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Lothar Matthäus : "Une belle Inter qui peut faire de belles choses !"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Notre légende Lothar Matthäus croit fermement au potentiel de cette nouvelle Inter et, à la Gazzetta dello Sport, il précise ses idées. Matthäus, cette belle Inter est-elle née des cendres d'Istanbul ? "Quelques erreurs en moins devant le but et désormais la Ligue des Champions serait à l'Inter. Il existe désormais une toute nouvelle équipe, plus fraîche, plus jeune et imprévisible qui peut répéter les mêmes résultats. Cependant, ce ne sera pas facile." Marcus Thuram va-t-il s'améliorer devant le but ? "A Mönchengladbach, il a bien sûr marqué. Vous l'avez déjà vu, il a tout, un physique et une technique de vitesse, et il est prêt à exploser dans une équipe de haut niveau. Mais pour moi, ce n'est pas un 9 traditionnel, plutôt un avant-centre. Marcus aime s'espacer, ne lui demander pas le travail de Lukaku dans la surface." D'ailleurs, surpris par la trahison estivale de Romelu ? "Dans le football, rien ne me surprend. Pour moi, Lukaku était et reste l'un des meilleurs attaquants du monde. Je l'aurais bien vu au Bayern aussi. Inzaghi avait une vision différente et le mettait toujours sur le banc. Le club a cependant fait des choix précis, en suivant la philosophie de l'entraîneur et en pensant à l'avenir, c'est pourquoi il est inutile de ressasser le passé." Sommer après Onana, l'Inter a-t-elle perdu ? "Il ne sera pas parmi les meilleurs au monde, mais vous pouvez parier sur Sommer. Sur le terrain, toujours concentré et avec son style, mais aussi en dehors, dans les vestiaires. Il est silencieux et calme. Disons qu'il est différent du Walter Zenga de mon époque..." Pavard, cependant, voulait avant tout l’Inter. "Les anciens managers, Salihamidzic et Kahn, lui ont promis de le laisser partir, puis tout a changé au Bayern, même l'entraîneur, et ils ont voulu le garder. D'où les problèmes dans les négociations mais ensuite, a force de volonté, Benji a gagné. Je le connais bien, c'est un joueur super professionnel. Au Bayern, il était dans une équipe forte mais il ne voulait plus être latéral comme avec Tuchel. Il se sent comme un défenseur central et l'Inter a fait bonne impression avec lui au centre." Le derby approche, par rapport aux demi-finales de Ligue des champions, le Milan a-t-il réduit l'écart ? "Milan a également fonctionné intelligemment sur le mercato et a très bien démarré. Ce sera un excellent derby, mais j'espère que l'écart restera et que l'Inter sera toujours devant... même de peu, même d'un but, un 1-0 subi. Sans la domination qu'ils avaient en Ligue des Champions, cela a suffi pour maintenir la suprématie dans la ville. Ensuite, pour le Scudetto, le défi est encore très long et tout peut arriver sur la durée." Traduction alex_j via FCInterNews.- 1 commentaire
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Lothar Matthäus : "L'Inter un peu plus favorite !"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Notre légende Lothar Matthäus s'est exprimé au micro du journal autrichien Krone Zeitung sur ses souvenirs dans les derbys face au Milan. "Le Meazza sera toujours mon salon! J'y ai vécu les meilleures années de ma carrière. J'ai vraiment ressenti l'amour et l'affection des supporters. J'étais donc convaincu que je pouvais tout faire dans ce temple." "C'est un derby du plus haut niveau, l'un des plus célèbres de tous les temps, avec un tradition incroyable. Les fans deviennent fous. C'est un derby comme l'Austria contre le Rapid (de Vienne, ndlr), ça s'attend avec impatience." "Comment a-t-il changé par rapport à mon époque ? Le rythme a changé, on avait déjà de la qualité à l'époque. La formation défensive de l'Inter composée de Zenga, Bergomi et Ferri, personnes qui formaient le noyau de l'équipe nationale italienne. De l'autre côté Maldini, Baresi, Ancelotti ou Donadoni, tous nationaux aussi. De plus, nous trois Allemands Brehme, Klinsmann et moi à l'Inter et les Néerlandais Gullit, Rijkaard et van Basten à Milan. C'était la crème de la crème à l'époque." "L'Inter pourra-t-elle atteindre la finale ? L'Inter m'impressionne un peu plus que Milan en ce moment. Mon ancienne équipe s'est beaucoup améliorée tactiquement, est devenue plus stable en défense et est donc un peu plus favorite. Mais attention, c'est un derby!" Les 3 allemands contre les 3 hollandais, quelle époque Traduction alex_j via FCInterNews.- 1 commentaire
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Les Nerazzurri toujours protagonistes des événements mondiaux : des deux titres de Meazza à aux finales où il y a toujours un joueur de l'Inter sur le terrain. Voici le rapport de FCInter1908 qui a tout répertorié et nous dit tout. Inter et Coupe du Monde : tout commence en 1934 Championnat interrompu avec la Coupe du monde qui a commencé hier. Un sentiment que nous associons habituellement à l'été, aux rêves de gloire colorée de bleu. Mais ce n'est pas l'été, il n'y a pas d'Italie et pourtant la Coupe du monde a commencé. Qatar 2022, la première édition en automne, la première à scinder la saison interclubs en deux. Ils sont six joueurs Nerazzurri prêts à concrétiser leur rêve nourri depuis de leur enfance, celui de soulever la coupe. Il s'agit de Lautaro Martinez avec l'Argentine, Denzel Dumfries et Stefan De Vrij avec la Hollande, Marcelo Brozovic avec la Croatie, André Onana avec le Cameroun, Romelu Lukaku avec la Belgique. Interisti et Coupe du monde est une histoire qui commence en 1934 qui est pleine d'anecdotes et d'épisodes clés. Il y a des champions du monde, il y a des buteurs en finale, il y a des records invaincus, des statistiques uniques. Celle du Qatar est la 22e édition de la Coupe du monde. La première, en 1930, comportait 13 équipes nationales mais pas l'Italie. Aucun Nerazzurri n'a participé à cette première édition historique. Depuis lors, les nerazzurri ont souvent laissé leur emprunte en commençant par les éditions de 1934 et 1938, remportées par l'Italie avec la contribution de plusieurs Interisti, Giuseppe Meazza en particulier. Ici, l'appel d'Allemandi, Castellazzi, Demaria et Meazza, en 1934 par Vittorio Pozzo est le premier appel des joueurs de l'Inter pour la Coupe du Monde. L'Italie soulève la Coupe Rimet en 1934 et la conserve en 1938. En 1938, Giovanni Ferrari, Pietro Ferraris, Ugo Locatelli et Renato Olmi sont appelés en plus de Meazza. Il y a donc 8 champions du monde Nerazzurri, avec Meazza qui en tant que capitaine soulève le trophée en France. Le meilleur buteur de l'histoire de l'Inter est le seul Nerazzurri à avoir remporté deux titres mondiaux. 104 Interisti à la Coupe du Monde Les huit Azzurri précités font partie des 104 joueurs qui, tout au long de l'histoire, ont été convoqués pour la Coupe du monde. Une très longue liste dans laquelle se distingue Beppe Bergomi, capable de disputer quatre éditions de la Coupe du monde entre 1982 et 1998. Lothar Matthäus compte bien cinq éditions, mais une seule lorsqu'il portait le maillot de l'Inter, celle de 1990. Pour celles de 1950 et 1954, seuls les joueurs italiens étaient appelés. En 1958, l'Inter n'avait qu'un seul représentant à la Coupe du monde, Lennart Skoglund avec la Suède, l’Italie n’y participant pas. Il y a 24 nations représentées dans l'histoire par les Interisti à la Coupe du Monde : Italie, Suède, Espagne, Angleterre, Autriche, Allemagne, Hollande, Brésil, Chili, France, Nigeria, Argentine, Uruguay, Turquie, Portugal, Croatie, Serbie, Slovénie, Ghana, Cameroun, Colombie, Japon, Algérie, Belgique. L'édition qui a vu le plus de Nerazzurri participer à la Coupe du monde est celle de 2002. 13 joueurs de l'Inter ont été appelés : Toldo, Materazzi, C. Zanetti, Di Biagio, Vieri (Italie) ; J. Zanetti (Argentine); Simic (Croatie); Okan, Emre (Turquie); Conceiçao (Portugal); Recoba, Sorondo (Uruguay); Ronaldo (Brésil). Les interisties champions du monde Il y a 19 joueurs interisti qui ont remporté la Coupe du monde. Au niveau des clubs, les nerazzurri occupent la troisième place en terme de champions du monde, derrière la Juventus et le Bayern Munich. Les 19 champions Nerazzurri sont : Meazza (1934-1938) ; Allemandi, Castellazzi, Demaria (1934); Ferrari, Ferraris, Locatelli, Olmi (1938); Bergomi, Marini, Bordon, Oriali, Altobelli (1982); Matthäus, Klinsmann, Brehme (1990); Djorkaeff (1998); Ronaldo (2002); Materazzi (2006). En 1982, l'Italie a remporté sa troisième Coupe du monde avec cinq joueurs Nerazzurri dans l'équipe, comme cela s'est produit en 1938. Lors de cette édition, Bordon était le seul joueur de l'Inter à ne pas entrer sur le terrain. Les Interisti buteurs en finale Sur 19 Interisti champions du monde, 7 ont marqué en finale de Coupe du monde. Quatre d'entre eux soulevant alors le trophée, trois avec la déception de la défaite. En 1970, premier but des Nerazzurri en finale : l'égalisation de Boninsegna contre le Brésil, avant la domination auri-verde. En 1982, sous les yeux du président de la République, Alessandro Altobelli fait hurler à Pertini la fameuse phrase "ils ne nous prendront plus" en inscrivant le 3-0 contre l'Allemagne, lors de la finale au Bernabeu qui se termine 3-1. Pour l'Italie de Bearzot, un triomphe sous le signe de Paolo Rossi, avec cinq champions Nerazzurri, dont un tout jeune Bergomi qui a touché le dernier ballon de ce bienheureux Mundial. En 1986, le but de Rummenigge en finale au Mexique, que l'Allemagne perd contre l'Argentine. Quatre ans plus tard, lors de Italia 90, la revanche allemande avec les trois Nerazzurri sur le terrain : Brehme, Matthäus et Klinsmann. Une finale nettement Nerazzurri avec Andy Brehme vainqueur du match marquant sur penalty (pied droit alors que c'est un gaucher) à la 81e minute au stade Olimpico de Rome. Un penalty que Matthäus n'a pas tiré, en raison d'un problème avec une de ses chaussures. En 2002, un autre nerazzurri sur le toit du monde : Ronaldo, après la déception de 1998, remporte la Coupe du monde en inscrivant un doublé en finale contre l'Allemagne, exhibant une coupe de cheveux étrange et légendaire. En 2006, Marco Materazzi était la vedette. Il a égalisé en finale contre la France, a subi un coup de tête de Zidane entraînant un carton rouge pour le Français, a marqué l'un des cinq penaltys de la série finale qui a donné aux Azzurri leur quatrième mondial Titre. La liste des attaquants Nerazzurri en finale de la Coupe du monde s'étend jusqu'en 2018 quand Ivan Perisic marque un beau but à Moscou contre la France en finale, la Croatie s'inclinant 4-2. Toujours un interiste en finale depuis 1982 Lothar Matthäus détient le record d'apparitions en Coupe du monde avec 25 matches. Walter Zenga est l'invaincu : 518 minutes en Italie 90, de la première minute du premier match à la 68' de la demi-finale, où il a été battu par la tête de Caniggia. Parmi les meilleurs buteurs on retrouve Ronaldo en 2002 (8 buts) et Wesley Sneijder (5 buts) en 2010. Mais le fait le plus incroyable est que depuis 1982, il y a toujours eu au moins un joueur Nerazzurri sur le terrain lors des finales de la Coupe du monde. Voici la liste : 1982 : Bergomi, Altobelli (but), Oriali 1986 : Rummenigge (but) 1990 : Brehme (but), Matthäus, Klinsmann 1994 : Berti 1998 : Ronaldo, Djorkaeff 2002 : Ronaldo (2 buts) 2006 : Materazzi (but) 2010 : Sneijder 2014 : Palacio 2018 : Brozovic, Perisic (buts) Traduction alex_j via FCInter1908
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L'AFA, l'Association argentine de football, a tenu à remercier publiquement notre légende Lothar Matthäus qui a donné au musée des "Légendes", fin Août 2022, le maillot de Diego Armando Maradona lors de la finale de Mexico 1986. Une vidéo touchante qui a rappelé à tous la grande amitié entre l'ancien numéro 10 de l'Inter et ancien numéro 10 de Naples. Le maillot porté par Diego Maradona pendant la finale de la Coupe du monde de 1986 était de retour entre des mains argentines, ce Jeudi 25 Août 2022, grâce à notre légende de l'Inter Lothar Matthäus. Matthäus. Lothar avait échangé de maillot avec Maradona à la mi-temps du match et a a retourné l'item historique dans une cérémonie tenue à l'ambassade d'Argentine à Madrid. "Ça a toujours été un honneur de jouer contre lui. Comme joueur et comme homme, il a toujours été quelqu'un de très important pour moi. Il sera toujours dans nos coeurs." Matthäus a reçu une plaque de l'ambassade d'Argentine en reconnaissance de sa carrière et de son esprit sportif. Traduction alex_j vias FCInterNews et rds.ca. Petite auto-promotion:
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S'exprimant lors d'une interview avec La Gazzetta dello Sport, Lothar Matthaus a évoqué la préparation du Derby della Madonnnina qui débutera à 18h00 ce Samedi au Meazza. Un match très particulier. "Ce sont des matchs comme ceux-là pour lesquels nous aimons le football, ça me manque de les jouer. Le Meazza est unique dans le derby à cause de cette rivalité qui illumine la ville. Le match contre le Milan est la plus belle chose que j'rapporte d'Italie, avec celui contre Naples de mon ami Diego (Maradona, ndlr)." Le joueur clé pour l'Inter? "J'aurais dit Lukaku. J'ai été surpris de le revoir à Milan au bout d'un an, mais l'ambiance à Londres était devenue pesante : trop de blabla tue la concentration. A cause de sa blessure, je dis donc Lautaro : il sait frapper, il peut déranger le Milan. Je l'aime bien parce qu'il transpire à chaque balle et sans Romelu il sait déjà quoi faire. Et ne sous-estimez jamais la fierté de Dzeko!" Des comparaisons avec Nicolo Barella. "Je pense que Jurgen (Klinsmann, ndlr) fait référence pour le style et la position, au travail pour l'équipe. Je suis venu à Milan quand j'avais 27 ans et il en a 25 maintenant qu'il en est à sa quatrième saison. Il a le temps de grandir et s'il le fait de la bonne façon, comme je l'ai fait, il peut devenir le meilleur de tous les temps dans son rôle. Et pour Mancini la base de la reconstruction (il évoque l'Italie, ndlr)." L'Inter peut chalenger le Bayern Munich? "La ligne défensive est haute, vous pouvez les attaquer par derrière très vite comme l'a fait Thuram du Borussia Mönchengladbach. Vous avez vraiment besoin d'un Lukaku ou peut-être d'un Leao, le joueur le plus dangereux du Milan dans un derby qui sera très ouvert." Les galères de Robin Gosens. "Le problème c'est qu'Atalanta, avec tout le respect que je dois au parcours incroyable qu'ils ont fait ces dernières années, n'est pas l'Inter : il n'y fait pas les mêmes courses. Mais il faut juste du temps. Et je n'ai pas vraiment cru aux rumeurs sur le Bayer Leverkusen." traduction alex_j via Sempreinter.
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L’Inter des années 90: une décennie de frustration !
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
La Serie A dans les années 1990 était inondée d'argent, de drames et de résultats carrément déconcertants. Mais rien n'était plus dramatique ou déconcertant que notre Internazionale chérie pendant cette décennie. Tout au long des années 1990, notre Inter a terminé deux fois deuxième du championnat, remporté la Coupe UEFA trois fois, a failli être reléguée 1994, a battu le record de transfert deux fois, a eu 13 managers différents et n'a jamais remporté de trophée national. Incroyable non ? C'est ainsi que notre club favori a réussi à se tirer une balle dans le pied pendant une décennie entière. Voici la chronologie de l’Inter des années 90 rapportée par Eion Smith en Janvier 2019 sur le site Tale of Two Halves. L’Inter des allemands Sous la direction de Giovanni Trapattoni, l'Inter avait remporté le Scudetto en 1989 grâce à ses Allemands Lotthar Matthaus et Andreas Brehme et aux buts d'Aldo Serena. Le changement pour faire entrer l'Inter dans les années 90 consistait à remplacer le partenaire de Serena, l'Argentin Ramon Diaz, par un autre Allemand sous le nom de Jurgen Klinsmann. Malgré l'adaptation immédiate de Klinsmann à l'Italie (meilleur buteur de l'Inter avec 15 buts toutes compétitions confondues) et une victoire en Supercoppa au début de la saison, 1989-1990 verrait l'Inter terminer troisième du championnat et sortir tôt de la Coppa Italia et de la Coupe d'Europe. Une grande partie de cela peut être attribuée aux luttes de Klinsmann et Serena pour développer un partenariat cohérent ainsi que les champions Napoli et Milan (qui remporteraient la Coupe d'Europe) étant beaucoup trop forts. La Coupe du monde 1990 verra les trois Allemands de l'Inter revenir en tant que champions du monde et les espoirs étaient grands pour que l'équipe de Trapattoni puisse donner le coup d'envoi et remporter un autre Scudetto. Propulsée par un Matthaus inspiré du milieu de terrain, l'Inter était bien en lice pour le Scudetto avec le Milan et la Sampdoria. Cependant, les défaites en fin de saison contre la Sampdoria puis le Genoa ont anéanti leurs espoirs de titre et ont donné à la Samp leur premier et, à ce jour, le seul titre de Serie A. Une certaine consolation a été trouvée en Coupe UEFA alors que l'Inter a battu la Roma 2-1 au cumulé en finale. Les 16 buts de Matthaus ont été la clé de la troisième place de l'Inter en championnat tandis que les 18 de Klinsmann dans toutes les compétitions ont aidé à remporter la Coupe UEFA. Les choses semblaient bonnes pour l'Inter, mais tout était sur le point de changer très soudainement… comme d’habitude pourrait on dire. Trap-ée dans une ornière L'été 1991 a vu Trapattoni prendre la décision de quitter l'Inter pour la Juventus. Le choix du président Ernesto Pellegrini pour remplacer le légendaire patron ? Corrado Orrico. Une rapide recherche sur Google de M. Orrico vous dit que c’est mérité car il a presque fait un miracle au petit Lucchese la saison précédente. Le club toscan est passé si près de la promotion en Serie A en 1991 que cela a suffi à convaincre Pellegrini de céder les rênes de l'Inter à Orrico… mais… Ça ne s'est pas bien passé ! Orrico aurait fait passer Lotthar Matthaus de son habituel 8 à 5 et aurait complètement perdu le vestiaire. Les divisions au sein de l'équipe ont commencé à être profondes et certains résultats assez médiocres n'ont pas aidé les choses. La forme scintillante de Matthaus et Klinsmann avait disparu, les buts se tarissant et une défense apprivoisée en Coupe UEFA s'est terminée tôt par l'équipe portugaise de Boavista. Avec Orrico pataugeant, l'Inter pataugeait, il a été licencié au début de 1992 et remplacé par la légende de l'Inter Luis Suarez. Suarez a peu ajouté à l'équipe alors que les choses allaient d'une catastrophe à une autre. Le cas le plus éloquent est survenu lors du match nul 1-1 à Naples lors de la 25e journée lorsque Stefano Desideri a égalisé pour l'Inter et a commencé à célébrer en pointant Suarez sur la touche et en faisant signe qu'il était un "connard" à plusieurs reprises. Suarez a dû être retenu par Matthaus et d'autres comme cela s'est produit et Desideri a été suspendu par l'Inter. L'Inter terminerait la saison huitième avec une défaite à domicile en fin de saison contre un Cremonese déjà relégué, résumant parfaitement sa saison. Les Allemands out L'été 1992 a vu Pellegrini décidé de repartir à zéro avec l'Inter. Suarez et le trio allemand Brehme, Matthaus et Klinsmann sont partis. Le manager du Genoa Osvaldo Bagnoli et de nouvelles stars étrangères sous la forme de Darko Pancev, Igor Shalimov, Matthias Sammer et Ruben Sosa ainsi que la star d'Italia 90 Toto Schillaci sont venues. Cette décision fut inspirée, l'Inter domina une bonne partie de la Serie A en 1992-1993, grâce aux buts de l'Uruguayen Sosa. Ses 20 buts en championnat ont maintenu le rythme de l'Inter avec le Milan, qui était presque à son apogée sous Fabio Capello. Sammer était également impressionnant, mais une lutte pour s'adapter à la vie italienne l'a amené à partir en janvier, bien que l'ancien homme de Foggia, Shalimov, l’ait aidé. Cependant, l'Inter classique a frappé tout au long de la saison et leur a coûté le Scudetto. Une défaite 3-0 en début de saison à Ancône était l'une des quatre seules défaites de la saison, mais elle était particulièrement choquante étant donné qu'Ancône finirait deuxième relégué et encaissera 73 buts dans le processus. Une défaite 2-0 à Parme lors de leur avant-dernier match sonnerait finalement le glas de leurs espoirs de titre. Une autre préoccupation était la confiance dans les buts de Sosa. Schillaci n'a réussi que six buts en championnat malgré un jeu constant, tandis que la signature de la machine à buts du Red Star Pancev a été un désastre absolu. Bagnoli n'aimait pas le style de jeu de Pancev et les deux se sont constamment disputés tout au long de la saison, Pancev n'ayant réussi qu'un seul but en championnat. L'Inter avait besoin de renforts. Les Hollandais in Pellegrini n'était en aucun cas en mesure de dépenser autant que ses rivaux du Milan ou ses rivaux historiques, la Juventus, mais l'Inter a quand même pu faire sensation sur le mercato si nécessaire. 7 millions de livres sterling ont été posés par Pellegrini à l'été 1993 sur l'attaquant de l'Ajax Dennis Bergkamp et il a rapidement été rejoint par son compatriote Wim Jonk. Notons que l’Inter copia le Milan. Les espoirs étaient grands mais, dans une moindre mesure que Pancev, l'Inter a eu du mal à tirer le meilleur parti de ses nouvelles stars néerlandaises. Bergkamp serait en fait le meilleur buteur avec 18 en 93/94, mais seulement 8 en Serie A car l'état d'esprit défensif de Bagnoli a étouffé la créativité et les compétences du légendaire Néerlandais. L'Inter a également eu du mal dans la ligue avec une seconde moitié de saison d'horreur les entraînant dans un sérieux combat contre la relégation !! Et oui, pour la première fois de son histoire, l’Inter pouvait descendre. Rappelez-vous, c'était une équipe qui venait de dépenser des millions pour Dennis Bergkamp et ils luttaient contre la relégation. À l'approche de l'hiver, à seulement quatre points de l'AC Milan, l'Inter ne récolterait que 11 points de plus lors des 17 derniers matchs pour terminer un point au-dessus de la zone roue en 13e position. Les 16 buts de Ruben Sosa en championnat ont permis aux Nerazzurri de ne pas tomber avec une victoire en fin de saison contre Lecce qui s'est avérée particulièrement cruciale. La baisse de forme a coûté son poste à Bagnoli en février et il a été remplacé par Giampiero Marini. Heureusement pour Marini, l'Inter était toujours en lice en Coupe UEFA et le nouvel homme à la tête de la pirogue a mené l'équipe jusqu'en finale grâce aux 8 buts de Bergkamp dans la compétition. Ils affronteraient les Autrichiens du Casino Salzburg (aujourd'hui Red Bull Salzburg) et un seul but de Nicola Berti et Wim Jonk à chaque match suffirait à assurer une deuxième Coupe UEFA à l'Inter en quatre ans. 1994 verrait l'Inter remplacer Marini par l'ancien entraîneur de Naples Ottavio Bianchi et remplacer le gardien de but de longue date Walter Zenga par Gianluca Pagliuca de la Sampdoria pour un record mondial pour un gardien de but. Bianchi aiderait l'Inter à se stabiliser après la tourmente de la saison précédente, mais l'histoire de 1994-1995 n'a jamais vraiment eu à voir avec le football. L'Inter finirait sixième, luttant pour les buts, mais ce n'était pas la nouvelle. La nouvelle était dans la salle de conférence. Salut Massimo ! En mars 1995, il a été annoncé que Massimo Moratti remplacerait Ernest Pellegrini en tant que président de l'Inter. Le mandat de Pellegrini avait duré un peu plus d'une décennie et avait vu une victoire de Scudetto et la signature de quelques grands joueurs, mais les résultats des dernières années laissaient beaucoup à désirer. Moratti est venu avec de l'ambition. Il voulait rendre l'Inter aussi grande que Milan et la Juventus et ne connaissait qu'une seule façon de le faire : dépenser, dépenser, dépenser. Le premier été de Moratti en charge a vu les arrivées de Roberto Carlos, Paul Ince, Javier Zanetti, Marco Branca et l'adolescent le plus cher du monde Caio Ribeiro ainsi que le départ de Bergkamp pour Arsenal. Ça ne s'est pas bien passé au départ. Bianchi est devenu le premier de nombreux limogeages de Moratti, à peine quatre matchs dans la saison après une défaite à Naples tandis que son remplaçant, Luis Suarez de retour pour un autre mandat a duré sept autres. Avec l'Inter enracinée au bas de tableau, Moratti a opté pour le patron anglais/suisse Roy Hodgson dans ce qui serait l'un de ses premiers choix les plus astucieux. Hodgson a présidé à une reprise de forme qui a éloigné l'Inter des problèmes de relégation et dans la course pour une place européenne. Il comprenait une série de cinq victoires. L'Inter de Hodgson a également écrasé le club de Padoue 8-2 à domicile pour ajouter un moment fort à son mandat. Gratter la qualification pour la Coupe UEFA en septième était quelque chose à célébrer compte tenu des débuts de l'Inter, mais c'était la troisième saison consécutive où l'Inter était loin d'être en tête de la Serie A. Reconstruite et prête L'été 1996 a vu l'Inter commencer à se préparer pour une progression soutenue dans le classement. Roberto Carlos est parti pour le Real Madrid après s'être brouillé avec Hodgson sur sa place sur le terrain, mais il a été remplacé par Alessandro Pistone ainsi que les arrivées de Youri Djorkaeff, Aron Winter et Ivan Zamorano. Les hommes de Hodgson ont été constants toute la saison, ne perdant que cinq fois en championnat et obtenant des résultats pour terminer troisième pour leur meilleur résultat depuis 1993. La première saison de Djorkaeff l'a vu marquer 14 buts en championnat tandis que Maurizio Ganz a bien travaillé avec 11. Surtout, l'Inter a terminé juste six points derrière la Juventus, ce qui était un signe que les choses allaient bien sous Hodgson. Leur campagne européenne était également prometteuse. Après avoir éliminé Guingamp, Graz AK, Boavista, Anderlecht et Monaco, tout ce qui empêchait l'Inter de remporter une troisième Coupe UEFA dans les années 90 était l'équipe allemande de Schalke dirigée par Huub Stevens. C'était la dernière fois que la finale de la Coupe UEFA se disputait sur deux manches et c'était un drame, un vrai comme l’Inter sait les faire. Le match aller a été joué en Allemagne au Parkstadion de Schalke où les Allemands gagneraient grâce à un but de Marc Wilmots. Le match retour au Meazza a été une affaire tendue qui a été prolongée tardivement par un but de Zamorano. Malgré la perte de Salvatore Fresi sur un carton rouge à la 89 e minute, l'Inter est allée aux tirs au but. La foule attendait. Pagliuca était un sauveur de penalities, donc c'était sûrement dans le sac. Ben non, bien au contraire ! Ingo Anderbrugge, Olaf Thon et Martin Max ont marqué les trois premiers pour Schalke et seul Youri Djorkaeff a marqué pour l'Inter. Cela a laissé à Wilmots la tâche de faire rouler le ballon dans le coin pour faire tomber le rideau sur le règne de Hodgson à l'Inter. Après le match, l'Anglais a été bombardé par toutes sortes de critiques et Moratti l'a viré, vexé par la défaite finale. Luciano Castellani a repris les deux derniers matchs de la saison de Serie A, assurant à l'Inter la troisième place. En vérité, Moratti n'a été contrarié que pendant un petit moment car l'élan positif de la saison 96/97 et une impasse contractuelle à Barcelone signifiaient qu'il serait très rapidement remonter le moral. Son médicament… Il Fenomeno L'été 1997 a vu Luigi Simoni se faire confier le poste de manager après le départ de Roy Hodgson et, pour assurer une amélioration par rapport à la saison précédente, Moratti a battu le record du monde de transfert. Il n'y avait qu'un seul homme qui en valait la peine à l'époque : Ronaldo. Avec le meilleur joueur du monde, les espoirs étaient grands que l'Inter puisse construire sur les fondations que Hodgson avait posées et remporter le Scudetto. L'Inter a encore été renforcée par les signatures de Taribo West, Diego Simeone, Alvaro Recoba, Francesco Moriero, Paulo Sousa et Ze Elias. L'Inter commencerait la saison de manière incroyable, ne perdant aucun match jusqu'à son dernier match de 1997 à Udine. Ils ouvriraient 1998 avec une victoire sur les principaux rivaux au titre, la Juventus, mais l'Inter classique a frappé à certains des pires moments. Les défaites à domicile contre Bari et Bologne lors des 16e et 19e journées ont été extrêmement coûteuses pour leur titre. Cependant, la Juventus ne s'éloignerait jamais de l'Inter à aucun moment de la saison. Les matchs nuls étaient le problème de la Vieille Dame (ils finiraient la saison avec 11) et, alors que l'Inter trébuchait en février et mars, la Juve n'a jamais vraiment pu capitaliser et s'éloigner. Après la défaite de l'Inter à Parme début mars, les Nerazzurri ont remporté six victoires d'affilée pour se rapprocher d'un point de la Juve. Cela comprenait une victoire décisive 3-0 dans le derby contre une équipe de Milan en difficulté, une victoire à l'extérieur contre la Roma et une revanche sur l'Udinese. Avec seulement quatre matchs à jouer, l'Inter était à 65 points en deuxième position tandis que la Juve était en tête du peloton mais seulement un point devant. Le match 31 a vu l'Inter se rendre à Turin. L'arrivée de Ronaldo avait conduit à des duels individuels qui avaient retenu l'attention du monde entier. Lorsque la Juventus et l'Inter se sont affrontées, le récit est devenu Ronaldo contre Del Piero. Les deux attaquants étaient considérés comme les meilleurs du monde et étaient au sommet absolu. En janvier, on avait vu Ronaldo subir un traitement brutal de la part des défenseurs de la Juve, mais il aiderait pour le but vainqueur de Djorkaeff. Cette fois, ce ne serait pas la beauté qui gagnerait la partie. La Juventus a pris les devants alors que Del Piero a attrapé le ballon sous ses pieds dans la surface avant de scorer dans un angle fermé. Ce fut un moment de qualité individuelle et d'impudence de la part de l'Italien alors qu'une rencontre amère et décousue faisait rage autour de lui. Edgar Davids et Simeone étaient particulièrement désireux de se donner des coups de pied, mais aucune véritable controverse ne s'est produite en première mi-temps. Ce serait la seconde mi-temps où les choses tourneraient au vinaigre pour l'Inter. Alors que le jeu devenait de plus en plus capricieux et que le patron de la Juve, Marcello Lippi, était heureux de s'en tenir à un 1-0, l'Inter obtint un coup franc. Le long ballon pour Ronaldo reviendrait au remplaçant Ivan Zamorano qui a trébuché dans la surface. Cela fut OK pour Ronaldo qui l'a pris dans la foulée et l'a frappé à l'intérieur. Le Brésilien et le défenseur Mark Iuliano sont entrés en collision et Ronaldo est tombé. Tout le monde s'est arrêté pour un coup de sifflet de l'arbitre Piero Ceccarini… qui n’est jamais arrivé ! Dans les secondes qui s'étaient écoulées, la Juve en avait profité et Del Piero recevait le ballon dans la surface. Taribo West est venu et l'a poussé dans le dos. Ceccarini a indiqué l'endroit et a énervé toute l'équipe de l'Inter. Luigi Simoni a été renvoyé dans les tribunes, Pagliuca est sorti de son but alors que Zamorano et d'autres ont fait irruption et harangué l'arbitre. Ils ne pouvaient pas croire qu'aucune pénalité n'était donnée à l'autre bout du terrain, pour Ronaldo ! Del Piero verrait son penalty sauvé par Pagliuca mais l'Inter ne serait pas en mesure de capitaliser à cause d’Angelo Peruzzi. Le mal était pourtant fait. La Juve assurerait le titre dans l'avant-dernier match grâce à l'effondrement tardif de l'Inter à Bari et remporterait le titre par cinq points. Les fans de l'Inter ont été laissés là à fulminer sur ce qui aurait pu être un nouveau titre. L'Inter connaîtra le succès en 97/98, encore une fois en Coupe UEFA. Disposant de Neuchâtel Xamax, Lyon, Strasbourg, Schalke et Spartak Moscou, ils ont battu la Lazio 3-0 à Paris pour remporter leur troisième Coupe UEFA des années 90. C'est un match dont on se souvient le plus pour la performance sensationnelle de Ronaldo, son troisième but ainsi que celui de Javier Zanetti. Moratti se tire une balle dans le pied L'été 1998 a vu Ronaldo au bord de l'immortalité avant que la nuit fatidique précédant la finale de la Coupe du monde ne change un peu la donne. Il était toujours terriblement brillant, mais il n'était pas invincible. Cela a continué dans la saison 1998/99. Moratti a sanctionné un autre été de grandes entreprises pour tenter d'obtenir un Scudetto. Roberto Baggio, Nicola Ventola, Andrea Pirlo, Dario Simic, Sebastian Frey et Mikael Silvestre. L'Inter a eu du mal alors que les genoux de Ronaldo ont commencé à lui poser des problèmes. Le Brésilien ne commencerait que 19 matchs de championnat toute la saison (marquant 14 buts dans le processus) mais ne pourrait jamais soutenir pleinement une série de matchs. Alors que l'équipe se débattait sur le terrain, Moratti, avec son doigt sur la gâchette, est devenu très nerveux. Quatre défaites lors des 11 premiers matches de championnat, dont une défaite 5-3 à domicile contre la Lazio et Simoni a été licencié au grand désarroi des supporters de l'Inter. Il a été remplacé par le Roumain Mircea Lucescu qui a duré jusqu'au début de 1999 avant que Luciano Castellani puis Roy Hodgson ne reviennent pour essayer de sauver la saison. À ce moment-là, cependant, quatre managers et un chaos total avaient conspiré pour laisser l'Inter s'effondrer à la huitième place, un étonnant 24 points derrière ses rivaux du Milan. Une série de deux points en six matchs le tout couronné par une défaite 4-0 à la Samp ainsi qu'une défaite 2-0 contre la petite Salernitana. Même une course en C1 jusqu'aux quarts de finale ne pourrait pas sauver cette saison. Moratti voulait quelque chose de grand pour ramener l'Inter au sommet. Ce quelque chose est venu sous la forme de l'entraîneur Marcello Lippi. L'Inter a passé l'été 1999 à déchirer son équipe pour faire place à un autre été de dépenses. Silvestre, Pagliuca, Ventola, Djorkaeff, Winter, Ze Elias, Simeone, Sousa et West sont sortis. Le capitaine et légende du club Giuseppe Bergomi a également pris sa retraite cet été. La nomination de Lippi était conditionnée à une chose, signer Christian Vieri. Il faudrait un autre record du monde pour le faire, mais Moratti était heureux de conclure le contrat de 32 millions de livres sterling avec la Lazio pour l'attaquant. Vieri a été rejoint dans les arrivées par une foule de noms, Angelo Peruzzi, Luigi Di Biagio, Fabrizio Ferron, Christian Panucci, Grigoris Georgatos, Laurent Blanc, Cyril Domoraud, Adrian Mutu, Clarence Seedorf et Vladimir Jugovic. Dans l'esprit de Moratti, cela aurait dû être la saison, mais le règne de Lippi a été un désastre dès le départ. Il s'est immédiatement engrainé avec Roberto Baggio et a constamment cherché à le saper à chaque occasion, notamment en refusant de le jouer alors que tous les autres attaquants étaient absents pour longues blessures. Cette liste de blessés comprenait Ronaldo pendant la majeure partie de la saison, le Brésilien ne jouant que 8 matchs toute la saison en raison de problèmes de genou. Les 18 buts de Vieri sont survenus en seulement 24 matchs, tandis que les problèmes persistants avec Baggio signifiaient qu'une forte confiance était placée sur Alvaro Recoba et Zamorano, plutôt incohérents, au détriment des résultats. Il y avait de l'espoir à l'approche du millénaire alors que les hommes de Lippi entamaient une campagne de Coppa Italia qui les voyait affronter la Lazio en finale. La campagne décevante de la ligue avait vu Lippi commencer à ressentir le froid de Moratti et il avait précipité Ronaldo pour la finale. Le grand retour du Brésilien a duré six minutes avant qu'il ne s'effondre sur le gazon et soit absent pendant près de deux ans. Vieri avait déjà perdu une blessure à la cuisse qui lui coûterait également une place à l'Euro 2000, donc la pression était vraiment forte lorsque la finale de la coupe a été perdue. À l'approche de la dernière journée de la saison, l'équipe de Lippi devait gagner à Cagliari pour participer à un barrage pour la dernière place en Ligue des champions avec Parme. C'était littéralement le travail de Lippi sur la ligne. Au fil de l'histoire, il a refusé de jouer à nouveau avec Baggio et ne s'est tourné vers lui que tard lorsqu'il a réalisé que son équipe allait perdre des points. Baggio a marqué une fois et en a créé un autre pour assurer cette place en barrage. Lippi était désespéré de gagner, alors il a mordu la balle et a choisi Baggio dès le départ contre Parme. "The Divine Ponytail" a travaillé sa magie, marquant deux fois pour donner à l'Inter une victoire 3-1 et assurer une place en Ligue des champions, le travail de Lippi et son départ de l'Inter pour clôturer une décennie chaotique. Conclusion La période de sous-performance de l'Inter dans les années 1990 est une leçon sur les effets négatifs d'être un excité de la gâchette dans vos décisions. Le nombre d'entraîneurs et la saveur des joueurs du mois sont vraiment remarquables. C'est un club qui a battu le record de mercato deux fois en trois ans, mais qui n'a pu terminer deuxième que deux fois en Serie A et a failli être reléguée une saison. Pensez aux noms qui se sont révélés en bleu et noir, Ronaldo, Bergkamp, Blanc, Pirlo, Djorkaeff, Pagliuca, Jonk, Winter, Simeone, Zamorano, Pancev, Ince, Roberto Carlos, Brehme, Klinsmann, Matthaus. L'Inter était un endroit où certains des meilleurs et des plus prometteurs du monde allaient se faire payer et voir leur carrière patauger dans de nombreux cas. Les malheurs de l'Inter ont été une leçon sur la nature inconstante du football. Leur réponse à tout était de changer de manager et d'acheter plus de stars. Qu'est-ce que ça nous a apporté ? Une décennie de frustration. Traduction alex_j.- 11 commentaires
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FC Internazionale de Milano : un possible XI de légende
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Notre club a eu la chance d’avoir des époques très réussies dans notre histoire qui ont apporté de l'argenterie et certains des meilleurs talents mondiaux. Il y a aussi eu des périodes de souffrance, de douleur, de disettes entre ces périodes qui n'ont fait qu'accroître les succès ; ce qui est rare est cher. Salle Richard, chroniqueur du site gentlemanultra.com qui appartient au réseau sportif de The Guardian, a donné son XI de légende. Dans son All Time Inter XI personnel, il essaie de réfléchir à l'histoire du club car c'est quelque chose qui le passionne, car il croit que l'histoire de l'Inter définit son présent. Les meilleurs moments sous des entraîneurs tels que Armando Castellazzi, Tony Cargnelli, Helenio Herrera , Giovanni Trapattoni et Jose Mourinho ont donné au club un riche héritage et des joueurs fantastiques. Il suit l'Inter depuis 1988 et au cours des 18 dernières années, il a écrit à notre sujet, filmé des documentaires, travaillé avec eux dans la presse et il présente maintenant son Inter Podcast en anglais (rassurez vous, vous pouvez mettre des sous titres en français). Il a également eu la chance d'interviewer des joueurs de trois grandes époques : années 1960, 1980 et 2000. Certains des plus célèbres sont peut-être Mario Corso et Giuseppe Bergomi. Donc, cette équipe est personnelle et prend en compte l'histoire. Il y a peut-être une version plus moderne, il en est suis sûr, moi-même également, mais l’Inter ne serait pas là sans ces joueurs qui sont de véritables légendes de l'Inter. Gardien : Walter Zenga (1978-1994) "The Spider" était l'un des plus grands gardiens de but de sa génération. Zenga est né à Milan et était un fervent fan de l'Inter. Il a joué pour les Nerazzurri pendant 23 ans et pendant cette période, il a remporté la Serie A, la Coupe UEFA à deux reprises et la Super Coupe d'Italie. Son style dramatique, showman, est la raison pour laquelle on se souvent de lui si affectueusement. Son agilité et ses bonds incroyable signifiaient qu'il arrêterait le tirs de certains des meilleurs attaquants du monde, divertissant la foule dans le processus. Arrière gauche : Giacinto Facchetti (1960-1978) Personne n'a fait plus pour définir ce que signifie être un joueur de l'Inter que Giacinto Facchetti. L'arrière gauche a joué sous Helenio Herrera dans la "Grande Inter", remportant quatre titres de Serie A, deux Coupes d'Europe, une Coppa Italia et deux Coupes Inter Continentales. Il a porté le noir et bleu 634 fois, marqué 75 buts, c'était un homme à un seul club. En 2006, l'Inter a pris la décision de retirer le célèbre numéro trois. Défenseur central : Giuseppe Bergomi (1979-1999) Si jamais vous interviewez 'Lo Zio', vous comprendrez immédiatement pourquoi il est un meneur d'hommes. Gentleman calme et charismatique, Bergomi, comme Facchetti, est un autre clubman qui a joué plus de 500 matchs de championnat pour les Nerazzurri. L'homme qu'ils appelaient «Oncle» en raison de son incroyable moustache à un jeune âge, a remporté trois Coupes UEFA ainsi qu'un titre de Serie A, une Coppa Italia et une Supercoppa Italiana. Défenseur central : Armando Picchi : (1960-1967) Capitaine de l'équipe Grande Inter sous Helenio Herrera. Vous pourriez vous arrêter là et il est déjà une légende. Picchi était un défenseur polyvalent mais est devenu l'un des grands libéros, la position de balayeur a certainement été définie par lui dans les années 1960. Il est considéré comme l'un des plus grands défenseurs que l'Italie ait jamais produit et a remporté trois titres de Serie A, deux Coupes d'Europe et deux Coupes intercontinentales. Il est décédé tragiquement d'une tumeur à 36 ans. Arrière droit : Javier Zanetti (1995-2014) 'El Capitano'. Javier Zanetti est M. Inter. Il a ramené le professionnalisme de l'ère de la Grande Inter et incarné ce que signifiait être un serviteur du club. Personne n'avait l'endurance de "El Tractor" et on se souviendra toujours de lui comme étant le capitaine ou la grande équipe du Triplete de 2010. Zanetti détient le record du plus grand nombre d'apparitions pour un joueur étranger en Serie A avec 615, il détient le record du plus grand nombre d'apparitions pour l'Inter avec 858 et il a remporté 16 distinctions majeures avec les Nerazzurri. Il était également polyvalent en jouant à l'arrière gauche, à l'arrière droit et au milieu de terrain. L’Inter a retiré de son maillot le numéro quatre par respect. Ailier gauche : Mario Corso (1957-1973) Lorsque votre surnom est "Gods Left Foot", il est facile de comprendre pourquoi Corso est classé comme l'un des plus grands joueurs à avoir jamais joué à son poste. Membre de la Grande Inter, sa technique des coups francs et centres a été la clé de cette grande équipe. Il a fait ses débuts à l'Inter à l'âge de 16 ans et a effectué 413 apparitions en remportant le même nombre de titres que Facchetti. Parfois critiqué pour ne pas courir assez, assez logique à cette époque, Corso était plutôt un joueur intelligent qui préférait placer la balle. Milieu central : Lothar Matthaus (1988-1992) Lothar Matthaus a remporté le titre de joueur mondial de l'année de la FIFA à l'Inter et, dans le même temps, Diego Maradona a déclaré qu'il était l'adversaire le plus dur contre lequel il ait jamais joué, c’est dire. Ses 40 buts en 115 matches de Serie sont survenus à un moment où l'Inter renaissait sous Giovanni Trapattoni. Il a remporté la Serie A en 1989, la Coupe UEFA en 1991 et la Supercoppa Italiana en 1989. Dommage que Lothar ne se soit pas arrêté plus longtemps à Milan. Milieu central : Sandro Mazzola (1960-1977) Être le fils de Valentino Mazzola du Grande Turino, tragiquement perdu dans la catastrophe de Superga, n'allait jamais être facile. Cependant, Mazzola est devenu un grand à son époque. En 17 ans à l'Inter (un autre homme d'un club), il a amassé 117 buts en Serie A en 417 matchs. Le milieu de terrain offensif a remporté autant d etitres que Corso et Facchetti avec la Grande Inter. Il a également eu une rivalité tristement célèbre avec Gianni Rivera de Milan. Ailier droit : Luis Suarez (1961-1970) Connu comme l'un des plus grands joueurs espagnols de tous les temps, il était également le plus cher du monde lorsqu'il a suivi Helenio Herrera à l'Inter depuis Barcelone. Au cours des neuf années qui ont suivi, Suarez jouera 328 fois pour les Nerazzurri marquant 55 buts. Un ailier élégant surnommé «l'architecte», il pouvait également jouer en tant que meneur de jeu et était un autre joueur très adaptable. Il a amassé sept distinctions majeures à l’Inter. Attaquant : Ronaldo (1997-2002) "Il Fenomeno" a battu le record du monde de transfert pour la deuxième fois lorsqu'il a rejoint l'Inter depuis Barcelone. Son temps a été gâché par une blessure mais en 98 matchs, il a marqué 62 buts et laissé trembler les défenses de la Serie A. L'un des plus grands attaquants de tous les temps, il est peut-être étrange qu'il n'ait remporté que la Coupe UEFA avec l'Inter qu'en 1998, bien qu'il ait disputé l'un des matchs de sa vie en finale. Il fait parti des grands joueurs n’ayant pas remporté la C1. Attaquant : Giuseppe Meazza (1927-1940 & 1946-1947) Lorsque l'Inter donne votre nom à son stade, vous savez que vous avez eu un impact et pas le moindre. Meazza a joué pour l'Inter de 1927 à 1940 (et de nouveau en 1946/47) et à cette époque, il est devenu par beaucoup comme le plus grand sportif italien de tous les temps. Ses 242 buts en championnat en 365 matchs étaient un décompte et il a remporté trois Scudetti et une Coppa Italia dans le processus. Ses bouffonneries hors du terrain lui ont souvent apporté autant de publicité que ses capacités sur le terrain, mais cela ne l'a pas empêché de devenir l'un des meilleurs de tous les temps. IL y a quelques mois, j’avais publié un top 10 de l’Inter. Ce XI semble plus logique puisque tous les postes sont pris en compte. Traduction alex_j.- 4 commentaires
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Andreas Brehme - L'arrière latéral pionnier de l'Inter
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Voici une interview de notre légendaire Andy donnée à The Gentleman Ultra, ''TGU Interview: Andreas Brehme – Inter’s pioneering full-back'', retranscrite par Richard Hall et publiée sur le site web le 18 Mai 2018. 1990, il n'y avait plus de 'Nessun Dorma' qui jouait maintenant. Le Stadio Olimpico était plein à craquer mais ne produisait que des murmures nerveux. En un instant, 20 000 caméras ont flashé et le sort de la finale de la Coupe du monde de 1990 a été décidé. L'Allemagne de l'Ouest venait de recvoir un penalty. Avec un score de 0-0, l'Argentine s'est tournée vers un seul homme pour les sauver. Mais cette fois, ce n'était pas Diego Maradona, héros de la campagne 1986, mais plutôt Sergio Goycochea, le gardien devenu modèle, qui a joué pour les Millonarios en Colombie. Andreas Brehme n'était pas censé tirer le penalty. C'était le travail de son capitaine et coéquipier de l'Inter, Lothar Matthaus. Mais c'est Brehme qui est intervenu. Et alors que les caméras trigaient, l'arrière latéral allemand a placé le ballon dans le coin inférieur, à quelques centimètres du bras tendu de Goycochea. Le trophée a été remporté et Andreas Brehme était au sommet du monde. Maintenant, ils pouvaient jouer Nessun Dorma. Dans une interview accordée à la FIFA des années plus tard, Andreas Brehme a suggéré que les gens accordaient trop d'importance à ce penalty vainqueur et pas assez à la performance globale de l'équipe. Il n'est certainement pas un homme à trop élaborer ou à se présenter comme autre chose qu'un joueur d'équipe, comme je l'ai découvert lorsque je l'ai rencontré récemment. Au cours de la conversation, Brehme a parlé avec chaleur et affection d'un certain nombre de sujets, dont Giovanni Trapattoni, l'Inter et la ville de Milan. Brehme a joué pour les Nerazzurri de 1988 à 1992, accumulant 116 apparitions et marquant 11 buts. Il a admis que lorsqu'il a quitté le Bayern Munich, il était porté par l'attrait du football italien : ''J'avais un contrat au Bayern Munich lorsque l'offre de l'Inter est arrivée. L'ancien manager du club a pris contact avec moi. À cette époque, la Serie A italienne était la meilleure du monde, avec les meilleurs joueurs. Par conséquent, j'ai dû accepter.'' Une fois à Milan, il s'est immergé dans la culture, signe de sa détermination brute à réussir. Il était le type de personnage qui pouvait tirer le meilleur parti d'une mauvaise situation, mais cette qualité n'était pas nécessaire à l'Inter. À l'époque, la Serie A était la tête et les épaules au-dessus du reste des compétitions européennes et Andreas était impressionné par ce qu'il a trouvé. Le fait qu'il se soit installé rapidement m'a amené à me demander si la présence de compatriotes allemands Lothar Matthaus (qui a signé pour l'Inter la même année) et Jurgen Klinsmann (qui a rejoint un an plus tard) a contribué à cette transition. La réponse de Brehme, cependant, était surprenante. ''Il n'était pas nécessaire pour nous de nous entraider. Les joueurs italiens nous ont beaucoup aidés à nous intégrer et à trouver nos voies. Tout le monde était très généreux autour de nous, on pouvait tout leur demander, l'entraîneur, les joueurs, le staff.'' Il est vite devenu évident que cette équipe de l'Inter, si performante sous Trapattoni, était une unité complète. Ils n'avaient pas de clans et leur esprit d'équipe était martelé par le caractère de leur monsieur. Après tout, "Trap" avait connu un énorme succès avec la Juventus et il n'était pas surprenant que les joueurs aient été impressionnés par sa prestance. J'ai demandé ce que l'entraîneur avait fait pour que Brehme parle de lui avec autant d'enthousiasme. "Giovanni était le meilleur entraîneur du monde, le meilleur que j'ai jamais eu. Il m'a beaucoup aidé à m'installer à Milan. Mais il n'était pas le seul, toute l'équipe a essayé de m'aider et a été très affable. À cette époque, je ne parlais pas un seul mot d'italien et tout le monde était d'un grand soutien pour apprendre la langue.'' Cet esprit d'unité qui s'est reflété dans l'approche de son équipe sur le terrain et a abouti à un Scudetto, la Coupe UEFA et deux Super Coupes. L'admiration d'Andreas pour Trapattoni reste inébranlable, tout comme son engagement envers l'idée du collectif. Même lorsqu'on lui a demandé comment Jurgen Klinsmann avait amélioré l'équipe ou comment la victoire des joueurs allemands en Coupe du monde avait profité à l'Inter, il était constant avec son mantra. Ce n'était pas à propos de lui, Klinsmann ou Italia '90. ''Nous n'étions forts qu'ensemble. Gagner n'est possible que lorsque vous êtes une équipe, lorsque vous avez un collectif fort. Giovanni Trapattoni a toujours dit : 'Vous ne pouvez gagner qu'en équipe, et seulement lorsque chacun de vous apporte 95 %.''' La description de Brehme du groupe en était une de solidarité et d'éthique de travail, pas d'individus exceptionnels. Ricardo Ferri, défenseur central de longue date de l'Inter, a été mentionné comme le meilleur joueur avec lequel il avait joué, et Ruud Gullit le meilleur contre lequel il avait joué. Mais alors qu'il parlait de ces moments à Milan, l'accent revenait toujours sur ''l'attitude'' et ''l'application''. Non seulement était-il un joueur qui profitait de toutes les opportunités qui se présentaient à lui, mais il était aussi bien en avance sur son temps. Il possédait tous les attributs dont les ailiers d'aujourd'hui ont besoin : force, vitesse, puissance et forme physique extraordinaire. De plus, il avait la capacité d'aller de l'avant, une grande gamme de passes et pouvait même marquer des buts (il a marqué 11 en 116 pour l'Inter et 34 en 154 pour Kaiserslautern). Aujourd'hui, il serait fait sur mesure pour un club comme le Bayern ou Chelsea. Et l'Inter ne peut que rêver d'avoir un joueur avec son énergie et son engagement maintenant. Lorsqu'on lui a demandé s'il était d'accord avec ce concept, il a répondu : ''J'ai marqué de nombreux buts sur coups francs, mais j'ai également apporté diverses passes décisives du flanc gauche. J'étais peut-être en avance sur mon temps. Ce n'est pas pour rien que vous êtes nommé joueur de l'année en tant qu'arrière latéral.'' Lorsqu'il a été poussé sur son but préféré, il est revenu au type, reparlant de l'expérience globale : "Je ne suis pas en mesure de nommer un seul but, chaque but était spécial." Une chose qu'il ne pouvait pas oublier était l'adulation qu'il a reçue après avoir marqué. ''Les fans de la Curva Nord sont uniques. Les 26 000 personnes ont fait de chaque match une expérience inoubliable.'' Compte tenu de son fort attachement aux Nerazzurri, son départ en 1992, après seulement quatre ans au club, semblait prématuré. Sa réponse était simple, mais soulignait davantage sa loyauté envers l'équipe même si cela signifiait qu'il partait. "L'Inter voulait avoir une équipe plus jeune quand j'avais un contrat expirant. Je connaissais le président de Saragosse, Arturo Casamayor, qui s'intéressait à moi depuis longtemps. J'ai donc accepté un transfert en Espagne à ce moment-là.'' Un nouveau chapitre a commencé, mais malgré de nouveaux pâturages, son cœur restera toujours à Milan. Brehme revient sur sa carrière avec émotion : ''Chaque trophée était magnifique. Et chaque championnat national que j'ai remporté était également splendide. Cependant, il est plus facile de gagner un championnat national avec le Bayern qu'avec Kaiserslautern, par exemple, lorsque nous avons remporté le titre en tant qu'équipe promue.'' Vainqueur de la Coupe du monde et arrière latéral pionnier, Brehme reste un trésor pour la moitié noire et bleue de Milan. En fait, il était chéri partout où il allait. La motivation de ce succès ? Je laisse le dernier mot à Andreas : ''En parlant de motivation, je peux dire que je n'ai pas eu à me motiver. J'ai fait de mon hobby mon métier. Je dois tout à mon père, qui m'a amené au football et qui m'a aussi formé. Je lui suis très reconnaissant.'' Traduction alex_j via gentlemanultra.com.-
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Le légendaire ancien milieu de terrain de l'Inter, Wesley Sneijder, est fier d'avoir été intronisé au Hall of Fame des Nerazzurri. Dans un entretien accordé au site officiel du club, le héros du triplé s'est exprimé sur le fait d'avoir été choisi par les fans pour être intronisé dans le Hall of Fame de cette année. Sneijder n'a passé que trois saisons et demie sous le maillot de l'Inter, mais il a laissé sa marque en jouant un rôle clé sur la voie d'un triplé européen historique lors de la saison 2009-10, sa première campagne avec le club. Le néerlandais est devenu l'une des figures emblématiques de l'une des plus grandes périodes de succès de l'histoire du club, et a été choisi pour rejoindre le Hall of Fame aux côtés de Marco Materazzi et Gianluca Pagliuca. Sneijder est très fier d'avoir gagné cette place dans le Hall of Fame, et fier de son temps passé avec les Nerazzurri. Voici l'article : MILAN - Wesley Sneijder est désormais membre du Hall of Fame de l'Inter. Le milieu de terrain néerlandais, né le 9 juin à Utrecht, est le troisième ancien joueur des Nerazzurri à être intronisé au Hall of Fame en 2021, après Gianluca Pagliuca et Marco Materazzi. Sneijder est le quatrième milieu de terrain à recevoir cette prestigieuse reconnaissance et se trouve en compagnie de Lothar Matthäus, Dejan Stankovic et Esteban Cambiasso. Après l'annonce du vainqueur dans la catégorie des milieux de terrain, la prochaine étape consistera à annoncer quel attaquant entrera au Hall of Fame en mars. Le vote pour l'entrée au panthéon des Nerazzurri a eu lieu en novembre dernier et quatre lauréats ont été annoncés chaque mois depuis lors. On peut dire que Wesley Sneijder a fait ses preuves en tant que joueur de l'Inter. Arrivé à Milan le 28 août 2009, le Néerlandais est entré sur le terrain le lendemain lors d'une victoire 4-0 contre le rival de l'Inter, enchantant les supporters dès son premier contact. C'est le début d'une saison exceptionnelle au cours de laquelle Sneijder joue un rôle clé dans le triplé des Nerazzurri, en marquant à huit reprises en 2009/10. Ses contributions ont été essentielles dans la campagne de l'Inter en Ligue des champions ; il a marqué contre le CSKA et le FC Barcelone en Ligue des champions et a offert des passes décisives à Samuel Eto'o à Chelsea en huitième de finale et à Diego Milito en finale à Madrid contre le Bayern Munich. Le Néerlandais n'a pas seulement connu une année exceptionnelle en club, il est sorti de la Coupe du monde 2010 en tant que meilleur buteur et avec une médaille de finaliste. Au total, Sneijder a représenté l'Inter pendant trois saisons et demie, faisant 116 apparitions et marquant 22 buts. Il entretenait une relation particulière avec les tifosi de San Siro, qui s'extasient encore aujourd'hui sur ses performances. "J'aimerais remercier tous les tifosi de l'Inter de m'avoir choisi pour le Hall of Fame de l'Inter", a-t-il déclaré, "c'est un grand honneur pour moi et je leur en suis vraiment reconnaissant." "Je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec les Nerazzurri", a-t-il poursuivi, "cette période est une partie importante de ma vie. L'Inter est comme une famille pour moi et je suis honoré d'en faire partie." Il a rappelé qu'"en 2010, nous avons réécrit l'histoire en remportant le triplé : J'ai hâte de retourner à San Siro pour pouvoir revivre ces sensations incroyables que le stade vous procure." "Cela me manque d'être à Milan, dans notre stade, avec nos supporters", a-t-il poursuivi. "J'espère pouvoir célébrer cette reconnaissance que vous m'avez accordée avec vous tous. Forza Inter, pour toujours !" ®Oxyred – Internazionale.fr via Inter.it
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Inter Podcast : Spécial derby della Madonnina !
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Le podcast Inter officiel en anglais est de retour avec Richard Hall et Thomas Lawrence et une conversation exclusive avec Massimo Paganin. Ce week-end, c'est le Derby Della Madonnina. C'est un match qui secoue le cœur même de Milan, un match qui évoque la passion, la fierté, la rivalité intense et contient toujours sa dose de drame. C'est plus qu'un match de football, c'est une émotion brute et la chorégraphie et l'apparat ne sont que le début. C'est pourquoi, cette semaine, Richard Hall et Thomas Lawrence regardent le match à venir avec impatience. Ils ont le privilège de parler avec Massimo Paganin de ses réflexions pour le match à venir et nous l'entendons se remémorer ce que c'est que de marquer dans le Derby. Ils reviennent sur certains de leurs plus beaux souvenirs de Derby et répondent aux questions de brillants invités. C'est le podcast Derby Della Madonnina, êtes-vous prêt ? https://www.inter.it/en/FPC/inter-podcast Richard revient sur le Derby de mars 1990 où l'Inter battait le Milan 3-1. C'était un match qui restait un souvenir d'enfance précoce. C'était également une démonstration qui a renforcé la conviction qu'il s'agissait de l'un des plus grands matchs de football. C'était une saison où l'Inter finirait troisième et même si ce n'était pas la saison qu'ils auraient désirée, c'était une campagne qui a donné aux Nerazzurri de bons souvenirs. Le premier Derby Della Madonnina ne s'était pas déroulé comme prévu et il y avait un élément de revanche qui accompagnait le match retour. L'Inter tenait à se débarrasser de la défaite 3-0 en novembre lors du match à domicile et voulait donner une leçon aux Rossoneri devant leurs propres fans. Aldo Serena était certainement prêt pour ce match car en trois minutes, il avait déjà marqué le premier but. Un long ballon en avant dans la surface milanaise semblait d'abord précipité et peu réfléchi. Andrea Pazzagli ne semblait certainement pas inquiet et est sorti pour récupérer le ballon, bien qu'un peu lentement. Serena a vu son opportunité ici et a décidé de défier le gardien, son saut a porté ses fruits et il a réussi à battre Pazzagli. Ce n'allait pas être la journée de Pazzagli car il a fait tomber Serena à la 24e minute et cela a donné un penalty. Qui d'autre que Lothar Matthaus interviendrait et mettrait le penalty devant une Curva Nord extatique. Alessandro Costacurta a donné de l'espoir à Milan dans un match où il n'aurait pas dû y en avoir, lorsqu'il a frappé de l'extérieur de la surface à six minutes de la fin. Walter Zenga a estimé qu'il y avait eu une faute au début de l'action, mais ses objections dramatiques sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Enfin, à la 90e minute, Serena aurait une fois de plus son mot à dire dans le match puisqu'il serait lancé par Nicola Berti. Le milieu de terrain a passé le ballon permettant à Serena de battre le piège du hors-jeu, la défense milanaise remontant trop lentement, et de marquer pour un troisième but définitif. Thomas Lawrence vous fera ensuite revivre son plus grand souvenir de derby en revenant sur un match où il était présent à Milan. C'est le fameux 4-2 en Février 2020. Tous les fans des Nerazzurri se souviendront certainement du sentiment qu'ils ont eu lorsqu'à la mi-temps, l'équipe a quitté le terrain de jeu 2-0 après qu'Ante Rebic et Zlatan Ibrahimovic aient mis les Rossoneri avec deux buts devant et beaucoup pensaient que le match était terminé. Ce qui s'est passé ensuite était un miracle de l'Inter des temps modernes. Les Nerazzurri ont pris le terrain en deuxième période avec un sens galvanisé du but. Marcelo Brozovic a exploité cette croyance quand il a frappé au but avec une délicieuse volée de l'extérieur de la surface à la 51e minute, il n'y avait plus de blocage pour l'Inter maintenant. Deux minutes plus tard, c'était au tour de Matias Vecino alors qu'Alexis le préparait pour égaliser devant une Curva Nord extatique. Maintenant, l'élan changeait de camp et Stefan De Vrij allait bientôt entrer dans l'action. À la 70e minute, il réussit une tête pour un but que Jurgen Klinsmann aurait été fier. 2 buts au tapis, un 3-2 qui sort (two goals down, 3-2 out, ndlr) ! La dernière indignité pour Milan est survenue lorsque Romelu Lukaku a montré sa force à la 93e minute et a tenu bon pour marquer le dernier but du match. Inter 4-2 Milan était le score final et c'était un retour qui ne sera pas oublié. Traduction alex_j via le site officiel.- 1 commentaire
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Robin Gosens rejoint une liste des meilleurs joueurs qui ont joué un rôle clé dans l'histoire des Nerazzurri. Rétrospécive! Robin Gosens, notre dernière recrue, est devenu le neuvième joueur allemand à porter nos couleurs. L'Inter et l'Allemagne entretiennent des liens étroits de longue date avec le football. Le calibre des joueurs est illustré par le fait que trois des huit Allemands à avoir joué pour notre club ont remporté le Ballon d'Or, un a remporté la Coupe d'Europe lors de son passage chez nous et Lucas Podolski est actuellement le troisième meilleur buteur de tous les temps pour ''Die Mannschaft'', derrière Miroslav Klose et Gerd Müller. Gosens, 27 ans , a fait ses débuts internationaux seniors le 3 septembre 2020 à Stuttgart lors du premier tour de la Ligue des Nations dans un match nul 1-1 avec l'Espagne. Il a maintenant 13 sélections internationales et deux buts à son actif, dont l'un à l'Euro 2020 lorsqu'il a débuté sur le flanc gauche lors de la victoire 4-2 contre le Portugal. Outre le but, Gosens a fourni une passe décisive, a été impliqué dans un mouvement qui a conduit à un but contre son camp et a été nommé homme du match ce jour-là. Gosens rejoint désormais ses compatriotes Horst Szymaniak, Karl-Heinz Rummenigge, Hansi Muller, Lothar Matthaus, Andreas Brehme, Jurgen Klinsmann, Matthias Sammer et Lukas Podolski dans les livres d'histoire de l'Inter. Horst Szymaniak, Milieu de terrain, 29/08/1934, 12 (0) Horst Szymaniak a été le troisième joueur allemand à exercer son métier en Italie et le tout premier à le faire pour l'Inter. Après avoir rejoint Catane, le milieu de terrain a fait 12 apparitions pour le club, toutes en 1963-1964, la saison historique au cours de laquelle Helenio Herrera a mené les Nerazzurri à la gloire de la Coupe d'Europe pour la première fois. Par ailleurs, il a été sélectionné à 43 reprises en équipe nationale d'Allemagne de l'Ouest entre 1956 et 1966 avec laquelle il a disputé la coupe du monde 1958 et coupe du monde 1962, cependant il ne fut pas retenu lors de la coupe du monde 1966. En Suède 1958, il était élu dans l'équipe du tournoi par les journalistes européens et sud-américains. Hansi Müller, Milieu de terrain, 27/07/1957 68, (13) Hans-Peter Hansi Muller a rejoint le club en 1982 en provenance de Stuttgart. Milieu de terrain offensif avec une belle touche de balle, Muller a regretté que son passage à l'Inter se chevauche avec Evaristo Beccalossi. Sa première saison a été difficile, mais cela s'est amélioré lors de la campagne suivante avant de quitter le club en 1984 avec 68 apparitions et 13 buts à son actif. De 1978 à 1983 il dispute 42 matchs avec la sélection allemande et marquera 5 buts. Il participe à la Coupe du monde de football 1978, gagne le Championnat d'Europe de football 1980 et reçoit le trophée de meilleur jeune joueur européen. Il rentre en jeu lors de la finale perdue de la Coupe du monde de football 1982. Karl-Heinz Rummenigge, Attaquant, 25/09/1955, 107 (42) L'Allemand a rejoint l'Inter en 1984 après avoir remporté le Ballon d'Or en 1980 et 1981, et terminé deuxième de la Coupe du monde 1982, s'inclinant face à l'équipe italienne avec Beppe Bergomi au cœur de la défense. Bien que Karl-Heinz n'ait remporté aucun trophée lors de ses trois saisons avec l'Inter entre 1984 et 1987, il a marqué l'histoire des Nerazzurri avec ses buts et ses moments magiques d'un vrai champion qui avait absolument tout gagné avec le Bayern Munich. Lothar Matthaus, Milieu de terrain, 21/03/1961, 153 (53) Quelques phrases ne suffisent pas à décrire la magnificence de Lothar, considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire de l'Inter et le premier à avoir remporté le Ballon d'Or sous le maillot des Nerazzurri. Il était un joueur complet et le moteur du succès de l'Inter qui a vu l'Allemand remporter la Serie A, la Super Coupe et la Coupe UEFA pendant son séjour. Notons que la bataille individuelle avec Diego Maradona a joué un rôle majeur dans le triomphe de l'Allemagne en Coupe du monde 1990. Matthaus a été intronisé au Temple de la renommée de l'Inter en 2018. Andreas Brehme, Défenseur, 09/11/1960, 154 (12) Rejoignant l'Inter en même temps que Lothar Matthaus, il a détruit tous les adversaires qu'il a affrontés sur le flanc gauche en raison de son rythme et de son contrôle du ballon qui étaient sans égal. Ses compétences n'ont pas seulement été reconnues avec son pied gauche mais aussi avec son pied droit qu'il a utilisé pour marquer le penalty gagnant lors de la finale de la Coupe du monde 1990 à Rome (penalty litigieux, ndlr). En équipe nationale, il dispute 86 matches internationaux entre 1984 et 1994 et inscrit 8 buts. Brehme participe à trois Coupes du monde, en 1986, 1990 et 1994. Jürgen Klinsmann, Attaquant , 30/07/1964, 123 (40) L'Allemand a remplacé Ramon Diaz après la saison record de l'Inter en 1988-1989. Il était désintéressé et spectaculaire, et est devenu un favori parmi les fans de Nerazzurri. Jurgen a fait 123 apparitions, ce qui l'a vu inscrire 40 buts et remporter deux trophées : la Super Coupe et la Coupe UEFA. L'Allemand a également mené l'équipe nationale à la gloire, remportant la Coupe du monde 1990 et l'Euro 1996. Matthias Sammer, Milieu de terrain, 05/09/1967, 12 (4) Arrivé de Stuttgart en 1991, l'Allemand n'a fait sa première apparition à l'Inter qu'en 1992, en raison de règles limitant le nombre de joueurs étrangers autorisés dans l' effectif. Après avoir fait ses débuts, il a joué un total de 12 matchs et a marqué quatre buts. Cependant, il ne s'est jamais vraiment intégré à l'Inter et a eu des problèmes avec le manager Osvaldo Bagnoli, ce qui a conduit au retour de Sammer dans son pays d'origine. Malgré cela, son talent n'a jamais été mis en doute; il a remporté la Ligue des champions et le Ballon d'Or à Dortmund, ainsi que le Championnat d'Europe 1996 pour l'Allemagne. Lucas Podolski, Attaquant, 06/04/1985, 19 (1) "Printz Poldi" a certainement toujours été populaire parmi les supporters allemands, passant six mois sous le maillot des Nerazzurri, de janvier à juin 2015. Son arrivée à l'Inter est intervenue après avoir déjà atteint son apogée au Bayern Munich, Cologne et Arsenal. Le seul but de Lukas pour les Nerazzurri est venu contre la Juve, avec une superbe frappe du pied gauche. Pour l'équipe nationale, il a fait 130 apparitions, accumulant 49 buts, faisant de lui le troisième meilleur buteur de l'Allemagne. Traduction alex_j via le site officiel et connaissances peronnelles.
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En effet, après s’être offerte gratuitement André Onana, la Direction Nerazzura est prête à enrôler également l’international allemand Matthias Ginter Révélation de la Gazzetta Dello Sport L’Inter pense à s’offrir un nouveau défenseur central de haut niveau et c’est pour cette raison qu’elle être proche d’obtenir le "oui" de Matthias Ginter, qui est gratuit "L’international allemand a déjà annoncé sa volonté de ne pas prolonger au Borussia Mönchengladbach et parmi les offres reçues, aucune n’est actuellement aussi alléchante que la Nerazzurra. Il y a également l’importance de vouloir se mesurer dans un lieu où un joueur de cœur légendaire auprès de tant d’allemand a évolué : Lothar Matthäus." La proposition économique sur la table est un quadriennal à hauteur de 3,5 millions d’euros. Et si la conclusion de cette histoire n’est pas encore défini, il y a un optimisme certain autour de cette thématique: "Si les dernières zone d’ombres disparaissent, Ginter pourrait faire un blitz à Milan, plus ou moins comme cela s’est passé hier à Milan avec Onana." Sa signature pourrait avoir lieu seulement après que le club se soit rassuré avec lui avoir soumis les examens médicaux, cela est d'autant plus important étant donné que le joueur a déjà été victime de troubles musculaires et d’une fracture de l'orbite." Bon de sortie pour Stefan De Vrij ? "Avec lui, l’Inter peut procéder à des raisonnements intéressant pour l’avenir. Il est vrai que les trois centurions de la défense sont d’une extrême fiabilité, mais il est utile d’y ajouter une valeur du standing internationale. Surtout si les négociations avec Mino Raiola pour le renouvellement de Stefan De Vrij ont du mal à décoller : le contrat du Néerlandais expire en juin 2023 et les discussions ne sont même pas rentrées dans la phase préliminaire." Le joueur pourrait donc représenter une plus-value juteuse et bénéfique pour l’été! Attention à Luiz Felipe Précédemment à Luiz Felipe, l’Inter avait sondé timidement Antonio Rudiger, mais ses prétentions salariales vont bien au-delà de ce que l’Inter peut se permettre. Le club pourrait donc se diriger vers l’italo-brésilienne Luiz Felipe qui est une possibilité bien plus réaliste : "Il a déjà convaincu la Direction et il est très apprécié par Inzaghi. De plus, il n’a pas encore renouvelé son contrat avec le Club de Lotito, et même si les négociations entre les deux parties se poursuivent cela pourrait s’annoncer compliqué pour le club Laziale, comme le démontre le précédent avec Stefan De Vrij, en 2018." Le saviez-vous ? Selon Sky Sport, l’Inter a un joker dans sa poche : Les agents de l’international allemand sont les même agents qu'un certain...... Hakan Çalhanoğlu ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Marco Materazzi: "Simone, tu nous dois le Scudetto 2002!"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Marco Materazzi a plaisanté en disant que l'entraîneur entrant Simone Inzaghi nous doit toujours le Scudetto de 2002 dans une longue interview avec 7 Corriere sur Instagram, rapportée par FCInterNews.it , où il évoque les joueurs avec lesquels il aurait aimés jouer, la Coupe du Monde 2006 et le Triplete. Simone Inzaghi nous doit un Scudetto. "Tout le monde est sceptique à l'égard de Simone, mais en attendant, il nous doit le Scudetto du 5 Mai 2002. L'Inter a l'opportunité de rester au top, Simone a si bien fait que son travail est resté caché, mais il est l'un des meilleurs jeunes entraîneurs italiens, maintenant il doit faire le saut." Sur les joueurs avec lesquels il aurait aimés jouer. "L'Inter a eu la malchance de ne pas gagner ce qu'elle méritait, comme pour le Scudetto de 1998. Ils avaient Ronaldo, le plus fort de l'histoire, et nous aurions dû gagner encore plus avec lui. Je mourais d'envie d'avoir son maillot quand je lui ai fait face, de le retrouver. Lui faire face comme un autre joueur était une émotion incroyable. J'ai joué avec tous les meilleurs, mais Ronnie était le meilleur. Je regrette de ne pas avoir pu le convaincre de rester après 2002, mais il était fatigué. Quand il a quitté la Pinetina, il a dit qu'il resterait s'ils se débarrassaient de l'entraîneur Hector Cuper. Il serait également revenu chez nous l'année où il est allé à Milan, en 2007. J'aurais aimé jouer avec Lothar Matthaus et Karl Heinz Rummenigge, je me serais très bien entendu avec eux parce qu'ils ont du caractère. Nicola Berti aussi parce que c'est un fou comme moi, un vrai mec qui dit ce qu'il pense sans filtre. Nous sommes comme ça." Jose Mourinho et Antonio Conte. "Les mariages ont toujours besoin de deux personnes, logique. Mais je sais pertinemment qu'il serait revenu il y a deux ans. Ensuite, ils ont choisi Antonio Conte, qui en tant qu'ancien joueur de la Juventus a beaucoup fait pour l'Inter et doit être remercié pour cela. Quand il a dit: 'J'ai compris ce que voulait dire Inter', c'était le plus significatif. Il a créé un groupe solide. Je disais déjà en Décembre que l'Inter dépasserait le Milan et beaucoup se moquaient de moi, alors que j'avais raison parce que l'Inter a l'équipe la plus forte." Sur samuel Eto'o et Romelu Lukaku. "Eto'o est mon petit frère, je dois le remercier pour la vie car il nous a apporté le Triplete. Il savait le faire, il nous a permis de nous battre sur tous les fronts en termes de mentalité et cela a fait la différence. Lukaku est comme Vieri maintenant. Mais pas quand il est arrivé. Je ne pensais pas qu'il pouvait être le nouveau Vieri. Au lieu de cela, il s'est avéré être un leader et un buteur, il a fait de grands progrès grâce à Conte." A propos de Zlatan Ibrahimovic. "Quand il était à l'Inter, la relation était bonne, mais il a changé de cap. Sur le terrain, les choses se passent. Il pourrait éviter d'aller sur les réseaux sociaux pour évoquer le passé car cela n'a aucun sens. Il aurait pu l'éviter, je le respecte en tant que joueur et je le remercie pour ce qu'il m'a fait gagner quand il était avec nous et quand il est parti. Je le félicite car il fait la différence à 40 ans, chapeau à lui." A propos de Roberto Mancini. "Nous nous sommes disputés à plusieurs reprises, heureusement, nous étions toujours séparés et nous ne nous sommes jamais venus aux mains. Il a fallu très peu pour entrer dans ses grâces en remportant la Coupe du monde en 2006." Sur deux joueurs de l'AS Rome. "J'aurais aimé voir Francesco Totti à l'Inter, malheureusement cela n'est pas arrivé. C'était impossible. La même chose avec Daniele De Rossi. J'ai résisté à un transfert au Milan et je remercie ceux qui m'ont permis de rester, en l'occurrence Giacinto Facchetti. J'aurais laissé plus de fierté que de trahir le club, mais je ne pouvais pas dire non à Giacino et finalement rien ne s'est passé." La Coupe du monde 2006. "J'ai eu la chance de disputer la Coupe du monde grâce à la blessure d'Alessandro Nesta. Je préfère me souvenir de mes deux buts plutôt que du coup de tête de Zidane, qui nous a permis de gagner. Au final, c'était important de marquer des buts et surtout de marquer les penalties malgré la pression. Je félicite Zidane en tant que joueur et en tant qu'entraîneur, il s'est avéré être un numéro un." La victoire en Ligue des champions en 2010 comme un couronnement. "Javier Zanetti était tellement fiable que vous pouviez compter sur lui à chaque match. Il était toujours là dans les moments difficile, en tant que capitaine. Vous avez hâte d'embrasser la Ligue des champions, mais avant le match, vous ne devez pas toucher le trophée. Vous devriez l'enseigner dans les écoles de football." "Le Triplete était le couronnement d'un rêve de carrière car après la Coupe du monde, il ne me manquait que la Ligue des champions. Quand j'ai vu les différents titres dans les salons de Paolo Maldini et Lionel Messi, j'ai regardé ma femme et lui ai dit que je la voulais."- 4 commentaires
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Lothar Matthaus: "L'Inter a tué ses rivaux de Serie A"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
S'adressant à Gazzetta.it, notre légende Lothar Matthaus a révélé que l'Inter a tué ses rivaux. Sur la victoire finale. "J'ai fini par regarder le match entre Sassuolo et Atalanta et j'ai même célébré le but de Domenico Berardi. Je ne pouvais pas attendre que l'Inter remporte à nouveau le championnat, ils ont finalement mis fin à la domination de la Juventus." "L'Inter a dominé cette saison, ils ont 'tué "leurs rivaux'". Concernant Eriksen. "Il a une excellente technique et est un excellent joueur. Il avait besoin de temps en tant qu'étranger pour s'installer et devait travailler davantage sur son jeu défensif. Mais il est dévoué et cela montre qu'il est un joueur avec un esprit ouvert et une bonne attitude, prêt à relever de nouveaux défis et à changer son style de jeu." "Maintenant, Eriksen est devenu un joueur très important pour l'Inter et je pense qu'il restera longtemps au club." Comparaisons avec son Inter. "Romelu Lukaku et Lautaro Martinez sont le meilleur duo d'attaque en Italie et ils me rappellent Aldo Serena et Ramon Diaz." "Conte et Trapattoni accordent tous deux beaucoup d'importance à la communication, mais il existe de nombreux points communs entre eux. Les similitudes entre les deux entraîneurs sont peut-être les plus importantes." Sur Conte. "Conte a montré qu'il avait un bon œil pour recruter des joueurs, il a fait appel à Lukaku, Achraf Hakimi, Eriksen… des acteurs clés pour structurer l'équipe. Il a signé des joueurs qui ont beaucoup de qualité mais aussi une bonne mentalité, des athlètes qui sont aptes à jouer pour l'Inter. Conte a créé une belle relation avec l'équipe et il a renforcé leur banc, il mérite beaucoup de crédit." Sur les commentaires de son ancien coéquipier Beppe Bergomi (qui fait valoir que l'équipe actuelle manquait d'un joueur comme Matthaus, ndlr). "C'est un gros compliment de la part de 'mon' capitaine, mais honnêtement, je ne sais pas où je jouerais dans cette équipe. Elle est très forte, j'espère que les fans pourront bientôt avoir la chance de célébrer le titre avec eux."- 1 commentaire
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Trapattoni et Conte - Étudiant comme professeur
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Dan Cancian a publié le texte suivant "Trapattoni and Conte – Student like teacher" sur gentlemanultra.com le 27 Avril 2021. Il compare le destin de Conte avec celui de Trapattoni. À moins d'un renversement de situation, l'attente de 11 ans de l'Inter pour un Scudetto prendra fin à un moment donné au mois de Mai. Rien ne peut jamais être tenu pour acquis en ce qui concerne l'Inter mais il faudrait un effondrement monumental des Nerazzurri pour laisser passer le Scudetto. L'importance d'un 19e titre de champion pour l'Inter irait bien au-delà de la fin d'une course stérile qui n'a livré qu'une Coppa Italia au cours de la dernière décennie. Non seulement cela mettrait fin à l'emprise de neuf ans de la Juventus sur la Serie A, mais il serait livré par Antonio Conte, l'homme qui a lancé la domination des Bianconeri au cours des 10 dernières années. L'Inter, et dans une certaine mesure la Juventus, ont déjà été ici. En 1989, les Nerazzurri ont tout balayé sur leur passage et battu des records à un rythme de fous en route vers leur premier Scudetto en neuf ans. L'Inter a remporté 58 sur les 68 points disponibles, un record en Serie A pour des victoires à deux points, et a terminé le travail avec cinq matchs à jouer, alors que Giovanni Trapattoni a livré le titre tant désiré par Ernesto Pellegrini depuis qu'il été nommé courant l'été 1986. Comme Conte le ferait trois décennies plus tard, Trapattoni est arrivé au Meazza avec un palmarès scintillant mais un lourd bagage aux yeux de certains fans de l'Inter. Un pilier de l'équipe du Milan AC qui a remporté deux titres de Serie A et deux Coupes d'Europe dans les années 1960, au cours d'une décennie chargée de trophées alors que Trapattoni, entraîneur de la Juventus, a conduit la Vieille Dame à six Scudetti, une Coupe UEFA, une Coupe des vainqueurs de coupe, et le tout premier triomphe du club en Coupe d'Europe, bien que éclipsé par la tragédie du Heysel. Conte n'avait pas de connexion avec le Milan, mais ses liens avec la Juventus étaient sans doute encore plus profonds que ceux de Trapattoni. En 13 saisons avec les Bianconeri en tant que joueur, Conte a remporté cinq titres de champion, dont la fameuse saison 1997-1998 lorsque la Juventus a évincé l'Inter de titre à cause d'une décision d'arbitrage très litigieuse, une Coupe UEFA et cinq autres trophées nationaux. Il faisait également partie de l'équipe qui a atteint la finale de la Ligue des champions trois fois de suite, s'imposant en 1996 contre l'Ajax aux tirs au but mais perdant face au Borussia Dortmund et au Real Madrid les deux années suivantes. Lorsqu'il est revenu à la Juventus en tant qu'entraîneur en 2011, Conte a repris une équipe qui avait terminé septième au cours des deux saisons précédentes et a immédiatement rétabli la Juventus en tant que force dominante en Italie, remportant trois Scudetti consécutifs. Cela aurait pu être une histoire très différente sans Trapattoni, qui avait signé Conte de Lecce lors de son deuxième passage à la Juventus en 1991 et convaincu le jeune milieu de terrain de rester quand il se sentait dépassé par le défi de faire ses preuves dans un environnement étranger . "Si Trapattoni n'avait pas été là, je ne sais pas si je serais resté à la Juventus", se souvient Conte plus tard. Avec Marcello Lippi, qui a succédé à Trapattoni à la Juventus, peu de managers ont eu autant d'impact sur Conte qu'un joueur. Incidemment, le trio a managé l'Italie, la Juventus et l'Inter. Le passage de Lippi à Milan, cependant, a été un échec absolu et il a été limogé au début de sa deuxième saison. Bien que Conte et Trapattoni diffèrent en termes de personnalité, il n'est pas tout à fait surprenant de voir que les équipes du premier cité sont construites sur certains des mêmes principes qui constituaient le noyau des groupes les plus réussis du deuxième. Un style de football souvent jugé trop pragmatique par les observateurs, Fabio Capello et l'ancien attaquant italien Antonio Cassano ont tous deux critiqué l'approche réactive de l'Inter cette saison, ce dernier allant jusqu'à suggérer que s'il était un joueur sous Conte, il demanderait au président de le renvoyer, et cela repose sur une défense solide comme le roc. La Juventus a terminé avec la meilleure défense chaque saison lors des trois titres sous Conte, tandis que les équipes de Trapattoni se sont vantées de la défense la plus parcimonieuse de la ligue dans cinq de ses sept campagnes gagnantes au Scudetto. Cette solidité défensive a été cruciale dans l'Inter cette saison, les Nerazzurri n'ayant concédé que six buts au cours des 16 derniers matchs après avoir accordé 23 buts au cours des 17 premiers matchs de la saison. Le titre de l'Inter sous Trapattoni en 1988-89 a été construit sur une base similaire, les Nerazzurri ayant concédé 19 buts en 34 matchs, à une moyenne de 0,5 but par match, le record défensif actuel de l'Inter extrapolé sur 38 matchs leur donnerait une estimation de concéder 0,8 but par match, une amélioration étonnante pour une équipe qui a concédé 35 en 30 matchs l'année précédente. À l'autre bout du terrain, les versions de Trapattoni et de Conte pour l'Inter sont tout aussi impressionnantes. Sous le premier, les Nerazzurri ont terminé avec le meilleur bilan offensif de la Serie A, pilant 67 buts en 34 matchs à une moyenne de 1,97 buts par match, alors qu'Aldo Serena a été couronné meilleur buteur de la ligue avec 22 buts et Ramon Diaz en a ajouté 12 autres. L'Inter a déjà éclipsé ce total cette saison, marquant 72 buts en 33 matchs, faisant de son attaque la troisième plus prolifique de la Serie A derrière l'Atalanta et Naples. Avec 21 buts, Romelu Lukaku concurrence Cristiano Ronaldo dans la course au Capocanniere award, tandis que Lautaro Martinez a contribué à 15 buts. Hormis Robert Lewandowski et Thomas Muller, Lukaku et Martinez sont le duo offensif le plus prolifique des cinq meilleures ligues européennes. Peut-être plus que tout autre joueur, Lukaku a incarné la renaissance de l'Inter sous Conte. Le Belge est arrivé au Meazza pour un transfert record de 66,6 M£ de Manchester United à l'été 2019 et n'a pas perdu de temps pour s'imposer comme le talisman offensif de l'Inter, récompensant la foi de Conte et prouvant que les sceptiques avaient tort après deux saisons à Old Trafford caractérisées par plus de bas que de hauts. Lukaku a justifié son salaire élevé, comme l'ont fait plusieurs autres signatures de Conte, de Nicolo Barella à Stefano Sensi, Achraf Hakimi et, bien qu'après un départ lent, Christian Eriksen. La frénésie de dépenses de Conte a été une source de débats sans fin depuis son arrivée à l'Inter. Selon les données de Transfermarkt , le club a dépensé 261,3 M£ pour les joueurs au cours des deux dernières saisons, récupérant 133,9 M£. Les partisans de Conte pointent vers le classement et affirment que les dépenses étaient justifiées par la nécessité de refondre complètement une équipe qui avait perdu son chemin. Les détracteurs, quant à eux, pensent que l'Inter a joué trop vite et trop lâche avec son bilan, le Jiangsu FC, le club de Super League chinoise appartenant à Suning Holdings, la société qui contrôle l'Inter, s'est effondré le mois dernier. Quel que soit l'impact à long terme de la frénésie de ces dépenses, pour le moment, l'investissement devrait porter ses fruits pour l'Inter, tout comme il l'a fait il y a plus de trois décennies lorsque, désespéré de combler l'écart avec le Milan et le Napoli, Pellegrini a desserré les cordons de la bourse. En termes de dépenses, les deux premiers étés de Trapattoni étaient un monde loin de celui de Conte, à tel point qu'en écrivant sur La Repubblica en 1986, le légendaire journaliste italien Gianni Mura a décrit Trapattoni comme "de loin le meilleur des signatures de l'Inter". Alors que les arrivées de Matthaus, Brehme, Diaz et Berti ont fait de l'Inter un mastodonte imparable en Italie, il y avait peu de joie à trouver au-delà des frontières du pays. Éliminée en quarts de finale lors de la première année à la tête de Trapattoni, en 1989, l'Inter a été éliminée de la Coupe UEFA au troisième tour pour la deuxième saison consécutive, perdant à cause de la règle des buts l'extérieur contre le Bayern Munich après avoir gaspillé une avance de 2-0 après la première manche à Munich (0-2, 3-1). Trapattoni allait finalement remettre un trophée européen, remportant la Coupe UEFA en 1991, avant de revenir à la Juventus la saison suivante. Les deux premières saisons de Conte ont également été décevantes du point de vue du football européen, l'Inter cédant un but d'avance pour perdre la finale de la Ligue Europa la saison dernière contre Séville et terminant dernière de son groupe de la Ligue des champions cette saison. Un retour en C1 est quasiment garanti, mais avant de se tourner vers l'Europe, l'Inter et Conte devront terminer le travail en Italie. "Je suis pour les défis et l'Inter est le plus difficile de ma carrière", a déclaré Conte au journal italien Il Corriere della Sera plus tôt cette année. Il est à quelques matchs de la conquérir.-
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Steven Zhang confronté au dilemme interiste
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En effet, il ne manque seulement que 5% pour être Champion d’Italie comme l'a souligné Antonio Conte, l’Inter est en passe de remporter son 19 Scudetto. Celui-ci pourra être célébré de deux façons : En cas de victoire face à Crotone: Le titre peut être fêter sur le canapé, devant le téléviseur, si l’Atalanta ne s’impose pas à Sassuolo Si l'Atalanta l'emporte, en cas de victoire face à la Sampdoria de l'Inter, ce sera Giuseppe Meazza. Ce qui est sûr, c’est que Steven Zhang sera présent pour assister aux festivités. Révélation de la Gazzetta Dello Sport Steven Zhang sera à Milan déjà ce jeudi, soit six mois après son ultime présence en octobre: Lorsqu’il s’était envolé pour Nankin, le Scudetto et l’Inter étaient encore deux entités très lointaines. Aujourd’hui, il "suffit juste" de décider du lieu de la fête : Vendredi, Zhang ira à Appiano pour saluer l’équipe et l’entraineur avant qu’elle ne parte pour Crotone. Un déplacement auquel il ne partira pas La réunion entre le Président, la Direction et l’Entraineur ne devrait pas avoir lieu avant ce dimanche : Ce n’est certainement pas le moment de planifier des rencontres pour parler du futur, même s’il y a de l’attente, aussi bien au niveau de l'entraineur, que de la Direction au grand complet : Tout le monde souhaite savoir ce que sera l’Inter la saison prochaine...MAIS AVANT TOUT, tous veulent définitivement mettre la main sur ce Scudetto. L’Inter est confrontée à un dilemme : Remporter le titre immédiatement, sans étreinte en fin de match ou postposer la fête au Meazza En effet, le jour de la rencontre face à la Sampdoria, les tifosi accompagneront les joueurs avant et après le match, comme cela fut le cas lors des différents Derbys de cette saison. De plus gagner au Meazza serait un peu comme boucler la boucle pour l’entraineur : "L’Inter n’a jamais fêter son titre à Milan depuis l’Inter des Records en 1989, la saison où l’on retrouvait Lothar Matthäus mais surtout Giovanni Trapattoni comme protagonistes : Un entraineur que Conte a lui-même défini comme son Maitre." Selon vous, l’Inter doit-elle faire durer le plaisir ou doit-elle y aller franco dès ce week-end ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 4 commentaires
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Lors de son passage à l'Inter, 1988 à 1992, Lothar Matthäus a remporté la Serie A, le Ballon d'Or et la Coupe du Monde. Voici ses dix plus grands buts pour nous. Peut-être que Diego Maradona a fait le plus gros compliment à Lothar Matthäus en le décrivant comme "le meilleur rival que j'ai eu de toute ma carrière". Les deux joueurs ont remporté des Scudetti alors que la Serie A était à son apogée, mais ils étaient très différents. Maradona était un génie imparfait qui semblait jouer dans les cieux, tandis que Matthäus était peut-être le milieu de terrain le plus complet qui n'ait jamais existé (souvent considéré comme le premier joueur box-to-box, ndlr). Il a montré l'exemple, était professionnel, puissant, incroyablement motivé et sûr de lui. Il avait un moteur incroyable; sa gamme de passes était phénoménale; et il a eu un coup de feu. En tant que leader naturel, il a amélioré les joueurs autour de lui. Entre 1988 et 1992, Matthäus a marqué 53 buts en 153 apparitions pour l'Inter. Il a remporté la Serie A, la Supercoppa Italiana et la Coupe UEFA pour le club, tout en remportant le Ballon d'Or en 1990 et la Coupe du monde en Italie la même année. Pour fêter ses 60 ans (Dimanche 21 Mars 2021, ndlr), voici 10 de ses meilleurs buts pour l'Inter. https://www.youtube.com/watch?v=JX56TOCux-0&t=94s Inter vs Napoli, mai 1989, Serie A Matthäus a déclaré que c'était son but le plus important pour l'Inter. L'équipe de Giovanni Trappatoni est entrée dans le match contre Naples après une victoire 6-0 contre Bologne. À cinq matchs de la saison 1988-1989, l'Inter avait trois points d'avance sur le Napoli, espérant battre ses rivaux au titre et faire un grand pas en avant pour remporter son 13e Scudetto. Il y avait une atmosphère tendue au Meazza au début du match et elle est devenue plus tendue lorsque Careca a ouvert le score pour Naples à la 36e minute. L'héroïsme de Walter Zenga a maintenu l'Inter dans le match avant que Nicola Berti n'égalise d'un tir dévié au début de la seconde période. Puis, à la 83e minute, l'Inter a remporté un coup franc. Andreas Brehme est intervenu, mais le mur a avancé et l'arbitre a ordonné une reprise. Brehme accourut une seconde fois, mais il fut à nouveau chargé illégalement, au grand dam de Maradona. Matthäus décida que c'était son tour. Il a vu un léger écart dans le mur et a tiré bas vers la droite du gardien, ne lui laissant aucune chance. Le Meazza a éclaté. Les fans savaient que le Scudetto était à eux. Ils ont continué à gagner par 11 points et c'était à l'époque où on avait deux points pour une victoire. https://www.youtube.com/watch?v=-hkjuFO_W2A&t=92s Napoli vs Inter, mars 1991, Serie A La Sampdoria a remporté le seul titre de son histoire lors de la saison 1990-1991, mais Matthäus n'aurait guère pu faire plus pour l'Inter, terminant la campagne en tant que meilleur buteur avec 23 buts toutes compétitions confondues. Ce match contre Naples au San Paolo résume la saison de l'Inter. Ils ne l'ont pas gagné, mais Matthäus a toujours brillé. Avec le jeu sans but, il commence un mouvement au milieu du terrain et continue sa course, dépassant son marqueur. La balle au-dessus est bonne, mais ce qui vient ensuite est extraordinaire. Alors que le ballon rebondit sur le bord de la surface de réparation, Matthäus remarque que Giovanni Galli est hors de sa ligne et déchaîne une demi-volée puissante qui survole le gardien, frappe la barre transversale et pique dans le filet. Careca a marqué un but égalisateur pour Napoli une minute plus tard. C'était ce genre de saison pour l'Inter. https://www.youtube.com/watch?v=54R50YK2h1w Rapid Vienna vs Inter, septembre 1990, Coupe UEFA L'Inter a ramassé de l'argenterie lors de la saison 1990-91, battant la Roma en finale pour remporter la Coupe UEFA. L'Inter a affronté une bonne équipe du Rapid Vienna dans les 32 derniers matchs et a gagné 4-3 au total, Matthäus imprimant de sa marque. La pression avait à peine commencé lorsque le milieu de terrain allemand a produit l'un de ses buts marquants. Ramassant le ballon sur la gauche, il a conduit dans le champ et a affronté deux défenseurs du Rapid. Il a eu un peu de chance avec un ricochet, mais le rythme et la puissance de sa course ont laissé la ligne arrière de Vienne dans le mou. Voyant le gardien s'engager, il déchaîna une puissante poussée dans le coin gauche du but. Cet but résume bien ce qu'était Matthäus: prendre le jeu à la gorge et produire le sublime. https://www.youtube.com/watch?v=gr3_26Cv3nA Inter vs Juventus, septembre 1989, Serie A Matthäus a apprécié le Derby d'Italia. Il a toujours semblé marquer contre la Juventus. En 1989-90, l'Inter était championne en titre et avait ajouté Jürgen Klinsmann à ses rangs. Mais ils ont commencé la campagne indifféremment, battant Cremonese, faisant nul contre Bologne, battant Lecce puis perdant contre la Sampdoria. Alors que le derby arrivait, ils savaient qu'ils devraient battre la Juve pour monter pour défendre de manière crédible son titre. Avec le match sans but en fin de première période, l'attaquant de l'Inter Aldo Serena a dérivé vers la gauche. Son centre bas était destiné à trouver Klinsmann mais l'attaquant ne pouvait pas le contrôler et le ballon est tombé par inadvertance à Matthäus. Cela n'aurait pas pu mieux fonctionner pour l'Inter; Matthäus ajusta ses pieds et lança un missile dans le coin inférieur, ne laissant aucune chance à Stefano Tacconi. https://www.youtube.com/watch?v=AZcQLEfEBcU&t=104s Inter vs Côme, avril 1989, Serie A Peu de matchs montrent la brillance globale de Matthäus comme cette victoire contre Côme. L'Inter avait remporté cinq matchs à la suite avant ce match dans un Meazza de soleil et ils pouvaient sentir le championnat venir à eux. Matthäus a été majestueux en première mi-temps. Il a forcé Marco Paradisi à effectuer quelques excellents arrêts et a frappé la barre transversale avec une telle force qu'on se demandait s'il pouvait la casser. Il a converti un penalty pour mettre l'Inter à 2-0 et a ensuite produit le moment du match. Côme avait le ballon à environ 25 mètres de son propre but et s'éteignit; Brehme a réussi un tacle et le contraint et pressé Matthäus a ramassé le ballon dans la surface à droite. Il a embobiné le défenseur d'un virage rapide, puis a déclenché un missile dans le filet qui a basculé d'abord à gauche puis à droite du but. C'était un moment magique dans une belle victoire 4-0. https://www.youtube.com/watch?v=Gu7FFw6ucTw Inter vs Atalanta, mars 1991, Coupe UEFA Matthäus n'était pas un amateur de films et de trucs. Il n'était pas intéressé à humilier ses adversaires; il voulait simplement les détruire. Tant de ses buts sont imparables. Lorsque l'Inter a remporté la Coupe UEFA en 1991, il a affronté l'Atalanta en quarts de finale. Au match aller, ils ont obtenu un match nul et vierge à Bergame par une équipe forte de l'Atalanta qui comptait Glenn Strömberg et Claudio Caniggia dans leurs rangs. À la moitié de la seconde mi-temps du match retour, il semblait que ce nul pourrait aller jusqu'à la prolongation, mais Serena a marqué à 60 minutes pour calmer les nerfs de l'Inter. Trois minutes plus tard, l'Inter a obtenu un coup franc à 30 mètres. Giuseppe Bergomi a fait rouler le ballon à Matthäus et il l'a expédié sans avis de réception. La montée du ballon est quelque chose de rarement réalisé avec les ballons de l'époque. L'Inter a remporté le match et a remporté le trophée. https://www.youtube.com/watch?v=iJHW8Tszgig&t=132s Inter vs Sampdoria, janvier 1990, Serie A Sampdoria avait toutes les raisons d'être confiante lors de leur visite au Meazza en janvier 1990. Ils avaient battu l'Inter 2-0 quelques mois plus tôt et étaient en pleine bourre. Ils allaient remporter la Coupe des vainqueurs de coupe plus tard dans la saison et enchaîneraient avec le Scudetto l'année suivante. Ils étaient sur une série de 10 matchs sans défaite et pouvaient faire appel à Roberto Mancini, Attilio Lombardo, Gianluca Pagliuca et Gianluca Vialli. Cependant, ce match a été dominé par Matthäus. Il avait marqué un doublé lors du match précédent contre Bologne, et une fois de plus, il a montré qu'il était un maître du coup franc. L'Inter a obtenu un coup franc sur le côté gauche de la surface de la Sampdoria. Le ballon a été tapé sur Matthäus et il a tiré un tir devant Pagliuca à son premier poteau. Il a marqué à nouveau 10 minutes plus tard et l'Inter a gagné 2-0. https://www.youtube.com/watch?v=Pl8WPLzU2pY Inter vs Juventus, mars 1991, Serie A Matthäus avait un faible pour la Juventus. Avec 10 minutes à jouer dans la première moitié de ce match, l'Inter a remporté un coup franc à mi-terrain. C'était trop loin même pour Matthäus pour tirer alors il a choisi Antonio Paganin sur le flanc droit. Paganin a passé le ballon à travers la surface de réparation à Berti, qui était dos au but. Le milieu de terrain a vu Matthäus arriver dans la surface et lui passa. L'inévitable s'est produit. Matthäus l'a cliniquement placé dans le coin le plus éloigné pour donner la tête à l'Inter. Ils ont remporté le match 2-0. https://www.youtube.com/watch?v=OVayQGedOCU&t=180s Inter vs Roma, octobre 1989, Serie A Matthäus a ouvert le score lors de cette victoire 3-0 contre la Roma avec une tête, mais ce n'était que l'acte d'échauffement. Avec l'Inter à 2-0 à la 74e minute, Riccardo Ferri a effectué une de ses descentes en maraudeur et a divisé la défense de la Louve en deux avec une belle passe à Matthäus. Il s'est retrouvé avec rien d'autre que de l'herbe verte devant lui, enfin, cela et un Giovanni Cervone trop engagé, qui était maintenant en train de sortir de son but vers Matthäus. Le milieu de terrain a calmement tapé le ballon d'un côté du gardien et a couru de l'autre côté avant de le placer dans le but dans un angle fermé, au grand plaisir de la Curva Nord. https://www.youtube.com/watch?v=39WCeLdwTeM&t=258s Inter vs Napoli, novembre 1990, Serie A Matthäus a marqué une pléthore de coups francs. Celui-ci contre Naples est parmi ses meilleurs. Beaucoup de ses coups francs ont volé dans le coin inférieur comme un tir dans une piscine, mais ici, il a dû frapper la balle avec suffisamment de rythme pour battre le gardien à 35 mètres, tout en le faisant tomber derrière le mur. Il a réussi à mettre le ballon sur le côté avec la bonne combinaison de puissance et d'effet pour battre le malheureux Giovani Galli. C'était le travail de l'homme au sommet de sa forme.
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Lothar Matthäus après Joachim Löw pour la Nationalmannschaft?
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Indiscrétion France Football: d'après le FF paru le 23 Mars 2021, notre légende Lothar Matthäus pourrait remplacer Joachim Löw à la tête de de la Nationalmannschaft. Un surprise de taille, mais plus le temps passe, plus son profil gagne en crédibilité pour la succession de Joachim Löw. Un Löw qui tirera certainement sa révérence après dix-sept ans sur le banc de l'Allemagne au lendemain de l'Euro. Lothar Matthäus pourrait profiter du fait que les deux grands favoris (Jürgen Klopp et Hans-Dieter Flick) ne soient pas libérés de leur contrat (2024 pour Klopp et 2023 pour Flick). Quant à Ralf Rangnick, son souhait de procéder à une révolution au sein de la Fédération a refroidi les décideurs. Omniprésent dans les médias allemands depuis que Franz Beckenbauer savoure sa paisible retraite, Matthäus suscite un plébiscite outre-Rhin. Alors qu'il vient de souffler ses soixante bougies, le recordman de sélections en équipe d'Allemagne (150) a la faveur de ses amis du quotidien Bild, qui exercent un important pouvoir d'influence, de la chaîne Sky, où il est consultant depuis neuf ans, et de nombreux anciens grands joueurs, de Stefan Effenberg à Dietmar Hamann en passant par Andreas Brehme: "Lothar est un passionné de ballon rond depuis sa plus tendre enfance, confie ce dernier. Il analyse le jeu avec précision et connaît chaque joueur, chaque Championnat sur le bout des doigts." Si l'ex-capitaine du Bayern n'a plus entraîné depuis dix ans, et si son CV ne fait guère plus rêver (sélectionneur de la Hongrie et de la Bulgarie, coach du Rapid Vienne, du Maccabi Netanya, du Partizan Belgrade et de l'Atletico Paranaense), beaucoup estiment qu'il serait le parfait intérimaire jusqu'au Mondial 2022 avant de laisser sa place à Flick ou Klopp en vue de l'Euro 2024 en Allemagne. ®Alex_J - Internazionale.fr- 4 commentaires
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L'Inter souhaite un bon 60e anniversaire à Lothar Matthaus
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Sur Tweeter, l'Inter a souhaité à notre ancien milieu de terrain légendaire Lothar Matthaus un joyeux 60e anniversaire. Le vainqueur du Ballon d'Or 1990 a rejoint l'Inter du Bayern Munich en 1988 et a passé quatre saisons à éblouir les supporters du Meazza, aidant l'équipe de Giovanni Trapattoni à remporter le titre de Serie A lors de sa première saison. Au cours de son passage avec nous, Matthaus a fait 154 apparitions, marquant 53 buts et fournissant huit passes décisives à ses coéquipiers. En plus du titre de Serie A 1989, il a aidé le club à remporter un titre de Supercoppa Italiana et aussi la Coupe UEFA en 1991. "Je sais tout de l'Inter. C'est mon équipe et le sera toujours. C'est difficile de décrire. Quand je les regarde jouer, il y a comme un tourbillon d'émotions en moi." -
Ernesto Pellegrini: "Bon anniversaire Lothar Matthaus!"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Dans une interview accordée à Calciomercato.com pour célébrer le 60e anniversaire de Lothar Matthaus (60 ans aujourd'hui), Ernesto Pellegrini a évoqué Lothar et son impact au Stadio Giuseppe Meazza, ainsi que les coulisses de son transfert. "J'ai acheté Matthaus parce que c'est Rummenigge qui me l'a recommandé avec beaucoup d'enthousiasme." Avez-vous encore des nouvelles de vos anciens footballeurs? "Souvent, en effet, il y a peu de temps, il y avait un dîner chez moi. À cette occasion, j'ai eu Matthaus au téléphone. Il aurait dû être là, mais un engagement télévisé obligatoire ne lui a pas permis de venir." Aujourd'hui, il fête ses 60 ans, vous souvenez-vous encore des négociations pour l'amener à Milan? "Comment l'oublier." Comment est née cette idée? "J'ai été conseillé par un footballeur qui est resté dans mon cœur, Karl-Heinz Rummenigge: "C'est un champion, vous devez le prendre tout de suite car il vous donnera une énorme satisfaction." Je n'avais donc aucun doute." Il était convaincant... "Un homme fantastique et un footballeur, je ne peux que faire confiance à Kalle." Vous souvenez-vous des premières étapes de la négociation? "Matthaus nous a rejoints à Milan, nous avons dîné ensemble et nous lui avons dit que nous le voulions à l'Inter. Il ne se sentait pas prêt, il était clair que l'idée le séduisait, mais il avait besoin de temps pour assimiler cette nouveauté qui allait changer un peu sa vie. Il est arrivé l'année suivante, mais c'est au cours de ce dîner que nous avons jeté les bases de son transfert. Au cours de cette rencontre, j'ai pu percevoir sa grande personnalité. J'ai réalisé à quel point il pouvait être physiquement dominant, en bref, nous savions qu'il était bon, mais ensuite il s'est avéré être très bon. Encore plus fort que je ne le pensais." Au final, Rummenigge avait raison, Matthaus a donné beaucoup de satisfaction. "Nous avons remporté le scudetto des records, puis la Super Coupe et la Coupe UEFA. Tant de joies, jamais de désaccord. Juste quelques conseils." Un conseil en particulier? "Quand il s'est séparé de sa femme. Je la connaissais et j'étais déçu. J'aimais toute la famille, mais ce sont ses affaires privées." Dans cette Inter, il y avait deux autres Allemands. "Oui, Brehme et Klinsmann. Nous avons pris le premier sur la suggestion de Matthaus. Nous lui avons demandé qui était le meilleur arrière latéral allemand et il a dit Brehme sans faute." Ils n'étaient pas les seuls Allemands. "Sammer et Bierhoff sont également arrivés, l'un n'est resté qu'une saison, l'autre j'ai été obligé de prêter." Regret pour quelque chose qui aurait pu être et qui ne l'a pas été? "Sammer a fait ses preuves en remportant un Ballon d'Or. J'aurais aimé que Bierhoff joue à l'Inter mais il y avait la règle des trois étrangers et nous avions toutes les places prises. Je suis allé parler au président fédéral pour tenter de le convaincre d'inclure au moins un quatrième étranger sur le banc, mais il n'y avait aucun moyen et j'ai dû prêter Bierhoff à Ascoli. Il était désolé que l'Inter ne lui ait pas donné l'opportunité qu'il espérait se présenter." Cette Inter traverse une grave crise financière, vous y attendiez-vous? "Je reste en dehors parce que je n'en connais pas les raisons et je préfère ne pas entrer dans certaines choses." Mais pouvez-vous nous dire si Conte ressemble vraiment à Trapattoni comme on dit? "En termes de courage et de détermination dans la gestion des joueurs, ils sont similaires, voire identiques." Y a-t-il une anecdote liée à Trapattoni qui vous fait encore sourire aujourd'hui? "Au début du championnat du Scudetto du Record, nous nous sommes rencontrés à l'hôtel à Ascoli. C'était la veille du premier match et nous avons décidé d'appeler chaque joueur individuellement pour leur donner un appel symbolique. Après cela, Trapattoni et moi sommes restés seuls. J'ai pris une bouteille de champagne et nous avons commencé à porter un toast à la chance de l'équipe et "face à tous ceux qui nous veulent mal". Je me souviens toujours de ce moment avec joie." De retour à Matthaus, que lui souhaitez-vous pour ces 60 ans? "En attendant, j'espère pouvoir le voir bientôt et aussi l'embrasser, si la pandémie le permet. Je lui souhaite sincèrement tout le bien possible." Et que souhaitez-vous pour l'Inter? "Nous nous rapprochons de plus en plus d'un jalon important et ce n'est pas le moment de se laisser distraire. Cela n'arrivera pas, également grâce à la gestion de deux champions comme Marotta et Antonello et aux compétences de Conte."-
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Quand Lothar Matthaus a mené l'Inter au 13e Scudetto
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Hier, internazionale.fr a souhaité un bon anniversaire à Lothar Matthaus pour son 30e anniversaire de son Ballon d'Or France Football. Aujourd'hui, nous vous présentons une belle description de ce match historique, Inter - Napoli, qui mènera à notre 13e Scudetto grâce à un but de Matthaus. Bonne lecture. La campagne de Serie A 1988-1989 a connu un début très prometteur pour nos Nerazzurri. Malgré des saisons décevantes sous Giovanni Trapattoni, l'équipe a continué à lui faire confiance et a renforcé l'équipe lors du mercato estival. L'arrière gauche, Andreas Brehme et le milieu de terrain Lothar Matthaus ont été recrutés pour renforcer l'équipe. Le départ d'Alessandro Altobelli a forcé Aldo Serena et les nouveaux arrivants Ramon Diaz et Lothar Matthaus de marquer des buts. L'investissement dans cette équipe s'est avéré vital payant, alors que l'Inter se retrouvait en tête de la Serie A lorsque le Napoli, deuxième, est venu jouer au Meazza pour la 30e journée. Avec un avantage de 7 points sur Naples et 10 points à jouer, le Scudetto était en jeu, l'Inter qui pouvait assurer le titre avec une victoire (il y avait 34 journées et la victoire valait 2 points à l'époque, ndlr). Les Nerazzurri sont entrés dans le match après une belle série de douze matchs sans défaite, en gagnant 10, et ne concédant qu'un seul but. D'un autre côté, le Napoli gardait ses espoirs de titre alors qu'ils cherchaient à réduire l'écart face aux leaders du championnat. Malgré leur début de saison sous une forme fantastique suivant le rythme de l'Inter, après avoir perdu Diego Maradona sur blessure à la mi-saison, le Napoli avait perdu des points importants contre des équipes de milieu de tableau. Avec Maradona en pleine forme et disponible pour l'affrontement au Meazza, ils étaient prêts à se battre jusqu'à leur dernier souffle dans la course du Scudetto. Plus tôt dans le match, les Nerazzurri a eu un début nerveux, alors que le Napoli déplaçait le ballon autour de la surface intériste avec confiance. Ils ont créé peu d'occasions pour leur meilleur buteur Careca, qui a placé un certain nombre de tirs vicieux sur le but de Zenga. Les nerfs se sont également chauffés lorsque l'Inter attaqua. L'attaquant principal et capocannonier, Aldo Serena, et Ramon Diaz ont tous deux raté des tirs à bout portant pour donner à leur équipe une avance cruciale. L'Inter gagnait la bataille au milieu de terrain et réussit à garder une clean sheet. Malgré ses efforts, le résultat est resté nul et vierge. L'Inter a eu plus d'opportunités. Alors que la mi-temps approchait, cela a commencé à ressembler à l'un de ces matchs, où le ballon ne trouvera tout simplement pas le chemin des filets. Le Napoli a continué à passer le ballon vers Careca et Maradona pour créer des occasions de but de toutes les manières possibles. À trente-six minutes, Careca fit magnifiquement une volée dans le coin supérieur gauche du poteau, ne laissant aucune chance à Zenga de le sauver. Trapattoni et les fidèles de l'Inter au Meazza étaient sur leurs sièges avec nervosité alors que tout le monde espérait une seconde mi-temps. Lorsque le jeu a repris en seconde période, c'était plus ou moins pareil. Le Napoli avait l'air plus confiant des deux côtés, déplaçant le ballon avec des passes rapides et ne permettant pas à l'Inter de créer de nombreuses opportunités en attaque. Cependant, le lancer des dés a finalement terminé en faveur de l'équipe locale. Nicola Berti a marqué après que son tir ait dévié par le pied du milieu de terrain de Naples Luca Fusi. Le centre de Ramon Diaz, initialement destiné à Matthaus, n'a pas atteint sa cible et a été reçu par Nicola Berti qui l'a frappé avec une volée pour marquer le but égalisateur. La pression a visiblement levé tous les joueurs et supporters et tout le monde a recommencé à croire au rêve de sécuriser le Scudetto après neuf ans d'abstinence. Le match était loin d'être terminé, alors que Naples continuait de se battre pour garder sa saison en vie et était sur le point de reprendre la tête alors que le tir du pied gauche de Careca frappait la barre. Alors que les deux équipes se disputaient cette victoire, le match s'est accéléré avec une action de bout en bout. Alors que le match se terminait et semblait se diriger vers un match nul, l'Inter a gagné un coup franc juste à l'extérieur de la surface de réparation. Avec les deux spécialistes du coup franc Brehme et Matthaus debout au-dessus du ballon, la défense de Naples a aligné le mur. Le coup franc de Brehme a été intercepté par un Maradona pressant qui a l'a dévié en toute sécurité. Cependant, les défenseurs de Naples ont commencé à courir avant que Brehme n'ait donné un coup de pied à l'Inter. Dans la deuxième tentative, Matthaus a surpris tout le monde et a frappé un coup franc sous le mur et dans le coin inférieur gauche du but, donnant à l'Inter ce but tant espéré. L'Inter a tenu bon pour remporter le match 2-1 à domicile et a obtenu son treizième Scudetto avec quatre matchs à jouer dans la saison. Trapattoni avait finalement mis fin à la disette de neuf ans pour les Nerazzurri, l'équipe ayant terminé une saison fantastique avec seulement deux défaites et étant invaincue à domicile. Allons nous revivre ce moment dans quelque semaines?- 3 commentaires
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Trente ans avant, le Meazza fêtait le Ballon d'Or de Lothar Matthäus
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Il y a 30 ans, le Meazza célébrait le Ballon d'Or de Lothar Matthäus. Petite rétrospective. Né en 1961, la carrière de Lothar Matthäus dura de 1979 à 2000. L'Allemand a joué avec l'Inter de 1988 à 1992, quatre saisons qui l'ont vu marquer 53 buts en 153 matches. Avec le numéro 10 sur le dos, il était un milieu de terrain complet, doté de puissance et de technique. Lors de sa première saison en Serie A, il a inspiré les Nerazzurri à un triomphe, le Scudetto du record, le 13e de l'histoire du club. Il a également remporté la Supercoppa Italiana et la Coupe UEFA avec nous. En 1990, après le succès de la Coupe du monde de l'Allemagne de l'Ouest en 1990 en Italie (à cette époque, il y avait l'Allemagne de l'Ouest et l'Allemagne de l'Est, ndlr), France Football lui décerna le Ballon d'Or. Matthäus devient ainsi le premier joueur de l'Inter à remporter ce prestigieux prix. Matthäus l'a soulevé au Meazza le 10 mars 1991 avant le match Inter vs Juventus (un match que les Nerazzurri ont remporté 2-0). Les stands ont été remplis comme une merveilleuse cérémonie avec des enfants avec des maillots de l'Inter et de l'Allemagne qui s'est déroulée sur le gazon du Meazza. Matthäus est l'un des quatre joueurs à avoir disputé cinq Coupes du monde (les autres sont Antonio Carbajal, Rafael Márquez et Gianluigi Buffon), l'Allemand ayant disputé un record de 25 matchs en Coupe du monde au cours de sa carrière. Après avoir fait 150 apparitions, il reste le joueur le plus capé d'Allemagne. Il a marqué 23 fois pour son pays, qu'il a aidé à remporter à la fois le championnat d'Europe (1996) et la Coupe du monde (1990). En 2018, Lothar Matthäus a été intronisé à l'Inter Hall of Fame . En 2020, France Football a nommé l'Allemand dans la "Ballon d'Or Dream Team" au côté de Il Fenomeno Ronaldo.- 7 commentaires
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Inter Hall of Fame: un prix spécial pour Ernesto Pellegrini
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Parfois, le coup de foudre est inévitable, il est destiné à déclencher l'étincelle d'un amour durable, éternel et total. Pour Ernesto Pellegrini, c'était un Inter-Juventus bondé: le 4 avril 1954. Il avait 14 ans et le nombre de spectateurs au Meazza l'empêchait de bien voir ce qui se passait sur le terrain. Dommage, car sur le terrain, notre terrain, les Nerazzurri ont gagné 6-0, avec un doublé du merveilleux joueur qu'était Nacka Skoglund. Ernesto Pellegrini, né à Milan en 1940, a suivi les mouvements du champion suédois les yeux remplis de joie, même dans les rues de Milan: il l'a regardé sur la Piazza dei Mercanti, où Skoglund (ailier gauche de l'Inter entre 1950-1959, ndlr) allait faire cirer ses chaussures. Ravi par tant de classe, le jeune Ernesto a développé une passion et une admiration infinies: "J'étais amoureux des couleurs Nerazzurri, fier. Et j'ai rêvé: un jour ...". Fils d'agriculteurs, ouvriers entreprenants: il crée sa propre entreprise en 1965, se lance dans une aventure entrepreneuriale qui emploie aujourd'hui 10 000 personnes. Une histoire de succès et de détermination, de dévouement. L'attrait de l'Inter était fort, très très fort. En 1984, quand il en a eu l'opportunité, Pellegrini a réalisé un rêve qu'il avait bercé depuis son enfance, de l'époque de Skoglund: devenir président de l'Inter . Il a repris le club de Fraizzoli, avec une poignée de main, devenant le dix-septième président de l'histoire. Onze ans, jusqu'en 1995, avant de passer le relais à Massimo Moratti. Onze années qui comprennent le Scudetto du record en 1989, la Super Coupe d'Italie, deux Coupes de l'UEFA... "... quand c'était un trophée vraiment important (en contraste avec la Ligue Europa actuelle, ndlr). S'il y a quelques regrets, les bons souvenirs dominent." L'Inter des Allemands : d'abord Rummenigge, puis Matthäus, Brehme, Klinsmann. L'Inter de Trapattoni avec Zenga, Bergomi, Ferri Berti, Serenza-Diaz parmis d'autres qui terminait toujours avec des buts, en plus de bien jouer et pratiquer un beau football. Pas seulement du football, cependant. Quand Ernesto Pellegrini est revenu à San Siro en septembre dernier, les milliers de fans présents lui ont fait une standing ovation. Un merci pour l'extraordinaire aventure sportive, bien sûr, mais aussi pour un hommage à un homme capable de regarder au-delà de ses propres intérêts, de passer son temps avec ceux qui souffrent: "Ce jour-là, j'ai été ému." "J'ai toujours ressenti l'obligation et le plaisir de remercier le Seigneur pour ce que j'ai eu et j'ai construit, en redonnant quelque chose à ceux qui ont été moins chanceux que moi". Ruben était un fermier qui, lorsqu'Ernesto Pellegrini était un garçon, est mort de faim. En sa mémoire et comme symbole de la lutte contre la pauvreté, la Fondation Pellegrini a été créée, et le restaurant Ruben a été ouvert: "Même en cas d'urgence, au moins 300 personnes mangent un repas chaque jour. Le coût d'un euro, pour dignité, pour supprimer l'idée de supplier pour manger." Au cœur de Milan alors que les gens sont en difficulté, une action concrète hors du terrain qu'il ne faut pas croire acquise. C'est Ernesto Pellegrini, un Interista dans l'âme, et une personne décente. À lui va le prix spécial pour la troisième édition du Nerazzurri Hall of Fame. Avant lui, le même prix est allé à la famille Moratti et à Astutillo Malgioglio. Pas seulement le football: sentiments, générosité, dévouement. De vrais exemples réunis et inspirés des couleurs Nerazzurri. "Je tiens à remercier l'Inter et le PDG Alessandro Antonello d'avoir pensé à moi pour ce prix. Je suis fier et honoré; cela me ramène aux émotions de mes années en tant que président."- 1 commentaire
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À la mort de Diego Maradona, revisitez une chronique Lothar Matthaus datant de Juillet 2019 pour le magazine FourFourTwo, où il évoque une amitié qui s'est développée grâce à la finale de la Coupe du monde de 1986. Environ deux ans avant de venir à l' Inter Milan en 1988, trois ou quatre hommes de Naples sont venus me rendre visite un samedi soir à Munich. J'avais joué un match pour le Bayern contre Cologne et je suis rentré à Munich vers 21 heures ou 22 heures. Ma direction et ces gens de Naples étaient tous assis ensemble dans un restaurant italien. C'était le restaurant de mon ami et il était généralement fermé le samedi soir, mais il l'a ouvert juste pour nous. Nos visiteurs voulaient parler en privé. Ils m'ont dit: "Diego Maradona envoie vous ses salutations et son souhait est de jouer dans la même équipe que vous". Ils m'ont demandé si je voulais rejoindre le Napoli. Ils ont dit qu'ils me donneraient un contrat de trois ans et qu'ils avaient aussi de l'argent liquide. L'argent était dans un sac sous la table. C'était un million de Deutsche Marks (500 000 € constants), et ce n'était pas mon salaire. C'était juste pour ma signature. Le salaire était au moins le double de celui du Bayern - peut-être le triple! Je n'en étais pas sûr. Je suis clean et c'était trop d'argent. Étais-je prêt à aller à Naples? Était-ce le bon moment pour changer de club? J'ai décidé de ne pas le faire, mais c'était un très bon sentiment de savoir que Diego Maradona, le meilleur joueur du monde, me voulait dans son équipe. Maradona et moi-même avons toujours eu du respect l'un pour l'autre, dès notre toute première rencontre en 1982. C'était mon quatrième match pour l'Allemagne et nous avons joué contre l'Argentine le 24 mars - je m'en souviens très bien! Il n'avait que quelques mois de plus que moi, mais à 21 ans, il était déjà une superstar. J'étais en passe de devenir un joueur de l'équipe nationale. Il avait beaucoup d'avance, il était précoce. Il était le meilleur joueur des années 80 à cause de sa personnalité, sa qualité, sa vitesse, sa technique… tout. C'était un joueur parfait - un joueur d'équipe aussi. Je ne vois personne qui ait dominé une Coupe du monde comme Maradona en 1986. En finale, on m'a demandé de le marquer. Franz Beckenbauer avait vu comment Diego avait joué lors des matchs précédents - en particulier contre l'Angleterre - et avait dit que si nous voulions gagner, nous devions d'abord arrêter Maradona. Je devais être concentré. J'ai dû le gêner quand il a reçu le ballon pour la première fois et l'attaquer immédiatement. Quand il avait le contrôle du ballon, il était difficile de l'arrêter. Il respectait le fait que j'avais essayé de le stopper équitablement - je n'ai jamais essayé de le blesser comme les autres joueurs l'ont fait. Pendant 70 ou 80 minutes de cette finale, vous n'avez pas trop vu Maradona. Malheureusement, nous avons perdu 2-0, donc j'ai eu un rôle plus offensif pendant les 20 dernières minutes. Nous avons égalisé à 2-2, mais Maradona est entré dans le match avec une belle passe et Jorge Burruchaga a marqué le dernier but. Nos pays se sont de nouveau affrontés lors de la finale de la Coupe du monde 1990, même si j'ai eu un rôle plus offensif ce jour-là. Cette fois, l'Allemagne a gagné 1-0. J'ai aussi joué contre lui en Serie A: le jour où nous avons remporté la Serie A avec l'Inter en 1989, nous jouions au Napoli de Maradona. J'ai encore une photo à la maison où je fête le coup franc qui noue a fait gagné le Scudetto, et Maradona est à l'arrière-plan, regardant l'herbe. Une fois on a même joué dans la même équipe, pour le Reste du Monde contre la France lors du match d'adieu de Michel Platini. Diego m'a donné le ballon et j'ai marqué - sur le terrain, c'est le plus beau souvenir que nous ayons entre nous. En dehors du terrain, nous avons eu des fêtes - quand il a rejoint Séville en 1992, je suis allé avec le Bayern jouer un match amical. Ensuite, il y avait une fête sans fin jusqu'à 7h ou 8h. Maradona dansait sur une table, il parlait avec tout le monde, il était très heureux d'être de retour en Europe! Après cela, nous étions toujours heureux quand nous nous sommes vus - même si la dernière fois que je l'ai vu à la Coupe du monde en Russie, il avait l'air malade. Cela m'a rendu triste. Quand il était à Naples, j'ai entendu des histoires sur des gens qui vivaient de son argent. Je pense que beaucoup de gens l'entourent parce que c'est Diego Maradona, pas parce que c'est leur ami. Ils abusaient de sa gentillesse. Sur le terrain, il était magique. Quand il est venu à Munich pour jouer à mon match d'adieu, cela signifiait beaucoup. J'ai aussi été invité à son jeu d'adieu. Cela dit tout sur le sentiment que nous avons toujours eu l'un pour l'autre: le respect absolu.
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Après sa victoire 2-1 contre le Bayer Leverkusen, l'Inter peut espérer remporter une quatrième C3. Retour sur un match d'anthologie, le 7 Novembre 1990, 16e de finale de la coupe UEFA, Inter vs Aston Villa. Prélude On dit qu'après un coucher de soleil, c'est toujours l'aube. Il en a toujours été ainsi, pour tout, et la conscience de pouvoir regarder le soleil se lever nous fait espérer que tôt ou tard ce soleil se lèvera vraiment. Mais il y a deux éléments essentiels pour que tout cela se produise : l'un est la certitude du coucher de soleil précédent, l'autre est le sentiment de découragement qu'il laisse. Si la conscience de ces deux événements est absente, alors l'aube restera loin. Coucher de soleil Il est 23 heures le mercredi 24 octobre 1990 et dans le ciel anglais le soleil s'est déjà couché depuis un certain moment. Mais à Birmingham, la lune n'est toujours pas dans le ciel. En effet, l'Inter revient dans les vestiaires de Villa Park après une défaite cuisante. Pas tant pour le score lui-même, un froid 2-0 à l'automne (buts de Nielsen et Platt), que pour le poids qu'un tel résultat prend si vous êtes obligé de le renverser pour continuer à rêver. Ils sont en fait en huitièmes de finale de la Coupe UEFA et la porte pour le deuxième tour passe par un retour au Meazza. Au tour précédent, l'Inter avait éliminé le Rapid de Vienne, après avoir perdu 2-1 en Autriche et gagné 3-1 à domicile, un petit retour, un petit aperçu de ce que le destin avait voulu présenter aux Nerazzurri quelques semaines plus tard. Mais maintenant, devant nous se trouvent les Britanniques, bien mieux côtés, de David Platt, et l'entreprise est bien plus difficile. Avant de regagner les vestiaires, dans l'obscurité de ce soir-là, les Nerazzurri avaient cherché le confort de la lune, absente, mais ne trouvaient que beaucoup plus de déception. À ce moment-là, il en était certain, le coucher de soleil était là et le découragement était grand. L'opération de rédemption pourrait démarrer. Confiance Les paroles de Trapattoni traversent le cœur des Nerazzurri... qui y croient. Les billets sont tous vendus quelques jours avant le match : Aston Villa arrive au Meazza le 7 novembre, avec une victoire 2-0 au match aller en poche, et un stade full est attendu, avec 80 000 personnes qui feront de La Scala un chaos. Cette Inter est parfois la même qui a remporté le scudetto des records deux ans plus tôt. Dans le but, il y a toujours Walter Zenga, maintenant un étendard Nerazzurro; devant lui son oncle Bergomi, Ferri, Battistini et l'arrière gauche d'Allemagne Andie Brehme; la pression au milieu de terrain est donnée par l'omniprésent Nicola Berti, Bianchi, Pizzi et le monumental Lothar Matthaus; les deux fers de lance sont Aldo Serena, bombardier du dernier Scudetto, et Jurgen Klinsmann, ancien champion de Stuttgart et champion du monde avec l'équipe nationale : il est la valeur ajoutée d'une Inter qui, en Italie, n'avait pas réussi à s'imposer après le treizième titre, mais il voulait le faire en Europe. Le retour au premier plan passe aussi de ses pieds. Ouverture Cet Aston Villa est une équipe solide, ainsi que très physique, mais à sept minutes de jeu, le premier rugissement réchauffe le onze Nerazzurro : Battistini balance derrière la moitié du terrain, Jürgen Klinsmann s'enfonce, s'embourbe dans la défense adverse et après avoir aussitôt subi une charge du défenseur, tombe... mais il parvient à toucher les filets. Le gardien ne peut rien faire. L'Inter est déjà en tête, 1-0 et le rêve continue ou renaît. Alors que le public acclame leurs favoris, leurs stars, le jeu continue et l'équipe de Trapattoni est maîtresse du terrain, écrasant les Anglais qui sont dans l’incapacité de lancer une attaque ou un contre mortel. La première étape se termine, mais il reste encore beaucoup de temps pour tenter l'assaut. Rêve Dans les vestiaires, l'entraîneur de Cusano Milanino recharge correctement l'équipe et à son retour sur le terrain, les Nerazzurri dévorent leurs adversaires, faisant preuve d'une grande pression et d'une agressivité doublée par rapport à la première mi-temps. A la 62e minute, notre numéro dix, Lothar Matthaus, tire un coup franc – corner, très à droite de la surface. Le ballon est dirigé vers le poteau le plus proche où Pizzi s'étend pour une tête; au deuxième poteau se trouve Berti, l'idole du stade, qui frappe d'une demie volée gauche vers le poteau opposé. Le filet vibre pour le 2-0, et le vrai match, comme le suggère Pizzul dans le commentaire, commence maintenant. Aston Villa s'effondre sous les coups du Meazza, galvanisé par cette nouvelle situation d'égalité; les Nerazzurri semblent courir deux fois plus. C'est précisément la sensation qu'on ressent à la 74e minute, lorsque Brehme lance Pizzi sur l'aile, qui s'envole et, après avoir raté le premier centre, frappe le second, peut-être hors jeu, qui sait ? Alessandro Bianchi attend au deuxième poteau, qui centre à la volée et bat à nouveau Spink. Le 3-0 envoie l'Inter au paradis et Aston Villa en enfer. L'Inter a une autre chance avec Klinsmann d'arrondir le score, mais notre panzer gaspille son obus après avoir très bien construit son action. Ça se termine comme ça. Pour les 80 000 fans du Meazza, c'est une grande fête. Le retour est complet, l'Inter est au troisième tour de la Coupe UEFA (qu'elle remportera ensuite en mai contre la Louve, une équipe fière de perdre) et la lune revient briller dans le ciel avant que le soleil ne renaisse. Résumé vidéo
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