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  1. A San Siro mercredi dernier pour le match aller de l'Euroderby, Samuel Eto'o est aujourd'hui l'un des invités de marque du 'Milan Football Week', un événement organisé par la Gazzetta dello Sport à l'Anteo Palazzo del Cinema. Le Roi Lion monte sur scène accueilli par les applaudissements des personnes présentes et commence à évoquer le sens du derby milanais. "Dans mon top dix, il est en deuxième position derrière le Clasico, Barça-Madrid, dans des conditions normales. Mais ça va à la première place s'il s'agit d'une demi-finale de Ligue des champions. En Italie, j'ai eu des matchs exceptionnels mais quelque chose comme ça est unique." Quel match c'était Mercredi ? "Un très bon match pour nous car on prévoyait tous un match nul la veille, pensez à gagner 2-0... Il reste encore un match retour, mais c'est un bel avantage." Quel était le secret ? "L'Inter est entré sur le terrain avec la bonne mentalité. Milan a mis plus de temps à entrer dans le match et a fait mieux en deuxième mi-temps. J'espère que, Mardi, elle pourra rentrer sur le terrain comme dans les premières minutes de la première mi-temps." Moratti est-il le président dont vous êtes le plus proche ? "Moratti n'est pas un président mais le père de tout le monde, joueurs et entraîneurs. Il se comporte comme un père, c'est la première chose. Je ne peux pas le comparer à d'autres présidents car il m'a donné l'opportunité de jouer dans l'un des meilleurs équipes du monde. Quelles années nous avons vécues, quels compagnons j'ai eus. Tout s'est parfaitement déroulé." Materazzi t'a dit 'viens à Milan, avec toi on va tout gagner' : une histoire incroyable. "Des histoires comme ça n'arrivent pas souvent dans le football. Tout d'abord, je suis fier d'avoir joué avec lui, c'est le partenaire que tout joueur rêve d'avoir à ses côtés. Quand j'ai reçu ce message, je ne l'ai pas bien compris. Comment est-il possible qu'un joueur m'écrive comme ça ? Albertini m'a confirmé que c'était le numéro de Materazzi. La négociation a été rapide car il y avait une forte volonté des deux côtés, la parole de Materazzi comptait plus que l'argent." Message de Materazzi de Naples : 'Je ne le remercierai jamais assez car il m'a aidé à gagner la Ligue des champions, ce que je n'aurais fait avec personne d'autre. Il sait qui.' (Zlatan Ibrahimovic, ndlr) "Je t'aime aussi. Félicitations à Napoli et Anguissa, un joueur unique." La fête avec les sacs à la Coupe du monde des clubs. "Seuls Materazzi et moi le savons." Vous êtes lié à trois entraîneurs : Mourinho, Capello et Aragones. "Tout le monde m'a appris à vivre, pas seulement le football. A 15 ans, à Madrid, Capello m'a appris à utiliser le corps sur le terrain. Le deuxième, Aragones, m'a aidé à être un homme discipliné. Le troisième est Mourinho, nous tous joué l'un pour l'autre grâce à lui." Vous avez remporté le Triplete et trois Ligue des champions, mais peut-être que la Copa del Rey avec Majorque contre le Real est dans votre cœur avant tout. Vous vouliez y terminer votre carrière mais vous ne l'avez pas fait : est-ce un regret ? "J'essaie de ne pas avoir de regrets parce que quand tu le fais, tu regardes en arrière. J'ai tout donné au football, c'est Majorque qui m'a ouvert les portes de l'Europe, me permettant de jouer au football et d'être père. Je suis tellement attaché à la Copa del Rey, puis est venue la Ligue des champions avec l'Inter battant Barcelone qui, selon certains, aurait dû nous battre 4-0. J'ai dit à Materazzi 'nous allons gagner'. Je me souviens de n'avoir jamais couru aussi vite que dans ce match." Quel joueur est Lukaku ? "Il n'a pas exprimé son potentiel, il est physique et intelligent. Il marque beaucoup de buts. A Everton, j'acceptais d'être sur le banc s'il était là. Je pense que le retour à Chelsea l'a freiné mais avec la confiance et la qualité qu'il a, il peut être parmi les meilleurs attaquants du monde avec Benzema, Haaland et les autres." Vous avez toujours défini Onana comme un fils, reviendra-t-il en équipe nationale du Cameroun ? "Triste épisode à la Coupe du monde. Ils me posent toujours des questions à ce sujet et me mettent dans une position délicate. Vous connaissez le Onana d'aujourd'hui ou de l'année dernière, mais en 2017, Onana était déjà parmi les cinq meilleurs gardiens du monde. André a joué pour l'Ajax mais il a souvent fini sur le banc : celui qui m'accuse d'avoir des problèmes avec lui aujourd'hui, c'est le même qui a dit à l'époque qu'il ne méritait pas de jouer. Pour moi, c'est le meilleur gardien du monde mais je suis le président d'une fédération, de millions de joueurs camerounais, je ne suis pas le genre de manager qui impose quoi que ce soit à son entraîneur, je n'ai jamais vu Moratti dire à Mourinho qui doit jouer et qui ne doit pas jouer. C'est juste une affaire entre le joueur et son entraîneur. Quand ce dernier me dira qu'il est content d'Onana, il n'aura pas de problèmes. Je dois être une solution pour le technicien, pas un problème." Maignan et Onana sont-ils deux des meilleurs gardiens du monde ? "Pour moi, Onana est meilleur que Maignan dans le jeu de jambes, il ressemble à un joueur de champ. Il n'y avait pas de conviction à l'Inter avant de le signer mais je leur ai assuré qu'ils feraient de grands progrès avec lui. Aujourd'hui, je suis heureux parce que c'est extraordinaire de jouer une finale de Ligue des champions. S'il n'avait pas eu cette trajectoire à l'Inter, on m'aurait reproché de l'avoir encensé (rires, ndlr)." Qui va en finale entre l'Inter et Milan rencontre le Real ou City ? "J'espère qu'il y a l'Inter, bien sûr. Une finale est un match en soi, pensez à l'Inter-Barcelone, seul Mourinho et moi étions convaincus de gagner ce match. Je pense que l'idée de pouvoir affronter des équipes comme Le Real ou City doit être une motivation supplémentaire pour l'Inter." Est-il vrai que vous alliez à City avant de venir à l'Inter ? "Oui, j'ai pris la décision dans l'avion. Materazzi m'a envoyé le message Jeudi, puis j'ai dû parler à Moratti le lendemain alors que la proposition était déjà arrivée. Mourinho m'a appelé sept fois mais j'étais en contact avec City. A bord de cet avion, j'ai dit à mon avocat que j'aurais dû aller en Italie. Il m'a répondu que c'était un pays raciste mais je lui ai dit que je voulais le voir de mes propres yeux. La société italienne n'est pas raciste, il y a 2- 3 salopards ici qui font des putains de chants de merde. Je suis content du choix, je suis en paix avec moi-même : regardez ce que j'ai gagné en un an, alors que tout le monde me recommande l'Angleterre." Le sujet de la lutte contre le racisme vous tient beaucoup à cœur. "Mon combat a commencé après que des fans m'aient scandé en m'appelant 'noir'. Je me suis demandé : 'mais comment est-il possible que tu aies payé un billet pour voir un noir, tu es stupide ?'. A partir de là, j'ai changé en tant que personne, je prends des positions que les autres ne comprennent parfois pas parce qu'ils n'ont pas mon expérience." La situation dans le football s'est-elle améliorée sur cette question ? "Oui, beaucoup, mais malheureusement dans certains stades on voit encore des choses désagréables." Traduction alex_j via FCInterNews.
  2. L’affaire remonte au mois de septembre dernier. Julien Fournier, ancien directeur du football de Nice, avait confirmé que ses relations avec Christophe Galtier n’étaient pas bonnes durant la saison 2021/2022. “C’est vrai que c’est de notoriété publique que les rapports que je pouvais avoir avec Christophe étaient dès le début de la saison assez chaotiques”, avait-il confié. Il avait également lâché une petite bombe. “Très honnêtement, si j’explique les vraies raisons pour lesquelles on s’est disputé, parce que c’est vraiment le mot, Christophe n’entrera plus dans un vestiaire, ni en France ni en Europe”, avait-il lancé. “C’était indirectement lié au football. Ce sont des choses qui me touchent au plus profond. On avait des positions très éloignées. On a donc fait la saison et on a été, lui et moi, les plus professionnels possibles pour limiter l’impact négatif que ça aurait pu avoir sur l’équipe.” Christophe Galtier avait répliqué quelques jours plus tard en conférence de presse. “Je ne suis pas surpris de la manière dont il s’est exprimé. Je ne veux pas me fatiguer à débattre sur tout ce qui se dit. La fonction fait qu’on crée automatiquement un débat l’un après l’autre. Sur la forme, je ne suis pas surpris connaissant le personnage. Voilà, c’est tout ce que j’ai à vous dire.” Parole contre parole ! Sept mois plus tard, l’After Foot de RMC est revenu sur ce dossier avec des révélations fracassantes. Daniel Riolo a notamment indiqué avoir consulté un mail envoyé par Julien Fournier à la direction d’Ineos, propriétaire de l’OGC Nice. “Samedi, après le match Nice-PSG, j’ai reçu le document qui ne m’a pas été envoyé par Julien Fournier. Il n’y a pas d’en-tête sur les mails. Je me dis qu’on se prend une semaine pour vérifier. Entre-temps, Romain Molina (journaliste d'investigation indépendant, NDLR) a balancé le mail qu’on a depuis trois jours. J’ai accéléré la procédure. Oui, le mail a vraiment été écrit par Julien Fournier à Dave Brailsford, directeur du football d’Ineos. Ce mail est très long et très lourd”, a confié le journaliste français. “C’est parole contre parole, c’est Fournier contre Galtier”, a-t-il précisé. Lourdes accusations RMC a dévoilé une partie du fameux mail. “Christophe Galtier est alors arrivé dans mon bureau et a salué son fils qui m’a dit ‘vous pouvez vérifier avec mon père ce que je vous ai dit’”, serait-il écrit, dans des propos faisant référence aux critiques de Galtier envers Fournier rapportés par le fils/agent de Galtier. “Une fois son agent/fils parti, j’ai fait état à Christophe de la discussion que je venais d’avoir et lui ai demandé si tout cela était vrai. Il m’a alors répondu que oui et que je devais tenir compte de la réalité ‘de la ville’ et qu’en effet, on ne pouvait pas avoir autant de noirs et de musulmans dans l’équipe.” “Il m’a dit ‘hier soir je suis allé au restaurant et tout le monde m’est tombé dessus en disant que nous avons une équipe de noirs’ puis d’ajouter ‘Julien tu dois réaliser dans quelle ville nous sommes, nous sommes dans la ville de Jacques Médecin (ancien maire de Nice, ndlr), et notre équipe ne correspond pas à ce que veulent les gens, comme elle ne me correspond pas’, il n’y avait aucun argument sportif mais bien uniquement des arguments religieux ou de couleur de peau.” Galtier et Fournier réagissent Toujours selon RMC Sport, le PSG a décidé d’ouvrir une enquête interne concernant cette affaire. Le club parisien aurait indiqué que le président Nasser Al Khelaïfi n’était pas au courant des propos qu’aurait tenus Galtier. L’actuel entraîneur du Paris SG Christophe Galtier “conteste avec la plus grande fermeté” avoir tenu des propos discriminatoires envers des joueurs lorsqu’il officiait à Nice, a réagi mercredi son avocat dans un communiqué transmis à l’AFP. Le technicien français, passé de Nice au PSG l’été dernier, “a pris connaissance avec stupéfaction des propos injurieux et diffamants” rapporté par l’ancien dirigeant niçois Julien Fournier dans un courrier interne relayé mardi par plusieurs médias, a fait savoir Me Olivier Martin, annonçant des “poursuites judiciaires” à venir. Julien Fournier, parti de Nice en juillet 2022, affirme quant à lui ne pas être impliqué dans la diffusion du courriel en question, même s’il ne semble pas en contester l’existence. “Je suis actuellement au Brésil loin de cette polémique à laquelle je suis associé à mes dépens. Je ne suis en aucun cas à l’origine de la diffusion de ces informations internes vieilles d’un an au moment de mon départ du club”, a-t-il affirmé dans un communiqué transmis à l’AFP. “Le timing de ces révélations me révolte tout autant que leur contenu”, ajoute l’ancien directeur général puis directeur du football de Nice, à la veille du quart de finale aller de Ligue Europa Conference opposant les Aiglons à Bâle, jeudi en Suisse. Commentaire: quelle histoire ! Il en pense quoi notre Martin ? alex_j : Source 7sur7.be ici.
  3. Tel un cancer, le racisme ronge le foot italien, et ce depuis plusieurs décades. Ce qui suit est la traduction de "Could points deductions be an effective way to combat racist abuse in Italian Football?" par Tom Guerriero-Davies paru sur The Gentleman Ultra le 09 Janvier 2019. A partir du triste Inter – Napoli du 26/12/2018, l’auteur arrive à une conclusion intéressante. Les gros titres après les premiers matches du Boxing Day 2018 de Serie A n'auraient pas pu être plus éloignés de ce que ses programmateurs avaient prévu. Ce qui aurait dû être un événement phare pour la Serie A, tel revendiqué en tant qu'offre renaissante pour les téléspectateurs mondiaux pendant la période des vacances deNoël, a plutôt été éclipsé par une autre tache sur le bilan plutôt sombre du football italien en matière de racisme et de violence. Après qu'un rassemblement de groupes Ultra près de San Siro ait fait un mort et plusieurs autres blessés, le match du soir entre l'Inter et le Napoli a produit des scènes plus moches dans le stade. Kalidou Koulibaly de Naples a été soumis à de nombreux chants de singes racistes "buu-buu" émanant principalement, mais en aucun cas exclusifs, de la curva nord de l'Inter. À la 80e minute le Sénégalais a poussé Matteo Politano lors d'une contre-attaque et a à juste titre reçu un jaune. La dérision des fidèles de l'Inter est tombée et Koulibaly, manifestement remonté, a applaudi sarcastiquement l'arbitre, un geste auquel les arbitres de Serie A donnent généralement un jaune, et qui a valu à Koulibaly son deuxième. La question de savoir si les abus racistes ont été ou non la cause directe des actions de Koulibaly est sujette à débat, mais dans tous les cas, le fait que Lautaro Martinez ait marqué le seul but du match 10 minutes après l'expulsion, et d'une position dans laquelle le défenseur était susceptible d’être présent, a assuré que le racisme était un point focal de la couverture résultante. L'entraîneur de Naples à cette époque, Carlo Ancelotti, a déclaré qu'il avait demandé à trois reprises la suspension du match, et les avertissements que ce serait le cas si les chants persistaient ont été transmis sur le système de sonorisation du stade. Il semble très probable que la violence qui a précédé le match était dans l'esprit des officiels et de la police à ce moment là. Ils ne voulaient pas d'un autre problème d'ordre public entre leurs mains. La suspension des matches offre des avantages évidents : mettre un terme immédiat aux abus en éloignant les victimes ; en refusant aux auteurs la suite du match ; en envoyant un message clair que le football ne se jouera pas dans de telles conditions. Cependant, outre son potentiel d'incitation à la violence parmi les spectateurs enclins, il offre également la possibilité aux supporters mécontents des événements survenus sur le terrain de faire arrêter le match au profit de leur équipe. Il a été utilisé à plusieurs reprises avec peu de preuves d’un succès sur la durée. Beaucoup de ceux qui ont observé ses événements de loin ont suggéré que le simple fait d'identifier et de punir les délinquants est le seul moyen efficace et juste de traiter le problème. Cela devrait certainement être fait dans la mesure du possible, et il y a de bonnes raisons de penser que la surveillance CCTV dans les stades italiens doit être améliorée. Cependant, ceux qui ont été mécontents d'être à San Siro le lendemain de Noël ou qui ont été témoins d'autres épisodes similaires en Italie savent que la plupart du temps, ce n'est tout simplement pas possible. Ces chants « buu-buu » prennent la forme d'un grondement indiscernable entourant le terrain, clairement audible mais sans origine claire sur laquelle les caméras pourraient facilement se focaliser. Les points d'accès à de nombreux terrains italiens désuets comme San Siro sont tels que l'envoi de la police serait vain et pourrait bien entraîner des affrontements dans les curva, dont les propriétaires n'apprécient guère que les autorités mettent le pied sur leur « terrain ». Ce que la Fédération italienne de football a opté, ce sont des interdictions de stade, deux matches à domicile pour l'Inter à huis clos et un match supplémentaire sans la curva nord. Les sanctions ont été plutôt bien accueillies par les observateurs, mais avec un manque de certitude quant à quel niveau d'abus constitue exactement quel niveau de punition (la Juventus a été punie avec juste une fermeture dans une curva pour abus racistes plus tôt dans la saison 2018-2019). C'est cependant une réponse qui a été utilisée à plusieurs reprises dans le passé et qui n'agit clairement pas comme un moyen de dissuasion efficace. Les auteurs d'abus regarderont les matchs depuis chez eux ou des bars et reviendront par la suite, tandis que de nombreux membres du personnel et des vendeurs irréprochables perdront le revenu de la journée. Finalement, l'image de la Serie A est encore plus délabrée par les matchs joués sans joie devant des places vides. Le fait que la majorité des supporters non racistes soient également sanctionnés est un inconvénient supplémentaire évident. Comme déjà écrit dans un article écrit dans TGU après que la dernière fois des chants racistes ont été entendus à San Siro en 2016, les motifs de cette forme d'abus sont, dans une large mesure, tactiques. L'Inter a aligné deux joueurs africains le lendemain de Noël avec Keita Balde Diao et Kwadwo Asamoah, mais sans surprise, aucun des abus ne les visait. Les chants sont clairement un dispositif utilisé pour se mettre à nerf les joueurs adverses. Le comportement raciste n'est pas considéré par les fans de football italiens comme une ligne à ne pas franchir. La seule voie possible consiste donc pour les autorités à supprimer cette incitation tactique en accordant une déduction de points aux clubs dont les supporters ont été reconnus coupables à grande échelle. Une mesure qui dissuaderait la majorité des auteurs tout en rendant ceux qui persistent comme des parias parmi leurs collègues fans. Cela peut être effectué rétrospectivement et proportionnellement, sans risquer la sécurité de la police ou des supporters lors du match, ni forcer les officiels à prendre des décisions plus fortes à ce à quoi ils devraient s'attendre. Ce ne serait en aucun cas une solution parfaite. De toute évidence, les joueurs ainsi que les spectateurs qui n'ont joué aucun rôle dans les troubles seraient pénalisés, et un lien plutôt inconfortable entre les performances d'une équipe et le comportement d'une minorité de leurs fans se manifesterait sur le classement. Cependant, étant donné la probabilité de succès de cette mesure, ces arguments impliquent intrinsèquement que ces problèmes transitoires sont plus importants que l'éradication du racisme, ce qui n'est pas une position que le football italien peut se permettre de prendre. Certains ont suggéré que cela créerait des opportunités pour les supporters d'assister aux matchs de l'équipe rivale et de crier des injures dans l'espoir de leur coûter des points. Même si cette possibilité devrait être surveillée, une telle conspiration demandant un certain nombre de fans ne pourrait pas passer inaperçue. Cela est difficile à imaginer. Les déductions de points ne feraient bien sûr aucune brèche dans la cause profonde du problème qui est le racisme culturel profondément enraciné dans la société italienne. Les commentaires du vice-Premier ministre Matteo Salvini après le match selon lesquels il ne voyait pas la différence entre les insultes racistes et non racistes offrent un aperçu inquiétant des attitudes dirigeantes, mais qui ne surprendraient personne après les récents développements politiques italiens. Bien que le football ne soit pas en mesure de débarrasser une société de ses maux, il a la responsabilité de se protéger des crimes haineux comme celui qui a eu lieu à San Siro le lendemain de Noël. Cette responsabilité doit peser plus lourdement sur les épaules des instances dirigeantes du football italien qu'elle ne le fait actuellement. Traduction alex_j via The Gentleman Ultra.
  4. Les clubs de football et de sport palestiniens ont publié une lettre exhortant l'Inter et l'Atletico Madrid à annuler un match amical de pré-saison prévu le 8 août en Israël. La lettre, rapportée par le groupe d'activistes politiques italiens BDS Italia, explique la justification de leur demande, le groupe s'opposant au match amical en Israël en raison des actions d'Israël envers le peuple palestinien. Dans la lettre, les clubs soulignent certains des abus commis par l'armée israélienne envers les civils palestiniens et demandent comment des grands clubs de football peuvent donner une légitimité à l'État israélien en participant à ces matchs amicaux. Dans la lettre, les clubs soulignent que leur propre capacité à concourir est fortement entravée par les restrictions à la liberté de mouvement et l'apartheid auxquelles les Palestiniens sont soumis. La lettre souligne que parmi les victimes des frappes militaires et policières israéliennes contre des civils palestiniens figurent des footballeurs et d'autres athlètes. En plus de la lettre, le groupe a lancé un hashtag de #NothingFriendly sur les réseaux sociaux qu'ils visent à utiliser pour attirer l'attention sur le problème et monter une campagne de pression pour empêcher ce match de pré-saison. Extrait de leur lettre : "Rien qu'en mai, des soldats israéliens ont tué deux footballeurs prometteurs, Said Odeh, 16 ans, du Balata FC en Cisjordanie occupée et Muath Nabil Al-Zaanin du Beit Hanoun FC à Gaza." "Israël a mis fin à la carrière de dizaines d'athlètes palestiniens. Israël restreint notre liberté de mouvement, ce qui signifie que nous ne sommes pas libres de voyager, de nous entraîner ou de jouer contre nos homologues palestiniens." "Cela signifie également que nos chances de voyager pour jouer contre d'autres équipes régionales ou internationales sont très limitées." "Le racisme est endémique dans le football israélien. Par exemple, les ultras du Beitar Jérusalem connu sous le nom de La Familia scande régulièrement le slogan 'mort aux Arabes'. Comme le rapporte le New York Times, certains fans du Beitar louent même le slogan 'Beitar pur pour toujours'." Note: pour comprendre les critiques envers le Beitar, il faut savoir que ce club se revendique comme "le plus raciste" et, d'un certain point de vue, peut être considéré comme le seul club officiellement d'extrême droite. La Familia qui n'a rien à envier aux hooligans du CSKA Moscou est souvent impliquée dans des incidents graves tels que chants racistes, intimidations, dégradations, agressions... Vous pouvez chercher sur Google et faites vous une opinion.
  5. Lukaku parle du racisme dans le foot. Interviewé par CNN, l'attaquant nerazzurro ne voit pas de progrès , même s'il soutient qu'en Italie, un certain changement est observé. "Je pense que le racisme dans le monde du football est à un maximum historique. Pourquoi? A cause des réseaux sociaux en partie. Pour être honnête, je ne vois pas vraiment de progrès faits dans ce sens. Je vois des campagnes, etc. Mais tant qu'une vraie action n'est pas prise… En Italie, quand ça m'est arrivé, il s'est vraiment passé quelque chose et la Serie A a communiqué avec moi et mon club". "Nous avons essayé d'éduquer les personnes en Italie, parce que l'Italie est un très beau pays et j'ai été très bien intégré par tous, les supporters de l'Inter comme des adversaires. Je pense que quand c'est arrivé, il y a eu une réaction forte. Et c'est ce qui devrait toujours arriver dans tous les championnats. Il faudrait parler avec les joueurs et chercher à faire quelque chose avec eux et leurs clubs pour sensibiliser. Quand les gens ont parlé de Super Ligue, il y a eu des manifestations et les supporters sont allés dans les rues pour protester. Moi non plus je ne voulais pas que ça se réalise. Mais où était cette énergie quand on parlait de racisme?" , se demande Big Rom.
  6. A l’instar de l’UEFA et des Clubs anglais, la Fédération Italienne de football, la FIGC a décidé d’envoyer un message fort contre toute forme de discrimination: "Nous voulons apporter notre soutien à ce qu’il est juste de définir comme une campagne de civilité, c’est le moment de dire Basta." a déclaré le Président Fédéral Gabriele Gravina. En effet, la FIGC a décidé d’interrompre ses activités sur les réseaux sociaux du vendredi 30 avril à 23h59 au lundi 3 mai: "Vu l’importance que recouvre le football dans notre société , il est opportun que nous assumions tous la responsabilité d’envoyer des signaux positif, en contrant avec fermeté les haineux professionnels." "Le sport est un motif de joie et de partage, il ne peut pas être utilisé comme un instrument destiné à alimenter la violence, le mépris et la vulgarité." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  7. RTLSport - Sur le plateau TV d'un talk show consacré au championnat italien, un journaliste de Sky Sports a dérapé en parlant de Romelu Lukaku comme "le noir de l'Inter". Naples et l'Inter Milan ont partagé l'enjeu(1-1) dimanche lors de la 31e journée de Serie A. Malgré ces premiers points abandonnés en phase retour après onze victoires consécutives, les Nerazzurri continuent d'avancer tranquillement vers leur premier scudetto depuis 2010, avec 9 points d'avance sur l'AC Milan (2e) et 11 sur l'Atalanta, à sept journées de la fin. Sur le plateau TV d'un talk show consacré au championnat italien, Stefano De Grandis, journaliste pour Sky Sports, a complètement franchi les limites de l'acceptable en parlant de Romelu Lukaku. En voulant évoquer le Diable Rouge, il a tout simplement utilisé le terme "le noir de l'Inter". Un dérapage raciste sur lequel la chaîne transalpine n'a pas encore communiqué, dans un pays où plusieurs situations similaires se sont déjà produites dans les stades. ®Rtl-Sport.be Le Mea-Culpa du présentateur "Hier, je vous parlais de Romelu Lukaku et j'ai utilisé une expression inacceptable. En direct, sa photo est apparue, j'ai utilisé le terme «noir», un terme très stupide et inapproprié, inacceptable en effet. Une grave erreur, en direct, qui ne doit pas arriver. Le racisme ne m'appartient pas, en fait je le déteste, mais les mots sont graves et injustifiables" Le Racisme n'a pas sa place dans le monde du football! ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  8. "Certains restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables" Massimo Moratti Lorsque Paul Ince a troqué l'United pour l'Inter à l'été 1995, c'est une décision qui a laissé perplexes les supporters du club. Ince faisait partie d'une équipe jeune et passionnante de Manchester United qui a émergé à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Les Red Devils commençaient à dominer le football anglais à l'époque de la création de la Premier League et, dans un partenariat formidable avec l'Irlandais talismanique Roy Keane, Ince a remporté dix trophées majeurs en six ans à Old Trafford. "Le Guv'nor'', comme il était surnommé dans sa jeunesse au club précédent de West Ham, avait été un élément essentiel d'une équipe gagnante qui a jeté les bases de ce qui allait devenir deux décennies de succès effréné pour l'United, à la fois à la maison et en L'Europe. Les fans ne pouvaient pas vraiment y croire quand, après que le manager Alex Ferguson ait accepté une offre de 7 M£ de l'Inter, Ince a quitté le nord-ouest de l'Angleterre pour relativement peu de considération pour les fans: "Ce n'était pas facile", a déclaré Ferguson, en réfléchissant à sa décision de vendre Ince en 2008, "mais je sentais que c'était une bonne affaire pour le club à l'époque." Il est également possible qu'avec la fameuse "Classe 92'' commençant à avoir des revendications importantes en tant que joueurs réguliers de la première équipe pour l'United, l'Écossais a estimé que laisser partir un joueur du calibre d'Ince ne serait pas un choc aussi important qu'il aurait pu être autrement. Ce n'était pas une décision qu'Ince souhaitait non plus, comme il l'a dit à Paddy Power en 2016. "Quand j'ai quitté United, ce n'était pas ma décision. J'étais sur le point de négocier un contrat de quatre ans, mais c'était à l'aval de Sir Alex Ferguson et au conseil d'administration et ils voulaient me vendre à l'Inter Milan. J'étais dévasté de partir." Néanmoins, la défaite de Manchester United était le gain de l'Inter et Ince s'est dirigé vers le sud pour commencer peut-être la période la plus mémorable de sa carrière de joueur. Ince est arrivé au Meazza à un moment de grande agitation pour les Nerazzurri. Le club avait évité de justesse la relégation en 1994, terminant à un point de la zone de relégation dans ce qui reste, à ce jour, leur pire résultat. Bien qu'ils aient réussi à remporter la Coupe UEFA en 1991 et en 1994, ils ont échoué au niveau national. La domination de la Serie A par ses rivaux le Milan et ses adversaires de longue date, la Juventus avait fait en sorte que l'Inter n'avait pas remporté de trophée national majeur depuis 1989, année au cours de laquelle ils ont remporté à la fois le Scudetto et la Supercoppa Italia. Mais la signature d'Ince est intervenue à un moment de grands changements pour l'Inter. Il a été l'une des premières acquisitions faites par le club sous le nouveau président Massimo Moratti et sera bientôt rejoint par beaucoup d'autres. Avec des joueurs tels que Youri Djorkaeff, Ivan Zamorano et Aron Winter rejoignant Ince au cours des douze prochains mois, Moratti a clairement exprimé son désir de ramener les Nerazzurri au sommet du football italien. Interista de très longue date, Moratti était désespéré de voir son club retourner dîner à la table du football italien et européen, comme ils avaient été si habitués tout au long de leur histoire. Ince revendiquerait immédiatement une première place dans l'équipe à l'arrivée, faisant ses débuts lors d'une victoire 1-0 sur Vicenza au Meazza. Il a formé un duo cohérent avec son collègue au milieu de terrain Nicola Berti et, ce faisant, a créé un couple "travailleur et industrieux" qui a fonctionné efficacement dans le monde tactiquement complexe du calcio. Ince et Berti étaient athlétiques et énergiques avec des moteurs rarement fatigués pendant 90 minutes. Cela ne veut pas dire qu'ils n'avaient pas de capacités techniques. Ince, en particulier, a montré le genre de finesse et de classe dans le dernier tiers du terrain qui en faisait beaucoup plus qu'une menace de but qu'on ne le croit au départ. Bien qu'il n'ait marqué que trois buts lors de sa première saison, il s'est toujours avéré une terrible menace pour les défenses adverses, que ce soit par ses courses dans la surface ou par son œil pour faire une passe, qui pouvait souvent ouvrir les défenses italiennes semblables à des coffres forts. À la fin de sa première année en Italie, Ince avait aidé l'Inter à décrocher une sixième place en Serie A. Dans ce qui pourrait être considéré comme un succès modéré pour l'Anglais, il avait aidé les Nerazzuri à sécuriser une place dans le football européen pour la deuxième fois consécutive, grâce à la qualification pour la Coupe UEFA (4 clubs italiens étaient qualifiés et Parme avit remporté la Coppa tout en étant 3e, ndlr). D'un point de vue individuel, il montrait également des signes d'enracinement en Italie, notamment vers la fin de la saison. Ses trois buts sont survenus au cours des deux derniers mois de la campagne, le plus notable étant l'un des huit marqués par l'Inter dans une raclée 8-2 contre l'humble Padoue. De plus, ses efforts ne sont pas passés inaperçus par la Curva Nord. "Allez Paul Ince, allez" était un chant qui a rempli le Meazza quelques mois après son arrivée, prouvant que le joueur né à Illford avait trouvé une place dans le cœur du célèbre Interisti hostile . L'intégration rapide et considérable d'Ince dans la vie de l'Inter était d'autant plus remarquable compte tenu du climat social en Italie à l'époque. Ince est noir et, comme même le club lui-même l'a admis, il était douteux pour beaucoup de savoir si un joueur de son ethnie serait en mesure de trouver une place dans le cœur de ceux de la Curva Nord. Comme le rapporte le Telegraph juste avant la finalisation du transfert d'Ince à l'Inter, des graffitis racistes sur les murs du stade du club l'ont accueilli à son arrivée à Milan lors de la négociation de son contrat. Il n'était pas inhabituel que des bananes gonflables soient agitées sur les terrains d'Italie chaque fois qu'un joueur noir touchait le ballon et la culture du racisme en Italie était aussi notoire que vicieux. Ince avait déjà dû surmonter les préjugés et briser les barrières pour devenir le premier capitaine noir de l'équipe nationale d'Angleterre et il était clair que, s'il voulait avoir un minimum de succès en Italie, il devrait y surmonter des obstacles similaires. L'exemple le plus tristement célèbre des abus qu'il a subis était peut-être lors d'un match à Cremonese en avril 1996. Ince avait marqué le premier but dans une victoire de 4-2 pour les Nerazzurri et avait en conséquence encouru la colère de la foule hostile. "Ils me criaient, Négro, négro", se souvient Ince dans un article du The Independent un mois après l'incident, "Alors je me suis tourné vers eux et j'ai applaudi, comme pour dites: "Ouais, bien joué". C'est à ce moment-là que l'arbitre m'a averti.'' L'abus était si grave qu'Ince lui-même a admis qu'il envisageait de retourner en Angleterre. L'arrivée de son compatriote Roy Hodgson en tant que manager vers la fin de sa première année a cependant beaucoup aidé à améliorer la situation, comme Ince l'a confirmé lors d'une conférence de presse sur le terrain d'entraînement de l'Inter plus tard. "Si Hodgson n'était pas arrivé il y a cinq ou six mois, je serais probablement retourné en Angleterre. Il est comme moi; il veut gagner. Nous venons tous les deux de Londres, donc nous avons ce genre d'agressivité pour vouloir bien faire et gagner. S'il devait partir, l'année prochaine ou l'année d'après, cela changerait complètement ma position. J'espère que cela n'arrivera pas." Ince a également appelé Moratti et d'autres personnes influentes à faire davantage pour lutter contre le racisme, notant que le travail considérable effectué par la FA dans son pays avait beaucoup contribué à améliorer la situation en Angleterre. "Je pense qu'il faut en faire un vrai problème pour que nous ayons une idée de jusqu'où les gens et la fédération vont aller concernant ce sujet". Malgré cela, le succès obtenu par Ince sur le terrain était louable, et sa deuxième saison a été sans doute plus réussie que la première. Son total de buts est passé à sept toutes compétitions confondues et l'Inter a obtenu une troisième place en Serie A, ratant la qualification en Ligue des champions de seulement quatre points. Plus impressionnant encore, ils ont atteint la finale de la Coupe UEFA et, malgré leur défaite face à Schalke 04 sur deux matchs, ont prouvé qu'ils étaient à nouveau une force majeure sur la scène européenne. L'influence d'Ince sur l'équipe était largement reconnue dans toute l'Italie. Il était considéré comme si essentiel au succès de l'Inter qu'un journal italien décrivait l'équipe sans lui comme "Inter sensa Anima" (Inter sans âme). Le président Moratti tenait à ce que l'Anglais prolonge son séjour en Italie, convaincu qu'un partenariat entre Ince et Ronaldo ne ferait que renforcer la montée exponentielle de l'Inter. Ince, que Moratti a appelé "Le Tigre'', en raison de son rythme de travail féroce, rejetterait les avances du club afin de rentrer chez lui, mais cela n'a pas contribué à aiguiser l'impression de Moratti sur le joueur. S'adressant à Inter Channel en 2013 après la nomination de Walter Mazzarri au poste de directeur, Moratti a salué son travail considérable, en disant: "Peu importe combien de temps vous restez, et Ince n'était là que pendant un an et demi, il y a certaines personnes qui restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables." Le temps d'Ince avec nous a peut-être été court, mais était vraiment impactant. Il conserve un penchant pour le club à ce jour et, grâce à une relation étroite avec Massimo Moratti qui se poursuit, son fils Thomas a presque suivi ses traces en faisant un passage en Italie en 2014. C'est peut-être une bénédiction que le transfert n'a pas pu se matérialiser. Non seulement Thomas aurait eu du mal à exceller dans un club qui a connu une période instable ces dernières années en raison de changements de propriétaires, mais la pression pour être à la hauteur de ce que son père a réalisé était peut-être trop lourde à supporter pour lui. Ince n'est peut-être pas revenu d'Italie en 1997 avec plus de médailles à ajouter à sa collection, mais ce qu'il a gagné était peut-être encore plus précieux. Face aux préjugés raciaux et à l'opposition sociale, il a trouvé un moyen de faire tomber les barrières et de trouver une place dans le cœur des fans de l'Inter qu'il occupe encore aujourd'hui. Moratti l'a décrit comme "un grand Interista'' et, quels que soient les paramètres que l'on pourrait utiliser pour mesurer cela, il est difficile de discuter lorsque l'ancien président du club fait une telle déclaration. Ince restera pour toujours un favori des fans à l'Inter et, avec du recul, il est facile de comprendre pourquoi. Cet article est une traduction de "How Paul Ince overcame oppression to become an Inter great" de Laura Bradburn paru sur gentlemanultra.com le 14 Mars 2017.
  9. Nous sommes tous frères: réaffirmons nos valeurs à l'occasion de la Journée internationale pour l'éradication de la discrimination raciale. Cela se reflète dans notre nom et c'est dans notre nature: nous sommes et serons toujours contre toute forme de discrimination. Respect, unité, être une famille: c'est ce que nous défendons depuis notre création, des valeurs qui sont le moteur de notre campagne BUU - Brothers Universally United . C'est notre histoire, notre présent et, surtout notre avenir. Pour cette raison, afin de continuer à sensibiliser les jeunes à la lutte contre la discrimination raciale, notre Club a organisé une rencontre virtuelle avec garçons et filles impliqués dans l'Elite Academy, le jeudi 18 mars dernier, pour discuter de cette question. Javier Zanetti et Matteo Darmian ont tous deux pris part à l'initiative, qui a été menée en collaboration avec Linkem, le partenaire de connexion. Ils ont discuté de ce sujet avec les jeunes et écouté les paroles de Saidou Oumar Daffe, un joueur victime de racisme. Rappel des faites: Saidou Omar Daffé, 40 ans, sénégalais d’origine, citoyen italien et de Parme d’adoption, a été victime d’injures racistes (un énergumène l'a traité de "noir de merde" à quatre reprises, ndlr). Le match opposait Bagnolese à Agazzanese, des équipes d’excellence, le 23 Novembre 2019. En réaction, lui, ses collègues ainsi que des joueurs adverses ont quitté le terrain. La réunion a également vu l'implication du président de CONI Giovanni Malagò et le président de la FIFA, Gianni Infantino, avec un message vidéo en cours d'enregistrement pour les jeunes joueurs de Nerazzuri. Francesco Sortino, directeur marketing et relations extérieures de Linkem, y a également participé. Javier Zanetti a déclaré: "Pour l'Inter, lutter contre toute discrimination est de la plus haute importance. Cette rencontre démontre à quel point les valeurs d'inclusion et de fraternité ont toujours été au cœur du Club depuis sa fondation. Quand on voit du racisme, il est vital de ne pas rester indifférent. Il faut le combattre vigoureusement, même quand on n'en a pas été directement victime. C'est la seule façon de changer les choses." Matteo Darmian , quant à lui, a déclaré: "Cela m'attriste que le racisme soit toujours un problème en 2021. Il est important de continuer à le combattre, non seulement par des mots, mais aussi par des actions concrètes. Il est également essentiel de sensibiliser les plus jeunes membres de notre société à ce problème."
  10. Lors de Cagliari-Inter, Romelu Lukaku a été pris à parti par les tifosi sardes, ces derniers entonnant et proposant d’immondes cris racistes. Le Diable Rouge, qui a condamné ce comportement en après-match, a reçu le soutien de milliers de personnes à travers le monde. Selon le Sun, la Lega Serie A aurait pris contact avec Lukaku, mais également avec le défenseur du Napoli Koulibaly, pour devenir les visages d'une campagne anti-raciste. Cette campagne serait très similaire à celle active en Angleterre et qui se nomme Kick It Out. Les deux joueurs devraient donc revêtir un rôle central dans cette initiative. Validez-vous ce projet ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  11. Si lors d’une première interview, Steven Zhang s'est exprimé sur le mercato et son entrée à Genève, il s’est également penché sur l’incident dont a été victime Romelu Lukaku à Cagliari. En effet, les champs racistes ont amené Lukaku à dénoncer cette situation à la Police qui devra enquêter sur l’affaire. Voici la position de Steven Zhang: "Je parlerai avec lui à son retour de sélection. L’Inter est fondé sur l'intégration et l’internationalité, elle lutte contre la discrimination et a toujours soutenu les personnes de toutes les couleurs de peau, de cultures différentes." "Cela fait partie de l’Adn Nerazzurro et ce sera aussi le cas dans le futur. J’espère que les "Buu" finiront par disparaître en Italie et dans le reste du monde. Le football doit seulement être un outil de divertissement et non un outil de violence ou de racisme. ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  12. Victime de cris racistes, Romelu Lukaku n’a pas réagi à chaud, préférant se laisser un temps de réflexion. Voici le communiqué publié sur ses réseaux sociaux officiels et relayé également par Rtl-Sport : "De nombreux joueurs ont subi des insultes racistes ces derniers mois. J’en ai souffert à mon tour hier. Le football est un jeu que tout le monde doit pouvoir apprécier. Nous ne devrions pas accepter la moindre forme de discrimination qui pourrait le faire glisser dans la honte." "J’espère que les fédérations du monde entier réagiront avec virulence contre toute forme de discrimination. Les réseaux sociaux doivent aussi travailler d’avantage avec les clubs de football. Chaque jour, vous pouvez voir au moins un commentaire raciste sous le post d’un joueur de couleur. Nous le signalons depuis des années, mais il n’y a toujours pas d’action…" "Mesdames et Messieurs, nous sommes en 2019 et au lieu d’avancer, nous reculons. Je pense qu’en tant que joueurs, nous devons nous unir et faire un communiqué pour garder ce sport propre et appréciable pour tous" Réponse surréaliste de la Curva Nord, le groupe des Ultras de l’Inter "Ciao Romelu, Nous t’écrivons au nom de la Curva Nord, le groupe de supporters qui t’a souhaité la bienvenue à peine arrivé à Milan. Cela nous attriste beaucoup que tu ai pensé que ce qu’il s’est produit à Cagliari soit considéré comme du racisme." "Il faut comprendre que l’Italie n’est pas comme de nombreux autres pays où le racisme est un VRAI problème. Nous comprenons que ce qu’il s’est produit peut y être assimilé mais ce n’est pas le cas. En Italie, nous faisons usage de "certaines" méthodes uniquement pour "aider l’équipe" et pour chercher à rendre nerveux les adversaires, non pour du racisme, mais pour les perturber." "Nous sommes une tifoserie multi-ethnique et nous avons toujours accueilli les joueurs du monde entier, nous avons également utilisé certaines de ces méthodes dans le passé face à joueurs adverses et nous le ferons très certainement à l’avenir. Nous ne sommes pas racistes, de même que les supporters de Cagliari." "Il faut comprendre que dans tous les stades italiens, les personnes supportent leurs équipes, mais ceux-ci sont aussi habituer à conspuer l’adversaire, non pas par racisme, mais pour aider leur propre équipe. Nous vous prions de considérer ce comportement des tifosi italiens comme une forme de respect, dû au fait qu’ils ont peur de ce que vous pouvez leur faire, et non pas car ils sont racistes ou qu’ils vous haïssent." "Le racisme est totalement différent et tous les tifosi le savent bien. Lorsque vous déclarez que le racisme doit être combattu en Italie, vous ne faites qu’encourager la répression envers les tifosi, en incluant également vos supporters, vous contribuer à mettre en avant un problème qui n’existe pas ou qui, du moins, n’est pas perçu de la même façon dans d’autres pays." "Nous sommes sensibles et ouverts à tous, nous pouvons vous garantir qu’il y a parmi notre communauté des personnes de races et d’origines différentes qui partagent cette vision de provoquer les adversaires de l’Inter, et ce, même lorsqu’ils appartiennent au même groupe ou à la même origine géographique." "Nous souhaitons vous demandez de l’aide, il faut clarifier ce qu’est le racisme et déclarer que les tifosi ne sont pas racistes. Le combat contre le VRAI racisme doit débuter dans les écoles, pas dans les stades, les tifosi ne sont que des passionnés et ils agissent de façon différentes au stade que dans la vie réelle." "Nous vous assurons que ce qu’ils disent ou font à un joueur de couleur adverse n’a rien à voir avec ce qu’ils pourraient dire ou faire dans la vie réelle. Les tifosi ne sont pas parfait, nous comprenons votre frustration que certaines expressions ont pu provoquer en vous, mais elles ne le sont pas à des fins discriminatoires." "Nous te souhaitons, encore une fois… Bienvenue Romelu." La FIFA prend la situation très au sérieux A travers un communiqué, la FIFA a tenu a réagir sur la situation connue par Romelu Lukaku : "Le racisme n'a pas sa place dans le football. La FIFA demande instamment à toutes les fédérations, ligues, clubs et terrains de sport associés d’adopter les procédures requises, ainsi qu’une tolérance zéro pour les incidents liés au racisme dans le football et d’appliquer les sanctions sévères prévues dans des cas similaires. " Gabriele Gravina, Président de la Fédération italienne de football "C’est un problème très grave, peu importe le nombre de participants qui y ont participé. La FederCalcio est déterminée à imposer les sanctions plus sévères et à les appliquer plus rapidement." "Je ne veux pas entrer dans la sphère de contrôle de la Justice Sportive, qui agi de façon autonome conformément à la législation, mais l'image proposée par le football italien ne reflète pas les valeurs de notre monde. Je condamne cette situation quelle que soit l'issue de l'enquête. Nous devons appliquer les sanctions envisagées afin d’éviter une dérive injustifiable et nous montrer encore plus sévère et rapide dans l’application de ces dernières." Pour rappel, l'Inter lutte contre le Racisme à travers sa Campagne "Buu" "Internazionale.fr se démarque de la Curva Nord et soutient entièrement et intégralement la lutte contre toute forme de discrimination possible. Les sanctions les plus sévères doivent être prises afin d'éradiquer un fléau qui n'a pas sa place, sur le terrain, comme dans la vie réelle." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  13. Les institutions footballistiques italiennes se montrent très préoccupées en matière de racisme, surtout depuis le communiqué publié par la Curva Nord de l'Inter. En effet, les faits sardes, soit les cris de singes à l’encontre de Romelu Lukaku ont ré-ouvert la polémique du racisme. Et lorsqu’il s’agit de jeter de l’huile sur le feu, on pense immédiatement à la Curva Nord interiste qui a publié un communiqué officiel adressé à l’attaquant belge. Sur ce dernier, elle stipule qu’il ne s’agissait pas d’actes racistes à Cagliari, mais d’une tentative de déstabilisation destinée à rendre nerveux l’adversaire afin de venir en aide à son équipe. La Lega Calcio, la Figc, mais les arbitres se montrent également préoccupés par la situation, à tel point qu’il pourrait être décidé de suspendre les matchs suite aux possibles coalition entre les groupes de supporters dans toute l’Italie. Voici l’analyse du Corriere Dello Sport “Dans les Curves principales de la Serie A, et d’autres que celles-ci, circule l'hypothèse de voir les forces se regrouper, et ce afin de faire face à une bataille sur certaines thématiques communes telle que le désir de faire percevoir l’image des ultras d’une différente façon que celle reconnue actuellement par l’opinion publique de même que les forces de l’ordres et de la politique." "Car dans ce monde des ultras, ceux-ci ne sont pas juste reconnus pour des incidents ou de la violence, mais également pour des gestes de bienfaisances. Partant de ce constat, et même si l'idée est encore à l’étude, l'objectif est de proposer un front commun. Si cela venait à se produire, l’explications de la part des Ultras Nerazzurri qui disculpent ceux de Cagliari aurait un sens…un sens qui serait interprété comme une source de très grande préoccupation par la Figc et la Lega Serie A" Comment se comporter si une façon de penser commune est suivie par l’intégralité des Ultras ? "Certes, il y aura des cas d’idéologie politique à définir, mais comment se comporter si les Ultras s’associent sur le fait que les "Buu" ne sont pas des cris racistes ? La Figc et la Lega Calcio sont convaincus qu’un éventuel accord sur le "Buu" de la part des Ultras ne sera pas facile à trouver, ni même à respecter étant donné les premières et lourdes sanctions de la Justice Sportive." Pour le moment, un complément d’enquête sur les évènements qui se sont produit à Cagliari a été exigé. L’espoir est que ce qu’il s’est produit à la Sardegna Arena reste un cas isolé. L’Italie est-elle prête et surtout préparée à agir sur cette thématique ? Qu’en pensez-vous ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  14. L'Inter s'est retrouvée, bien malgré elle, au centre d'une polémique qui fait la une des journaux du monde entier. Voici ce que révèle La Gazzetta Dello Sport. "Le nom RL9 est une "marque" connue à travers le monde, l'Inter en a eu la preuve dans le courant de cette semaine. D'un côté, il y a une visibilité à son niveau maximale, comme lorsque Lukaku marque un but, voir deux en deux matchs de Serie A, ce qui n'est pas quelque chose de banal ." "Mais d'un l'autre il y a aussi le revers de la médaille. Le tour du monde aura pris 80 minutes...Celui qui aura vu la Curva Nord répondre à travers un communiqué mardi soir à Romelu Lukaku, en lui signifiant que les faits qu'il a connu à Cagliari ne sont pas, à proprement parlé, des faits de racismes..." "Le vaste écho n'a pas seulement été relayé à travers les réseaux sociaux, mais cette situation fait la Une des principaux journaux en ligne du monde entier. Pour l'instant, Lukaku a préféré ne pas répondre à ce communiqué, tout comme l'Inter. Il s'agit-là d'une ligne de conduite dictée par le Président Steven Zhang." Pour l'heure, il n'y a donc pas de réponse officielle au Communiqué de la Nord, mais il est pratiquement annoncé de possible et concrète nouvelles sanctions envers le Meazza. En effet, la saison dernière, l'Inter avait immédiatement sanctionné de deux matchs à huis-clos et un troisième sans la présence de la Curva Nord." C'est également lors de cette suspension, découlant des incidents post Inter-Napoli, que l'Inter a lancé la Campagne "Brothers Universally United" A quand la suspension à vie de certains supporters ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  15. Du racisme au rêve de jouer à l'Inter...Sebastiano Esposito, véritable révélation de l'été 2019 de l'Inter s'est livré au Corriere Dello Sport. Lukaku-Cagliari "J'étais sur le banc et je pense que Lukaku a été grand. Il a répondu aux racistes en inscrivant un but, sans alimenter de polémique, il a démontré qui avait raison et qui avait tort." Est-ce que cela se passe à votre âge ? "Jamais, c'est un truc d'adulte, malheureusement. Mais nous les jeunes, nous pouvons inverser cette tendance. Nous avons le devoir de nous y efforcer car nous sommes l'exemple d'une intégration possible, de notre départ à l'école jusqu'à notre montée sur le terrain. Ici, en Nazionale, il y a Udogie et Tongya et je vous garantis qu'ils sont aussi italiens que moi." "Les tifosi, pour perturber l'adversaire, font des choses sans réellement se rendre compte de la portée de leurs actes. Ils n'imagine pas les dégâts qu'ils peuvent occasionner dans la tête d'un footballeur qui en a été victime." Antonio Conte "C'est un honneur de suivre les entraînements avec l'équipe première, même si je dois avant tout penser encore à la Primavera. Durant l'été, j'ai fais le tour du monde avec le maillot de l'Inter et j'étais impatient que mon heure arrive." "Je ressens de la confiance autour de moi, on croit en moi. Conte est une personne fantastique, nous entretenons de bons rapports, il a la capacité de transmettre de l’adrénaline pure, il fait partie de ceux qui en ont...il rit." Le but que j'aurai voulu inscrire ? "Celui de Ronaldo face à la Lazio lors de la finale de la Coupe de l'Uefa en 1998. De la folie, une feinte, une contre-feinte et le dribble sur le gardien." "Je pense aussi à celui de Totti contre la Sampdoria lorsqu'il a repris le ballon du gauche à la volée au Marassi. Ce sont mes deux idoles." Mes rêves à concrétiser ? "Débuter en Serie A avec l'Inter et remporter le Mondial U-17. Je crois que ce sont deux choses qui peuvent se concrétiser." ®Antony Gilles - Internazionale.fr

Baretto

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