement fantastique, le meilleur partenaire d'attaque avec qui j'ai joué, même si j'ai partagé un bref moment avec lui." "Avec mon frère Jordan, nous ne nous donnons pas de conseils sur le football, aussi parce que nous jouons à des postes différents. Tout au plus nous nous critiquons, 'tu aurais pu faire ça, tu t'es trompé'. Toujours avec l'intention d'aider. Quand tu vas en équipe nationale, tu veux aller jusqu'au bout et tout gagner. C'est la mentalité de ceux qui jouent en Belgique depuis 10 ans et qu'ils essaient de transmettre aux plus jeunes. Nous sommes un petit pays, mais nous avons beaucoup de joueurs talentueux. Nous avons eu une belle croissance depuis 2016, nous espérons bien faire à la Coupe du monde et nous verrons où nous pouvons aller." Petite question: si BigRom était à Chelsea, aurait-il dit qu'il a commencé le football juste après la victoire de Chelsea en Coupe des Vainqueurs de Coupes en 1998 contre le VFB Suttgart? Traduction alex_j via FCInter1908.- 6 commentaires
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Le Vice-Présidence de l’Inter et Parrain d’Internazionale.fr s’est livré à la Gazzetta Dello Sport directement du Qatar où il assiste à la Coupe du Monde : "Nous sommes comme ça les argentins, lorsque nous sommes dans le dur, sans aucune possibilité d’erreurs, c’est là que nous donnons le meilleur." Qu’avez-vous ressenti sur ce but de Messi ? "Une libération, pour moi et pour tout mon pays : En première période, nous n’étions même pas parvenu à réaliser un tir cadré, nous flirtions avec la possibilité d'être éliminés, ce qui aurait été un coup très dur à encaisser, surtout après que tout le monde nous ait donnés comme favoris. Ce but nous a permis de de tout débloquer, notre jeu et notre mental, car inconsciemment, la Vérité est que notre équipe nationale est inconsciemment dans l’obligation de l’emporter." "Ce discours aurait aussi été de mise pour l’Italie si elle avait été présente : L'objectif n'est jamais seulement de participer pour les grandes équipes. A présent, notre Coupe du Monde a commencé avec le but de Leo. Après cet épisode lié au but, l’équipe a commencé à jouer et a mérité sa victoire." Qu’y-avait-il derrière cette célébration de Messi ? "Le visage, regardez son visage, il semblait en transe, c’était incroyable : Leo a égalé Diego pour le nombre de buts inscrit en Coupe du Monde le lendemain du jour de l’anniversaire de sa mort : Tout semblait vraiment écrit de là-haut, tout était décidé à l'avance". Peut-être que Maradona lui a vraiment donné un coup de main… "C’est comme si Diego n’était jamais partie : Diego est l’essence même du football, il est toujours avec nous, il suffit d’écouter les chants des Tifosi argentins au stade qui nomment Messi, Maradona, le père de Maradona, la mère de Maradona pour pousser tout le monde vers la Victoire. Là, dans ce refrain, se trouve tout ce que la Seleccion représente pour le peuple argentin". Scaloni a déclaré ces derniers-jours : "Endosser le maillot de l’Argentine est une chose de totalement différente comparé à celui d’autres équipes nationales". Qu’est-ce que cela signifie ? "C’est assez simple : On ne se contente pas d'aller sur le terrain avec nos maillots et nos chaussettes et notre short, ce n’est pas suffisant pour nous. Nous portons en nous Diego à chaque fois, comme lors de la finale de 78, de la finale de 86. Nous avons sur nos épaulses l’espoir de tant de supporters à chaque match. Avez-vous vu combien d'Argentins sont présents à Doha, malgré la situation difficile de mon pays ? C'est incroyable. Il en va aussi de notre responsabilité qui se doit d’être importante : Car ils nous poussent, nous encouragent, nous soutiennent et c’est tout à fait normal : Ils veulent voir aussi des résultats et il ne faut pas croire que les joueurs ne le ressentent pas du tout." Qui est pour vous l’Homme de cette Coupe du Monde ? "Mbappé : Il l’a déjà prouvé lors des premières rencontres, il casse les matchs, il les brise. Il est si rapide avec le ballon au pied alors que d’autres ne le sont que sans le ballon. Et le fait qu’il le soit avec est une toute autre histoire et cela fait toute la différence. A quelques détails près, le français me rappelle Ronaldo il Fenomeno". En général les Stars répondent présent à l’appel... "Ce mondial sera décidé par leurs prestations : Je n’imagine pas de rencontres décisive où ils ne seront pas protagonistes : Mbappé est au rendez-vous. Il y a Ronaldo, Messi aussi: Celui qui aura la plus grande capacité à transcender ses équipiers emportera avec lui la Coupe à la Maison." Qui peut aller jusqu’au bout ? "Je vois trois équipe en meilleure position : Le Brésil, la France et nous l’Argentine." Pourtant, le fond de jeu de la Seleccion n’est pas visible... "En fait, je dirais que l’Argentine est entrain d’améliorer son fond de jeu : l’intensité augmente et la condition physique se doit d’augmenter également, sinon ce serait difficile de pouvoir aller de l’avant." Que se passe-t ‘il avec Lautaro ? "Cette Coupe du Monde peut encore être la sienne : Il va se débloquer rapidement, c’est garanti, peut-être même déjà face à la Pologne. Lauti ne doit pas s’inquiéter car c’était deux rencontres loin d’être simple à gérer pour un attaquant, cela ne l’aurait été pour personne et je ne vois pas de problème, j’ajouterai quelqu’un d’autre." Je vous en prie... "Di Maria : Pour l’Argentine il est devenu absolument décisif : C’est quelqu’un qui sait inventer le geste pour débloquer la rencontre, épouser les équilibre, sa condition physique est en augmentation, il est arrivé ici très limite, il ne peut que s’améliorer." Qui vous a le plus surpris, jusqu’à présent, dans le tournoi ? "En terme d’équipe, je dirais le Maroc : Compacts, concentrés, je ne les attendais pas à ce niveau, et contre la Belgique j'ai été impressionné. J’ai aussi été surpris par déclarations de De Bruyne après leur premier match où il dit que la Belgique ne fera certainement pas aussi bien qu'en 2018. Comment pouvez-vous dire cela, après une victoire ? C’est étrange..." Etrange comme l’exclusion d’André Onana du Cameroun... "On cherche à comprendre, et je vais bien discuter avec le joueur, ce qui est certain, c’est qu’il y a eu une discussion." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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L'Italie a sorti la Belgique au terme d'un match intéressant qui a tenu ses promesses. Voici le résumé de la rencontre d'après The Guardian qui a vu deux interistes marquer : Barella et Lukaku. Adieu donc à la génération dorée de la Belgique qui était peut-être vouée à la futilité dès qu'elle s'était chargée du nom. Qui sait ce qu'ils auraient pu obtenir s'ils n'avaient pas perdu autant de temps sous la direction de Marc Wilmots ? Au moins avec Roberto Martínez, il y a eu le sentiment qu'ils tâtonnaient vers quelque chose du niveau de leur potentiel. Et ils auront toujours Kazan, et l'une des grandes performances de la Coupe du monde, battant le Brésil en quart de finale de la Coupe du monde . Les Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku, Youri Tielemans et un ou plusieurs Hazards ont encore plus à donner, et il y a de grandes promesses sur Jérémy Doku, mais Vincent Kompany, Marouane Fellaini et Radja Nainggolan étaient déjà partis et neuf joueurs dans cette équipe ont plus de 30 ans. Un nettoyage, surtout à l'arrière, est nécessaire. Mais quand tout ce qui restait était la chute, ils tombèrent galamment, via une grande poussée tardive qui prouva que cette Italie pouvait défendre aussi bien qu'attaquer, et produisit probablement le jeu de la plus haute qualité du tournoi à ce jour. Quelle que soit la question posée à cette équipe italienne, elle semblait répondre. En première mi-temps, ils avaient montré leurs capacités offensives ; dans le second, ils montraient que les arts défensifs, nobles et plus ambigus, n'avaient pas été bannis par le nouveau balai de Robert Mancini. "Au coup de sifflet final, c'était une joie immense. Nous avons souffert ensemble pour y parvenir.'' a déclaré Gianlugi Donnarumma. Ils peuvent attaquer, ils peuvent défendre, et maintenant ils affrontent l'Espagne en demi-finale. La question suivante est de savoir s'ils peuvent le faire sans Leonardo Spinazzola. L'arrière gauche de la Roma a été l'un des joueurs les plus remarquables de l'Italie jusqu'à présent. Mais il a glissé en seconde période lorsqu'il poursuivait Thorgan Hazard et est tombé avec ce qui semble être une grave blessure au tendon d'Achille. Il semble extrêmement improbable qu'il soit en forme pour la demi-finale. La Belgique, au départ, s'était contentée de rester plutôt que de risquer que les balles soient jouées derrière une ligne à trois dont l'âge total était de 101 ans. Cela signifiait que Lukaku était souvent seul en tant que leader, avec De Bruyne et Doku derrière lui. En possession, cependant, comme cela s'était parfois produit au dernier tour, la Belgique a tenté quelque chose de similaire à ce qu'elle avait fait en battant le Brésil en quart de finale de la Coupe du monde, avec Lukaku se retirant à gauche et De Bruyne passant au milieu : un faux faux neuf, peut-être. Il y avait des moments où cela ressemblait à un étrange genre de jeu de rôle : la Belgique abandonnait et cherchait à frapper à la rupture comme l'Italie d'autrefois, tandis que l'Italie jouait largement dans la moitié belge, jouant le genre de football proactif censé caractériser la génération dorée de la Belgique. Si la Coupe du monde était ce groupe de joueurs belges buvant dans le saloon de la dernière chance, ces Euros retardés ressemblent à une tentative d'un noyau déterminé de maintenir la fête, même si cela signifie des canettes dans la ruelle après les dernières commandes et consommations. Jouer sur la rupture leur convient, à deux reprises, Donnarumma a effectué de beaux arrêts à sa droite pour contrecarrer les cassures impliquant De Bruyne et Lukaku, mais il arrive un moment où une vieille défense grinçante ne peut pas être protégée simplement en déplaçant sa position de 10 mètres plus loin. Les trois vétérans se sont peut-être bien défendus contre le Portugal, mais le but à la 13e minute annulé pour hors-jeu de Leonardo Bonucci était un avertissement. Effectivement, un autre coup franc après 31 minutes a semé le chaos. Thomas Vermaelen, en tentant de conserver le ballon, a dégagé mollement dans une zone centrale à environ 30 mètres du but, où il a été capté par Marco Verratti qui passa à Nicolò Barella qui marqua. Lorenzo Insigne a rapidement ajouté un second, profitant d'une retraite lente en défense pour fracasser un tir dans le coin supérieur. La tentation était de commencer à préparer les obsèques de la Belgique, mais dans un moment de charité de l'arbitre slovène Slavko Vincic, il a décidé que le petit coup de Giovanni Lorenzo sur Doku dans la dernière minute de la première mi-temps était suffisant pour accorder un penalty. Lukaku, bien sûr, l'a converti, étant un expert dans ce domaine. Cela a donné à la génération dorée 45 minutes pour garder espoir pour un autre match. Doku, toute intention vrombissante et membres agités, comme une marionnette dans un ouragan, est un type de joueur très différent de De Bruyne et Lukaku, mais le contraste fonctionne bien. C'est sa première explosion qui a donné une bonne position pour De Bruyne juste après l'heure. L'attaquant de Manchester City a poussé son centre juste devant Bonucci et Giorgio Chiellini et Lukaku semblait certain de marquer. Mais en s'étirant un peu, il a légèrement éraflé son contact, enfonçant le ballon dans le sol et dans la cuisse de Spinazzola d'où il a ricoché pour donner un corner. Et avec ça c'était fait. Il y avait d'autres occasions, des balles cinglantes à travers la surface, des tirs bloqués, des efforts fulgurants, mais c'était la seule véritable chance; après cela, la Belgique savait que ce n'était pas leur jour, que la génération dorée resterait à jamais insatisfaite. Pour cette génération italienne, l'épanouissement pourrait venir très bientôt. L'autre doute sur l'équipe de Mancini était qu'au cours de sa série de 32 matchs sans défaite, elle n'avait battu aucune équipe dans le top 15 du classement FIFA. Elle l'a maintenant fait et poursuit sa route.
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Antonio Conte se livre à quelques jours du choc Belgique-Italie
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Coupes d'Europe
L’ancien entraîneur de l’Inter, Antonio Conte, s’est livré à la Gazzetta Dello Sport sur la performance de la Squadra Azzurra de Roberto Mancini et sur la rencontre à venir face à la Belgique de "son" Romelu Lukaku "Face à la Belgique nous allons jouer à 50/50, nous pouvons les mettre en grande difficultés, les battre et aller de l’avant. Anticipativement à cela, il faut analyser la situation générale de l’évènement, qui est un Euro itinérant, qui a pour tous une signification plus que sportive : Il s’agit d’une reprise et d’un retour vers la normalité après un an et demi de pandémie.La présence du public dans les gradins, dans certains cas avec un stade comble, nous a permis de savourer à nouveau ce qu’est l’essence du football et que nous avions toujours donné pour acquis." "Je sais, par expérience, ce que veut dire jouer dans un stade vide, sans la présence du public et comment il est compliqué de maintenir élevée la concentration et l’adrénaline de l’équipe. : Entendre les chœurs et la grogne, revoir les joueurs exulter sous les tribunes, écouter les hymnes changé par les athlètes et les tifosi n’a pas de prix. Le Covid ne peut, pas encore, être considéré comme un mauvais souvenir, il ne faut pas baisser la garde : La pandémie a certainement et énormément conditionné la préparation des équipes et le niveau de jeu des grandes Nations qui n’a pas toujours été si captivant." "Comparé au passé, ce tournois semble présenter plusieurs sélections composées de joueurs qui se présentent avec leurs propres physionomies, une propre identité, un propre ADN. C’est aussi pour cela que je retiens qu’il est bien plus difficile pour les sélectionneurs de travailler en profondeur sur des systèmes de jeu, sur des mécanismes à mémoriser via une répétition constante d’entrainement et de mise au vert à cause du Covid." "De nombreux buts et de nombreuses erreurs sont dues aux limites du travail tactique : Il y a tant de gestion de la part des joueurs. En temps normal, un Sélectionneur dispose de moins de temps qu’un entraineur de club pour gérer le groupe, et cette année et demie emplie de difficulté a vraiment été exaspérante. Cette situation est valable pour tout le monde, mais aussi pour ceux qui ont su construire une équipe équilibré sur les deux phases, pour ceux qui ont permis de façonner un collectif jeune, ambitieux et solidaire. Je parle ici de notre Sélectionneur Mancini." "La victoire en phase de groupe a mis en évidence une bonne qualité de jeu qui nous fait immédiatement espérer. La partie face à l’Autriche, qui est une équipe rude, physique, nous a mis au banc d’épreuve en mettant en évidence notre capacité à souffrir et à nous compacter dans des moments de difficultés. Cette difficulté pour atteindre la victoire peut être même bien plus utile comparé à une victoire facile, car elle a fait comprendre à tous, ce que le Groupe Azzurro avait déjà cerné : SI l’on souhaite aller de l’avant, on ne peut plus se tromper, aussi bien en phase de possession qu’en phase de non-possession, aussi bien de façon individuelle que collective , dans chaque passe, en cas de pressions haute, lors de transversales, de tackle, de verticalisation du jeu ou pour faire tourner le ballon, chaque geste est devenu décisif." "Cela vaut aussi au niveau psychologique et dans la façon d’aborder la rencontre : Il est indispensable de disposer d’un mix de Grinta, de concentration, d’entraide, de capacité à souffrir et de ne jamais vouloir abdiquer: Une rencontre de ce niveau peut être décidé par le moindre détail, par le développement d’une faute d’un côté, d’une distraction ou d’un centimètre de plus ou de moins sur base de la ligne tracée par la Var." "Chaque joueur doit mettre ses qualités au service du collectif. Trois qualités font la différence entre les joueurs du Top et les joueurs normaux de ce football moderne : La force, la rapidité et la résistance. Je ne cite pas les qualités techniques, car je les considère pour acquise. Tout cela représente la base minimale pour atteindre des objectifs important et notre équipe nationale a déjà démontrée qu’elle avait pu y ajouter sa propre physionomie, sa propre identité de jeu alors que d’autres équipes l’ont mois démontrés en préférant s’appuyer sur des individualités importantes, d’individualité capable de décider seule du sort d’une rencontre ou quasiment. J’ai vu cette façon de faire par quelques grandes nations, qui sont données pour favorites." "La Belgique, qui est notre prochaine adversaire, est une équipe forte individuellement et collectivement : Lukaku est une force de la Nature, c’est un rempart à lui tout seul, mais on découvre l’eau chaude si l’on vient à dire que les présences de De Bruyne et d'Hazard peuvent changer l’équilibre des choses vendredi. J’ai beaucoup d’estime pour le sélectionneur Martinez, pour le travail abattu durant des années, mais la prestation face au Portugal ne m’a pas convaincu, que ce soit en phase d’agressions offensives, qu’en phase défensive." "Nous pouvons très certainement le mettre en difficulté via les ailes et le temps de jeu que sait offrir Jorginho sera fondamental. Mancini n’a pas besoin de conseil, au niveau de la tactique, les entraîneurs italiens savent préparer les parties comme très peu. Roberto proposera sur le terrain une équipe qui sera capable gérer chaque situation." L’Euro a démontré jusqu’à présent ce que les équipes savent faire sur le terrain, n’importe qui a sa chance : La vraie surprise négative est l’emprise de la Suisse face à la France. Il y a aussi l’optimale République Tchèque et la surprenante équipe du Danemark, mais elle mérite un discours à part. Ce n’est plus une question technico-tactique, mais dans le moment le plus dramatique, à savoir la lutte entre la vie et la mort de Christian Eriksen sur le terrain, une alchimie s’est créée, une force extraordinaire a pris vie dans ce groupe, le tout en créent une histoire sportive et humaine qui a tous les contours d’un comte de féé : Le Danemark est devenu l’équipe de Tous et il semble être poussé par un vent de légèreté qui le rend rapide, imprévisible, qui apporte de la fraîcheur. Je ne sais pas jusqu’où ira son parcours, car même parfois les contes de fées claque contre la réalité, mais je leur souhaite de continuer à aller de l’avant : Ce serait, aussi, le plus beau des cadeaux pour Christian". ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 1 commentaire
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Adriano, "premier joueur" éteint par Mourinho ?
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En effet, l’Imperatore de Milan s’est livré dans une confession à cœur ouvert à l’Arena SBT. Celui-ci nous a fait part de sa relation "compliquée" avec José Mourinho, en revenant sur un épisode particulier. "Je ne l’ai jamais dit à personne, mais Mourinho avait remarqué que j’étais abattu et m’avait demandé de m’entrainer à part. Lorsque je suis revenu, j’ai encore dû passer deux semaines à m’entrainer séparément, avant de rejoindre le groupe." "Un jeudi, j’ai appris que j’allais être convoqué, mais le lendemain ce ne fut pas le cas et cela m’avait énervé. Il y a eu un déplacement à Rome et je n’y ait pas été convié. J’avais parlé de cela à Zanetti et Cordoba en pensant déjà que je n’allais pas rester." "Tous les joueurs sont venus chez moi pour me demander de rester, mais je savais que je ne le pourrais pas, parce que lui (Mourinho) allait se mettre en travers de mon chemin." Adriano aura finalement rejoint en prêt Sao Paulo "Mon désir a été de rester à Sao Paulo, mais lorsque Moratti m'avait appelé, il m’avait dit : "Non, tu reviens ici."." Adriano était certes fragile, mais méritait-il un tel traitement ? Avec Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et Mohamed Salah, il s’agit à nouveau d’une erreur de jugement sur un joueur talentueux. Et si finalement le non-retour du Special One sur le banc Nerazzurro était une bonne chose pour la cohésion du groupe ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 7 commentaires
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Marcelo Brozovic se livre sur Romelu Lukaku l'adversaire!
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Interviews
En cette veille de match amical face à l’Arménie, Marcelo Brozovic s’est livré en conférence de presse, accompagné de son sélectionneur national Zlatko Dalić. Le Scudetto "Nous avons finalement remporté le titre! C’est pour cela que je suis très heureux. Avant cela, j’avais perdu deux finales importante comme celle en Russie avec la Croatie face à la France et, l’année dernière, en finale de l’Europa League. Finalement, un titre est arrivé pour moi et j’espère ne pas m’arrêter ici." Antonio Conte "Nous avions un excellent rapport, mais si tu ne te donnais pas à 100% avec lui, tu ne jouais pas. Nous avons énormément travaillé durant ces deux dernières années." Romelu, l’adversaire "Il est très difficile à marquer, il est vraiment très puissant physiquement. Toutefois, nous devrons faire de notre mieux, nous battre et basta. Il y a aussi, selon moi Kevin De Bruyne qui est l’un des meilleurs milieu de terrain au monde." ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 1 commentaire
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Romelu Lukaku, Capitaine de la Belgique face à l’Islande, s’est livré à une très longue interview à la RTBF, la télévision nationale belge: Comment avez-vous vécu ces mois de pandémie, dans un pays comme l’Italie, où le Covid-19 a énormément sévi? "Je suis toujours resté à la maison, car je ne savais pas ce qu’il pouvait arriver. Beaucoup de personnes ont perdu des proches, c’était un moment difficile pour tout le monde. Ce l’était aussi pour moi car je ne pouvais pas vivre en sécurité, on ne savait pas se parler. J’étais à la maison, je faisais du tapis roulant et du vélo d’appartement. Mentalement, ce fut très dur. La chose la plus importante pour moi a été de sortir de cette période, en ayant peut-être appris quelque chose de nouveau." "J’ai lu beaucoup de livres, j’ai aussi suivi des cours d’entraîneur à la Fédération belge pour les joueurs internationaux. C’était une période assez désagréable…la distance entre moi, mon fils, ma mère et mes frères. C’était difficile car nous ne nous parlions toujours pas, on ne pouvait pas se voir, c’était particulier. Lorsque j’ai reçu l’autorisation du club de quitter mon domicile, c’était la plus belle de choses. Je pense également, qu’en tant que famille, que cette situation nous a soudé." Vous venez de vivre une saison exceptionnelle à l’Inter. Par chance, vous n’êtes pas encore en fin de carrière, que bilan dressez-vous de votre aventure de footballeur jusqu’à ce jour..... "J’avais l’ambition de devenir un joueur professionnel car ma situation familiale n’était pas la meilleure et cela me faisait souffrir, c’est un parcours qui marque un gamin. Ma mère a réalisé certaines choses qui m’ont marqué et qui m’ont permis de faire preuve d’une certaine détermination dans le football. Je ne veux pas pas que ma mère, mes frères et mes enfants ne revivent une pareille expérience à l’avenir. Je voulais arriver en équipe première d’Anderlecht le plus tôt possible." Cette situation vous a forgé rapidement..... "C’est comme ça. Il y a quelques semaines, j’ai parlé en Live sur Instagram avec Adriano. Lorsqu’il jouait à l’Inter c’était mon idole, et à cette époque-là, il n’y avait pas la télé à la maison et j’allais avec l’un de mes parents à Bruxelles voir ce qu’il faisait sur YouTube." "Pour moi, c’était émouvant de parler avec lui car il m’a rappelé aussi ces moments-là: C’était un moment très touchant." Romelu est-il parfois plus incompri que d’autres ? "Oui, mais je ne veux pas qu’on m’assimile à cela. Je mets énormément de détermination dans ce que je fais et plus spécialement dans le football car il peut tout t’apporter rapidement, mais il peut tout t’ôter rapidement aussi. Je me suis toujours dit qu’il n’existait pas quelque chose que je ne saurais pas faire, j’ai tellement donné de moi-même pour trouver la volonté de devenir plus fort." "On doit penser comme cela si on veut survivre dans le football professionnel, les jeunes doivent comprendre que ce n’est que compétition. Si les garçons veulent devenir des professionnels, ils devront avoir la force et la volonté de vouloir devenir plus fort quotidiennement." Est-ce que ce caractère a changé le regard posé sur vous ? "Je ne parle pas énormément hors du terrain, je dis ce que j’ai à dire, et ensuite je fais mon job sur le terrain. En dehors, je pense être un bon père et un bon fils pour mes parents. Je veux apprendre des expériences de la vie." Vous avez débuté avec une précocité incroyable dans le monde du football: Pensez-vous avoir atteint le pic de votre carrière aujourd’hui ? "Non, je pense qu’il y a toujours un autre niveau à atteindre. Cristiano Ronaldo est, par exemple, un joueur qui chaque année vise à devenir toujours plus fort. Des personnalités comme Karim Benzema et Robert Lewandowski démontrent la volonté de chercher toujours à devenir le plus fort." "Cette année, avec l’Inter, je suis arrivé à la seconde place en Championnat et nous avons perdu la Finale de l’Europa League, j’ai déjà trouvé, sur base de ce vécu, la motivation pour atteindre le niveau supérieur." Aujourd’hui, vous sentez-vous dans le cœur des belges ? "Oui, car je sais qui je suis et je n’ai jamais mis mes intérêts personnels avant ceux de l’équipe, et je ne le ferai jamais. Je ne serais jamais allé à l’Inter sinon, ni en équipe nationale. Nous sommes une génération de talents et ils m’ont tant apporté. Je joue à côté de Dries Mertens, Kevin De Bruyne, les frères Hazard, ils t’offrent tous des caviars et je n’ai qu’à la pousser au fond. Je suis content de jouer avec cette génération, sans eux, je n’aurais jamais inscrit autant de buts en équipe nationale." Difficile de faire mieux que ce que vous avez fait la saison dernière, avec l’Inter…Le fait d’avoir de meilleures statistiques est-il un objectif pour vous permettre d’avancer la saison prochaine ? "Je pense que le collectif est ce qui me motive principalement. Je pense que nous avons l’équipe pour savoir réaliser d’excellentes choses, ensuite c’est sur le terrain qu’il faudra le prouver. Nous avons très bien terminé la saison dernière, je pense que nos performances défensives sont devenues plus solide. Nous avions fait de notre mieux pour gagner chaque match, je pense que cela va pouvoir nous aider pour faire de belles choses cette année. Nous verrons par la suite." Pour devenir Champion d’Italie ? "C’est l’objectif, nous verrons." Ressentez-vous avoir le Leadership que beaucoup perçoivent ? "Oui, je pense savoir unir l’équipe et rendre mes équipiers meilleurs en leur disant des choses positives, même lorsqu’ils se plantent. Je les incite à aller de l’avant. Chaque fois que je joue, je cherche surtout à faire comprendre au groupe ce qu’est le plaisir de jouer ensemble. Chaque match est un test pour nous, et je dis toujours que nous devons viser à chaque matchs la victoire, même si ce n’est pas toujours possible. Le leadership, consiste pour moi, à motiver l’équipe à tout donner jusqu’à au bout du bout, même si le match n’est pas en notre faveur." Si vous deviez choisir entre l’Euro et le Mondial ? "Pas de choix, réussir à remporter les deux serait l’idéal." Qu’est-ce qui touche Lukaku aujourd’hui ? "Mon fils, ma mère, mon frère…Voir mon fils me sourire à mon réveil, ou le voir heureux lorsque je reviens de l’entrainement. Je cherche aussi toujours à impliquer mon frère Jordan dans mes décisions." Le rêve de votre vie, au-delà du football ? "Non, franchement, je n’en ai pas tellement. Je veux me réveiller le matin et être une bonne personne, un gars normal avec qui parler." Que pensez-vous de Milan et de l’Italie ? "Je suis heureux d’y vivre, il y a toujours quelque chose à faire et pas seulement du shopping, même si lorsque je fais venir ma mère, cela me donne la migraine. Les gens sont chaleureux, ils aiment le Calcio, plus que les anglais. Ils sont passionnés, si les choses vont bien et qu’ils voient que les joueurs donnent tout sur le terrain, le respect est pour la vie. Mais si les choses ne vont pas bien, tu dois te préparer car ce sera désagréable." "Je les remercie de vivre une telle situation, vivre là-bas est le top. Je m’y sens vraiment bien, les gens sont gentils et je suis fier d’avoir fait ce choix." Pensez-vous jouer de nombreuses années en Italie ? "J’y suis heureux, je ne le nie pas. La saison dernière, nous avons vu que l’Inter tournait très bien et cette année, les gens s’attends à beaucoup plus de ma part. C’est à moi à porter sur le terrain, la même qualité de travail que celui réalisé l’année dernière." Quel livre avez-vous lu ? "Celui de Marco Van Basten, je dois finir celui de Wesley Sneijder et j’ai aussi lu celui de Kobe Bryant. Je les considère utile pour comprendre certaines choses qui font grandir un champion. Je veux tout donner dans ma carrière car lorsqu’elle sera terminée, je veux que lorsque l’on me regardera, on saura que j’ai tout donné. Ensuite, j’aimerai vivre avec mes enfants en sachant d’avoir tut fait et que tous mes proches soient à l'abri." Avez-vous une anecdote à nous révéler sur vos connaissances linguistique ? "Lorsque je suis arrivé en Italie, j’ai demandé au Staff de me parler en italien, et je répondais en anglais. Lorsque j’ai pris confiance, j’ai commencé à parler en Italie. La chose la plus importante est de savoir s’exprimer, si je ne parlais pas italien, cela m’aurait été difficile d’échanger avec mes équipiers italiens. Je ne pouvais pas juste m’exprimer pour dire ce que je voulais, à mon âge, parler et comprendre les langues sont pour moi important." Lukaku peut-il remporter le Ballon d’Or ? "C’est difficile pour moi de m’exprimer sur des titres individuels : Gagner en équipe est, je le pense, la vraie ambition pour un joueur. Ensuite c’est bien d’avoir des distinctions personnelles, mais c’est le collectif qui m’intéresse." Etes-vous prêt à renoncer à l’équipe nationale en cas de Succès à l’Euro ou au Mondial 2022 ? "Je donnerai tous pour les deux, j’espère que la nouvelle génération arrivera rapidement. Il y a des joueurs comme Dimata, Vanheusden, Doku, qui doivent répondre présent et comprendre où ils en sont. Ce serait bien si la nouvelle génération pouvait débarquer et commencer à se battre pour l’équipe nationale A. L’objectif est de parvenir à gagner quelque chose." Un Leadership, un sens du collectif prononcé, l’envie de tout donner…C’est un fait le maillot flocké numéro 9 a son blason de redoré..... ®Antony Gilles - Internazionale.fr
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Roberto Martinez : "Lukaku est un talent unique"
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Interviews
Roberto Martinez, le sélectionneur national de la Belgique s’est livré à la Gazzetta Dello Sport, en cette veille de demi-finale de Coupe d’Italie qui mettra aux prises deux joueurs de sa ligne d’attaque : Romelu Lukaku et Dries Mertens Commençons par Lukaku : 23 buts pour sa première saison en Italie et celle-ci n’est pas encore terminée..... Vous attendiez-vous à un Romelu aussi déterminant avec l’Inter ? "Oui, j’en était certain. Je le connais très bien, depuis ses 19 ans. C’est un numéro 9 à part, je savais qu’il avait faim de Serie A depuis très longtemps. Il avait, durant des mois, en tête l’idée de jouer en Italie et de travailler avec un entraîneur comme Conte." "Pour lui, c’était le plus important : Il est convaincu qu’Antonio lui donnera les meilleurs instructions pour lui permettre de s’exprimer au mieux et pour retirer le meilleur de ses capacités. Et c’est le cas, mais ce n’est pas fini, je pense que Romelu peut terminer la saison d’une façon incroyable." A 27 ans, Romelu est dans le vif de sa carrière, selon-vous, que peut-il encore améliorer ? "C’est un joueur qui cherche toujours à s’améliorer, qui veut étudier. Regardez ses matchs, il cherche toujours à faire mieux la fois suivante. Je crois tout de même que son objectif doit être celui de rester un attaquant qui respire le but et qui marque avec continuité, comme il l’a toujours fait. Et vu sous cet angle, il a un talent unique." Lautaro Martinez pourrait partir, avec qui voyez-vous Romelu en pointe à Milan ? "Ce ne serait pas un problème pour lui de changer d’équipier, Lukaku sait s’adapter à n’importe quel type d’attaquant qui joue à ses côtés, il n’a pas besoin d’un profil plus qu’un autre. Il a un physique extraordinaire, il protège le ballon, et est très fort devant le but." "Il a aussi joué sur les côtés étant jeune : Il est capable de joueur à n’importe quel poste en attaque et avec n’importe quel attaquant à proximité." On semblait voir arriver Mertens à l’Inter, mais finalement Dries restera à Naples et il finira probablement sa carrière en Azzurro… "Je crois qu’il a pris la bonne décision : Dries est importantissime pour la Belgique, si nous sommes devenu 1 au Monde, c’est aussi en grande partie grâce à lui. C’est un joueur que j’apprécie intensément : Il aurait pu aller jouer n’importe tout dans le mode, il aurait toucher le salaire qu’il aurait voulu..Pour moi son choix est une histoire incroyable, car il a fait tant de bien à tout le Calcio : Dries a de très grandes ambitions, tout comme le Napoli qui en a avec lui." Avec d’autres stars de votre Belgique, Lukaku et Dries ont décidé d’entreprendre le parcours destiné à devenir entraîneur. Comment les voyez-vous dans le futur ? "Ils sont déjà prêt à être entraîneurs, ce sont deux joueurs intelligents, ils connaissent tous les concepts fondamentaux du football, ils ont une très grande influence sur leurs équipiers. Pour moi, ce sont deux phénomènes. Je pense qui’ils peuvent encore apporter tant à la Belgiqu et et au Calcio, et je suis sur qu’il pourrait continuer aussi lorsqu’ils deviendront entraîneurs." Dernière question : Allez-vous regarder le match ? "C’est sur, je suis excité : L’Italie est le premier pays qui reprend avec la Coupe nationale : C’est une opportunité fantastique de revoir immédiatement des équipes fortes. La partie sera suivie dans toute la Belgique, je vous l’assure." Le Saviez-Vous ? La Fédération Belge offre la possibilité aux joueurs de pouvoir suivre des études pour être entraîneur. Pour se faire, il faut avoir collecté au moins 50 présences en équipe nationale ou avoir fait partie des matchs de qualification ou de la phase finale du Mondial 2018. Evidemment, Romelu Lukaku a saisi cette opportunité. Passionné, Lukaku pourrait selon Tuttosport déjà s’essayer à ce futur métier d’avenir également à l'Inter: "Il n’est pas impossible que, dans un avenir proche, Lukaku puisse tenter de prouver cette compétence sur le terrain, avec les plus jeunes . Dans les intentions de la Fédération Belge, les entraîneurs à en devenir peuvent s’essayer, dans la pratique, avec les joueurs les plus jeunes de leurs clubs respectifs." La citation du jour "Romelu peut être bon mais aussi embêtant en même temps. En réalité, vivre avec Romelu c’est comme être avec un enfant. Il n’est silencieux que lorsqu’il dort. Il est constamment en train de bouger." – Kevin De Bruyne Valideriez-vous Coach Lukaku à la tête de nos jeunes têtes blondes Nerazzurre ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 4 commentaires
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Romelu Lukaku interviewé par Kevin De Bruyne
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Interviews
A travers son profil instagram, Romelu Lukaku a été le protagoniste d’un échange sympathique avec Kevin De Bruyne L'échange en vidéo En premier lieu Big Rom a adressé un message à tous ses followers : "Restez à la maison et respectez les consignes des Gouvernements." Les entraînements personnalisés : "Rester en quarantaine était sympa les trois quatre premiers jours, mais à présent c’est dur. Tout est fermé ici, il n’y a pas de circulation. J’ai fait un tour jusqu’au croisement de la route et je suis revenu sur mes pas, je n’ai vu aucune voiture passer. Je m’entraîne seul à la maison tous les jours, je me lève à 7 heures du matin, je reste en famille." La conversation a été interrompue par Romelu pour prendre son fils Romeo Est-ce qu’il dort ? "Pas encore et il ne regarde pas la télé." (Romelu sourit) "J’ai beaucoup de temps libre à présent (il rit avec Kevin). Quand j’étais en Italie,je recevais toujours mon repas à la maison, quotidiennement. C’était quelque chose qui me plaisait." Après avoir également questionné Kevin sur ses enfants et son confinement à domicile, Big Rom enchaîne sur le fait qu’il est très difficile de s’entraîner à la maison "C’est la première fois que j’utilise Powerpoint en huit ans (il rit) Se préparer à une séance d’entrainement me demande une heure de travail." "Je déteste faire du vélo d’appartement, je préfère le tapis roulant. Je nage tous les jours et je fais quelques promenades avec mes enfants." confirme le milieu des Citizens. "C’est pareil pour moi" a validé Big Rom Avec les établissement scolaires fermé, Lukaku confirme qu’il tente d’instruire Roméo, mais qu’il ne manque pas l’occasion de jouer à la PlayStation : "Sur ça, je ne change pas. J’y ai joué aujourd’hui et hier avec mon meilleur ami. Les Challenges (sur les réseaux sociaux) ? Il y avait le défi du plus beau but, du plus bel assist." Et l’entrainement avec ta fiancée? "Je vais t'ignorer." Les deux diables rouges se sont salués avec le sourire..... ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 6 commentaires
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