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Le journal La Repubblica ouvre ses micros à Antonio Cassano. Au cours de l'interview, Cassano revient sur ses nombreux non aux Bianconeri ainsi que d'autres sujets. Comme d'habitude, il fait dans la mesure, la retenue et la langue de bois. Musique maestro! Tu as rejeté la Juve plusieurs fois... "J'ai rejeté la Juventus quatre fois. La première, c'était en 2001. J'avais rendez-vous avec Luciano Moggi à Avellino. Mais je voulais jouer avec Francesco Totti, j'étais fasciné par Rome, la ville. La Juve ne m'a jamais fasciné, pas même pour une seconde, il n'y a pas que ça n'avait rien à voir avec mon idée du football. Là, je tiendrais trois jours: le premier jour, ils m'ont acheté, le deuxième ils m'ont présenté, le troisième ils m'ont mis à la porte. Gigi Buffon me disait: 'tu es un idiot, tu aurais pu gagner le Ballon d'Or avec nous.' J'lui ai répondu: 'Gigi, j'tampe pas la carte de pointage, faut qu'j'm'amuse à l'entraînement.'" Ton opinion sur la Juve et l'Inter... "La Juve avec Massimiliano Allegri a été nulle pendant un an et demi, il l'était il y a dix ans. Et il a l'effectif le plus fort du championnat. Cela vaut aussi pour, l'Inter, et je le dis en tant que fan de l'Inter, ce sont les deux équipes les plus fortes. Inzaghi est jeune mais j'ai l'impression que l'Inter est plus grande, plus forte que lui. Ils ont 18 points de retard sur Naples qui a le pouvoir des idées." Quand verrons-nous un autre grand numéro dix italien ? "En 2003, l'équipe nationale comprenait Vieri et Inzaghi, Totti, Del Piero, Cassano. Chiesa, Montella, Di Natale, Miccoli sont restés à l'entrée... Aujourd'hui, Di Natale marquerait 50 buts avec la Nazionale et aurait dix cadrés par match. Il n'y a plus de programmation. Ni les infrastructures car on grandit sur des terrains tout simplement délabrés, sales, puants, partagés entre cinq équipes. Alessandro Nesta sur Bobo TV m'a dit qu'il y a des coachs chez les U12 ou U13 qui se fichent de faire progresser des enfants, ils veulent juste aller coacher en Serie C ou D. Ça fait dix ans maintenant qu'on est nul comme formation, Roberto Mancini a fait un miracle en remportant l'Euro avec une équipe médiocre et en jouant un super football. Mais on ne dribble plus, il n'y a plus la culture de s'amuser avec le foot." Maintenant, tu aimes Bobo tv. "Je connais Bobo Vieri depuis plus de 20 ans, il dit qu'il m'a aidé pour mon premier but en équipe nationale, mais c'est à moitié faux, il n'a rien fait! Mais il m'a présenté Lele Adani et Nicola Ventola. Bobo a eu une idée brillante, réunissant différentes personnes: Ventola est particulièrement amical, drôle et compétent. Puis il a mis le fou sauvage, qui est moi, qui affronte la vie de front et qui pense et espère faire comprendre le football, à ma manière. Et puis Lele, le Messi des commentateurs. Nous n'avons pas de censure, personne ne nous dit quoi dire: les gens nous suivent pour cela, et aussi pour notre compétence." Traduction alex_j via FCInterNews.
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Juventus toujours, lors du Napoli-Juventus Primavera, certaines images ont capté la présence de Luciano Moggi sur le banc : le procureur ouvre une enquête. Le 14 Janvier dernier, lors du match entre Naples et la Juventus Primavera, certaines images ont montré la présence en marge de Luciano Moggi, un ancien manager de la Juventus radié du football après le scandale du Calciopoli de 2006. Beaucoup se demandent comment sa présence fut possible alors qu'il est sensé être radié du monde du football. Et de fait, comme le rapporte la Gazzetta dello Sport, le parquet fédéral a décidé d'ouvrir une enquête. "Comment l'ancien manager de la Juventus, radié pour les événements du Calciopoli, peut-il occuper une telle place lors d'un match officiel ? Une question à laquelle veut désormais répondre le procureur fédéral qui a ouvert un dossier d'enquête sur l'incident. La violation, si elle devait être avérée, concernerait la présence sur le banc de touche d'une personne ne figurant ni dans la liste des matchs, ni parmi les accrédités (photographes, caméramans, etc.), le tout aggravée dans le cas de Moggi par la radiation, ou 'la forclusion à vie de rester dans n'importe quel rang ou catégorie de la FIGC'. Mercredi, Gianluca Pessotto, coordinateur du staff technique de la Juventus, a été entendu. Il s'est longuement entretenu avec Moggi ce jour-là sur le terrain de Cercola. Il est probable que Napoli sera également entendu en tant que responsable de l'organisation du match." Moralité : hé oui, c'est encore un complot ! Traduction alex_j via FCInter1908.
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Massimo Moratti : "Moggi voulait venir, l'Inter est forte et on verra en Champions"
alex_j a posté un article dans Interviews
Massimo Moratti, ancien président de l'Inter, s'est entretenu avec sportpaper.it en vue du match contre Naples et au-delà. Peu de temps avant que le Calciopoli n'éclate, Moggi aurait signé pour l'Inter. Confirmation? "Je peux confirmer que Luciano voulait venir à l'Inter, cela sans aucun doute..." Qu'attendez-vous de Inter-Napoli, quel sera ce match ? Selon vous, si les Nerazzurri gagnent, ils seraient à nouveau des protagonistes au Scudetto ? "Ce sera un très bon match, intéressant, tout nouveau car le Napoli pourrait être différent de ce qu'il était après deux mois de trêve. Mais ils restent une équipe dangereuse. L'Inter doit profiter du fait que le championnat s'est arrêté, ils ont la chance de récupérer et de marquer quelques points." L'Inter travaille sur le renouvellement. Attendez-vous des extensions de Skriniar et Dzeko ? "Je ne sais pas, ça dépend du club, on verra ce qu'ils peuvent faire. Les Nerazzurri se sont bien comportés jusqu'à présent, ils ont gardé de bons joueurs et ils ont réussi à construire une vraie équipe." En parlant de Ligue des champions, elle recommencera en février. Voyez-vous les Nerazzurri comme favoris face au Porto de Sergio Conceicao ? "Eh bien, espérons-le. L'Inter a d'excellentes chances de se qualifier, ils l'ont toujours fait. Cela dépendra du moment, de la façon dont les joueurs arriveront et de la forme physique de Lukaku. Il y aura de nombreux facteurs." Selon vous, l'Inter fera-t-elle des signatures en janvier ? "Je n'attends rien, l'équipe est forte, je ne sais pas qui pourrait aider les Nerazzurri maintenant." Traduction alex_j via FCInternews et FCInter1908.- 1 commentaire
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Le Scandale "Luciano Moggi" aux Italian Sport Awards 2022
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Serie A
En effet, ce lundi 19 décembre, le Festival du Football italien reviendra une onzième édition, au cours duquel les meilleurs protagonistes de la saison de football 2021/22, notamment les équipes, les joueurs, les journalistes, les entraîneurs, les arbitres et les managers, seront honorés. Et si l’évènement aura lieu à l'Araba Fenice Hotel & Resort à Altavilla Silentina de Salerne, celui-ci fait déjà Scandale Confirmation de l’Ansa Voici la liste des 'Best Awards' " 2021/22 : Gardiens : Vicario et Provedel Défenseurs : Di Lorenzo Milieu de terrain : Lorenzo Pellegrini Attaquant : Immobile Meilleur joueur : Di Lorenzo Meilleur jeune joueur : Parisi Plus beau but : Candreva Meilleur agent : Marco Sommella Meilleur entraîneur : Pioli Meilleur jeune entraîneur : Italiano Meilleur club : Milan Meilleur président : Danilo Iervolino Meilleur manager : Paolo Maldini Meilleurs Directeurs sportif : Walter Sabatini et Cristiano Giuntoli Meilleur responsable de la communication : Matteo PEDINOTTI Meilleur arbitre: Simone Sozza Meilleur arbitre de Serie A: Aleandro Di Paolo Prix honorifique pour l'ensemble de leur "belle" carrière : Corrado Ferlaino, Luciano Moggi et Franck Ribery Meilleur jeune agent : Luigi Liguori Titre Honorifique pour sa carrière : Claudio Molinari (Adise) Top 11 de la Serie A : Sepe ; Faraoni, A.Bastoni, G.Mancini, Biraghi ; Zaccagni, Barella, Ricci, Candreva ; Immobile, Raspadori. Coach : Nicola Vous lisez bien : Bien que le prix soit parrainé par le CONI, la Lega, l'AIA et l'Ordre national des journalistes, Luciano Moggi - radié du barreau et condamné dans le procès Calciopoli - recevra un prix pour l'ensemble de sa carrière ! Communiqué officiel du Coni "Le Coni, en ce qui concerne certaines informations "indûment diffusées ces dernières heures, communique qu'elle n'a accordé aucune sponsorisation pour l'événement « Festival del Calcio Italiano- Italian Football Awards 2022", et a mis en garde l'organisation contre l'utilisation indue du logo de l'organisation, en demandant son retrait immédiat de tout type de communication liée à cet événement." Suivi du communiqué de Lega Nazionale Professionisti B "À la lumière des articles de presse concernant l'événement en question (Italian Sport Awards 2022), nous vous informons que les conditions préalables à l'octroi du parrainage de la Lega à l'événement appelé "Italian Sport Awards 2022" prévu lundi prochain 19 décembre au théâtre Augusteo de Salerne ont cessé d'exister. Il a été demandé à l’organisateur, Donato Alfani, de retirer immédiatement le logo de la Lega B et toute autre forme de communication dans laquelle ce logo est lié à celle-ci." Et Un titre EN CARTON pour le Lulu ?! C’est du beau ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr-
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Massimo Moratti a accordé une longue interview au Corriere della Sera et revenu sur sa vie, l’Inter de son père, le Calciopoli et certains joueurs emblématiques. Massimo Moratti, vous êtes né trois semaines après la fin de la guerre. Quelle est votre premier souvenir? "Un matin, j'avais quatre ans. Je sentais que c'était un jour important. Et mon frère Gian Marco allait à l'école avec une chaussette rouge et une autre bleue." Distraits. "Joyeux. Nous étions une famille joyeuse. Papa travaillait toute la journée, mais tous les soirs on se retrouvait à écouter la radio : Franca Valeri, Alberto Sordi…" Comment était ton père Angelo ? "Fantastique. Je n'ai jamais, de toute ma vie, trouvé un homme à son niveau. Et toute ma vie j'ai essayé de l'imiter; même en sachant que c'était impossible. Brillant, charmant, plein d'esprit, sympathique, humainement très riche... " Pas seulement humainement. "Mais c'est venu de la pauvreté. Mon grand-père avait la pharmacie de la Piazza Fontana à Milan. Mon père a quitté la maison à 14 ans, sa mère était morte, et il ne voulait pas vivre avec sa belle-mère, aussi dure que celle des contes de fées." Il y avait cinq enfants dans la maison : outre toi et Gian Marco, trois sœurs. "Notre mère Erminia était aussi une personne joyeuse. Elles plaisantaient tout le temps avec papa. Ils s'aimaient." Comment était Milan dans les années 50 ? "Encore à moitié détruite. Imaginez. Mais nous savions que l'avenir serait meilleur que le présent." Pour qui les Moratti ont-ils voté ? "Démocrates. Nous étions antifascistes et anticommunistes." N'y avait-il vraiment rien de mal à cela ? "Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Nordahl." L'avant-centre milanais ? "Grand, grand, imparable. J'avais physiquement peur de lui. Je l'ai vu au San Siro et j'ai rêvé de lui la nuit. Nordahl était l'homme noir de mon enfance." Alors ton père a acheté l'Inter. "Mais on est allé le voir avant. Je me souviens du 6-5 du derby de 1949. Au stade, il y a eu une bagarre, des chapeaux ont volé." Quel était votre footballeur préféré ? "Benito Lorenzi, dit Veleno. En dehors du terrain, il était très gentil car il s'occupait des enfants de Valentino Mazzola, Sandro et Ferruccio. Mais sur le terrain, ça devenait terrible. Il provoquait la foule avant et après avoir marqué. C'est Lorenzi qui a surnommé Boniperti Marisa, malgré ses amis. Boniperti était très en colère." Le footballeur le plus fort que vous ayez jamais vu ? "Je vais vous en dire deux : Angelillo et Ronaldo. Deux histoires parallèles. Comme Herrera et Mourinho." C'est-à-dire? "Angelillo était une pure classe. Il a fait un championnat extraordinaire, avec 33 buts. Puis il est tombé éperdument amoureux d'une chanteuse, et s'est perdu. Nous l'avons vendu et avec le produit nous avons acheté Luisito Suarez : très intelligent." Et Ronaldo ? "Il est venu me voir quand il jouait pour le PSV, avec une petite amie néerlandaise... Quand il est arrivé à l'Inter, il était le joueur le plus fort du monde. Après les blessures, il n'est jamais revenu à ce niveau." Senti trahi lorsqu'il est allé au Real Madrid, après que l'Inter l'ait attendu ? "Non. Je m'étais identifié à lui, dans sa douleur. J'ai trouvé juste qu'il veuille changer, après avoir tant souffert." Herrera, comment l'as-tu trouvé ? "Un journaliste de la Gazzetta dello Sport nous l'a rapporté, je pense Franco Mentana, le père d'Enrico. Le Magicien et Mourinho avaient beaucoup de choses en commun." Quoi? "Ils ont beaucoup travaillé et étudié. Ils connaissaient la psychologie et la médecine. Quand José est arrivé, notre médecin a dit : enfin un coach qui m'aide." Brera dit que Herrera s'est également servi de certaines tablettes dans les vestiaires... "Brera a plaisanté. Mon père ne l'aurait jamais permis. Et le Magicien avait beaucoup de respect pour mon père, presque de la crainte." En 1964, l'Inter remporte sa première Coupe d'Europe. "A la première participation. En battant le Real Madrid 3 à 1, qui a toujours gagné. Mais Herrera a mis Burgnich sur Di Stefano et Tagnin sur Puskas... Une joie indescriptible." L'année suivante, il remporte la Coupe à San Siro, but de Jair. "Il pleuvait, le ballon est passé sous le ventre du gardien de Benfica. C'est aussi un moyen de gagner." Qui était ton héros ? "Mariolino Corso. Jamais vu un ailier avec une telle classe. J'ai adoré Recoba parce que j'ai vu l'imprévisibilité de Corso en lui." Mais ensuite, l'Inter l'a vendu. "Et mon père a acheté Cagliari quand il a appris qu'il était sur le point de vendre Riva à la Juve. Le lendemain matin, les dirigeants sardes ont informé Agnelli que l'affaire ne pouvait plus être conclue: le club avait un nouveau propriétaire. L'avocat n'a même pas demandé qui il était. Il a compris." Et Cagliari remporta sensationnellement le Scudetto. "Avec Domenghini que l'Inter avait vendu pour Boninsegna." Que s'est-il passé le 5 mai 2002, la défaite face à la Lazio qui vous a coûté le Scudetto ? "Les joueurs ont cru avoir reçu des signaux de leurs collègues de la Lazio, ils ne se seraient pas engagés pour ne pas favoriser la Roma. Mensonges ! J'en étais convaincu avant même le coup d'envoi, et je les ai prévenus : ‘Personne ne nous donnera rien.’ Pourtant, ils sont entrés sur le terrain avec une confiance excessive. Et ils n'ont jamais réussi à prendre le jeu en main. Je me sentais tellement responsable que je me suis dit : ‘Je ne quitterai pas le football avant d'avoir une revanche.’ " Sur le terrain, il y avait Cholo Simeone. "Et il a marqué contre nous. Grand combattant." Votre avant-centre était Bobo Vieri. "Un anticonformiste, toujours critique du management; mais pas un mauvais garçon. À l'Inter, il a fait tout ce qu'il pouvait faire; pourtant il n'a rien gagné." Puis vint Ibra. "Très beau. J'avais l'habitude de consulter les joueurs les plus importants pour la campagne de transfert, et avec Zlatan, nous avions un rituel. Il me disait: ‘On pourrait même se passer de Cambiasso l'année prochaine...’. Je rigolais. Ensuite, j'allais chez Cambiasso qui me disait: ‘L'année prochaine, autant se passer d'Ibra...’" Ibra et Cambiasso ne s'aimaient pas. "Mais sur le terrain, ils se donnaient à mort l'un pour l'autre." Et dans l'affrontement entre Ibra et Lukaku, avec qui seriez-vous rangé ? "Cela ressemblait à un match de boxe entre deux champions du monde. Lukaku est un trésor... Je me serais placé entre les deux, au risque d'en prendre une des deux." Mazzola a déclaré qu'il avait quitté l'Inter parce qu'elle avait consulté Moggi. "Ça ne s'est pas passé comme ça. C'est vrai que Moggi voulait venir à l'Inter, et je ne lui ai jamais dit explicitement que je ne voulais pas ; mais je ne l'aurais jamais pris." Pourquoi? "Parce que la Serie A a été manipulée; et nous étions les victimes. La Juve devait gagner; et si la Juve n'a vraiment pas gagné, c'était au tour du Milan. Dommage : car la plus grande forme de malhonnêteté est de tromper les sentiments des gens." Facchetti était en charge de l'Inter. "Un homme splendide. Une fois, je lui ai dit: ‘Giacinto, est-il possible que tu ne puisses pas trouver un arbitre, un seul, prêt à nous aider, à leur place?’. Il a répondu: ‘Vous ne pouvez pas me demander une telle chose’." La Juve a remporté deux championnats et un lui a été attribué. Le revendiquez-vous ? "Absolument oui. Je sais que les joueurs de la Juventus se fâchent. Cela m'amène à le revendiquer avec plus de conviction. Ce scudetto était la compensation minimale pour les vols que nous avons subis. Cela vaudrait beaucoup plus." Puis vinrent les championnats de Mancini et Mourinho. Comment avez-vous choisi Mou ? "En écoutant une de ses interviews télévisées, entre une demi-finale et une autre de la Ligue des champions 2004. Son Porto avait fait match nul avec le Deportivo La Corogne, le retour a été très difficile. Et il a dit : ‘Mais en tant que Deportivo, je pense déjà à la finale.’ J'ai beaucoup aimé sa bravade." Et ce fut le triplete : championnat, Coppa Italia, Champions. "Mission accomplie. J'étais fier que la même famille ait remporté la Coupe près d'un demi-siècle plus tard. Pour la première fois, je me sentis digne de mon père même s'il reste inaccessible. Aujourd'hui encore, il m'arrive de trouver des gens qui me parlent de lui, qui lui doivent quelque chose." Combien d'argent l'Inter vous a-t-elle coûté toutes ces années ? "Vous ne pouvez pas me demander cela. Je ne sais pas, et je ne te le dirais pas. Le football n'est pas une entreprise ; c'est passionné. Et les passions n'ont pas de prix." Maintenant, l'Inter est chinoise, peut-être pour un peu plus longtemps. "Les Zhang, à la fois le père et le fils, m'ont toujours semblé de bonne foi. Au début, ils m'ont demandé de parler aux joueurs, de les motiver. Mais aujourd'hui, il est impossible de tenir longtemps dans le football. Les pertes doublent ou presque doublent chaque année : 50 millions, 100 millions, 150 millions…" Comment cela finira-t-il ? "Peut-être qu'un fonds américain viendra. Mais attention aux spéculations. Le football n'est pas fait pour gagner de l'argent. Les Américains aimeraient en faire un spectacle. Show-business. Mais je ne sais pas si ce sera un jour possible en Italie." Qui remportera le championnat ? "Cela pourrait vraiment être l'année de Naples. Milan fait aussi peur. L'inter a une structure solide mais ensuite elle se perd au plus beau." Que pensez-vous de Berlusconi? "Je le considère comme un ami. En tant qu'entrepreneur, je le respecte beaucoup." Et en tant qu'homme politique ? "Je ne voudrais pas perdre son amitié." Est-il vrai que vous avez refusé de vous présenter à la mairie de Milan ? "Oui, trois fois. Et peut-être que j'avais tort. C'est un peu un regret. J'aurais bien aimé." Quand est-ce arrivé pour la première fois ? "En 1993. Je suis allé demander conseil au Milanais que j'estimais le plus." Qui? "Cardinal Martini. Une personne merveilleuse. Il m'a déconseillé." C'est la dernière fois ? "Le chef du Parti démocrate était Veltroni. Cette fois, le cardinal Martini m'a dit d'accepter. Pourtant j'ai abandonné, même si je me sentais coupable." Pourquoi ? "J'ai pensé à mes cinq enfants. Auraient-ils préféré un papa maire, ou un papa qui leur a appris un métier, qui leur a laissé une entreprise ? Et puis je n'ai pas voulu profiter de la popularité acquise grâce à l'Inter." Comment avez-vous rencontré votre femme Milly ? "Alla Capannina. Elle était belle. Je l'ai invitée à danser. C'était en 1966, elle avait vingt ans mais elle faisait plus jeune. Nous nous sommes mariés en 1971, nous avons toujours tout partagé. Sauf pour une chose." Qui est? "Quand j'ai acheté l'Inter, je n'ai rien dit. Elle l'a appris à la télé. J'ai donné l'ordre de bloquer les ascenseurs car j'avais peur qu'elle monte pour m'arrêter. Puis je suis allé à la maison. Je n'ai trouvé personne. J'ai trinqué avec la serveuse." Comment trouvez-vous Milan aujourd'hui ? "Toujours la meilleure ville au monde pour travailler". Pourquoi? "Parce qu'ils fonctionnent tous. Et parce que les Milanais ont le sens de la participation. Comme quand ils ont nettoyé la ville maculée par les black-blocs en un après-midi." Et le nouveau stade ? "Ne me convainc pas. Détruire San Siro serait un crime. On dit : ‘donc les clubs gagnent 30 millions par an.’ Mais que sont 30 millions par rapport à l'histoire ? Vous verrez qu'à la fin personne n'osera démolir notre temple." Traduction alex_j via Le Corriere della Sera.
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"On dirait le début d'un nouveau Calciopoli !" - Luciano Moggi
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Serie A
Matteo Pinci, auteur de l’article qui a tout déclenché, s’est livré sur la situation relative au Scandale turinois: "Les comptes ne tournent plus, une plus-value fictive de 282 millions d’euros mais qui peut être bien supérieure...... pour trouver pire que cela, il n’y a que le Calciopoli." "Les hommes du Président Andrea Agnelli ont échangés par téléphone et ce que la Guardia Di FInanzia a enregistré au cours des trois mois clés du mercato met en évidence un monde qui dépasse les limites du pénal pour entrer dans le champs des possibles infractions sportives. Les procureurs ont laissé entendre que c'est "tout un système qui est malade", annonçant qu'ils ont trouvé "de nombreux profils" impliquant d'autres équipes, et pas seulement la Juventus." "Pour avoir une vision complète, il faudra attendre la fin du secret de l'instruction, la fin des interrogatoires et le résultat d'une consultation technique sur les comptes confiée à un expert des bilans: Le comptable Enrico Stasi. Ce comptable avait déjà examiné, il y a 15 ans, les plus-values des joueurs de la Juventus dans une enquête similaire sans interception qui s'était terminée par l'acquittement de Luciano Moggi, Roberto Bettega et Antonio Giraudo." "L'enquête pénale actuelle tourne autour de 282 millions de plus-values sur trois années de bilans de la Juventus. Selon les enquêteurs, les appels téléphoniques recueillis entre juillet et septembre entre les responsables de l'équipe sont déterminants pour définir les chefs accusations. Le commentaire le plus dur sur le système qui régit les relations financières dans le monde du football "Pour trouver pire que cela, il n’y a que le Calciopoli" - provient de leurs propres conversations et est cité dans l'introduction du rapport que la Guardia di Finanza a déposé comme acte principal de son enquête." L’avis de l’ancien patron turinois Giovanni Cobolli Gigli "Comme toujours, lorsqu'il y a une nouvelle de cette importance, on a tendance à exagérer les faits. J'espère qu'il n'y aura pas un autre Calciopoli, les preuves apportées par le ministère public doivent encore être analysées. À mon avis, dans quelques jours, l’information perdra de sa pertinence. La Juventus a fait une déclaration de non-culpabilité, et le fait que John Elkann se soit rendu au match montre sa solidarité au président Agnelli. Ce serait bien pire si les honoraires déjà élevés des différents agents étaient cachés dans le marché noir, mais ce ne sont que des rumeurs et je les prends comme telles." Etes-vous inquiet ? "Non, mais déçu: cela fait 70 ans que j'encourage la Juve, je suis lié au club en tant que supporter et j’en suis devenu son président pendant une période turbulente. Plus que tout, je suis inquiet du jeu actuel de la Juventus, mais tout doit être vu avec les yeux du moyen et long terme. Laissons du temps à Allegri que je trouve être un entraîneur capable. D'autre part, Ferguson à Manchester United a duré vingt ans, et Manchester a également connu des hauts et des bas." "L'état d’esprit de l’équipe peut permettre de changer les choses et c'est sur cela que la Juventus doit travailler : Elle est capable de se relancer dans les temps, mais même cette année il sera difficile même d'être quatrième. J’espère qu’elle aura la chance de faire un bon parcours en Ligue des Champions". L'avis de Luciano Moggi "On dirait le début d'un nouveau Calciopoli, ou du moins on essaie." C'est ce que Luciano Moggi, ancien directeur général de la Juventus, a déclaré à Adnkronos, concernant l'enquête du parquet de Turin sur les plus-values qui concerne particulièrement le club de la Juventus. "Je ne connais pas la contenance de cette affaire de plus-value mais je connais les méthodes avec lesquelles ils veulent frapper comme cela a été fait en 2006. Il y a, comme à l'époque, de nombreux clubs impliqués mais seule la Juventus est mentionnée, pourquoi ? Je ne comprends pas tant de haine envers ce club", a ajouté l'ancien directeur général de la Juventus. "Je pense que Palamara a raison : Enquêter sur la Juventus attire les projecteurs mais attention à ne pas frapper la Juventus car elle est le moteur de tout le football italien et en particulier de l'équipe nationale - a souligné Moggi en se référant aux récentes déclarations de l'ancien magistrat-. Après 2006, lorsque nous avons remporté la Coupe du monde, dans les Coupes du monde suivantes, après le Calciopoli, nous sommes sortis deux fois au premier tour et une fois nous ne nous sommes même pas qualifiés. Je me souviens que dans le procès sportif du Calciopoli il s'est avéré qu'aucun match n'avait été altéré et que les championnats étaient réguliers et dans le procès civil il s'est avéré qu'aucun arbitre n'avait été soudoyé". Sinon, il avait été reconnu Coupable le Lulu...... ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 7 commentaires
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Luciano Moggi, l’ancien dirigeant historique de la Juventus, qui est à l'origine du Calciopoli, s’est livré sur le canal Twitch "Juventibus" "Nous sommes devenus l’Inter de Moratti. Pirlo est un pari mais ce n’est pas un grand coup. La Juve a des joueurs important, mais ce n’est pas une équipe. Les jeunes doivent remplacer les anciens, mais ce n’est pas quelque chose qui prend peu de temps." "Il faudrait un motivateur, mais ce ne peut pas être Pirlo, et il y a trop d’étrangers qui font leur devoir d’employés, mais qui ne vont pas plus loin. Il manque une personne qui doit s’imposer et se faire respecter." "Il manque à la Juve la fantaisie de Dybala, c’est une équipe trop prévisible qui donne l’impression de pouvoir gagner et qui perd contre tous. Locatelli est un bon joueur, mais il ne va pas résoudre les problèmes du milieu de terrain. Vous avez besoin de quelqu’un qui puisse dicter le tempo du jeu. Donnaruma est un excellent joueur, mais c’est inutile de le sonder, il rester à Milan" Si même les anciens, qui sont pourtant à vomir, s’y mettent…. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Lorsque un observateur occasionnel jette un œil sur la brillante carrière du milieu de terrain portugais Luis Figo, son séjour de quatre ans à l'Inter, qui apporta une fin à sa carrière de joueur, peut ressembler à première vue à une note de bas de page. Il était à Barcelone, quand Figo prenait une notoriété mondiale, aidant les Catalans à remporter deux titres de Liga, le même nombre de succès en Copa del Rey et Coupe des vainqueurs de coupe. Ensuite, c'est avec le Real Madrid où, après l'un des plus controversés transferts, il a gagné le Ballon d'Or et sa seule Ligue des Champions en 2002. Après le "Calciopoli" en 2006 qui avait vu des concurrents de l'Inter relégués ou lourdement handicapés, la marche vers le Scudetto dans chacune des saisons participantes de Figo pouvait être interprétée comme un passe-temps serein de pré-retraite. Mais un examen de certains des événements notables qui ont marqué ces quatre saisons, du refus de se rendre sur le terrain dans un match à élimination directe de la Ligue des champions, à être accusé d'avoir délibérément écrasé un chat sur le terrain d'entraînement du club, révèle que c'est loin d'être le cas. "Il Paso Doble'' n'a peut-être pas passé son apogée au Giuseppe Meazza, mais la figure unique qu'il a représentée dans l'histoire du club milanais lui a assuré une place spéciale, bien que légèrement conflictuelle, dans notre cœur. Lorsque Figo est arrivé à l'Inter en provenance de Madrid en 2005, sa nouvelle équipe n'était pas les dominateurs de la Serie A qu'ils allaient bientôt devenir. Ayant terminé troisième la saison précédente, Massimo Moratti était à la tête d'un géant italien qui n'avait pas remporté de titre de champion depuis plus d'une décennie. Moratti avait courtisé publiquement les services de Figo depuis qu'il avait raté David Beckham en 2003, et était ravi de le transférer gratuitement après qu'il fut jugé "sur plus" par rapport aux besoins du Real. Apparemment, il s'agissait d'une acquisition plus alignée sur la politique de recrutement du Milan, un pro vieillissant, ne nécessitant pas de frais de transfert, qui contribuerait peut-être autant en termes d'image de marque que de prouesses sur le terrain. Connu pour un toucher habile, des compétences de dribbles dévastatrices et un penchant pour une situation de balle morte. La première saison de Figo sous notre maillot fut impressionnante. Il a ajouté de la verve et de la ruse sur l'aile, incitant le commentateur excentrique d'Inter Channel, Roberto Scarpini, à appeler le milieu de terrain "Il Paso Doble'' pour ses mouvements élégants. Mais ses efforts n'étaient pas suffisants au départ pour amener Il Biscione à un Scudetto, car ils ont terminé deuxièmes loin derrière la Juventus. Les événements de l'été suivant ont vu le Scudetto de la saison rétrospectivement remis à l'Inter par défaut, après que la Juventus ait été identifiée comme principale bénéficiaire d'un réseau de relations entre les officiels de l'équipe et les organisations arbitrales. Le scandale "Calciopoli'' devait avoir un effet marqué sur les années Figo, c'était une débâcle hors du terrain qui représentait sans doute son acte le plus significatif de la saison. Après un fougueux Derby D'Italia, Figo a affirmé avoir vu le directeur général de la Juve, Luciano Moggi, dans le vestiaire de l'arbitre : "J'ai été partout dans le monde, mais je n'ai jamais connu une personne comme Moggi. Il agit comme s'il était le grand maître du football." Le joueur avait une petite histoire avec son adversaire. En 1995, il a signé à la fois pour la Juventus de Moggi, puis pour Parme le même été, affirmant que son contrat avec la Juve était invalide. La conséquence dans cette affaire a été une interdiction de deux ans du football italien, ce qui a facilité son transfert à Barcelone, et il a été sans surprise condamné à une amende par les autorités italiennes du football pour ses accusations de vestiaires dix ans plus tard. Lorsque les enregistrements téléphoniques ont révélé que Moggi était le principal architecte derrière le "Calciopoli", Figo s'est retrouvé avec un sourire ironique sur le visage : "J'espère qu'ils me rendront mon argent." De retour sur le terrain. L'entraîneur Roberto Mancini a commencé à déployer Figo comme un meneur de jeu plus central dans ses dernières années, alors que l'Inter encaissait des Scudetti successifs à la suite de celui qui leur avait été remis par les tribunaux. L'intelligence de passe sous-estimée du n°7 faisait de lui un bon candidat pour ce rôle, car il était capable de devenir fournisseur pour Zlatan Ibrahimovic, Hernan Crespo et Adriano. La fluidité du milieu de terrain n'a cependant pas toujours été une caractéristique des équipes de Mancini. Bien qu'il ait été utilisé à bon escient contre les équipes les plus faibles, Figo a souvent été sacrifié pour le tenace Dejan Stankovic en position de milieu de terrain offensif. Cette décision n'a pas été particulièrement bien prise par l'ancien "galactico'' du Real Madrid, qui a exprimé sa frustration après avoir été remplacé à plusieurs reprises. La mesure dans laquelle la relation entre l'entraîneur et le joueur s'était détériorée n'est cependant pas devenue totalement évidente jusqu'à un match de Ligue des Champions contre Liverpool en 2008. Son équipe étant dans une position désespérée, ayant besoin de quatre buts pour se qualifier pour les quarts de finale avec vingt minutes restantes, Mancini a demandé à Figo de sortir du banc; Figo indigné a dit non, furieux d'être exclu du onze de départ. Une telle insubordination a divisé les fans de l'Inter qui, avec la persuasion de Moratti, avaient auparavant convaincu Figo d'annuler un transfert convenu à Al-Attihad avec des rugissements de "Figo resta a Milano!" (Figo, reste à Milan!). Quelques mois à peine après l'incident de Liverpool, sa réputation n'a pas aidé lorsque le journaliste Vittorio Felta a bizarrement accusé le joueur de heurter délibérément le chat noir, supposément malchanceux, qui résidait dans le complexe d'entraînement Appiano Gentile de l'Inter. Malgré ses dénégations catégoriques, les Interisti amis des animaux l'ont hué alors qu'il arrivait à l'entraînement, en portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Figo, honte pour l'Inter, justice pour le chat". L'homme qui s'était tellement aimé auprès de son public noir et bleu en tenant tête à leur ennemi juré Moggi perdait progressivement sa popularité. Cela semblait être la fin de la route pour le milieu de terrain maintenant âgé de 35 ans, mais sa carrière avec le club avait développé une durabilité obstinée, aidée de manière cruciale par l'affection immuable de Moratti. Figo a annoncé publiquement qu'il ne resterait pas au Meazza si cela signifiait continuer sous le régime de Mancini, mais le destin a dicté que c'est Mancini qui a cédé la place au compatriote portugais de Figo, José Mourinho, et une prolongation de contrat d'un an a rapidement suivi. Bien qu'interrompu par une blessure, sa dernière saison l'a vu fréquemment utilisé par Mourinho malgré son âge. Après avoir finalement annoncé sa retraite après qu'un autre titre de champion ait été décroché, il a reçu une haie d'honneur pour son dernier match, dans lequel le capitaine Zanetti lui a forcé le brassard dans ses mains protestataires. Figo a fait ses adieux à une Curva Nord en liesse, dont la jubilation lors d'une autre victoire en Serie A a suffi à mettre de côté tout sentiment de malaise. Et pourtant, il devait y avoir une dernière tournure dans cette relation passionnée entre Luis Figo et nous. En route vers le Triplete historique du club en 2009-2010, l'Inter a été tiré au sort contre Barcelone pour une demi-finale alléchante de la Ligue des champions. Dans un coup typiquement sournois conçu pour détourner la pression de ses joueurs, Mourinho a amené Figo sur le banc pour ses capacités "d'entraîneur" pour les deux matchs. Après avoir traversé la fracture Catalan-Madrid, il n'y a pas eu d'amour perdu entre Figo et le Barca (rappelons que les fans Blaugranales avaient même jeté une tête de cochon sur le Camp Nou lors du premier retour du Portugais avec le Real en 2002). Figo a joyeusement digéré la dérision des fans du Barca tandis que son ancienne équipe se battait pour une victoire totale de 3-2 pour atteindre la finale. Les livres d'histoire vous diront que l'Inter a finalement remporté sa deuxième Coupe d'Europe l'année après la retraite de Figo, mais il peut se vanter d'une petite contribution. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un saint, le statut emblématique occupé par Luis Figo lui a valu un rôle d'ambassadeur à l'Inter après sa retraite, ce qui a largement contribué à aplanir sa réputation auprès des supporters du club. Sur le terrain, en attendant, il n'en reste pas moins, à l'exception du meneur de jeu inspirant du Triplete Wesley Sneijder, qu'aucun joueur de l'Inter du 21e siècle n'a surpassé "Il Paso Doble'' en établissant la connexion très importante entre le milieu de terrain et l'attaque. Alors que les Interisti regardent désespérément qu'une autre force de frappe talentueuse tente de récupérer le ballon d'un milieu de terrain créativement émoussé, ils se souviendront avec tendresse des années au cours desquelles un ancien vainqueur du Ballon D'Or pouvait être appelé pour faire la différence. Cet article est une traduction de "Il Paso Doble – The Story of Luis Figo at Inter" écrit par Tom Guerriero-Davies et publié sur gentlemanultra.com le 23 Février 2016.
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Inter/Conte : la Juve sort le pop-corn
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
S’il est un club qui se frotte les mains de la situation actuelle entre Antonio Conte et l’Inter, c’est bel et bien la Vieille Dame turinoise. Révélation de la Repubblica "Conte est en désaccord avec l’Inter, où il tente de reconnecter le fil qui le lie à son passé juventine. En plus de citer la Juve comme un modèle obsessionnel au plus grand dam des tifosi interiste, l’ancien sélectionneur national est en contact avec des Dirigeants, des joueurs et des anciens joueurs de la Juventus." La question à se poser est : Que se passera-t-il si Sarri est viré ? "L’espérance d’Antonio serait de prendre sa place. Une espérance vaine, car quel que soit l’avenir de Sarri, la Direction turinoise, ELLE, ne change pas et Conte ne reviendra pas, lui qui fait l’objet d’un veto." Satisfaction de la Direction Turinoise "Si d’un côté, la Direction turinoise ne compte pas le reprendre, elle se réjouit avec soulagement de voir que Conte est sur le point de divorcer de l’Inter. Après tout, il reste une Bandiera pour les Bianconeri et c’était lui le Capitaine au temps de Moggi…Soit le symbole de l’Anti-Inter." Croyez-vous à une Lippi bis ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 5 commentaires
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Franco Carraro a été trois fois le Président de la FIGC, la Fédération Italienne de Football, en plus des postes occupés à la Lega Calcio et au Coni, le Comité Olympique Italien. Il a reconnu avoir commis des erreurs avant l’explosion du Calciopoli. Voici ses déclarations à "Il Fatto Quotidiano" où il s'est livré à Paolo Ziliani Est-ce que le scandale du Calciopoli a éclaté suite à votre intervention ? "En juin 2004, j’avais la certitude que Bergamo et Pairetto se devaient d’être remplacés, car la durée du mandat du Désignateur des arbitres, pour moi, ne devait pas être ultérieure à 5 années. Sans rien dire à personne, j’ai donc fait appel à Collina." "Je lui ai proposer d’arrêter d’arbitrer et de devenir le Désignateur unique à partir de la saison 2004-2005. Je lui ait aussi dit qu’un jour, il pourrait devenir Président Fédéral. Collina m’avait répondu négativement mais m’a informé qu’il se rendrait disponible pour la saison 2005-2006." "J’ai donc décidé d’être patient et j’ai commis une erreur fatale : Bergamo et Pairetto ont eu vent de mon initiative et tout s’est précipité. Ils ont consolidés leurs liens avec Moggi, bien au-delà de ce qui était permis, avec tout ce qui s’en est suivi. J’ai suivi mon intuition et malgré le non de Collina, j’ai changé de Désignateur des arbitres." Vous étiez Président de la Lega en 1997, ensuite de la Figc en 2001, A l’époque, le Calcio semblait englué dans de sérieux problèmes, mais l’impression ressentie est que vous, comme tous les autres, faisiez semblant de ne rien voir... "En réalité, jamais auparavant, il n’y avait eu cette alternance de clubs et cette répartitions des Scudetti. Pour moi, le seul Scudetto qui a été désigné suite à une grave erreur arbitrale est celui de la saison 1997-1998, le pénalty non assigné lors de Juventus-Inter." Lors des interceptions téléphoniques, n’étiez-vous pas surpris que les désignateurs favorisaient toujours un peu trop la Juve ? Était-ce normal ? "Comme je l’ai dit, à un certain moment, la situation a empiré. A la veille d’un match important, Roma-Juve, j’ai appris que l’arbitre désigné, Trefoloni, était malade et cela m’avait inquiété, car à son poste, on ne pouvait envoyer qu’un parmi les meilleurs, Racabulto. Et j’ai dit à Bergamo : "S’il y a le moindre doute, je vous recommande de ne pas favoriser la Juve." Et au lieu de cela, il y a eu un Roma-Juve qui s’est terminé dans la polémique 1-2." "J’ai appelé Bergamo et je lui ai dit "Mais alors, vous me prenez pour une bite" Je peux vous dire ça, ce n’est pas une belle image ? En fait, cette fois-là, j’étais furieux, la Var n’existait pas et il y avait une faute à la limite de la surface de la réparation, c’était donc un coup-franc et personne n’avait protesté." "L’arbitre désignait le point de penalty et je devenais bestial devant la télévision, les déclarations ont volé haut avec Bergamo." Est-ce possible qu’en Serie A, il n’y avait qu’un seul arbitre sur qui se fier : Collina ? "Non, il y en avait d’autres, mais il était très populaire et écouté, de Trento à Argrigento, Collina était vu comme un arbitre sans arrière-pensée." Nous n’avons pas fait référence aux interceptions que le Parquet de Turin avait et qui semblait être restées enfermées dans un tiroir... "C’est faux. En février 2006, Marcello Maddalena m’a demandé à le rencontrer. Nous étions à Rome où nous nous sommes rencontrés à l’Antimafia. Le parquet de Turin m’avait dit avoir procédé à une longue enquête où la Juventus était impliquée." "Rien de répréhensible n’avait été trouvé au niveau criminel, l’enquête avait été clôturée et le matériel avait été remis à la FIGC pour analyser si des comportements de certains membres avait violé l’esprit de loyauté et d’équité sportive. En ce qui concerne le principe de la séparation des pouvoirs, j’avais remis le jour même au Procureur Palizzi tous les documents, ce n’était pas à moi de les examiner." Et finalement vous êtes acquitté... "La justice pénale et sportive, sans oublier la Cour des Comptes, ont établi que mon comportement avait été correct. Je reconnais tout de même une défaite : Le Calciopoli a fait perdre toute crédibilité au Calcio, qui est un sport pour tous et je reconnais avoir commis des erreurs." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
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Pistocchi remercie la Curva Nord
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En effet, il y a quelques jours, le tribunal de Monza a rendu un jugement positif en faveur de Maurizio Pistocchi, journaliste, qui s’était épanché sur Luciano Moggi et l’ancien président de la Juve. Pour l’homme qui est à l’origine du Calciopoli, il s’agissait de diffamation. Vainqueur au tribunal, Pistocchi a tenu à remercier la Curva Nord qui avait déployé une banderole à son intention : “Respect de l’honnêteté intellectuelle, ni avec les Tifosi,ni avec le pouvoir." Pour Pistocchi, cette reconnaissance équivaut à un Scudetto! ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 1 commentaire
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