Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'leonardo'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • La Communauté
    • Présentations
    • Vos Déplacements
    • La Curva du Forum
    • Annonces & Support
  • F.C. Internazionale
    • Le Club
    • Effectif
    • Transferts & Rumeurs
    • Les Matchs
  • Football en général
    • Calcio
    • Coupe d'Italie
    • Coupes d'Europes
    • Autres championnats
    • Les Equipes Nationales
    • Les Débats
    • Autres Sports
  • Contact et inscriptions de Inter Club Paris
  • Le QG : La Taverne des Korrigans de Inter Club Paris
  • Photos de Inter Club Paris
  • Le QG Casablanca : Café place des gameurs de Inter Club Morocco
  • Le QG Rabat : Café Nostalgia de Inter Club Morocco

Catégories

  • F.C. Internazionale Milano
  • Mercato
  • Interviews
  • Serie A
  • Coupes d'Europe
  • Nos Dossiers
  • Football

Catégories

  • Gardiens
  • Défenseurs
  • Milieux
  • Attaquants

Calendriers

  • Amicaux
  • Serie A
  • ICC
  • Coupe d'Italie
  • Ligue des Champions
  • Ligue Europa
  • Inter Women

Fonctionnalités

Catégories

  • Carte du Monde des Nerazzurri

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Ville


Joueurs

14 résultats trouvés

  1. Andrea Ranocchia, dans une interview accordée aux micros de tuttomercatoweb.com a raconté le parcours qui l'a amené à décider de raccrocher les crampons durant cette saison. Votre dernière blessure, vous a-t-elle obligé de prendre votre retraite ? "Elle m'a donné le dernier coup de pouce, j'y pensais depuis un moment, mais sans la blessure j'aurais continué à Monza. Mais après cette blessure, j'ai aussi fait le calcul : c'était encore l'été, le marché était ouvert et donc je n'aurais pas mis le club en difficulté, d'ailleurs Galliani a fermé quelques jours plus tard pour Izzo. Et puis avec l'année de la Coupe du monde, et avec une blessure qui ne m'aurait pas permis d'être à nouveau disponible avant janvier-février, Monza aurait pu encore se renforcer en janvier." Avez-vous déjà pensé à arrêter quand vous étiez à l'Inter ? "Pas exactement, pas arrêter comme ça. J'ai cependant senti que je n'avais plus cette grande passion pour le football. Nous avons discuté à la fin de la saison et nous nous sommes dit que nous n'irions pas de l'avant ensemble. Et j'ai pensé qu’'après 12 ans, trouver un nouveau carré, un nouvel enthousiasme, peut-être que je trouverai un nouvel enthousiasme et de nouveaux stimuli.' Et au lieu de cela les sensations étaient toujours les mêmes, il y avait toujours un demi-doute. Puis tout mûrit quand je me suis blessé." Donc avec l'Inter, ça ne s'arrête pas parce que vous pensiez déjà à prendre votre retraite. "Lorsque nous nous sommes rencontrés, le club ne connaissait pas encore le budget disponible, il n'avait pas encore prévu l'avenir... Pour moi, l'opportunité de Monza arrive à la mi-juin et je dis oui." Peut-être qu'en attendant l'Inter, l'Inter se présenterait-elle à nouveau ? "Je ne le saurai jamais, quand Monza m'a appelé, j'ai saisi cette opportunité." Votre dernière saison à l'Inter était la première d'Inzaghi. "J'ai ruminé parce qu'on n'a plus gagné le championnat, c'était le 20e Scudetto et ça aurait eu un sens important. Mais on a gagné la Supercoupe, la Coupe d'Italie, je suis quand même parti avec deux trophées et ça va, je suis heureux. Ensuite, j'ai vraiment aimé le dernier adieu que le Meazza m'a fait : très émouvant, peut-être l'un des plus excitants de ma carrière. Je suis content de la façon dont cela s'est terminé avec l'Inter." Inzaghi souffre-t-il de ce moment de maigres investissements de l'Inter après les adieux de Conte ? "L'Inter est une équipe solide qui a remporté trois trophées sous Inzaghi. Ils sont maintenant en demi-finale de la Coupe d'Italie, en quart de finale de la Ligue des champions et sont deuxièmes du classement. Ensuite, bien sûr, vous vous attendez toujours ce que l’Inter gagne le championnat ou en tout cas qu'elle aille au bout de toutes les compétitions. Mais cette année, il n'est pas facile pour quiconque de suivre le Napoli qui joue dans un autre championnat. Il faut aussi donner du crédit à ceux qui sont premier avec 19 points d’avance. L'Inter d'Inzaghi est excellente, qui peut lui dire quelque chose ?" Mais à lire ses interviews, à souligner ce qu'il a fait, il donne l'impression d'être le premier à souffrir de ne pas avoir gagné le Scudetto. "C'est le football, l'un gagne et les autres sont derrière la scène. Au-delà du championnat à huis clos, je le répète, l'Inter est en lice dans les autres compétitions. Il faudra compter en fin d'année, pas après une défaite ou une victoire." Quand mûrit votre idée de terminer avec l'Inter ? "Après une discussion à la fin de l'année dernière. A cette occasion, nous nous sommes dit: ‘Voyons voir’. Ils devaient planifier une saison qui n'avait toujours pas de caractéristiques claires et j'ai commencé à regarder autour. Le tout dans une grande sérénité, comme toujours au cours de ces 12 années." Avez-vous déjà eu une brouille avec l'entreprise ? "Cela peut sembler étrange mais non, jamais. Je vais vous donner un exemple : mes négociations de renouvellement de contrat avec l'Inter ont duré entre 5 et 6 minutes, je ne pense pas que cela ait jamais duré plus longtemps. Ils ont fait une proposition, je l'ai modifiée à la marge et au bout de 10 minutes nous signions." Un autre pas en arrière. Avant Inzaghi, il y a Conte. Pourquoi disparaît-il au bout de deux ans ? Comment vous le communique-t-il ? "Je ne sais pas ce qui s'est passé à cette époque. Personne ne le sait en dehors du club et de Conte lui-même. Je ne voulais même pas demander, ce sont des relations personnelles et des décisions personnelles. Et puis chacun pense à son propre avenir. Pour moi c'est qu'il était un entraîneur fondamental." Qu'est-ce que Conte vous a donné de plus que ce que Spalletti vous a déjà donné ? "Mentalité, discipline, manière d'appréhender l'entraînement, manière d'appréhender le match. Il soigne l'apparence du joueur à 360°, il a un peu réaménagé l'environnement avec sa modalité et avec lui il a mené un parcours gagnant." La fermeture d'un cercle. "L'histoire de l'Inter au cours des 12 dernières années a été un peu étrange. Nous sommes passés de l'ère Moratti qui avait tout gagné, puis Thohir et ensuite Suning. Lorsque ces changements ont lieu, il faut du temps pour rétablir la stabilité dans l'environnement. Mais dans le football, vous n'avez pas le temps : vous avez une semaine, le temps qui passe d'un match à l'autre. Spalletti a posé la première pièce de la nouvelle Inter : il a été fondamental. C'est un entraîneur fort, qui entraîne les joueurs et forme un environnement. Mais ce sont des années où vous avez dû défier une Juventus qui était parmi les meilleures du monde et vous êtes aux prises avec une nouvelle voie : vous avez du mal. Cependant, c'est Spalletti qui nous a ramenés en Ligue des champions et aussi au niveau économique et blason, ça a commencé à se reconstruire. Puis Conte est arrivé qui a ajouté sa discipline, sa façon de penser. Et ça, c'est personnel. Je ne dis pas qu'il est le seul capable de gagner à l'Inter, mais à ce moment-là, il était doué pour mettre toutes les pièces dans le bon sens pour arriver au Scudetto." Mais vous ne pensez pas que les deux derniers Scudettos de l'Inter soient de Mourinho et Conte. "A ce moment, sa mentalité a fait grandir tout le monde, du club à l'entraîneur en passant par ceux qui travaillent autour de l'équipe. Maintenant, l'Inter est un club structuré du plus haut niveau et à mon avis, ce n'est qu'une question de temps avant de revenir pour gagner. On aurait pu gagner encore l'an dernier, elle a échoué de peu. On a eu un black-out entre février et mars et on a un peu brûlé là. Pas tellement dans les quatre derniers jours comme on dit, c'est plutôt en janvier/février qu'on a galéré. Cette année, cependant, Naples a fait un championnat à part : ils ont une mentalité, ils gagnent, ils ont du talent. Ce championnat est plus un mérite de Naples, il a créé un vide. Il y a aussi les démérites des adversaires, bien sûr, mais Spalletti a fait un excellent travail." Le travail de Spalletti à l'Inter a-t-il été sous-estimé ? "Son travail n'a pas été assez apprécié. Il pose les bases. C'est difficile pour une équipe d'une année sur l'autre de finir septième, ensuite premier puis de gagner le Scudetto. Le Napoli s'est construit au fil des ans, ils y arrivent toujours : deuxième, troisième, deuxième, puis troisième... Et il va mieux cette année. Mais oui, le travail de Spalletti a été largement sous-estimé à l'Inter." L'année de son retour en Ligue des champions, l'affaire Icardi éclate. A-t-elle été difficile à gérer ? "Très difficile. La vérité est que je n'aurais pas voulu être à sa place. Mais il était bon, il a atteint son objectif de terminer dans le top quatre. Avec un dernier match particulier, plein d'émotions, mais même là en la fin nous l'avons fait." Je reviens donc à la comparaison avec Conte. Avait-il la possibilité de réclamer certains achats plus que ses prédécesseurs ? C'est ça la différence ? "Ces entraîneurs sont ceux qui ont une grosse histoire de victoires et de trophées. À mon avis, lorsqu'ils ont eu les premiers entretiens avec Conte, ils s'étaient déjà clarifiés sur de nombreux aspects. Il venait depuis des années au cours desquelles il avait entraîné et a gagné avec la Juve, il était un symbole de la Juve et à ce moment-là, si vous acceptez l'Inter, vous ne pouvez pas vous tromper d'un iota. Avant d'accepter une telle mission, je pense qu'ils ont mis les différents mouvements à faire sur papier." C'est le cursus qui fait la différence et vous amène à demander certaines garanties. "Oui. Probablement même Spalletti, en remportant le championnat et en devenant un entraîneur gagnant, demandera à la prochaine équipe qu'il entraîne des garanties différentes et plus importantes. Et à ce moment-là, il peut vraiment les exiger. C'est ainsi que cela fonctionne pour les grands entraîneurs et pour les meilleurs joueurs." Avant Spalletti, il y avait Pioli. Vous attendiez-vous à ce qu'il puisse gagner le Scudetto avec Milan ? "L'année dernière je lui ai écrit, je l'ai complimenté. Je l'ai eu quelques mois mais c'est un bon coach, qui construit un groupe et qui a un très bon staff. Gagner le championnat c'est difficile parce que tant de choses prennent le dessus en une année. Ce n'est pas de la chance, la décision de l'arbitre n'a rien à voir. Celui qui gagne le championnat c'est parce qu'il le mérite. Il était doué pour créer ce sentiment avec l'équipe. L'année dernière, vous avez pu voir qu'il avait créé cette relation de compacité avec l'équipe, cela a été perçu. Comme cette année, vous pouvez voir le sentiment entre Spalletti et son équipe." Et puis à Milan, il a su construire un projet, alors qu'à l'Inter, il était perçu comme un entraîneur de transition. "Oui, définitivement oui. Et puis il y a encore sa croissance en tant qu'entraîneur, quand on parle de Pioli à l'Inter on parle de 2016..." Avant Pioli la parenthèse de Boer. Il est difficile de trouver quelqu'un qui en parle en bien. "Je n'aime pas dire du mal des gens..." C'est compris. Mais ce n'est pas facile de bien en parler. "Un entraîneur qui ne connaît aucunement le football italien a du mal et il ne connaissait aucunement le football italien. Il ne connaissait pas les joueurs, il ne savait rien. La langue était un gros problème, faire passer des mots ou vos messages à l'équipe, c’est dur, ils parlent deux langues différentes. Et puis ce fut une période de grande confusion à l'Inter. Je vous dis la vérité, je ne me souviens même pas trop de son passage à l'Inter... Il a dû être avec nous deux des mois." Avant de Boer, il y a Mancini. Et c'est l'entraîneur qui vous fait asseoir sur le banc, vous obligeant à partir en prêt. "Quand il est arrivé, j'ai joué, puis on n'est plus reparti la saison suivante et donc au fil des semaines j'ai commencé à évaluer différentes solutions. Mais je m'entendais bien avec Mancio... C'était aussi une bonne expérience d'être coaché par lui parce que c'est un coach qui gagne et quand des coachs de ce calibre arrivent, ils te donnent quand même quelque chose. Après il y a le coach avec qui tu crées plus ou moins de feeling, mais pour moi c'était simplement un choix technique." Bref, sans rancune. "Là et puis ça te ronge, tu veux jouer. Mais aujourd'hui je peux dire que le sélectionneur de l'équipe nationale m'a coaché." Jusqu'à la première année avec Mancini, vous jouez en tant que titulaire, puis lorsque vous revenez de prêt, vous êtes en soutien. Pourquoi acceptez-vous ce nouveau rôle à ce moment ? "Les six mois en Angleterre m'ont un peu ouvert les yeux, ils m'ont fait comprendre qu'il y a aussi une autre façon de vivre et d'appréhender le football. C'était une belle expérience. Quand je suis revenu de Hull City, je ne savais pas si je resterais ou non, Spalletti venait d'arriver. Au bout d'un moment, Luciano me dit : ‘Écoute, je suis content si tu restes, donne-moi un coup de main.’ Une belle relation personnelle s'est immédiatement créée : j'ai encore de ses nouvelles deux à trois fois par mois, nous nous écrivons. La relation humaine est très importante pour moi, plus que la relation professionnelle. Parce qu'à ce moment-là, j'ai toujours pensé qu'une fois que j'aurais arrêté, ces relations resteraient. Et aujourd'hui c'est comme ça, ça veut dire que tu as montré quelque chose de bien, mais pas en jouant parce que tout le monde est bon pour jouer en Serie A, je veux dire sur le plan humain." Et avec Spalletti cette belle relation humaine se crée immédiatement. "Après ce discours, je suis allé parler au club. Eux aussi étaient contents de mon éventuel séjour et donc je suis resté à ce moment-là. Puis un autre type de relation s'est établi après, parce que je voulais gagner avec l'Inter. Et après Spalletti est venu Conte, je le lui disais depuis de nombreuses années et à la fin il est vraiment arrivé. Ensuite, tu gagnes le championnat et quand tu gagnes, tu te sens bien, même si tu ne joues pas 40 matchs. J'étais bien avec le groupe, l'environnement était idéal et ma famille allait bien à Milan. Il y avait la possibilité de gagner des trophées et à ce moment-là, il ne m'est jamais venu à l'esprit de partir." Et cela s'est également perçu dans la relation avec les fans. Dans la première partie, quand vous étiez titulaire, beaucoup de critiques. Puis, quand vous êtes revenu en acceptant de jouer moins, vous avez été élu symbole de l'interisme. "C'est comme ça que ça s'est passé. Mais cela aussi fait partie d'un parcours sportif, footballistique. Quand tu es dans une grande équipe, même si tu gagnes, tu es toujours sujet à la critique. L'Inter a lutté pendant de nombreuses années, la critique était normale. Et puis avec l'ère des réseaux sociaux tout s'est élargi à tous les niveaux. Mais ça s'est passé différemment pour moi et encore aujourd'hui quand je retourne au stade ils me saluent. Cela me vaut plus que 50 Scudetti... Je le répète : l'aspect humain est fondamental parce qu'alors la vie est longue. A 35 ans la partie sportive s'arrête, mais après t'en as beaucoup plus pour tout le reste." Revenons au début de votre aventure Interista. Vous arrivez avec Leonardo. "Oui, Benitez avait été viré trois jours plus tôt." Et vous, quel coach trouvez-vous ? "Je me suis tout de suite bien entendu avec Leo. Une bonne personne. Il est bon comme entraîneur, mais j'ai perçu que ce n'était pas tellement ce qu'il voulait faire. Et en fait, il a changé au bout d'un moment." Vient ensuite Gasp. Qui ne comprend pas ce groupe ou vice versa ? "C'était difficile pour ce groupe de comprendre Gasperini. Il arrive mais même là, je vous dis la vérité : ce furent des années très mouvementées et on a tout vécu comme ça, très vite. Au jour le jour." Avec qui avez-vous trouvé le plus de continuité dans cette phase ? "A cette époque je jouais. Je l'ai trouvée avec Mazzarri comme avec Stramaccioni, j'ai aussi joué avec Gasp." Toutes des personnalités très différentes. "C'était difficile, aussi parce que changer d'entraîneurs, de stratégies et de méthodes de travail à chaque fois n'est pas facile. Bien faire ces années-là était très difficile." Est-ce la raison de l'effondrement de l'Inter après le triplé ? "Oui. Ces dernières années, j'ai vu un super calendrier à l'Inter. Même les entraîneurs qui sont arrivés : Spalletti, Conte et Inzaghi ont toujours donné le sentiment de stabilité. Maintenant, Inzaghi a été critiqué, mais à mon avis c'est plus un truc de journaliste..." Dans quel sens? "Naples joue dans un championnat à lui. Mais pour le reste, l'Inter est là : ils ont atteint les demi-finales de la Coupe d'Italie, ils sont en quarts de finale de la Ligue des champions. Ils ont remporté la Super Coupe. Le journaliste ou le fan critiquera toujours, mais quand on va évaluer, ce sont les résultats qui comptent." Vous parliez de continuité arrivée avec Suning. "Le trio Marotta-Ausilio-Baccin a donné un tournant important. L'Inter a réalisé un important marché des transferts ces dernières années et à eux trois ont ramené l'Inter à des niveaux importants." Après Bari vous allez au Genoa où vous jouez six mois "Oui, et je me remettais d'une blessure parce qu'en deuxième année à Bari en milieu de saison, avec Ventura sur le banc, je me suis cassé le LCA. J'avais déjà été acheté par le Genoa et donc à ce moment-là je suis aller à Gênes pour se faire soigner. L'été suivant, j'ai commencé le camp d'entraînement avec le Genoa, Gasperini était sur le banc. Il se trouve alors que fin novembre Samuel se fait son croisé, des rumeurs circulaient déjà sur l'intérêt de l'Inter et en décembre Preziosi m'a appelé pour me dire qu'il m'avait vendu à l'Inter. Je vais tout de suite faire mes valises et aller à Milan." Pratiquement après la Coupe du monde des clubs. "Deux jours plus tard. Ils ont viré Benitez, ont pris Leonardo et le lendemain ils ont officialisé mon achat." Qu'est-ce que le football a représenté pour vous ? "Ça a représenté 30 ans de ma vie, c'est tout. Alors peut-être que j'y retournerai mais la passion remue tout : si ça ne sera pas là, je ferai autre chose." Belle interview, très pro et très gentlman ! Bonne suite Andrea! Traduction alex_j via FCInter1908.
  2. Marco Materazzi était le protagoniste d'une conversation avec InterTV quelques heures avant Inter-Milan. Il a raconté les émotions du Derby della Madonnina avec ces mots, émotion et fous rires garantis. Qu'est-ce qu'il vous manque le plus ? "Je n'ai jamais eu de rituels superstitieux! Ce qui me manque encore beaucoup aujourd'hui, c'est la veille, quand les fans Nerazzurri arrivent à Appiano pour nous encourager. C'était un moment unique." Aujourd'hui, en tant que fan, comment abordez-vous le derby ? "En tant que fan, vous souffrez beaucoup plus! Plus car vous ne prenez pas le terrain et vous ne pouvez pas aider vos coéquipiers à gagner le match. C'est beaucoup plus difficile, vous devez vous réjouir en souffrant." Après les derbies, à qui pensiez vous ? "J'ai toujours pensé ma famille et ma femme. Tant quand tu as perdu que quand tu as gagné. La famille est la chose la plus importante et reste près de toi surtout dans les moments difficiles." Votre plus grande folie liée à un derby ? "Quand j'ai porté un masque Berlusconi ! J'étais au supermarché, pendant la période du Carnaval, avec ma fille. On a vu des masques et il y avait aussi celui de Silvio Berlusconi. Je me suis dit: 'Je l'achète et je le porte si on gagne le derby.' J'ai toujours tenu mes promesses. On a gagné 2-0, et je l'ai porté au coup de sifflet final. Puis j'ai parlé au téléphone avec il Cavaliere, on a ri ensemble parce qu'à Milan le derby est beau pour ça aussi, parce que tu le vis sereinement." Le moins que l'on puisse dire est que, à l'époque, cela avait remué les opinions. Extrait d'un article Goal.com. Marco Materazzi, qui n'a même pas pris le terrain lors de ce match, a vu ses coéquipiers triompher depuis le banc et, après le coup de sifflet final, s'est lancé dans une exultation qui a produit des images destinées à entrer dans l'histoire. Lorsqu'il se précipite sur le terrain pour embrasser ses collègue, il le fait en portant un masque de Silvio Berlusconi. Rien de tel n'a jamais été vu sur un terrain de Serie A, et ne se verra pas non plus dans les années suivantes, un joueur célébrant avec le masque du président de l'équipe adverse. C'est la polémique immédiate. Cependant, cela dépasse aussi largement les frontières du sport et ce pour une raison très simple : Berlusconi n'est pas seulement le président du Milan, il en est aussi le Premier ministre. Le discours devient donc aussi politique et les critiques ne viennent donc pas seulement de ceux qui supportent le Milan, mais aussi d'une bonne partie de l'hémicycle parlementaire. La polémique s'est propagée comme une traînée de poudre et même un grand fan de l'Inter comme Ignazio La Russa, alors ministre de la Défense, a vivement critiqué le choix de Materazzi. "Une énorme chute de style. Je n'ai jamais vu personne s'en prendre aux présidents et se moquer d'eux. Le geste de Materazzi fait partie de ceux qui peuvent être offensants." Parmi ceux qui ont acquitté le défenseur de l'Inter, il y a évidemment de nombreux membres de l'opposition qui défendent le 'droit à la plaisanterie'. L'entraîneur du Milan, Leonardo, essaye d'adoucir les choses. "Je ne pense pas que Materazzi ait voulu offenser qui que ce soit. Je pense que c'était juste une blague. Je le connais, je ne pense pas que c'était une blague." Materazzi se retrouve au centre d'un véritable ouragan de polémique qu'il ne pensait évidemment pas pouvoir déchaîner. Sur son site, il explique son geste. "Comme toujours, ce que fait Materazzi suscite la discussion. Même un masque de carnaval, du genre qu'on en vend partout, que j'ai porté pour fêter la victoire d'hier soir : une blague de derby, rien de plus. Aucune intention polémique, aucune volonté d'offenser, aucune implication politique, à Dieu ne plaise. Aussi parce qu'en politique, et ceux qui me connaissent bien le savent, je n'ai jamais voulu y entrer. C'est précisément pour cette raison que je suis sûr que il Cavaliere Berlusconi, en tant que président du Milan et surtout en tant que personne dotée d'un grand sens de l'autodérision, car c'est ainsi que je l'ai rencontré, aura souri en me voyant. J'ai envie de croire qu'il a aimé le geste et qu'il ne s'est pas senti offenser, car je ne voulais vraiment me moquer de personne : à tel point que je ne suis allé que vers la curva de nos supporters, en évitant de croiser les joueurs et supporters de l'AC Milan. Comme d'habitude dans un derby gagné." L'affaire sera ensuite close par un coup de fil 'éclaircissant' entre Materazzi lui-même et Silvio Berlusconi. Le défenseur de l'Inter parlera d'une conversation très courtoise et plaisante, tandis que le président milanais se bornera à l'accepter avec le sourire. Traduction alex_j via FCInterNews et Goal.com.
  3. Notre ancien président Massimo Moratti, qui s'exprimait lors de la présentation du livre d'Ivan Zazzaroni "Devenir Mourinho" organisée cet après-midi à Milan, a rappelé son lien particulier avec le Special One et a dévoilé quelques anecdotes sur l'aventure du Portugais sur notre banc. "Avec Mourinho, la fin était belle et j'étais content parce que la même chose est arrivée à mon père aussi. Pas seulement une grande émotion, c'était émouvant. Lorsque vous êtes dans une équipe de football, vous essayez toujours de chasser ce quelque chose pour peut-être vous faire pardonner certaines erreurs. Et quand son mandat a pris fin, j'ai essayé de comprendre comment recommencer. Mourinho a facilité les choses, mais gagner n'est jamais facile. Son sens des responsabilités et son soutien envers les joueurs ont fait la différence. C'est une personne qui sait tout, pas seulement sur le football. Il est une personne intelligente, pragmatique. Mourinho ne se repose jamais, il inculque toujours cette idée. Sa Roma est une bonne équipe." "Ai-je été amusé par sa polémique avec les arbitres ? Non, car moi aussi j'étais controversé par les arbitres. J'aimais ce fait parce qu'il était entré dans l'esprit de la société qui n'a jamais été la société du palais. Puis il a tout du spectaculaire, comme quand il a fait avec le geste des menottes. Mourinho est plus qu'un entraîneur. Il était humble, il a travaillé dur et en même temps il vous a donné quelque chose de plus. Mais pas seulement aux joueurs, mais aussi au club et au public." "Il y a eu des bas entre nous, c'est logique. Mais ils ont été compensés ou en tout cas ils ont servi à avoir les hauts et à se comprendre et se mettre au même au niveau. Mourinho est le seul entraîneur qui ne m'a jamais appelé pour avoir un footballeur. Cela ne s'est produit qu'une seule fois, lorsqu'il a dépensé pour Quaresma que je ne voulais pas prendre. Puis j'ai dit oui parce que j'en avais marre de l'entendre. Il avait fait des promesses au joueur et j'ai décidé de lui faire plaisir. Après ça plus jamais. Et j'ai eu de nombreux entraîneurs et tous demandaient des joueurs à toute heure." "Son adieu ? Je savais qu'il allait au Real Madrid, je ne voulais pas rompre le charme. Pour moi, l'idée d'aborder ce sujet ne m'a pas touché car je voulais le faire travailler tranquillement afin de tout gagner. Et en fait il a tout gagné." "J'ai comparé Mourinho à Herrera. J'ai été frappé par une interview avec lui des années plus tôt, alors qu'il était l'entraîneur du Porto. Il devait jouer une demi-finale de Ligue des champions et a déclaré qu'il ne pensait pas à ce match mais à la finale. Ça m'a vraiment beaucoup touché. Herrera et Mou sont non seulement bons dans la communication mais aussi dans le professionnalisme et le sérieux avec lesquels ils accomplissent leur travail. Mou n'est pas un manager mais un vrai professionnel et un coach complet. Il respecte l'environnement dans lequel il travaille et il ne cesse jamais d'apprendre. Les joueurs avec moi ne se sont jamais plaints de Mourinho." "Jaloux qu'il soit à Rome ? Non, je l'ai entendu souvent et j'étais au courant de cette opportunité. J'étais content qu'il puisse aller à Rome car pour lui c'est le bon endroit pour s'exprimer. A Rome, il rajeunit, car il peut construire son équipe en partant de la base. C'est un effort qui le pousse à être plus jeune. Quand la Roma a pris Mourinho, j'ai tout de suite pensé aux supporters de la Roma. La beauté de se réveiller heureux précisément parce que l'entraîneur est quelqu'un comme Mourinho. C'est une bonne chose. En tant qu'Interista, je ne suis pas jaloux du fait qu'il soit retourné en Italie et ait choisi d'entraîner la Roma." "Je suis sûr que s'il était resté, il aurait aussi bien réussi en troisième année. Après lui, j'ai pris Benitez et j'ai été surpris par moi-même car c'était un entraîneur avec qui Mourinho n'avait pas de grandes relations. J'ai rencontré Benitez, et comme l'a dit Mou, il ne m'a pas bien parlé. Nous avons tous les deux commencé du pied gauche. Puis j'ai pris Leonardo, il était très doué pour recréer le climat parfait. Nous avons failli remporter le championnat. Il était très doué pour s'adapter à la société après tout ce qui s'était passé. Bien sûr, Mourinho laisse le vide au moment où il s'en va." Traduction alex_j via FCInterNews.
  4. Marco Materazzi a des idées claires sur ce que l'Inter peut encore faire cette année. Il en a parlé dans une longue interview accordée aujourd'hui à la Gazzetta dello Sport. Moitié question et moitié souhait : comment projeter la victoire de Mardi sur Sassuolo ? "C'est très simple : ne pas regarder le classement, parce que le sommet de la Serie A est trop loin et parce qu'il y a plus d'équipes entre l'Inter et les leaders que l'an dernier. Ensuite : regarder l'équipe qui était Mardi, les joueurs, le public qui est de plus en plus décisif pour la façon dont il encourage le groupe." Penser à un retour est-il un pari? "Ce championnat est comme une Ligue des champions, jusqu'en Novembre un tournoi se joue comme s'il s'agissait de groupes, puis celui qui est le mieux loti en Janvier l'emportera. Je vais vous dire ceci : dans l'année qui a suivi le Triplete, à un moment on s'est retrouvé à -19 par rapport au premier. Puis après le Mondial des Clubs un coach intelligent est arrivé (Leonardo à la place de Benitez, ndlr) et si on n'avait pas perdu le derby retour on aurait gagné le Scudetto. Ici, l'entraîneur intelligent est déjà là : il n'a qu'à faire en sorte qu'à partir de Janvier cela ne dépende que de vous et pas des autres pour reconquérir." Le parcours est-il, d'un point de vue tactique, celui vu avec Barcelone ? "Cela doit être. L'Inter doit partir du fait de ne pas encaisser de but car avec le potentiel offensif qu'elle a, tôt ou tard, elle marque. Dans les quatre défaites en championnat, cependant, cela ne s'est pas produit. Et déjà à Lecce, le premier jour, il y avait une sonnette d'alarme ignorée. J'aimerais revoir le même type d'Inter. La raison est claire : si cette intensité, cette attention, cette méchanceté compétitive étaient parfaites pour arrêter Lewandowski, pourquoi ne pourraient-elles pas l'être Samedi ? Les attaquants n'aiment pas ce genre d'attitude. Mais laissez-moi vous dire quelque chose sur Dimarco." Allez-y. "Son ouverture au but a été LE geste du match. Si vous faites ces gestes là, cela signifie que vous avez une légèreté et une confiance au-dessus de la normale. Dimarco doit être l'âme du groupe : il joue à l'Inter depuis qu'il a six ans, il a des choses à l'intérieur que les autres ne peuvent pas avoir." Et puis un Skriniar revenu à son ancien niveau. Pensez-vous que le mercato a affecté son rendement ? "Non, je pense plutôt qu'il a payé la blessure qui lui a fait manquer le début de la préparation. Alors, bien sûr, il n'aura pas été hermétique à ce qui s'est passé autour de lui. Mais il a toujours répondu présent. J'espère qu'il restera. Ce qui comptera sera le professionnalisme jusqu'au dernier jour, le fait qu'il se souvienne que s'il est devenu Skriniar c'est grâce à l'Inter. Je ne doute pas que ce sera le cas. Disons qu'il ne sait pas ce qu'il perdrait en s'en allant..." Lautaro qui ne marque pas... quel signal est-ce ? "Arrêtez tout le monde : je dis lui et 10 autres, si je dois choisir la formation. Ce n'est que de lui et de Calhanoglu, par caractéristiques, que vous pouvez vous attendre au coup décisif, au jeu hors norme. Je ne sais pas combien auraient joué malgré la fatigue, sans penser à Sassuolo mais surtout à la Coupe du monde. El Toro l'a fait." Peut-être que le retour de Lukaku l'aidera aussi. "Romelu doit d'abord redevenir un athlète à 100 %. Probablement, étant donné le grand désir d'aider, il a fait un pas en avant excessif lors de sa récupération de blessure. Nous l'attendons, débordant comme nous le savons." Traduction alex_j via FcInter1908.
  5. En deux jours, deux joueurs interistes ont tiré leur révérence. Raffaele Caruso de FcInterNews a écrit une lettre ouverte à Goran Pandev et Andrea Ranocchia. Voici la traduction. Quelques heures plus tard Goran Pandev, puis Andrea Ranocchia ont annoncé jeudi leurs adieux du football sur les réseaux sociaux. Un double "salut" qui a ravi tous les fans de ce sport, en particulier les fans de l'Inter. Parce qu'il n'est pas nécessaire de marquer 500 buts pour rester dans l'histoire d'un club aussi prestigieux que les Nerazzurri. Humilité, professionnalisme et amour du maillot sont les trois valeurs qui vous rendent éternel et vous permettent de gagner le respect et l'admiration de vos fans. Pandev est un produit de la cantera Nerazzurri. Après avoir vécu plusieurs expériences en Italie, dont la plus illustre à la Lazio, il revient à l'Inter dans la saison des saisons, celle du Triplete. Et il a été un grand protagoniste malgré son arrivée cette saison en Janvier. Goran a été immédiatement utilisé par Mourinho, notamment grâce à l'absence de Samuel Eto'o en Coupe d'Afrique des Nations. Et le Macédonien a tout de suite répondu présent : le 6 Janvier, il fait ses débuts en championnat face au Chievo et est immédiatement décisif, il inscrit son premier but sous le maillot de l'Inter, quelques jours plus tard face à Bari ouvrant le chemin du retour de 2-0 à 2-2 et a répliqué le 24 Janvier dans le derby contre Milan avec un coup franc, marquant le deuxième but. Tout le monde n'a pas ce truc. Il faut avoir la classe pour pouvoir le faire, mais surtout l'humilité pour s'intégrer dans un groupe avec autant de champions. Mourinho se classe lui aussi en finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich, il sera l'un des protagonistes de la course finale vers le Triplete. Et comment oublier le but du 2-3 marqué quelques mois plus tard contre les Bavarois, toujours en Ligue des champions, lors du match retour des huitièmes de finale : il le définira lui-même comme le but le plus important de sa carrière. Comment oublier cette exultation. Et ce jour-là, Andrea Ranocchia était également sur le terrain, dans l'un des matchs les plus emblématiques de son histoire de plus de 10 ans avec le maillot Nerazzurri. L'arrêt sur la ligne de but, avec un poteau. Ses débuts à l'Inter rappellent beaucoup ceux de Pandev. Arrivé à l'Inter lors de la saison en cours à l'hiver 2010-2011, il s'est d'emblée imposé parmi les titulaires aux yeux de l'entraîneur Leonardo , remportant alors son premier titre en fin de saison, la Coppa Italia, remportée contre Palerme. Confirmé plus tard par les entraîneurs suivants, dans la première moitié des années 2010, Ranocchia fait partie des rares jalons de l'équipe interiste : lors de la pré-saison 2014-2015, l'investiture en tant qu'héritier de Zanetti en tant que nouveau capitaine de l'Inter, semble être le prélude à une belle histoire. De manière inattendue, cependant, sa carrière prend une tournure inverse : Andrea ne parvient pas à s'imposer comme le leader du groupe des Nerazzurri et se fait retirer le brassard au profit d'Icardi. Il est ainsi devenu l'un des plus critiqués et ciblés par le public Nerazzurri. Mais jamais un mot déplacé, jamais une interview provocatrice. Ranocchia continue de travailler en silence, s'investissant toujours dans l'entraînement. Pour se retrouver il décide aussi de changer d'air, tentant d'abord l'expérience du prêt à la Sampdoria puis à Hull City. Le premier tournant est intervenu en 2017 avec l'arrivée sur le banc de l'Inter de Luciano Spalletti. La vidéo dans laquelle il défend Ranocchia en retraite des critiques d'un fan des Nerazzurri, elle certifie immédiatement l'importance et la gratitude de l'entraîneur Certaldo envers lui. Ce n'est pas un titulaire, mais il redevient un élément très important pour les rotations en défense et surtout un homme du vestiaire. Un double rôle qui devient encore plus évident avec l'arrivée de Conte à Milan, l'entraîneur qui l'avait lancé au début de sa carrière dans les expériences d'Arezzo et de Bari. Et grâce à lui, Ranocchia remporte son premier Scudetto avec l'Inter après 10 ans. Un championnat qui est venu après tant de chutes, tant de sacrifices, tant de larmes, qui témoigne pourtant de la grandeur d'un vrai homme et joueur, d'un professionnel exemplaire et d'un joueur de l'Inter comme peu d'autres. Nous ne pouvons que remercier Goran Pandev et Andrea Ranocchia. Merci de faire partie de notre histoire et de comprendre l'importance de cet maillot. Pour l'avoir honoré. Merci les gars, ce fut un honneur et un beau voyage. Traduction alex_j via FCInterNews.
  6. Davide Santon, l'ancien enfant de l'Inter selon José Mourinho, a décidé de raccrocher définitivement les crampons. Voici ses déclarations à Tuttomercatoweb.com. Introduction. "Je suis obligé d'arrêter de jouer. Non pas pour ne pas avoir eu d'offres, pour rien d'autre, mais juste parce que mon corps avec tant de blessures dans le passé, n'en peut plus. Je ne veux pas, mais je dois." Un choix douloureux. "J'ai subi les premiers mois. J'ai eu le temps d'y penser, d'y réfléchir. Quand j'étais hors du XI à Rome, j'ai eu une première période où j'ai souffert. Je ne m'attendais pas à cette fin de carrière. Je voulais jouer, m'amuser, malheureusement j'ai tout eu tout de suite et je suis arrivé haut. Mais il faut accepter : j'ai beaucoup réfléchi, j'ai une famille, deux filles, maintenant je me consacre à ça et après je verrai si je reste dans le foot ou dans un autre domaine." Une parenthèse particulière de sa carrière. "La première période à l'Inter a été la meilleure quand on a tout gagné. J'ai eu des arrêts, des blessures, mais c'était beau : j'étais jeune et je n'avais pas réalisé qu'on entrait dans l'histoire. On n'a perdu que la Supercoupe d'Europe, c'était le meilleur moment. J'étais avec des champions extraordinaires dans le vestiaire." De nombreux techniciens qui l'ont fait grandir. "Mourinho, Benitez, Leonardo, Gasperini, Mancini, Conte qui m'a appelé en équipe nationale, Pioli, Spalletti, Pardew, De Boer, Fonseca, Di Francesco, Ranieri... Sans oublier ceux des premières années dans le secteur des jeunes à l'Inter, bien sûr. Avec Mourinho j'ai vécu la période la plus glorieuse mais je ne le range pas parmi les plus sereines : j'étais jeune, il y avait beaucoup de pression dans le milieu. Pendant l'année de la Champions, j'ai été absent six mois à cause de problèmes physiques, ce n'était pas une période de grande sérénité contrairement à ce qui se passe avec Pardew d'abord puis Carver. On a joué la Ligue des Champions, Tottenham nous a dépassé mais il n'y avait pas de grosses pressions , l'environnement était extraordinaire." Santon ne cache pas une pointe d'amertume lorsqu'il évoque le vrai regret de son aventure footballistique. "Quand je me suis blessé à dix-huit ans chez les U21, j'ai été blessé parce qu'ils m'ont fait entrer. J'ai senti que mon genou était cassé, ça faisait mal. A la fin de la première mi-temps je suis allé aux vestiaires, je me sentais mal, le deuxième coach m'a dit 'on a besoin de toi, tiens bon' et j'ai décidé de ne pas lâcher. J'ai joué toute la seconde mi-temps avec un genou cassé et je l'ai cassé pour de bon. D'une petite fracture c'est devenu une vraie fracture. Au lieu d'arrêter, d'écouter le corps, j'ai décidé de continuer." L'avenir n'est pas encore décidé, mais Santon a déjà des idées à ce sujet. "Le football est devenu un monde où il n'y a pas d'amour avec lequel j'ai grandi. J'avais Moratti comme président, il était comme un père, il montrait de l'affection pour le joueurs. Maintenant c'est le business, ils t'utilisent, te téléchargent et en prennent un autre. Je ne sais pas si ça m'appartient encore ou pas... Le truc que j'aimerais faire c'est coacher dans un secteur jeunesse. Je dois y réfléchir. Mais je ne sais pas si je dois continuer dans ce monde ou pas, peut-être même commentateur. Vous devez avoir le stimulus à l'intérieur, vous devez obtenir la bonne étincelle dans ce que vous faites et là je déciderai quoi faire, avec amour et désir." Traduction alex_j via FCInter1908.
  7. En effet, alors qu’il est l’auteur de prestation de premier rang, Tuttosport nous informe qu’Ivan Perisic aurait déjà informé la Direction interiste de son envie d’ailleurs au terme de cette saison "Une saison de protagoniste absolue, même sa meilleure au niveau de sa continuité depuis qu’il est à l’Inter, mais avec un futur loin de Milan : Ivan Perisic a déjà communiqué à la Direction Nerazzurra sa volonté de partir au terme de cette saison, lorsque son contrat, avec les Champions d’Italie arrivera à l’échéance. Il sera libre de signer un contrat avec n’importe quel club prêt à miser sur lui." "Tant est si bien que dans l’entourage du joueur, on retrouve parmi les différentes offres de contrat celle de l’Inter, mais la volonté du joueur est de concrétiser son rêve, un rêve qu’il a répété à de nombreuses reprises : Évoluer en Premier League, voir de retourner dans sa zone de confort : La Bundesliga Si son futur est à déchiffrer, les prestations sur le terrain du joueur aurait comme finalité de le mettre en évidence et d’attirer l’attention des éventuels intéressés: Un paradoxe pour un joueur devenu déterminant dans l’échiquier Nerazzurro. Un jouer qui, quoiqu’il en soit, ne devrait plus faire partie du projet interiste." Comme le confirme également le Corriere Dello Sport, Marcelo Brozovic est sur la même lignée: “Aujourd’hui, l’Inter va officialiser la prolongation du contrat de Nicolò Barella jusqu’en juin 2026, mais les tifosi attendent tous la signature de Marcelo Brozovic. Et à ce sujet, les informations relatives font état que l’entourage du joueur ne souhaite pas rencontrer aussi rapidement que ça la Direction Nerazzurra: Le père et avocat du joueur, qui le représente, a été invité à plusieurs reprise par le Directeur Sportif Piero Ausilio pour une première phase exploratrice, mais jusqu’à présent, le sommet n’a pas eu lieu et il ne se tiendra également pas lors de ces deux journées qui précédant le Derby." "La logique voudrait que cette entrevue ait lieu après la trêve internationale, mais rien n’est donné pour acquis: A la Viale Della Liberazione, la sensation est que le joueur n’est pas pressé d’apposer son autographe sur une nouvelle prolongation, même si cela ne veut pas dire qu’il a déjà décidé de quitter Milan . Brozovic veut, avant tout, écouter avec attention les différentes offres car il a compris que certains clubs ont l’intention de s’articuler autour de lui. Et si mercredi à Tiraspol, il a mérité pour la troisième fois en quatre match de remporter le titre de meilleur joueur sur le terrain, personne ne sera surpris d’apprendre que le PSG a déjà réalisé un premier sondage. Pour Leonardo, le joueur pourrait rentrer dans l’ordre d’idée de réaliser un énième coup du mercato après s’être offert de cette façon Lionel Messi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma et Wijnaldum. Si tel est le cas, l’Inter sera Game Over." Pour rappel, Marcelo gagne actuellement 4,2 millions d’euros plus bonus, l’Inter est disposée à monter à 6 millions d’euros, à la Barella. Mais pour le milieu de terrain, l’intention est celle de percevoir une somme proche de 8 millions d’euros, une somme difficilement accessible pour les comptes de l’Inter. D’après TMW, une requête officielle serait arrivée sur la table de l’Inter pour commencer à discuter : Marcelo souhaite percevoir 30 millions d’euros pour le prochain quadriennal, soit 7,5 millions d’euros par ans. Exagéré ou mérité ? Selon vous, faut-il déjà se résigner à un départ plus que probable de la Croatian Connexion ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  8. Le Directeur Sportif de l’Inter, Piero Ausilio s’est livré à Gianluca Di Marzio dans le cadre de l’émission "Il calciomercato che verrà" Méthode de travail "La façon de travailler a changé. A présent nous sommes revenus à un minimum de normalité, même si nous avons toujours des appels téléphonique et des Chats. C’est difficile d’aller de l’avant dans les négociations car j’ai la sensation que personne n’a envie d’y aller le premier." Joueurs prêtés par l'Inter au 30 juin "Nous en discutons, il y a plusieurs situations qui sont assez similaire. Dans le cas de Perisic, le prêt aurait déjà dû être terminé, mais nous avons d’excellents rapports avec le Bayern et nous leur avons concédé plus de temps, comme le garçon avait été blessé. Nous allons en reparler de façon plus approfondie sans aucun problème." Mauro Icardi "Pour lui, la situation est plus simple, je discute avec Leonardo qui est un ami. Nous cherchons à définir la meilleure solution. La somme sera probablement redimensionnée suite à la crise, et il est donc normal d’accorder de la disponibilité dans les échanges, surtout que nous parlons d’un garçon qui aimerait rester là-bas." Radja Nainggolan "Cagliari n’a pas d’option, donc le joueur reviendra chez nous. Aujourd’hui, il est trop tôt pour en parler, mais nous ferons des évaluations avec lui." Les joueurs prêtés à l’Inter "La volonté est d’aller de l’avant, jusqu’au terme de la saison avec tout le monde. Il y aura des contrats qui vont arriver à leurs fin comme ceux de Borja Valero et Padelli dont nous devrons parler. Pour Young, nous avons déjà exercé l’option pour une année supplémentaire." Alexis Sanchez "Nous souhaitons viser haut durant les prochains mois. Avant sa blessure, il avait proposé des belles choses, nous avions revus le Sanchez de l’Udinese et d’Arsenal. Il a ensuite connu ce problème très rapidement: Il aura l’occasion de démontrer sa valeur, c’est aussi dans son intérêt de faire bien." Lautaro Martinez "En ce qui concerne Lautaro, il n’y a qu’un moyen pour l’éloigner de l’Inter et c’est le paiement de la clause et ce paiement est complexe, tous le savent car il y a un délai défini et des impératifs bien précis à respecter: La clause débute au premier juillet pour une période très limité." "C’est, aujourd’hui, la seule possibilité qui existe pour voir le joueur loin de l’Inter. Nous ne faisons pas face à la thématique Lautaro en ce moment." "La raison ? Nous comptons sur lui, il est important pour le club et il a encore deux ans de contrat. La Benamata n’a pas l’intention de céder ses joueurs les plus importants, mais de les conserver en se renforçant éventuellement sur le mercato, et cela vaut également pour Lautaro." Tractations "Beaucoup de clubs nous ont contacté pour Lautaro. Barcelone est, parmi ceux-là, le club le plus décidé : Nous avons un rapport amical et cordial avec eux. Nous ne nous cachons pas, ce club connait nos intentions : L’Inter n’a pas l’intention de vendre Lautaro, il y a une clause et il est nécessaire de la payer : Je pense avoir été clair. Il n’y a aucune urgence de le vendre Lautaro. Nous et je me l’imagine à l’Inter." Sandro Tonali "Avoir une identité italienne à l’Inter peut être très importante, vu la construction du groupe et nous souhaitons continuer à suivre cette voie. Tonali a très certainement les qualités pour jouer à l’Inter, je ne sais pas si nous disposons des fonds nécessaire pour l’acheter. Ses paramètres sont tous valident pour qu’il soit un joueur de l’Inter, mais je ne connais pas les prétentions de Cellino." Timo Werner "Il nous a toujours séduit, mais il ne viendra pas. J’en connais les raisons et elles sont variées, je connais aussi l’opinion du joueur et de son entourage. C’est vrai qu’il dispose d’une clause, mais il ne viendra pas." Matheus Cunha “Je le connais, il a d’excellents agents, très bon. C’est un joueur talentueux depuis son plus jeune âge et il confirme à présent son talent en Bundesliga. Oui, nous l’observons." Edison Cavani "Nous sommes toujours attentif au mercato à paramètre zéro. Edison n’est pas une priorité car nous avons déjà simplement notre parc d’attaquant formé de Martinez, Lukaku et Sanchez. Ce dernier a la possibilité de démonter sa valeur et nous ferons ensuite des évaluations." "Il y a aussi Esposito qui est très brave mais très jeune, nous verrons si nous l’enverrons engranger de l’expérience. Nous pourrions parler d’un quatrième attaquant, mais ce n’est pas Cavani que nous avons en tête." Dries Mertens “C’est un joueur avec lequel nous étions en contact. Il était en fin de contrat, mais il a préféré rester au Napoli. Je suis heureux pour lui car il s’agissait depuis toujours de sa priorité." Giorgos Vagiannidis "Nous y travaillons, nous sommes toujours attentif aux jeunes. Lui aussi est un joueur à paramètre zéro et si nous venons à le recruter, ce sera pour le mettre à la disposition de Conte qui, par la suite, évaluera quel parcours sera le meilleur." Arturo Vidal "Ce n’est actuellement pas une opportunité. Notre milieu de terrain est fort et nous voulons l’améliorer à travers la croissance de joueurs talentueux comme Barella et Sensi. Il ne faut pas oublier Eriksen qui a eu besoin d’un temps d’adaptation et qui va mieux." Serie A "Nous sommes au-delà de nos attentes. Nous nous reconstruisons avec un très grand entraîneur tel que Conte et nous sommes encore en course dans trois compétitions qui peuvent nous offrir des satisfactions. Avec Conte nous avons toujours recruté des joueurs en parfaite symbiose. Aucun joueur n’est arrivé, s’il n’était pas exigé." Mercato "Il y aura des prix bas. Certains chercherons aussi à les augmenter. Il me semble que tout le monde à peur de faire le premier pas, il y a des préoccupations, je pense que cela se jouera sur la longueur et que les feux d’artifice auront lieu en septembre." Les jeunes "La concurrence est très importante sur les très jeunes, nous faisons toujours face à un paquet d’équipes qui observent les talents. C’est aussi pour cette raison que nous nous efforçons de travailler sur les nôtres. Nous regardons aussi le rapport qualité-prix qui pourrait être avantageux." "Ce serait difficile de voir l’Inter investir 30-40 millions d’euros sur les très jeunes. 20 fameux millions d’euros ont été dépensé pour Lautaro qui nous avait convaincu et qui était prêt pour jouer en équipe première." Croissance avec le Suning 'Il est normal, comme je me l’attendais car je connais la puissance de Suning et ses idées sont claires depuis le départ. Les investissement étaient ciblés avec une grande possibilité d’une réévaluation, sur la base d’un travail qui est parti de très loin." "J’estime que nous en récoltons, à présent, les premiers fruits: Nous voulons continuer à investir et à rendre l’Inter plus forte, avec le bon mix entre les jeunes et les joueurs d’expérience." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  9. L’Inter et le Paris-Saint-Germain sont tombés d’accord sur le rachat de Mauro Icardi. Après l’acquisition la plus chère de l’Histoire, via le recrutement de Romelu Lukaku, l’Inter réalisera la vente la plus chère de son histoire : une somme estimée entre 60 et 65 millions d’euros, bonus inclus. Comme le confirme le Corriere Dello Sport, nous en sommes à présent aux détails Les échanges de documents pour ratifier le transfert définitif de l’attaquant argentin, qui dispose déjà d’un accord avec le club parisien jusqu’en 2024, ont pris forme ces dernières heures. En s’appuyant sur la remise appliquée à l’opération destinée au rachat d’Icardi, Leonardo, l’Homme-Mercato du PSG, a réussi à faire baisser légèrement les prétentions du Club Nerazzurro. L’Inter ira donc à la rencontre des Champions de France, en laissant Maurito là où il est, et en acceptant une légère réduction comparé aux 70 millions d’euros convenus le 2 septembre dernier, lorsque le joueur avait quitté Milan. Les négociations se clôtureront sur une somme estimée entre 60 et 65 millions d’euros plus des bonus facilement atteignables. Les contacts entre l’Inter et le Psg se sont intensifiés, à tel point qu’il ne reste plus qu’à délimiter les bonus. Dans très peu de temps donc, arrivera l’annonce officielle du rachat de Mauro Icardi qui deviendra, à tous les égards, un joueur du Paris-Saint-Germain. L’officialisation devrait avoir lieu ce week-end avec la certitude que Mauro Icardi deviendra la vente la plus onéreuse de l’Histoire de l’Inter. ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  10. Massimo Moratti s’est livré à Tutti Convocati, l'émission retransmise sur Radio 24. Du Triplé historique en passant par la cession du Club , Le Président préféré des Nerazzurri se dévoile pour vous Barça 1-0 Inter, 10 ans après "C’était la rencontre la plus émotionnelle et la plus valeureuse, être réduit injustement à dix dès les premières minutes avait donné un boost incroyable aux joueurs. Tout était fantastiques, nous et aussi les tifosi." Eto’o et les sacrifices du terrain "Eto’o était spécial, si l’on repense à sa classe et à son niveau, et après l’avoir vu disputer une telle rencontre physique, comme il l’avait déjà prouvé tant de fois, je serai toujours de ceux qui le mettront à disposition de l’entraîneur, il a été un très grand professionnel. L’idée d’humilité professionnelle représente un grand mérite et il a été très humble ce soir là." Jour de match "C’était le climat d’une rencontre normal, ils avaient perdu 3-1 à Milan et ils voulaient faire la Remuntada. On ressentait l’ambiance, le président de Barcelone était un ami, nous avions réalisé l’opération Ibra l’année précédente et je lui étais reconnaissant." "C’était une partie avec une tension lunaire, je n’avais pas vu le temps supplémentaire et pour moi, il restait encore tant de temps. Quand j’ai vu mon fils entrain de sauter et me regarder avec un grand sourire, je me suis laisser aller dans l’allégresse, j’ai aussi juré et je me suis excusé auprès du Président de Barcelone." Avez-vous remporté la Ligue des Champions ce soir-là ? "Je dirais oui, ce soir-là, je n'en avais pas eu le pré-sentiment, mais j'avais l'idée précise de la suite des évènements. En connaissant Mourinho, qui avait été l’élève de l’entraîneur du Bayern, j’avais la certitude de savoir qu’il connaissait bien le jeu du Bayern et qu’il serait donc plus facile de disputer ce match. Le plus difficile avait été de prendre le meilleur sur Barcelone." Ibrahimovic "Il s’est toujours très bien comporté avec nous. Le premier message de félicitations reçu dans le vestiaire, après la victoire de Madrid, était de lui. C’était loin d’être quelque chose de facile pour lui, mais finalement tout s’est bien passé. Eto’o a été finalement beaucoup plus utile que ce à quoi je m’attendais." L’adieu de Mourinho et son absence à Milan "C’était le mauvais moment du final de la rencontre. Le surlendemain, il était venu dîner chez moi. Il avait déjà ses idées et personne ne voulait briser le lien qui nous unissait. Les remords ont suivi, mais c’est de cette façon que cela s’est passé." L’Inter Post-Triplé "Nous l’avions débuté avec Benitez, mais ce ne fut pas une belle alliance, avec Leonardo, nous avons connu de beaux succès. S’il était arrivé avant, nous aurions pu remporter quelque chose en plus que la Coupe d’Italie." Moratti Junior et Zanetti sur le terrain "Le fait est qu’il n’y avait pas Mourinho et je ne voulais pas être mis en avant. Mourinho méritait cette tournée et j’ai donc choisi mon fils. Et non pas pour le forcer, car c’était un poids important à supporter, mais je pensais que représenter la Famille était un sens de continuité." Ronaldo, Il Fenomeno "Je suis d’accord avec Mourinho, qui pourtant, n’a pas eu la chance de l’entraîner. Il était exceptionnel, hors de la normalité. Il avait une classe immense, ses blessures étaient juste d’une injustice effrayantes. Il aurait connu une carrière encore plus importante sinon, il serait resté à l’Inter sans ses blessures." Le vide actuel à Milan "Parfois, les personnes parlent d’un futur négatif. Il y aura un futur et il faudra faire preuve d’une patience infinie pour surmonter toute les disgrâces de cette période. Nous ne pouvons pas penser à révolutionner le monde dès demain, nous devons combattre un ennemi invisible." "Il nous est nécessaire de faire des choix intelligent et faire preuve d’une incroyable prudence. La qualité de Milan existe et lorsque cela sera possible, la Ville démontrera sa valeur. C’est dommage qu’elle a été frappé au maximum de sa gloire." Le futur du football milanais "Nous avons fait de belles choses ensembles, nos succès ne seront pas faciles à répéter. Il faut aussi observer qui a repris en main les équipes. Et à l’Inter, tout a été bien compris: Le groupe qui a l’Inter entre ses mains a les moyens et l’envie de reporter l’équipe au plus haut niveau. Il est parfois compliqué pour les tifosi de faire preuve de patience." Reprise du Calcio "Je ne suis plus un adepte du travail: Pour moi, il faut se préparer au nouveau championnat. Relancer le tournoi est dangereux et pourrait être une perte de temps. Cette crise a obligé tout le monde à repenser ce que nous avions : l’industrie, le commerce…Le budget sera revu et de nouveaux objectif seront fixés." "Les Etats-Unis se retrouvent KO, la Chine tente de se reprendre, nous devrons analyser ce qu’il se passera en Italie. Le football reste un rêve, il représentera toujours un peu plus que la normalité dans la vie des autres. Il y aura toujours la possibilité d’y réaliser un coup." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  11. Si la Juventus est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, elle le doit en grande partie à Giuseppe Marotta et à Antonio Conte, qui, durant trois ans de collaborations, ont posé les fondations et les premières pierres qui ont mené au succès actuel. Le temps est passé et ce duo de Maîtres sévit à présent à l’Inter, grâce au Suning et à l’ambitieux Steven Zhang. Même si le temps passe, Beppe Marotta n’a rien perdu de sa superbe Là où certains dépensent plus de 40 millions d’euros pour une promesse, lui s’est attaché les services d’un joueur de stature mondiale pour la modique somme de 20 millions d’euros. Et si l’Inter a su s’offrir, avec la bénédiction du Suning, Chrisitan Eriksen, elle le doit à son Administrateur-Délégué Sport, qui avait déjà mis en place cette transaction dès le 22 novembre 2019. Ce jour-là, Beppe Marotta, qui avait déjà établi sa liste des joueurs à paramètres zéro, souhaitait offrir au peuple interiste un peu de baume au cœur. En conséquence, il avait décidé de classer en priorité absolue la venue à Appiano Gentile du milieu offensif des Spurs : L’homme idéal, selon lui, pour augmenter le niveau technique du milieu de l'Inter. Une première rencontre avait déjà eu lieu l’été dernier. Une réunion qui avait vu le Beppe s’entretenir durant 1h15 avec Martin Schoots, l’agent du joueur. Et déjà durant cet échange estival, l’Inter était passé en pôle parmi les courtisans. Peu avant d’entrer dans la saison hivernale, Beppe a renouvelé cet accord en passant à l’acte : Un contrat de 4 ans à 10 millions d’euros pour s’attacher gratuitement les services de Christian le Danois. Club Historique vs Nouveau Riche Pourtant, le destin redistribuera les cartes : de titulaire indiscutable sous Mauricio Pochettino, Eriksen est devenu un joueur parmi tant d’autres sous Josè Mourinho qui lui avait offert la joie de goûter à la banquette. Cette attitude du Special One s’avèrera être la passe décisive permettant au Padrino d’offrir immédiatement le danois à Conte. Toutefois, le temps que la transaction prenne officiellement vie, le Paris-Saint-Germain de Leonardo avait également décidé de passer à l’offensive en offrant à Eriksen un contrat de 12 millions d’euros, combiné à une enveloppe de 24 millions d’euros à Tottenham pour le transférer immédiatement à Paris. Si Paris est un nouveau riche, il y a des choses qui ne s’achètent pas : L’Histoire, le Respect, le Blason. Et à ce petit jeu-là, le club parisien a bien compris qu’il y avait encore une marge de travail importante à réaliser avant de devenir un club aussi attractif que l’Inter, qui est un Club de Légende, un club qui a connu d’immenses Champions tel que Ronaldo Da Lima, sans oublier le transfert avorté d’un certain Pelé par Angelo Moratti. Après ce cours d’humilité, Paris s’est donc retiré de la transaction, la Ligue 1 ne proposant pas la même attractivité que la Serie A, un Championnat reconnu et réputé à travers le monde. Si ces heures de gloires sont à présent derrière elle, la Serie A est entrain de se renouveler, telle la Premier League à la fin des années 90, avec la venue de propriétaire étrangers, la construction de stades de propriété. Un virage important raté lors de la dernière décennie Peut-être faussé par les performances excellentes et importantes des Clubs Historiques durant la première décennies des années 2000 avec la présence, assez régulière dans le dernier carré de la Ligue des champions d’au moins un club italien. Du Derby Della Madonnina en demi-finale de la Ligue des Champions, à la finale remportée par le Milan sur la Juve… De la remontée historique de Liverpool sur le Diavolo à la vendetta de Super Pippo quelques années plus tard. D’une élimination de l’Inter de Mancini réduite à 10 lors de sa double confrontation face aux Reds jusqu’au Triplé Historique réalisé par Mourinho. C’est un fait, la Serie A reste attractive, reste une compétition que l’on souhaite remporter, que l’on souhaite disputer. Si certains joueurs en mal de reconnaissance ont préféré s’exiler en Ligue 1 en épousant un projet financier, d’autres joueurs, tel que Christian Eriksen, ont décidé de percevoir, certes moins d’argent, mais surtout d’épouser un réel projet sportif, de se remettre en question dans un championnat historique, de défier chaque week-end des clubs qui ont marqué de leur empreinte le Calcio et l’Europe tôt ou tard dans l’Histoire, plutôt que de marcher et d’écraser littéralement la compétition nationale dans l’Hexagone. Oui, la Serie A reste attractive, oui la Serie A ne dispose pas d’autant de fonds que Manchester City, Paris, ou d’autres nouveaux riches, mais OUI, la Serie A reste l’une des plus belles compétitions à disputer pour un joueur de football digne de ce nom. Preuve en est l’arrivée d’un certain Cristiano, du retour d’un certain Zlatan chez les rivaux. L’Inter n’est pas en reste et l’Inter est de retour aux affaires, elle qui a payé au prix fort les dettes financières de son passé. A présent, l’avenir Nerazzurro pourra de nouveau s’inscrire dans le recrutement de joueurs de calibre international. Avec pour commencer l’officialisation, ce mardi 28 janvier de Christian Eriksen à l’Inter. ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  12. Le Paris-Saint-Germain a décidé de passer la seconde en vue du rachat de Mauro Icardi. La somme définie dans le droit de rachat, soit 65 millions d’euros devrait déjà être investie dès janvier afin d’amortir médiatiquement le départ d’Edison Cavani qui est destiné à rejoindre soit la MLS (Los Angeles Galaxy ou l’Inter Miami) soit l’Atletico Madrid. Pour Icardi, un nouveau contrat de cinq ans est déjà sur la table, avec une augmentation de son salaire actuel, 9 millions d’euros net plus bonus, pour passer au salaire octroyé à l’uruguayen : 12 millions net plus bonus. Paris a décidé d’agir immédiatement afin d'éviter de voir la nostalgie et les impératifs de travail envahir Wanda Nara. Le Cheikh aime "Maurito" et veut le blinder. Thomas Tuchel a décidé de titulariser Icardi à la place du Matador, de plus le feeling est au beau fixe avec le vestiaire. Pour l’Inter, il s’agit de la montre en or, avec une plus-value déjà estimée à plus de 60 millions d’euros. Une somme qui constituera un trésor à réinvestir en vue de l’été prochain. Mais il s'agit surtout d'une somme providentielle afin de respecter le Fair-Play-Financier. A présent et conformément au contrat, Mauro Icardi devra jouer carte sur table avec le club parisien, car outre l’activation du droit de rachat de 65 millions d’euros, il faudra également le consentement d’Icardi pour valider le transfert. De la sorte, Paris tout comme l’Inter, sauront si l’argentin n'a pas joué un double jeu avec l’idée secrète de retrouver la Serie A. Sa décision aura donc des répercussions pour chacune des parties. Vu d’Italie : A Milan, Icardi ne manque à personne Comme le révèle de son côté Tuttosport et malgré le fait qu’il ait inscrit 9 buts et 10 matchs avec le Paris Saint-Germain, Mauro Icardi ne manque personne à l’Inter : ni à la Direction, ni à ses anciens équipiers. "Pour être sincère, personne à l’intérieur du club ne semble regretter Icardi, malgré le fait que l’ancien attaquant ait inscrit 9 buts en 10 matchs. Le rapport entre Icardi et le Monde interiste est à présent inexistant, il est impossible d’envisager une réconciliation entre la Direction, le vestiaire et le joueur argentin à la suite de la fracture créée et ce même si Icardi marque de nombreux buts, même en Ligue des Champions où il en est à 4 buts en 4 matchs, dans une compétition où l’Inter est sérieusement en difficulté et Lukaku vierge de tout but." Mais le Belge en championnat répond aux attentes et à la Casa Nerazzurra tous sont convaincus que son rendement ne fera que s’améliorer. Plus Icardi marquera des buts, plus Paris se montrera enclin à activer son droit de rachat... Le Saviez-Vous ? Ces derniers jours, Mauro Icardi a été vu à Milan, ville où il devrait très certainement y vivre après sa carrière de footballeur. Néanmoins, s’il souhaite y conserver un habitat, il lui sera très vivement conseillé de payer les frais afférents à son nouveau domicile. En effet, l’argentin et sa blonde ont déjà été mis en demeure à la suite d’impayés ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  13. Interviewé en zone mixte au Parc des Princes, le Directeur Sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo, s’est livré sur les prestations de Mauro Icardi en Ligue des Champions et sur le désir du numéro 18 de se voir racheter par le Club de la Capitale. Si Mauro Icardi m'a convaincu de lever son option d'achat ? "Non, il peut encore marquer beaucoup de buts (rires). C'est pas le moment d'en parler. Je suis content de ses déclarations, on voit qu’il donne tout. Je pense que c’est une bonne chose de voir un joueur qui a un objectif, ensuite la route est longue pour nous tous." Cette déclaration sonne comme une sorte de report logique de la décision du brésilien, malgré l’excellent début de saison de l’argentin auteur de 8 buts en 10 matchs, dont 4 en Ligue des Champions. Au final, il ne faut pas oublier qu’il existe une clause de rachat non-obligatoire à hauteur de 65 millions d’euros. Reste à voir si le club parisien acceptera de verser une telle somme aux Nerazzurri. ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  14. Présent sur la tribune du Triennale de Milan, l’ancien président de l’Inter, Massimo Moratti, s’est livré à un échange dont il était le sujet principal. Le nom du thème étant plus qu’évocateur ‘Tutti gli uomini del Presidente’: Il y a dix ans, vous débutiez le parcours de l’Inter vers le Triplé. Au jour d’aujourd’hui que retenez-vous de cette saison ? "C’est l’adrénaline qui te conditionnes sur la façon de penser au futur, elle qui te permet de te rendre compte que ce que tu as fait est quelque chose d’exceptionnel...D’avoir rendu tant de personnes heureuses." Quel était votre état d’esprit durant ce mois de mai 2010 ? "Je me félicite moi-même, il rit, Certaines choses présentent dans mes bureaux me font m’en rappeler. C’était une période de grande fierté et c’était sans aucun doute de la satisfaction. Et plus le temps passait, plus cela allait plus loin que de la simple satisfaction. Je me rappelle de toute les personnes avec qui j’ai travaillé, Mourinho, les joueurs…" Avez-vous encore des contacts avec ce groupe ? "Avec les joueurs oui, nous avons un Chat, c’est quelque chose de très bien. Nous restons encore en contact et c’est une belle confidence: Je ne fais pas partie de ce Chat pour incapacité, mais je suis souvent en contact avec quelques joueurs, lorsque l’on se rencontre ils restent très affectueux. Je suis resté très marqué, il n’y a aucun sentiment particulier si ce n’est qu’une très grande affection, c’est quelque chose de sympathique." Lors de la remise des Prix à Monaco l’été suivant, tous ont remercié Moratti, comme si vous étiez un père.... "Ce fut une très bonne année. Par après, il n’y avait pas eu de bonnes relations avec l’entraîneur initial et lorsque Leonardo est arrivé, nous sommes arrivé second et avions remporté la Coupe d’Italie. Pour un grand nombre d’entre eux, comme Eto’o, je suis encore appelé Papa." "Je me rappelle de Kalilou Fadiga, qui n’est resté qu’un jour, car il avait dû arrêter sa carrière suite à un problème au cœur, il était si gentil. Ensuite, il y a aussi l’arrivée de Materazzi et lui aussi me demandait certaines choses: Il avait compris qu’il faisait partie d’une famille et il a tout donné, c’est aussi une attitude sentimentale. Parfois les plus beaux succès sont obtenus avec plus de froideur, mais à l’Inter, c’était l’opposé." Percevez-vous l’amour des tifosi qui vous considère comme ‘Il Presidente" ? "Oui, Je ne suis pas très modeste, mais oui. C’est si beau, je suis très sincère, dans le passé ou actuellement, je suis toujours touché par ces marque de grandes affections. Lorsque certains m’appelle papa…Je reçois l’affection des tifosi et cela me touche énormément." Le but d’Eto’à à Londres ouvre la voie à deux mois incroyables…Après une défaite à Catane, vous l’emportez à Stamford Bridge…Il se dit tout de même que Balotetti était entré dans le vestiaire en chantonnant l’Hymne du Milan. "Cela ne m’a jamais été rapporté." À partir de là, débuterons les 67 jours les plus incroyables de l’Histoire, deux mois qui feront que tout ne sera jamais plus pareil. Que vous rappelez-vous de ces deux mois en apnée ? "C’était une symphonie toujours plus forte, j’avais énormément confiance en Mourinho. Même lorsque les rumeurs sur le Real de Madrid sont parues, nous étions très complices dans nos échanges. Je m’étais mis d’accord avec Mourinho après le départ de Mancini. Il avait posé les bases en créant un groupe et Mourinho a amélioré le tout vers la victoire." "Mon souvenir de Mancini est très positif, j’ai encore beaucoup d’affection pour lui. Lorsque je reviens sur ces deux mois, je ne voulais pas distraire Mourinho avec une polémique, rien ne s’était donc produit Le soir de Madrid, il aura pu faire ce que j’ai fait et revenir à Milan, mais il avait déjà fait sa part du travail à la perfection." Quelle chose vous a marqué chez Mourinho ? "J’ai le souvenir d’une personne spéciale, intelligente, importante pour son professionnalisme. C’était surprenant qu’une personne avec un tel caractère pouvait avoir le professionnalisme pour inventer des choses. Nous avons un bon rapport, affectueux, même s’il ne m’a jamais appelé papa. Mourinho n’est pas le plus facile des entraîneurs, il est très exigeant. Mais il a été le seul à ne pas m’exiger un joueur, je dois être sincère." Comment a eu lieu les débuts entre vous et Mourinho ? "Je ne l’avais jamais vu avant ce repas parisien. Mourinho m’avait marqué lorsqu’il avait entraîné Porto, il venait de réaliser un partage en demi-finale de la Ligue des Champions face au Deportivo La Corogne et après le match, il pensait déjà à la finale." "Je m’étais dit que c’était un phénomène. Lorsque nous nous sommes vu, je lui ai demandé si dans les deux mois à venir, il prendrait en considération l’idée de venir entraîner l’Inter et il m’avait répondu : "Dès aujourd’hui, je me considère comme l’entraineur de l’Inter". Il a toujours été très sérieux." Aviez-vous la sensation que vous n’alliez pas perdre la Finale de Madrid ? "Oui, Mourinho m’avait rassuré énormément, de par le fait qu’il avait bien étudié l’adversaire. Il les connaissait tous très bien, leurs mouvements, l’entraîneur." Que lui avez-vous dit après avoir vu le Bayern vaincu 2-0 ? "Qu'il avait bien étudié l’adversaire, j’avais confiance." Antonio Conte peut-il être comparé à Josè Mourinho, au-delà du péché originel de son Adn ? "Je ne suis pas présent au Club. Je ne connais donc pas les méthodes de Conte et son rapport avec les joueurs. Il est très attentif et participe aux discours individuel et cognitif de l’équipe. En cela, il est aussi bon que Mourinho. Mais je ne le connais pas assez bien pour les comparer. De plus, les comparaisons entre entraîneurs ne sont jamais facile à faire." Le fait que vous étiez aussi un Tifoso compliquait-il votre rapport avec les entraîneurs ? "Je ne pense pas avoir briser les couilles de tant d’entraîneurs, je n’ai jamais proposé de formations, tout comme je n’ai jamais prétendu vouloir insérer quel joueur. Un jour, j’ai informé Roy Hodgson du recrutement de Youri Djorkaeff et il m’a répondu : "C’est bien Président, mais je resterai l’entraîneur…"Je n’ai pas influencé mes entraîneurs, tout comme je ne les ai jamais forcé à faire certaines choses." Quand a eu lieu votre dernier repas avec Josè Mourinho ? "Après la victoire en Ligue des Champions." Le renvoi de Luigi Simoni ? "Je retiens que c’est terrible de remercier un entraîneur après une défaite. Et c’était une erreur car Simoni tenait bien la barque, il avait mis en valeur Ronaldo…A l’époque, je ne l’avais pas compris." Peut-on dire que le Triplé de 2010 a été la dernière victoire d’une certaine façon de diriger le football ? "Je ne sais pas si on peut être d’accord sur le concept de Famille au sein d’une équipe, mais les joueurs que j’ai connu ont joué avec ce sentiment, celui que j’étais proche de l’équipe, on m’y voyait curieux et enthousiaste." "L’Inter est à présent géré par la Famille Zhang qui est à la tête d’une très grande industrie, vu sous cet angle, nos comparaisons sont très similaires. Je ne sais pas si le Triplé est le dernier titre d’un certain type de football, mais les sommes dépensées pour recruter un joueur de très haut niveau régissent le jeu. Les industriels de ce niveau, tu peux les retrouver en Russie, en Chine où ils ont tellement d’argent, mais peut-être que la passion ne sera pas la même." "C’est une expérience un peu différente, mais tu vas acquérir tout de même de la souffrance et t’unir au sens du devoir, je pense que c’est cela le secret de ce métier, le tout en ne faussant pas, par ta présence, la vie des gens." Que pensez-vous par le fait de quitter le Meazza ? "Je vais au Meazza depuis tout petit, sentimentalement et de façon rationnelle, cela me semble être une exagération. À présent, il faut rentrer dans les comptes des clubs et y défendre les intérêts. Ils ont proposé un type de projet, basé sur des bénéfices en provenance du public, mais il peut aussi y avoir une attraction plus importante, étant donné que le Milan doit encore trouver un acquéreur final." "L’Inter est convaincue par la bonté du nouveau stade. Il y a des réalités éloignées de l’histoire des Clubs et de Milan, on ne pourra pas leurs transmettre l’expérience et l’affectif que nous avons, pour leurs faire comprendre ce que signifie le Meazza pour nous." "Eux, ils réalisent des calculs bien différents, pour eux, c’est le nouveau Duomo et il sera donc très beau, on devra s’y habituer. Le monde avance de la sorte, pour le Meazza, nous aurons tous des sentiments qui resteront gravés dans la mémoire." Avez-vous prévu une célébration pour fêter les dix ans du Triplé, le 22 mai 2022 ? "Je crois que je ferai quelque chose avec les joueurs." Massimo Moratti s’est aussi livré pour FcInternews.it Le Meazza ? "Il est clair qu’il y a un lien affectif particulier, à commencer avec les tifosi. Si vous me demandez s’il est juste de l’abattre, ma réponse instinctive sera non." "La réaction découle par contre de nouveaux projets et de la vision du Milan du futur, et surtout des intérêt des clubs, ils réalisent des changements et proposent de bonnes choses. Je suis déçu et on ne pourra pas empêcher des personnes d’être mécontente." Avez-vous déjà vu les deux projets ? "Seulement en photos sur les journaux, je ne les connais pas bien." Êtes-vous enthousiaste par le départ de l’Inter ? "Elle est bien partie, et elle fait même mieux que ce à quoi on pouvait s’attendre. En Championnat, ne pas perdre de points dès le début de saison est extrêmement important." Qu’est-ce qui diffère comparé aux années précédentes ? "Par-dessus-tout : Conte. Il fait du très bon travail, il est très vivace. Il met tout le monde en condition d’arriver à un résultat et il transmet sa volonté aux joueurs, qui répondent très bien à ces attentes." Pouvez-vous comparer Conte à Mourinho ? "Comparer des personnes est très difficile, encore plus lorsque l’on parle d’entraîneur." Aimez-vous Conte ? "Oui, c’est un excellent entraîneur." Toldo a déclaré que Samir Handanovic aurait mérité de revêtir le brassard de Capitaine plus tôt. Qu’en pensez-vous ? "Je pense qu’Handanovic est un phénomène, il est très bon et il l’a prouvé encore mercredi. C’est vrai, il a le caractère pour l’être. J’imagine que s’il l’avait obtenu le brassard avant, il y aurait tout de même eu une polémique avec Icardi, et je ne veux pas m’attarder sur cela, mais Handa a le caractère." Mercredi, il a rejoint Julio Cesar en atteignant le palier des 300 présences à l’Inter... "Julio a collectionné la troisième présences et remporté plusieurs titres." Quel conseil donner à l’Inter pour battre Messi ? "Conte a la connaissance et l’expérience pour faire bien face à Messi et face à Barcelone." A choisir, qui battre entre la Juve et le Barça ? "On est contraint de tout gagner, toujours. En Ligue des Champions, car même avec le partage face au Slavia, faire un match nul ne serait pas suffisant. Nous devons partir de ce principe, celui de toujours l’emporter. Face à la Juve, il est obligatoire de partir avec cet état d’esprit." L’Inter est-elle l’Anti-Juve ? "Actuellement, je dirais oui." Lukaku est un attaquant physique comme Ibrahimovic. Vous l’aviez vendu au Barça pour remporter ensuite la Ligue des Champions....Pensez-vous que Lukaku puisse être adapté à ce football ? "Nous devrons donc vendre Lukaku à Barcelone ? ...Il sourit. Je ne veux pas le comparer avec Ibra, mais le belge a des qualité qui permettent à l’Inter de pratiquer un beau jeu." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
×
×
  • Créer...

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer votre expérience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialité. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer...