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  1. L'ancien défenseur du grand Inter Aristide Guarneri s'est exprimé sur son équipe coachée par Herrera, mais aussi celle d'Inzaghi. Interrogé par La Gazzetta dello Sport, l'ancien défenseur du grand Inter Aristide Guarneri s'est exprimé sur son équipe entraînée par Herrera, mais aussi sur celle d'Inzaghi qui vient de battre Benfica à Lisbonne. Il a joué dix ans dans la Grande Inter, remporté trois championnats avec Helenio Herrera, dit le Magicien. Il a perdu un match éliminatoire contre Bologne de Fulvio Bernardini, dit Fuffo. Puis il s'installe à Bologne pour une seule saison, 1968, et devient champion d'Europe avec l'équipe nationale. Puis il a joué pour Napoli avec Sivori et Altafini. « Disons que j'ai vécu des moments de bon football, même importants. Je pense que j'ai joué pour le meilleur Inter de tous les temps et je suis coincé avec le credo de Luciano Ligabue : "Je pense qu'il n'y aura plus jamais d'Inter comme Corso, Mazzola et Suarez, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en aura plus ." d'autres, beaux d'une manière différente". Il y en a eu d'autres. Celui du Phénomène Ronaldo, Mancini et Mourinho. Non? "Bien sûr. Magnifique. Je les ai vus, je les ai applaudis. Mais tout le monde se souvient par cœur de notre formation : Sarti, Burgnich, Facchetti, Bedin, Guarneri, Picchi, etc. Je ne veux pas être nostalgique, mais l'odeur de ce football restera toujours avec moi ». Skriniar? Il ira au PSG… "Cela ne sert à rien de trop en parler. Peut-être qu'il le fait exprès, mais cela ne l'aide pas, ni l'équipe. Ce n'est pas facile de jouer comme ça." Que pensez-vous du défenseur central Skriniar ? « Qu'il n'est pas le plus fort. A vrai dire, il y a peu de défenseurs solides. Ce sera peut-être la formation, le type de préparation...». Qui préfères-tu? « Bremer de la Juve et Kim de Naples. Mais aujourd'hui, ils jouent tous en zone. Ils ont aussi des ennuis car on ne sait jamais quel attaquant va arriver. Facchetti était à l'Inter… «Oui, avec ses petites ailes maléfiques, lui aussi se débattait. Mais Giacinto a marqué environ 60 buts en championnat. Et sans pénalty. C'est Herrera qui l'a construit. Le magicien était un magicien pour ça. On parle de Giacinto et on s'en souvient peu, il n'y a pas beaucoup de mémoire dans le football». Herrera était-il aussi un peu sorcier ? Ou non? « Il savait tout sur tout le monde. Il était intelligent, très intelligent, un motivateur. Maintenant, vous voyez tous ces assistants plier et retourner des papiers sur la touche pour les joueurs. Je ne comprends pas. Mais savent-ils qu'il y a aussi des opposants ? Nous, sur le terrain, avons changé le marquage sans avertir le Magicien. Picchi disait : « Tu vas ici, tu bouges, tu montes ». Et Herrera sur le banc a dit : "Bien, bien". Au fait, connaissez-vous la feuille de Carosio ?». Le fameux saut du match contre la Juventus… «Oui, dans les vestiaires de San Siro. On est tous partants après l'échauffement. Quelqu'un frappe à la porte. Le Magicien demande : "Qui est-ce ?". "Je suis Nicolò Carosio". "Oh, et qu'est-ce que tu veux ?". "Laisse moi entrer…". Herrera ouvre lentement la porte : "Et alors ?". Carosio enlève son chapeau : "J'ai besoin de la composition.". Le Magicien le regarde avec méfiance : "Pourquoi dois-je te la donner ?". "Tu sais, Helenio, pour l'interview, on l'enregistre tout de suite, et il sera à l'antenne à sept heures". Le Magicien de plus en plus prudent : "Est-ce que la Juve t'a donné la composition?". Nicolò sourit satisfait et lui montre une feuille manuscrite : « La voici ». À ce moment-là, Herrera lui arrache le morceau de papier, le met dans sa poche et ferme la porte au nez de Carosio: "Merci, amigo". Puis avec un sourire : « Voyons comment ces gars jouent… »». la Ligue des champions pourrait être pour l'Inter ou le Milan ? "L'Inter a été formidable avec Benfica, Milan a battu un Napoli très fort. C'est sûr qu'il y a un retour, tout est ouvert, mais je pense qu'on pourrait aller en finale. Il y a au moins trois équipes qui sont plus fortes que celles Italiennes, mais l'Inter et Milan sont équipés, ils ont le cerveau et l'expérience. La Champions est, et a toujours été, quelque chose de complètement différent». Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
  2. L'ancien milieu offensif légendaire de l'Inter, Luis Suarez, estime que l'avantage d'un but que l'Inter a pris sera un avantage crucial ce soir contre Porto! S'adressant au journal milanais Gazzetta dello Sport dans une interview publiée dans l'édition imprimée d'aujourd'hui, via FCInterNews , Suarez a suggéré que le score au début du match pourrait s'avérer essentiel pour donner le ton du match sur le plan tactique. L'Inter sera bien consciente qu'elle n'a qu'une très mince avance à protéger dès le match aller de son huitième de finale contre Porto. En conséquence, l'approche qu'ils adopteront nécessitera un équilibre délicat pour ne pas devenir complaisant, mais en même temps ne pas prendre plus de risques que nécessaire. Du côté de Porto également, il y aura un équilibre à trouver, mais pour l'équipe portugaise, la nécessité de prendre des risques dès la première minute devrait être plus grande que pour les Nerazzurri. De l'avis du légendaire ancien joueur de l'Inter, Suarez, cela pourrait s'avérer être un avantage clé pour son ancienne équipe. "L'avantage d'un but du match aller peut être décisif, car cela signifie que Porto devra laisser de l'espace derrière lui, et l'Inter peut exploiter cela", a-t-il noté. Traduction Lindt1908 Via Sempre Inter
  3. Javier Zanetti raconte tout à 'Que Mola'. Entre passé, présent et futur, voici l'intégralité de l'interview de notre ancien capitaine. Un adjectif pour Javier Zanetti aujourd'hui ? "Disons qu'aujourd'hui je suis un manager qui a une vision plus large que lorsque j’étais joueur." Votre jeunesse argentine, que pouvez-vous nous dire ? "Si je pense à mon enfance, j'ai de merveilleux souvenirs, liés avant tout à ma passion qui est le football. Depuis que je suis enfant, je courais après le ballon et rêvais avec mes amis de devenir professionnel un jour. J'ai pu faire de ce rêve une réalité. Dans mon quartier, je porte avec moi toutes les choses positives qui m'ont accompagné en tant que footballeur et aujourd'hui en tant que manager. Ce sont des valeurs importantes auxquelles je tiens et que je porte partout." A propos du potrero, le terrain du quartier ? "Ce serait l'oratorio des Italiens, où l'on passe de merveilleux moments entre amis. Vous rêvez, vous apprenez à jouer, vous aidez des amis dans le besoin, vous vous disputez, vous plaisantez. Ce sont des moments qui vous font vraiment grandir." Comment êtes-vous arrivé dans l’équipe jeune de l'Independiente ? "Je suis fan depuis que je suis enfant, j'y suis arrivé parce que je rêvais de porter ce maillot. A travers un tournoi dans mon quartier, les managers m'ont vu et m'ont emmené. Là j'ai commencé ma carrière dans une équipe professionnelle." Cependant, vos débuts professionnels étaient contre Banfield et votre premier match contre River Plate. "Oui, j'ai fait les jeunes là-bas. En réalité, les débuts sont en deuxième division, où j'ai fait un an, puis Banfield m'achète et je fais deux ans en première division. Les débuts sont contre River Plate et après ces deux années, l'appel inattendu de l'Inter m'a pris par surprise. C'était ma grande opportunité d'entrer dans ce football européen et de me comparer à de grands champions." Dans ce transfert est né le mythe chiffre 4… "Oui, c'était le maillot que j'ai toujours porté, il était libre à l'Inter et je l'ai pris de près parce que je l'aimais. Je l'ai gardé tout au long de ma carrière. Avec ce numéro, j'ai passé des moments inoubliables avec l'Inter. Pour moi, elle signifie famille, amour, c'est ma maison. Être lié au club est encore très important pour moi." Vous souvenez-vous de votre premier jour à l'Inter ? "Honnêtement, je ne pouvais pas imaginer à ce moment-là que ma carrière aurait été ici en intégralité. Je savais que je venais dans un grand club, avec une belle histoire et avec de grands champions de différents pays. Je voulais laisser ma marque, je savais c'était ma chance. Le saut était très grand, de Banfield à l'Inter, mais je savais que je devais donner tout ce que j'avais à l'intérieur et apporter mon essence sud-américaine pour que l'Inter apprécie mes qualités." En parlant d'essence sud-américaine, l'Inter l'a dans son ADN et l'avait déjà à l'époque. "Oui, il y a une tradition sud-américaine, beaucoup de joueurs ont bien réussi entre autres. Ensuite, FC Internazionale, même de par son nom, signifie aussi ouvrir les portes aux joueurs non italiens." "Dès le premier entraînement, nous avons la possession du ballon. Il ne le perd jamais, il reste toujours attaché à son pied. Ce jour-là, j'ai pensé qu'il entrerait dans l'histoire de l'Inter." Vous souvenez-vous qui a dit ces choses ? "Oui, le capitaine de l'époque, Beppe Bergomi, une personne qui m'a beaucoup aidé, il m'a tout de suite intégré dans la réalité du football italien, il m'a raconté l'histoire de l'Inter. Avec Giacinto Facchetti, ils ont été importants pour moi dans mon premiers pas dans cette société." À propos de l'âme argentine. Que pensez-vous de Batistuta et Crespo ? "Deux grands attaquants, parmi les principaux de l'histoire du football argentin. Batistuta avait une puissance physique incroyable, il a marqué de toutes les manières. Crespo était très intelligent à l'intérieur et à l'extérieur de la surface, il savait se démarquer avec des mouvements qui permettaient de le trouver et toujours là prêt à marquer." L'Argentine est championne du monde, je vous demande trois noms à mettre dessus. Le meilleur de tout les temps. "Messi, Diego Maradona et Kempes, qui a été l'architecte d'une course extraordinaire en 78 qui nous a fait gagner la première Coupe du monde." Le championnat argentin évolue, s'oriente vers un format européen. "C'est certainement un plus, le football argentin peut beaucoup grandir. Il faut copier les bonnes choses d’Europe et c'était un choix important pour l'avenir du football argentin." Trois raisons pour lesquelles un enfant passionné de football devrait suivre le football argentin. "Parce que c'est très excitant, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent émerger et qui font déjà de grandes choses et parce que ça rappelle le potrero, où on voit des joueurs s'amuser. Des joueurs qui possèdent potrero." La Copa Libertadores comme la Ligue des Champions ? "En termes d'importance oui, mais cela se passe d'une manière différente. Parce que les stades sont différents, parce que les gens le vivent différemment. Mais c'est une coupe très convoitée et dernièrement elle a vu la domination des équipes brésiliennes qui s'investissent beaucoup. L'Argentine est un peu en retard, mais je pense que Boca, River et Racing peuvent être des protagonistes." Comment est né votre surnom d'El Tractor ? "Je suis né en Argentine, un commentateur m'a donné ce surnom parce qu'il a dit que lorsque je partais avec boulet et chaîne, je ressemblais à un tracteur que personne n'arrêtait. C'est ainsi que le surnom est né." Comment la formation vous a toujours aidé, dans une longue carrière où vous avez aussi changé de rôle. Vous étiez également milieu de terrain… "Beaucoup. L'entraînement est la chose la plus importante, j'ai toujours essayé de le faire en me donnant à 100% parce que je savais que dimanche je serais prêt pour un grand match. L'entraînement aujourd'hui me fait me sentir à nouveau bien et quand j'ai joué, je pensais que c'était le plus important." Votre but en équipe nationale a sauvé la vie de Marek Kopals. "C'est arrivé lors de la Coupe du monde 98, nous jouions contre l'Angleterre. J'ai découvert après qu'il regardait le match, grâce à mon but, nous sommes allés en prolongation puis aux tirs au but. S'il était parti après 90 minutes, il aurait explosé avec sa voiture là où il y avait une bombe. Disons que mon but l'a fait rester à la maison et l'a empêché de prendre cette voiture." Vous avez déjoué une attaque sans le savoir. Une magie en effet… "Oui, ça ne s'explique pas. Puis il m'a écrit une lettre pleine d'émotions, me remerciant. Quand on vous raconte ces choses, vous comprenez jusqu'où va la passion du football. Sa passion l'a fait rester à la maison plus longtemps, au-delà les 90 minutes." Parlons de Ronaldo. "Pour moi, il était l'un des plus forts avec qui j'ai eu l'opportunité et l'honneur de jouer. Un joueur extraordinaire dans tous les sens. Il vient de Barcelone dans sa meilleure période, avec nous, il a été dévastateur. À l'entraînement, il était difficile d'arrêter lui et dans le jeu aussi." Angelillo a été important pour vous amener à l'Inter… "Il m'a vu et m'a identifié comme un joueur de l'Inter, je le remercierai toujours. Grâce à lui, Mazzola et Suarez m'ont vu, je suis arrivé dans ce grand club. Angelillo est une légende, capitaine, qui a laissé sa grande enseigne à l'Inter." Que signifie cette photo de vous sur le chantier ? "Mon père était maçon, pendant un an je l'ai aidé et ce fut l'un des meilleurs moments de ma vie. Là j'ai compris beaucoup de choses, combien mon père et ma mère se sont sacrifiés pour que mon frère et moi ne manquions de rien. J'ai commencé à comprendre les vraies valeurs de la vie, les fondamentaux pour l'être humain." Est-il vrai que vous risquiez physiquement de ne pas faire partie des sélections professionnelles ? "J'étais très fragile, c'est pourquoi l’Independiente m'a laissé partir en disant que je n'étais pas prêt à jouer au football à ce moment-là. J'ai accepté leur décision mais je ne le nierai pas en tant que fan, c'était un coup dur pour moi. Je rêvais de faire mes débuts avec eux. Mais il fallait que ça se passe différemment et puis quand on a affronté Banfield, les managers d'Independiente avaient les mains dans la nasse. C'est une des choses qui peuvent arriver dans le football." Parlons de l'asado. "Cela fait partie de notre culture, c'est un groupe. A l'Inter, nous nous sommes amusés avec ce groupe, ce n'est pas un hasard si nous avons tout gagné." Parlons de Mourinho. "José a été important pour moi dans ma carrière, une relation qui va au-delà de la relation professionnelle. Il y a une relation humaine très forte qui dure dans le temps, on se parle souvent, on s'envoie des textos. C'était un super leader pour ce groupe-là." Dans l'hymne Pazza Inter, le début est avec le commentaire de votre but. "Un moment de plaisir, cette chanson tous ensemble. Je remercie Scarpini pour le commentaire très émouvant, il a été décidé de commencer l'hymne avec ça." En Argentine, vous êtes passés maîtres dans le commentaire… "Oui, car ils vous font vivre de grandes émotions, qui vous viennent en regardant ou en écoutant les matchs." Parlons de Maldini. "Avec Paolo, il y a toujours eu une grande relation et au-delà de la rivalité un grand respect qui dure encore aujourd'hui et qui durera. Il représente l'un des joueurs que tout le monde respecte dans le monde du football pour sa façon d’être et de jouer." Vous êtes deux capitaines très représentatifs du derby milanais. "Nous nous sommes affrontés plusieurs fois, Paolo était un adversaire très loyal et je l'ai toujours apprécié pour ça." Un conseil pour les jeunes joueurs, pour ceux qui n'ont pas tout de suite un grand talent ou pour ceux qui en ont déjà un. "Le conseil est très simple, dans les deux cas : ne jamais cesser de rêver ! Les rêves peuvent se réaliser mais pour les réaliser, il faut beaucoup de travail, de sacrifice et de résilience car il y aura des moments diffcile à affronter. Une fois fait, vous ressortez plus fort de ces moments." Traduction alex_j via FCInter1908.
  4. Notre club a eu la chance d’avoir des époques très réussies dans notre histoire qui ont apporté de l'argenterie et certains des meilleurs talents mondiaux. Il y a aussi eu des périodes de souffrance, de douleur, de disettes entre ces périodes qui n'ont fait qu'accroître les succès ; ce qui est rare est cher. Salle Richard, chroniqueur du site gentlemanultra.com qui appartient au réseau sportif de The Guardian, a donné son XI de légende. Dans son All Time Inter XI personnel, il essaie de réfléchir à l'histoire du club car c'est quelque chose qui le passionne, car il croit que l'histoire de l'Inter définit son présent. Les meilleurs moments sous des entraîneurs tels que Armando Castellazzi, Tony Cargnelli, Helenio Herrera , Giovanni Trapattoni et Jose Mourinho ont donné au club un riche héritage et des joueurs fantastiques. Il suit l'Inter depuis 1988 et au cours des 18 dernières années, il a écrit à notre sujet, filmé des documentaires, travaillé avec eux dans la presse et il présente maintenant son Inter Podcast en anglais (rassurez vous, vous pouvez mettre des sous titres en français). Il a également eu la chance d'interviewer des joueurs de trois grandes époques : années 1960, 1980 et 2000. Certains des plus célèbres sont peut-être Mario Corso et Giuseppe Bergomi. Donc, cette équipe est personnelle et prend en compte l'histoire. Il y a peut-être une version plus moderne, il en est suis sûr, moi-même également, mais l’Inter ne serait pas là sans ces joueurs qui sont de véritables légendes de l'Inter. Gardien : Walter Zenga (1978-1994) "The Spider" était l'un des plus grands gardiens de but de sa génération. Zenga est né à Milan et était un fervent fan de l'Inter. Il a joué pour les Nerazzurri pendant 23 ans et pendant cette période, il a remporté la Serie A, la Coupe UEFA à deux reprises et la Super Coupe d'Italie. Son style dramatique, showman, est la raison pour laquelle on se souvent de lui si affectueusement. Son agilité et ses bonds incroyable signifiaient qu'il arrêterait le tirs de certains des meilleurs attaquants du monde, divertissant la foule dans le processus. Arrière gauche : Giacinto Facchetti (1960-1978) Personne n'a fait plus pour définir ce que signifie être un joueur de l'Inter que Giacinto Facchetti. L'arrière gauche a joué sous Helenio Herrera dans la "Grande Inter", remportant quatre titres de Serie A, deux Coupes d'Europe, une Coppa Italia et deux Coupes Inter Continentales. Il a porté le noir et bleu 634 fois, marqué 75 buts, c'était un homme à un seul club. En 2006, l'Inter a pris la décision de retirer le célèbre numéro trois. Défenseur central : Giuseppe Bergomi (1979-1999) Si jamais vous interviewez 'Lo Zio', vous comprendrez immédiatement pourquoi il est un meneur d'hommes. Gentleman calme et charismatique, Bergomi, comme Facchetti, est un autre clubman qui a joué plus de 500 matchs de championnat pour les Nerazzurri. L'homme qu'ils appelaient «Oncle» en raison de son incroyable moustache à un jeune âge, a remporté trois Coupes UEFA ainsi qu'un titre de Serie A, une Coppa Italia et une Supercoppa Italiana. Défenseur central : Armando Picchi : (1960-1967) Capitaine de l'équipe Grande Inter sous Helenio Herrera. Vous pourriez vous arrêter là et il est déjà une légende. Picchi était un défenseur polyvalent mais est devenu l'un des grands libéros, la position de balayeur a certainement été définie par lui dans les années 1960. Il est considéré comme l'un des plus grands défenseurs que l'Italie ait jamais produit et a remporté trois titres de Serie A, deux Coupes d'Europe et deux Coupes intercontinentales. Il est décédé tragiquement d'une tumeur à 36 ans. Arrière droit : Javier Zanetti (1995-2014) 'El Capitano'. Javier Zanetti est M. Inter. Il a ramené le professionnalisme de l'ère de la Grande Inter et incarné ce que signifiait être un serviteur du club. Personne n'avait l'endurance de "El Tractor" et on se souviendra toujours de lui comme étant le capitaine ou la grande équipe du Triplete de 2010. Zanetti détient le record du plus grand nombre d'apparitions pour un joueur étranger en Serie A avec 615, il détient le record du plus grand nombre d'apparitions pour l'Inter avec 858 et il a remporté 16 distinctions majeures avec les Nerazzurri. Il était également polyvalent en jouant à l'arrière gauche, à l'arrière droit et au milieu de terrain. L’Inter a retiré de son maillot le numéro quatre par respect. Ailier gauche : Mario Corso (1957-1973) Lorsque votre surnom est "Gods Left Foot", il est facile de comprendre pourquoi Corso est classé comme l'un des plus grands joueurs à avoir jamais joué à son poste. Membre de la Grande Inter, sa technique des coups francs et centres a été la clé de cette grande équipe. Il a fait ses débuts à l'Inter à l'âge de 16 ans et a effectué 413 apparitions en remportant le même nombre de titres que Facchetti. Parfois critiqué pour ne pas courir assez, assez logique à cette époque, Corso était plutôt un joueur intelligent qui préférait placer la balle. Milieu central : Lothar Matthaus (1988-1992) Lothar Matthaus a remporté le titre de joueur mondial de l'année de la FIFA à l'Inter et, dans le même temps, Diego Maradona a déclaré qu'il était l'adversaire le plus dur contre lequel il ait jamais joué, c’est dire. Ses 40 buts en 115 matches de Serie sont survenus à un moment où l'Inter renaissait sous Giovanni Trapattoni. Il a remporté la Serie A en 1989, la Coupe UEFA en 1991 et la Supercoppa Italiana en 1989. Dommage que Lothar ne se soit pas arrêté plus longtemps à Milan. Milieu central : Sandro Mazzola (1960-1977) Être le fils de Valentino Mazzola du Grande Turino, tragiquement perdu dans la catastrophe de Superga, n'allait jamais être facile. Cependant, Mazzola est devenu un grand à son époque. En 17 ans à l'Inter (un autre homme d'un club), il a amassé 117 buts en Serie A en 417 matchs. Le milieu de terrain offensif a remporté autant d etitres que Corso et Facchetti avec la Grande Inter. Il a également eu une rivalité tristement célèbre avec Gianni Rivera de Milan. Ailier droit : Luis Suarez (1961-1970) Connu comme l'un des plus grands joueurs espagnols de tous les temps, il était également le plus cher du monde lorsqu'il a suivi Helenio Herrera à l'Inter depuis Barcelone. Au cours des neuf années qui ont suivi, Suarez jouera 328 fois pour les Nerazzurri marquant 55 buts. Un ailier élégant surnommé «l'architecte», il pouvait également jouer en tant que meneur de jeu et était un autre joueur très adaptable. Il a amassé sept distinctions majeures à l’Inter. Attaquant : Ronaldo (1997-2002) "Il Fenomeno" a battu le record du monde de transfert pour la deuxième fois lorsqu'il a rejoint l'Inter depuis Barcelone. Son temps a été gâché par une blessure mais en 98 matchs, il a marqué 62 buts et laissé trembler les défenses de la Serie A. L'un des plus grands attaquants de tous les temps, il est peut-être étrange qu'il n'ait remporté que la Coupe UEFA avec l'Inter qu'en 1998, bien qu'il ait disputé l'un des matchs de sa vie en finale. Il fait parti des grands joueurs n’ayant pas remporté la C1. Attaquant : Giuseppe Meazza (1927-1940 & 1946-1947) Lorsque l'Inter donne votre nom à son stade, vous savez que vous avez eu un impact et pas le moindre. Meazza a joué pour l'Inter de 1927 à 1940 (et de nouveau en 1946/47) et à cette époque, il est devenu par beaucoup comme le plus grand sportif italien de tous les temps. Ses 242 buts en championnat en 365 matchs étaient un décompte et il a remporté trois Scudetti et une Coppa Italia dans le processus. Ses bouffonneries hors du terrain lui ont souvent apporté autant de publicité que ses capacités sur le terrain, mais cela ne l'a pas empêché de devenir l'un des meilleurs de tous les temps. IL y a quelques mois, j’avais publié un top 10 de l’Inter. Ce XI semble plus logique puisque tous les postes sont pris en compte. Traduction alex_j.
  5. Dans l’histoire du football, les plus grands héritages sont réservés à ceux qui se sont frayés un chemin dans l’histoire. Le manager et les joueurs sont rappelés dans les termes les plus grandiloquents en évaluant leur rôle dans le changement du football et ce, pour toujours. C'est une longue liste, celle qui voit des noms comme Michels, Cruyff, Pelé et Beckenbauer conserver une magie éternelle. Voici un hommage à Giacinto Facchetti. Ceci est une traduction de «Giacinto Facchetti : the Inter legend decades ahead of his time» par Omar Saleem paru sur le site https://thesefootballtimes.co en 2016. Il est peut-être étrange, alors, que Giacinto Facchetti soit souvent négligé en dehors de l'Italie lorsque l'on parle des joueurs les plus grands, les pionniers et les plus marquants. C'était un homme, qui jouait avant tout avec un esprit et une moralité impeccables, qui avait des décennies d'avance sur son temps en tant qu’arrière latéral; un homme qui a marqué 75 buts en plus de 600 matchs pour une Inter Milan jugée, à tort ou à raison, largement défensive. Certains, notamment le légendaire Helenio Herrera, considèrent Facchetti comme le plus grand capitaine de tous. Et avec raison ! La magnifique histoire de Facchetti commence dans la paisible ville septentrionale de Treviglio, dans la province de Bergame. Remarqué plus tard par ses anciens professeurs pour être l'élève modèle, celui qui était appliqué en classe et qui aspirait à devenir médecin, Facchetti a commencé sa carrière de joueur en tant qu'avant-centre du club local CS Trevigliene. Tout comme son excellence en classe, Facchetti s'est appliqué avec beaucoup de succès en tant que jeune attaquant, privilégiant le tir à toutes les distances avec son pétard du pied droit. Son rythme de travail était évident dès son plus jeune âge, et rapidement ses pensées se sont orientées vers une carrière dans le calcio. Il ne fallut pas longtemps avant que Facchetti ne soit repéré lors d’un tournoi de jeunes par Helenio Herrera, qui avait l'habitude de parcourir les régions locales à la recherche de talents locaux à intégrer dans sa dynastie intériste qui était encore embryonnaire. Facchetti s'avérera être sa plus grande acquisition ! Recruté avec l'intention de le jouer en tant qu'arrière latéral, Herrera a travaillé avec Facchetti sur le côté défensif de son jeu, sûrement surpris de la rapidité avec laquelle il a compris son idée du catenaccio. En effet, arrière latéral était probablement l'une des positions les plus difficiles à jouer dans ce système, avec une immense concentration requise à tout moment, sans parler de la capacité de choisir intelligemment quand avancer et se joindre à la contre-attaque. Facchetti, sans surprise pour ceux qui connaissaient sa capacité à s'appliquer et à travailler vers un objectif clair, a été une révélation à ce poste. Lors de son deuxième match seulement, contre Naples en 1961, il a marqué et a été salué par les médias pour sa capacité de tacler, son physique, son rythme et ses prouesses offensives. Il était l'arrière complet moderne, sauf que c'était dans les années 1960 et que la plupart des défenseurs au plus haut niveau ne faisaient exactement que cela : défendre. Pas Facchetti, qui s'est rapidement imposé comme l'arrière gauche de premier choix du club, gagnant une réputation dans toute l'Europe en tant que leader et organisateur. Faisant 15 apparitions lors de sa première saison complète tout en apprenant le poste, Herrera tenait à donner à son précieux atout suffisamment de temps pour façonner son nouveau rôle au sein du système Inter. C'était un stratagème qui a extrêmement bien fonctionné, et l'Inter est rapidement devenue la "Grande Inter", écartant tous ceux qui se trouvaient sur son chemin et dominant le foot national et continental au cours de la prochaine décennie. Au cœur de tout se trouvait Facchetti, le bras droit du manager sur le terrain. En 1963, déjà le meilleur arrière latéral offensif du Calcio, il a aidé l'Inter à remporter son premier scudetto en neuf ans, se révélant être le catalyseur de nombreuses attaques et marquant quatre buts en championnat. Plus important encore, il a joué le premier rôle dans une défense de fer qui n’a concédé que 20 buts en 34 matchs de championnat. C'est la capacité de Facchetti en défense que tant d'arrières latéraux offensifs pourraient apprendre aujourd'hui. Il dira plus tard à la Gazzetta dello Sport en 1999 : « Un défenseur doit être capable de défendre. Il est important d'aider en attaque et de créer un avantage numérique, mais un défenseur doit garder tout cela organisé. Si vous ne pouvez pas faire ça, vous n'êtes qu'un ailier hors de position. » La qualification pour la Coupe d'Europe de la saison prochaine étant assurée, Herrera s'est lancé à la conquête de l'Europe et vise à imiter le succès de son rival local, l'AC Milan, en remportant le prix le plus convoité. À une époque où le format était un couperet à chaque tour, l'Inter de Herrera était parfaitement adaptée pour affronter tous ceux qui les attendaient. Ils restés bas profondément, ont absorbé la pression avec une autorité confiante, puis ont créé et utilisé la rupture, utilisant le génie créatif de Sandro Mazzola, Mario Corso et Luis Suárez. La finale de la Coupe d'Europe 1964 a opposé l'Inter au Real Madrid. L'équipe de Miguel Muñoz vantait les prouesses offensives d'Alfredo Di Stéfano, Ferenc Puskás et Paco Gento, la ligne d'attaque la plus redoutée d'Europe à l'époque. L'idée de Muñoz était de cibler les larges zones lorsque l'Inter était en contre, en utilisant l'habileté, le rythme et la ruse de ses attaquants. Facchetti, cependant, avait d'autres idées. Considéré par beaucoup comme l'homme du match, la proéminence de Facchetti en attaque a libéré un certain nombre de mouvements, mais c'est sa contribution défensive, audacieuse, courageuse et optimiste, qui a fait parler la presse par la suite. Il a joué serré, proche de ses défenseurs centraux et a veillé à ce que les essais éphémères de la future ligne de front légendaire du Real Madrid soient annulés. Une victoire 3-1 à Vienne a vu l'Inter de Herrera surnommé "Grande Inter", un surnom tiré du côté "Grande Torino" d'Ernest Erbstein et Valentino Mazzola. Le club a de nouveau reproduit ce succès en 1965, battant le Benfica d'Eusebio grâce à un but solitaire de Jair. A 22 ans, Facchetti était déjà double champion d'Europe. En 1965-66, Facchetti était à son pic. Il a marqué 12 buts en 38 matchs toutes compétitions confondues et a de nouveau aidé l'Inter au scudetto, se révélant cette fois plus influent en attaque qu'en défense. Son rythme se révélait être un test sévère pour les arrières latéraux adverses, et sa capacité à couper à l'intérieur et à tirer conduisait l'équipe à adapter sa structure pour le garder sous contrôle. Cela dit tout sur sa qualité que les adversaires se creusaient la tête pour arrêter l'arrière gauche de l'Inter. Après avoir joué un rôle central en permettant aux Nerazzurri de se qualifier pour la finale avec un but à domicile et à l'extérieur contre le CSKA Sofia, une chance pour un triplé de titres européens était offerte. Malheureusement pour celui qui était le pin-up du football italien, sa belle allure et sa coiffure impeccable lui ont valu un certain nombre d'admiratrices, le Celtic de Jock Stein a eu d'autres idées et a enregistré une victoire qui les verrait surnommés les "Lions de Lisbonne". La saison suivante, 1966-67, s'avérera être la plus frustrante du règne de Herrera. Après avoir perdu le titre de Serie A face à une Juventus avare, qui n'a marqué que 44 buts en 34 matchs, les pensées de Facchetti se sont tournées vers la finale de la Coupe d'Europe à Lisbonne contre le Celtic. Après avoir quitté la saison sans trophée, Facchetti devra attendre encore 12 mois avant que son plus grand moment de football n'arrive. Après avoir fait ses débuts avec l'Italie en 1963, avant de devenir la moitié d'un redoutable mur arrière latéral avec Tarcisio Burgnich, Facchetti était maintenant sur la scène mondiale. Sa performance lors d'une victoire mémorable contre le Brésil de Pelé à San Siro a vu son nom désormais mentionné parmi les grands du football mondial. Son premier grand tournoi pour Gli Azzurri serait la Coupe du monde de 1966 en Angleterre. Après avoir été battu de manière sensationnelle par la Corée du Nord lors du plus grand choc de la Coupe du monde de tous les temps, c'était une marque de l'homme qu'il écrirait plus tard en s'excusant à un journaliste anglais qui le qualifiait de meilleur défenseur du monde, pour son manque de forme. C'était Facchetti, un gentleman. Tout au long de son succès, de ses maraudes implacables en avant et de sa défense serrée et impitoyable, Facchetti a conservé son humilité et sa décence. Il avait la grâce et l'honnêteté d'un joueur de cricket, ne laissant jamais le gain personnel éclipser l'intégrité professionnelle. Les Championnats d'Europe de 1968 verront Facchetti, désormais capitaine de l'équipe nationale pendant près de deux ans, guider l'Italie vers sa plus grande réussite sous sa direction. Bien qu'il ait été miné pour ne comporter que quatre équipes, l'Euro 68 offrirait à Facchetti la seule argenterie de sa carrière internationale. Une victoire 2-0 sur la Yougoslavie en finale du tournoi a permis à Facchetti de remporter le titre de l'Euro et de les mettre sur la voie du Mexique 70, l'une des plus grandes finales de Coupe du monde de tous les temps. Facchetti était désormais le leader respecté dans les rangs Azzurri , assumant la tâche enviable de guider Gigi Riva, Gianni Rivera, Dino Zoff, Pierino Prati et Sandro Mazzola vers le titre. Après avoir franchi la phase de groupes grâce à une victoire 1-0 contre la Suède, l'Italie a affronté son hôte, le Mexique, en quart de finale. Une Italie inspirée par Gigi Riva a progressé, Facchetti offrant un leadership solide en défense et de nombreuses occasions d'attaque dans le dernier tiers. Le Mexique n'avait pas de réponse à son rythme, sa puissance et son agressivité. Les demi-finales ont vu le match du tournoi se dérouler alors que l'Italie affrontait l'équipe la plus forte d'Europe à l'époque, l'Allemagne de l'Ouest. Avec Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Sepp Maier et Berti Vogts dans leurs rangs, la Squadra italienne l'emporterait contre la Mannschaft allemande 4-3 après prolongation devant 102 000 fans dans une Azteca brûlante. Pour beaucoup, c'est le plus grand match de Coupe du monde de tous. C'était le test ultime « d'endurance et de volonté » selon la FIFA. Avec le recul, la performance de Facchetti est un spectacle à voir. Dans un jeu où les joueurs ont joué pendant deux heures dans la chaleur impitoyable de Mexico, Facchetti a joué comme un homme en mission. Il n'a jamais cessé de courir, repoussant constamment les Allemands dans son combat pour garder l'Italie en tête. Il n'a jamais cessé de parler à sa défense et à ceux de devant. Et il n'a jamais abandonné. Avec sa confiance habituelle et son sang-froid intrépide, Facchetti a joué l'une des plus belles performances de capitaine de l'histoire de la Coupe du monde en guidant son équipe soudée vers la finale, où ils affronteraient la puissance du Brésil de Pelé. Dans ce qui était peut-être la finale la plus unilatérale entre deux très grandes équipes, le Brésil s'est frayé un chemin vers une victoire 4-1, son flair Samba en attaque, complété par deux arrières latéraux étonnamment brillants, trop pour Facchetti et Cie. En réalité, l'Italie n'a jamais été de la partie, malgré 30 minutes à 1-1. Le Brésil dominait le ballon, utilisait mieux les conditions et passait l'Italie au fil de l'épée. Un Facchetti toujours gracieux a fait l'éloge du Brésil après la finale, démontrant sa classe même dans les moments les plus pénibles : « Le Brésil est le vrai champion et il mérite cette victoire. Je les félicite, mais je félicite encore plus mes coéquipiers. Nous avons tout donné pour notre nation mais devons féliciter nos adversaires. C'est du sport. » Facchetti continuera à diriger l'Italie jusqu'en 1977, guidant son pays vers une finale inoubliable en 1974 lorsqu'il sera éliminé par une superbe équipe polonaise. Son dernier match aura lieu contre l'Angleterre à Wembley en 1977, un match au cours duquel il se comportera admirablement en tant que libéro de 36 ans, malgré la défaite 2-0 de l'Italie. Affectueusement rappelé pour ses longues années en tant que capitaine des Azzurri, Facchetti prendrait finalement sa retraite avec 94 sélections à son nom, mais surtout le respect et l'adoration du monde du football. Sa régularité assez étonnante pour l'Italie sur une période de 14 ans dans l'équipe nationale l'a vu se classer parmi les meilleurs arrières latéraux de son époque, et plus tard dans l'histoire. Son talent et son dynamisme n'avaient d'égal que sa grâce et son honnêteté, des traits qui distinguent l'homme de tant d'autres grands. L'éclat de Facchetti à l'Inter se poursuivra jusqu'en 1978, où il remportera à nouveau le scudetto en 1971 et la Coppa Italia lors de sa dernière saison. Ils s'ajouteraient à son remarquable décompte de deux Coupes d'Europe et de deux triomphes intercontinentaux. Facchetti deviendrait également l'un des rares défenseurs à terminer dans les trois premiers lors du vote du Ballon d'Or, devenant deuxième derrière Eusébio de Benfica en 1965. Ayant fait partie de l'équipe All-Star de la Coupe du monde en 1970, il a ensuite été intronisé dans le Hall of Fame italien, un lieu de repos approprié pour le footballeur le plus respecté d'Italie, un défenseur qui n'a été expulsé qu'une seule fois dans sa carrière. Les dernières années de Facchetti le verraient rester au club pour lequel il a disputé 629 matchs, d'abord en tant qu'entraîneur, puis en tant que directeur sportif et président. En son honneur, le club a retiré son célèbre maillot numéro 3 et l'a maintenu sur la liste de paie jusqu'à sa mort en 2006. Ayant influencé une génération de défenseurs italiens, notamment Paolo Maldini , qui a longuement parlé de l'influence de Facchetti sur sa carrière, il est décédé une légende; un homme dont le talent était si merveilleusement complété par ses qualités humaines. Sandro Mazzola, grand ami et coéquipier de Facchetti depuis plus d'une décennie à l'Inter Milan et avec l'Italie, a résumé le mieux son ancien capitaine : « Il était la plus grande figure sur le terrain et en dehors. » Une déclaration pertinente sur un homme qui mérite sa place aux côtés de Beckenbauer, Cruyff, Pelé et Maradona. Traduction alex_j.
  6. Dimanche, l'Inter affrontera le Torino. Une famille légendaire du foot italien est liée à ces deux équipes : Mazzola. Voici la traduction de ''Sandro Mazzola tragedy to triumph'' par Omar Saleem paru le 17/10/2019 sur le site The Football Times. Cette célèbre moustache. La coiffure soignée. Sandro Mazzola était reconnaissable sur le terrain. Alors qu'il se frayait un chemin à travers les hordes de défenseurs italiens pendant les plus grandes années du catenaccio, la mégastar née à Turin construirait une carrière qui l'a mené au sommet de ce qui était possible avec un maillot Internazionale. À ce jour, peu de gens peuvent se vanter des réalisations de ''Il Baffo''. Cependant, sa vie a commencé bien différemment. Né de l'un des joueurs les plus vénérés d'Italie, Valentino Mazzola, en novembre 1942, une semaine après que son père ait signé pour le Torino, la tragédie frappera au cœur même de cette famille italienne en 1949. Valentino, une star d'une des plus belles équipes italiennes de tout les temps, devait périr dans la catastrophe aérienne de Superga; une catastrophe aérienne qui a coûté la vie à l'équipe du Grande Torino alors qu'ils revenaient de Lisbonne. Valentino, un numéro 10 beau, suprêmement doué, est toujours considéré par certains comme le plus grand joueur italien de tous les temps. En effet, ses 118 buts en 195 apparitions pour Il Granata donnent beaucoup de poids à l'affirmation. Contrairement au joueur que son fils deviendrait plus tard, Valentino dégageait une élégance calme sur le terrain, passant les joueurs en tant qu'attaquant intérieur (inside forwrard) et dominant les matchs d'une manière que peu de gens pouvaient égaler. C'était le pin-up du calcio, un homme, à 30 ans, qui avait tout à gagner et rien à perdre. Jusqu'à Superga, bien sûr. Un héritage de légende a été laissé et les graines ont été semées dans l'esprit d'un garçon qui guidera plus tard l'Inter vers deux Coupes d'Europe et quatre Scudetti. Pour Sandro, la mort de son père a durement frappé. Après le divorce de ses parents en 1946, c'est Valentino qui a élevé un jeune Sandro et lui a enseigné l'art précoce du dribble, de la frappe et de la passe. Plus tard dans la vie, Sandro a déclaré à Gazzetta Dello Sport : ''Les bases sont tout pour un footballeur. Mon père m'a appris les bases, pour cela je lui serai toujours redevable. J'ai construit une carrière sur les compétences qu'il m'a enseignées. Je devais devenir footballeur. Il n'y avait pas d'option. Je devais trouver la paix sur le terrain. Nous avons passé peu de temps ensemble.'' Peut-être que l'agonie, la colère et la pure frustration de perdre son mentor ont motivé Sandro à atteindre les sommets qu'il a finalement atteints. Avec son frère, un autre jeune joueur talentueux, Ferruccio, il signera à l'Inter en 1960. L'histoire de la façon dont les frères sont venus rejoindre les Nerazzurri est émouvante : ''Un jour, Benito Lorenzi, attaquant de l'Inter qui a joué avec mon père dans l'équipe d'Italie et qui était un ami très proche, est venu chez moi. Il a demandé à ma mère de me laisser aller à Milan pour devenir la mascotte de l'équipe. Giuseppe Meazza a également été très affecté par la catastrophe de Superga et s'est mis en quatre pour nous aider, mon frère et moi.'' "Nous mettions tous les deux le kit complet de l'Inter, sortions avec les joueurs et restions à côté du terrain pendant les matchs. Même en tant que mascottes, nous recevions des bonus et nous recevions 10 000 lires pour une victoire et 5 000 pour un match nul. C'était beaucoup d'argent pour notre famille." La générosité dont Meazza et l'Inter ont fait preuve a suffi à convaincre Sandro que son avenir était à Milan, la ville où son père est né 41 ans plus tôt. Le monde a dû attendre 12 ans avant de voir le retour d'un Mazzola sur le terrain après Superga, alors que Sandro fit ses débuts pour l'Inter contre la Juventus en 1961, sélectionné par Helenio Herrera toujours difficile à satisfaire. Ce fut un baptême du feu difficile, témoin d'une équipe effrénée de la Juve qui en a mis neuf devant ses nouveaux employeurs. Malgré son talent évident, les premières années ont été difficiles pour un attaquant qui comptait beaucoup sur le toucher, la vision et les passes dans le dernier tiers. En plus de lutter pour répondre aux attentes induites par le nom Mazzola, il faisait partie d'une équipe type Herrera qui est souvent assise, a absorbé la pression et a abandonné la possession du ballon: "C'était très difficile quand j'étais jeune parce que tout le monde s'attendait à ce que je sois aussi talentueux que mon père. Mais je n'avais pas les mêmes qualités que lui. Les fans ont parfois fait des commentaires négatifs à mon sujet et c'était difficile à encaisser, et c'est devenu si grave que j'ai même pensé à abandonner le football à un moment donné.'' Après avoir fait ses débuts avec les Azzurri en 1963, à seulement 20 ans pour une équipe nationale qui préférait la sélection de joueurs seniors et expérimentés, Mazzola devait pousser et devenir l'un des attaquants les plus efficaces du jeu. À bien des égards, il était un des premiers Kenny Dalglish; capable d'utiliser son corps pour protéger la possession et repérer les passes avant la plupart des autres. Un but tous les quatre matchs pour le club témoigne des qualités de finition et techniques qui lui ont permis d'imiter avec succès son père. Aux côtés de l'ancien milieu de terrain de Barcelone Luis Suárez, Mario Corso, Armando Picchi et le grand Giacinto Facchetti, Sandro formerait l'épine dorsale d'une équipe qui allait dominer le calcio et le foot européen dans les années 1960. L'influence personnelle de Mazzola était très vive alors qu'il aidait le club à remporter la Coupe d'Europe 1964 en tant que co-meilleur buteur du tournoi. Un an plus tard, les Nerazzurri défendraient leur couronne contre Benfica, Mazzola se révélant à nouveau être le catalyseur en attaque. Pour ceux qui se souvenaient de Valentino, c'était un autre type de Mazzola. Sandro, malgré sa classe incontestable, était un attaquant dynamique, parfait pour défendre de face, comme l'exigeait Herrera. Il a bourdonné dans les positions avant intérieures, trouvant de l'espace et déplaçant le ballon. Valentino était différent : il glissait, regardait le rôle et sortait souvent du terrain sans une tache de boue en vue. Sandro, contrairement à l'homme qu'il connaissait à peine mais qu'il vénérait, était un guerrier. Il a dû travailler plus dur pour cela. Il devait prouver qu'il était plus que le fils de Valentino. En plus de son succès notable pour l'Inter, Il Baffo faisait également partie d'une grande époque pour le football italien au sens large. Alors que les Azzurri n'ont pas remporté le nombre de trophées que l'équipe au talent fou méritait, Mazzola a aidé à guider l'Italie vers la gloire lors de l'Euro 1968, battant une solide équipe yougoslave en finale. Ses performances au cours de l'événement l'ont élevé au rang d'équipe du tournoi de l'UEFA. C'était juste une récompense pour un joueur qui n'a pas marqué lors de la finale mais qui a été une menace constante tout au long, transformant la défense en attaque avec la même intelligence dont son père avait fait preuve deux décennies plus tôt. Finaliste de la Coupe du monde en 1970, lorsque le monde a retenu son souffle pour regarder à la fois Mazzola et Gianni Rivera du même côté (quelque chose qui était finalement une chimère car Rivera a été utilisé avec parcimonie), Sandro a terminé avec 22 buts en 70 équipe nationale apparitions et trois apparitions en Coupe du monde. Il reste dommage que des gens comme Mazzola, Facchetti et Rivera n'aient jamais soulevé le trophée Jules Rimet. Alors que Sandro escaladait les plus hauts sommets du football mondial, son frère Ferruccio passait de club en club, profitant de ses meilleures années à la Lazio entre 1968 et 1971. Une existence nomade a finalement pris fin à l'âge de 68 ans seulement. Ferruccio est décédé en mai 2013. Alors que Sandro terminait sa carrière en 1977, six ans après avoir terminé deuxième derrière Johan Cruyff au Ballon d'Or 1971, l'Italie envisageait des temps meilleurs avec une nouvelle génération; une génération de joueurs qui conduirait les Azzurri à la gloire de la Coupe du monde 1982 en Espagne. Toujours impliqué dans le jeu aujourd'hui en tant que commentateur et expert de la RAI, Mazzola continue d'afficher la ruse et les connaissances qui lui ont permis de succéder à son père et de cimenter sa place, aux côtés de Valentino, comme peut-être le plus grand père-et-fils à avoir jamais frappé un ballon. À une époque antérieure aux statistiques approfondies, l'éclat de Mazzola était évident, les chiffres n'étaient qu'un complément à des choses qui ne peuvent souvent pas être mesurées. À bien des égards, Roberto Firmino de Liverpool, avec son mouvement intelligent et sa rapidité de pensée, est un joueur similaire dans le foot d'aujourd'hui. Pendant que Mazzola revient sur ses premières années, alors qu'il luttait pour surmonter la mort de son père superstar, il réfléchit avec tendresse à une carrière qui l'a rapproché de l'homme qu'il connaissait à peine mais idolâtré durant sa vie entière. En 2014, il a déclaré à Rai TV : "J'étais plus proche [de Valentino] grâce au football. J'aurais peut-être pu étudier et devenir autre chose, mais je sais que je ne me sentirais pas en paix. Je me sens proche de mon père. Le football nous a réunis à nouveau.'' Traduction alex_j via thefootballtimes.com.
  7. Tarcisio Burgnich est décédé le 26 mai 2021. Dans les années 1960, il était surnommé "la Roche". Le stoppeur de la Grande Inter d'Helenio Herrera, qui aura joué trois Mondiaux avec l'Italie et remporté un Euro, aura aussi entraîné durant 23 ans dans toute la Botte. En 2014, à l'occasion du numéro hors-série Tactique de So Foot, il avait livré ses vérités sur les évolutions tactiques de son époque à nos jours, de la courte vie du libéro aux méthodes du Mago Herrera. Comment raconter le schéma tactique de l'Inter d'Herrera ? "Moi, je jouais défenseur central droit, à l'époque j'étais ce qu'on appelait un « marqueur ». Mon rôle, c'était de défendre en individuel sur mon adversaire direct de la soirée. Dans cette équipe, il y avait quatre défenseurs : moi-même, Guarneri, Picchi et Facchetti. Mais on avait des rôles différents : Guarneri faisait comme moi sur l'autre attaquant, Picchi avait le rôle du libéro, et enfin Facchetti était une sorte de latéral gauche en avance sur son temps. Le premier au monde. Au milieu, on avait Tagnin qui nous protégeait. Et devant, cinq attaquants : Jair en ailier à droite, Peiro en pointe, Corso à gauche, et Mazzola et Suárez dans l'axe. Je peux vous dire que ça allait vite, avec tous ces créateurs..." Picchi, c'était quel genre de libéro ? "Guarneri et moi, on jouait sur le dos de notre adversaire direct, on devait le suivre partout, alors que Picchi était derrière et avait pour occupation de rattraper nos erreurs. Si on laissait filer un joueur, il était là pour s'en occuper. Mais Picchi ne montait pas du tout comme Beckenbauer à l'époque. Il parlait beaucoup sur le terrain, il avait une vraie personnalité et cette capacité à donner envie de partir au combat, mais il ne dépassait pas la ligne des défenseurs. Je me souviens bien des discours d'Herrera : « Toi, t'es défenseur. Ton objectif, c'est de ne pas faire marquer les adversaires. Aucune erreur. Toi, t'es attaquant. Ton objectif, c'est de la mettre au fond. » Picchi, lui, c'était le défenseur des défenseurs. On ne pouvait pas sortir de nos rôles, à part Facchetti qui jouait sur toute la largeur et qui faisait ce qu'il voulait." Les défenseurs ne sont pas amenés à être plus libres ? "Moi, je dis toujours que l'attaquant est un fantaisiste que le défenseur doit annuler. À l'époque, le défenseur avait vraiment un second rôle : il bougeait seulement en fonction de son attaquant. Eux, ils faisaient. Et nous, on les empêchait de faire. À Udine, Comuzzi me disait toujours : « Avec un œil et demi, tu regardes l'homme, et avec l'autre moitié de l'œil, tu surveilles le ballon. » Il n'y avait pas qu'Herrera qui pensait comme ça. En 1965, on joue en finale de Coupe des clubs champions contre le Benfica d'Eusébio. On défend un corner. Moi, je devais marquer Simões. Sauf qu'à un moment, il sort de la surface, et là je crie à Guarneri, plus proche de lui, que je prends en charge Eusébio. Ils tirent le corner, Simões nous contourne et passe à quelques centimètres de marquer. À la mi-temps, Il Mago vient me voir pour me demander ce qui s'est passé et m'explique : « Qu'est-ce que Simões est en train de faire, là ? Même s'il est aux toilettes, t'es censé être devant lui ! » (Rires.)" Et Herrera, tu l'as toujours suivi ? "Avec moi, Herrera a toujours joué avec un libéro. Il n'a jamais abandonné cette idée. Je me souviens d'une défaite à Bologne, on avait perdu 2-0 et on s'était engueulé. Je lui demandais : « Mais quand un attaquant adverse passe le milieu et n'a plus de marquage, pourquoi je ne peux pas monter sur lui et demander au libéro de s'occuper de mon joueur ?! » C'était un « non » catégorique de sa part : « Occupe-toi toujours de ton homme, et basta »." Qu'est-ce qu'il a apporté au football, alors ? "Il Mago a tout changé. Il a révolutionné le foot pour l'amener dans le monde moderne. Pour tout dire, je pense qu'encore aujourd'hui, certains entraîneurs sont moins avancés que lui... À Turin, quand je jouais à la Juventus, on faisait quatre tours de terrain, puis des exercices de passes et enfin des oppositions. Quand je suis arrivé à l'Inter, c'était un autre monde : avec Herrera, on n'a jamais fait un seul entraînement sans ballon. Aujourd'hui, tout le monde est surpris par les méthodes de Mourinho et d'autres, mais Il Mago les appliquait déjà dans les années soixante. La technique individuelle, les passes, le système tactique, tout était travaillé en même temps." Aujourd'hui, il a l'image d'un entraîneur très sévère... "Il a fait d'un jeu un sport professionnel, tout simplement. Quand je jouais à la Juventus, en 1960, on s'entraînait le mardi après-midi, mercredi, jeudi et voilà. Le jour du match, le dimanche, on avait rendez-vous à 10h du matin pour manger avec l'équipe, et puis on jouait l'après-midi. Rien de plus. Avec Herrera, les entraînements étaient planifiés tous les jours, notre alimentation était programmée, et surtout il a inventé les mises au vert avant les matchs. À l'Inter, j'ai passé plus de temps en mise au vert avec mes coéquipiers qu'à la maison ! Le samedi, le Mago nous faisait une analyse de l'adversaire du lendemain. « Celui-là, il est droitier et son dribble préféré est comme ça. Celui-là, il est super rapide. Ce qui est dommage pour lui, c'est que Facchetti est encore plus rapide. Alors on va jouer comme ça... » Du coup, le dimanche, on savait tous exactement ce qui nous restait à faire pour gagner. Sur le terrain, Picchi parlait en tant que capitaine, mais Herrera avait déjà tout dit." Quand est-ce que le libéro a-t-il commencé à disparaître ? "Moi, c'est en 1975 quand je jouais au Napoli sous les ordres du brésilien Luís Vinício que l'on a commencé à défendre différemment, en zone. Concrètement, le défenseur qui se trouvait dans la zone du ballon partait presser au lieu de suivre son joueur. Mais si tu regardes aujourd'hui, il y a toujours un joueur au profil du libéro, dans toutes les bonnes équipes au moins. Aujourd'hui à la Juve, il y a Bonucci qui joue de façon très différente par rapport aux autres centraux. Il n'est pas beaucoup plus reculé parce que c'est impossible dans le football moderne, mais il a plus de temps pour manœuvrer et il dirige les deux autres, qui sont bien plus engagés dans les duels (Chiellini et Barzagli, quand la Juve a une défense à trois, NDLR)." Que pensez-vous du football en 2014, alors ? "Tout le monde parle toujours de catenaccio en faisant référence à notre jeu dans les années 1960. Mais le catenaccio, ils le font tous aujourd'hui à défendre avec dix hommes sur trente mètres dès qu'une bonne équipe se présente en face. Le jeu est souvent très fermé, plus qu'à mon époque. Nous, on sortait le ballon sur Suárez, et ensuite l'équipe faisait des merveilles d'attaques rapides. C'était aussi une philosophie basée sur le talent. Aujourd'hui, voilà ce qui manque au football italien : des Suárez et des Corso. Des joueurs qui font la différence. Les systèmes, les schémas, c'est une chose. Mais le Bayern, le Barça, Chelsea et d'autres gagnent parce qu'ils ont les hommes qu'il faut. Le football italien a dû vendre beaucoup, et aujourd'hui il manque d'excellence, de talent." Y a-t-il aussi un problème de mentalité ? "Je me rappelle les discours de Trapattoni. « Ne prenez pas de buts ! L'objectif, c'est de ne rien encaisser. De toute façon, à ce jeu, il y en a toujours un pour la pousser au fond à un moment ou un autre... » Je pense que la mentalité italienne a beaucoup évolué dans ce sens-là." Source So Foot 26 Mai 2021 dans une interview initialement publiée en décembre 2014
  8. Une Histoire qui a du mordant, voir du croquant et si cela vient à se confirmer, Giorgio Chiellini risque de retrouver une vieille connaissance ! En effet, selon Marca, Luis Suarez qui est en fin de contrat au 30 juin 2022, fait l’objet d’énormément de convoitises. Selon Marca, le téléphone de son agent ne fait que sonner. Si parmi les offres reçues certaines proviennent des Etats-Unis et de l’Amérique du Sud, Il Pistolero a confirmé son intention de vouloir encore jouer au plus haut niveau. Et selon Marca, trois propositions intéressantes de trois écuries européennes ont été déposées sur sa table : L’Ajax Amsterdam (son ex), le Fc Séville, et l’Inter qui a "défini Suarez comme un objectif : Les Nerazzurri veut un attaquant pour la saison prochaine, mais l’objectif prioritaire reste Gianluca Scamacca vu son âge et sa progression." Chiellini, futur professeur "universitaire" de Suarez dans un Derby d’Italie, croquant non ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  9. Tous les milieux de terrain ont une chance d'être intronisés au Hall of Fame 2021. Les votes affluent alors que les fans de Nerazzurri décident des quatre prochaines entrées au HoF. C'est la quatrième édition des intronisations et voyons qui rejoindra les 12 qui y siègent actuellement. Un joueur par poste est à choisir dans cette édition, et après avoir déjà dévoilé les candidats gardiens et défenseurs, il est maintenant temps de parler des milieux de terrain. Il y a 57 joueurs qui peuvent suivre les traces d'Esteban Cambiasso, le dernier milieu de terrain intronisé. Nous avons ici une série de noms qui ont énormément contribué à l'histoire du club: des légendes de la Grand Inter comme Mario Corso, Luis Suarez et Sandro Mazzola, d'autres personnages historiques comme Gabriele Oriali, Evariso Beccalossi et Nicola Berti, ainsi que des héros des temps modernes comme Wesley Sneijder. Les premières années jusqu'à la Seconde Guerre mondiale Parmi les stars des premières années de l'Inter figurent des joueurs qui ont non seulement triomphé avec leur club, mais ont également joué un rôle dans les deux premières victoires de l'Italie en Coupe du monde dans les années 1930. Giovanni Ferrari entre dans cette catégorie, il a remporté les éditions 1934 et 1938. Virgilio Fossati était une autre figure mémorable, qui est devenu le premier joueur de l'Inter à représenter l'Italie. Armando Castellazzi a réussi à la fois en tant que joueur et en tant qu'entraîneur des Nerazzurri, tandis qu'Attilio Demaria a joué dans la Coupe du monde 1934. Les autres joueurs de cette époque qui les rejoignent en tant que candidats au HoF sont: Emilio Agradi, Antonio Blasevich, Enrico Candiani, Aldo Cevenini I, Osvaldo Fattori, Renato Olmi, Enrico Rivolta, Paolo Schleider, Pietro Serantoni et Giuseppe Viani. Après la guerre Lennart 'Nacka' Skoglund est le nom le plus connu du milieu de terrain de l'Inter dans les années 1950. Le Suédois, qui pourrait être décrit comme un génie téméraire, a joué un rôle dans deux triomphes des Nerazzurri Scudetto. Enea Masiero, Bruno Mazza, Maino Neri et Fulvio Nesti sont d'autres figures marquantes de cette période. L'ère de la Grand Inter L'Inter de Helenio Herrera est entrée dans les annales de l'histoire du football. Les personnages clés de son équipe étaient Gianfranco Bedin, Mario Corso, le vainqueur du Ballon d'Or Luis Suarez et Sandro Mazzola. Ce dernier, un milieu de terrain offensif talentueux et polyvalent, a joué 565 fois pour le club, remportant une litanie de trophées et terminant deuxième derrière Johan Cruyff lors du vote du Ballon d'Or 1971. Les Nerazzurri dans les années 1970 et 1980 Salvatore Bagni, Evaristo Beccalossi, Domenico Caso, Gabriele Oriali, Gianpiero Marini (qui a ensuite entraîné l'Inter jusqu'au succès de la Coupe UEFA en 1994), Giancarlo Pasinato, Giuseppe Pavone, Herbert Prohaska et Alessandro Scanziani sont les meilleurs joueurs de cette époque, soit en faisant au moins 60 apparitions pour le club ou remporter un trophée dans l'une ou les deux décennies. L'Inter des années 1990 Lothar Matthaus étant déjà entré au HoF lors de sa première édition de vote, Nicola Berti est un candidat solide pour être intronisé en 2021. Pourtant, il a de la concurrence de cette époque sous la forme de: Alessandro Bianchi, Enrico Cucchi, Pietro Fanna, Gianfranco Matteoli, Benoit Cauet, Youri Djorkaeff, Davide Fontolan, Wim Jonk, Antonio Manicone, Francesco Moriero, Angelo Orlando, Igor Shalimov, Diego Simeone et Aaron Winter. Succès avec Mancini et le triplé Enfin, nous avons plusieurs noms d'équipes de l'Inter du 21e siècle qui ont de bonnes chances de faire partie du HoF. Parmi eux se trouvent les vainqueurs du Scudetto et de la Coppa Italia sous Roberto Mancini et ceux qui ont mené les Nerazzurri au triplé en 2010. Voici les joueurs en lice pour l'intronisation: Luis Figo, Kily Gonzalez, Thiago Motta, Wesley Sneijder, Santiago Solari, Patrick Vieira et Cristiano Zanetti. Traduction alex_j via le site officiel.
  10. La longue histoire de l'Inter Milan a été remplie de grands succès et de joueurs légendaires. Aujourd'hui, elle fait partie des clubs les plus titrés d'Italie et est devenue le premier club italien à remporter un triplé lorsqu'elle a battu le Bayern Munich en 2010. Cependant, il a fallu attendre 11 ans pour resoulever un trophée et elle a connu des difficultés ces dernières années. Nous, les fidèles de l'Inter, sommes impatients de retrouver nos anciens sommets car nous avons vu des équipes historiques revêtir nos célèbres maillots noirs et bleus au fil des ans et décennies. Qu'il s'agisse de la "Grande Inter" d'Helenio Herrera ou celle du "Triplete" de Jose Mourinho, l'Inter s'est régulièrement retrouvée au sommet du football italien. Voici un onze (possible) de légende. Walter Zenga Peut-être l’un des palmarès les plus légers de ce onze, avec un Scudetto (1989), deux Coupes de l’UEFA (1991, 1994) et une Super Coupe Italienne (1989), mais un talent hors norme, une casquette devenue célèbre et un charisme sans égal dans les buts de l’Inter. Zenga est l’indiscutable titulaire de cette équipe et ce ne sont pas ses 473 matches sous le maillot Nerazzurro qui rendront ce choix illégitime. Derrière, c’est une succession de grands gardiens qui ont défilé, avec des succès souvent plus importants, des souvenirs impérissables, mais aucun n’a réellement su faire oublier le grand Walter. Javier Zanetti Zanetti a rejoint l'Inter en 1995 et était le premier achat de Massimo Moratti (!) L'arrière a passé 19 ans avec le club, récoltant 858 apparitions avec l'Inter dans toutes les compétitions, le laissant quatrième sur la liste pour les apparitions en Serie A. Capitaine de l'équipe pendant treize ans, Zanetti a mené l'Inter à cinq titres de champion et un trophée de la Ligue des champions. Surnommé El Tractor pour son incroyable rythme de travail, la légende de l'Inter était capable de jouer de chaque côté de la défense et a même figuré au milieu de terrain. Giuseppe Bergomi L'un des hommes notables d'un club de l'Inter, Bergomi est passé par les rangs des jeunes et a fait ses débuts pour eux en 1980. Au cours de ses 20 ans de carrière avec le club, Bergomi a disputé 754 matchs, dont 517 en Serie A, et détient actuellement le record du plus grand nombre d'apparitions en Coupe UEFA, 96 matchs. Bergomi a d'abord commencé arrière droit et a ensuite été déplacé au cœur de la défense et a été une figure clé du triomphe au Scudetto en 1989. Le défenseur a remporté trois autres Coupes UEFA tout au long de son séjour avec l'Inter. Ivan Córdoba Peu de temps après son arrivée en provenance de San Lorenzo, le défenseur colombien a noué un formidable duo avec Marco Materazzi. Malgré sa petite taille, Córdoba était un élément crucial de la ligne arrière de l'Inter au début des années 2000 et a mené le club à cinq Scudetti et une Ligue des champions. Connu pour son athlétisme et son rythme, Córdoba a souvent été placé au poste d'arrière. Le défenseur a fait 324 apparitions avec le club au cours de son mandat de 12 ans, remportant quinze titres et a même été vice-capitaine derrière Zanetti. Giacinto Facchetti Facchetti faisait partie intégrante de la "Grande Inter" d'Helenio Herrera, faisant 634 apparitions et marquant 59 buts. L'homme de l'Inter reste le défenseur le plus prolifique de l'histoire de la Serie A. Facchetti a commencé sa carrière en tant qu'attaquant avec son club de la ville natale Trevigliese, mais Herrera l'a rapidement converti en arrière latéral offensif. En 1966, Facchetti a marqué 10 buts en une saison, le plus grand nombre pour un défenseur jusqu'à ce que Materazzi batte ce record. Le défenseur a passé toute sa carrière avec l'Inter, remportant quatre titres de champion, deux coupes d'Europe et une coupe intercontinentale. Facchetti a été le capitaine de l'Italie lors de l'Euro 1968. Esteban Cambiasso Le milieu de terrain argentin a rejoint l'Inter après l'expiration de son contrat avec le Real Madrid en 2004. Cambiasso est rapidement devenu un pilier du milieu de terrain de l'Inter aux côtés de son compatriote Juan Sebastián Verón et a joué un rôle majeur dans le Triplete. Déployé devant la ligne de quatre défenseurs, le milieu de terrain a agi comme un destroyer, mais avait un sens aigu du but, comme en témoignent ses 51 frappes tout au long de sa carrière à l'Inter. Cambiasso a passé dix saisons avec le club, faisant 315 apparitions et remporté 15 titres dont cinq Scudetti, avant de rejoindre Leicester en 2014. Luis Suarez Le maestro espagnol a suivi Helenio Herrera à l'Inter en 1961 et est devenu le joueur le plus cher du monde à l'époque. El Arquitecto reste le seul joueur espagnol à avoir remporté le Ballon d'Or et a été la force créatrice de la Grande Inter de Herrera. Suarez était également capable de trouver le fond du filet et a marqué 55 buts lors de ses 328 apparitions avec le club. Suárez a passé neuf saisons avec les Nerazzurri, remportant trois Scudetti, deux Coupes d'Europe et une Coupe intercontinentale. Mario Corso Un autre membre de la Grande Inter de Herrera, Corso a fourni l'étincelle offensive dans le dernier tiers du terrain, marquant 75 buts en 413 apparitions avec le club. Le natif de Vérone a marqué lors de ses débuts à 16 ans, devenant ainsi le plus jeune joueur de l'histoire de l'Inter à le faire. Corso a été surnommé Il Piede Sinistro di Dio, le pied gauche de Dieu, pour ses centres précis et ses coups francs et s'est rapidement fait un nom sous le maillot noir et bleu. L'ailier a passé 16 ans avec le club, remportant huit titres, dont quatre Scudetti et deux Coupes d'Europe. Corso a brièvement été capitaine de l'équipe avant de terminer sa carrière avec le Genoa. Sandro Mazzola Mazzola est un autre joueur qui a passé toute sa carrière de 17 ans avec les Nerazzurri. L'attaquant a joué un rôle déterminant dans le système de contre-attaque de Herrera et a utilisé son incroyable changement de rythme pour dévaster l'adversaire lors des contres. En 1965, Mazzola a terminé comme capocannoniere de la ligue, marquant 17 buts. À peine six ans plus tard, l'homme de l'Inter a terminé deuxième au Ballon d'Or derrière Johan Cruyff. Mazzola a disputé 417 matches avec le club et marqué 116 buts, aidant les Nerazzurri à remporter quatre Scudetti, deux Coupes d'Europe et une Coupe intercontinentale. Ronaldo (le vrai) L'Inter a battu le record du monde de transfert lorsqu'elle a déclenché la clause libératoire du Brésilien en 1997. Le mandat de cinq ans a finalement déraillé à cause des blessures, mais l'impact d'El Fenomeno sur le club ne peut être sous-estimé. L'attaquant a passé cinq saisons avec l'Inter, marquant 49 buts en 68 apparitions et a mené l'équipe à un triomphe en Coupe UEFA en 1998. Au-delà de son impressionnant record de buts, l'attaquant a remporté deux Ballon d'Or et a été capitaine de l'Inter jusqu'à ce qu'il rejoigne le Real Madrid. Giuseppe Meazza Meazza a été l'un des canonniers les plus prolifiques de l'histoire italienne, marquant 242 buts en 13 saisons avec le club. En fait, il a inscrit 100 buts en championnat à l'âge de 23 ans. Meazza a reçu le surnom de il Ballila, le petit garçon, par son coéquipier Leopoldo Conti après avoir commencé à s'entraîner avec l'équipe senior à seulement 17 ans. L'attaquant est actuellement le meilleur buteur de l'Inter et a mené les Nerazzurri à trois titres de Serie A. Meazza reste l'un des trois joueurs italiens à avoir remporté deux Coupes du monde, en 1934 et en 1938. Un an après son décès, le San Siro a été nommé en son honneur et est depuis devenu le Stadio Giuseppe Meazza. Note: les stats des joueurs sont toujours sujettes à caution (je n'ai jamais compris comment elles sont calculées).
  11. Parmi les belles surprises de ce stage estival, on retrouve sans l’ombre d’un doute Martin Satriano. L’attaquant uruguayen âgé de 20 ans a su saisir sa chance, et convaincre Simone Inzaghi, de pouvoir compter sur lui. L’ancien joueur du Nacional, qui avait rejoint l’Inter pour 3 millions d’euros a quitté la Primavera pour rejoindre l’équipe première. La Gazzetta dello Sport nous informer que Satriano, dans son pays natal, a été comparé à un certain Zlatan Ibrahimovic. Toutefois le rêve de notre attaquant est de connaitre une carrière similaire à celle de Luis Suarez: "De nombreuses demandes de prêts sont arrivés à Milan, mais toutes ont été rejetées." Cagliari, qui se l’était déjà fait soufflé par l’Inter, a tenté de l’insérer dans la négociation menant à la cession de Nandez. Mais l’Inter n’entend pas se priver de son nouveau bombardier, qui souhaite être immédiatement protagoniste à Milan. Miseriez-vous sur l’uruguayen issu de notre Primavera ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  12. Lors de cet Euro 2020, un peu d'histoire en nous remémorant les sept Interistes ayant remporté l'Euro. Lors de cet Euro, 8 joueurs de l'Inter feront partie de la compétition, visant avec leurs équipes nationales respectives à gagner cet Euro et, il faut admettre que pour certains, cela serait un exploit historique. Bastoni et Barella joueront pour l'Italie, Stefan de Vrij représente les Pays-Bas, Romelu Lukaku est l'attaquant vedette de la Belgique, Milan Skriniar se présentera pour la Slovaquie, notre Christian Eriksen sera avec le Danemark et Brozovic et Perisic seront de la partie avec la Croatie. Il y a eu 15 tournois, le premier organisé en France en 1960 et sept joueurs ont remporté le championnat d'Europe tout en jouant à l'Inter: Luis Suarez (en 1964, avec l'Espagne), Facchetti, Burgnich, Domenghini et Mazzola (avec l'Italie, en 1968), Laurent Blanc (avec la France, en 2000) et Giorgos Karagounis (avec la Grèce, en 2004). 1964 : Suarez, deux fois champions d'Europe Une histoire footballo-politique: l'Espagne, en 1960, n'ont pas voulu jouer à Moscou pour affronter l'URSS. Quatre ans plus tard, l'Espagne elle-même a accueilli l'Euro. L'Ibérique Luis Suarez, déjà Ballon d'Or en 1960 et récent Champion d'Europe, avait remporté la première Coupe d'Europe de l'Inter le 27 mai avec une victoire 3-1 à Vienne. Peu de temps après, Suarez deviendrait champion d'Europe d'une seconde manière. L'Espagne a d'abord battu la Hongrie 2-1 en demi-finale, puis au Bernabéu, devant 79 000 spectateurs, dont le général Franco, elle a battu difficilement l'URSS 2-1, grâce au but vainqueur de Marcelino. 1968 : L'Italie domine l'Europe... grâce à un tirage au sort ''pile ou face'' En 1968, l'Italie a accueilli l'Euro. Ou plutôt les finales : les demi-finales à Florence et Naples, la finale à Rome. En quarts, les Azzurri de Valcareggi avaient battu la Bulgarie en deux manches ; format de l'époque. Pour l'équipe italienne, quatre joueurs de l'Inter ont été appelés: Giacinto Facchetti, Tarcisio Burgnich, Angelo Domenghini et Sandro Mazzola. Aristide Guarneri venait de disputer sa première saison à Bologne, après de précédents triomphes avec les Nerazzurri. Le 5 juin, la demi-finale s'est déroulée à San Paolo: l'Italie et l'URSS ont fait match nul 0-0, les tirs au but ne faisant pas partie du format, le finaliste serait désigné au tirage au sort. L'arbitre allemand Tschenscher a accueilli les capitaines, l'Italien Giacinto Facchetti étant ainsi chargé de choisir pile ou face. Le premier lancer de l'arbitre, dans les vestiaires, a été annulé: la pièce est tombé dans une fissure du parquet. Facchetti a choisi face pour la deuxième fois, un choix chanceux qui a conduit l'Italie en finale contre la Yougoslavie. Lors du premier match, le 8 juin, c'est le joueur de Nerrazzuri Domenghini qui a sauvé l'Italie, alors menée 1-0. Le jeu s'est terminé par un nul et il fallu jouer un match d'appui. Ainsi, deux jours plus tard, les équipes se sont réunies à nouveau au Stadio Olimpico à Rome. Les quatre joueurs de l'Inter, dont Mazzola, ont joué : l'Italie a gagné 2-0, grâce aux buts de Riva et Anastasi. Les Azzurri avaient remporté leur premier et toujours unique titre européen. 2000 : Victoire de Laurent Blanc grâce à un but en or Incroyable encore aujourd'hui, avec le recul. La finale en 2000 reste l'une des plus grandes déceptions de l'histoire de l'équipe nationale italienne. C'était l'Italie de Dino Zoff, avec un seul joueur Nerazzurri, Gigi Di Biagio, et avec le futur gardien de l'Inter Francesco Toldo dans les buts. Ce championnat d'Europe se déroulait en Belgique et aux Pays-Bas, la première édition avec deux pays hôtes. L'Italie s'est qualifiée pour les demi-finales de manière emblématique, avec Toldo en héros lors du match contre la Hollande. En finale, à Rotterdam, les Azzurri prenaient la tête grâce à Delvecchio. Le choc est venu à la 90e minute, avec l'égalisation de Wiltord. En prolongation, le but en or de Trezeguet condamne les Azzurri à la défaite et hisse également la France, déjà championne du monde, au sommet de l'Europe. C'était une équipe de France, entraînée par Lemerre, qui avait Laurent Blanc au cœur de la défense. Après avoir raté la finale de la Coupe du monde pour cause de suspension, le défenseur arrivé à l'Inter en 1999 était la star de tout le Championnat d'Europe; il a été sélectionné dans l'équipe du tournoi. La France comptait également un ancien Nerazzurri dans ses rangs: Youri Djorkaeff, qui avait bougé à Kaiserslautern l'été précédent. 2004 : Incroyable exploit de la Grèce avec Karagounis Peut-être l'une des plus grandes surprises de l'histoire du football. Le Portugal qui a accueilli lL'Euro 2004 était favori. Ils étaient dans les starting blocs mais ont perdu le match d'ouverture : 2-1, contre la Grèce. Le Nerazzurri Karagounis ont réussi à marquer, bien qu'ayant passé deux ans à l'Inter de 2003 à 2005 sans trouver le chemin des filets, malgré les éclairs de football de qualité dont il a fait preuve. Le sort de cet Euros était scellé dès le premier match. La Grèce d'Otto Rehhagel est sortie du groupe à la deuxième place, puis a éliminé la France et la République tchèque. 1-0, 1-0 et... 1-0 encore en finale contre le Portugal, avec un but de Charisteas. Karagounis a raté la finale à cause d'une suspension mais est devenu champion d'Europe.
  13. Interviewé par le canal Spotify de l’Inter, Javier Zanetti, le Vice-Président de l’Inter et Parrain d’Internazionale.fr s’est livré à l’occasion du lancement du quatrième maillot. "Mon premier maillot m’a été confiéors de la présentation sur la terrasse Martini, là ou j’ai réalisé les clichés avec Facchetti, Suarez, Mazzola, Angelillo, Bergomi: C’était une présentation émotionnelle, car c’était lors de mon arrivée en Italie, dans une ville telle que Milan, tellement imposante." "J’ai tous les maillots, ils font partie de ma vie : Chez moi, c’est un musée composé de maillots et de brassards de Capitaine. Pour moi, celui du Centenaire est spécial : Il représente les 100 années d’histoire de notre club, et il me plait énormément." "Parmi les plus beau, il y a aussi celui de 2010 qui aura toujours une grande signification vu ce que nous sommes parvenus à remporter. Il y a aussi celui de la Finale à Paris car c’était mon premier titre internationale avec l’Inter et j’avais marqué : Il a une saveur spéciale." Pourquoi le numéro 4 ? "J’avais joué en Argentine avec ce numéro. En Sélection Argentine j’avais le 8, mais à l’Inter le 4 était libre et ils m’ont proposé de le prendre: Et il n’est plus donné à personne. Je l’ai embrassé car j’ai senti qu’il était mien: L’Inter est l’une de mes amours, et j’ai embrassé quelque chose d’unique, je voulais partager ce moment avec les tifosi, c’était un gente empli de sentiment." "Elle se trouve à Milan, mais l’Inter est Internazionale : J’ai rencontré tellement de tifosi avec une telle passion qu’ils te font comprendre leur amour malgré la distance. Pour moi: l’Inter est Internazionale, résiliente, familiale et a une responsabilité sociale : Ce sont des choses que nous ne devrons jamais perdre, elles font partie de notre ADN. Nous devons les conserver et les transmettre au monde entier." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  14. Voici les 10 meilleurs joueurs de l'histoire de l'Inter Milan selon lines.com. Introduction Le Football Club Internazionale Milano, mieux connu sous le nom d'Inter Milan, est l'un des clubs de football les plus prolifiques de l'histoire de ce noble sport qu'est le football. Le club a connu un énorme succès, recueillant une foule de distinctions, de titres, de coupes. On compte: une UEFA Champions League, deux Coupes des Clubs Champions, une Coupe du monde des Clubs, deux Coupes intercontinentales, trois Coupes de l'UEFA, sept Coupes d'Italie, cinq Super Coupes d'Italie et 18 Scudetti. Ces titres ont été remportés tout au long de la longue histoire de l'Inter. Fondée en 1908, l'Inter Milan s'est avérée être une force constante avec laquelle il faut compter dans le monde du football et a gagné à pratiquement dans toutes les époques de ce sport. Nous, les fans de l'Inter Milan devons remercier les joueurs talentueux qui ont honoré ce club pour l'immense gloire qu'ils ont apportée à l'Inter. Peu d'équipes peuvent égaler le talent historique de l'Inter Milan. Ces joueurs ont eu une riche carrière dans le football et la plupart d'entre eux ont été des légendes en apportant la gloire à l'Inter Milan. Dans une équipe avec une liste de joueurs, présents et anciens, aussi riche que l'Inter Milan, débattre de qui sont les plus grands joueurs de l'histoire du club peut sembler une tâche sans fin. Mais ces joueurs ont créé des carrières qui se démarquent simplement des autres et ont laissé un héritage durable au club historique. Ce sont les 10 meilleurs joueurs de l'histoire de l'Inter Milan selon lines.com. 10. Zlatan Ibrahimovic Zlatan est l'une des figures les plus reconnaissables du football actuel, et il a gagné son respect et sa renommée en ayant un impact sur toutes les équipes pour lesquelles il a joué tout au long de sa carrière. Son passage avec l'Inter Milan a peut-être été court, mais de 2006 à 2009, Zlatan a fait de l'Inter l'une des équipes les plus dangereuses du foot. L'attaquant prolifique a immédiatement fait connaître sa présence dès sa première saison. Ibrahimovic a mené l' Inter dans le département des buts marqués en Serie A lors de sa première saison où il a marqué 15 buts et a joué un rôle énorme dans le club qui a remporté le Scudetto avec un record de 97 points. Il at également marqué de son empreinte la Supercoppa Italiana 2008 en marquant son penalty de la victoire contre la Roma. Dans les saisons de Serie A 2007-08 et 2008-09, Ibrahimovic a été nommé à la fois footballeur de l'année et footballeur étranger de l'année. 9. Alessandro Altobelli Altobelli est indéniablement l'un des meilleurs attaquants à avoir jamais joué pour l'Inter. Le buteur prolifique a joué pour nous de 1977 à 1988 et a grandement contribué à la gloire de l'Inter tout au long de ces années. Alessandro Altobelli, qui est l'un des meilleurs attaquants italiens de son temps, a marqué un total de 209 buts en 466 apparitions tout au long de ses temps de jeu avec l'Inter. Il a été un rouage clé dans les équipes de l'Inter qui ont remporté la Coppa Italia en 1977-78 et 1981-82, et le Scudetto en 1979-80, marquant 10, 9 et 15 buts dans les compétitions, respectivement. Altobelli a également terminé en tant que meilleur buteur de la victoire de l'Inter Milan en 1981-82 à la Coppa Italia. 8. Mario Corso L'un des meilleurs ailiers de gauche italiens de l'histoire du fottball, feu Mario Corso a connu une riche carrière avec l'Inter Milan, après avoir joué pour le club de 1957 à 1973. Corso a fait ses débuts pour l'Inter à l'âge de 16 ans et a fait 502 apparitions pour l'Inter et a marqué 94 buts au cours de ses années avec nous. "Le pied gauche de Dieu" était connu pour sa capacité de traversée et le haut niveau d'habileté qu'il employa dans son jeu. Il a utilisé ces outils pour aider l'Inter à remporter deux Coupes Intercontinentales, deux Coupes d'Europe et quatre titres. Lors de son séjour à l'Inter, le club a également pu se rendre à une autre finale de la Coupe d'Europe (1967, ndlr) et à la finale de la Coppa Italia. 7. Giuseppe Bergomi Le talent local.Giuseppe Bergomi a passé toute sa carrière professionnelle à jouer pour l'Inter Milan de 1979 à 1999. L'un des plus grands défenseurs italiens de l'histoire, Bergomi a fait un total de 756 apparitions pour l'Inter. Ses 756 apparitions étaient à l'époque le plus grand nombre d'apparitions lorsqu'il a pris sa retraite en 1999, mais le record a depuis été battu par Javier Zanetti. Bergomi était un défenseur qui pouvait tout faire et avait la capacité de s'adapter à l'équipe adverse. Son jeu offensif était également impressionnant, car il utilisa sa rapidité et son athlétisme pour faire des efforts offensifs, marquant un total de 28 buts tout au long de sa carrière. Sa longévité et sa perspicacité défensive l'ont amené à aider l'Inter à remporter une Coupe d'Italie, une Super Coupe d'Italie, deux Scudettos et trois Coupes de l'UEFA. En fait, le légendaire Pelé a nommé Bergomi parmi les 125 plus grands footballeurs vivants en 2004. 6. Sandro Mazzola Sandro Mazzola est un autre joueur d'un seul club qui a passé les 17 saisons où il a joué pour l'Inter Milan de 1960 à 1977. Mazzola était un attaquant abile qui appartenait à l'échelon supérieur des joueurs de sa génération, et il a fait un total de 565 apparitions pour l'Inter Milan. Mazzola était un joueur polyvalent qui a énormément contribué à son club et pouvait tout faire avec sa vitesse, son énergie et sa tactique. L'acrobatique Mazzola avait également un taux de travail défensif impressionnant et s'est imposé comme l'un des meilleurs attaquants du foot. Il a marqué un total de 158 buts pour l'Inter au cours de sa longue carrière. De 1970 jusqu'à sa retraite, Mazzola a été capitaine de l'équipe de l'Inter. Il a pris sa retraite en 1977 après avoir remporté un championnat d'Europe, deux coupes intercontinentales, deux coupes d'Europe et quatre titres de Serie A. Il a terminé comme meilleur buteur de la saison de Serie A 1964-65 et s'est classé deuxième au Ballon d'Or 1971 . 5. Luis Suarez Né en Espagne, Luis Suarez a joué pour de nombreuses équipes tout au long de sa carrière, mais il a passé la majeure partie à jouer (et a peut-être joué à son plus haut niveau) avec l'Inter Milan de 1961 à 1970. Suarez était à l'époque le joueur le plus cher du monde. footballeur lors de son acquisition par l'Inter Milan pour 142 000 £. Suarez a fait un total de 328 apparitions et a marqué un total de 54 buts pour l'Inter. Sa façon de jouer et son explosivité exceptionnelles en ont fait un point central de la "Grande Inter" d'Helenio Herrera. Il a terminé sa carrière comme l'un des plus grands joueurs espagnols de tous les temps, et a grandement contribué au noir et au bleu. Avec Suarez dans le club, l'Inter a remporté deux Coppa dei Campionis, deux Coupes Intercontinentales et trois titres de Serie A. 4. Ronaldo Ronaldo n'a peut-être pas eu une longue carrière avec l'Inter Milan, mais sa carrière légendaire ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans ses jours avec l'Inter. En 1997, l'attaquant brésilien a été signé par l'Inter Milan pour ce qui était alors un montant record de 25 M£. Il Fenomeno était considéré comme l'un des plus grands joueurs de football de tous les temps. C'était un excellent buteur qui avait des capacités techniques exceptionnelles et qui utilisait son talent de dribble pour se frayer un chemin à travers les défenses et l'attaque. Sa capacité de franchissement, ainsi que son score et sa façon de jouer, ont également fait de lui l'un des attaquants les plus complets de tous les temps. Pendant son temps avec l'Inter Milan, qui a duré 99 matches, Ronaldo a aidé l'équipe à remporter la Coupe UEFA 1998. Au cours de sa première saison avec le club, il a marqué 25 buts, un nombre record de buts marqués par un joueur lors de sa première saison de Serie A. Il a également accumulé de nombreux prix individuels avec l'Inter, notamment le joueur le plus utile de l'UEFA, footballeur de l'année en Serie A, meilleur attaquant de l'UEFA et footballeur de club de l'UEFA en 1998. Il a également été salué comme le joueur de Serie A de la décennie et a remporté le Ballon d'Or à deux reprises au cours de sa superbe carrière. 3. Javier Zanetti Aucun autre joueur dans l'histoire du club n'a joué plus de matchs avec l'Inter Milan que Javier Zanetti. La légende des temps modernes a commencé à jouer pour l'Inter en 1995 et a été l'une des pièces maîtresses du club jusqu'en 2014. Il a fait un total de 858 apparitions pour le club. Le défenseur argentin n'était pas le joueur le plus flashy, mais il possédait le courage et le leadership dont le club avait besoin. Son endurance, son athlétisme et son sens du jeu sont difficiles à égaler, et il possédait également des compétences défensives et offensives qui faisaient de lui une menace absolue. Tout au long de son illustre carrière avec le club, Zanetti a mené le club à 16 trophées, dont une Coupe UEFA, une Coupe du monde des clubs, un titre en Ligue des champions, quatre Supercoppa Italiana, quatre championnats Coppa Italia et cinq titres consécutifs en Serie A. 2. Giacinto Facchetti Giacinto Facchetti est un autre défenseur légendaire de l'Inter Milan qui a eu une carrière distinguée avec le club. Il a joué pour l'Inter de 1960 à 1978 et a fait partie de "Grande Inter" d'Helenio Herrera. Facchetti a fait un total de 634 apparitions pour le club. Reconnu comme l'un des plus grands arrières latéraux de l'histoire, Fachetti a changé son poste. Outre sa superbe endurance, sa puissance et son physique, il avait également un tir puissant et une capacité de franchissement impressionnante, ce qui en faisait une menace à chaque fois qu'il était sur le terrain. Il a marqué un total de 75 buts pour l'Inter Milan. Le regretté Fachetti faisait partie de l'équipe emblématique de l'Inter Milan qui a remporté une Coppa Italia, deux titres européens, deux trophées continentaux et quatre titres de Serie A. En reconnaissance de sa grandeur et de ce qu'il a pu apporter au jeu, il a été intronisé à titre posthume au Hall of Fame du football italien en 2015. 1. Giuseppe Meazza Il est difficile de dire que quelqu'un est plus grand que Giuseppe Meazza lorsque le stade de l'Inter Milan lui-même porte son nom. L'attaquant vénéré a joué pour l'Inter de 1927 à 1940 et est revenu pour couronner sa carrière de joueur avec le club lors de la saison 1946-47, faisant un total de 408 apparitions pour l'Inter Milan. L'élégance du jeu de Meazza est inimitable, et sa créativité sur le terrain, que ce soit pour marquer, dribbler ou passer, a fait de lui une joie à regarder et une souffrance à affronter. Il est sans doute le plus grand joueur italien de tous les temps et le record de 284 buts qu'il a marqués pour l'Inter n'a pas encore été dépassé près d'un siècle après avoir commencé à jouer pour l'Internazionale. Meazza était également un leader respecté qui a conduit l'Inter Milan à un grand succès. Tout au long des années de Meazza avec le club, l'Inter Milan a remporté la Coppa Italia, la Coupe Mitropa (un peu l'équivalent de la C1, ndlr) et trois Scudetti. Il est intronisé au Hall of Fame du football italien et l'héritage qu'il a laissé à l'Inter Milan est sans égal. En un mot, un monument du foot italien et de l'Inter! Qu'en pensez vous? Etes vous d'accord avec ce classement? Exprimez vous! Récemment, un XI de légende prenant en compte tous les postes a été publié ici. Traduction alex_j.
  15. En effet, la Repubblica a publié le procès-verbal de l’interrogatoire de Luis Suarez, qui s’est tenu le 18 décembre dernier, au Parquet de Pérouse. N’ayant absolument rien à perdre, ni à se reprocher, la déclaration du meilleur ami de Giorgio Chiellini sème le trouble "La professeur Spina m’a envoyé un mail avec une annexe pdf, elle m’avait dit de bien l’étudier car ce texte pouvait être celui demandé à l’examen." Pour rappel, le but de l’opération était de permettre à la star uruguayenne de rejoindre la Juventus en possession d’un passeport italien Quand avez-vous pris connaissance de l’intérêt de la Juventus ? "Vers la fin aout-début septembre, j’ai reçu un premier appel de Nedved, ensuite de Paratici." Y-avait-il un accord sur les termes du contrat ? "Non, c’était seulement pour savoir si j’étais intéressé par la négociation. Ensuite, c’est mon agent qui s’en est occupé." Quand avez-vous pris connaissance que la Juventus comptait vous faire passer en communautaire ? "Je n’ai pas de souvenir, mais Paratici m’avait dit qu’il m’avait contacté car il pensait que j’avais le passeport italien, comme mon épouse. Je lui ai répondu que je ne l’avais pas. Que je commençais seulement à demander tous les documents nécessaire à la pratique, dans tous les pays où j’allais vivre." Quand vous a-t ’il dit que vous alliez devoir être soumis à un examen de langue italienne ? "Cela devait être entre le 8 et le 10 septembre, quand j’ai commencé les leçons." Durant les leçons online, est-ce qu’il n’y avait juste que la Professeur Spina ? "Il y avait les deux premiers jours une autre fille, une sorte de tutrice qui intervenait pour chaque traduction espagnole. Un autre jour, il y avait Lorenzo (Rocca)." Qu’avez-vous fait avec Lorenzo ? "La même chose que je faisais avec Stefania : Il m’a questionné sur ce qu’ils auraient pu me demander à l’examen" Vous ont-ils fait voir des images ? "Oui, 15 à 20 images à choisir et à décrire . Ils me les ont fait voir en me disant que deux ou quatre, c’était au choix, auraient pu être l’objet de l’examen." Spina vous-a-t ’elle envoyé du matériel à étudier ? "Elle m’envoyait le matériel qui était nécessaire pour une leçon online." Dans l’enquête, il est fait état que la Professeur Spina vous a envoyé un mail avec une annexe pdf sur lequel était repris le texte de l’examen. Vous souvenez-vous avoir reçu un tel message ? "Oui." Vous a-t’elle dit que vous deviez spécifiquement étudier ce texte ? "Elle m’a dit que je devais bien l’étudier car ce texte pouvait être celui demandé à l’examen." Vous souvenez-vous quand a eu lieu cette demande ? Est-ce lorsque la négociation avec la Juve avait échoué ? "Je ne m’en souviens pas. Mon agent avait parlé avec Paratici et j’avais appris qu’il était difficile d’obtenir la citoyenneté. J’ai donc décidé de continuer la pratique pour tout de même obtenir mon passeport. Je ne me souviens pas de la date exacte, mais c’était durant les leçons." Jusqu’au 14 septembre, vous disiez être heureux de venir à Turin pour remporter la Ligue des Champions, le confirmez-vous ? "Oui, mais j’ai ensuite dit à Spina que je n’allais plus venir à la Juve." Après l’examen avez-vous parlé avec la Juve ? "Oui, le même jour : Paratici m’avait appelé quand j’étais à l’aéroport pour me dire que j’avais fait le meilleur choix pour ma famille." "Deux jours, après le Président Agnelli m’avait appelé pour me dire qu’il était déçu que la négociation n’avait pas été à son terme, il m’avait remercié pour ce que j’avais fait pour faciliter la négociation, en forçant également les rapports avec Barcelone." Avec quelles personne de contact de la Juve avez-vous eu des contacts durant cette période ? "Avec Nedved pour l’aspect sportif, avec Paratici et avec Agnelli, deux ou trois jours après l’examen linguistique, ils m’ont remercié pour les efforts que j’avais réalisé pour me libérer de Barcelone." "Agnelli me disait que dans le football, on ne pouvait jamais rien programmer de certain, je n’avais jamais parlé avec lui avant." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  16. Interviewé par Calciomercato.it, Sabatino Durante s’est livré sur une anecdote en regard au quintuple ballon d’or et actuel attaquant de la Juve : Cristiano Ronaldo! "L’Inter, durant trois saisons, avait l’exclusivité pour recruter Ronaldo et elle ne l’a pas pris. En août 2003, je suis allé le voir lors de la Finale U-17 en Finlande, j’y ait finaliser la négociation avec Manchester United. L’Inter aurait pût le recruter pour 3,5 millions d’euros, mais elle ne l’a pas fait." Pourquoi l’Inter ne l’a pas recruté ? "Car Oriali et Branca dormaient, c’est Suarez qui l’avait dit à la télévision. La première fois qu’il a remporté le Ballon d’Or je suis allé le demander à Suarez et il m’a confirmé qu’ils dormaient...L’Inter aurait pu le prendre pour 3,5 millions et United l’a recruté pour 18 millions d’euros." L'anecdote Lautaro "Lautaro avait déjà signé pour l’Atletico Madrid, l’Inter est arrivé dans un second temps. Il a rejoint l’Inter, car Simeone s’était énervé avec Berta car il voulait un buteur et pas un second attaquant. Les champions ne rejoignent pas l’Italie…" ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  17. Dans une interview accordée à Il Giornale, notre légende Luis Suarez a partagé sa conviction que l'Inter n'est pas encore devenue une grande équipe tout en reconnaissant qu'il est temps de s'améliorer. Il souligne également que l'Inter a des difficultés. Voici ses déclas. "L'Inter semble trop prévisible et scolastique. Ils ne sont pas encore devenus une grande équipe. Ils doivent encore manger du panettone. Je les trouve trop fluctuants pendant les matchs et avec leurs résultats. Alors il est clair qu'il est encore temps de s'améliorer et de revenir au top. Mais à ce jour, je vois des difficultés." Son opinion sur Antonio Conte. "Les entraîneurs comptent ce qu'ils comptent, ce sont eux qui vous font gagner et ceux qui déterminent tels joueurs pour tel match. L'entraîneur ne doit pas faire de dégâts, donc moins il fait de dégâts, plus il est considéré comme bon par tout le monde, par le club, par les joueurs eux-mêmes et par les médias." Donc Conte fait plus de dégâts que de bien? "Pour l'instant, oui, il fait plus de dégâts que de bien! L'Inter ne va pas bien et si je regarde qui est venu l'année dernière et lors du récent mercato, les résultats ne sont pas optimaux pour moi! Depuis son arrivée, il n'a pas encore réussi à trouver la bonne équipe pour créer une équipe de haut niveau. Il est clair que si nous voulons être satisfaits, c’est une autre affaire, mais l’Inter ne peut pas être satisfaite de ça." Utopique de penser au scudetto? "Je pense que c'est difficile, mais étant une année étrange, sans les fans et avec tant de résultats étranges de la part de tant d'équipes, alors tout peut arriver. L'Inter pourrait bien sûr gagner, mais ils ne me semblent pas les mieux armés, du moins d'après leur début. Une équipe qui veut remporter le titre ne peut pas commencer avec tous ces handicaps et problèmes défensifs. Ils doivent changer de vitesse et trouver la bonne continuité, mais ils doivent le faire en peu de temps." Sur l'avenir en C1. "Je pense que c'est très difficile, mais comme les résultats sont également très étranges, j'espère que l'Inter pourra gagner les trois derniers matchs. La situation est délicate mais on peut y remédier. S'ils le font dans ce mois et demi, cela signifiera que l'équipe aura fait ressortir une fierté et une âme qui pourront ensuite être utilisées pour progresser dans la ligue. Cependant, tout reste incertain, il est difficile de faire des prédictions." La défaite contre le Milan. "Malheureusement, je n'ai pas vu le derby car il s'est passé le même jour que Barcelone a joué. Je rappelle que je suis les matchs des Blaugrana en tant que commentateur. Je sentais que l'Inter ne méritait pas de perdre mais ils l'ont fait. Maintenant, il y a trop de matches où vous ne méritez pas de perdre ou de faire nul, mais vous ne gagnez pas. Nous devons changer de braquet." Conte à l'Inter à la fin de la saison? "Je ne sais pas parce qu'il a des réactions étranges, il change toujours d'humeur. Un jour il est en colère, un autre il est heureux, tu ne le comprends pas. Cela dépend de lui, l'an dernier il m'a semblé qu'il ne voulait pas rester alors tout a changé après cette rencontre mais il est différent du passé." "Il est clair qu'il n'est pas facile de commenter de l'extérieur mais il ne me semble pas qu'il vit dans une situation normale. J'espère qu'il restera jusqu'à la fin car cela signifiera que l'Inter a connu une bonne saison, ce que j'espère évidemment." Resterait-il avec Conte ou le remplacerait-il à la fin de la saison? "Je continuerais avec lui mais il faut aussi comprendre ce qu'il veut faire. Si le club a préparé un cycle avec lui il est alors inutile de le changer aux premières difficultés. Plusieurs fois, les entraîneurs paient toujours parce qu'il est plus facile et plus logique de changer d'entraîneur quand les choses ne vont pas bien que les joueurs. Mais les joueurs doivent aussi prendre leurs responsabilités et élever leur niveau pour faire renaître l'Inter. Cela ne peut pas toujours être la faute de l'entraîneur."
  18. C’est le dernier scandale en date en Italie : Luis Suarez aurait pu obtenir de façon totalement illicite la nationalité italienne par le biais de son épouse née dans la Botte et d’une réussite des cours au sein d’une Université...Histoire de pimenter le tout, la Juventus est également dans le viseur de la Justice. Pourquoi réaliser une telle démarche ? La réponse en soi est assez simple : En réussissant son examen à l’Université, Luis aurait eu la possibilité de « mordre » à pleine dent la Serie A en n’étant plus considéré comme un joueur extra-communautaire. Qui plus est, selon les derniers éléments en notre possession, Avant même de se présenter à l’examen, L’uruguayen l’aurait déjà réussi. La Juve impliquée ? Selon la Repubblica, la Juve aurait décidé de renoncer à Suarez deux jours avant le jour de son examen: "Ce fut dans l’improvisation, le laps de temps était très cours pour obtenir la signature de l’Uruguayen, étant donné que le passeport italien aurait dû arriver au maximum à Barcelone pour le 5 octobre, soit le dernier jour autorisé pour enregistrer une nouvelle acquisition." Déni La Juve nie avoir soutenu Suarez dans le processus bureaucratique de son italianisation. Cette situation est d’autant plus surprenante étant donné qu’à l’origine Suarez était devenu l'objectif prioritaire de la Juve. Une Juve qui avait toutefois complété ses slots de joueurs extracommunautaire via les arrivées de McKennie et Arthur. C’est pour cette raison d’ailleurs que l’hypothèse de l’examen avait pris forme Toutefois, il n’y a aucune déclarations officielle, si ce n’est que de Turin, il est reconnu que le Club s’était limité à s’informer sur les universités aptent à passer ce type d’examen le plus rapidement possible. Le club aurait donc juste transmis cette information à l’entourage de Suarez: Selon lui, Si Suarez qui n’a pas réellement de manager ou de structure pour l’entourer voulais passer l’examen, c’était de son propre chef Une situation interpellante étant donné que la finalité de cette démarche était de permettre à Luis Suarez d’obtenir un passeport italien afin de rejoindre uniquement la Juve, qui n’avait plus la possibilité de recruter un joueur extracommunautaire Partant de ce constat, le parquet de la FIGC a ouvert ce jour une enquête où des actes judiciaires ont été demandés. Pensez-vous, étant donné l’existence d’interception téléphonique que la Juventus, si elle s'avère impliquée, pourrait risquer une amende purement administrative ou un retrait de points ? Quoiqu’il en soit Massimo Moratti et Alvaro Recoba Likes This..... ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  19. Selon les médias italiens, le PSG serait sur Milan Skriniar et Radja Nainggolan, Leipzig sur Perisic et Suarez pourrait être interiste. Incroyable! Le PSG intéressé par le duo Milan Skriniar et Radja Nainggolan? Le Paris Saint-Germain pourrait faire bouger les choses pour le duo interiste Milan Skriniar et Radja Nainggolan selon le Corriere dello Sport.Le club français est à la recherche d'un défenseur central qui pourrait remplacer Thiago Silva récemment parti. Skriniar est sur leur liste aux côtés de Kalidou Koulibaly du Napoli. Les représentants de Skriniar ont donné l’accord aux négociations. L'Inter n'est pas disposée à laisser Skriniar en prêt à moins qu'il ne s'agisse d'un prêt payé avec une obligation d'achat et non une option d'achat. Quant à Nainggolan, le manager du PSG, Thomas Tuchel, souhaite renforcer son milieu de terrain et considère le Belge comme le bon joueur pour le faire. Le PSG envisage de faire un prêt avec une option d'achat pour l'ancien joueur de la Louve, mais l'Inter a clairement indiqué que Nainggolan ne pouvait partir que pour 15 M€ ou en prêt avec une obligation d'acheter avec l'intégralité de son salaire payé. Le RB Leipzig pense-t-il à Ivan Perisic? Le RB Leipzig est sérieux concernant Ivan Perisic, selon le Corriere dello Sport. L'Inter souhaiterait 12 M€ pour se séparer de Perisic, mais pourrait également accepter un prêt avec obligation d'achat pour se soulager de son salaire annuel de 4,5 M€ de sa masse salariale. Perisic est de retour à l'Inter après une période de prêt d'une saison avec le Bayern Munich et son avenir à l'Inter fait discuter. Certains médias ont déclaré que l'Inter cherchait à s'en séparer tandis que d'autres ont déclaré que Perisic pourrait même être réintégré dans l'équipe interiste. Qui a dit qu'il faut vendre du papier ou générer du clic? Luis Suarez ouvert à un transfert à l'Inter? Luis Suarez est ouvert à un transfert à l'Inter, mais les Nerazzurri devraient lui verser un sacré salaire s'ils souhaitent le signer, selon Il Giornale. Suarez est apparu comme une signature possible pour l'Inter, mais certaines choses doivent d'abord se faire. Tout d'abord, Arkadiusz Milik doit aller à Rome, puis Edin Dzeko à la Juventus, jeu de chaises musicales. L'Inter devra payer à Suarez un salaire compris entre 8 et 10 M€ net par an et lui donner un contrat de deux ou trois ans. Le joueur expérimenté uruguayen ne dirait certainement pas non à l'Inter étant donné qu'il pourrait jouer en Ligue des champions s'il nous rejoignait. Le média ajoute que si l'Inter recrute Suarez, cela la rapprochera de nos rivaux honis, la Juventus. Cela revaloriserait la Serie A, certes, mais cela donnerait surtout à Antonio Conte une équipe complète et compétitive qui pourrait essayer de détrôner la Juventus.
  20. Après la défaite de notre équipe favorite contre Séville, pas d'article concernant une analyse post-mortem. Au lieu de cela, nous vous proposons un retour dans le passé avec une présentation de la méthode déployée par Helenio Herrera, le Catenaccio. Considéré comme l'un des meilleurs entraîneurs de tous les temps, Helenio Herrera est synonyme de "Catenaccio". La tactique utilisée par Herrera, en particulier à l'Inter Milan entre les années 1960 et 1968, est considérée comme notoire, négative et cynique par beaucoup, encore maintenant ! La Serie A est considérée principalement comme une ligue se concentrant sur la défense et la base de ce cela a commencé avec l'Inter Milan de Herrera. Bien qu'il n'ait peut-être pas lancé la tendance à pratiquer un football pragmatique et défensif, il a définitivement jeté les bases de son succès. La tactique consistant à utiliser des hommes supplémentaires en défense a en fait été lancée par Karl Rappan à l'époque du Servette de Genève. Il a expérimenté la tactique dans un club qui se battait pour sa survie. Dans un tel cas, il était nécessaire de renforcer la défense. Cependant, il a plus tard obtenu un grand succès avec quand il a imposé la même stratégie lorsqu'il était entraîneur de l'équipe de Suisse dans les années 1930. L'idée n'a pas été vraiment bien reçue à ce moment-là et n'a été que peu utilisée ici et là. Ce n’est qu’au début des années 60 que le Catenaccio a pris le devant de la scène en tant que philosophie ou modèle de football. Fait intéressant, ce n’est pas Herrera qui a initialement introduit cette idée en Italie. C'est plutôt le manager de Salernitana, Giuseppe Viani, qui a obtenu un certain succès en utilisant de telles tactiques après avoir supervisé son équipe pour une promotion. Cela en a inspiré d'autres, en particulier Nero Rocco, qui a utilisé le système au Milan et avec lequel ils ont décroché la Coupe d'Europe sous ses ordres en 1963. Cela ne faisait que retarder l'inévitable car La Grande Inter est devenue le top sujet en Europe. Le Catenaccio deviendrait légendaire et ne sera certainement jamais oublié. Helenio Herrera a été le premier pour de nombreuses choses. Herrera a introduit l’idée de collecter des crédits pour la performance de l’équipe. Le club italien a obtenu d'énormes distinctions sous le directeur argentin et a été appelé "Grande Inter". Herbert Chapman, inventeur de la formation en WM (un 3-2-2-3, ce qui forme un W et un M) et Karl Rappan avec Herrera sont devenus les personnes les plus notables dans le domaine des tactiques de football. La Grande Inter de Herrera est devenue la première ère déterminante du football car elle a été la première de la ligne dans laquelle le Milan de Sacchi, le Barca de Pep et d'autres équipes dominantes ont traversé. Selon le célèbre livre de Jonathan Wilson, "Inverting the Pyramid", Helenio avait cité ce qui précède. On lui a souvent reproché de pousser ses joueurs à un point où il ferait n'importe quoi pour réussir. Hererra était un pur pragmatiste et était très pratique sur les choses qui étaient censées arriver et comment il pouvait les changer pour en tirer le résultat le plus bénéfique pour lui et son équipe. Les joueurs étaient cependant très dévoués et croyaient en ses idées théoriques. Après avoir décroché le premier Scudetto avec l'Inter, les joueurs, qui manquaient un peu de compétences linguistiques, l'ont joyeusement appelé "Signor Mr". Il a dit: "Mais j'ai simplement mis en œuvre des choses qui ont ensuite été copiées par chaque club : travail acharné, perfectionnisme, entraînement physique, régimes et trois jours de concentration avant chaque match." Herrera était un homme discipliné selon sa fille. Ses matins commençaient par le yoga et sa nourriture se limitait principalement au parmesan et à l'huile d'olive. Pendant son passage à Barcelone, Herrera a trouvé un livre sur le mysticisme qui contenait des détails sur les exercices physiques du XVIe siècle. Cela lui a donné l'idée de retraites de football. Comme mentionné précédemment, Herrera est redevenu le premier en quelque chose quand il a introduit ces retraites dans le football. Pour la première fois dans l'histoire, des joueurs de football ont été envoyés pour se détendre dans des endroits verts et sereins pour atteindre la paix intérieure. Ils étaient encouragés à être dans des espaces silencieux, à penser de l'intérieur, à étudier les tactiques et à mener une vie solennelle. L'idée de passer des vacances en équipe et les programmes de rééducation après des blessures ou une baisse de forme a été initiée par Helenio Herrera quand il était à Barcelone en 1959. L'année suivante, Herrera a pris en charge l'Inter et le reste est de l'histoire, disent-ils. Sa contre-attaque défensive a été très critiquée et n'a pas été appréciée pour la façon dont son équipe a pu créer et occuper avec brio des espaces dans le territoire adverse lors des contre-attaques. Herrera était obsédé par la mentalité des joueurs et de toutes les personnes impliquées dans l'équipe. Il voulait que tout le monde donne tout. La mentalité positive et gagnante était plus importante pour Helenio Herrera. Même dans les conférences de presse, les joueurs n'étaient pas autorisés à exprimer ce qu'ils ressentaient. Ils étaient encouragés à livrer des messages positifs aux médias. Ils seraient condamnés à une amende s'ils s'étaient écartés du scénario pré-établi. Comme indiqué précédemment, les régimes alimentaires des joueurs ont été soigneusement surveillés et contrôlés. Sur le terrain d'entraînement, Herrera a été le premier manager à s'écarter des méthodes précédentes. Il a apporté des exercices dont personne n'avait jamais pensés auparavant. Il a eu une vision qu'aucun n'a jamais eue auparavant. Il a parlé de sa philosophie pendant les exercices, explique les attaques rapides comme l'éclair, des profondeurs et la valeur du chevauchement des arrières latéraux. Les joueurs étaient des athlètes bien entraînés, une vie propre et un esprit sain, comme l'indique le livre "Road to Lisbon: A Novel." Herrera a même été le premier manager à motiver ses joueurs comme aucun autre. Il épinglait des citations et des phrases de motivation sur les murs de la loge et s'assurait que tout le monde les voyait facilement. Le style de Herrera à Barcelone était scintillant et il parlait de sa confiance en lui. Il a déployé les milieux offensifs dans les espaces larges du milieu de terrain, ce qui leur a donné la créativité au milieu de terrain. Au cours de la saison 1958-59, Barcelone avait remporté la ligue par quatre points en amassant 96 buts en 30 matchs. La saison suivante, Herrera a remporté son deuxième titre de champion avec le Barça uniquement grâce à la différence de buts, mais il a perdu la C1 contre le Real Madrid, score total de 6-2. Cela a incité aux dirigeants de Barcelone à le limoger et il a choisi l'Inter. La tactique à l'Inter était très rigide et précise. Les joueurs défendraient en profondeur et une fois que les défenseurs gagneraient le ballon, il serait donné à Jair qui exploserait dans le bon passage ou à Suarez qui était le chef d'orchestre. Suarez était habile à trouver les joueurs dans les vastes zones. Corso et Mazzola étaient souvent déployés derrière l'attaquant. Picchi était le libéro de l'équipe, le défenseur central libre et bas, dont son nom. Le positionnement du libéro est plus libre et fluide que celui des autres défenseurs puisqu'il était le dernier homme avant le but de Sarti. Facchetti était l'un des joueurs clés de l'équipe de Grande Inter, il était celui qui a soutenu Herrera lorsque beaucoup l'ont accusé d'être de le gourou de la négativité. "J'ai inventé le Catennacio. Le problème est que la plupart de ceux qui m'ont copié m'ont mal copié. Ils ont oublié d'inclure les principes d'attaque que mon Catennacio incluait." Il y avait des ajustements dans l'équipe ici et là à chaque fois qu'un joueur se blessait ou qu'il y avait un changement dans l'approche. Le changement de philosophie n'a cependant jamais été visible. L’équipe d'Herrera a prouvé que ses détracteurs avaient tort et a joué aussi bien qu’elle a obtenu des distinctions et personne n’a pu les remettre en question. Ils ont remporté la Serie A en 1963, 1964 et 1966 et deux championnats d'Europe consécutifs dans les années 1964 et 1965. La tactique de la Grande Inter tournait principalement autour des facteurs suivants: Le libero, Picchi; L'arrière latéral, Facchetti; Les ailiers, Jair et Corso; Le 10, Suarez. Picchi, le joueur qui a enseigné à tout le monde le rôle de Libero, était l'épine dorsale du Catennacio. Leurs performances défensives collectives ont fourni aux joueurs attaquants la plate-forme pour être impitoyable dans les attaques. Picchi peut être appelé à bien des égards le balayeur ou le libéro, c'est lui qui représente le terme "verrou". L'utilisation du verrou signifiait que la moitié centrale offensive était conservée, mais les ailiers sont retirés dans la ligne défensive. La moitié centrale est restée le point focal offensif de l'équipe et c'était Luis Suarez dans la plupart des cas. Bien que Picchi ait manqué un peu de flair, il s'est assuré que son gardien de but ne soit pas dérangé par sa discipline de position. Selon Kenneth Wolstenholme, l'auteur de The Pros, "Si un joueur dépassait la ligne de quatre, soit en dribblant, soit en créant un espace avec un une-deux avec un collègue, il serait confronté à Picchi. Tout joueur qui courrait pour récupérer une longue passe serait confronté à… Picchi. Tout lob haut ou centre qui flottait dans la surface de l'Inter serait enlevé par… Picchi." Facchetti, souvent reconnu comme le premier arrière offensif de son genre, Giacinto Facchetti est l'un des meilleurs joueurs jamais produits par l'Italie. Il a montré de l'excellence dans le jeu et ce que les défenseurs pouvaient faire au lieu simplement défendre. Les arrières latéraux de cette époque et avant étaient contraints à une zone spécifique et ont simplement été invités à passer le ballon aux avants. Peut-être le premier défenseur à avoir jamais possédé les compétences nécessaires pour avancer, il faut dire que Herrera l'a utilisé avec brio. Facchetti était un ailier au début de sa carrière avant qu'Herrera ne fasse subir à Facchetti sa métamorphose. Son instinct offensif et ses exploits de but à l'avant étaient dus au fait qu'il était un ailier avant. Le rythme de travail de Facchetti et son désir de travailler pour l’équipe ont été évalués au-dessus de ses compétences techniques, ce qui a amené Herrera à le convertir en un arrière latéral idéal... cet idéal arrière latéral montant dans son plan directeur. Sur Facchetti, Herrera a déclaré: "J'avais Picchi comme balayeur, oui, mais j'avais aussi Facchetti, le premier arrière à marquer autant de buts qu'un attaquant." "En attaque, tous les joueurs savaient ce que je voulais: du football vertical à grande vitesse, avec pas plus de trois passes pour atteindre la surface adverse. Si vous perdez le ballon en jouant verticalement, ce n’est pas un problème, mais si vous le perdez latéralement, vous le payez avec un but." Jair da Costa était un ailier brésilien offensif capable de jouer en tant que deuxième attaquant lorsque son équipe en avait besoin. C'était un "express" extrêmement rapide à droite, possédant une technique brillante. Il était également connu pour son incroyable capacité de frappe. C'était un brillant spécimen d'ailier parfait pour l'Inter. En 119 apparitions pour la Grande Inter, le Brésilien a marqué 39 buts. Mario Corso, quant à lui, a passé la majeure partie de sa carrière chez nous. Semblable à Jair, Corso était ultra rapide sur les flancs avec un rythme sur le ballon. Étant gaucher, il était réputé pour ses passes astucieuses et sa capacité à distribuer le ballon. Il était capable de jouer sur les deux flancs, mais sa capacité de franchissement d'un pied gauche plus fort le limitait au flanc gauche dans la plupart des occasions. Cependant, certains de ses traits n'étaient pas similaires à ceux de son partenaire. Jair était un ailier typique alors que Corso ne l’était pas. L'Italien est connu pour sa capacité à lui donner un rôle gratuit et joué entre les lignes. Son pied gauche lui a valu le surnom de "pied gauche de Dieu" car il était très mortel. Il était également un très bon tireur de coups francs. On se souvient de Luis Suarez pour différentes choses. Seul Espagnol à avoir remporté le Ballon d’Or jusqu’à ce jour, il a été la catapulte de l’équipe de La Grande Inter. Surnommé "l'architecte", Suarez était au centre des choses pour l'Inter. Il a été utilisé comme attaquant à Barcelone, mais à son arrivée à l'Inter, Helenio avait des idées différentes. Herrera le mette plus en arrière et le déploya en tant que créateur de jeu en profondeur. Il avait la vision de trouver des joueurs devant lui. Son large éventail de passes en a fait un pivot dans les plans de Herrera. La Grande Inter d'Herrera avait annulé presque toutes les vulnérabilités en tant qu’unité défensive et était brillante au niveau compteurs. Les versions qui sont venues plus tard n’ont jamais été à la hauteur de ce que l’équipe d'Herrera avait utilisé. Cependant, le centre de la défense était souvent un problème lorsqu'ils affrontaient une équipe offensive et cela s'est avéré coûteux lorsque le Celtic a battu l'Inter en finale de la C1 en 1967 et a montré au monde qu'une équipe offensive peut se frayer un chemin dans une équipe défensive. Malgré le grand succès remporté par Herrera avec son équipe de l'Inter, il y avait un sentiment amer au milieu de tout cela. Le Celtic de Jock Stein a mis fin à la suprématie de l’Inter en Europe lors de la finale de 1967 avec Bill Shankly citant la victoire du football ce jour-là. L'Inter a été brillante sur le terrain sans aucun doute, mais ce n'était pas sans sa juste part de "délits" en dehors du terrain. Les rapports de vandalisme, de hooliganisme et de corruption étaient toujours répandus lorsque l'Inter jouait. Leurs adversaires n'ont jamais été autorisés à dormir et à se reposer paisiblement dans leurs hôtels avant les jours de match alors qu'il y avait de nombreux rapports de favoritisme dans l'arbitrage. Des fautes grossières sont passées inaperçues sur le terrain tandis que le niveau d’obsession de ses joueurs augmentait à tel point que beaucoup d’entre eux vomissaient avant la finale de 1967 contre le Celtic. Il a été dit qu'Armando Picchi avait demandé au gardien Sarti de laisser entrer le ballon après un point pendant le match, affirmant qu'il était inutile de continuer à défendre et que le Celtic finirait par marquer. Les joueurs n'ont pas cru que Picchi lui-même disait cela, mais c'était l'agonie mentale que les joueurs ont dû subir pour se conformer aux exigences d'Helenio Herrera. Il a quitté l'Inter pour entraîner la Roma après cette saison et il était difficile de trouver une période stellaire par la suite. Dans les dernières étapes de sa vie, Herrera s'est impliqué dans le journalisme et a commencé à écrire pour les journaux. Il ne pourrait jamais reproduire les mêmes niveaux de succès en raison des exigences et de la concentration qui ont été nécessaires pour créer un tel modèle. Même à l'Inter, comme c'était le cas lors du match contre le Celtic, l'Inter a décliné et cela était dû aux méthodologies adoptées par l'Argentin. Le fait que les joueurs n'étaient pas autorisés à voir quelqu'un d'autre que leurs coéquipiers entre les matches était contre-efficace. La nervosité et la tension qu'elle créait avant les matches seraient insupportables même pour les joueurs les plus forts. De tels échecs ne doivent pas et ne peuvent pas nuire au succès et à la grandeur d'Helenio Herrera. Il a laissé un héritage qui ne pouvait être reflété par personne et, ce faisant, il a laissé une identité pour le football et sa culture non seulement en Italie mais dans toutes les régions du monde. Cela s'est justifié lorsque l'Inter Milan de Jose Mourinho a remporté le triplété avec un style similaire. Beaucoup peuvent mal comprendre ses idées et se méprendre sur sa philosophie, mais il était un type de manager très différent et le premier du genre. Dans La Grande Inter, le Franco-Argentin a non seulement créé une équipe dominante mais aussi une équipe qui a révolutionné le jeu. Helenio Herrera est l'une de ces âmes qui ne peuvent jamais être mises en parallèle et l'homme est à juste titre l'un des plus grands entraîneurs de tous les temps. A bien noter : Contrairement à la croyance populaire, Herrera N'A PAS MIS UN BUS. La connotation peut être attachée à la mise en place de lignes parallèles de joueurs conçues pour étouffer le jeu adverse au détriment de la mobilité. Quelque chose dont Jose Mourinho, pour le meilleur ou pour le pire, est un maître. Herrera n'a pas fait ça. Certes, l'équipe a mis en place des lignes organisées pour maintenir une forme fixe. Mais Herrera n'a pas sacrifié la fluidité pour cela. Au lieu de cela, il a innové et créé un poste qui peut être décrit comme un demi-arrière. Sur la droite, le Brésilien Jair da Costa était converti en attaquant. Son rôle était de charger en avant chaque fois que la possession était gagnée. En fait, Jair était le débouché pour Suarez, Corso, Zaglio et Pichhi chaque fois qu'ils gagnaient le ballon. Parmi ceux-ci, Suarez, Corso et Pichhi étaient des passeurs particulièrement accomplis connus pour leur autonomie. Cela complétait parfaitement la capacité de Jair à avancer. L’aile gauche était peut-être l’un des premiers exemples mondiaux d’ailier inversé. Bien que naturellement gaucher, Giacinto Facchetti était réputé pour la finition. Il a marqué 59 buts sur 450 matches pour l'Inter. Ce serait sans égal, même aujourd'hui. Facchetti et Jair étaient les deux joueurs qui ont fourni l'équilibre et la poussée à la machine Inter. Ils ont veillé à ce que l'équipe reste organisée avec des hommes derrière le ballon lorsque l'opposition a le ballon, mais aussi que cela ne les gêne pas lorsqu'ils décident d'aller de l'avant.
  21. Notre légendaire milieu de terrain de l'Inter, Luis Suarez, a exprimé son point de vue sur la récente mauvaise forme de l'Inter qui les a fait glisser à la quatrième place et qui a, par la même occasion, perdu toute chance de remporter le Scudetto. "Maintenant, l'impression est que nous ne savons plus dans quelle direction aller. Cette situation n'est pas normale. Il y a eu une involution claire," a-t-il expliqué dans une interview accordée à TuttoMercatoWeb. "Beaucoup de points ont été perdus en route et je pense que même la direction du club et l'entraîneur ont du mal à trouver la bonne solution au problème. Il y a eu trop de hauts et de bas. Cette année, l'Inter avait le devoir de rivaliser avec la Juventus jusqu'à la fin de la saison. Mais maintenant, je pense qu'il est prévu beaucoup de changement pour l'année prochaine même si ce n'est pas positif. Si vous faites cela, vous devez tout faire correctement. Reste la Ligue Europa où l'on peut espérer un exploit." Conte, stop ou encore? "Je pense que les rumeurs sur Conte sont des exagérations. Un manager ne détermine pas si son équipe gagne, ce sont les joueurs qui gagnent! J'ai toujours maintenu l'idée que l'entraîneur ne doit pas faire de dégâts et que la différence est faite par des joueurs de qualité. Nous devons nous demander quelle est la véritable valeur de l'équipe. Je vois des joueurs avec peu de personnalité et un manque de capacité technique pour viser très haut. Si les matches se passent mal, les joueurs de haut niveau doivent prendre le contrôle de la situation! Tout le monde pensait qu'avec son arrivée, il y aurait des victoires. Mais si vous n'avez pas l'équipe vous ne gagnez pas! Je voudrais donner un autre exemple. Le Milan est sur le point de licencier Pioli mais pour voir la valeur de l'entraîneur, je dis qu'ils devraient laisser la même équipe à Rangnick, l'entraîneur de Leipzig, puis voyons." Le cas Eriksen. "C'est une situation étrange. Il a bien joué en Premier League et aussi en équipe nationale. Ce pourrait être une question de caractère. Peut-être qu'il ne peut pas s'exprimer dans le rôle de leader et ne peut pas remplir ces fonctions. C'est une chose de jouer un rôle normal, mais c'est une autre chose d'être un leader à la fois sur et hors du terrain. Peut-être qu'il n'y est pas habitué. Il a été une déception mais en deux mois, on n'oublie pas comment jouer au football." ®Alex_J - Internazionale.fr
  22. Le Fc Barcelone a osé. Le Club catalan, qui ne compte absolument pas débourser les 111 millions d’euros de la clause libératoire de Lautaro Martinez, a décidé de proposer un nouveau joueur dans la transaction : Luis Suarez ! L’idée catalane était d’offrir l’international uruguayen et meilleur ami de Giorgio Chiellini, âgé de 33 ans, pour 35 millions d’euros. NON du Padrino Comme nous le révèle Libero, il en faudra bien plus pour impressionner le meilleur Administrateur-Général en activité dans la Botte : "Cette n’offre n’a pas été jugée suffisante pour convaincre Marotta et Ausilio qui restent ferme sur les 111 millions d’euros à débourser de la clause libératoire. De ce fait, Lautaro risque de rester Nerazzurro avec Lukaku et peut-être Sanchez qui pourrait être racheté, sans parler de Perisic de retour du Bayern." Une nouvelle douille milanaise qui fait du bien ! ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  23. Interviewé à l’occasion d’une conférence de presse sur Zoom, organisé par la Banco Santander, Ronaldo Da Lima, "Il Fenomeno" a répondu aux questions concernant l’Inter Recoba ? "Il Chino était un joueur incroyable. Il avait surpris tout le monde, mais pas moi, avec son pied gauche incroyable. Je l’embrasse très fort." Suarez et Cavani ? "Ce sont deux grands attaquants, on ne sait pas encore où évoluera Cavani, je lui souhaite le meilleur. Lui à Valladolid? Ce serait si beau, mais il devrait venir jouer gratuitement…il rit" L’attaquant du futur ? "Si j’étais à Barcelone ou au Real, j’enrôlerai Mbappé : Il me fait penser à moi lorsque j’étais joueur." Adriano était appelé à être l'attaquant du futur, l'héritier de Ronaldo Les équipes espagnoles en Europe ? "L’Inter est favorite contre Getafe. Cela vaut aussi pour Barcelone face au Napoli." Le futur de Lautaro Martinez ? "Lautaro Martinez est un attaquant d'exception, il évolue déjà dans une grande équipe comme l’Inter. Nous verrons ce qu’il se passera sur le Mercato." Vidal ? "Il serait titulaire dans n’importe quelle équipe au Monde." Conseilleriez-vous à Lautaro de rester à l’Inter où il est titulaire ou de partir à Barcelone pour se battre pour ce poste ? "Je ne peux pas décider pour lui ou lui donner un conseil, je lui souhaite le meilleur. Mais je dirai que jouer pour l’Inter ou pour Barcelone ne représente pas un problème…il rit." Cé Solo Un Ronaldo! ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  24. Interviewé par Radio Catalunya, Samuel Eto’o auteur d’un double Triplé historique consécutif sous le maillot du Fc Barcelone et de l’Inter, s’est livré sur le futur de Lautaro Martinez Luis Suarez "J’adore Suarez, c’est l’un des meilleurs du monde à son poste." Lautaro ? "Le Barça doit toujours se renforcer, mais tu ne peux pas faire descendre dans la hiérarchie un Général comme Suarez : C’est un Général à son poste et il ne peut être comparé à personne." "Lautaro est bon à l’Inter et se met en évidence, mais les personnes ont tendance à oublier que Luis a écrit l’Histoire récente du Barça mais aussi du football. Il doit être reconnu pour cela. Cela ne vous empêche pas de recruter un autre joueur pour apporter plus de compétition au sein du groupe, étant donné que Barcelone a toujours de nombreux joueurs, mais j’exige du respect pour ceux qui ont écrit l’Histoire." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  25. Pour radio Kiss Kiss, notre légendaire milieu de terrain Luis Suarez a exhorté Lautaro Martinez à repousser les avances de Barcelone, et à rester avec nous pendant une autre année au moins. Avant le prochain mercato d'été, Lautaro s'est retrouvé très fortement lié à un transfert dans les grosses écuries de la Liga, mais Suarez, qui a joué pour l'Inter et le Barça au cours de sa carrière, pense qu'il serait préférable de rester où il est pour le moment. "On dirait qu'il partira chez les Blaugrana mais si j'étais lui, je resterais encore un an à l'Inter. À Milan, il terminerait sa croissance en tant que titulaire, peut-être en gagnant quelque chose. A Barcelone il pourrait gagner un trophée en moins de temps, mais il ne serait pas un titulaire." Suarez, qui faisait partie intégrante de la Grande Inter dans les années 1960, a également partagé son point de vue sur les affirmations des médias selon lesquelles l'Inter déploierait sa Primavera contre le Napoli lors de sa prochaine demi-finale retour de la Coppa Italia : "Je ne pense pas que l'Inter enverra la Primavera sur le terrain contre le Napoli. Malheureusement, en ce moment particulier, nous devons accepter le calendrier." ®alex_j - internazionale.fr
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