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  1. L'ancien attaquant de l'Inter, de Tottenham Hotspur et du Bayern Munich, Juergen Klinsmann, estime que l'actuel milieu de terrain des Nerazzurri, Nicolo Barella, donne à l'équipe une étincelle similaire au milieu de terrain à ce que Nicola Berti a fait pendant qu'il jouait. S'adressant au journal milanais Gazzetta dello Sport dans une interview publiée dans l'édition imprimée d'aujourd'hui, via FCInterNews , Klinsmann a comparé les milieux de terrain actuels et anciens de l'Inter. Depuis qu'il a rejoint l'Inter en provenance de Cagliari à l'été 2019, Barella est devenu de plus en plus un acteur clé dans la façon dont l'équipe cherche à jouer. Sous Simone Inzaghi, le joueur de 26 ans a commencé à assumer un rôle plus libre qui a vu son influence dans le dernier tiers grandir. Du point de vue de Klinsmann, qui a joué avec l'ancien milieu de terrain légendaire Berti pendant son séjour chez les Nerazzurri, il y a quelque chose de similaire à ce que les deux joueurs apportent à l'équipe. Du point de vue de l'Allemand, les deux milieux de terrain ont en eux un moment d'inspiration qui peut être vital. "Mon ami Nicolino [Berti] est le joueur qui a fait la différence lors de la finale de la Coupe UEFA 1991 contre la Roma", a noté Klinsmann. "Il nous a donné l'étincelle, ce moment d'imprévisibilité." "Quand vous regardez Barella, même si lui et Berti ont des profils physiques différents, ils donnent tous les deux à l'équipe cet élément d'imprévisibilité", a ajouté l'Allemand. Traduction Lindt1908 Via Sempre Inter.
  2. Notre légende Javier Zanetti a accordé une interview à Tuttosport dans laquelle il évoque sa fidélité au club qui l'a fait grandir. Javier, quand l'étincelle vous a-t-elle frappé pour le football ? "J'avais trois ans et ils m'ont donné un ballon que je n'ai jamais lâché. Dans le quartier Dock Sud à Avellaneda, à deux cents mètres de la maison, il y avait une place et un petit terrain et tout a commencé là. Nous vivions près du stade de l'Independiente et ma mère était une grande fan. En Argentine, le magasinier avertit la curva lors de l'entrée de l'équipe sur le terrain. Lorsqu'il a fait, tout a explosé. Je frissonnai et je me disais 'Je me demande si je ressentirai aussi cette émotion'. Je l'ai fait." Était-ce le coup de foudre avec l'Inter ? "Je suis arrivé à Cavalese, parmi les journalistes, avec un sac qui contenait mes chaussures. Ils m'ont pris de Banfield, une équipe inconnue, tandis que Rambert venait d'Independiente où il avait remporté le championnat en tant que meilleur buteur. De plus, Roberto Carlos et Paul Ince sont également arrivés cette année-là. J'étais le quatrième étranger et à l'époque seuls trois pouvaient entrer sur le terrain mais le destin voulait que je joue tout de suite. Un lien très fort est né. Ils m'ont fait me sentir comme chez moi ici." La rumeur avec le Real, en 2001, une aventure ? "J'avais parlé à Valdano, leur entraîneur: il me voulait à Madrid. Presque tout était fait mais j'ai décidé de rester et j'ai prévenu Moratti." Combien avaient-ils offert ? "Un contrat bien plus important que celui que j'avais à l'Inter. Cependant, en plus de l'argent, j'ai pensé à la famille, à la relation avec les fans et au fait que je voulais laisser ma marque à Milan. Et je me suis dit 'Si je vais au Real, je suis un parmi tant d'autres.' J'aurais certainement gagné quelque chose, mais je voulais le faire ici. C'était un choix fort, mais il y a plus..." Histoires. "Manchester United et Barcelone m'ont aussi "tenté". Je ne me souviens plus si c'était en 2001 ou 2002. J'étais avec Paula, ma femme, et j'ai trouvé Ferguson dans un aéroport et il m'a dit bonjour, m'a demandé quand mon contrat était terminé. Mais j'étais heureux à Milan, malgré ces années très compliquées pour l'Inter. Ailleurs j'aurais eu une carrière plus importante, mais je ne me serais pas retrouvé comme à l'Inter." Comment cela s'est-il terminé avec Barcelone ? "Que j'ai "lancé" Puyol ? Il me le dit toujours. Il était dans l'équipe jeune et avait également commencé à faire quelques apparitions dans l'équipe première. Un jour, Van Gaal l'a appelé et lui a dit: 'Je veux signer l'arrière droit le plus fort du monde qui est Zanetti. Si nous ne le signons pas, je te garderai avec moi'. Et Carlos me remercie chaque fois qu'il me voit…" Qu'y avait-il dans cette étreinte avec Messi à Lusail ? "Beaucoup : je l'ai vu débuter en équipe nationale et il méritait cette coupe. Je l'ai remercié car il a couronné le rêve de tous les Argentins. À Doha, à cette époque, il y avait une atmosphère particulière : tout le monde voulait que Leo soulève la coupe." Avez-vous un meilleur ami dans le football? "Avec Zamorano qui est le parrain de Sol et Cordoba qui est le parrain de "Nacho", ainsi que mon colocataire à l'Inter, la complicité va au-delà de ce qu'ont été nos carrières." Vous êtes-vous senti trahi par Hodgson et Lippi ? "J'ai fait une erreur avec Hodgson parce que je n'ai pas compris qu'il m'a remplacé en finale contre Schalke parce qu'il voulait que Berti tire le penalty. Cette querelle s'est arrêtée là et même maintenant, quand on se rencontre, on en rigole. Par contre, je n'ai pas aimé l'attitude de Lippi, quand ça va mal, il ne faut pas chercher des coupables, mais des solutions. Peut-être, avec le recul, l'a-t-il fait pour partir." Traduction alex_j via FCInter1908.
  3. Les Nerazzurri toujours protagonistes des événements mondiaux : des deux titres de Meazza à aux finales où il y a toujours un joueur de l'Inter sur le terrain. Voici le rapport de FCInter1908 qui a tout répertorié et nous dit tout. Inter et Coupe du Monde : tout commence en 1934 Championnat interrompu avec la Coupe du monde qui a commencé hier. Un sentiment que nous associons habituellement à l'été, aux rêves de gloire colorée de bleu. Mais ce n'est pas l'été, il n'y a pas d'Italie et pourtant la Coupe du monde a commencé. Qatar 2022, la première édition en automne, la première à scinder la saison interclubs en deux. Ils sont six joueurs Nerazzurri prêts à concrétiser leur rêve nourri depuis de leur enfance, celui de soulever la coupe. Il s'agit de Lautaro Martinez avec l'Argentine, Denzel Dumfries et Stefan De Vrij avec la Hollande, Marcelo Brozovic avec la Croatie, André Onana avec le Cameroun, Romelu Lukaku avec la Belgique. Interisti et Coupe du monde est une histoire qui commence en 1934 qui est pleine d'anecdotes et d'épisodes clés. Il y a des champions du monde, il y a des buteurs en finale, il y a des records invaincus, des statistiques uniques. Celle du Qatar est la 22e édition de la Coupe du monde. La première, en 1930, comportait 13 équipes nationales mais pas l'Italie. Aucun Nerazzurri n'a participé à cette première édition historique. Depuis lors, les nerazzurri ont souvent laissé leur emprunte en commençant par les éditions de 1934 et 1938, remportées par l'Italie avec la contribution de plusieurs Interisti, Giuseppe Meazza en particulier. Ici, l'appel d'Allemandi, Castellazzi, Demaria et Meazza, en 1934 par Vittorio Pozzo est le premier appel des joueurs de l'Inter pour la Coupe du Monde. L'Italie soulève la Coupe Rimet en 1934 et la conserve en 1938. En 1938, Giovanni Ferrari, Pietro Ferraris, Ugo Locatelli et Renato Olmi sont appelés en plus de Meazza. Il y a donc 8 champions du monde Nerazzurri, avec Meazza qui en tant que capitaine soulève le trophée en France. Le meilleur buteur de l'histoire de l'Inter est le seul Nerazzurri à avoir remporté deux titres mondiaux. 104 Interisti à la Coupe du Monde Les huit Azzurri précités font partie des 104 joueurs qui, tout au long de l'histoire, ont été convoqués pour la Coupe du monde. Une très longue liste dans laquelle se distingue Beppe Bergomi, capable de disputer quatre éditions de la Coupe du monde entre 1982 et 1998. Lothar Matthäus compte bien cinq éditions, mais une seule lorsqu'il portait le maillot de l'Inter, celle de 1990. Pour celles de 1950 et 1954, seuls les joueurs italiens étaient appelés. En 1958, l'Inter n'avait qu'un seul représentant à la Coupe du monde, Lennart Skoglund avec la Suède, l’Italie n’y participant pas. Il y a 24 nations représentées dans l'histoire par les Interisti à la Coupe du Monde : Italie, Suède, Espagne, Angleterre, Autriche, Allemagne, Hollande, Brésil, Chili, France, Nigeria, Argentine, Uruguay, Turquie, Portugal, Croatie, Serbie, Slovénie, Ghana, Cameroun, Colombie, Japon, Algérie, Belgique. L'édition qui a vu le plus de Nerazzurri participer à la Coupe du monde est celle de 2002. 13 joueurs de l'Inter ont été appelés : Toldo, Materazzi, C. Zanetti, Di Biagio, Vieri (Italie) ; J. Zanetti (Argentine); Simic (Croatie); Okan, Emre (Turquie); Conceiçao (Portugal); Recoba, Sorondo (Uruguay); Ronaldo (Brésil). Les interisties champions du monde Il y a 19 joueurs interisti qui ont remporté la Coupe du monde. Au niveau des clubs, les nerazzurri occupent la troisième place en terme de champions du monde, derrière la Juventus et le Bayern Munich. Les 19 champions Nerazzurri sont : Meazza (1934-1938) ; Allemandi, Castellazzi, Demaria (1934); Ferrari, Ferraris, Locatelli, Olmi (1938); Bergomi, Marini, Bordon, Oriali, Altobelli (1982); Matthäus, Klinsmann, Brehme (1990); Djorkaeff (1998); Ronaldo (2002); Materazzi (2006). En 1982, l'Italie a remporté sa troisième Coupe du monde avec cinq joueurs Nerazzurri dans l'équipe, comme cela s'est produit en 1938. Lors de cette édition, Bordon était le seul joueur de l'Inter à ne pas entrer sur le terrain. Les Interisti buteurs en finale Sur 19 Interisti champions du monde, 7 ont marqué en finale de Coupe du monde. Quatre d'entre eux soulevant alors le trophée, trois avec la déception de la défaite. En 1970, premier but des Nerazzurri en finale : l'égalisation de Boninsegna contre le Brésil, avant la domination auri-verde. En 1982, sous les yeux du président de la République, Alessandro Altobelli fait hurler à Pertini la fameuse phrase "ils ne nous prendront plus" en inscrivant le 3-0 contre l'Allemagne, lors de la finale au Bernabeu qui se termine 3-1. Pour l'Italie de Bearzot, un triomphe sous le signe de Paolo Rossi, avec cinq champions Nerazzurri, dont un tout jeune Bergomi qui a touché le dernier ballon de ce bienheureux Mundial. En 1986, le but de Rummenigge en finale au Mexique, que l'Allemagne perd contre l'Argentine. Quatre ans plus tard, lors de Italia 90, la revanche allemande avec les trois Nerazzurri sur le terrain : Brehme, Matthäus et Klinsmann. Une finale nettement Nerazzurri avec Andy Brehme vainqueur du match marquant sur penalty (pied droit alors que c'est un gaucher) à la 81e minute au stade Olimpico de Rome. Un penalty que Matthäus n'a pas tiré, en raison d'un problème avec une de ses chaussures. En 2002, un autre nerazzurri sur le toit du monde : Ronaldo, après la déception de 1998, remporte la Coupe du monde en inscrivant un doublé en finale contre l'Allemagne, exhibant une coupe de cheveux étrange et légendaire. En 2006, Marco Materazzi était la vedette. Il a égalisé en finale contre la France, a subi un coup de tête de Zidane entraînant un carton rouge pour le Français, a marqué l'un des cinq penaltys de la série finale qui a donné aux Azzurri leur quatrième mondial Titre. La liste des attaquants Nerazzurri en finale de la Coupe du monde s'étend jusqu'en 2018 quand Ivan Perisic marque un beau but à Moscou contre la France en finale, la Croatie s'inclinant 4-2. Toujours un interiste en finale depuis 1982 Lothar Matthäus détient le record d'apparitions en Coupe du monde avec 25 matches. Walter Zenga est l'invaincu : 518 minutes en Italie 90, de la première minute du premier match à la 68' de la demi-finale, où il a été battu par la tête de Caniggia. Parmi les meilleurs buteurs on retrouve Ronaldo en 2002 (8 buts) et Wesley Sneijder (5 buts) en 2010. Mais le fait le plus incroyable est que depuis 1982, il y a toujours eu au moins un joueur Nerazzurri sur le terrain lors des finales de la Coupe du monde. Voici la liste : 1982 : Bergomi, Altobelli (but), Oriali 1986 : Rummenigge (but) 1990 : Brehme (but), Matthäus, Klinsmann 1994 : Berti 1998 : Ronaldo, Djorkaeff 2002 : Ronaldo (2 buts) 2006 : Materazzi (but) 2010 : Sneijder 2014 : Palacio 2018 : Brozovic, Perisic (buts) Traduction alex_j via FCInter1908
  4. L'ancien directeur sportif de l'Inter Giancarlo Beltrami est décédé à l'âge de 85 ans. Hommage. FCInter1908 rapporte que l'ancien dirigeant des Nerazzurri, qui avait été directeur sportif entre 1977 et 1993, est décédé hier à 14h45. Giancarlo Beltrami avait commencé sa carrière en tant que joueur, passant par l'académie du Milan avant de faire des apparitions pour Hellas Verona, Varese et Monza, puis après avoir raccroché les crampons, il s'est installé dans un rôle de réalisateur. En 1977, Beltrami a été nommé directeur sportif de l'Inter par le président de l'époque, Ivanoe Fraizzoli, rôle qu'il a occupé pendant les seize années suivantes. Beltrami a entretenu d'excellentes relations avec l'ancien attaquant légendaire des Nerazzurri Sandro Mazzola, et pendant son séjour au club, il a fait venir des joueurs légendaires tels que l'attaquant Alessandro Altobelli et le milieu de terrain Evaristo Beccalossi. L'ancien directeur sportif était également chargé de faire venir les entraîneurs Eugenio Bersellini et Giovanni Trappatoni, avec lesquels ils ont remporté le titre de Serie A lors des saisons 1979-80 et 1988-89 respectivement. N'oublions pas la coupe UEFA de 1991. Il y eut aussi des quasi-accidents comme Marco Tardelli et Carlo Ancelotti. Parmi eux aussi Falcao, repris par Beltrami mais non racheté par Fraizzoli pour ne pas contrarier Andreotti, puissant politicien et fan de la Roma. La Repubblica nous livre un hommage assez détaillé et émouvant de Giancarlo Beltrami. C'est lui qui a conçu / construit la dernière équipe entièrement italienne capable de remporter le Scudetto dans l'histoire de notre football. L'Inter de 1980, celle d'Altobelli et Beccalossi, Bordon et Beppe Baresi, Oriali et Pasinato, Canuti et Carlo Muraro, est née de l'intuition et de l'excellent réseau de Giancarlo Beltrami. Il était l'un des managers les plus habiles de cette période de transition, entre les années 70 et 80, à qui on reproche aujourd'hui l'accélération du football vers un avenir qui, jamais comme à l'époque, n'est arrivé pour tout le monde et si vite. Seize ans de son militantisme à l'Inter (1977-1993) à la pointe du marché des transferts, avec la joie d'un autre Scudetto lors de la saison record 1988-89, la première Coupe UEFA de l'histoire de l'Inter (1990-91). Dans sa vitrine, il y a aussi deux Coupes d'Italie (1978 et 1982), une Super Coupe d'Italie (1989) et un Mundialito per Club (1981). Son partenariat avec Sandro Mazzola et avec le président Ivanoe Fraizzoli nous ramène à un football où les clubs avaient des organigrammes allégés et les décisions, les responsabilités et les fautes étaient peu divisées. Cependant, elles suffisaient. Dans les lancements de l'agence Beltrami, il est paradoxalement rappelé pour la seule qui n'a pas aboutie. On parle de l'arrivée de Michel Platini à l'Inter. Mais ce serait vraiment peu généreux de s'arrêter à la chronique des faits. C'était en 1978 et Le Roi avait été optionné, sans lire en filigrane. Une vérité qui raconte que seulement deux ans plus tard, en 1980, les discussions ont été rouvertes et entre-temps le vent avait fait un mauvais tour et la Juve a pris le Français qu'en 1982. Il n'est donc pas vrai que L'Inter a rejeté Platini pour "problèmes physiques", Beltrami était simplement arrivé en avance sur son temps. Toujours élégant, veste, cravate, simple et libre, mais avec sa propre discipline de fer dans son travail : dans sa carrière, Beltrami a littéralement abordé le destin des meilleurs jeunes de la génération qui a grandi dans les années 80. Il conduit à Côme, l'entreprise avec laquelle il a commencé à travailler, les jeunes talents Vierchowod et Tardelli. Au fait, c'est Beltrami qui a mis au point la première vente (presque) milliardaire d'un footballeur italien, c'est arrivé quand en 1975 quand il a vendu Tardelli à la Juve pour 950 millions de lires (il y avait de la modestie, ils ne voulaient pas toucher au fatidique seuil du milliard). Peu de temps après, il découvre Altobelli et Beccalossi et a créé à l'Inter l'une des paires les plus efficaces de cette période historique. Il a fait signer un contrat à Paolo Rossi (plus tard sauté) et ce n'est que l'intervention de Giulio Andreotti qui lui a refusé le coup de la décennie : Falcao à l'Inter. L'accord avait été trouvé mais l'affaire est devenue politique et rien n'a été fait. Et des années plus tard, c'est toujours lui qui a amené à l'Inter un garçon qui allait devenir l'idole du Meazza : Nicolino Berti. Beltrami, et les employés qui travaillaient au centre Nerazzurri se souviennent bien de lui, est également célèbre pour ses expressions colorées et ses petites facilités grammaticales. Une fois, il a dit que "Bari était une équipe avec un B majuscule" et c'était un compliment; un autre, en polémique avec les trop nombreux concerts qui ont eu lieu à San Siro et qui ont ruiné le terrain, il a fait cette déclaration fabuleuse "La faute en revient à ceux qui étaient au concert de Brussprinter", était Bruce Springsteen, bien sûr. Au lieu de cela, il passe sur le territoire de la légende lorsque, après un match de Nancy, dans son français macaronique, il donne rendez-vous à Platini "après la gare", il fallait comprendre "après le match". Michel l'a fait et s'est présenté à la gare. Traduction alex_j via Sempreinter, FCInterNews et la Repubblica.
  5. S'adressant à la Gazzetta dello Sport dans une interview publiée aujourd'hui, notre ancien milieu de terrain a estimé que la venue de Bremer n'aurait pas suffi à compenser le départ de Skriniar, tout en suggérant qu'il préférerait voir un jeune défenseur venir plutôt Francesco Acerbi. En évoquant le fait que Skriniar reste. "Bremer remplacer Skriniar ? Skriniar est intouchable ! Ne plaisantons pas avec ça. Tant que Skriniar reste, Bremer peut aller chercher des truffes à Turin pour tout ce qui m'importe !" Signer Acerbi ? "Avec tout le respect que je dois à Acerbi, je choisirais plutôt Akanji ou Chalobah. J'aime Akanji, il est génial et surtout beaucoup plus jeune. C'est pourquoi Chalobah serait bien aussi. Akanji est un habitué du Borussia Dortmund et de l'équipe internationale, il est solide et a une expérience internationale. N'oublions pas qu'il faisait partie de l'équipe suisse qui nous a empêchés de participer à la Coupe du monde. Peut-être qu'il n'est pas tout à fait au niveau des trois défenseurs du onze titulaire, mais il est juste en dessous." Le passé de Milaniste d’Acerbi un problème ? "Je sais que son passé avec Milan n'est pas facile à oublier pour certaines personnes, mais nous parlons de quelque chose qui date, il y a des choses plus sérieuses. Et dans tous les cas, nous parlons ici d'un professionnel total." Son sourire pendant le but de Tonali contre la Lazio? "Ne plaisantons pas à ce sujet. Je suis sûr que je souriais aussi sur le terrain, ne nous attardons pas là-dessus." Sur le départ d’Ivan Perisic. "Ivan est difficile à remplacer, mais à droite, je pense que Dumfries peut encore s'améliorer de 20 à 30%, et à gauche, je pense que Gosens peut devenir bon, et puis il y a le pied gauche magique de Dimarco, un vrai Interista." Traduction alex_j via Sempreinter.
  6. Imaginez faire partie de l'un des plus grands clubs de l'un des principaux championnats européens. Avant le début de la saison, vous vous asseyiez et discutiez en salle de conférence de ce qui constituerait une bonne saison et de ce que vous considéreriez comme une mauvaise. Finir dans la deuxième moitié du tableau, se rapprocher beaucoup plus de la relégation que vous ne l'imaginiez relèverait-il de la rubrique désastre ? Gagner l'une des compétitions européennes majeures ferait-il de la saison un succès ? Notre Inter a réussi à faire les deux en 1993-1994 dans un cas de schizophrénie calcio à une échelle épique. Voici le récit de cette saison incroyable où notre Inter aurait réussi l’exploit de gagner la coupe de l’UEFA tout en étant reléguée. Il y a des victoires qui sont la digne conclusion d'une saison extraordinaire, le résultat de belles performances avec de belles équipes qui restent dans l'histoire pour leur invincibilité, cet aura des équipes gagnantes. Il y a ensuite d'autres victoires. Des victoires qui apparaissent comme une tache blanche, comme une sorte de vengeance, dans une toile grise qui contient les quelques et rares hauts et les très nombreux bas d'une saison entière. Mais ces victoires sont destinées à résonner également dans l'éternité. Il s'agit de la Coupe UEFA remportée par l'Inter lors de la saison 1993-1994. Dans une année au cours de laquelle la célèbre équipe qui "n'a jamais été en Serie B" est restée en Serie A grâce à un seul petit point, ce petit point qui fait toute la différence entre les équipes légendaires et moyennes ou anonymes. L'Inter, après avoir plus ou moins moyennement terminé le cycle allemand avec une amère huitième place, s'est appuyée lors de la saison 1992-1993 sur Osvaldo Bagnoli, le célèbre entraîneur de Vérone, champion surprise en 1985, tout en investissant sur Sammer et Pancev. Le premier fut un flop, le deuxième fut victime d'incompréhensions et de contresens et ne sera pas tout à fait au diapason des Nerazzurri et de Ruben Sosa, le nouveau pivot de l’attaque interiste. Les résultats sont immédiats : malgré un départ avec le frein à main pas complètement desserré, l'Inter est arrivée deuxième tout en touchant dans certaines situations le Scudetto. Ruben Sosa est le pilote incontesté de notre voiture avec 20 buts en 28 matchs. L'Inter décide également d'investir dans Jonk et Bergkamp pour tenter de renforcer l'équipe et aspirer à des résultats plus prestigieux. Mais, malheureusement parce que c’est l’Inter, cela n'arrivera pas. Et cela en raison des innombrables matchs décevants du Néerlandais non volant appelé ainsi pour sa peur légendaire historique de voler. En Coupe UEFA, cependant, les résultats sont différents lors des premiers tours, Dennis Bergkamp apparaît possédé et marque d’un formidable ciseau retourné dont on ne se souvient pas assez, ciseau avec lequel il anéantit le Rapid Bucarest (3-1, 2-0). Au tour suivant, quoique difficilement, l’Apollon Limassol a été éliminé. Cette remontée subie, 0-2 à 2-2, au retour sur le sol chypriote apparaît immédiatement comme une sonnette d'alarme (score final 3-3, l’Inter ayant gagné 1-0 à l’aller), comme un manque de stabilité non seulement tactique, mais aussi dans le contexte environnemental et corporatif noir et bleu. Hé oui, on paye l'absence de Nicola Berti, pivot au centre, absent pour blessure. En huitièmes de finale les nerazzurri affrontent Norwich et c'est certainement l'Inter, tant à l'aller qu'au retour, impose son jeu en gâchant cependant plusieurs occasions. Le risque de subir un revers en Angleterre au retour était grand (1-0, 1-0). Au match aller, c'est un formidable tir de Ruben Sosa qui a causé le penalty pour Bergkamp dans un match globalement ennuyeux. Au retour pourtant, après un penalty refusé, c'est toujours le Néerlandais qui au cours d'une redoutable contre-attaque punit le gardien adverse d'une formidable frappe du pied droit au second poteau. Berkamp ouvre les portes des quarts grâce à ses deux buts. Il et semble sauver Bagnoli, plus que jamais sur la sellette. Le verbe sembler, en effet, est bien à propos car en février, Bagnoli est limogé pour être remplacé par Gianpiero Marini, ancien joueur de l’Inter du titre 1979-1980. Il est ainsi jeté dans la mêlée pour entraîner l'un des plus importants clubs de football d'Italie. Pour expliquer ce limogeage, rappelons qu’à Noël, l'Inter était cinquième de la Serie A en n'ayant perdu que trois matchs sur seize. Les performances n'étaient pas excellentes, mais on s'attendait à ce que la seconde moitié de la saison soit meilleure que la première, une conviction renforcée par le retour de Berti après une longue blessure. Cependant, ce qui suivit après Noël a été une séquence de résultats… disons bizarres. Parmi les cauchemars comme la défaite 1-0 à Reggiana, il fallait le faire, il y a eu de très bonnes performances comme les victoires consécutives contre Foggia et à Cremonese. Ce qui a achevé Bagnoli, ce sont dix jours terribles au cours desquels l'Inter est sortie de la Coppa Italia à la Sampdoria, un match nul miraculeux à domicile contre Cagliari avant la défaite contre la Lazio. Ernesto Pellegrini en avait assez vu et Bagnoli a été licencié. L'Inter occupait la sixième position de la Serie A et rien n’était donc perdu. Mais Piacenza était un endroit difficile à atteindre et une défaite 2-1 là-bas suivit. Bien que peu souhaitable, elle n'a pas représenté une catastrophe lors du premier match de Marini. Ce qui était inquiétant, c'était que des points étaient inexorablement perdus sur la route. Plus vous en perdez, moins il faut en perdre. Doucement mais sûrement, l'Inter glissait vers le fond du tableau. Mais en Europe et de manière totalement inexplicable, l'Inter de Marini s'avère aussi écrasante que celle de Bagnoli et le quart de finale en est la preuve. Cette fois ci, l'adversaire de l'Inter est le Borussia Dortmund, un gros morceau. Il s'agit, en fait, du Borussia Dortmund d'Ottmar Hitzfield, parmi lesquels dans les rangs se trouve le susmentionné Sammer, qui entre-temps était passé directement dans les rangs allemands. Ce BvB est la colonne vertébrale du futur vainqueur de la Juventus de Lippi en Champions League, trois ans plus tard. Le quart de finale se joue le 1er mars, le Borussia Dortmund démarre très fort, et Zenga se retrouve immédiatement à devoir faire des sauvetages incroyables sur Karl-Heinz Riedle. L'Inter a pris l'avantage à la 33e minute, grâce au but de Jonk d’une froideur chirurgicale. Jonk, peu après, à la 36e minute, remet ça. L'Inter est mortelle en contre-attaque et un but valable de Dell'Anno est annulé pour un hors-jeu inexistant. Le Borussia Dortmund réduit l'écart, Schulz profitant d'une erreur de Zenga lors de sa sortie. Pour conclure cette soirée européenne mémorable, Shalimov marqua à la 89e minute, d'une contre-attaque d'école conclue par une passe décisive de l'habituel Ruben Sosa. Belle victoire 3-1 en Allemagne. Le 15 mars, au match retour, c'est l'Inter qui joue avec le feu, encaissant des buts de Zorc et Ricken qui rouvrent la danse et remettent en selle le BvB. L'Inter cherche désespérément un but, un but qui calmerait les eaux torrentielles, un but qui les sauverait. Malheureusement, Bergkamp frappe sur le poteau qui vibre dans l'âme des supporters qui craignent alors le pire. La réponse de Dortmund ne s'est pas fait attendre, l'ancien de service frappant une barre transversale avec un gauche furieux qui semble se briser comme l'espoir du Borussia Dortmund. Espoir définitivement anéanti par le but de Manicone qui, en contre-attaque, exonère l'Inter de la pire agonie possible, donnant aux nerazzurri l'accès à la demi-finale de la Coupe UEFA. En championnat ? Hé bien, une descente en enfer, un avion tombant lentement mais sûrement. Une victoire 1-0 à domicile contre l'Udinese en difficulté prendrait une importance capitale à la fin de la saison alors que l'Inter perdait ses quatre prochains matches pour ne rester qu'à deux points au-dessus de la zone de relégation. Un derby milanais très disputé avait vu le nul jeté par la fenêtre à cause de Daniele Massaro marquant en fin de match. Heureusement, les joueur de Lecce étaient dociles pour une victoire 4-1, une victoire qui fera finalement la différence entre la survie et l'impensable. Retour en coupe UEFA. L'adversaire, en demi-finale de la coupe UEFA, est Cagliari, un Cagliari étonnant capable d'éliminer la Juventus de Trapattoni via une double victoire, qui bénéficie de l'immense et incontesté talent de Luis Oliveira qui avait amené les Sardes vers ce but inattendu, ainsi que d'avoir disponible un joueur inconnu à l'époque, un joueur qui sera plus un excellent entraîneur, Massimiliano Allegri. La demi-finale arrive à un moment compliqué pour l'Inter. En effet, elle vient subir cinq défaites consécutives et s'apprêtant également à subir la sixième. A Cagliari, le 30 mars, l'Inter s'est inclinée 3 à 2, tête de Fontolan et avec tir de Ruben Sosa, qui toucha le poteau avec un coup franc de 40 mètres. Mais rien ne peut faire face à la performance et la personnalité de Cagliari, qui avec Oliveira, Criniti, Pancaro s'offre une victoire historique qui semble enterrer une Inter malade… mais qui a tout de même inscrit deux buts à l'extérieur et qui même si elle saigne abondamment, n’est pas morte. A son retour, au Meazza, le 12 avril, l'Inter a réalisé une performance vraiment mémorable, prenant l'avantage avec le penalty de Bergkamp en première mi-temps, puis doublant la mise avec une action conclue par Berti. La cerise sur le gâteau de cette inoubliable soirée européenne est le but de Wim Jonk, l'habituel Wim Jonk. La victoire de l'Inter signifie une finale, une finale qui peut marquer le rachat d'une saison pas encore désastreuse mais proche de l'abîme. N’oublions pas que les nerazzurri sont toujours en lute avec pour éviter de tomber en Serie B. La finale est contre Salzbourg et le match aller se joue à Vienne le 26 avril. Salzbourg fait tout pour gagner cette Coupe, mais ce soir-là sera nerazzurro. Minute 35, coup franc sur l'aile droite pour l'Inter, Ruben Sosa voit l’appel de Berti, sa marque de fabrique, qui est servi, et marqua au deuxième poteau. C'est le deuxième but de Berti en finale européenne et ce but, comme dans le cas de la Coupe UEFA 1990-1991, s'avérera gagnant. En attendant, l'Inter, toujours menacée de relégation, doit s'imposer pour être sûre de rester comme toujours dans son histoire en Serie A. Ils jouent contre la Roma qui se bat pour une place en Europe. Et c'est la Roma qui a pris les devants, avec un but de Giannini. La situation est renversée par Fontolan, et l'âme de l'Inter, Nicolino Berti. La Roma a égalisé avec des buts de Cappioli à la 80e minute. Il faut attendre le dernier tour, lors du derby entre Parme et Pacienza pour sauver définitivement l'Inter du cauchemar de la Serie B. En effet, le 0-0 sauva notre équipe qui perdit contre la Dea 2-1 lors de la dernière journée. A son retour à Milan, le 11 mai 1994, l'Inter cherchait le but qui bouclerait définitivement les comptes et remporterait sa deuxième Coupe UEFA. Mais les occasions sont plusieurs fois gâchées. Ensuite, c'est Salzbourg qui s'est montré devant, touchant le poteau et stoppé par l'un des meilleurs Walter Zenga de tous les temps lors de son dernier match sous notre maillot. On arrive alors à l'acte final : minute 62, il y a encore une énième contre-attaque noire et bleue, avec Ruben Sosa servant Jonk, qui d'une feinte esquive son marqueur direct et, après s'être approché de la surface, marque d'un tir et donne la seconde Coupe UEFA dans l'histoire de l'Inter. Une Coupe UEFA qui, dans une saison marquée par le gris très foncé d'un gros échec, apparaît comme une tache blanche éclatante. Mais elle aura mis fin à une époque, celle de Pellegrini, au crépuscule avant l'arrivée de Massimo Moratti en 1995, qui à son tour écrira d'autres pages indélébiles de l'histoire de nerazzurra. Peut-être qu'en le lisant maintenant, c'est ainsi que nous comprenons le football maintenant alors que nous ne réalisions pas pleinement ce qu'était cette saison. C'est comme si une équipe comme Udinese et Sssuolo dans une saison classique ou normale luttant pour ne pas être reléguée, parvenait à battre et à éliminer en Ligue Europa des équipes comme: Tottenham, Arsenal, Atletico Madrid. Des équipes que l'on retrouve désormais en Ligue des Champions. Inutile de dire, la joie d'une telle conclusion, pour tous les supporters de l'Inter qui la portent encore dans leur cœur. C'était plein de rebondissements, de cauchemars en triomphes historiques en mois, semaines, jours. Ce n'est pas un hasard si nous sommes Interista depuis ou malgré cette année-là. C'était la saison la plus folle de toutes, c'était la saison de la "Pazza Inter". Texte alex_j.
  7. Le légendaire ancien milieu de terrain de l'Inter, Nicola Berti, estime que l'entraîneur Simone Inzaghi a dépassé les attentes pour sa première saison à la tête des Nerazzurri. Dans un entretien accordé au journal milanais Corriere della Sera, Berti a estimé que l'entraîneur a réalisé des performances supérieures aux attentes en ce début de saison. Il a également suggéré que l'AC Milan, bien que favori pour le titre, pourrait faire un faux pas lors de son déplacement à Vérone. Inzaghi est arrivé avec la difficile tâche de remplacer le vainqueur du Scudetto, Antonio Conte, et ce alors que l'équipe respectait des restrictions budgétaires strictes. La campagne n'a pas été sans heurts, avec une défaite en Serie A contre Bologna la semaine dernière, mais dans l'ensemble, elle a été très encourageante et l'équipe est en course pour les trophées à la fin de la saison. Inzaghi a sans doute déjà fait ce que le club lui avait demandé en s'assurant une place parmi les quatre premiers en Serie A et en atteignant les huitièmes de finale de la Ligue des champions, et Berti estime que ce qu'il a fait est suffisant. Berti a affirmé que "Inzaghi a réalisé des performances au-delà des attentes, il n'a plus Lukaku et Hakimi, mais il a tiré le meilleur de toute l'équipe." Au sujet de Nicolo Barella, il a déclaré que "Lui et Marcelo Brozovic seraient sur le podium des milieux de terrain de toute l'Europe." En ce qui concerne la course au titre, Berti a prédit : "Disons que l’AC Milan est favori, mais dimanche, ils rendent visite à une redoutable Hellas Verona. Ils peuvent se permettre de faire un match nul, mais ensuite ils ont aussi l'Atalanta à venir. Ce sera un vrai combat." ®Internazionale.fr via sempreinter - Traduction Oxyred
  8. Interviewé par la Gazzetta Dello Sport, la légende Nerazzurra, Jurgen Klinsmann, s’est livré sur Liverpool-Inter Alors Klinsmann, y-a-t ’il vraiment une chance à Anfield ? "Il y a toujours la possibilité, en 90 minutes de jeu, il peut toujours se passer des choses inimaginables. Même si Liverpool est exceptionnel, les Reds sont humains. L’Inter est d’ailleurs dans sa meilleure condition pour tenter le coup : Elle n’a plus rien à perdre. Si jamais elle marque en première période, la confiance va grandir et qui sait…" Qu’est-ce que le match aller au Giuseppe Meazza, vous a enseigné ? "Que l’on gagne par les détails : Il ne manquait que les buts à l’Inter, mais si elle répète le même match qu’à l’aller et que cette fois le ballon rentre…. De plus, même si l’Inter se devait d’être éliminée, on analysera le comment de cette élimination, c’est lui qui fera la différence : La manière dont vous affronterez Liverpool marquera également la fin de la saison : vous devez vous battre comme des lions, en étant courageux, en apportant de l’enthousiasme pour battre tous les adversaires de la Serie A." Quelle image conservez-vous de la remontée face à Aston Villa ? "Lorsque je ferme les yeux, je revois encore un Meazza comble de petits cartons pour la chorégraphie. J'ai marqué en tombant, après un duel avec les défenseurs centraux, puis ont suivi les buts de Berti et Bianchi. Je me souviens de l'énergie de Trapattoni, il savait comment parler à votre cœur, il vous faisait croire que vous étiez spécial : Au final, nous avons remporté a Coupe. Je vois en Klopp la même capacité à communiquer que Trap : le secret de Jurgen est la simplicité, il ne fait qu'un avec son équipe." Voyez-vous également quelque chose de l’entraîneur allemand, en Simone Inzaghi ? "La passion sur le banc, l’enthousiasme : Il est sur le bon chemin, il peut devenir en entraîneur du Top partout en Europe." Comment est perçue la Serie A aux Etats-Unis ? "Elle est vue depuis longtemps comme divertissante : Tout peut arriver, ce n’est plus seulement un tête à tête entre les milanais car le Napoli est là et la Juve, mine de rien, revient. En ce qui concerne l'Inter : il est normal d'avoir traversé une période difficile, et même si elle a été longue, elle a retrouvé la raison." Comment a fait votre Inter, pour remettre en question, un championnat qu’elle avait en main ? "C’est grâce à la bravoure de tous : L’équipe est parvenu à retarder les effets des ventes estivales : Avoir perdu Romelu Lukaku et Achraf Hakimi ne pouvait pas laisser aucune trace. Même si Edin Dzeko et Denzel Dumfries font de belles choses, l’absence de ces deux-là s’est fait ressentir sur cette longue période." Avec la Goleada à la Salernitana, c’en est terminé du "SOS attaque"? "Mais non, il n’y a jamais eu de SOS ou d’un quelconque vrai problème. Celui qui a été attaquant le sait : La frustration grandi lorsque le ballon ne rentre plus, mais ce n’était pas uniquement une question d’offensive : Toute l’équipe ne tournait plus aussi bien qu’avant : Tout le monde a retrouvé son niveau et les buts sont revenus." S’Il s'est libéré en A, Lautaro n'a plus marqué en Ligue des champions depuis des lustres : comment le voyez-vous aujourd'hui ? "Je suis intrigué par sa croissance. Et je pense que la prochaine étape sera la consécration internationale. Même au Qatar, il a ses chances de l’emporter avec l’Argentine. A ses côtés, il y a Dzeko qui ne vieilli jamais : A 35 ans, il reste toujours celui qui pense aux autres et pas à lui-même." Pensez-vous que Dzeko et Lautaro sont bien assortis ? "C’est avant tout un duo et ce n'est pas banal : Je ne supporte pas la mode de jouer avec un seul avant. À Milan, j'avais Serena à côté de moi, à Munich Rizzitelli, à Tottenham Sheringham, et en équipe nationale Voeller : il n'y a rien de plus fascinant que deux attaquants qui se sacrifient l'un pour l'autre. Dzeko et Lautaro forment une vraie et belle paire : la compatibilité se trouve en jouant." Entre les deux, qui vous ressemble le plus ? "Tu prends Lautaro, tu le mélanges avec Dzeko et tu fais... un Klinsmann : Je dirais que je suis au milieu. En parlant de similitudes, Barella est un joueur complet et vital, il me fait vraiment penser à Lothar Matthaeus : je sais que c'est un grand compliment pour lui, mais il le mérite. Si je devais lui trouver un défaut, je dirais qu'il en fait parfois trop : ralentir de temps en temps peut aider." Il y a un nouveau latéral gauche allemand à l'Inter, et le parallèle avec Brehme a été immédiat. "Gosens fera de très belle choses: il est vif, intelligent et humble. L’Inter a procédé à un recrutement logique, mais il n’est pas possible de les comparer : Andy est unique. Où trouver quelqu'un qui tire un penalty du pied gauche en Coupe du monde et qui, quatre ans plus tard, en finale, tire un penalty du pied droit ? Nous plaisantons encore sur ses buts à Mexico 1986 et Italia 1990." Aimeriez-vous, voir un jour, Jurgen Klinsmann, entraîner l’Inter ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  9. Le podcast Inter officiel en anglais est de retour avec Richard Hall et Thomas Lawrence et une conversation exclusive avec Massimo Paganin. Ce week-end, c'est le Derby Della Madonnina. C'est un match qui secoue le cœur même de Milan, un match qui évoque la passion, la fierté, la rivalité intense et contient toujours sa dose de drame. C'est plus qu'un match de football, c'est une émotion brute et la chorégraphie et l'apparat ne sont que le début. C'est pourquoi, cette semaine, Richard Hall et Thomas Lawrence regardent le match à venir avec impatience. Ils ont le privilège de parler avec Massimo Paganin de ses réflexions pour le match à venir et nous l'entendons se remémorer ce que c'est que de marquer dans le Derby. Ils reviennent sur certains de leurs plus beaux souvenirs de Derby et répondent aux questions de brillants invités. C'est le podcast Derby Della Madonnina, êtes-vous prêt ? https://www.inter.it/en/FPC/inter-podcast Richard revient sur le Derby de mars 1990 où l'Inter battait le Milan 3-1. C'était un match qui restait un souvenir d'enfance précoce. C'était également une démonstration qui a renforcé la conviction qu'il s'agissait de l'un des plus grands matchs de football. C'était une saison où l'Inter finirait troisième et même si ce n'était pas la saison qu'ils auraient désirée, c'était une campagne qui a donné aux Nerazzurri de bons souvenirs. Le premier Derby Della Madonnina ne s'était pas déroulé comme prévu et il y avait un élément de revanche qui accompagnait le match retour. L'Inter tenait à se débarrasser de la défaite 3-0 en novembre lors du match à domicile et voulait donner une leçon aux Rossoneri devant leurs propres fans. Aldo Serena était certainement prêt pour ce match car en trois minutes, il avait déjà marqué le premier but. Un long ballon en avant dans la surface milanaise semblait d'abord précipité et peu réfléchi. Andrea Pazzagli ne semblait certainement pas inquiet et est sorti pour récupérer le ballon, bien qu'un peu lentement. Serena a vu son opportunité ici et a décidé de défier le gardien, son saut a porté ses fruits et il a réussi à battre Pazzagli. Ce n'allait pas être la journée de Pazzagli car il a fait tomber Serena à la 24e minute et cela a donné un penalty. Qui d'autre que Lothar Matthaus interviendrait et mettrait le penalty devant une Curva Nord extatique. Alessandro Costacurta a donné de l'espoir à Milan dans un match où il n'aurait pas dû y en avoir, lorsqu'il a frappé de l'extérieur de la surface à six minutes de la fin. Walter Zenga a estimé qu'il y avait eu une faute au début de l'action, mais ses objections dramatiques sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Enfin, à la 90e minute, Serena aurait une fois de plus son mot à dire dans le match puisqu'il serait lancé par Nicola Berti. Le milieu de terrain a passé le ballon permettant à Serena de battre le piège du hors-jeu, la défense milanaise remontant trop lentement, et de marquer pour un troisième but définitif. Thomas Lawrence vous fera ensuite revivre son plus grand souvenir de derby en revenant sur un match où il était présent à Milan. C'est le fameux 4-2 en Février 2020. Tous les fans des Nerazzurri se souviendront certainement du sentiment qu'ils ont eu lorsqu'à la mi-temps, l'équipe a quitté le terrain de jeu 2-0 après qu'Ante Rebic et Zlatan Ibrahimovic aient mis les Rossoneri avec deux buts devant et beaucoup pensaient que le match était terminé. Ce qui s'est passé ensuite était un miracle de l'Inter des temps modernes. Les Nerazzurri ont pris le terrain en deuxième période avec un sens galvanisé du but. Marcelo Brozovic a exploité cette croyance quand il a frappé au but avec une délicieuse volée de l'extérieur de la surface à la 51e minute, il n'y avait plus de blocage pour l'Inter maintenant. Deux minutes plus tard, c'était au tour de Matias Vecino alors qu'Alexis le préparait pour égaliser devant une Curva Nord extatique. Maintenant, l'élan changeait de camp et Stefan De Vrij allait bientôt entrer dans l'action. À la 70e minute, il réussit une tête pour un but que Jurgen Klinsmann aurait été fier. 2 buts au tapis, un 3-2 qui sort (two goals down, 3-2 out, ndlr) ! La dernière indignité pour Milan est survenue lorsque Romelu Lukaku a montré sa force à la 93e minute et a tenu bon pour marquer le dernier but du match. Inter 4-2 Milan était le score final et c'était un retour qui ne sera pas oublié. Traduction alex_j via le site officiel.
  10. L'ancien président légendaire de l'Inter, Massimo Moratti, estime que l'Inter est désormais une équipe particulièrement agréable à regarder sous la direction de Simone Inzaghi. S'exprimant sur la chaîne YouTube de Gianluca Rossi, l'ancien président a fait l'éloge de l'actuel entraîneur des Nerazzurri et a donné son avis sur d'autres sujets au sein du club. Au cours de la première moitié de la saison, l'Inter a montré qu'elle était capable d'aller chercher son deuxième Scudetto consécutif en tant que favori, tout en maintenant un niveau de jeu élevé. L'entraîneur Inzaghi s'est bien acquitté de sa tâche dans son environnement et a prouvé qu'il était le bon choix après quelques doutes initiaux quant à sa capacité à faire facilement la transition après avoir entraîné la Lazio. Moratti adore ce qu'il voit, et pense que c'est très agréable d'être un fan de l'Inter en moment. "Je m'amuse vraiment", a-t-il déclaré. "Dès le début, Inzaghi a fait comprendre qu'il ferait bien jouer l'équipe". "Il a tenu sa promesse, parce que l'équipe joue de mieux en mieux", a-t-il ajouté. "Et en ayant toute l'équipe disponible, il a aussi la possibilité, surtout avec les cinq changements disponibles, de faire appel à des joueurs frais au cours du match", a-t-il poursuivi. Moratti a déclaré : "Il tire le meilleur parti des nouvelles règles, félicitations à Inzaghi parce que quand vous allez au stade, cette équipe est amusante à regarder." Sur la possibilité d'un autre Scudetto, il a dit que "Ce serait le bon moment et je pense que l'Inter peut facilement rivaliser pour gagner le Scudetto. Nous espérons qu'il arrivera bientôt". En ce qui concerne le départ de l'ancien entraîneur principal Antonio Conte au cours de l'été, il a déclaré : "Peut-être qu'il ne pensait pas que le club était suffisamment préparé pour construire l'avenir." "Les responsables n'ont pas gagné sa confiance ou n'ont pas répondu de manière adéquate, alors il a décidé qu'il voulait partir et s'en est allé", a-t-il poursuivi. "Il a mal jugé l'Inter parce qu'il a accordé trop peu de valeur à ce qui était déjà là", a déclaré Moratti à propos de Conte. "Nous avons tous pensé que les départs de Romelu Lukaku et d'Achraf Hakimi étaient la raison de son départ", a-t-il poursuivi, "mais en réalité Inzaghi et Marotta nous ont fait comprendre qu'avec quelques ajustements l'équipe fonctionne de la même façon et même mieux." Il a ajouté que "Conte a fait le choix qui lui semblait le meilleur pour lui, parce qu'il est à Tottenham maintenant, mais il aurait pu éviter de le faire comme ça." Au sujet des joueurs de l'équipe actuelle de l'Inter qui, selon lui, auraient pu s'intégrer dans sa propre équipe, il a nommé : "Certainement Nicolo Barella, il me rappelle Nicola Berti, même si pas totalement." "Lautaro Martinez ne me dérange pas car il a une grande classe même si elle ne se manifeste pas toujours à 100%", a-t-il ajouté. "Le reste est également génial", poursuit l'ancien président, "Edin Dzeko fait plaisir à regarder, la défense est solide, Marcelo Brozovic a montré une croissance incroyable." "Il avait essayé de nombreux rôles et maintenant il est franchement excellent", a-t-il dit à propos du milieu croate, qui est selon lui "humble et joue à un niveau incroyable." Au sujet du président Steven Zhang, il a déclaré : "Je n'ai pas eu de nouvelles de lui ces derniers temps car il vit en Chine. Je dois dire que tout ce qu'il a fait a toujours montré le respect que sa famille a toujours eu pour l'Inter." "Et précisément pour ce respect, j'imagine qu'il va regarder autour de lui pour voir s'il y a quelqu'un qui peut mieux soutenir le club dans cette situation. Nous devons nous habituer à cela", a-t-il poursuivi. Au sujet de l'échec du projet de Super League, M. Moratti a déclaré que "l'UEFA a également pris une raclée de son côté". "C'est peut être ce dont certaines équipes ont besoin, mais avec certaines compétitions, vous devez faire un bon travail de préparation, mais vous devez aussi impliquer les membres de nombreuses équipes", a-t-il poursuivi. Concernant le projet InterSpac des tifosi des Nerazzurri, il a déclaré : "Je crois que c'est une chose de s'organiser entre fans pour essayer de participer et d'avoir une voix dans l'équipe, mais c'en est une autre d'essayer d'acheter le club qui est énorme et difficile à gérer." "Je pourrais participer", a-t-il poursuivi, "ils me flattent beaucoup et on comprend que mon intervention pourrait être décisive. Mais pour l'instant, ce n'est pas possible." Sur la possibilité d'un autre Moratti dans un rôle important à l'Inter, il a répondu "Qui sait... peut-être mes enfants ?". "Ce sont des tifosi et ils aiment l'Inter", a-t-il poursuivi, "et c'est ce qui importe le plus, mais cela ne change rien au fait que les choses n'arrivent que lorsque le moment est propice." "J'étais en charge quand les circonstances s'y prêtaient", a-t-il poursuivi. "Que ce soit bien ou mal, parce que même à l'époque, cela pouvait être considéré comme de la folie, mais c'était tout de même quelque chose pour laquelle les circonstances étaient réunies." "Maintenant, l'ampleur du club pourrait rendre la chose difficile", a-t-il ajouté, "je leur laisse donc l'avenir. Mais la possibilité de voir à nouveau une famille italienne propriétaire semble très éloignée." Réfléchissant à son passage à la tête du club, Moratti a déclaré : "Le triplé a certainement été la plus grande joie que le club m'a donnée." "C'était un effort et un sacrifice de la part des joueurs, qui ont fait preuve d'un grand engagement du genre qui me rend encore reconnaissant envers ces gars et envers le coach", a-t-il poursuivi. "Et si nous parlons d'autres beaux moments, j'ai trouvé la première année de Ronaldo très stimulante", a-t-il poursuivi, "c'était une équipe qui a commencé quelque chose qui aurait pu durer longtemps et être magnifique mais au lieu de cela a été coupé court." "Mais c'était quand même un moment très émouvant", a-t-il ajouté. "Ce furent deux très bonnes saisons, et l'Inter m'en a donné beaucoup : chaque match, tous les efforts et les différents joueurs, l'émotion des tifosi, j'ai beaucoup apprécié." ®Oxyred – Internazionale.fr via SempreInter
  11. Tous les milieux de terrain ont une chance d'être intronisés au Hall of Fame 2021. Les votes affluent alors que les fans de Nerazzurri décident des quatre prochaines entrées au HoF. C'est la quatrième édition des intronisations et voyons qui rejoindra les 12 qui y siègent actuellement. Un joueur par poste est à choisir dans cette édition, et après avoir déjà dévoilé les candidats gardiens et défenseurs, il est maintenant temps de parler des milieux de terrain. Il y a 57 joueurs qui peuvent suivre les traces d'Esteban Cambiasso, le dernier milieu de terrain intronisé. Nous avons ici une série de noms qui ont énormément contribué à l'histoire du club: des légendes de la Grand Inter comme Mario Corso, Luis Suarez et Sandro Mazzola, d'autres personnages historiques comme Gabriele Oriali, Evariso Beccalossi et Nicola Berti, ainsi que des héros des temps modernes comme Wesley Sneijder. Les premières années jusqu'à la Seconde Guerre mondiale Parmi les stars des premières années de l'Inter figurent des joueurs qui ont non seulement triomphé avec leur club, mais ont également joué un rôle dans les deux premières victoires de l'Italie en Coupe du monde dans les années 1930. Giovanni Ferrari entre dans cette catégorie, il a remporté les éditions 1934 et 1938. Virgilio Fossati était une autre figure mémorable, qui est devenu le premier joueur de l'Inter à représenter l'Italie. Armando Castellazzi a réussi à la fois en tant que joueur et en tant qu'entraîneur des Nerazzurri, tandis qu'Attilio Demaria a joué dans la Coupe du monde 1934. Les autres joueurs de cette époque qui les rejoignent en tant que candidats au HoF sont: Emilio Agradi, Antonio Blasevich, Enrico Candiani, Aldo Cevenini I, Osvaldo Fattori, Renato Olmi, Enrico Rivolta, Paolo Schleider, Pietro Serantoni et Giuseppe Viani. Après la guerre Lennart 'Nacka' Skoglund est le nom le plus connu du milieu de terrain de l'Inter dans les années 1950. Le Suédois, qui pourrait être décrit comme un génie téméraire, a joué un rôle dans deux triomphes des Nerazzurri Scudetto. Enea Masiero, Bruno Mazza, Maino Neri et Fulvio Nesti sont d'autres figures marquantes de cette période. L'ère de la Grand Inter L'Inter de Helenio Herrera est entrée dans les annales de l'histoire du football. Les personnages clés de son équipe étaient Gianfranco Bedin, Mario Corso, le vainqueur du Ballon d'Or Luis Suarez et Sandro Mazzola. Ce dernier, un milieu de terrain offensif talentueux et polyvalent, a joué 565 fois pour le club, remportant une litanie de trophées et terminant deuxième derrière Johan Cruyff lors du vote du Ballon d'Or 1971. Les Nerazzurri dans les années 1970 et 1980 Salvatore Bagni, Evaristo Beccalossi, Domenico Caso, Gabriele Oriali, Gianpiero Marini (qui a ensuite entraîné l'Inter jusqu'au succès de la Coupe UEFA en 1994), Giancarlo Pasinato, Giuseppe Pavone, Herbert Prohaska et Alessandro Scanziani sont les meilleurs joueurs de cette époque, soit en faisant au moins 60 apparitions pour le club ou remporter un trophée dans l'une ou les deux décennies. L'Inter des années 1990 Lothar Matthaus étant déjà entré au HoF lors de sa première édition de vote, Nicola Berti est un candidat solide pour être intronisé en 2021. Pourtant, il a de la concurrence de cette époque sous la forme de: Alessandro Bianchi, Enrico Cucchi, Pietro Fanna, Gianfranco Matteoli, Benoit Cauet, Youri Djorkaeff, Davide Fontolan, Wim Jonk, Antonio Manicone, Francesco Moriero, Angelo Orlando, Igor Shalimov, Diego Simeone et Aaron Winter. Succès avec Mancini et le triplé Enfin, nous avons plusieurs noms d'équipes de l'Inter du 21e siècle qui ont de bonnes chances de faire partie du HoF. Parmi eux se trouvent les vainqueurs du Scudetto et de la Coppa Italia sous Roberto Mancini et ceux qui ont mené les Nerazzurri au triplé en 2010. Voici les joueurs en lice pour l'intronisation: Luis Figo, Kily Gonzalez, Thiago Motta, Wesley Sneijder, Santiago Solari, Patrick Vieira et Cristiano Zanetti. Traduction alex_j via le site officiel.
  12. La dernière fois qu'un derby milanais s'était terminé sur un score nul, c'était en avril 2018. Mis à part le penalty transformé par Hakan Calhanoglu et le but contre son camp de Stefan de Vrij, il y encore beaucoup de points à discuter. Ciprian Tatarusanu a sauvé un penalty de Lautaro Martinez et Alexis Saelemaekers a touché le poteau dans les derniers instants d'une rencontre à suspense. Le match a démarré sur les chapeaux de roue : les deux équipes trouvant le chemin des filets dans les 20 premières minutes de jeu. La dernière fois que cela s'est produit, c'était en 1999, lorsque le derby s'était soldé par un score de 2-2, avec but contre son camp de Bruno N'Gotty et Leonardo qui avaient trouvé le chemin des filets 15 minutes plus tard. Les Nerazzurri sont sortis du derby avec un sentiment de regret, après avoir dominé le jeu pendant presque tout le match. l'Inter affiche désormais une série d'invincibilité de 24 matches à Giuseppe Meazza : la plus longue série de ce type depuis novembre 2010, lorsqu'ils avaient réussi à enchaîner 42 matches sans s'incliner. Statistiquement parlant, le mois de novembre est un mois maudit pour l'Inter dans les derbys : ils n'ont pas réussi à battre Milan au cours de ce mois lors des 11 derniers matchs, faisant huit nuls et perdant trois fois. La dernière victoire de l'Inter sur les Rossoneri en novembre remonte au 18 novembre 1990 sur le score de 1-0, grâce à un but de Nicola Berti. Marquer un penalty et en marquer un autre dans le même match. Ce fait de jeu n'était pas arrivé à l'Inter depuis le 12 décembre 2004. À l'époque, Adriano fut à la fois le héros et le "loser". le Brésilien ayant tiré les deux coups de penalties lors du match de l'Inter contre Sienne. Calhanoglu fait le show pour son premier Derby avec les Nerazzuri Après avoir disputé sept derbies avec les Rossoneri sans marquer, Calhanoglu a fait ses débuts à l'Inter lors de ce choc et n'a pas tardé à laisser sa marque. Le Turc a tranquillement transformé son penalty en début de rencontre et l'a célébré devant ses anciens supporters. C'est la troisième fois que le joueur de 27 ans marque un penalty en Serie A, après avoir marqué contre la Roma en juin 2020 et contre la Lazio en décembre de la même année. À l'ère des trois points pour une victoire, Calhanoglu est le quatrième joueur à avoir marqué dans un derby milanais contre son ancien club, suivant les traces de Hernan Crespo (2006), Ronaldo (2007) et Zlatan Ibrahimovic (2010). La Statistique du jour : Handanovic se rapproche de Rivera Lors du derby de dimanche, Samir Handanovic a disputé son 527ème match en Serie A, ce qui signifie qu'il est désormais 11ème ex-aequo avec Gianni Rivera pour le nombre de matches disputés dans la compétition. Le Slovène est tout près d'entrer dans le top 10 : Enrico Albertosi en est à 532, tandis que Silvio Piola en est à 537. Handanovic a disputé le 18ème derby milanais en Serie A, soit autant que le défenseur colombien Ivan Cordoba. Dans l'ère des trois points pour une victoire, seul Javier Zanetti (36) a fait plus d'apparitions dans cette rencontre. Ce match nul a également permis à d'autres joueurs de l'Inter de battre des records personnels. Alessandro Bastoni a joué son 100ème matches en Serie A (7 pour l'Atalanta, 24 pour Parme et 69 pour l'Inter), tandis que Stefan de Vrij a atteint des 200 matches joués en première division italienne (95 pour la Lazio, 105 pour l'Inter). Ce faisant, le défenseur Interiste est devenu le deuxième Néerlandais à faire au moins 200 apparitions en Serie A depuis l'instauration des trois points pour une victoire, après Clarence Seedorf qui a réalisé le même exploit (396 matchs). Malheureusement, de Vrij a concédé un but contre son camp (son deuxième en Serie A) permettant au Milan AC d'égaliser. Le dernier joueur à avoir marqué contre son camp dans un derby milanais est Samir Handanovic, en décembre 2017. ®Oxyred – Internazionale.fr via Inter.it
  13. L'ancien défenseur international de Cagliari, Tottenham et suisse Ramon Vega pense que les joueurs d'aujourd'hui sont trop fixés sur les médias, lisses, ennuyeux et qu'il n'y a pas de caractère haut en couleur comparés à ceux de son époque. S'adressant exclusivement à The Italian Football Podcast, l'ancien joueur des Spurs a évoqué ses anciens coéquipiers Nicola Berti et Jurgen Klinsmann qu'il a côtoyé aux Spurs comme exemple de joueurs ayant beaucoup de caractère. Ramon Vega, qui a remporté une Coupe de la Ligue avec les Spurs avec Nicola Berti lors de la saison 1998-1999, estime que les footballeurs sont ennuyeux aujourd'hui. "C'était amusant de jouer avec eux. Deux personnages différents. Un Allemand qui était sec et droit. L'autre, un Italien, vif, plein de vie, un dingue disons. C'était super de jouer avec eux. Il n'y a plus de joueurs comme ça aujourd'hui comme Berti, qui sont des personnages et des rebelles. Aujourd'hui, ils sont tous formés aux médias, c'est santisé." "Le football devrait aussi être divertissant, aujourd'hui le football est un peu ennuyeux et n'a pas de personnages comme dans les années 90. Aujourd'hui, les footballeurs sont parfaitement formés aux médias et savent quoi dire. À l'époque, c'était mieux pour les médias car les footballeurs disaient des choses passionnantes et vous aviez de bonnes interviews."
  14. Marco Materazzi a plaisanté en disant que l'entraîneur entrant Simone Inzaghi nous doit toujours le Scudetto de 2002 dans une longue interview avec 7 Corriere sur Instagram, rapportée par FCInterNews.it , où il évoque les joueurs avec lesquels il aurait aimés jouer, la Coupe du Monde 2006 et le Triplete. Simone Inzaghi nous doit un Scudetto. "Tout le monde est sceptique à l'égard de Simone, mais en attendant, il nous doit le Scudetto du 5 Mai 2002. L'Inter a l'opportunité de rester au top, Simone a si bien fait que son travail est resté caché, mais il est l'un des meilleurs jeunes entraîneurs italiens, maintenant il doit faire le saut." Sur les joueurs avec lesquels il aurait aimés jouer. "L'Inter a eu la malchance de ne pas gagner ce qu'elle méritait, comme pour le Scudetto de 1998. Ils avaient Ronaldo, le plus fort de l'histoire, et nous aurions dû gagner encore plus avec lui. Je mourais d'envie d'avoir son maillot quand je lui ai fait face, de le retrouver. Lui faire face comme un autre joueur était une émotion incroyable. J'ai joué avec tous les meilleurs, mais Ronnie était le meilleur. Je regrette de ne pas avoir pu le convaincre de rester après 2002, mais il était fatigué. Quand il a quitté la Pinetina, il a dit qu'il resterait s'ils se débarrassaient de l'entraîneur Hector Cuper. Il serait également revenu chez nous l'année où il est allé à Milan, en 2007. J'aurais aimé jouer avec Lothar Matthaus et Karl Heinz Rummenigge, je me serais très bien entendu avec eux parce qu'ils ont du caractère. Nicola Berti aussi parce que c'est un fou comme moi, un vrai mec qui dit ce qu'il pense sans filtre. Nous sommes comme ça." Jose Mourinho et Antonio Conte. "Les mariages ont toujours besoin de deux personnes, logique. Mais je sais pertinemment qu'il serait revenu il y a deux ans. Ensuite, ils ont choisi Antonio Conte, qui en tant qu'ancien joueur de la Juventus a beaucoup fait pour l'Inter et doit être remercié pour cela. Quand il a dit: 'J'ai compris ce que voulait dire Inter', c'était le plus significatif. Il a créé un groupe solide. Je disais déjà en Décembre que l'Inter dépasserait le Milan et beaucoup se moquaient de moi, alors que j'avais raison parce que l'Inter a l'équipe la plus forte." Sur samuel Eto'o et Romelu Lukaku. "Eto'o est mon petit frère, je dois le remercier pour la vie car il nous a apporté le Triplete. Il savait le faire, il nous a permis de nous battre sur tous les fronts en termes de mentalité et cela a fait la différence. Lukaku est comme Vieri maintenant. Mais pas quand il est arrivé. Je ne pensais pas qu'il pouvait être le nouveau Vieri. Au lieu de cela, il s'est avéré être un leader et un buteur, il a fait de grands progrès grâce à Conte." A propos de Zlatan Ibrahimovic. "Quand il était à l'Inter, la relation était bonne, mais il a changé de cap. Sur le terrain, les choses se passent. Il pourrait éviter d'aller sur les réseaux sociaux pour évoquer le passé car cela n'a aucun sens. Il aurait pu l'éviter, je le respecte en tant que joueur et je le remercie pour ce qu'il m'a fait gagner quand il était avec nous et quand il est parti. Je le félicite car il fait la différence à 40 ans, chapeau à lui." A propos de Roberto Mancini. "Nous nous sommes disputés à plusieurs reprises, heureusement, nous étions toujours séparés et nous ne nous sommes jamais venus aux mains. Il a fallu très peu pour entrer dans ses grâces en remportant la Coupe du monde en 2006." Sur deux joueurs de l'AS Rome. "J'aurais aimé voir Francesco Totti à l'Inter, malheureusement cela n'est pas arrivé. C'était impossible. La même chose avec Daniele De Rossi. J'ai résisté à un transfert au Milan et je remercie ceux qui m'ont permis de rester, en l'occurrence Giacinto Facchetti. J'aurais laissé plus de fierté que de trahir le club, mais je ne pouvais pas dire non à Giacino et finalement rien ne s'est passé." La Coupe du monde 2006. "J'ai eu la chance de disputer la Coupe du monde grâce à la blessure d'Alessandro Nesta. Je préfère me souvenir de mes deux buts plutôt que du coup de tête de Zidane, qui nous a permis de gagner. Au final, c'était important de marquer des buts et surtout de marquer les penalties malgré la pression. Je félicite Zidane en tant que joueur et en tant qu'entraîneur, il s'est avéré être un numéro un." La victoire en Ligue des champions en 2010 comme un couronnement. "Javier Zanetti était tellement fiable que vous pouviez compter sur lui à chaque match. Il était toujours là dans les moments difficile, en tant que capitaine. Vous avez hâte d'embrasser la Ligue des champions, mais avant le match, vous ne devez pas toucher le trophée. Vous devriez l'enseigner dans les écoles de football." "Le Triplete était le couronnement d'un rêve de carrière car après la Coupe du monde, il ne me manquait que la Ligue des champions. Quand j'ai vu les différents titres dans les salons de Paolo Maldini et Lionel Messi, j'ai regardé ma femme et lui ai dit que je la voulais."
  15. Interrogé par la Gazzetta dello Sport, Nicola Berti a dit ce qu'il pensait Marcelo Brozovic, le mercato, Christian Eriksen et Arturo Vidal. Sur Marcelo Brozovic. ''Il devrait l'oublier pour le mercato. Brozo est crucial pour l'équilibre de l'Inter et s'il joue toujours, il y aura une raison. Antonio Conte a réalisé qu'il ne pouvait pas se passer du Croate en raison de la distance qu'il parcourait, de son courage, de sa détermination à ne jamais reculer devant un défi et de sa capacité à récupérer le ballon." L'Inter serait susceptible de vendre l'un de ses principaux joueurs dans le but d'améliorer ses finances. Berti ne semble pas disposé à envisager un tel scénario. ''Vous ne pouvez pas toucher ce groupe. Nous avons gagné le Scudetto et maintenant nous devons aller gagner la Ligue des champions. Je pense que nous pouvons le faire si nous faisons trois signatures!'' Quel milieu de terrain faut-il sacrifier ? ''Je ne réponds que parce que vous me forcez. Nicolo Barella est hors de question, j'aurais fait un incroyable couple au milieu de terrain avec lui. Donc, si je dois choisir, je sacrifierai Christian Eriksen. Le Danois a de super pieds, mais si sa vente aide l'Inter à signer Rodrigo de Paul… Je l'adore. Il a du cran, du physique, de la technique, un bon tir et un œil pour le but.'' ''Christian a les qualités pour jouer un rôle plus bas et commencer la construction. Mais lorsque l'Inter est hors de possession, il risque d'être submergé dans cette position. N'oublions pas qu'ils ont aussi des joueurs comme Stefano Sensi ou même Roberto Gagliardini, qui a toujours fait sa part." Concernant Arturo Vidal, il a déclaré avec du second degré. "Il n'a marqué qu'une seule fois, mais il l'a marqué contre la bonne équipe (Juventus). S'il reste, il sera décisif lors de la finale de l'UEFA Champions League..." Sur la terrible performance de Gianpaolo Calvarese lors du Derby d'Italia. "Cuadrado a plongé dans la surface au moment décisif, et ils lui ont donné un penalty. Comme d'habitude."
  16. Dans une interview accordée à Il Giornale, Nicola Berti parle d'Antonio Conte, Nicolo Barella et des renforcements que l'Inter devrait faire. Sur Conte. "Il doit absolument rester. Conte doit racheter les deux mauvaises campagnes qu'il a menées en UEFA Champions League à l'Inter et faire avancer son projet réussi." "Nous avons besoin de trois ou quatre signatures cet été, mais nous avons déjà sept ou huit joueurs qui pourraient jouer en Ligue des champions les yeux fermés. Nous sommes sur la bonne voie pour bien faire en Europe également avec Conte à la tête, et nous avons besoin de quelques signatures pour passer à l'étape suivante." Sur Barella. "Il sait tout faire. Barella a la qualité, la classe, l'élégance et la substance et il sera le capitaine de l'Inter pour les 10 prochaines années. Que dois-je dire de plus?" Trois ou quatre renforts. "Nous savons tous où Inter doit intervenir." "Par exemple, je ne laisserais pas quelqu'un comme Rodrigo de Paul me glisser entre les doigts, il doit donc être signé." "En attaque, nous devons recruter quelqu'un qui a les bonnes caractéristiques pour remplacer Romelu Lukaku lorsqu'il est indisponible. Si Lukaku se blesse, l'Inter est en difficulté, alors ils doivent faire quelque chose pour se préparer à une éventuelle absence." Sur le titre de Serie A cette saison. "Ils ne l'ont pas gagné par hasard, il y a eu un énorme travail fait par Conte, Beppe Marotta, toute la direction et le club." "Maintenant, nous devons continuer parce que nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter. C'était la bonne année pour revenir à la victoire au scudetto après 11 ans, Conte a fait en sorte que tout le monde se sente important et il n'y a donc rien que vous puissiez dire pour critiquer l'Inter."
  17. Dan Cancian a publié le texte suivant "Trapattoni and Conte – Student like teacher" sur gentlemanultra.com le 27 Avril 2021. Il compare le destin de Conte avec celui de Trapattoni. À moins d'un renversement de situation, l'attente de 11 ans de l'Inter pour un Scudetto prendra fin à un moment donné au mois de Mai. Rien ne peut jamais être tenu pour acquis en ce qui concerne l'Inter mais il faudrait un effondrement monumental des Nerazzurri pour laisser passer le Scudetto. L'importance d'un 19e titre de champion pour l'Inter irait bien au-delà de la fin d'une course stérile qui n'a livré qu'une Coppa Italia au cours de la dernière décennie. Non seulement cela mettrait fin à l'emprise de neuf ans de la Juventus sur la Serie A, mais il serait livré par Antonio Conte, l'homme qui a lancé la domination des Bianconeri au cours des 10 dernières années. L'Inter, et dans une certaine mesure la Juventus, ont déjà été ici. En 1989, les Nerazzurri ont tout balayé sur leur passage et battu des records à un rythme de fous en route vers leur premier Scudetto en neuf ans. L'Inter a remporté 58 sur les 68 points disponibles, un record en Serie A pour des victoires à deux points, et a terminé le travail avec cinq matchs à jouer, alors que Giovanni Trapattoni a livré le titre tant désiré par Ernesto Pellegrini depuis qu'il été nommé courant l'été 1986. Comme Conte le ferait trois décennies plus tard, Trapattoni est arrivé au Meazza avec un palmarès scintillant mais un lourd bagage aux yeux de certains fans de l'Inter. Un pilier de l'équipe du Milan AC qui a remporté deux titres de Serie A et deux Coupes d'Europe dans les années 1960, au cours d'une décennie chargée de trophées alors que Trapattoni, entraîneur de la Juventus, a conduit la Vieille Dame à six Scudetti, une Coupe UEFA, une Coupe des vainqueurs de coupe, et le tout premier triomphe du club en Coupe d'Europe, bien que éclipsé par la tragédie du Heysel. Conte n'avait pas de connexion avec le Milan, mais ses liens avec la Juventus étaient sans doute encore plus profonds que ceux de Trapattoni. En 13 saisons avec les Bianconeri en tant que joueur, Conte a remporté cinq titres de champion, dont la fameuse saison 1997-1998 lorsque la Juventus a évincé l'Inter de titre à cause d'une décision d'arbitrage très litigieuse, une Coupe UEFA et cinq autres trophées nationaux. Il faisait également partie de l'équipe qui a atteint la finale de la Ligue des champions trois fois de suite, s'imposant en 1996 contre l'Ajax aux tirs au but mais perdant face au Borussia Dortmund et au Real Madrid les deux années suivantes. Lorsqu'il est revenu à la Juventus en tant qu'entraîneur en 2011, Conte a repris une équipe qui avait terminé septième au cours des deux saisons précédentes et a immédiatement rétabli la Juventus en tant que force dominante en Italie, remportant trois Scudetti consécutifs. Cela aurait pu être une histoire très différente sans Trapattoni, qui avait signé Conte de Lecce lors de son deuxième passage à la Juventus en 1991 et convaincu le jeune milieu de terrain de rester quand il se sentait dépassé par le défi de faire ses preuves dans un environnement étranger . "Si Trapattoni n'avait pas été là, je ne sais pas si je serais resté à la Juventus", se souvient Conte plus tard. Avec Marcello Lippi, qui a succédé à Trapattoni à la Juventus, peu de managers ont eu autant d'impact sur Conte qu'un joueur. Incidemment, le trio a managé l'Italie, la Juventus et l'Inter. Le passage de Lippi à Milan, cependant, a été un échec absolu et il a été limogé au début de sa deuxième saison. Bien que Conte et Trapattoni diffèrent en termes de personnalité, il n'est pas tout à fait surprenant de voir que les équipes du premier cité sont construites sur certains des mêmes principes qui constituaient le noyau des groupes les plus réussis du deuxième. Un style de football souvent jugé trop pragmatique par les observateurs, Fabio Capello et l'ancien attaquant italien Antonio Cassano ont tous deux critiqué l'approche réactive de l'Inter cette saison, ce dernier allant jusqu'à suggérer que s'il était un joueur sous Conte, il demanderait au président de le renvoyer, et cela repose sur une défense solide comme le roc. La Juventus a terminé avec la meilleure défense chaque saison lors des trois titres sous Conte, tandis que les équipes de Trapattoni se sont vantées de la défense la plus parcimonieuse de la ligue dans cinq de ses sept campagnes gagnantes au Scudetto. Cette solidité défensive a été cruciale dans l'Inter cette saison, les Nerazzurri n'ayant concédé que six buts au cours des 16 derniers matchs après avoir accordé 23 buts au cours des 17 premiers matchs de la saison. Le titre de l'Inter sous Trapattoni en 1988-89 a été construit sur une base similaire, les Nerazzurri ayant concédé 19 buts en 34 matchs, à une moyenne de 0,5 but par match, le record défensif actuel de l'Inter extrapolé sur 38 matchs leur donnerait une estimation de concéder 0,8 but par match, une amélioration étonnante pour une équipe qui a concédé 35 en 30 matchs l'année précédente. À l'autre bout du terrain, les versions de Trapattoni et de Conte pour l'Inter sont tout aussi impressionnantes. Sous le premier, les Nerazzurri ont terminé avec le meilleur bilan offensif de la Serie A, pilant 67 buts en 34 matchs à une moyenne de 1,97 buts par match, alors qu'Aldo Serena a été couronné meilleur buteur de la ligue avec 22 buts et Ramon Diaz en a ajouté 12 autres. L'Inter a déjà éclipsé ce total cette saison, marquant 72 buts en 33 matchs, faisant de son attaque la troisième plus prolifique de la Serie A derrière l'Atalanta et Naples. Avec 21 buts, Romelu Lukaku concurrence Cristiano Ronaldo dans la course au Capocanniere award, tandis que Lautaro Martinez a contribué à 15 buts. Hormis Robert Lewandowski et Thomas Muller, Lukaku et Martinez sont le duo offensif le plus prolifique des cinq meilleures ligues européennes. Peut-être plus que tout autre joueur, Lukaku a incarné la renaissance de l'Inter sous Conte. Le Belge est arrivé au Meazza pour un transfert record de 66,6 M£ de Manchester United à l'été 2019 et n'a pas perdu de temps pour s'imposer comme le talisman offensif de l'Inter, récompensant la foi de Conte et prouvant que les sceptiques avaient tort après deux saisons à Old Trafford caractérisées par plus de bas que de hauts. Lukaku a justifié son salaire élevé, comme l'ont fait plusieurs autres signatures de Conte, de Nicolo Barella à Stefano Sensi, Achraf Hakimi et, bien qu'après un départ lent, Christian Eriksen. La frénésie de dépenses de Conte a été une source de débats sans fin depuis son arrivée à l'Inter. Selon les données de Transfermarkt , le club a dépensé 261,3 M£ pour les joueurs au cours des deux dernières saisons, récupérant 133,9 M£. Les partisans de Conte pointent vers le classement et affirment que les dépenses étaient justifiées par la nécessité de refondre complètement une équipe qui avait perdu son chemin. Les détracteurs, quant à eux, pensent que l'Inter a joué trop vite et trop lâche avec son bilan, le Jiangsu FC, le club de Super League chinoise appartenant à Suning Holdings, la société qui contrôle l'Inter, s'est effondré le mois dernier. Quel que soit l'impact à long terme de la frénésie de ces dépenses, pour le moment, l'investissement devrait porter ses fruits pour l'Inter, tout comme il l'a fait il y a plus de trois décennies lorsque, désespéré de combler l'écart avec le Milan et le Napoli, Pellegrini a desserré les cordons de la bourse. En termes de dépenses, les deux premiers étés de Trapattoni étaient un monde loin de celui de Conte, à tel point qu'en écrivant sur La Repubblica en 1986, le légendaire journaliste italien Gianni Mura a décrit Trapattoni comme "de loin le meilleur des signatures de l'Inter". Alors que les arrivées de Matthaus, Brehme, Diaz et Berti ont fait de l'Inter un mastodonte imparable en Italie, il y avait peu de joie à trouver au-delà des frontières du pays. Éliminée en quarts de finale lors de la première année à la tête de Trapattoni, en 1989, l'Inter a été éliminée de la Coupe UEFA au troisième tour pour la deuxième saison consécutive, perdant à cause de la règle des buts l'extérieur contre le Bayern Munich après avoir gaspillé une avance de 2-0 après la première manche à Munich (0-2, 3-1). Trapattoni allait finalement remettre un trophée européen, remportant la Coupe UEFA en 1991, avant de revenir à la Juventus la saison suivante. Les deux premières saisons de Conte ont également été décevantes du point de vue du football européen, l'Inter cédant un but d'avance pour perdre la finale de la Ligue Europa la saison dernière contre Séville et terminant dernière de son groupe de la Ligue des champions cette saison. Un retour en C1 est quasiment garanti, mais avant de se tourner vers l'Europe, l'Inter et Conte devront terminer le travail en Italie. "Je suis pour les défis et l'Inter est le plus difficile de ma carrière", a déclaré Conte au journal italien Il Corriere della Sera plus tôt cette année. Il est à quelques matchs de la conquérir.
  18. L'Inter a célébré jeudi un anniversaire spécial de 26 ans en se remémorant une célèbre victoire dans le Derby della Madonnina. Les Nerazzurri ont battu 3-1 le Milan lors du Derby della Madonnina le 15 avril 1995, lorsque Ottavio Bianchi était à la tête de l'équipe. Andrea Seno a ouvert le score au Meazza avant que Wim Jonk ne double l'avance de l'Inter, avant que Giovanni Stroppa en marque un pour les Rossoneri assez tardivement. Le gardien du Milan, Sebastiano Rossi, a ensuite marqué un but contre son camp, sur une belle frappe de Berti, pour assurer la victoire de Bianchi and co. Le Tweet La Vidéo
  19. Nicola Berti a exhorté l'Inter à continuer de surfer sur sa vague d'enthousiasme en battant Naples dimanche soir dans une interview publiée sur le site officiel de l'Inter. Sur Napoli - Inter. "Ce sera un match très important à l'extérieur de Naples. Ce sera un gros test de la mentalité de l'Inter, car battre une équipe comme le Napoli serait un autre signe de la force de cette équipe." "L'Inter a maintenant une force mentale extraordinaire, elle a accumulé 11 points d'avance avec de belles performances et en remportant des matchs difficiles. Quand vous êtes sur une vague comme celle-ci et que vous avez leur mentalité, vous faites tout pour essayer de la maintenir." La progression et solidité du groupe. "Ce qui est important, c'est que cette équipe ne s'est pas constituée du jour au lendemain, c'est le résultat d'une planification minutieuse. Cela signifie que l'Inter ne pourra que s'améliorer dans les prochaines années car l'équipe est parfaitement organisée. La façon dont tout le groupe est allé célébrer ensemble le but de Darmian contre Cagliari vous en dit long. C'était un match très difficile, vous pouvez voir que quelque chose se crée ici. J'ai vu un peu de notre équipe vainqueure du titre lors de la saison 1988-1989 dans cette étreinte de groupe; cette équipe a un équilibre et c'est la clé." Congratulations à Romelu Lukaku et Nicolo Barella. "J'aurais pu marquer beaucoup de buts en contre-attaque si j'avais joué avec Lukaku. Les qualités les plus notables de Lukaku sont sa force physique et son désir de marquer à tout prix, et c'étaient deux compétences que j'avais aussi en tant que milieu de terrain." "J'ai toujours aimé Barella aussi, depuis qu'il était à Cagliari. Il a ce courage et cette agressivité positive que j'avais, c'est un vrai leader et il a la qualité la plus importante à mon avis, c'est qu'il n'abandonne jamais."
  20. Comme à l'accoutumé, Antonio Cassano a fait une terrible diatribe sur l'Inter sur la chaîne Twitch de Christian Vieri, Bobo TV. Florilège. "J'ai regardé le padel au lieu de l'Inter dimanche, c'est toujours la même chose avec eux. Conte vous garantit 15 points supplémentaires mais pas parce qu'il joue un bon football, parce qu'il vous donne plus de confiance. Il donne beaucoup à l'Inter mais je ne l'aime pas en tant qu'entraîneur et j'aime encore moins son style de jeu. Conte veut toujours que ses joueurs fassent exactement ce qu'il leur dit de faire, il n'y a pas de liberté. Il a une bonne chimie avec ses joueurs mais l'Inter ne joue pas bien et ils ne le feront jamais tant qu'il est et sera aux commandes, ce qui est prouvé par le bilan de Conte en Europe. Si vous jouez comme ça en Ligue des champions, vous concédez trois buts et êtes renvoyé chez vous, l'histoire de Conte nous le montre." "Si Conte peut donner Eriksen cet été, il n'aura pas besoin de demander deux fois. Ce n'est pas un hasard si l'Inter joue un meilleur football quand Eriksen commence, mais Conte pourrait se débarrasser de lui pour signer un joueur qu'il aime plus, comme Paul Pogba. Quand Conte a des joueurs de classe mondiale, il les renvoie, il ne voulait même pas d'Andrea Pirlo à la Juventus. Il y a eu une période plus tôt cette saison où il se moquait d'Eriksen en ne le faisant jouer que pendant quatre ou cinq minutes; s'il m'avait fait ça, nous aurions eu une vraie dispute." Dans un autre ton bien plus positif, s'adressant à la Gazzetta dello Sport notre ancien milieu de terrain Nicola Bertie s'est exprimé sur la domination de l'Inter. Sur la domination de l'Inter en Serie A. "L'Inter domine les matchs et a 11 points d'avance en Serie A. Quiconque les critique est un idiot. Soyons sérieux ici, j'adore cette équipe. Il est compréhensible qu'ils soient un peu fatigués; nous sommes à la mi-avril, c'est presque la fin de la saison…" Prochain défi: UEFA Champions Lague. "L'Inter a déjà une équipe très forte. S'ils pouvaient recruter deux ou trois joueurs, peut-être des jeunes, ils deviendraient encore meilleurs. Espérons progresser en Ligue des champions car il est juste de s'attendre à plus après trois éliminations consécutives en phase de groupes." Un cycle gagnant avec Conte? "Il y a toutes les conditions pour que l'Inter entame un cycle gagnant avec Conte." Moralité: Cassano est un idiot! Mais ça, il l'a déjà prouvé.
  21. "Certains restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables" Massimo Moratti Lorsque Paul Ince a troqué l'United pour l'Inter à l'été 1995, c'est une décision qui a laissé perplexes les supporters du club. Ince faisait partie d'une équipe jeune et passionnante de Manchester United qui a émergé à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Les Red Devils commençaient à dominer le football anglais à l'époque de la création de la Premier League et, dans un partenariat formidable avec l'Irlandais talismanique Roy Keane, Ince a remporté dix trophées majeurs en six ans à Old Trafford. "Le Guv'nor'', comme il était surnommé dans sa jeunesse au club précédent de West Ham, avait été un élément essentiel d'une équipe gagnante qui a jeté les bases de ce qui allait devenir deux décennies de succès effréné pour l'United, à la fois à la maison et en L'Europe. Les fans ne pouvaient pas vraiment y croire quand, après que le manager Alex Ferguson ait accepté une offre de 7 M£ de l'Inter, Ince a quitté le nord-ouest de l'Angleterre pour relativement peu de considération pour les fans: "Ce n'était pas facile", a déclaré Ferguson, en réfléchissant à sa décision de vendre Ince en 2008, "mais je sentais que c'était une bonne affaire pour le club à l'époque." Il est également possible qu'avec la fameuse "Classe 92'' commençant à avoir des revendications importantes en tant que joueurs réguliers de la première équipe pour l'United, l'Écossais a estimé que laisser partir un joueur du calibre d'Ince ne serait pas un choc aussi important qu'il aurait pu être autrement. Ce n'était pas une décision qu'Ince souhaitait non plus, comme il l'a dit à Paddy Power en 2016. "Quand j'ai quitté United, ce n'était pas ma décision. J'étais sur le point de négocier un contrat de quatre ans, mais c'était à l'aval de Sir Alex Ferguson et au conseil d'administration et ils voulaient me vendre à l'Inter Milan. J'étais dévasté de partir." Néanmoins, la défaite de Manchester United était le gain de l'Inter et Ince s'est dirigé vers le sud pour commencer peut-être la période la plus mémorable de sa carrière de joueur. Ince est arrivé au Meazza à un moment de grande agitation pour les Nerazzurri. Le club avait évité de justesse la relégation en 1994, terminant à un point de la zone de relégation dans ce qui reste, à ce jour, leur pire résultat. Bien qu'ils aient réussi à remporter la Coupe UEFA en 1991 et en 1994, ils ont échoué au niveau national. La domination de la Serie A par ses rivaux le Milan et ses adversaires de longue date, la Juventus avait fait en sorte que l'Inter n'avait pas remporté de trophée national majeur depuis 1989, année au cours de laquelle ils ont remporté à la fois le Scudetto et la Supercoppa Italia. Mais la signature d'Ince est intervenue à un moment de grands changements pour l'Inter. Il a été l'une des premières acquisitions faites par le club sous le nouveau président Massimo Moratti et sera bientôt rejoint par beaucoup d'autres. Avec des joueurs tels que Youri Djorkaeff, Ivan Zamorano et Aron Winter rejoignant Ince au cours des douze prochains mois, Moratti a clairement exprimé son désir de ramener les Nerazzurri au sommet du football italien. Interista de très longue date, Moratti était désespéré de voir son club retourner dîner à la table du football italien et européen, comme ils avaient été si habitués tout au long de leur histoire. Ince revendiquerait immédiatement une première place dans l'équipe à l'arrivée, faisant ses débuts lors d'une victoire 1-0 sur Vicenza au Meazza. Il a formé un duo cohérent avec son collègue au milieu de terrain Nicola Berti et, ce faisant, a créé un couple "travailleur et industrieux" qui a fonctionné efficacement dans le monde tactiquement complexe du calcio. Ince et Berti étaient athlétiques et énergiques avec des moteurs rarement fatigués pendant 90 minutes. Cela ne veut pas dire qu'ils n'avaient pas de capacités techniques. Ince, en particulier, a montré le genre de finesse et de classe dans le dernier tiers du terrain qui en faisait beaucoup plus qu'une menace de but qu'on ne le croit au départ. Bien qu'il n'ait marqué que trois buts lors de sa première saison, il s'est toujours avéré une terrible menace pour les défenses adverses, que ce soit par ses courses dans la surface ou par son œil pour faire une passe, qui pouvait souvent ouvrir les défenses italiennes semblables à des coffres forts. À la fin de sa première année en Italie, Ince avait aidé l'Inter à décrocher une sixième place en Serie A. Dans ce qui pourrait être considéré comme un succès modéré pour l'Anglais, il avait aidé les Nerazzuri à sécuriser une place dans le football européen pour la deuxième fois consécutive, grâce à la qualification pour la Coupe UEFA (4 clubs italiens étaient qualifiés et Parme avit remporté la Coppa tout en étant 3e, ndlr). D'un point de vue individuel, il montrait également des signes d'enracinement en Italie, notamment vers la fin de la saison. Ses trois buts sont survenus au cours des deux derniers mois de la campagne, le plus notable étant l'un des huit marqués par l'Inter dans une raclée 8-2 contre l'humble Padoue. De plus, ses efforts ne sont pas passés inaperçus par la Curva Nord. "Allez Paul Ince, allez" était un chant qui a rempli le Meazza quelques mois après son arrivée, prouvant que le joueur né à Illford avait trouvé une place dans le cœur du célèbre Interisti hostile . L'intégration rapide et considérable d'Ince dans la vie de l'Inter était d'autant plus remarquable compte tenu du climat social en Italie à l'époque. Ince est noir et, comme même le club lui-même l'a admis, il était douteux pour beaucoup de savoir si un joueur de son ethnie serait en mesure de trouver une place dans le cœur de ceux de la Curva Nord. Comme le rapporte le Telegraph juste avant la finalisation du transfert d'Ince à l'Inter, des graffitis racistes sur les murs du stade du club l'ont accueilli à son arrivée à Milan lors de la négociation de son contrat. Il n'était pas inhabituel que des bananes gonflables soient agitées sur les terrains d'Italie chaque fois qu'un joueur noir touchait le ballon et la culture du racisme en Italie était aussi notoire que vicieux. Ince avait déjà dû surmonter les préjugés et briser les barrières pour devenir le premier capitaine noir de l'équipe nationale d'Angleterre et il était clair que, s'il voulait avoir un minimum de succès en Italie, il devrait y surmonter des obstacles similaires. L'exemple le plus tristement célèbre des abus qu'il a subis était peut-être lors d'un match à Cremonese en avril 1996. Ince avait marqué le premier but dans une victoire de 4-2 pour les Nerazzurri et avait en conséquence encouru la colère de la foule hostile. "Ils me criaient, Négro, négro", se souvient Ince dans un article du The Independent un mois après l'incident, "Alors je me suis tourné vers eux et j'ai applaudi, comme pour dites: "Ouais, bien joué". C'est à ce moment-là que l'arbitre m'a averti.'' L'abus était si grave qu'Ince lui-même a admis qu'il envisageait de retourner en Angleterre. L'arrivée de son compatriote Roy Hodgson en tant que manager vers la fin de sa première année a cependant beaucoup aidé à améliorer la situation, comme Ince l'a confirmé lors d'une conférence de presse sur le terrain d'entraînement de l'Inter plus tard. "Si Hodgson n'était pas arrivé il y a cinq ou six mois, je serais probablement retourné en Angleterre. Il est comme moi; il veut gagner. Nous venons tous les deux de Londres, donc nous avons ce genre d'agressivité pour vouloir bien faire et gagner. S'il devait partir, l'année prochaine ou l'année d'après, cela changerait complètement ma position. J'espère que cela n'arrivera pas." Ince a également appelé Moratti et d'autres personnes influentes à faire davantage pour lutter contre le racisme, notant que le travail considérable effectué par la FA dans son pays avait beaucoup contribué à améliorer la situation en Angleterre. "Je pense qu'il faut en faire un vrai problème pour que nous ayons une idée de jusqu'où les gens et la fédération vont aller concernant ce sujet". Malgré cela, le succès obtenu par Ince sur le terrain était louable, et sa deuxième saison a été sans doute plus réussie que la première. Son total de buts est passé à sept toutes compétitions confondues et l'Inter a obtenu une troisième place en Serie A, ratant la qualification en Ligue des champions de seulement quatre points. Plus impressionnant encore, ils ont atteint la finale de la Coupe UEFA et, malgré leur défaite face à Schalke 04 sur deux matchs, ont prouvé qu'ils étaient à nouveau une force majeure sur la scène européenne. L'influence d'Ince sur l'équipe était largement reconnue dans toute l'Italie. Il était considéré comme si essentiel au succès de l'Inter qu'un journal italien décrivait l'équipe sans lui comme "Inter sensa Anima" (Inter sans âme). Le président Moratti tenait à ce que l'Anglais prolonge son séjour en Italie, convaincu qu'un partenariat entre Ince et Ronaldo ne ferait que renforcer la montée exponentielle de l'Inter. Ince, que Moratti a appelé "Le Tigre'', en raison de son rythme de travail féroce, rejetterait les avances du club afin de rentrer chez lui, mais cela n'a pas contribué à aiguiser l'impression de Moratti sur le joueur. S'adressant à Inter Channel en 2013 après la nomination de Walter Mazzarri au poste de directeur, Moratti a salué son travail considérable, en disant: "Peu importe combien de temps vous restez, et Ince n'était là que pendant un an et demi, il y a certaines personnes qui restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables." Le temps d'Ince avec nous a peut-être été court, mais était vraiment impactant. Il conserve un penchant pour le club à ce jour et, grâce à une relation étroite avec Massimo Moratti qui se poursuit, son fils Thomas a presque suivi ses traces en faisant un passage en Italie en 2014. C'est peut-être une bénédiction que le transfert n'a pas pu se matérialiser. Non seulement Thomas aurait eu du mal à exceller dans un club qui a connu une période instable ces dernières années en raison de changements de propriétaires, mais la pression pour être à la hauteur de ce que son père a réalisé était peut-être trop lourde à supporter pour lui. Ince n'est peut-être pas revenu d'Italie en 1997 avec plus de médailles à ajouter à sa collection, mais ce qu'il a gagné était peut-être encore plus précieux. Face aux préjugés raciaux et à l'opposition sociale, il a trouvé un moyen de faire tomber les barrières et de trouver une place dans le cœur des fans de l'Inter qu'il occupe encore aujourd'hui. Moratti l'a décrit comme "un grand Interista'' et, quels que soient les paramètres que l'on pourrait utiliser pour mesurer cela, il est difficile de discuter lorsque l'ancien président du club fait une telle déclaration. Ince restera pour toujours un favori des fans à l'Inter et, avec du recul, il est facile de comprendre pourquoi. Cet article est une traduction de "How Paul Ince overcame oppression to become an Inter great" de Laura Bradburn paru sur gentlemanultra.com le 14 Mars 2017.
  22. Dans quatre interviews nos légendes Alessandro Altobelli, Marco Materazzi, Nicola Berti et Evaristo Beccalossi s'expriment sur la course au Scudetto. Alessandro Altobelli pense que l'Inter pourrait sécuriser le Scudetto avant la double confrontation contre la Louve et la Juve. "Chaque match sera difficile à partir de maintenant et jusqu'à la fin. Dès que vous sous-estimez un match, vous le perdez, et ce n'est pas un cliché car c'est la réalité! Le risque que l'Inter détourne le ballon des yeux est cependant très réduit avec Conte à sa tête. Ce ne serait pas amusant de jouer la Roma et la Juventus à la suite et à la fin de la saison, mais vous pouvez vraiment espérer que le Scudetto sera déjà gagné d'ici là. Enfin, vous avez Romelu Lukaku, qui est le chef de l'équipe et l'homme qui termine la phase de construction et de préparation de tous les autres." Marco Materazzi déclare que le match contre le Napoli sera le plus dangereux. "Le match le plus dangereux sera celui du 18 avril à Naples. Je pense que l'équipe de Gennaro Gattuso, quand tout le monde est en forme, est l'équipe qui joue le meilleur football d'Italie." "Ceci dit, Lukaku et Lautaro pourraient être le facteur décisif pour nous car en ce moment, ils constituent le duo le plus complet du moment. S'ils en ont besoin, ils peuvent s'occuper seuls des attaques de l'Inter. L'Inter devra battre Sassuolo mercredi parce que les matchs décalés du championnat sont toujours des matchs pièges." Nicola Berti affirme que si l'Inter bat Bologne, Sassuolo et Cagliari, alors le Scudetto est dans la poche. "Si l'Inter parvient à gagner les trois matchs qui les attendent à la reprise, le Scudetto sera le leur! Le premier match, à Bologne sera dur. Et je ne dis pas ça seulement parce que c'est le prochain et vient après une longue pause." "Lautaro Martinez sera le joueur clé. Il aurait été facile de dire Romelu Lukaku ou Nicolo Barella qui sont tous deux en forme. Mais El Toro a marqué un but contre le Torino qui ne sera pas oublié de si tôt." Evaristo Beccalossi a déclaré que le grand rival de l'Inter est le Covid-19. "La force de cette équipe est le groupe, qui est de plus en plus uni. Romelu Lukaku et Nicolo Barella sont certainement des joueurs clés et maintenant Antonio Conte a retrouvé le vrai Eriksen. L'Inter doit jouer un match à la fois et rester calme. Ils sont conscients de leurs propres forces, mais ils ne doivent sous-estimer aucun adversaire d'ici la fin de la saison." "Le rival le plus dangereux de l'Inter pour le moment est le COVID-19. S'ils restent en bonne santé, l'équipe de Conte est une équipe forte et solide, je ne pense pas que quiconque puisse les arrêter dans la course au Scudetto maintenant."
  23. Dans une interview publiée dans Il Giornale, notre ancien attaquant Aldo Serena a révélé qu'il avait initialement eu une relation difficile avec Nicola Berti, mais qu'ils sont rapidement devenus amis. "J'ai immédiatement été désagréable. J'avais la formation et l'expérience et je me concentrais toujours à bien faire, même si j'avais tort. Nicolino était le contraire. Après cette méfiance initiale, nous avons construit une amitié thérapeutique, j'ai offert le calme et il a rendu l'énergie." Comment Serena s'est lié avec Berti, malgré des intérêts différents. "Nous avons partagé nos différentes expériences. Il m'a emmené dans des discothèques et des clubs. Je l'ai invité à dîner dans un restaurant, le Hare Krishna, mais après, il voulait une pizza." Giovanni Trapattoni insulté malgré son succès à l'Inter, ceci a décourage Serena. "Il y a eu des moments où nous quittions le Meazza après des mauvais résultats et nous nous sommes retrouvés, avec Trapattoni, insultés par les fans, même par des enfants. Qu'ils pouvaient insulter 'Trap', et pour ce que cela représentait, j'ai décidé que ce n'était pas pour moi."
  24. Lors d'une émission Twitch sur la chaîne d'Alessandro Cattelan, Nicola Berti a évoqué Nicolo Barella, la Juventus et ses souvenirs. Sur Nicolo Barella. "Nous sommes un peu similaires, j'aime beaucoup Barella. Il est beaucoup plus technique que moi, puis il a l'esprit de compétition, l'envie, l'intensité. Il est mon idole absolue." La Juventus va revenir? "La Juve ne peut plus nous rattraper. Quelques matchs de plus sont nécessaires et ensuite nous commencerons à nous rapprocher un peu plus de ce que nous attendions depuis tout ce temps. Ne soyons pas trop confiants, cependant. Le fait que nous ne jouions plus contre la Juventus avant l'avant-dernière journée est mieux, mais je veux que la course au titre se termine plus tôt, je ne veux pas souffrir jusqu'à la fin." Sur cette Inter. "À part la première partie de la saison où l'équipe a été éliminée de la Ligue des champions, je dirais que ça s'est très bien passé." Le meilleur joueur avec qui il a joué. "Ronie (Ronaldo), bien sûr." Berti a parlé des buts préférés qu'il a marqués pour l'Inter. "Mes buts préférés? Ceux marqués dans le derby de Milan. Il y a ce but dans lequel j'ai dit aux Rossoneri que je marquerais un but et je l'ai fait. Les derbies ont-ils été les plus beaux rendez-vous? À l'époque, nous ne nous parlions pas pendant une semaine, puis nous faisions la paix les uns avec les autres en équipe nationale. Pendant la Serie A, il y avait un défi avant les matchs: je me souviens que nous nous sommes échauffés dans les gymnases, pas sur le terrain, et les joueurs frappaient des balles de l'autre côté pour ennuyer les autres. Avec d'autres équipes, nous avons failli nous chauffer avant les matches." Berti a continué à se remémorer certains de ses anciens coéquipiers. "Bergkamp? Nous avons remporté une Coupe UEFA ensemble, il m'a fourni des passes décisives. Il était phénoménal techniquement mais ne s'intégrait pas bien." "Ruben Sosa? Il était très gentil et techniquement très fort." "Igor Shalimov? J'entends souvent parler de lui, il est entraîneur en Russie." "Darko Pancev? Pour moi, il était très fort, il est venu la mauvaise année. Il a été incompris, il a rejoint une équipe qui n'a pas bien fait, mais pour moi, il était plus fort que Pippo Inzaghi." "Djorkaeff? J'entends toujours parler de lui tout le temps. L'autre jour, je l'ai appelé avec des amis pour son anniversaire et j'ai chanté la chanson que les fans de Nerazzurri lui chantaient." Le meilleur entraîneur avec lequel il a travaillé? "Giovanni Trapattoni. J'ai passé plusieurs années avec lui et j'ai remporté le Scudetto du record (en 1989, ndlr). Trapattoni était comme un père, il sait parler et a beaucoup d'humour."
  25. Hier, internazionale.fr a souhaité un bon anniversaire à Lothar Matthaus pour son 30e anniversaire de son Ballon d'Or France Football. Aujourd'hui, nous vous présentons une belle description de ce match historique, Inter - Napoli, qui mènera à notre 13e Scudetto grâce à un but de Matthaus. Bonne lecture. La campagne de Serie A 1988-1989 a connu un début très prometteur pour nos Nerazzurri. Malgré des saisons décevantes sous Giovanni Trapattoni, l'équipe a continué à lui faire confiance et a renforcé l'équipe lors du mercato estival. L'arrière gauche, Andreas Brehme et le milieu de terrain Lothar Matthaus ont été recrutés pour renforcer l'équipe. Le départ d'Alessandro Altobelli a forcé Aldo Serena et les nouveaux arrivants Ramon Diaz et Lothar Matthaus de marquer des buts. L'investissement dans cette équipe s'est avéré vital payant, alors que l'Inter se retrouvait en tête de la Serie A lorsque le Napoli, deuxième, est venu jouer au Meazza pour la 30e journée. Avec un avantage de 7 points sur Naples et 10 points à jouer, le Scudetto était en jeu, l'Inter qui pouvait assurer le titre avec une victoire (il y avait 34 journées et la victoire valait 2 points à l'époque, ndlr). Les Nerazzurri sont entrés dans le match après une belle série de douze matchs sans défaite, en gagnant 10, et ne concédant qu'un seul but. D'un autre côté, le Napoli gardait ses espoirs de titre alors qu'ils cherchaient à réduire l'écart face aux leaders du championnat. Malgré leur début de saison sous une forme fantastique suivant le rythme de l'Inter, après avoir perdu Diego Maradona sur blessure à la mi-saison, le Napoli avait perdu des points importants contre des équipes de milieu de tableau. Avec Maradona en pleine forme et disponible pour l'affrontement au Meazza, ils étaient prêts à se battre jusqu'à leur dernier souffle dans la course du Scudetto. Plus tôt dans le match, les Nerazzurri a eu un début nerveux, alors que le Napoli déplaçait le ballon autour de la surface intériste avec confiance. Ils ont créé peu d'occasions pour leur meilleur buteur Careca, qui a placé un certain nombre de tirs vicieux sur le but de Zenga. Les nerfs se sont également chauffés lorsque l'Inter attaqua. L'attaquant principal et capocannonier, Aldo Serena, et Ramon Diaz ont tous deux raté des tirs à bout portant pour donner à leur équipe une avance cruciale. L'Inter gagnait la bataille au milieu de terrain et réussit à garder une clean sheet. Malgré ses efforts, le résultat est resté nul et vierge. L'Inter a eu plus d'opportunités. Alors que la mi-temps approchait, cela a commencé à ressembler à l'un de ces matchs, où le ballon ne trouvera tout simplement pas le chemin des filets. Le Napoli a continué à passer le ballon vers Careca et Maradona pour créer des occasions de but de toutes les manières possibles. À trente-six minutes, Careca fit magnifiquement une volée dans le coin supérieur gauche du poteau, ne laissant aucune chance à Zenga de le sauver. Trapattoni et les fidèles de l'Inter au Meazza étaient sur leurs sièges avec nervosité alors que tout le monde espérait une seconde mi-temps. Lorsque le jeu a repris en seconde période, c'était plus ou moins pareil. Le Napoli avait l'air plus confiant des deux côtés, déplaçant le ballon avec des passes rapides et ne permettant pas à l'Inter de créer de nombreuses opportunités en attaque. Cependant, le lancer des dés a finalement terminé en faveur de l'équipe locale. Nicola Berti a marqué après que son tir ait dévié par le pied du milieu de terrain de Naples Luca Fusi. Le centre de Ramon Diaz, initialement destiné à Matthaus, n'a pas atteint sa cible et a été reçu par Nicola Berti qui l'a frappé avec une volée pour marquer le but égalisateur. La pression a visiblement levé tous les joueurs et supporters et tout le monde a recommencé à croire au rêve de sécuriser le Scudetto après neuf ans d'abstinence. Le match était loin d'être terminé, alors que Naples continuait de se battre pour garder sa saison en vie et était sur le point de reprendre la tête alors que le tir du pied gauche de Careca frappait la barre. Alors que les deux équipes se disputaient cette victoire, le match s'est accéléré avec une action de bout en bout. Alors que le match se terminait et semblait se diriger vers un match nul, l'Inter a gagné un coup franc juste à l'extérieur de la surface de réparation. Avec les deux spécialistes du coup franc Brehme et Matthaus debout au-dessus du ballon, la défense de Naples a aligné le mur. Le coup franc de Brehme a été intercepté par un Maradona pressant qui a l'a dévié en toute sécurité. Cependant, les défenseurs de Naples ont commencé à courir avant que Brehme n'ait donné un coup de pied à l'Inter. Dans la deuxième tentative, Matthaus a surpris tout le monde et a frappé un coup franc sous le mur et dans le coin inférieur gauche du but, donnant à l'Inter ce but tant espéré. L'Inter a tenu bon pour remporter le match 2-1 à domicile et a obtenu son treizième Scudetto avec quatre matchs à jouer dans la saison. Trapattoni avait finalement mis fin à la disette de neuf ans pour les Nerazzurri, l'équipe ayant terminé une saison fantastique avec seulement deux défaites et étant invaincue à domicile. Allons nous revivre ce moment dans quelque semaines?
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