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Notre légende Javier Zanetti a accordé une interview à Tuttosport dans laquelle il évoque sa fidélité au club qui l'a fait grandir. Javier, quand l'étincelle vous a-t-elle frappé pour le football ? "J'avais trois ans et ils m'ont donné un ballon que je n'ai jamais lâché. Dans le quartier Dock Sud à Avellaneda, à deux cents mètres de la maison, il y avait une place et un petit terrain et tout a commencé là. Nous vivions près du stade de l'Independiente et ma mère était une grande fan. En Argentine, le magasinier avertit la curva lors de l'entrée de l'équipe sur le terrain. Lorsqu'il a fait, tout a explosé. Je frissonnai et je me disais 'Je me demande si je ressentirai aussi cette émotion'. Je l'ai fait." Était-ce le coup de foudre avec l'Inter ? "Je suis arrivé à Cavalese, parmi les journalistes, avec un sac qui contenait mes chaussures. Ils m'ont pris de Banfield, une équipe inconnue, tandis que Rambert venait d'Independiente où il avait remporté le championnat en tant que meilleur buteur. De plus, Roberto Carlos et Paul Ince sont également arrivés cette année-là. J'étais le quatrième étranger et à l'époque seuls trois pouvaient entrer sur le terrain mais le destin voulait que je joue tout de suite. Un lien très fort est né. Ils m'ont fait me sentir comme chez moi ici." La rumeur avec le Real, en 2001, une aventure ? "J'avais parlé à Valdano, leur entraîneur: il me voulait à Madrid. Presque tout était fait mais j'ai décidé de rester et j'ai prévenu Moratti." Combien avaient-ils offert ? "Un contrat bien plus important que celui que j'avais à l'Inter. Cependant, en plus de l'argent, j'ai pensé à la famille, à la relation avec les fans et au fait que je voulais laisser ma marque à Milan. Et je me suis dit 'Si je vais au Real, je suis un parmi tant d'autres.' J'aurais certainement gagné quelque chose, mais je voulais le faire ici. C'était un choix fort, mais il y a plus..." Histoires. "Manchester United et Barcelone m'ont aussi "tenté". Je ne me souviens plus si c'était en 2001 ou 2002. J'étais avec Paula, ma femme, et j'ai trouvé Ferguson dans un aéroport et il m'a dit bonjour, m'a demandé quand mon contrat était terminé. Mais j'étais heureux à Milan, malgré ces années très compliquées pour l'Inter. Ailleurs j'aurais eu une carrière plus importante, mais je ne me serais pas retrouvé comme à l'Inter." Comment cela s'est-il terminé avec Barcelone ? "Que j'ai "lancé" Puyol ? Il me le dit toujours. Il était dans l'équipe jeune et avait également commencé à faire quelques apparitions dans l'équipe première. Un jour, Van Gaal l'a appelé et lui a dit: 'Je veux signer l'arrière droit le plus fort du monde qui est Zanetti. Si nous ne le signons pas, je te garderai avec moi'. Et Carlos me remercie chaque fois qu'il me voit…" Qu'y avait-il dans cette étreinte avec Messi à Lusail ? "Beaucoup : je l'ai vu débuter en équipe nationale et il méritait cette coupe. Je l'ai remercié car il a couronné le rêve de tous les Argentins. À Doha, à cette époque, il y avait une atmosphère particulière : tout le monde voulait que Leo soulève la coupe." Avez-vous un meilleur ami dans le football? "Avec Zamorano qui est le parrain de Sol et Cordoba qui est le parrain de "Nacho", ainsi que mon colocataire à l'Inter, la complicité va au-delà de ce qu'ont été nos carrières." Vous êtes-vous senti trahi par Hodgson et Lippi ? "J'ai fait une erreur avec Hodgson parce que je n'ai pas compris qu'il m'a remplacé en finale contre Schalke parce qu'il voulait que Berti tire le penalty. Cette querelle s'est arrêtée là et même maintenant, quand on se rencontre, on en rigole. Par contre, je n'ai pas aimé l'attitude de Lippi, quand ça va mal, il ne faut pas chercher des coupables, mais des solutions. Peut-être, avec le recul, l'a-t-il fait pour partir." Traduction alex_j via FCInter1908.
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Interviewé en présence de Fabio Galante sur le canal YouTube de Star Casino Sport, Javier Zanetti s’est livré sur son parcours à l’Inter. Place à l’interview du Capitaine des Capitaines Le Meazza "C’est devenu notre maison pour tout ce que j’y ai vécu, tant de moments inoubliables." Débarquement à Milan "C’était un grand changement pour moi, car en Argentine, je vivais dans la périphérie de Buenos Aires. Lorsque l’on m’a dit que l’Inter m’avait recruté…Je ne parvenais pas à y croire, je jouais dans une petite équipe en Argentine…. Faire ce grand saut et prendre l’avion tout seul à Buenos Aires, direction Milan, était une nouveauté pour moi et pour ma famille." "Cela a changé ma réalité mais aussi celle de mon père et de ma mère, je me rappelle d’un déluge universelle sur la Terrasse Martini, c’était mon premier contact avec Milan. Et dès cet instant, j’ai été énormément séduit. Je n’oublierai jamais mon premier match au Meazza : C’était le 27 août, Inter-Vicenza, nous l’avions remporté 1-0 via un but de Roberto Carlos." "On devait jouer le dimanche, mais déjà le vendredi j’avais pris la voiture avec mes parents pour faire un tour au Meazza, je leur avais dit : Regarder, c’est ici que je vais jouer, dimanche, ma première partie, ils étaient si émus." L’idée de génie de Ronaldo "Voici une anecdote : Il y avait une douche solaire dans le vestiaire, c'est-à-dire une lampe car, notre médecin qui était Ronaldo, nous avait dit que ça aidait contre les champignons et les taches sur la peau. Nous n'avions pas remporté le championnat, mais nous étions la plus bronzée (il rit)" Uefa 98 Qu’as-tu dit à Simeone sur ton but ? "De me laisser le ballon, d’habitude, il n’écoutait pas, mais à ce moment-là, il m’a laissé faire et j’ai inscrit un très beau but. C’était une très grandissime émotion pour moi car c’était ma première finale au niveau européen avec l’Inter. En vrai c’était la seconde, car l’année précédente nous l’avions perdu eux penalty." "C’était une sorte de revanche et affronter une équipe italienne, comme la Lazio, au Parc des Princes à Paris, avec toute la tifoserie de l’Inter était très touchant. De ce parcours en Coupe, je me souviens de la fameuse rencontre à Moscou, un vrai champs de patate où Ronaldo semblait se déplaçait de la sorte (il simule un patinage), il avait une telle puissance." Ses adversaires les plus forts "Dans ma carrière, j’ai toujours eu la chance de marquer de très grands joueurs. J’ai dû marquer Messi aussi en demi-finale de la Ligue des Champions, ce n’était pas un client faclie, mais on parle-là de joueurs qui pouvait faire la différence à n’importe quel moment : C’étaient tous des joueurs différents." Le rôle du défenseur "Le football a évolué, avant le défenseur ne devait que défendre et ensuite penser à construire, a présent c’est l’inverse : d’abord la construction, puis la défense." Gigi Forever "C’est difficile de désigner le meilleure entraîneur : Simoni, pour nous a été si important et il me manque tellement, car en plus de ses capacités d’entraîneurs, c’était une très Grande Personne. Il avait vraiment créé un grand groupe Personnellement, je ne peux pas ne pas citer Mancini car c’est avec lui que nous avons commencé à gagner des choses importantes. Et il y a, enfin, Mou pour tout ce qui nous a transmis, il nous a fait comprendre que tout est possible: Il nous a sincèrement bien fait aller au-delà de nos possibilités car cette année 2010 reste et restera inoubliable pour nous les Interistes." Rendez-lui le brassard et sa jeunesse ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Ceci est la traduction de ''The Heartbreak of Ronaldo at Internazionale'' par Blair Newman (non, rien à voir avec Victor) paru sur le site These Football Times le 18/09/2018. L'article retrace le bref passage de Ronaldo chez nous. Ronaldo était plus force de la nature que footballeur. Il était un dribbleur irrépressible, un coureur puissant et un finisseur d'une précision infaillible. En Italie, le terme « fantasista » est strictement réservé aux meneurs de jeu, mais il s'appliquait aussi à cet attaquant brésilien, qui était une pure fantaisie. En effet, sa combinaison de vitesse fulgurante et de carrure trapue était quelque chose que l'on ne voyait généralement que dans la réalité virtuelle. Il était l'attaquant PlayStation que chaque joueur a créé, à un moment ou à un autre, juste pour nous faire sentir ce que cela ferait d'être aussi aussi imparable sur un terrain. Les opposants ne pouvaient que regarder et espérer, les défenseurs étaient rendus obsolètes. Ronaldo, à son apogée, était une hallucination collective d'un football devenue réalité. Cependant, le 12 avril 2000, il avait l'air terriblement humain. Après des mois d'absence pour cause de blessure, il est revenu sur le terrain ce jour-là afin d'essayer de renverser un match. L'Inter Milan menait la Lazio par deux buts à un lors du match aller de la finale de la Coppa Italia et ils avaient besoin de leur superstar. Mais, alors qu'aucun simple marqueur ne pouvait l'empêcher de marquer, seul son propre corps le pouvait. Ronaldo a cherché à courir vers la défense de la Lazio. Les attentes ont augmenté alors que cette icône, cette force irrésistible, a commencé à prendre de l'ampleur. Le ballon était, collait à ses pieds et la surface de réparation était proche, ce qui signifiait, selon toute vraisemblance, qu'un but se profilait à l'horizon. Pour les fans de l'Inter, ces moments étaient porteurs d'espoir. Mais dès que les rêves d'un égaliseur sont apparus, ils se sont à nouveau évanouis au milieu d'un spectacle déchirant. Après avoir fait signe de tourner à droite, le genou droit de Ronaldo s'est plié. Il tomba rapidement au sol en serrant sa jambe droite, pleurant de douleur. Immédiatement, les joueurs de la Lazio qui, quelques secondes auparavant, l'avaient craint ont cherché à l'aider, agitant les bras en l'air pour une assistance médicale. Alors que Ronaldo a été emporté sur une civière, l'espoir des Interisti a été définitivement anéanti. L'Inter a perdu 2-1. Le Milan était l'équipe à battre en Italie du début au milieu des années 1990. Après avoir conservé la Coupe d'Europe en 1990 sous Arrigo Sacchi, Fabio Capello a pris les rênes en 1991 et a mis en place un style de jeu fonctionnel mais passionnant qui les a vus remporter trois Scudetti successifs et démanteler la Dream Team du Barcelone de Johan Cruyff 4-0 en 1994. Et, après un titre de la Juventus de Marcello Lippi en 1995, ils sont revenus au sommet de la hiérarchie de la Serie A l'année suivante. Non seulement le Milan de Capello avait l'une des meilleurs défenses de tous les temps, composée de Franco Baresi et Paolo Maldini, mais ils ont été douchés de stars étrangères grâce aux millions de Silvio Berlusconi. Marcel Desailly patrouillait sans relâche au milieu de terrain, Zvonimir Boban créait et Dejan Savićević faisait sa magie entre les lignes. Les Rossoneri avaient tout pour plaire, et leurs grands rivaux citadins ne pouvaient que les regarder avec envie. L'Inter était «l'autre» équipe milanaise pendant cette période, leur forme vacillant de manière erratique alors qu'ils rebondissaient de course au titre au néant du milieu de tableau avec une vitesse déconcertante. Cependant, en 1995, Massimo Moratti est devenu président du club et, dans le but de rajeunir ce géant malade (rappelons qu'on a failli descendre en 1994, ndlr), a dépensé beaucoup d'argent sur le marché des transferts. Paul Ince a été l'un des premiers à arriver, signant de Manchester United, et au cours des deux années suivantes, l'Anglais a été rejoint par un cortège de nouveaux joueurs passionnants. L'Inter a fait venir Youri Djorkaeff, Iván Zamorano, Aron Winter, Nwankwo Kanu , Benoît Cauet et Diego Simeone dans leurs tentatives de concourir à nouveau pour le Scudetto. Et puis il y a eu Ronaldo. À seulement 20 ans, le Brésilien était déjà de renommée internationale au moment où l'Inter a payé des frais de transfert record de 13,2 millions de livres sterling pour l'emmener de Barcelone en juin 1997. Dans toutes les compétitions au cours de son année avec les géants catalans, il a marqué 47 buts en 49 matchs, s'appuyant sur les 54 en 57 sorties du PSV Eindhoven au cours des deux années précédentes. En plus de cela, il avait été couronné Joueur mondial de l'année de la FIFA en 1996, devenant ainsi le plus jeune détenteur de ce prix. Ronaldo n'était pas simplement une signature; il était une déclaration. À une époque où bon nombre des meilleurs joueurs du monde entier se retrouvaient en Serie A, les meilleurs avaient choisi l'Inter comme prochaine destination. Le malheur était passé, la morosité était levée. Moratti avait financé l'accord pour mettre fin à l'attente, l'Inter ne serait plus "l'autre" équipe de Milan. Ils ne ressentiraient plus le besoin de maudire Berlusconi. Les rôles, semblait-il, tournaient. Les six premiers mois ont été étonnamment prévisibles, ce qui est étrange pour l'Inter. Ronaldo a marqué des buts. Et l'Inter a gagné des matchs, régulièrement. Les Nerazzurri sont restés invaincus lors des 12 premiers matches de 1997-1998 et, à mi-parcours de la saison, avaient un point de retard sur la Juventus dans la course au titre. De plus, ils avaient battu leurs rivaux turinois au Meazza grâce à une frappe de Djorkaeff. Le fournisseur du but? Ronaldo ! Ignorant Paolo Montero et évitant Ciro Ferrara, son centre a laissé son coéquipier français avec la plus facile des finitions. Luigi Simoni, nommé entraîneur-chef à l'été 1997, avait galvanisé l'équipe, construisant une unité de contre-attaque rapide et réactive avec Ronaldo comme centre d'attaque. "Il Fenomeno" était le seul joueur de l'Inter chargé de ne pas s'occuper de la phase défensive, agissant comme un phare pour les transitions offensives de l'Inter avec son rythme, sa force et sa course agressive. L'adaptation si rapide de Ronaldo aux limites tactiquement détaillées et défensivement résolues du calcio était remarquable, tout comme sa capacité à réaliser les fantasmes d'un club, propriétaires et fans inclus, qui aspirait si désespérément à une période de succès. Sa prise en charge du fardeau était d'autant plus impressionnant compte tenu du calibre de ceux qui avaient échoué avant lui; lorsqu'il a conservé son statut de joueur mondial de l'année de la FIFA en 1997, il a vu la concurrence de Roberto Carlos et Dennis Bergkamp, deux anciens joueurs de l'Inter qui ont connu une meilleure fortune personnelle après avoir quitté le club. Après une mi-saison mouvementée, les hommes de Simoni ont remporté six matches de championnat consécutifs, Ronaldo marquant dans chacun. Cette séquence de forme comprenait une victoire 3-0 sur Milan au cours de laquelle le joueur a trouvé le chemin des filets avec un superbe lobe. Ce fut l'un des nombreux moments exceptionnels de son superbe premier mandat. Mais, cruellement, la première saison de Serie A de Ronaldo et de l'Inter se terminerait dans l'acrimonie plutôt que dans la célébration. Essentiellement, la course au Scudetto s'est résumée à un match : le Derby d'Italie entre la Juventus et l'Inter. Ils se sont rencontrés au Stadio delle Alpi avec quatre matches à jouer et avec un seul point les séparant au sommet de la Serie A. Les tensions étaient fortes tout au long du match alors que des défis robustes et de jolis plongeons ont ponctué ce choc spécial des titans du football italien; Simeone a été clouté par Edgar Davids, tandis que Ronaldo a été à plusieurs reprises nié du ballon par des marqueurs intransigeants. Alessandro Del Piero a donné l'avantage à la Juventus en première mi-temps avec un beau tir. Cela a forcé une riposte de l'Inter, qui savait que la défaite signifierait un écart de quatre points. Mais, malgré tous leurs efforts, un but égalisateur ne viendrait pas. Et, à seulement 20 minutes de la fin, il y a eu une éruption de controverses. Ronaldo, faisant irruption dans la surface de réparation de la Juventus, a été mis en échec sans pitié par Mark Iuliano après avoir poussé le ballon au-delà du défenseur central italien. Mais le penalty n'est pas venu. L'arbitre Piero Ceccarini a laissé le match se poursuivre et, alors que l'équipe locale lançait une contre-attaque, il s'est retrouvé à fuir les protestations bruyantes. Quelques secondes plus tard, il a sifflé, cependant, pointant vers l'endroit après que Del Piero ait été stoppé par un coup de pied inopportun de Taribo West. Simoni et ses joueurs ont eu du mal à contenir leur indignation et, même si le pénalty a été sauvé par Gianluca Pagliuca, le sentiment d'avoir été trompé s'est poursuivi alors que la Juventus a remporté le match et, par la suite, a remporté le titre. Loin des affaires intérieures controversées, Ronaldo a ébloui la compétition continentale, aidant l'Inter à la finale de la Coupe UEFA où il a battu la Lazio à lui tout seul. Il était injouable pour l'équipe romaine, frappant la barre avec un tir de loin avant de sceller une victoire 3-0 après avoir tranquillement contourné Luca Marchegiani pour marqué dans le but vide. Pourtant, malgré la finale victorieuse, la saison 1997-1998 de l'Inter a été imprégnée d'un sentiment d'injustice. Qu'est-ce qui aurait pu être ? C'est la question que tous les fans de l'Inter doivent se poser en silence lorsqu'ils réfléchissent aux années Ronaldo. Sa première campagne avait été enivrante. Même les défenses italiennes les plus acharnées se sont retrouvées dans son sillage. Son style de dribble, une avalanche d'enjambements, de feintes, de rebondissements exécutés d'un coup et à la vitesse de l'éclair, était envoûtant. Son explosivité était une véritable merveille, mais même alors, son corps était apparemment dans une lutte constante pour se suivre. En 1998-1999, les blessures ont commencé. Il n'a joué que 28 fois et marqué 15 buts, soit moins de la moitié de ce qu'il avait réussi lors de son premier voyage en Serie A. L'Inter a glissé à la huitième place du championnat. Les entraîneurs allaient et venaient, et une normalité décevante a repris. Ronaldo s'est rompu un tendon au genou droit le 21 novembre 1999 lors d'un match de championnat contre Lecce. Il est parti déterminé à revenir plus fort, mais à ce stade, le poids des espoirs du club, l'éclat des médias et les accords de sponsoring lucratifs étaient trop lourds à gérer. Il est revenu lors de la finale de la Coppa Italia 2000, émergeant avec impatience du banc des remplaçants, suppliant son corps de se conformer à ses exigences. Mais sa remontée d'un enfer très personnel n'a duré que sept minutes. Écrasé par l'une de ses propres feintes, il y avait un désespoir troublant dans le traumatisme du joueur. Auparavant, le nom de Ronaldo évoquait une aura féroce. Le monde avait regardé avec impatience chacun de ses contacts. Maintenant, le monde regardait toujours, mais cette fois avec horreur. Il était enclin, il était fragile et, à 23 ans, son avenir était incertain. D'innombrables opérations ont suivi dans le but de le ramener à son meilleur niveau, mais il manquerait l'intégralité de la saison 2000-2001 alors que l'Inter terminait cinquième. Ronaldo remonterait, mais pas avec l'Inter. Et l'Inter finirait par mettre fin à sa longue attente d'un Scudetto, mais pas avec Ronaldo. Le partenariat entre le joueur et le club a finalement été une attente insatisfaite mais, ne serait-ce que pour une courte période, il a produit des résultats spectaculaires. Nous sommes le 3 mars 1998 et Ronaldo est là où il aime être: la surface de réparation adverse. C'est le quart de finale aller de la Coupe UEFA et l'Inter affronte Schalke. Johan de Kock regarde attentivement, se chuchotant sans doute : « Gardez les yeux sur la balle ». Olaf Thon arrive pour aider son coéquipier. Ronaldo voit venir l'Allemand et récupère le ballon. De Kock sort une jambe gauche effrayée, mais Ronaldo traîne à nouveau le ballon hors de vue. Puis, avec Thon empiétant par derrière, il muscade de Kock. Trois secondes, trois mouvements subtils, deux défenseurs sans ballon. Ronaldo continue. Les fans de l'Inter regardent avec espoir. Traduction alex_j via thesefootballtimes.co.
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Le Vice-Président de l’Inter et Parrain d’Internazionale.fr, Javier Zanetti, s’est livré à Clarin, sur son arrivée dans l’anonymat en Italie dans les années 90 et sur sa carrière à en devenir de dirigeant. Meilleur souvenir historique "La plus grande satisfaction que j’ai connu dans ma carrière, c'était le premier salaire important que j’ai perçu à Banfield, j’avais dit à mes parents de penser à raccrocher. Vous ne saviez pas à quel point j’étais excité par ce premier contrat. A ce moment-là, je les ai vu si fier, nous nous sommes fait une accolade, ma mère s’était mise à pleurer, c’est quelque chose qui t’accompagne pour toujours, qui te marque." L’arrivée dans la Botte "Je me souviens que j’étais à l’aéroport entouré de pleins d’amis, tous en larmes, je leur avais dit : "Je ne pars pas pour toujours". Bon, on en est quasiment à 27 années maintenant, mais à l’époque je ne l’aurais jamais imaginé, et même si de temps en temps je rentre en Argentine, j’ai décidé de rester vivre en Italie." Pensiez-vous ne jamais y retourner ? "Non, j’étais jeune et j’avais peur, c’était un très grand saut dans le vide pour moi de passer de Banfield à l’Inter, mais je l’ai bien vécu car c’était ma première grande possibilité. A peine arrivé à l’Inter, je me suis dit: "Je dois faire mon possible, en premier, pour rester". A l’époque, nous ne pouvions avoir que trois joueurs étrangers et l’Inter avait déjà recruté Rambert, Paul Ince et Roberto Carlos, j’étais le quatrième. J’ai donc pensé qu’on allait me prêter mais je m’étais fixé l’objectif de rester au club." "J’ai commencé à m’entraîner et l’entraîneur a commencé à m’apprécier jusqu’au jour où il m’a convoqué dans les bureaux : "Regarde, dans une quinzaine de jours, nous ouvrirons le championnat face à Vincenza, tu joueras à droites et Roberto Carlos à gauche…." C’est là que tout a débuté, Ottavio Bianchi était l’entraineur de Diego au Napoli." Aviez-vous ressenti de la peur ? "Ma peur était de savoir si j’étais assez préparé pour faire le grand saut, c’était pour moi un saut de folie. La chose la plus normal est de passer de Banfield à une grande équipe d’Argentine pour ensuite faire le grand saut en Europe, mais je suis allé directement de Banfield à l’Inter, j’étais convaincu de mes capacités et je m’étais levé prêt à le prouver." Comment gère-t-on, dans la tête d’un enfant, le fait qu’un jour où l’autre, tout peut changer dans la vie de toute sa famille ? "Ce n’est pas facile, et c’est là qu’il faut faire usage de ce fameux mot : L’équilibre. Le dire est une chose, y faire face est compliqué, tout dépend de l’éducation que tu as reçu ta maison. J’ai été assez chanceux car j’ai reçu un soutien familial très important, cela m’a beaucoup aidé." Et si ce soutien n’est pas disponible ? "Les clubs et l’entraîneur doivent prendre le relais, il faut être attentif aux besoins des garçons, je l’ai toujours dit : L’Argentine est une grande ressource de matière première et nous devons y prendre soin : Le joueur argentin séduira toujours en Europe." Comment analysez-vous cette Argentine ? "C’est un noyau, un mix de joueur qui sont présents depuis très longtemps dans l’équipe et d’autres qui veulent y être avec l’objectif de durer dans le temps. Tout ce qu’elle a obtenu, elle se l’est méritée. Elle a repris des fondamentaux pour s’envoler, elle a gagné la Copa America. Je tiens aussi à noter qu’elle est déjà qualifiée pour la Coupe du Monde, ce qui prouve que lorsqu’elle va sur le terrain, face à des rivaux très difficiles comme le Chili, qui est toujours coriace à affronter que, ceux qui endossent le maillot vendent chèrement leur peau. C’est important d’avoir cette identité." A quel point ont pesé les frustrations de ces dernières années, sans titres, lorsque vous étiez sur le terrain ? "C’était une composante émotive très importante, cela te force à donner le meilleur de toi, mais à chaque fois, cela ne suffisait pas. Tant de sélections sont passées, la mienne comprise, mais lorsque nous étions à un pas de l’objectifs, nous n’y parvenions pas. Ces garçons ont insisté, même si rien ne leur a été épargné. Remporter la Copa America a été une libération qui leur permettra de travailler avec plus de sérénité pour le Qatar." Est-ce que le joueur argentin insiste plus que les autres ? "Je crois que oui, nous avons un grand engagement pour notre pays et cela n’est pas visible nulle part ailleurs. J’avais des équipiers de diverses nationalités et personne ne comprenait pourquoi nous faisions parfois 15.000km pour disputer un match amical. Mais nous voulions y être, c’est la Selezione: Lorsque vous passez la porte de la propriété, c'est quelque chose de magnifique. Et vous le vivez à 100 %". Comment est perçue la Nazionale Argentine en Europe ? "Elle est toujours respecté, mais l’important est d’être en forme lors du mois de la Coupe du Monde. En 2002, nous avions survolés les qualifications, battus les plus grandes puissances européennes, mais il s’est passé ensuite ce que nous avions déjà connu. Mais j’ai très confiance en cette équipe, on y retrouve de l’engagement, une identité, le groupe est bon et tous ceux qui rejoignent la sélection y apporte une valeur ajourée, c’est l’essentiel." Comment passe-t-on du statut d’idole à celui de dirigeant ? "Pour être un dirigeant, tu dois te préparer, lorsque l’on m’a dit que j’allais devenir le Vice-Président de l’Inter, j’étais très fier, mais en même temps, j’avais conscience qu’il s’agissait d’une très grande responsabilité, j’ai tout repris à zéro, Zanetti le jouer est resté derrière moi. C’est pour cela que je me suis inscrit à l’université, j’ai repris les études." "Tu ne peux pas devenir un bon dirigeant sous prétexte que tu étais un grand joueur. Si tu veux être un dirigeant, tu dois avoir une vision à 360°. Je suis allé à l’Università Bocconi pour étudier le Sport Management pour me former en marketing, en finances, en relations internationales et en management sportif. Plus tu as de connaissances, plus tu peux être utile pour les différents structures du Club." Comment les egos sont-ils gérés dans ce changement de rôle ? "Il y a une clé qui est la même pour les deux domaines : il faut avoir une équipe engagée, ayant la même vision et que tous suivent le même chemin derrière pour atteindre les objectifs fixés." Comment parvenir à un accord sur l'entrée de capitaux extérieur au monde du football ? Comment rivaliser avec Manchester City, qui par exemple, peut à tout moment, avoir un portefeuille infini ? "C’est vrai que les armes sont différentes, mais tout le monde doit respecter l’Histoire du Club. Lorsque tu as un plan stratégique bien défini, tu te dois de le respecter et de le porter jusqu’au bout, c’est un beau défi. Le plus grand défi de tous les clubs du monde est de parvenir à la soutenabilité et nous travaillons tous pour cela." Ici en Argentine, on parle d’un manque de projet ayant une vision à long terme de la part des clubs. Pensez-vous pouvoir être capable d’entrainer un club argentin ? "La vérité est que je n’y ai jamais pensé, je vis avec conviction mon présent en Italie et je cherche quotidiennement à m’entraîner et à apprendre. Les réalités sont différentes et ont été accentué avec le Coronavirus. Aujourd’hui, en argentine, de nombreux clubs misent sur les jeunes, pas par conviction mais par nécessité, c'est ainsi qu’il leur est possible de survivre." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Javier Zanetti: "Le Meazza était ma maison"
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Javier Zanetti, le Vice-Président de l’Inter, et Parrain d’Internazionale.fr s’est livré à Deejay Chiama Italia. Retour européen difficile "Je suis rentré à la maison à 6h00 de Tiraspol, comme les joueurs, et il fallait préparer se préparer à une rencontre telle que le Derby: Les garçons l’ont très bien abordé, il y a eu la prestation, vu ce que nous nous sommes créés face à une grande équipe tel que le Milan qui occupe méritoirement la première place. C’était un beau Derby et c’est normal d’avoir calé physiquement: Les joueurs, durant 80 minutes, ont cherché à gagner, si tu n’y parviens plus, tu risques de concéder quelque chose. Nous regardons droit devant nous, je reste confiant." Simone Inzaghi "Avec Antonio Conte, il y a eu un travail extraordinaire: Nous sommes arrivés second et en Finale de l’Europa League lors de la première saison. Nous avons remporté un championnat compliqué à sa seconde. Simone continue le travail en apportant ses idées : Les garçons le suivent et cela se voit, il y a toujours eu des prestations." Le Giuseppe Meazza "Un peu d’émotion m’envahira car c’était ma maison. La première fois que j’y ai joué, c'était contre Vincenza : Deux jours avant mon match, j’y étais allé en famille pour y faire un tour et l'observer. Durant ce match-là, il y avait énormément de monde et nous l’avions remporté via un but de Roberto Carlos." "Mon premier Derby s’était soldé par un 1-1 et j’en conserve un souvenir: Il restait cinq minutes, je suis rentré dans la surface en dribblant Franco Baresi: Je suis tombé et j’ai crié "Rigore" : Il m’avait attrapé en me disant "relève-toi gamin!". ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 6 commentaires
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Notre ancien gardien de but n'a que du respect et de merveilleux souvenirs de son ancien patron alors que Roy Hodgson tire sa révérence demain. Ce texte est une traduction de ''Gianluca Pagliuca: Roy Hodgson was a great Inter coach but the press got under his skin.'' publié le 22 Mai 2021 sur le site du Guardian. J'ai de merveilleux souvenirs de jouer sous Roy Hodgson. C'était une personne honnête, sincère mais, surtout, un excellent entraîneur avec beaucoup de connaissances. Il s'est très bien préparé aux matches et nous a beaucoup appris. Bien qu'il n'ait rien gagné à l'Inter (finale de C3 en 1997 perdue contre le Schalke 04, ndlr), son impact a été excellent. J'ai une image fixe dans ma tête quand je pense à Roy: avant chaque séance d'entraînement, il serrait la main des joueurs, un à la fois. Nous nous sommes regardés en souriant, presque incrédules, parce que nous ne comprenions pas (il ne parlait pas italien, ndlr), mais c'était un vrai gentleman et c'était sa façon de faire. Je n'ai jamais vécu cela à aucun autre moment de ma carrière, mais c'était un homme d'un autre temps et une personne fantastique. Parfois je lui parlais après l'entraînement, je discutais de golf ou de tennis qui étaient ses grandes passions, mais aussi je me confiais sur des choses de ma vie privée. Roy a répété le nom de Björn Borg avant, pendant et après l'entraînement. ''Nous devons être comme Björn Borg. Je veux une mentalité comme Björn Borg.'' Puis, une fois l'entraînement terminé, il s'est arrêté pour discuter de tennis et de Borg avec certains d'entre nous. Disons que Borg était une de ses belles obsessions. Le seul défaut de Roy était qu'il détestait la presse, car il avait reçu beaucoup de critiques. Il achetait des journaux tous les jours pour apprendre la langue mais il considérait les journalistes comme ses ennemis. C'était une lutte constante entre Roy et les journalistes. Il entrerait dans le vestiaire vraiment nerveux à cause de cela. Je lui ai dit avec mes coéquipiers: ''Oubliez ça… pas de problème. L'Inter est un grand club et les critiques sont normales.'' Mais il ne pouvait pas accepter les critiques des journalistes. Cela le rendit furieux. Quand il s'est mis en colère, il ne parlait qu'en anglais. Penser à cela me fait rire car les scènes étaient étranges: une fois nous sommes entrés dans la loge et l'avons vu crier et jurer à chaque article qui le critiquait. Je n'oublierai jamais quand nous étions en tête et que nous avions perdu 2-0 à la Juventus. Roy était furieux quand il est revenu dans le bus de l'équipe. Il montait et descendait en disant: ''Nous ne méritions pas de perdre, ce n'est pas juste...'' plus quelques mots grossiers en anglais. Nous avions mérité de perdre mais il s'inquiétait de ce que les journaux allaient écrire. Roy était un homme intelligent qui vivait aussi bien pour les relations humaines que pour le football. Il voulait apprendre l'italien pour mieux communiquer avec l'équipe et il s'est fait comprendre. Son langage n'était pas parfait mais ces choses sont appréciées par les joueurs. Roy parlait anglais qu'avec Paul Ince. Nous nous sommes qualifiés pour la Coupe UEFA lors de la première année de Roy et avons atteint la finale pour perdre contre Schalke aux tirs au but, mais Roy a été attaqué parce que sa défense était jugée trop haute. Nous avons joué un football très offensif, risquant toujours de concéder des buts, mais il n'a pas accepté les critiques. Dans cette finale retour, Roy a remplacé Javier Zanetti, véritable icône de l'équipe, quelque minutes avant les tirs au but pour amener un tireur de penalties. Zanetti a montré sa colère devant tout le Meazza et 85 000 fans furieux l'ont fait savoir à Roy. Roy a répondu aux fans à son tour, et après cet épisode, nous avons eu les tirs aux buts en pensant que le match était perdu. En général, Roy aimait féliciter les joueurs. Au début, quand il ne parlait pas bien l'italien, si nous gagnions, il me serrait dans ses bras et me disait: ''Bon arrêt, Gianluca. Dai, Gianluca. Forza grande, Gianluca.'' Il m'a toujours motivé. Je n'ai eu qu'une seule dispute avec lui. Lors d'un match de la Coppa Italia contre Cagliari, il a dit un mauvais mot en anglais à voix basse, je l'ai compris et je lui ai répondu de la même manière. Le lendemain, il a rassemblé l'équipe et s'est excusé. J'ai beaucoup apprécié et le problème a été résolu. C'était le geste d'une grande personne. Il y a une légende populaire ici en Italie selon laquelle Hodgson a demandé la vente de Roberto Carlos au Real Madrid. Tout le monde lui reproche d'avoir soi-disant forcé l'Inter à vendre Roberto Carlos, qui était jeune et est devenu pendant de nombreuses années le meilleur arrière gauche du monde. Mais cela me dérange parce qu'à mon avis, le club a vendu Roberto Carlos. Je pense qu'ils ne croyaient pas en lui. Roy n'est jamais entré dans les détails de cette histoire ni accusé le club de la vente et les fans de l'Inter l'aiment en tant que personne à cause de cela. Cela montre quel homme il est. Il a un style extraordinaire qui a fait de lui l'une des figures les plus populaires du football au fil des ans, je lui souhaite le meilleur. C'est un gentleman, pas seulement un manager. Gianluca Pagliuca, notre ancien gardien de but italien, intersite de 1994 à 1999.
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Achraf Hakimi, "Le Roberto Carlos Bis" d'Inter-Real ?
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Mercato
En effet, au milieu de la décennie des années 90, L’Inter avait recruté Roberto Carlos au poste de back Gauche, celui-ci n’a pas réellement eu sa chance à l’Inter et a été cédé au Real Madrid après une seule petite saison. S’en est suivi un flot de regrets......Un quart de siècle plus tard, l’ascenseur a enfin été renvoyé par les Madrilènes via Achraf Hakimi Révélation de Fichajes Hakimi est l’un des grand regrets du Real Madrid. Il fait partie de la gestion des erreurs commises par le club espagnol ces derniers temps à l’instar des Marcos Llorente, Martin Odegaard, Dani Ceballos, Théo Hernández et Luka Jovic. Mais Hakimi reste l’erreur la plus importante vu qu’il n’a jamais eu la possibilité de faire ses preuves, même pas à une seule reprise : Durant son parcours au Borussia, il s’est révélé être l’un des meilleurs ailier droit au monde, mais le Real n’a jamais pris en considération son retour et l'a vendu pour 40 millions d’euros à l'Inter. Conte le remercie car Il a instauré un feeling important avec le joueur, ce qui a permis à Achraf de devenir plus fort car il sait défendre à présent. C’était un manquement auquel l’entrainer a tenté à remédier dès son arrivée à l’Inter, et aidé par le travail réalisé par l’entraineur, Achraf est parvenu à corriger ce défaut: Il est à présent devenu un point de référence pour le Mister, sauf s’il y a un pénalty à tirer bien sur. Validez-vous cette analyse ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 5 commentaires
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Ballon d'Or dream team France Football: "les gardiens et arrières"
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Crise du Covid-19 oblige, le BO France Football ne sera pas décerné cette année. Au lieu de cela, les journalistes ont l'idée (casse gueule?) d'élire une équipe BO dream team. Cette semaine, la liste des gardiens et arrières a été publiée. Cette liste tient compte de toutes les générations et n'impose aucune restriction concernant la nationalité comme ce fut le cas avant 1995. Nous pouvons voir de grands noms passés par notre Inter. Gardiens: Gordon Banks (Angleterre) Gianluigi Buffon (Italie) Iker Casillas (Espagne) Sepp Mayer (Allemagne - RFA) Manuel Neuer (Allemagne) Thomas Nkono (Cameroun) Peter Schmeichel (Danemark) Edwin ven der Sar (Pays Bas) Lev Yachine (Russie - URSS) Dino Zoff (Italie) Arrières droits: Giuseppe Bergomi (Italie) Cafu (Brésil) Carlos Alberto (Brésil) Djalma Santos (Brésil) Claudio Gentile (Italie) Manfred Kaltz (Allemagne - RFA) Philipp Lahm (Allemagne) Wim Suurbier (Pays Bas) Lilian Thuram (France) Berti Vogts (Allemagne - RFA) Arrières centraux: Franco Baresi (Italie) Franz Beckenbauer (Allemagne - RFA) Fabio Cannavaro (Italie) Marcel Desailly (France) Ronald Koeman (Pays Bas) Bobby Moore (Angleterre) Daniel Passarella (Argentine) Matthias Sammer (Allemagne) Gaetano Scirea (Italie) Sergio Ramos (Espagne) Arrières gauches: Andreas Brehme (Allemagne - RFA) Paul Breitner (Allemagne - RFA) Antonio Cabrini (Italie) Giancinto Facchetti (Italie) Junior (Brésil) Ruud Krol (Pays Bas) Paolo Maldini (Italie) Marcelo (Brésil) Nilton Santos (Brésil) Roberto Carlos (Brésil) Remarques: Comme nous les voyons, le spectre est assez larges pour les 4 listes. Concernant les gardiens, préférez vous les spectaculaires et instinctifs (Maier et Nkono), les plus sobres et consistants (Zoff et Banks), les plus puissants et athlétiques (Schmeichel, Van der Sar, Buffon) ou les plus constants et décisifs (Casillas)? Pour les latéraux, nous avons un beau match à trois entre l'Allemagne (5), l'Italie (5) et le Brésil (7). Préférez vous les purs défenseurs, ceux qui montent ou ceux plus éclectiques? Pour les centraux, c'est plus diversifié. Préférez vous des rocs indestructibles impossibles à passer ou des stratèges plus élégants? Exprimez vous puisque ce genre de sélections est là pour ça!- 10 commentaires
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Guardian: Pourquoi le Real a vendu Hakimi à l’Inter ?
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Mercato
C’est probablement le transfert qui aura marqué le plus le club Madrilène, à l’instar de celui de Roberto Carlos, il y a deux décennies : Pourquoi Achraf Hakimi a-t-il été vendu à l’Inter ? Révélation du Guardian "Le Real a du vendre à cause de pertes économiques très importantes. Même Tottenham a profité de l’occasion pour recruter un ailier gauche avec un potentiel fantastique : Reguillon. L’Inter a profité de la situation pour acheter Hakimi, qui est déjà l’auteur d’un but et de deux assists en un peu plus de 120 minutes de jeu." Le recrutement d’Achraf Hakimi est-il, selon vous, le meilleur recrutement depuis celui de Wesley Sneijder, il y a onze ans ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 7 commentaires
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Les visages oubliés de l'Inter : Roberto Carlos
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Cette série d'articles nous rappelle les joueurs dont nous avons (peut-être) oubliés, qu'un jour, ils ont porté notre maillot noir et bleu. A travers eux on refait l'histoire, on discute et on dissèque leur temps à l'Inter ainsi que le reste de leur carrière. Retrouvez l'ensemble des articles de cette série ici : Les visages oubliés de l'Inter. Comment un joueur qui a terminé finaliste du Ballon d'Or, vainqueur de la Coupe du Monde avec son pays et triple vainqueur de la Ligue des Champions avec le Real Madrid a-t-il pu avoir un séjour si anonyme à l'Inter ? Comme beaucoup de grands joueurs brésiliens, Roberto Carlos a commencé à exercer son métier dans son pays natal avec Palmeiras et l'Atlético Miniero. Ses performances en tant qu'arrière lui ont valu des honneurs nationaux, il faisait partie de l'équipe qui a terminé deuxième de la Copa America 1995. Sur le papier, les statistiques de sa saison semblent assez solides. Sept buts en 34 matchs toutes compétitions confondues, plutôt correct pour un homme qui a joué arrière gauche, ailier gauche et milieu. Cependant, c'est là que réside le problème. Octavio Bianchi ne devait rester que jusqu'au mois de septembre de cette saison et son remplaçant, la légende du club Luis Suarez, n'a occupé ce siège que pendant un mois. L'Anglais Roy Hodgson est arrivé après avoir dirigé la Suisse pendant la Coupe du Monde de 1994 et sa qualification pour l'Euro 1996. Hodgson était extrêmement respecté en tant que manager, pour son travail avec la Suisse car il les a guidé vers leur premier tournoi majeur depuis 1966 et son travail en Scandinavie en général aux côtés de Bob Houghton lui avait valu un statut de légende. Cependant, lui et Roberto Carlos ça n'a jamais collé selon le joueur. Hodgson semblait déterminé à faire jouer Roberto Carlos plus haut sur le terrain, dans un rôle central ou sur l'aile, ce qui ne satisfaisait pas le joueur. Roberto Carlos a protesté contre le fait de jouer dans un rôle plus avancé car il ne voulait pas que son rôle dans l'équipe nationale soit compromis. Il voulait être le premier choix à gauche avant la prochaine édition de la Copa America et de la Coupe du Monde. Hodgson a ammené l'Inter à une septième place en Serie A et aux demi-finales de la Coppa Italia, mais Roberto Carlos n'allait pas rester pour le prochain mandat sous la direction de Hodgson. Le brésilien a quitté l'Inter après une seule saison, signant pour le Real Madrid, où il deviendra l'un des meilleurs arrières gauches de sa génération. Plus de 400 apparitions pour le Real, trois titres en Ligue des champions et quatre fois vainqueurs de la Liga pendant son séjour au club. Depuis sa retraite, à la suite de séjours au Fenerbahce, Corinthians, Anzhi et Deli Dynamos en Inde, Roberto Carlos a expliqué très clairement pourquoi son passage à l'Inter n'a pas fonctionné. Il a mené de nombreuses interviews où il a accusé Hodgson d'être lié à son départ et a demandé l'aide de Massimo Moratti pour partir du club (*). Carlos a affirmé que Hodgson "ne connaissait pas grand-chose au football" (**) et qu'il craignait de perdre sa place dans l'équipe nationale du Brésil. Avec le recul, il est clair que le brésilien a poursuivi une brillante carrière à la fois pour son pays et au Bernabéu, ce qui témoigne de sa croyance en ses capacités à jouer comme arrière gauche. Cependant, Hodgson n'a pas quitté l'Inter en disgrâce. Il nous a menés à la finale de la Coupe UEFA que l'Inter a perdu lors d'une séance de tirs au but contre Schalke 04. Au bon endroit mais au mauvais moment, peut-être ou aurait-il dû être plus compréhensif et respectueux des méthodes de ses managers ? Nous ne le saurons jamais. (*) "J'ai joué ailier à l'Inter. Le problème, c'est qu'au cours des sept premiers matchs, j'ai marqué sept buts. Ils m'ont mis en avant et j'ai beaucoup souffert à cause de ça. J'ai parlé avec Massimo Moratti et je lui ai dit que je ne pouvais pas continuer à jouer car en trois mois, j'ai la Copa America et ce jour-là j'ai eu une réunion avec le président du Real Lorenzo Sanz et en 10 minutes c'était reglé. Je suis parti, direction Madrid. À cette époque, les choses se faisaient très rapidement." (**) "Roy Hodgson m'a constamment aligné en tant qu'ailier et la Copa America était proche, je voulais être là à tout prix et je pensais que je ne serais pas appelé si je continuais à être utilisé comme attaquant, la Serie A était extrêmement populaire au Brésil et tout le monde regardait les matchs à la télévision. Ma mère m'a appelé une fois et m'a dit: "Pourquoi joues-tu en tant qu'attaquant? Tu es un arrière gauche", j'ai finalement appelé Massimo Moratti et je l'ai supplié de persuader Hodgson de me placer à ma position légitime, il m'a dit que j'attaquais trop et que les arrières latéraux en Italie sont généralement plus défensifs que moi, puis Je lui ai demandé de me vendre. Le lendemain, Capello a appelé Moratti pour lui dire qu'il me voulait au Real Madrid. Et Moratti était vraiment gentil de me laisser partir."- 9 commentaires
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Les pires transferts de l'histoire de l'Inter
Karon a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En cette période de trêve internationale, un peu de légèreté. Les plus jeunes n'ont pas connu tous ces joueurs, il est donc bon de rappeler à quel point notre club est bon quand il s'agit de trouver des joueurs au potentiel exceptionnel, mais aussi à quel point il l'est moins lorsqu'il s'agit de les faire réussir au club. Roberto Carlos Massimo Moratti arrivait à l’Inter, et pour son premier mercato nous ramène dans ses valises deux latéraux venus d’Amérique du Sud : Javier Zanetti et Roberto Carlos. Il ne le savait pas alors, mais il avait à disposition les 2 meilleurs latéraux mondiaux des deux prochaines décennies. Roy Hogdson, alors entraîneur de l’Inter, refuse de faire jouer Roberto Carlos au poste d’arrière gauche estimant que ce dernier est trop limité défensivement. Il le veut plus haut sur le terrain. Roberto Carlos voyant sa place en sélection brésilienne s’effriter pose un ultimatum : soit il est ramené en défense, soit il est transféré. L’Inter a fait son choix. Matthias Sammer Matthias Sammer a rejoint l'Inter en 1992 en provenant de Stuttgart. Peu accompagné par ses coéquipiers et par le club, il n'arrive pas à se faire à la vie en Italie. Il sera utilisé 11 fois en 6 mois, puis revendu au Borussia Dortmund. En Italie, il sera qualifié de "bidone". Matthias Sammer n'écoutera pas plus longtemps ces commentaires, et ira gagner l'Euro 96 avec l'Allemagne, et la Champions League en 1997 avec le BvB. Andrea Pirlo Andrea Pirlo était connu pour aimer particulièrement l’Inter étant plus jeune, il disait ainsi « Depuis petit j’étais nerazzurro et mon idole était Matthaus ». Sa passion pour le maillot Nerazzurro n’aura trouvé satisfaction que deux ans, puisqu’il sera échangé contre Andres Guglielminpietro du Milan AC. Si si vous savez, celui qui… Bah non rien. Personne ne se souvient de cet illustre peintre argentin qui n’aura pas fait long feu chez nous. La suite de l’histoire de Pirlo par contre, on la connaît. Clarence Seedorf L’année suivant le transfert de Pirlo, la direction Nerazzurra a une autre bonne idée : un nouvel échange avec le cousin milanais. Ainsi, c’est Clarence Seedorf qui part chez le voisin, en échange de Francesco Coco... Ainsi, en 12 mois seulement nous avons construit l’ossature du club milanais qui engrangera le plus de titres de son histoire. Mais nous avons récupéré Francesco Coco hein ! Philippe Coutinho Il est aujourd’hui l’un des joueurs les plus cotés de la planète. Il a rejoint dernièrement le FC Barcelone pour 160 millions d’euros. L’Inter avait eu du flair en le débauchant dès son plus jeune âge à son club brésilien formateur. Renvoyé au Brésil dans un premier temps car trop jeune, puis prêté en Espagne, Coutinho n’arrive pas à convaincre les dirigeants Nerazzurri de lui laisser un poste de titulaire. Il sera transféré à Liverpool pour y devenir la super star qu’il devait devenir. Ausilio dira : "Quand il est revenu de prêt l'équipe avait pris un virage différent et c'était difficile pour lui. Nous avions des joueurs plus talentueux que lui comme Rodrigo Palacio". Leonardo Bonucci Acheté en 2007, Bonucci sera prêté à différents clubs italiens (Trévise, Pise, Bari) pour finalement convaincre les dirigeants de la Juventus. L’Inter n’y voit pas d’inconvénient après son triplé, et le laisse partir. Il sera un des grands artisans de la renaissance de la Juventus, et un des meilleurs spectateurs du déclin de l’Inter. Dennis Bergkamp Bergkamp est recruté en 1993 en provenance de l’Ajax. Après une première saison excellente, la seconde n’est pas au goût des dirigeants qui préfèrent des joueurs plus solides. Au revoir Bergkamp, qui n’aura été qu’une légende du club d’Arsenal. Fabio Cannavaro Défenseur reconnu après un parcours exemplaire à Naples puis Parme où il deviendra une légende du club, Cannavaro arrive à l’Inter. Pas toujours titulaire, il ne convainc pas l’Inter qui décide de le laisser partir à la Juventus. Il deviendra par la suite Champion du Monde et Ballon d’Or avant de rejoindre le Real Madrid. Ces sublimes opérations nous rappellent de toujours considérer avec précaution ceux que nous considérons comme des échecs.- 20 commentaires
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