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Mario Balotelli : "Entre City et l'Inter ? Je reste neutre !"
alex_j a posté un article dans Interviews
Notre ancien interiste Mario Balotelli, interrogé par la Gazzetta dello Sport, évoque la finale de la Ligue des champions ainsi que Edin Dzeko, l'Inter et l'Italie. Inter ou City ? "J'ai reçu tellement d'invitations pour la finale à Istanbul, je suis indécis. Je pense que je vais m'asseoir au centre du stade, pour éviter les malentendus. Mon cœur est partagé en deux, il vaut mieux ne rien dire d'autre. Ma tête dit que j'aimerais qu'ils gagnent tous les deux mais c'est impossible." Maintenant, l'Inter est en forme. "Sans aucun doute. Et elle a beaucoup de joueurs qui font la différence. A commencer par mon ami Dzeko, mais je ne négligerais pas Lukaku et le déchaîné Lautaro : le deuxième but contre la Viola était magnifique." Tout le monde voit City gagnant. "L'expérience me dit qu'en finale, sur un seul match, il vaut mieux arriver outsiders. En tout cas, l'équipe de Guardiola joue un super football mais celle d'Inzaghi est aussi très efficace." Que retenez-vous de votre Nerazzurra Champions League ? "Le but contre Rubin Kazan m'a fait sentir comme un protagoniste, pour moi c'était une expérience merveilleuse : un garçon qui touche le ciel avec un doigt. Et puis en soulevant cette coupe, j'ai encore des frissons." Immédiatement après le roi de la Premier League à City avec Dzeko... "Il y avait un sentiment incroyable avec Edin. Quand il est venu en Italie chez des amis romains, je l'ai dit immédiatement : attendez-le, c'est un phénomène. Même à Milan, il fait la différence. J'ai beaucoup de bons souvenirs cette année-là, à commencer par ce doublé à United." Vous étiez à San Siro au derby. "L'ambiance des meilleures soirées. J'ai vu beaucoup de monde, Leao entre autres. Je lui ai conseillé de rester à Milan : il y a une équipe avec des perspectives, avec quelques renforts ils peuvent avoir leur mot à dire n'importe où." Haaland contre tout le monde : est-ce vraiment comme ça ? "Erling est extraordinaire. Mino Raiola avait aussi une grande intuition sur lui. Les assisteurs ne manquent pas à City : Guardiola sait bien le servir et c'est un sniper redoutable." Alors la clé du match ? "Je n'ai pas dit ça. L'Inter a aussi des attaquants de haut niveau. Ils seront très opportunistes." Qui est l'attaquant le plus fort du monde ? "Les chiffres disent Haaland mais pour moi c'est une question de goût. Osimhen, par exemple, est spécial. Il peut tout faire sur le terrain, un peu comme moi dans mes belles années. Et puis c'est un garçon unique." Vous êtes-vous réjoui pour le Scudetto de Naples ? "Bien sûr. Je me sens lié à la ville. Avec ma fille, une partie de Naples est toujours avec moi. Et puis l'équipe de Spalletti a tout mérité." D'autre part, depuis combien de temps n'avez-vous pas parlé à Roberto Mancini ? "J'attendais son appel avant la Macédoine. Je ne sais pas ce qui s'est passé." Votre amour pour l'équipe nationale est resté intact. "Bien sûr. Le maillot est une chose, puis les relations avec les personnes en sont une autre." Retournerez-vous en Italie ? "Doucement, j'ai encore un an de contrat avec Sion. Mais la Serie A resterait un objectif passionnant." Traduction alex_j via FCInterNews.- 15 commentaires
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Diego Simeone souhaite que l’Inter se qualifie
Victor "Antony" Newman a posté un article dans Coupes d'Europe
Il "Cholo" Diego Simeone s’est livré à la Gazzetta Dello Sport à quelques heures de l’EuroDerby Della Madonnina et si il est l’actuel entraineur de l’Atletico Madrid, cela ne l’empêche pas de se livrer sur le Choc des Titans attendu par toute la Botte EuroDerby "A ce niveau, on ne peut pas dégager un favori, ce seront les tout petits détails qui vont compter, même si je me souhaite que l’Inter se qualifie." Vous êtes un Totem à l’Atletico et une Bandiera de l’Inter et de la Lazio : N’avez-vous jamais songé à venir en Italie pour entrainer ? "Oui, et je l’ai fait à Catane et j’y d’ailleurs beaucoup muri dans mon approche pour aborder une équipe, dans mes idées, je ne sais pas encore pour combien de temps je serais entraineur, j’ai 53 ans : Il me reste encore 5 autres années ? Ce qui est évident c’est que notre métier est stressant... Mais je pense qu’il suffit que de quelques jours de repos pour que j’ai à nouveau l’envie de retrouver le terrain, c’est comme une drogue pour nous." "J’ai déjà rencontré aussi des tifosi de l’Inter et de la Lazio qui me demandent de revenir...Qui sait…J’en serai ravi bien évidemment." Almeyda, Sensini, Simeone, Veron, et après le Scudetto Crespo et Lopez: Votre Lazio était très Argentine... "C’est vrai, mais il y avait d’autres joueurs tout aussi fort, c’était une guerre à chaque entrainement: Je me souviens une fois d’un sprint de Mancini, je ne lui avais pas passé le ballon et il était devenu furieux : Je lui avais dit, je n’aurais pas su te trouver en profondeur et lui me répondais : Tu aurais dû faire ta passe dans le dos de la ligne défensive et pas me lancer en profondeur et il avait raison." "Cette phrase m’a marqué à tel point qu’aujourd’hui, je l’enseigne à mes joueurs: Nous n'étions pas tous de grands amis, mais quand on y repense de bons entraîneurs sont sortis de ce groupe. Veron et moi ne nous entendions pas, nous ne nous parlions pas, mais sur le terrain nous nous comprenions. Je pense à la passe décisive sur le but qui nous a permis de battre la Juve à Turin. Un but décisif pour le Scudetto." Après douze saison passées à l’Atletico, avez-vous encore la motivation pour y rester toujours en poste ? "Il me reste encore une autre année de contrat, on verra ce qui se passera : Je trouve la motivation car dans un tel club, les joueurs changent et tu dois toujours adapter la façon d’évoluer sur le terrain, et le football change constamment." En quel sens ? "La nouvelle génération est différente et la façon de l'entraîner et de l'amener sur le terrain change également: Je pense à Godin et à cette génération de joueurs avec laquelle nous avons gagné il y a quelques années à l'Atlético : Aujourd'hui, ils seraient dépassés, non seulement en termes d'âge, mais aussi en termes de comportement sur le terrain. Tout va plus vite. Et en tant qu'entraîneur, je dois aussi me mettre à jour et évoluer dans mes méthodologies." Diego Simeone peut-il devenir le "l'Alex Ferguson" de l’Atletico selon vous ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 3 commentaires
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En effet, malgré un parcours des plus tumultueux en Serie A cette saison, Simone Inzaghi a atteint cette barrière symbolique des 500 points en carrière comme le révèle la Rosea "L'entraîneur de l'Inter a accumulé ce demi-millier de points en 267 matchs, et ce compris, le match de dimanche dernier face à son ancien club, la Lazio, en montant de la sorte sur le podium des entraineurs les plus précoces d’Italie à y être parvenu: Il n'est devancé que par Maurizio Sarri et Carlo Ancelotti, avec respectivement 255 et 256 matches. Mais c'est aussi en lisant les noms qui le suivent que l'on se rend compte de la grandeur de cette performance, car il ne lui a fallut que sept années dans la profession : Le top 5 est, en effet, complété par Roberto Mancini et Massimiliano Allegri, puis Luciano Spalletti, Walter Mazzarri, Gian Piero Gasperini, Stefano Pioli et Luigi Delneri." "On peut également jeter un coup d'œil sur la moyenne de points de tous les entraîneurs ayant disputé au moins 100 matchs match en Serie A : Là aussi, Simone Inzaghi figure dans le top 10, mais à un rang inférieur, ce qui est compréhensible : Il y occupe la neuvième place précisément, avec un coefficient de 1,87 points par match. Au palier des deux points par matchs, on retrouve le leader incontesté Antonio Conté suivi d’Allegri, Carlo Carcano, Fabio Capello, José Mourinho, Maurizio Sarri, Carlo Ancelotti et Carlo Parola." "Il est curieux que ces objectifs apparaissent précisément au cours d'une saison où la progression enchampionnat risque d'être un boulet "moqueur" dans l'évaluation de ses performances. Se vanter de ses réalisations n'est pas exactement un symbole d'humilité, mais ces chiffres parlent en sa faveur et si à la fin de la saison, la cinquième place est évitée, ces chiffres brilleront d’autant plus sur le torse de l’ancien joueur âgé de 47 ans." Le Saviez-vous ? Comme nous le révèle Tuttosport: Outre le fait qu’il ait atteint les 500 points en un temps record, "Simone dirigera ce soir la 100ème rencontre sur le banc de l’Inter. A la fin de la saison, il aura égalé Mourinho (108) et pourrait même le dépasser en allant à Istanbul. Et il sera parvenu à dépasser Antonio Conte (102) et Giovanni Invernizzi (107), tous des entraîneurs qui, contrairement à lui, ont remporté le Scudetto, le premier "péché capital" imputé à Inzaghi il y a une saison." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Barella est considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain d'Europe et les grands noms commencent à se manifester. Nicolò Barella est certainement l'une des pierres angulaires de l'Inter d'Inzaghi. Le milieu de terrain est en pleine forme il a décidé des deux matches de Ligue des Champions contre Benfica en marquant à la fois au match aller et au match retour. Barella est considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain d'Europe et les grands noms commencent à bouger pour tenter de l'arracher à l'Inter. "Lié au Club de la Viale Della Liberazione jusqu'en 2026, en théorie, le Sarde est un incontournable de l'équipe pour la prochaine saison, celui qui représente l'âme Italienne de l'équipe et donc un élément difficile à remplacer. Avec la qualification en 2023-2024 pour la Ligue des Champions, le départ en cas d'offre importante n'est pas à exclure, Barella a longtemps été dans le viseur du Liverpool de Klopp qui s'est retiré il y a quelques jours de la course au cador, Jude Bellingham du Borussia Dortmund". L'Inter, qui en atteignant la demi-finale de la Ligue des Champions a réglé (ou presque) le budget 2022-23, pourrait être contraint de vendre le milieu de terrain (ou le défenseur Bastoni) s'il reste hors du top quatre de la Série A. Dans ce cas, il manquerait au moins les 60 millions garantit par l'UEFA par le biais de primes en atteignant les huitièmes de finale. Mais en réalité le trou serait plus grand car il faudrait continuer à respecter les règles établies dans l'accord de règlement qui prévoient la réduction de la masse salariale". "Liverpool suit l'évolution de la situation. Les Anglais ne sont pas les seuls à surveillé Barella. En France, le PSG suit attentivement ses récentes performances. Le PSG compte sur Marco Verratti pour séduire le Sarde, ils sont coéquipier de longue date en équipe nationale. Les deux jouent ensemble au milieu de terrain de la Squadra de Mancini et se complètent parfaitement, comme démontré à l'Euro 2021. Dans le passé, le Bayern avait également été lié à Barella, mais maintenant avec Tuchel, les plans du marché des transferts ont changés. Il n'en demeure pas moins que le séjour de Nicolò à Milan ne peut être tenu pour acquis, notamment en cas d'échec de la qualification pour la prochaine Ligue des Champions". Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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L'ancien défenseur du grand Inter Aristide Guarneri s'est exprimé sur son équipe coachée par Herrera, mais aussi celle d'Inzaghi. Interrogé par La Gazzetta dello Sport, l'ancien défenseur du grand Inter Aristide Guarneri s'est exprimé sur son équipe entraînée par Herrera, mais aussi sur celle d'Inzaghi qui vient de battre Benfica à Lisbonne. Il a joué dix ans dans la Grande Inter, remporté trois championnats avec Helenio Herrera, dit le Magicien. Il a perdu un match éliminatoire contre Bologne de Fulvio Bernardini, dit Fuffo. Puis il s'installe à Bologne pour une seule saison, 1968, et devient champion d'Europe avec l'équipe nationale. Puis il a joué pour Napoli avec Sivori et Altafini. « Disons que j'ai vécu des moments de bon football, même importants. Je pense que j'ai joué pour le meilleur Inter de tous les temps et je suis coincé avec le credo de Luciano Ligabue : "Je pense qu'il n'y aura plus jamais d'Inter comme Corso, Mazzola et Suarez, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en aura plus ." d'autres, beaux d'une manière différente". Il y en a eu d'autres. Celui du Phénomène Ronaldo, Mancini et Mourinho. Non? "Bien sûr. Magnifique. Je les ai vus, je les ai applaudis. Mais tout le monde se souvient par cœur de notre formation : Sarti, Burgnich, Facchetti, Bedin, Guarneri, Picchi, etc. Je ne veux pas être nostalgique, mais l'odeur de ce football restera toujours avec moi ». Skriniar? Il ira au PSG… "Cela ne sert à rien de trop en parler. Peut-être qu'il le fait exprès, mais cela ne l'aide pas, ni l'équipe. Ce n'est pas facile de jouer comme ça." Que pensez-vous du défenseur central Skriniar ? « Qu'il n'est pas le plus fort. A vrai dire, il y a peu de défenseurs solides. Ce sera peut-être la formation, le type de préparation...». Qui préfères-tu? « Bremer de la Juve et Kim de Naples. Mais aujourd'hui, ils jouent tous en zone. Ils ont aussi des ennuis car on ne sait jamais quel attaquant va arriver. Facchetti était à l'Inter… «Oui, avec ses petites ailes maléfiques, lui aussi se débattait. Mais Giacinto a marqué environ 60 buts en championnat. Et sans pénalty. C'est Herrera qui l'a construit. Le magicien était un magicien pour ça. On parle de Giacinto et on s'en souvient peu, il n'y a pas beaucoup de mémoire dans le football». Herrera était-il aussi un peu sorcier ? Ou non? « Il savait tout sur tout le monde. Il était intelligent, très intelligent, un motivateur. Maintenant, vous voyez tous ces assistants plier et retourner des papiers sur la touche pour les joueurs. Je ne comprends pas. Mais savent-ils qu'il y a aussi des opposants ? Nous, sur le terrain, avons changé le marquage sans avertir le Magicien. Picchi disait : « Tu vas ici, tu bouges, tu montes ». Et Herrera sur le banc a dit : "Bien, bien". Au fait, connaissez-vous la feuille de Carosio ?». Le fameux saut du match contre la Juventus… «Oui, dans les vestiaires de San Siro. On est tous partants après l'échauffement. Quelqu'un frappe à la porte. Le Magicien demande : "Qui est-ce ?". "Je suis Nicolò Carosio". "Oh, et qu'est-ce que tu veux ?". "Laisse moi entrer…". Herrera ouvre lentement la porte : "Et alors ?". Carosio enlève son chapeau : "J'ai besoin de la composition.". Le Magicien le regarde avec méfiance : "Pourquoi dois-je te la donner ?". "Tu sais, Helenio, pour l'interview, on l'enregistre tout de suite, et il sera à l'antenne à sept heures". Le Magicien de plus en plus prudent : "Est-ce que la Juve t'a donné la composition?". Nicolò sourit satisfait et lui montre une feuille manuscrite : « La voici ». À ce moment-là, Herrera lui arrache le morceau de papier, le met dans sa poche et ferme la porte au nez de Carosio: "Merci, amigo". Puis avec un sourire : « Voyons comment ces gars jouent… »». la Ligue des champions pourrait être pour l'Inter ou le Milan ? "L'Inter a été formidable avec Benfica, Milan a battu un Napoli très fort. C'est sûr qu'il y a un retour, tout est ouvert, mais je pense qu'on pourrait aller en finale. Il y a au moins trois équipes qui sont plus fortes que celles Italiennes, mais l'Inter et Milan sont équipés, ils ont le cerveau et l'expérience. La Champions est, et a toujours été, quelque chose de complètement différent». Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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Un Made In Italy supervisé par André Onana !
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En effet, si l’Inter a retrouvé en solidité et en confiance, elle le doit en grande partie à son portier, André Onana, véritable révélation de la saison ! Mais elle le doit également au savoir-faire italien! Révélation de la Gazzetta Dello Sport "C'est à partir de ce secteur qu'est né le jeu retrouvé de l'Inter d'Inzaghi : De la solidité, de la confiance, avec cette capacité de construire les actions de l’arrière. Ce qui a fait la différence lors de la victoire en Ligue des Champions contre Benfica : c'est son bloc défensif! Celui-ci a permis à l’Inter, en construisant de sa base, d’éviter le pressing des Portugais: L'Inter a également conservé son brevet d’invincibilité défensive en Ligue des champions qui s’élève à six matches sur neuf, elle qui n’a encaissé que face au Bayern et au Nou Camp." "En cette période Post-Skriniar, ce n’est pas anodin de retrouver une telle harmonie en défense, car le sentiment est que les trois défenseurs centraux et André Onana ont adapté leur façon de défendre, de se positionner, eux qui savent qu'ils peuvent compter également sur les sorties du Camerounais: Darmian-Acerbi-Bastoni représente aussi un bon sentiment en termes de fierté italienne. Eux qui pourraient également s’avérer être d’une grande aide pour le Sélectionneur National Roberto Mancini car ils savent tout faire, surtout si, comme à Lisbonne, ils sont soutenus en phase de filtration, par le milieu de terrain" Validez-vous ce nouveau trio défensif ? ®Antony Gilles – Internazionale.fr- 1 commentaire
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Carlo Ancelotti commente les quarts de finale de la Ligue des champions des équipes italiennes : "Il est difficile de dire qui est le plus favori, entre Milan et Naples"! À quoi pensons-nous à la veille des quarts de finale de la Ligue des champions ? Nous pensons que nous pouvons le gagner, sachant que chaque match est un obstacle difficile, coriace et imprévisible, la Ligue des champions est comme ça. Les huit équipes ont le désir atteindre la finale d'Istanbul". Carlo Ancelotti rêve de la gagner de nouveau mais il sait que ce sera dur. Le Real Madrid, champion d'Europe en titre, devrait disputer le match aller contre Chelsea mercredi, un énième engagement d'une saison "très, trop exigeante, il y a trop de matches", souligne-t-il aux micros de 'Radio Anch'io Sport' sur RadioUno . Depuis le 30 décembre nous avons joué tous les trois jours jusqu' au 20 mars. Nous n'avons pas réussi à avoir la même continuité que Barcelone. Le calendrier est absurde et là aussi il faut faire quelque chose. Les joueurs doivent être défendus, pour améliorer la qualité du spectacle, vous devez jouer moins de matchs. Les joueurs arrivent en fin de saison épuisés. Mais il nous reste à jouer la finale de la Copa del Rey et les quarts de finale de la Ligue des champions, la saison est encore ouverte. Et n'oublions pas que nous avons déjà remporté la Supercoupe d'Europe et la Coupe du monde des clubs." "Il est difficile de dire qui est le plus favori entre le Milan et Naples : Le Napoli fait une saison fantastique, Milan est plus incertain, ils viennent à ce match avec des motivations différentes, mais ensuite la motivation sera la même : Atteindre les demi-finales". Et en ce qui concerne Benfica-Inter? « sur le papier, Benfica est mieux loti, une équipe qui fait bien notamment en Ligue des champions, mais aussi dans le championnat portugais. Une équipe solide. L'Inter n'est pas favori, mais ils ont la chance de se racheter d'une saison en dents de scie." Après avoir souhaité bonne chance à Berlusconi ("Nous sommes tous inquiets et anxieux, je suis très attaché à lui, j'espère que tout se passera bien") Ancelotti avoue qu'il n'est pas très content de la manière dont la Var est appliqué : "Ancelotti s'est emparé de la décision de l'arbitre, la VAR est trop souvent utilisée. Ella à été mise en place pour remédier à des erreurs claires et évidentes, mais maintenant son intervention est trop sollicitée". Pour finir sur l'équipe nationale : "Mancini a raison, c'est un fait, le football italien ne produit plus d'attaquants de niveau international. Il faut aller chercher des jeunes inconnus qui peuvent vous donner quelque chose de plus comme Retegui lors des deux derniers matchs". Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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L'ailier de l'Inter Federico Dimarco sera appelé pour le match aller de la demi-finale aller de la Coppa Italia demain soir contre la Juventus. Ceci selon le diffuseur italien Sky Sport Italia, via FCInterNews , qui rapporte que le joueur de 25 ans sera suffisamment en forme pour le match de demain soir après avoir repris l'entraînement complet aujourd'hui. Dimarco avait été titulaire la dernière fois que l'Inter et la Juventus se sont rencontrés, lors d'une victoire 1-0 des Bianconeri à San Siro en championnat juste avant la pause internationale. L'entraîneur des Nerazzurri, Simone Inzaghi, n'avait guère d'autre choix que de lancer Dimarco étant donné qu'une blessure a empêché Robin Gosens de faire partie de l'équipe pour ce match, laissant Dimarco comme le seul arrière gauche spécialisé disponible dans l'équipe. Cependant, le joueur de 25 ans n'a pu jouer que jusqu'au milieu de la seconde mi-temps car un problème abdominal l'a forcé à se retirer en tant que remplaçant. Danilo D'Ambrosio a remplacé Dimarco, le polyvalent de 34 ans jouant le rôle d'arrière gauche d'urgence, bien qu'il soit expulsé tard dans le match à la suite d'une confrontation physique avec le milieu de terrain de la Juventus Leandro Paredes. Dimarco, qui avait été appelé par le sélectionneur nationale Roberto Mancini, a dû se retirer des deux éliminatoires de l'EURO 2024 des Azzurri pendant la pause contre l'Angleterre et Malte en raison de sa blessure. Le joueur de 25 ans est resté à Milan, travaillant sur sa récupération compte tenu du calendrier chargé de l'Inter au cours du mois d'avril. Dimarco avait été assez proche de pouvoir faire son retour contre la Fiorentina au cours du week-end, mais n'a pas été risqué dans ce match car il n'était pas jugé pleinement apte à reprendre le chemin du terrain sans risquer une nouvelle blessure. Cependant, le joueur de 25 ans semble avoir récupéré suffisamment pour être disponible contre la Juventus demain. Sky rapporte que Dimarco a terminé une séance d'entraînement complète avec le reste de l'équipe comme d'habitude aujourd'hui et qu'il n'y a eu aucun problème, il sera donc dans l'équipe pour affronter les Bianconeri. Une bonne nouvelle! Traduction Lindt1908 Via SempreInter
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C'est ainsi que l'entraîneur italien Roberto Mancini a parlé des quelques joueurs d'Azzurri dans la ligue italienne lors de la conférence! " Je pense que ce problème existe depuis de nombreuses années maintenant, il est juste plus important maintenant ." C'est ainsi que le sélectionneur italien Roberto Mancini a parlé des rares joueurs des Azzurri dans le championnat italien lors de la conférence "L'(in)durable légèreté du football" organisée à l'université La Sapienza de Rome. « Quand je jouais, il y avait peu d'étrangers, maintenant c'est le contraire - a-t-il ajouté - Nous avons du mal à trouver des talents. Le plus gros problème, alors, c'est la possibilité qu'ont les jeunes de s'exprimer. Si on est jeune mais qu'on a de la qualité, on doit avoir la possibilité de jouer, de faire ses erreurs et d'avoir ensuite d'autres chances. Dans mon travail, j'essaie de le faire car il y a beaucoup de jeunes en Italie et si ont leurs donnent la possibilité de s'exprimer, ils nous donneront une grande satisfaction" . Mancini conclut en évoquant les caractéristiques qu'il prend en compte pour ses convocations : « Je recherche d'abord la qualité technique et ensuite aussi la manière de se comporter avec les coéquipiers. Prenons par exemple les convocations pour le Championnat d'Europe, il y avait beaucoup de bons joueurs qui sont restés et méritaient d'être là, mais dans ce cas, nous avons également fait des choix en fonction des caractéristiques comportementales qui nous ont amenés à remporter un championnat d'Europe presque impossible . Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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Interviewé par le Corriere della Sera, l'ancien attaquant de l'Inter Christian Vieri s'est exprimé sur la belle saison de Naples et les performances de l'Inter d' Inzaghi qui n'a pas été à la hauteur de ses attentes en ce début de saison en championnat. Vous attendiez-vous à un Naples similaire ? — « C'est une voiture parfaite. Je n'ai jamais vu un club apparaître aussi fort après une véritable révolution technique». Giuntoli et Spalletti champions ? — «Giuntoli est un directeur sportif à l'ancienne, il va chercher lui-même les joueurs. Je suis content pour lui, on a joué ensemble à Allievi del Prato : c'était un vieil homme libre, tout en coups et en coups (rires) ». Et Spalletti ? — «Mon père Bob l'estime beaucoup, et mon frère m'a déjà beaucoup parlé de Luciano lorsqu'il était à Ancône. Les équipes de Spalletti jouent bien au football, ça a toujours été comme ça. Son empreinte est très reconnaissable. Il a acquis une expérience totale et sait parfaitement lire chaque détail dans les différents moments de la saison en général ». Est-ce un Napoli qui peut aussi rêver en Ligue des champions ? — "Ce ne serait pas une surprise pour moi, même s'il devra faire très attention à Milan." En parlant d'Inter, une saison difficile à décrypter. — «C'est inacceptable de perdre 9 matchs sur 27 en championnat. L'Inter est une équipe, ils ne peuvent pas laisser cette avalanche de points dans la rue. Je m'attends à beaucoup plus et il ne peut pas y avoir autant de discontinuité». Benfica est-il battable ? — « Un challenge très ouvert. Benfica est fort, c'est le Napoli du Portugal. Là, l'architecte est, sans surprise, Rui Costa, quelqu'un qui a fumé des cigarettes et fait du football toute sa vie (rires)». Lukaku est-il le vrai équilibreur de l'Inter ? — "Jusqu'à aujourd'hui, il a été absent, tout le monde attendait un autre Lukaku". Pendant ce temps, l'aventure de Conte à Tottenham est terminée. Êtes-vous surpris par un tel épilogue ? — «Antonio entre en conflit avec tout le monde, c'est son caractère. Si vous le prenez, vous n'avez pas à vous attendre à quelqu'un qui se tait et tout va bien avec lui. Il est toujours sur les nerfs, c'est sa façon d'être, on aime ou on aime pas. Vous savez qui vous obtenez. Tous les deux ans, vous vous disputez avec tout le monde ? Oui, il part toujours avec des problèmes ? Oui, tu sais qu'il est exigeant, sérieux. Et c'est lourd de l'avoir en société, ça ne permet pas de dormir tranquille. Ce sont des choix. Il y a des entraîneurs comme Conte et Mourinho qui martèlent à toute heure, mettent la pression et exigent toujours le meilleur. Et puis il y a ceux qui sont contents de tout, ils y restent. Chacun s'entraîne et voit le football à sa manière, et cela ne veut pas dire que tel ou tel entraîneur a raison." Chapitre national : que pensez-vous de Retegui ? — « C'est prometteur, impact positif. Un très beau but marqué contre l'Angleterre. Mancio avait encore une fois raison : s'il voit un bon joueur, il le lance sans trop de problème. Dans tous les cas, Mateo doit jouer et encore beaucoup s'améliorer». Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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Deux buts en deux apparitions pour l'Italie pour Mateo Retegui, sur qui les projecteurs du marché des transferts sont braqués : l'Inter est là. Appelé à la surprise générale par Mancini, Mateo Retegui n'a pas tardé à se hisser sur le devant de la scène : L' attaquant né en 1999 joue au Tigre, il est sous la propriété de Boca Juniors, même si le Tigre le rachètera à la fin de saison pour un chiffre proche de 2,3 millions d'euros, soit un peu plus de 2 millions d'euros. Retegui est une cible pour la Lazio, qui cherche un adjoint à Immobile, mais, comme le rapporte le Corriere dello Sport, l'Inter est clairement en pole position : "Le sprint de l'Inter est certifié par la double présence de Baccin, et son adjoint Maradona jeudi et hier à Malte. Les contacts sont continus . De plus, Facundo Colidio joue au Tigre, il est prêté par l'Inter et pourrait devenir une monnaie d'échange. Les Nerazzurri risquent de se retrouver avec seulement Lautaro et Retegui peut être le premier buteur. Pour acheter l'Inter doit vendre et les projets d'avenir restent ambigus". Conclut le journal Validez-vous le fort intérêt de l'Inter pour le jeune Retegui? Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
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Andrea Ranocchia, dans une interview accordée aux micros de tuttomercatoweb.com a raconté le parcours qui l'a amené à décider de raccrocher les crampons durant cette saison. Votre dernière blessure, vous a-t-elle obligé de prendre votre retraite ? "Elle m'a donné le dernier coup de pouce, j'y pensais depuis un moment, mais sans la blessure j'aurais continué à Monza. Mais après cette blessure, j'ai aussi fait le calcul : c'était encore l'été, le marché était ouvert et donc je n'aurais pas mis le club en difficulté, d'ailleurs Galliani a fermé quelques jours plus tard pour Izzo. Et puis avec l'année de la Coupe du monde, et avec une blessure qui ne m'aurait pas permis d'être à nouveau disponible avant janvier-février, Monza aurait pu encore se renforcer en janvier." Avez-vous déjà pensé à arrêter quand vous étiez à l'Inter ? "Pas exactement, pas arrêter comme ça. J'ai cependant senti que je n'avais plus cette grande passion pour le football. Nous avons discuté à la fin de la saison et nous nous sommes dit que nous n'irions pas de l'avant ensemble. Et j'ai pensé qu’'après 12 ans, trouver un nouveau carré, un nouvel enthousiasme, peut-être que je trouverai un nouvel enthousiasme et de nouveaux stimuli.' Et au lieu de cela les sensations étaient toujours les mêmes, il y avait toujours un demi-doute. Puis tout mûrit quand je me suis blessé." Donc avec l'Inter, ça ne s'arrête pas parce que vous pensiez déjà à prendre votre retraite. "Lorsque nous nous sommes rencontrés, le club ne connaissait pas encore le budget disponible, il n'avait pas encore prévu l'avenir... Pour moi, l'opportunité de Monza arrive à la mi-juin et je dis oui." Peut-être qu'en attendant l'Inter, l'Inter se présenterait-elle à nouveau ? "Je ne le saurai jamais, quand Monza m'a appelé, j'ai saisi cette opportunité." Votre dernière saison à l'Inter était la première d'Inzaghi. "J'ai ruminé parce qu'on n'a plus gagné le championnat, c'était le 20e Scudetto et ça aurait eu un sens important. Mais on a gagné la Supercoupe, la Coupe d'Italie, je suis quand même parti avec deux trophées et ça va, je suis heureux. Ensuite, j'ai vraiment aimé le dernier adieu que le Meazza m'a fait : très émouvant, peut-être l'un des plus excitants de ma carrière. Je suis content de la façon dont cela s'est terminé avec l'Inter." Inzaghi souffre-t-il de ce moment de maigres investissements de l'Inter après les adieux de Conte ? "L'Inter est une équipe solide qui a remporté trois trophées sous Inzaghi. Ils sont maintenant en demi-finale de la Coupe d'Italie, en quart de finale de la Ligue des champions et sont deuxièmes du classement. Ensuite, bien sûr, vous vous attendez toujours ce que l’Inter gagne le championnat ou en tout cas qu'elle aille au bout de toutes les compétitions. Mais cette année, il n'est pas facile pour quiconque de suivre le Napoli qui joue dans un autre championnat. Il faut aussi donner du crédit à ceux qui sont premier avec 19 points d’avance. L'Inter d'Inzaghi est excellente, qui peut lui dire quelque chose ?" Mais à lire ses interviews, à souligner ce qu'il a fait, il donne l'impression d'être le premier à souffrir de ne pas avoir gagné le Scudetto. "C'est le football, l'un gagne et les autres sont derrière la scène. Au-delà du championnat à huis clos, je le répète, l'Inter est en lice dans les autres compétitions. Il faudra compter en fin d'année, pas après une défaite ou une victoire." Quand mûrit votre idée de terminer avec l'Inter ? "Après une discussion à la fin de l'année dernière. A cette occasion, nous nous sommes dit: ‘Voyons voir’. Ils devaient planifier une saison qui n'avait toujours pas de caractéristiques claires et j'ai commencé à regarder autour. Le tout dans une grande sérénité, comme toujours au cours de ces 12 années." Avez-vous déjà eu une brouille avec l'entreprise ? "Cela peut sembler étrange mais non, jamais. Je vais vous donner un exemple : mes négociations de renouvellement de contrat avec l'Inter ont duré entre 5 et 6 minutes, je ne pense pas que cela ait jamais duré plus longtemps. Ils ont fait une proposition, je l'ai modifiée à la marge et au bout de 10 minutes nous signions." Un autre pas en arrière. Avant Inzaghi, il y a Conte. Pourquoi disparaît-il au bout de deux ans ? Comment vous le communique-t-il ? "Je ne sais pas ce qui s'est passé à cette époque. Personne ne le sait en dehors du club et de Conte lui-même. Je ne voulais même pas demander, ce sont des relations personnelles et des décisions personnelles. Et puis chacun pense à son propre avenir. Pour moi c'est qu'il était un entraîneur fondamental." Qu'est-ce que Conte vous a donné de plus que ce que Spalletti vous a déjà donné ? "Mentalité, discipline, manière d'appréhender l'entraînement, manière d'appréhender le match. Il soigne l'apparence du joueur à 360°, il a un peu réaménagé l'environnement avec sa modalité et avec lui il a mené un parcours gagnant." La fermeture d'un cercle. "L'histoire de l'Inter au cours des 12 dernières années a été un peu étrange. Nous sommes passés de l'ère Moratti qui avait tout gagné, puis Thohir et ensuite Suning. Lorsque ces changements ont lieu, il faut du temps pour rétablir la stabilité dans l'environnement. Mais dans le football, vous n'avez pas le temps : vous avez une semaine, le temps qui passe d'un match à l'autre. Spalletti a posé la première pièce de la nouvelle Inter : il a été fondamental. C'est un entraîneur fort, qui entraîne les joueurs et forme un environnement. Mais ce sont des années où vous avez dû défier une Juventus qui était parmi les meilleures du monde et vous êtes aux prises avec une nouvelle voie : vous avez du mal. Cependant, c'est Spalletti qui nous a ramenés en Ligue des champions et aussi au niveau économique et blason, ça a commencé à se reconstruire. Puis Conte est arrivé qui a ajouté sa discipline, sa façon de penser. Et ça, c'est personnel. Je ne dis pas qu'il est le seul capable de gagner à l'Inter, mais à ce moment-là, il était doué pour mettre toutes les pièces dans le bon sens pour arriver au Scudetto." Mais vous ne pensez pas que les deux derniers Scudettos de l'Inter soient de Mourinho et Conte. "A ce moment, sa mentalité a fait grandir tout le monde, du club à l'entraîneur en passant par ceux qui travaillent autour de l'équipe. Maintenant, l'Inter est un club structuré du plus haut niveau et à mon avis, ce n'est qu'une question de temps avant de revenir pour gagner. On aurait pu gagner encore l'an dernier, elle a échoué de peu. On a eu un black-out entre février et mars et on a un peu brûlé là. Pas tellement dans les quatre derniers jours comme on dit, c'est plutôt en janvier/février qu'on a galéré. Cette année, cependant, Naples a fait un championnat à part : ils ont une mentalité, ils gagnent, ils ont du talent. Ce championnat est plus un mérite de Naples, il a créé un vide. Il y a aussi les démérites des adversaires, bien sûr, mais Spalletti a fait un excellent travail." Le travail de Spalletti à l'Inter a-t-il été sous-estimé ? "Son travail n'a pas été assez apprécié. Il pose les bases. C'est difficile pour une équipe d'une année sur l'autre de finir septième, ensuite premier puis de gagner le Scudetto. Le Napoli s'est construit au fil des ans, ils y arrivent toujours : deuxième, troisième, deuxième, puis troisième... Et il va mieux cette année. Mais oui, le travail de Spalletti a été largement sous-estimé à l'Inter." L'année de son retour en Ligue des champions, l'affaire Icardi éclate. A-t-elle été difficile à gérer ? "Très difficile. La vérité est que je n'aurais pas voulu être à sa place. Mais il était bon, il a atteint son objectif de terminer dans le top quatre. Avec un dernier match particulier, plein d'émotions, mais même là en la fin nous l'avons fait." Je reviens donc à la comparaison avec Conte. Avait-il la possibilité de réclamer certains achats plus que ses prédécesseurs ? C'est ça la différence ? "Ces entraîneurs sont ceux qui ont une grosse histoire de victoires et de trophées. À mon avis, lorsqu'ils ont eu les premiers entretiens avec Conte, ils s'étaient déjà clarifiés sur de nombreux aspects. Il venait depuis des années au cours desquelles il avait entraîné et a gagné avec la Juve, il était un symbole de la Juve et à ce moment-là, si vous acceptez l'Inter, vous ne pouvez pas vous tromper d'un iota. Avant d'accepter une telle mission, je pense qu'ils ont mis les différents mouvements à faire sur papier." C'est le cursus qui fait la différence et vous amène à demander certaines garanties. "Oui. Probablement même Spalletti, en remportant le championnat et en devenant un entraîneur gagnant, demandera à la prochaine équipe qu'il entraîne des garanties différentes et plus importantes. Et à ce moment-là, il peut vraiment les exiger. C'est ainsi que cela fonctionne pour les grands entraîneurs et pour les meilleurs joueurs." Avant Spalletti, il y avait Pioli. Vous attendiez-vous à ce qu'il puisse gagner le Scudetto avec Milan ? "L'année dernière je lui ai écrit, je l'ai complimenté. Je l'ai eu quelques mois mais c'est un bon coach, qui construit un groupe et qui a un très bon staff. Gagner le championnat c'est difficile parce que tant de choses prennent le dessus en une année. Ce n'est pas de la chance, la décision de l'arbitre n'a rien à voir. Celui qui gagne le championnat c'est parce qu'il le mérite. Il était doué pour créer ce sentiment avec l'équipe. L'année dernière, vous avez pu voir qu'il avait créé cette relation de compacité avec l'équipe, cela a été perçu. Comme cette année, vous pouvez voir le sentiment entre Spalletti et son équipe." Et puis à Milan, il a su construire un projet, alors qu'à l'Inter, il était perçu comme un entraîneur de transition. "Oui, définitivement oui. Et puis il y a encore sa croissance en tant qu'entraîneur, quand on parle de Pioli à l'Inter on parle de 2016..." Avant Pioli la parenthèse de Boer. Il est difficile de trouver quelqu'un qui en parle en bien. "Je n'aime pas dire du mal des gens..." C'est compris. Mais ce n'est pas facile de bien en parler. "Un entraîneur qui ne connaît aucunement le football italien a du mal et il ne connaissait aucunement le football italien. Il ne connaissait pas les joueurs, il ne savait rien. La langue était un gros problème, faire passer des mots ou vos messages à l'équipe, c’est dur, ils parlent deux langues différentes. Et puis ce fut une période de grande confusion à l'Inter. Je vous dis la vérité, je ne me souviens même pas trop de son passage à l'Inter... Il a dû être avec nous deux des mois." Avant de Boer, il y a Mancini. Et c'est l'entraîneur qui vous fait asseoir sur le banc, vous obligeant à partir en prêt. "Quand il est arrivé, j'ai joué, puis on n'est plus reparti la saison suivante et donc au fil des semaines j'ai commencé à évaluer différentes solutions. Mais je m'entendais bien avec Mancio... C'était aussi une bonne expérience d'être coaché par lui parce que c'est un coach qui gagne et quand des coachs de ce calibre arrivent, ils te donnent quand même quelque chose. Après il y a le coach avec qui tu crées plus ou moins de feeling, mais pour moi c'était simplement un choix technique." Bref, sans rancune. "Là et puis ça te ronge, tu veux jouer. Mais aujourd'hui je peux dire que le sélectionneur de l'équipe nationale m'a coaché." Jusqu'à la première année avec Mancini, vous jouez en tant que titulaire, puis lorsque vous revenez de prêt, vous êtes en soutien. Pourquoi acceptez-vous ce nouveau rôle à ce moment ? "Les six mois en Angleterre m'ont un peu ouvert les yeux, ils m'ont fait comprendre qu'il y a aussi une autre façon de vivre et d'appréhender le football. C'était une belle expérience. Quand je suis revenu de Hull City, je ne savais pas si je resterais ou non, Spalletti venait d'arriver. Au bout d'un moment, Luciano me dit : ‘Écoute, je suis content si tu restes, donne-moi un coup de main.’ Une belle relation personnelle s'est immédiatement créée : j'ai encore de ses nouvelles deux à trois fois par mois, nous nous écrivons. La relation humaine est très importante pour moi, plus que la relation professionnelle. Parce qu'à ce moment-là, j'ai toujours pensé qu'une fois que j'aurais arrêté, ces relations resteraient. Et aujourd'hui c'est comme ça, ça veut dire que tu as montré quelque chose de bien, mais pas en jouant parce que tout le monde est bon pour jouer en Serie A, je veux dire sur le plan humain." Et avec Spalletti cette belle relation humaine se crée immédiatement. "Après ce discours, je suis allé parler au club. Eux aussi étaient contents de mon éventuel séjour et donc je suis resté à ce moment-là. Puis un autre type de relation s'est établi après, parce que je voulais gagner avec l'Inter. Et après Spalletti est venu Conte, je le lui disais depuis de nombreuses années et à la fin il est vraiment arrivé. Ensuite, tu gagnes le championnat et quand tu gagnes, tu te sens bien, même si tu ne joues pas 40 matchs. J'étais bien avec le groupe, l'environnement était idéal et ma famille allait bien à Milan. Il y avait la possibilité de gagner des trophées et à ce moment-là, il ne m'est jamais venu à l'esprit de partir." Et cela s'est également perçu dans la relation avec les fans. Dans la première partie, quand vous étiez titulaire, beaucoup de critiques. Puis, quand vous êtes revenu en acceptant de jouer moins, vous avez été élu symbole de l'interisme. "C'est comme ça que ça s'est passé. Mais cela aussi fait partie d'un parcours sportif, footballistique. Quand tu es dans une grande équipe, même si tu gagnes, tu es toujours sujet à la critique. L'Inter a lutté pendant de nombreuses années, la critique était normale. Et puis avec l'ère des réseaux sociaux tout s'est élargi à tous les niveaux. Mais ça s'est passé différemment pour moi et encore aujourd'hui quand je retourne au stade ils me saluent. Cela me vaut plus que 50 Scudetti... Je le répète : l'aspect humain est fondamental parce qu'alors la vie est longue. A 35 ans la partie sportive s'arrête, mais après t'en as beaucoup plus pour tout le reste." Revenons au début de votre aventure Interista. Vous arrivez avec Leonardo. "Oui, Benitez avait été viré trois jours plus tôt." Et vous, quel coach trouvez-vous ? "Je me suis tout de suite bien entendu avec Leo. Une bonne personne. Il est bon comme entraîneur, mais j'ai perçu que ce n'était pas tellement ce qu'il voulait faire. Et en fait, il a changé au bout d'un moment." Vient ensuite Gasp. Qui ne comprend pas ce groupe ou vice versa ? "C'était difficile pour ce groupe de comprendre Gasperini. Il arrive mais même là, je vous dis la vérité : ce furent des années très mouvementées et on a tout vécu comme ça, très vite. Au jour le jour." Avec qui avez-vous trouvé le plus de continuité dans cette phase ? "A cette époque je jouais. Je l'ai trouvée avec Mazzarri comme avec Stramaccioni, j'ai aussi joué avec Gasp." Toutes des personnalités très différentes. "C'était difficile, aussi parce que changer d'entraîneurs, de stratégies et de méthodes de travail à chaque fois n'est pas facile. Bien faire ces années-là était très difficile." Est-ce la raison de l'effondrement de l'Inter après le triplé ? "Oui. Ces dernières années, j'ai vu un super calendrier à l'Inter. Même les entraîneurs qui sont arrivés : Spalletti, Conte et Inzaghi ont toujours donné le sentiment de stabilité. Maintenant, Inzaghi a été critiqué, mais à mon avis c'est plus un truc de journaliste..." Dans quel sens? "Naples joue dans un championnat à lui. Mais pour le reste, l'Inter est là : ils ont atteint les demi-finales de la Coupe d'Italie, ils sont en quarts de finale de la Ligue des champions. Ils ont remporté la Super Coupe. Le journaliste ou le fan critiquera toujours, mais quand on va évaluer, ce sont les résultats qui comptent." Vous parliez de continuité arrivée avec Suning. "Le trio Marotta-Ausilio-Baccin a donné un tournant important. L'Inter a réalisé un important marché des transferts ces dernières années et à eux trois ont ramené l'Inter à des niveaux importants." Après Bari vous allez au Genoa où vous jouez six mois "Oui, et je me remettais d'une blessure parce qu'en deuxième année à Bari en milieu de saison, avec Ventura sur le banc, je me suis cassé le LCA. J'avais déjà été acheté par le Genoa et donc à ce moment-là je suis aller à Gênes pour se faire soigner. L'été suivant, j'ai commencé le camp d'entraînement avec le Genoa, Gasperini était sur le banc. Il se trouve alors que fin novembre Samuel se fait son croisé, des rumeurs circulaient déjà sur l'intérêt de l'Inter et en décembre Preziosi m'a appelé pour me dire qu'il m'avait vendu à l'Inter. Je vais tout de suite faire mes valises et aller à Milan." Pratiquement après la Coupe du monde des clubs. "Deux jours plus tard. Ils ont viré Benitez, ont pris Leonardo et le lendemain ils ont officialisé mon achat." Qu'est-ce que le football a représenté pour vous ? "Ça a représenté 30 ans de ma vie, c'est tout. Alors peut-être que j'y retournerai mais la passion remue tout : si ça ne sera pas là, je ferai autre chose." Belle interview, très pro et très gentlman ! Bonne suite Andrea! Traduction alex_j via FCInter1908.
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Le journal La Repubblica ouvre ses micros à Antonio Cassano. Au cours de l'interview, Cassano revient sur ses nombreux non aux Bianconeri ainsi que d'autres sujets. Comme d'habitude, il fait dans la mesure, la retenue et la langue de bois. Musique maestro! Tu as rejeté la Juve plusieurs fois... "J'ai rejeté la Juventus quatre fois. La première, c'était en 2001. J'avais rendez-vous avec Luciano Moggi à Avellino. Mais je voulais jouer avec Francesco Totti, j'étais fasciné par Rome, la ville. La Juve ne m'a jamais fasciné, pas même pour une seconde, il n'y a pas que ça n'avait rien à voir avec mon idée du football. Là, je tiendrais trois jours: le premier jour, ils m'ont acheté, le deuxième ils m'ont présenté, le troisième ils m'ont mis à la porte. Gigi Buffon me disait: 'tu es un idiot, tu aurais pu gagner le Ballon d'Or avec nous.' J'lui ai répondu: 'Gigi, j'tampe pas la carte de pointage, faut qu'j'm'amuse à l'entraînement.'" Ton opinion sur la Juve et l'Inter... "La Juve avec Massimiliano Allegri a été nulle pendant un an et demi, il l'était il y a dix ans. Et il a l'effectif le plus fort du championnat. Cela vaut aussi pour, l'Inter, et je le dis en tant que fan de l'Inter, ce sont les deux équipes les plus fortes. Inzaghi est jeune mais j'ai l'impression que l'Inter est plus grande, plus forte que lui. Ils ont 18 points de retard sur Naples qui a le pouvoir des idées." Quand verrons-nous un autre grand numéro dix italien ? "En 2003, l'équipe nationale comprenait Vieri et Inzaghi, Totti, Del Piero, Cassano. Chiesa, Montella, Di Natale, Miccoli sont restés à l'entrée... Aujourd'hui, Di Natale marquerait 50 buts avec la Nazionale et aurait dix cadrés par match. Il n'y a plus de programmation. Ni les infrastructures car on grandit sur des terrains tout simplement délabrés, sales, puants, partagés entre cinq équipes. Alessandro Nesta sur Bobo TV m'a dit qu'il y a des coachs chez les U12 ou U13 qui se fichent de faire progresser des enfants, ils veulent juste aller coacher en Serie C ou D. Ça fait dix ans maintenant qu'on est nul comme formation, Roberto Mancini a fait un miracle en remportant l'Euro avec une équipe médiocre et en jouant un super football. Mais on ne dribble plus, il n'y a plus la culture de s'amuser avec le foot." Maintenant, tu aimes Bobo tv. "Je connais Bobo Vieri depuis plus de 20 ans, il dit qu'il m'a aidé pour mon premier but en équipe nationale, mais c'est à moitié faux, il n'a rien fait! Mais il m'a présenté Lele Adani et Nicola Ventola. Bobo a eu une idée brillante, réunissant différentes personnes: Ventola est particulièrement amical, drôle et compétent. Puis il a mis le fou sauvage, qui est moi, qui affronte la vie de front et qui pense et espère faire comprendre le football, à ma manière. Et puis Lele, le Messi des commentateurs. Nous n'avons pas de censure, personne ne nous dit quoi dire: les gens nous suivent pour cela, et aussi pour notre compétence." Traduction alex_j via FCInterNews.
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Au vu du match entre ses deux anciennes et uniques équipes, l'Inter et la Sampdoria, le nouvel intronisé au Hall of Fame Ivano Bordon parle de lui dans un long entretien accordé à SportWeek, l'encart hebdomadaire de la Gazzetta dello Sport. Une enquête auprès des fans interisti du monde entier a inclus Bordon dans le Hall of Fame des meilleurs de tous les temps, avec Walter Zenga, Francesco Toldo, Gianluca Pagliuca et Julio Cesar. "Oui, c'est bien. Cela veut dire que j'ai laissé de bons souvenirs, à Milan et à Gênes. Le football a été ma vie. J'ai beaucoup donné, j'ai eu beaucoup et j'ai encore des réflexes." Dix-huit championnats de Serie A avec uniquement l'Inter et la Sampdoria. Seulement deux équipes et un début prédestiné. Dans le derby contre le Milan. "Eh bien, en bref, ce n'était pas un grand début. J'avais dix-neuf ans, je suis entré en deuxième mi-temps à la place de Lido Vieri, mon professeur, avec un 1-0 pour eux. J'en ai pris deux autres, mais ensuite nous avons gagné le Scudetto. Après le derby, Heriberto Herrera a été limogé et Giovanni Invernizzi est arrivé. Je n'ai disputé que neuf matchs mais j'étais sur le terrain à Catane le jour où nous avons dépassé Milan." Heriberto paraguayen. Un entraîneur dont on parle beaucoup. De quel genre était-il ? "Particulier, disons-le. Fanatique des régimes, il contrôlait de manière obsessionnelle la vie des joueurs. Il nous appelait de chez lui le soir, voulait savoir où nous étions, ce que nous faisions. Je partageais l'appartement avec Mauro Bellugi. Heriberto a appelé et a demandé : ‘Tout va bien ? Êtes-vous chez vous ? Pouvez vous me passer Mauro s’il vous plait ?’. J'ai répondu : ‘Monsieur, Mauro est descendu pour sortir les ordures’. Ce n'était pas vrai. Et Heriberto a alors dit : ‘Bon, s'il n'est pas là, une amende’. Puis il s'est opposé aux sénateurs de la Grande Inter, laissant Jair et Bedin hors de l'équipe. Ils l'ont renvoyé et ont promu Invernizzi : nous sommes devenus champions d'Italie." Premier championnat. La seconde avec Eugenio Bersellini. Ils l'appelaient le sergent. Comment c'était ? "J'ai de très bons souvenirs, il m'a donné confiance et grâce à lui j'ai été admis en équipe nationale. Un grand pédagogue, dur, peu de mots, mais clair et honnête. Il ne regardait personne en face. Travail, rapide et même à table, on perd pas de temps et on mange vite. Dix minutes et c'est tout. Mon record est de huit minutes. Il était très rapide, après chaque plat il mangeait une pomme. Mais il nous a appris le sens du groupe et du football. Et de la vie aussi." Est-ce vrai qu'il vous a toujours dit : "Vous les joueurs, vous êtes des privilégiés. Les ouvriers travaillent dur, les agriculteurs travaillent dur..." ? "Oui. Il venait de la région de Parme, du Val di Taro et il nous a parlé de son enfance. Une fois, en plein hiver, nous étions en retraite à Appiano et le chauffage est tombé en panne. Nous lui avons dit : ‘Monsieur, il fait un froid glacial, on va dormir à la maison.’ Il fait une grimace que je ne vous dis pas : ‘Quoi ? Vous êtes des joueurs avec beaucoup d'avantages et de bénéfices. Avez-vous vu le film L'Arbre de sabots? Eh bien, regardez-le et essayez de penser à ce qu'ils diraient ces paysans. Pensez à leurs difficultés et à leurs sacrifices pour nourrir leurs pauvres enfants. Aucune mention de cela, une couverture supplémentaire et bonsoir.’ " Puis Bersellini le retrouve à la Sampdoria… "C'était sympa. C'était une bonne équipe, fun, pleine de gars formidables. Vierchood, Vialli et Mancini. Puis mon vieil ami Scanziani et les étrangers Francis et Souness. On a gagné la Coppa Italia en battant Milan en finale." Samp-Inter au programme ce Lundi. Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez rencontré la Sampdoria ? "Oui, je me souviens de tout, ou presque. Je suis un collectionneur, même de souvenirs. J'ai conservé des almanachs, des coupures de journaux, des autocollants, des billets. A San Siro dans la saison 1971-72, un jeu fou : 4- 4. Trois buts de Boninsegna puis de Corso. Savez-vous qui a marqué pour la Sampdoria ? Marcello Lippi. Cette année-là, il n'a marqué qu'un seul but, contre moi. Puis il est devenu l'un de mes meilleurs amis." Et la dernière fois que vous avez rencontré l'Inter avec un maillot de la Sampdoria ? "Une chose belle et un peu triste. Belle parce que les équipes de ma vie étaient dans le dernier match de 1985-86, 0-0. Triste parce que c'était ma dernière en Serie A. Incroyable, hein ? Quoi qu'il en soit, c'était un doux au revoir. L'entraîneur de la Sampdoria, c'était justement Bersellini, celui qui m'avait relancé. Sur le banc de l'Inter, il y avait Mario Corso, un coéquipier extraordinaire et aventurier, dont le fameux match contre le Borussia Mönchengladbach." Combien de fois avez-vous raconté l'histoire de la canette touchant Boninsegna, l'Inter perdant 7-1, le match rejoué et... "Et j'arrête un penalty, on fait 0-0 et on se qualifie pour les quarts de finale. En 1971, à Berlin, carrefour de mon histoire footballistique. Là, 35 ans plus tard, j'ai remporté ma deuxième Coupe du monde avec l'équipe nationale. J'étais l'entraîneur des gardiens, le grand Buffon. Quelle joie..." Des satisfactions footballistiques ? "Difficile de choisir. Peut-être quand Italo Allodi m'a appelé à l'Inter." Et sur les terrains ? "Le premier scudetto avec l'Inter, avec Invernizzi. Le deuxième, celui de 1979-80, je me sens plus moi-même. J'étais un joueur régulier et mature. Nous étions huit dans cette équipe qui a grandi dans l'équipe des jeunes : moi, Oriali, Bini, Canuti, Baresi, Ambu, Muraro et Pancheri. Plus Occhipinti qui a disputé le dernier match. Puis les merveilleux moments de la Sampdoria de Mantovani. Les victoires, les triomphes, cinq championnats avec la Juve. Évidemment les deux Coupes du monde. Ou plutôt trois, parce que, j'aime bien me souvenir, j'ai aussi gagné le militaire, au Congo en 1973. Il y avait Oriali, Furino, Graziani, Zecchini, Speggiorin, Bittolo, Ammoniaci. De belles compagnies, partout. Mais j'ai eu de la chance, dans ma longue carrière, j'ai rencontré des gens, j'ai établi des records, j'ai remporté des défis. Dans et hors des buts. Maintenant, je regarde les autres, parfois au stade, souvent à la télévision." Et que voyez-vous ? "Un nouveau football. Tout a changé : la vitesse, les méthodes, les schémas, les règles, les managers, les joueurs. Il y a encore de bons, d'excellents gardiens. Donnarumma est l'avenir de l'équipe nationale. L'Inter a Onana, fort et réactif. Milan a Maignan. L'année dernière, ils ont très bien fait, voyons comment ils se rétablissent. J'aime Meret, je suis Carnesecchi avec intérêt. Ce que j'ai du mal à comprendre, ce sont leurs relance de derrière. Souvent frénétiques et dangereux. J'en ai vu des statistiques vraiment surprenantes : maintenant, dans un match, un gardien touche plus de ballons qu'un milieu de terrain. Un tout autre monde. Et bien…" Traduction nostalgique alex_j via FCInterNews et FCInter1908.
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De supporters à titulaires, le destin de Darmian et Dimarco
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Moment positif pour l'Inter d'Inzaghi qui peut compter sur des joueurs de qualité come Lautaro, Calhanoglu, Dzeko... mais pas que. Des joueurs comme Matteo Darmian et Federico Dimarco poussent également l'Inter vers l'avant. En été, de bonnes alternatives, aujourd'hui, titulaires indiscutables. Analyse de Tuttosport. La revanche des supporters, des joueurs qui sur le papier étaient destinés, en début de saison, à rester sur le banc derrière Denzel Dumfries et Robin Gosens. Et au lieu de cela, ce 22-23 raconte une autre histoire. Il y a ceux qui, de derrière, ont pu récupérer des positions dans les hiérarchies, démontrant qu'ils ont grandi ou sont encore les plus fiables et réguliers. Le temps, les performances et la confiance grandissante de Simone Inzaghi ont changé la donne. Inzaghi, d'abord en raison des problèmes physiques de Dumfries après le Qatar, puis de la situation précaire de Skriniar, a aligné Darmian huit fois sur les neuf matchs disputés jusqu'à présent et ses performances ont été très élevées. Là où on le met c'est bon. D'excellentes performances qui ont inévitablement conduit à sa prolongation jusqu'au 30 Juin 2024, avec une option jusqu'en 2025. Dimarco avait signé plutôt son renouvellement jusqu'en 2026 en décembre 2021, date à laquelle il était partagé entre le rôle de vice Perisic ou de vice Bastoni. Cette saison, cependant, le garçon qui a grandi à la crèche a rapidement pris la place à Gosens. Il s'est imposé avec ses buts (4) et autant de passes décisives. Cela montre une maturité dans un club de haut niveau alors qu'il n'avait pas pleinement émergé jusqu'à l'année dernière. Une croissance que Mancini a également remarquée, rappelant Dimarco en équipe nationale huit mois après avoir quitté le premier appel (sans un début) et, en l'absence de Spinazzola, l'a promu titulaire à gauche. Ils étaient supporters avant, Darmian et Dimarco sont maintenant deux moteurs pratiquement incontournables de l'Inter. Traduction alex_j via FCInter1908.- 4 commentaires
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Alessandro Bastoni s’est livré du stage de préparation hivernal de l’Inter, à Malte, au Corriere Dello Sport: Quel effet cela vous fait-il de ne pas être au Qatar et de regarder la Coupe du Monde à la télé ? "Comme pour tous mes équipiers en équipe nationale, j’aurai voulu y participer et représenter notre pays. Je peux seulement remettre les compteurs à zéro et tenter le coup dans 4 ans. Le coup a été rude, encore plus en sachant que cela arrive pour la seconde fois d’affilée pour l’Italie. Nous étions des joueurs averti, avec un grand sens des responsabilité, mais nous avons manqué cet objectif." Remporter la Nation League peut-elle atténuer ce flop ? "Jusqu'à ce que la prochaine Coupe du monde arrive et que nous nous y qualifions, il sera difficile d'oublier. Néanmoins, nous ferons tout pour gagner cet autre trophée. Ce serait un moyen de nous prouver, également à nous-mêmes, quelle est notre valeur réelle. Supportez-vous une équipe nationale en particulier ? "J’ai toujours eu une grande passion pour Lionel Messi, je dirais donc Forza Argentina. Et j’en serai aussi fier pour Lautaro, c’est évident." L’Inter, repartie d’Udine, avait-elle touché le fond de ce début de saison ? "Nous nous sommes raccrochés à nous-mêmes, à un groupe qui est solide et fort. Nous nous sommes ressaisis, en réalisant que ce n'est qu'unis et ensemble que nous pourrions nous sortir de cette situation. Nous nous sommes parlé, nous avons essayé d'identifier les problèmes et, aujourd'hui encore, nous essayons de les résoudre une fois pour toutes". Une des images d’Udine a été votre réaction suite à votre remplacement en première mi-temps : S'agissait-il d'un de ces gestes ou d'une de ces attitudes que vous vous étiez promis de ne plus jamais manifester ? "Toute réaction est mauvaise. Cela s'applique également à cette situation, cela découle de la nervosité que j'éprouvais à l'idée de ne pas être capable de faire ce que je sais faire: Je sais de quoi je suis capable normalement. Encore une fois, il était important de se parler. À partir de ce moment-là, nous sommes sortis plus solidaires que nous ne l'étions auparavant." Si vous êtes parvenu à vous redresser au niveau des résultats, il reste tout de même encore des choses à corriger, comme le trop grand nombre de buts encaissés lors des matchs à l'extérieur. Comment l’expliquer ? "Il est difficile d'y trouver une réponse, car il n'y a pas de raison technique. Je pense que c'est avant tout un aspect mental. Dans ces cas, la recette consiste uniquement à travailler." L'Inter joue-t-elle le tout pour le pour contre Naples pour le Scudetto ? "Nous sommes, à présent, à un grand tournant de la saison : Ne pas réaliser un résultat positif à la maison serait un coup très dur à digérer et cela deviendrait extrêmement compliqué de résorber ce retard." Après le Scudetto avec Conte, après la Super Coupe et la Coppa Italia avec Inzaghi, considéreriez-vous comme une déception une année blanche dans l'armoire à trophées ? "Nous ne pouvons pas nous cacher : Nous sommes conscients de la force et des valeurs de notre équipe. Notre objectif est toujours d'aller jusqu'au bout dans toutes les compétitions auxquelles nous participons. C'est pourquoi ce serait une grande déception si finalement nous nous retrouvons les mains vides." Vous vous êtes spécialisé dans les passes décisives : C’est aussi arrivé ici à Malte : lors du match amical contre Gzira United, vous en avez-même réalisé deux... "Je dois remercier la Primavera de l'Atalanta, en particulier Favini, l’ancien responsable de l'académie des jeunes de Bergame qui est aujourd’hui décédé : C’était le numéro un. Avant même l'aspect physique, il vous enseignait la technique de base. Et c'est une approche fondamentale, à mon avis, pour jouer au football. Pour le reste, c'est une question de mentalité et d’une attitude que j'ai toujours eues depuis que je suis enfant." Celui qui en profite le plus est votre ami : Nicolò Barella... "Disons qu’avec lui, je connais les mouvements qu’il réalise tout le temps : On s’en rend compte que lorsque je lui donne un caviar... (il rit). Quoi qu'il en soit, lorsque j'ai le ballon au pied, je regarde toujours ce que fait Barella : Nous nous connaissons à la perfection. C'est le premier que je recherche car, grâce à l’un de ses mouvements, soit il se libère, soit quelqu'un d'autre le fait. Son jeu est toujours décisif pour notre phase de développement d’une action." La défense à trois renforce-t-elle vos caractéristiques ? "Evidemment car j'ai la possibilité de monter sans avoir la préoccupation excessive de ce qui pourrait arriver si je commettais une erreur. J'ai la sensation que l’on couvre mes arrières et d'avoir plus de liberté. De plus, c'est une tactique qui devient de plus en plus populaire : On l’a également vu en équipe nationale. Ce que je pense est que si vous jouez de la bonne façon, avec des joueurs qui ont un certain type de préparation mentale, vous disposez d’un gros avantage car les attaquants sont forts en phase de possession, tandis que lorsqu'il s'agit de défendre, ils sont bien plus paresseux et en forçant des situations, le défenseur qui va de l’avant se retrouve souvent démarqué." En un an et demi, vous avez dû composer avec trois ailiers gauches différents : Perisic, Dimarco et Gosens. Avec qui vous sentez-vous le plus à l'aise et comment modifiez-vous votre façon de jouer, compte tenu des différentes caractéristiques ? "La grandeur d'un footballeur, c'est aussi de pouvoir changer son jeu en fonction des personnes qu'il côtoie. Par exemple, Dimarco, qui possède une qualité particulière en matière de centres, préfère recevoir le ballon sur ses pieds. Gosens, en revanche, attaque la profondeur et le ballon doit être devant lui." En parlant de comparaisons, quelles sont les différences entre Conte, Inzaghi et Mancini ? "Avec Conte, tu entrais sur le terrain en sachant parfaitement ce que tu dois faire, car tout avait été étudié de manière maniaque. Les deux autres sont très similaires en termes de préparation des matches, d'attitude sur le terrain et d'approche des joueurs. Dans le sens où ils sont très calmes et ouverts au dialogue. Je peux ajouter que, au niveau du jeu, Inzaghi m'a beaucoup apporté, car la propension à jouer des coudes est née avec lui." En parlant de Conte, est-il vrai qu'il vous aurait voulu à Tottenham ? "Il y a eu des contacts, mais je suis heureux d'être resté à l'Inter." Skriniar devrait donc être tout aussi heureux de rester… "Je ne peux que lui conseiller de faire ce qu'il pense être juste. Nous sommes tous adultes et chacun doit faire ses propres évaluations, avec sa famille. L'important est qu'il soit convaincu du choix final. Je ne peux pas juger, seulement espérer qu'il reste ici". ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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Massimo Moratti a accordé une longue interview au Corriere della Sera et revenu sur sa vie, l’Inter de son père, le Calciopoli et certains joueurs emblématiques. Massimo Moratti, vous êtes né trois semaines après la fin de la guerre. Quelle est votre premier souvenir? "Un matin, j'avais quatre ans. Je sentais que c'était un jour important. Et mon frère Gian Marco allait à l'école avec une chaussette rouge et une autre bleue." Distraits. "Joyeux. Nous étions une famille joyeuse. Papa travaillait toute la journée, mais tous les soirs on se retrouvait à écouter la radio : Franca Valeri, Alberto Sordi…" Comment était ton père Angelo ? "Fantastique. Je n'ai jamais, de toute ma vie, trouvé un homme à son niveau. Et toute ma vie j'ai essayé de l'imiter; même en sachant que c'était impossible. Brillant, charmant, plein d'esprit, sympathique, humainement très riche... " Pas seulement humainement. "Mais c'est venu de la pauvreté. Mon grand-père avait la pharmacie de la Piazza Fontana à Milan. Mon père a quitté la maison à 14 ans, sa mère était morte, et il ne voulait pas vivre avec sa belle-mère, aussi dure que celle des contes de fées." Il y avait cinq enfants dans la maison : outre toi et Gian Marco, trois sœurs. "Notre mère Erminia était aussi une personne joyeuse. Elles plaisantaient tout le temps avec papa. Ils s'aimaient." Comment était Milan dans les années 50 ? "Encore à moitié détruite. Imaginez. Mais nous savions que l'avenir serait meilleur que le présent." Pour qui les Moratti ont-ils voté ? "Démocrates. Nous étions antifascistes et anticommunistes." N'y avait-il vraiment rien de mal à cela ? "Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Nordahl." L'avant-centre milanais ? "Grand, grand, imparable. J'avais physiquement peur de lui. Je l'ai vu au San Siro et j'ai rêvé de lui la nuit. Nordahl était l'homme noir de mon enfance." Alors ton père a acheté l'Inter. "Mais on est allé le voir avant. Je me souviens du 6-5 du derby de 1949. Au stade, il y a eu une bagarre, des chapeaux ont volé." Quel était votre footballeur préféré ? "Benito Lorenzi, dit Veleno. En dehors du terrain, il était très gentil car il s'occupait des enfants de Valentino Mazzola, Sandro et Ferruccio. Mais sur le terrain, ça devenait terrible. Il provoquait la foule avant et après avoir marqué. C'est Lorenzi qui a surnommé Boniperti Marisa, malgré ses amis. Boniperti était très en colère." Le footballeur le plus fort que vous ayez jamais vu ? "Je vais vous en dire deux : Angelillo et Ronaldo. Deux histoires parallèles. Comme Herrera et Mourinho." C'est-à-dire? "Angelillo était une pure classe. Il a fait un championnat extraordinaire, avec 33 buts. Puis il est tombé éperdument amoureux d'une chanteuse, et s'est perdu. Nous l'avons vendu et avec le produit nous avons acheté Luisito Suarez : très intelligent." Et Ronaldo ? "Il est venu me voir quand il jouait pour le PSV, avec une petite amie néerlandaise... Quand il est arrivé à l'Inter, il était le joueur le plus fort du monde. Après les blessures, il n'est jamais revenu à ce niveau." Senti trahi lorsqu'il est allé au Real Madrid, après que l'Inter l'ait attendu ? "Non. Je m'étais identifié à lui, dans sa douleur. J'ai trouvé juste qu'il veuille changer, après avoir tant souffert." Herrera, comment l'as-tu trouvé ? "Un journaliste de la Gazzetta dello Sport nous l'a rapporté, je pense Franco Mentana, le père d'Enrico. Le Magicien et Mourinho avaient beaucoup de choses en commun." Quoi? "Ils ont beaucoup travaillé et étudié. Ils connaissaient la psychologie et la médecine. Quand José est arrivé, notre médecin a dit : enfin un coach qui m'aide." Brera dit que Herrera s'est également servi de certaines tablettes dans les vestiaires... "Brera a plaisanté. Mon père ne l'aurait jamais permis. Et le Magicien avait beaucoup de respect pour mon père, presque de la crainte." En 1964, l'Inter remporte sa première Coupe d'Europe. "A la première participation. En battant le Real Madrid 3 à 1, qui a toujours gagné. Mais Herrera a mis Burgnich sur Di Stefano et Tagnin sur Puskas... Une joie indescriptible." L'année suivante, il remporte la Coupe à San Siro, but de Jair. "Il pleuvait, le ballon est passé sous le ventre du gardien de Benfica. C'est aussi un moyen de gagner." Qui était ton héros ? "Mariolino Corso. Jamais vu un ailier avec une telle classe. J'ai adoré Recoba parce que j'ai vu l'imprévisibilité de Corso en lui." Mais ensuite, l'Inter l'a vendu. "Et mon père a acheté Cagliari quand il a appris qu'il était sur le point de vendre Riva à la Juve. Le lendemain matin, les dirigeants sardes ont informé Agnelli que l'affaire ne pouvait plus être conclue: le club avait un nouveau propriétaire. L'avocat n'a même pas demandé qui il était. Il a compris." Et Cagliari remporta sensationnellement le Scudetto. "Avec Domenghini que l'Inter avait vendu pour Boninsegna." Que s'est-il passé le 5 mai 2002, la défaite face à la Lazio qui vous a coûté le Scudetto ? "Les joueurs ont cru avoir reçu des signaux de leurs collègues de la Lazio, ils ne se seraient pas engagés pour ne pas favoriser la Roma. Mensonges ! J'en étais convaincu avant même le coup d'envoi, et je les ai prévenus : ‘Personne ne nous donnera rien.’ Pourtant, ils sont entrés sur le terrain avec une confiance excessive. Et ils n'ont jamais réussi à prendre le jeu en main. Je me sentais tellement responsable que je me suis dit : ‘Je ne quitterai pas le football avant d'avoir une revanche.’ " Sur le terrain, il y avait Cholo Simeone. "Et il a marqué contre nous. Grand combattant." Votre avant-centre était Bobo Vieri. "Un anticonformiste, toujours critique du management; mais pas un mauvais garçon. À l'Inter, il a fait tout ce qu'il pouvait faire; pourtant il n'a rien gagné." Puis vint Ibra. "Très beau. J'avais l'habitude de consulter les joueurs les plus importants pour la campagne de transfert, et avec Zlatan, nous avions un rituel. Il me disait: ‘On pourrait même se passer de Cambiasso l'année prochaine...’. Je rigolais. Ensuite, j'allais chez Cambiasso qui me disait: ‘L'année prochaine, autant se passer d'Ibra...’" Ibra et Cambiasso ne s'aimaient pas. "Mais sur le terrain, ils se donnaient à mort l'un pour l'autre." Et dans l'affrontement entre Ibra et Lukaku, avec qui seriez-vous rangé ? "Cela ressemblait à un match de boxe entre deux champions du monde. Lukaku est un trésor... Je me serais placé entre les deux, au risque d'en prendre une des deux." Mazzola a déclaré qu'il avait quitté l'Inter parce qu'elle avait consulté Moggi. "Ça ne s'est pas passé comme ça. C'est vrai que Moggi voulait venir à l'Inter, et je ne lui ai jamais dit explicitement que je ne voulais pas ; mais je ne l'aurais jamais pris." Pourquoi? "Parce que la Serie A a été manipulée; et nous étions les victimes. La Juve devait gagner; et si la Juve n'a vraiment pas gagné, c'était au tour du Milan. Dommage : car la plus grande forme de malhonnêteté est de tromper les sentiments des gens." Facchetti était en charge de l'Inter. "Un homme splendide. Une fois, je lui ai dit: ‘Giacinto, est-il possible que tu ne puisses pas trouver un arbitre, un seul, prêt à nous aider, à leur place?’. Il a répondu: ‘Vous ne pouvez pas me demander une telle chose’." La Juve a remporté deux championnats et un lui a été attribué. Le revendiquez-vous ? "Absolument oui. Je sais que les joueurs de la Juventus se fâchent. Cela m'amène à le revendiquer avec plus de conviction. Ce scudetto était la compensation minimale pour les vols que nous avons subis. Cela vaudrait beaucoup plus." Puis vinrent les championnats de Mancini et Mourinho. Comment avez-vous choisi Mou ? "En écoutant une de ses interviews télévisées, entre une demi-finale et une autre de la Ligue des champions 2004. Son Porto avait fait match nul avec le Deportivo La Corogne, le retour a été très difficile. Et il a dit : ‘Mais en tant que Deportivo, je pense déjà à la finale.’ J'ai beaucoup aimé sa bravade." Et ce fut le triplete : championnat, Coppa Italia, Champions. "Mission accomplie. J'étais fier que la même famille ait remporté la Coupe près d'un demi-siècle plus tard. Pour la première fois, je me sentis digne de mon père même s'il reste inaccessible. Aujourd'hui encore, il m'arrive de trouver des gens qui me parlent de lui, qui lui doivent quelque chose." Combien d'argent l'Inter vous a-t-elle coûté toutes ces années ? "Vous ne pouvez pas me demander cela. Je ne sais pas, et je ne te le dirais pas. Le football n'est pas une entreprise ; c'est passionné. Et les passions n'ont pas de prix." Maintenant, l'Inter est chinoise, peut-être pour un peu plus longtemps. "Les Zhang, à la fois le père et le fils, m'ont toujours semblé de bonne foi. Au début, ils m'ont demandé de parler aux joueurs, de les motiver. Mais aujourd'hui, il est impossible de tenir longtemps dans le football. Les pertes doublent ou presque doublent chaque année : 50 millions, 100 millions, 150 millions…" Comment cela finira-t-il ? "Peut-être qu'un fonds américain viendra. Mais attention aux spéculations. Le football n'est pas fait pour gagner de l'argent. Les Américains aimeraient en faire un spectacle. Show-business. Mais je ne sais pas si ce sera un jour possible en Italie." Qui remportera le championnat ? "Cela pourrait vraiment être l'année de Naples. Milan fait aussi peur. L'inter a une structure solide mais ensuite elle se perd au plus beau." Que pensez-vous de Berlusconi? "Je le considère comme un ami. En tant qu'entrepreneur, je le respecte beaucoup." Et en tant qu'homme politique ? "Je ne voudrais pas perdre son amitié." Est-il vrai que vous avez refusé de vous présenter à la mairie de Milan ? "Oui, trois fois. Et peut-être que j'avais tort. C'est un peu un regret. J'aurais bien aimé." Quand est-ce arrivé pour la première fois ? "En 1993. Je suis allé demander conseil au Milanais que j'estimais le plus." Qui? "Cardinal Martini. Une personne merveilleuse. Il m'a déconseillé." C'est la dernière fois ? "Le chef du Parti démocrate était Veltroni. Cette fois, le cardinal Martini m'a dit d'accepter. Pourtant j'ai abandonné, même si je me sentais coupable." Pourquoi ? "J'ai pensé à mes cinq enfants. Auraient-ils préféré un papa maire, ou un papa qui leur a appris un métier, qui leur a laissé une entreprise ? Et puis je n'ai pas voulu profiter de la popularité acquise grâce à l'Inter." Comment avez-vous rencontré votre femme Milly ? "Alla Capannina. Elle était belle. Je l'ai invitée à danser. C'était en 1966, elle avait vingt ans mais elle faisait plus jeune. Nous nous sommes mariés en 1971, nous avons toujours tout partagé. Sauf pour une chose." Qui est? "Quand j'ai acheté l'Inter, je n'ai rien dit. Elle l'a appris à la télé. J'ai donné l'ordre de bloquer les ascenseurs car j'avais peur qu'elle monte pour m'arrêter. Puis je suis allé à la maison. Je n'ai trouvé personne. J'ai trinqué avec la serveuse." Comment trouvez-vous Milan aujourd'hui ? "Toujours la meilleure ville au monde pour travailler". Pourquoi? "Parce qu'ils fonctionnent tous. Et parce que les Milanais ont le sens de la participation. Comme quand ils ont nettoyé la ville maculée par les black-blocs en un après-midi." Et le nouveau stade ? "Ne me convainc pas. Détruire San Siro serait un crime. On dit : ‘donc les clubs gagnent 30 millions par an.’ Mais que sont 30 millions par rapport à l'histoire ? Vous verrez qu'à la fin personne n'osera démolir notre temple." Traduction alex_j via Le Corriere della Sera.
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Bon anniversaire à Julio Cruz qui a 48 ans. L'Inter souhaite bon anniversaire à Julio Cruz, el "Jardinero", le grand attaquant argentin qui a joué un rôle de premier plan dans les années de triomphes avec Roberto Mancini et José Mourinho. "Entrez et marquez", lit-on sur le profil Twitter du club en souvenir de la capacité de l'attaquant à se rendre très utile dès son entrée. Traduction alex_j via FCInterNews.
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Euro 2024 : les groupes pour les éliminatoires - l'Italie dans le groupe C
alex_j a posté un article dans Coupes d'Europe
Le tirage au sort des éliminatoires des de l'Euro 2024 qui se déroulera en Allemagne a eu lieu à Francfort, l'Italie est dans le groupe C. Le tirage au sort des éliminatoires de l'Euro 2024 a eu lieu à Francfort. À partir de Mars prochain se tiendront les éliminatoires de l'Euro 2024 qui permettront de définir 20 des 23 équipes qui rejoindront le pays hôte, l'Allemagne, lors de ce tournoi. Les places dans les barrages seront attribuées aux équipes les plus performantes de l'UEFA Nations League 2022-2023 qui ne se sont pas encore qualifiées via le tournoi de qualification principal. La dernière Ligue des Nations a permis de définir les chapeaux. L'Italie a terminé dans le groupe C avec l'Angleterre, l'Ukraine, la Macédoine du Nord et Malte. Roberto Mancini à Rai Sport : "Je le savais, j'étais sûr qu'on serait tombé sur l'Angleterre ou la France. Ça me semble un groupe abordable, ce ne sera pas facile mais ce seront tous des défis à jouer. Avec l'Angleterre évidemment il y aura le meilleur match. Me retrouver toujours contre Southgate ? Disons que si ça continue comme ça, ça me va de le rencontrer. Je ne sais pas pour lui. En tout cas il ne faut sous-estimer personne, pas même les matches qui semblent plus faciles sur le papier." Voici tous les tours de qualification de l'EURO 2024 : GROUPE A Espagne Écosse Norvège Géorgie Gibraltar GROUPE B Hollande France Irlande Grèce Chypre GROUPE C ITALIE Angleterre Ukraine Macédoine du Nord Malte GROUPE D Croatie Pays de Galles Arménie Turquie Lettonie GROUPE E Pologne République tchèque Albanie Îles Féroé Moldavie GROUPE F Belgique Autriche Suède Azerbaïdjan Estonie GROUPE G Hongrie Serbie Monténégro Bulgarie Lituanie GROUPE H Danemark Finlande Slovénie Kazakhstan Irlande du Nord Saint-Marin GROUPE I Suisse Israël Roumanie Kosovo Biélorussie Andorre GROUPE J Portugal Bosnie-Herzégovine Islande Luxembourg Slovaquie Liechtenstein Notez également le match entre la Turquie de Calhanoglu, l'Arménie de Mkhitaryan et la Croatie de Brozovic. Croisement de fer aussi entre la Bosnie de Dzeko et la Slovaquie de Skriniar. Traduction alex_j via FCInterNews.- 5 commentaires
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Federico Dimarco a commenté le match aux micros de DAZN et InterTV. Sur DAZN "Après un match comme celui-ci, ce n'est pas facile de faire des déclarations. Il faut juste penser à travailler pour gagner les prochains matchs qui sont plus importants." Est-ce juste une question d'attention à certains moments du jeu ? "Je ne sais pas, mais nous devons gagner à nouveau car une équipe comme l'Inter ne peut pas se permettre de perdre ces matches." Cette année il y a quelque chose qui ne va pas en défense, accepter de défendre moins bas. "Cette année peut-être nous descendons trop bas plusieurs fois, l'année dernière nous avons poussé plus haut. Je ne suis pas d'accord sur ce point." Comment était l'ambiance dans le vestiaire ? Avez-vous dit quelque chose? "Ce soir on a beaucoup créé et on a peu souffert. Cette année dès qu'ils descendent c'est incroyable, mais on encaisse toujours des buts et ce n'est pas bien. Ce soir on a dominé, il n'y a pas eu de match et ils ont marqué deux fois. Les épisodes font la différence." Mancini a dit le contraire, que la Roma était plus forte. "Ce sont des opinions personnelles." Comment voyez-vous Inzaghi ? "Nous sommes avec lui, c'est notre entraîneur et nous devons travailler avec lui et penser à Barcelone car ce sera un match très difficile." Et avec InterTV Impressions générales... "Je pense que nous avons beaucoup créé, sur de longues périodes nous avons dominé. Maintenant, les épisodes se retournent contre nous et nous parlons ici d'une défaite imméritée. Nous, en tant qu'équipe, n'avons rien à nous reprocher, nous sommes des gars qui s'entendent tous bien, nous sommes un bon groupe et nous sommes bien ensemble. Il faut penser à travailler et à partir de ce soir penser à Barcelone." But du pied droit aujourd'hui... "Pensez-vous...". Maintenant Barcelone. "Nous devons commencer de manière compacte, être une équipe, travailler dur pendant la semaine et essayer de ramener les trois points dès Mardi." Traduction alex_j via FCInterNews.
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Federico Dimarco plus haut sur le terrain ? Interview de son père
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Les performances de l'ailier de l'Inter Federico Dimarco pour l'équipe nationale italienne pendant la trêve internationale ont démontré que les véritables forces du joueur de 24 ans résident dans ses capacités créatives plutôt que défensives. Selon SportMediaset, notre ailier est à son meilleur lorsqu'il est capable d'opérer plus haut sur le terrain et même au milieu de terrain plutôt qu'en profondeur comme il a souvent été utilisé pour les Nerazzurri. La position habituelle de Dimarco est celle d'ailier ou d'arrière gauche, bien qu'il ait souvent été utilisé à gauche d'une ligne à trois arrières par Simone Inzaghi. Alors que Dimarco peut jouer habilement les deux rôles à la fois et est utilisé pour les deux, c'est dans un rôle offensif plus large que Roberto Mancini l'a utilisé lors des victoires de la Ligue des Nations contre l'Angleterre et la Hongrie. Ces performances ont vu le joueur de 24 ans à son top car impliqué dans les meilleures phases offensives des Azzurri. Pour SportMediaset, c'est la preuve que c'est là où il est le mieux utilisé sur le terrain, au milieux plutôt qu'en défense. S'exprimant lors d'une interview avec Il Giorno, Gianni Dimarco a parlé de l'entreprise que lui et son frère dirigent. Il a expliqué comment les principes en ont été transmis à son fils. "Aujourd'hui, il faut de l'humilité pour maintenir une entreprise comme celle-ci, le reste ne compte pas, c'est un des principes que j'ai enseigné à mon fils. S'il est arrivé à jouer à un haut niveau c'est grâce à une volonté de travailler et avoir sa tête sur les épaules." "C'est mon beau-frère qui a transmis la passion du football à Federico. Alors qu'il n'avait que trois ans il l'a emmené au Meazza voir l'Inter, je l'ai toujours et seulement soutenu dans ses choix. Et le voyant heureux j'ai réalisé que c'était le bon chemin. Je vous laisse imaginer ce que l'appel de son équipe favorite représentait pour lui." "M'a-t-il aidé ? Il avait l'habitude de venir ici les après-midi après l'école, puis quand il a rejoint l'académie des jeunes de l'Inter, il avait moins de temps. Il a fait beaucoup de sacrifices et à un moment donné, il a dû choisir ce pour quoi il valait la peine de se battre." Traduction alex_j via FCInterNews et Sempreinter.- 9 commentaires
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UEFA Nations League : l'Italie dans le final four avec Dimarco étincelant !
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L'Italie est en finale du Final Four de la UEFA Nations League. Réactions de federico Dimarco, Alesandro Bastoni et Roberto Mancini. Federico Dimarco se réjouit sur les réseaux sociaux après avoir marqué le premier but sous le maillot azzurro dans le 0-2 de l'Italie de Roberto Mancini contre la Hongrie. Une victoire qui permet aux Azzurri de participer au prochain Final Four de la Ligue des Nations. "Un but dont je rêvais enfant et une victoire importante qui nous emmène en finale", commente l'ailier de l'Inter. "Recommencer de ces deux victoires", c'est le commentaire posté sur les réseaux sociaux par Alessandro Bastoni après la victoire 0-2 de l'Italie sur la Hongrie. Cela a permis à l'équipe nationale italienne d'arracher une passe pour le Final Four de la Ligue des Nations. Les éloges de Roberto Mancini ne pouvaient manquer à Federico Dimarco, protagoniste à Budapest d'une excellente performance italienne. "Il a été très bon , il a attaqué et défendu. Il a un pied vraiment propre", les mots de Mancio en conférence de presse. "Nous avons bien fait pendant 70 minutes, je n'ai pas aimé les 20 dernières minutes. A 2-0, cependant, nous avons dû garder le jeu plus sous contrôle, mais je suis quand même content. Nous avons bien fait de remonter à la tête de ce groupe après la déception de de la non-qualification pour la Coupe du monde. Maintenant il ne reste plus qu'à passer le mois de Décembre. Après on pensera au Final Four et à la qualification pour le prochain Championnats d'Europe." Traduction alex_j via FCInterNews.- 6 commentaires
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Mario Balotelli s’est livré lors de l’émission Supertele diffusée sur DAZN Ne jamais oublier! Ne jamais pardonner! Sion ? "C’est un choix de vie et j’en suis content, le championnat suisse est particulier : Il n’est pas le meilleur, mais il est difficile, tu ne viens pas ici en te croyant en vacances." Avez-vous vu le Derby ? "Milan et l’Inter sont deux très belles équipes, mais je ne l’ai pas vu car j’étais sur le terrain à la même heure. Le Giuseppe Meazza est le plus beau stade du Monde dans l’absolu." 2012 "C’était vraiment une très belle année, lorsqu’ j’y repense, j'en ai encore quelques flashs." Roberto Mancini Je n’ai aucun signe de rancœur et il a, en tant que Sélectionneur National, fait ses propre choix, je ne suis personne pour aller lui dire quoi faire. Cette non-convocation m’a fait mal car, en tant qu’Italien, je savais que j’aurais pu donner un grand coup de main. J’ai un bon rapport avec Mancini et je l’aurai toujours, ce n’est pas comme-ci j’avais envoyé valser le pays pour cette décision." Croyez-vous encore en la Nazionale ? "Je vais te dire la vérité : Ce n’est pas que la Nazionale ne m’intéresse plus, mais en ce moment, je pense uniquement à jouer ici en Suisse. Ce n’est pas une pensée fixe, et si j’en ai l’opportunité, ben tant mieux !" Le Napoli "J’aurai aimé jouer là-bas, il y a des années, mais cela n’est pas arrivé suite à des situations bien précises." Dans quel club italien aimeriez-vous jouer ? "Milan, il rit…. Je voudrais retourner au Milan, car je l’aime. Mais c'est dommage que je dise ça, car même retourner à l'Inter ne me couvrirait pas de honte. Ce sont les deux plus belles équipes dans lesquelles jouer, sans vouloir nuire à la Juve et à la Roma." Massimiliano Allegri "C’est un grand. Selon moi, on les lui brise énormément, mais c’est vraiment un grand entraineur en plus d’être un grand homme, c’est un tout, et il sait comment est le Calcio." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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S'exprimant lors d'une interview avec La Gazzetta dello Sport, Lothar Matthaus a évoqué la préparation du Derby della Madonnnina qui débutera à 18h00 ce Samedi au Meazza. Un match très particulier. "Ce sont des matchs comme ceux-là pour lesquels nous aimons le football, ça me manque de les jouer. Le Meazza est unique dans le derby à cause de cette rivalité qui illumine la ville. Le match contre le Milan est la plus belle chose que j'rapporte d'Italie, avec celui contre Naples de mon ami Diego (Maradona, ndlr)." Le joueur clé pour l'Inter? "J'aurais dit Lukaku. J'ai été surpris de le revoir à Milan au bout d'un an, mais l'ambiance à Londres était devenue pesante : trop de blabla tue la concentration. A cause de sa blessure, je dis donc Lautaro : il sait frapper, il peut déranger le Milan. Je l'aime bien parce qu'il transpire à chaque balle et sans Romelu il sait déjà quoi faire. Et ne sous-estimez jamais la fierté de Dzeko!" Des comparaisons avec Nicolo Barella. "Je pense que Jurgen (Klinsmann, ndlr) fait référence pour le style et la position, au travail pour l'équipe. Je suis venu à Milan quand j'avais 27 ans et il en a 25 maintenant qu'il en est à sa quatrième saison. Il a le temps de grandir et s'il le fait de la bonne façon, comme je l'ai fait, il peut devenir le meilleur de tous les temps dans son rôle. Et pour Mancini la base de la reconstruction (il évoque l'Italie, ndlr)." L'Inter peut chalenger le Bayern Munich? "La ligne défensive est haute, vous pouvez les attaquer par derrière très vite comme l'a fait Thuram du Borussia Mönchengladbach. Vous avez vraiment besoin d'un Lukaku ou peut-être d'un Leao, le joueur le plus dangereux du Milan dans un derby qui sera très ouvert." Les galères de Robin Gosens. "Le problème c'est qu'Atalanta, avec tout le respect que je dois au parcours incroyable qu'ils ont fait ces dernières années, n'est pas l'Inter : il n'y fait pas les mêmes courses. Mais il faut juste du temps. Et je n'ai pas vraiment cru aux rumeurs sur le Bayer Leverkusen." traduction alex_j via Sempreinter.
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La victoire et la violence de Marco Materazzi
alex_j a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
En 1532, Niccolò Machiavel publia un traité désormais célèbre sur le leadership et la gouvernance. 'Il Principe' a conseillé que, dans un monde imparfait, l'homme doit faire tout ce qu'il faut pour réussir et prospérer. Machiavel a soutenu que la fin justifie toujours les moyens, et son œuvre est devenue un texte fondateur dans les domaines de la politique et de la philosophie modernes. Aujourd'hui, l'Italien est partout le doyen des cadres intermédiaires indolents et des politiciens sans scrupules. Sur le terrain de football, cependant, son église brutaliste compte au moins un fidèle, un grand fidèle. Son nom nous est bien familier : Marco Materazzi. Ceci est la traduction de ''The violence and victory of Marco Materazzi'' par Christopher Weir paru sur le site thesefootballtimes.co en 2018. Marco Materazzi n'est pas un type sympathique, bien sûr que non. Personne n'a été surpris lorsqu'il a battu Harald Schumacher et Samir Nasri au titre de "Footballeur le plus détesté" dans un sondage de France Football en 2016 et, une décennie après cette nuit infâme à Berlin, le Materaciste est toujours persona non grata sur les boulevards de Paris et les caves de Bordeaux. Materazzi, cependant, ne se soucie pas de ce que vous pensez de lui et de ce que vous pensez en général. Les médailles d'or de la Coupe du monde, de la Ligue des champions, de la Serie A et de la Coppa Italia protégeraient même l'ego le plus éphémère, sans parler de celui d'un homme qui se nourrit d'antipathie et de vengeance. Peu importe ce que vous pensez de lui en tant que personne, son bilan est inébranlable, indiscutable. Sa carrière, semée de violences et de victoires, est intouchable. Quarante-quatre minutes après le début du match à Guwahati, une marée rouge familière a commencé à monter. L'entraîneur de Chennaiyin, exaspéré par l'expulsion d'Harmanjot Khabra, n'a pas pu résister à une attaque sur les flancs contre son homologue. César Farías a pris cet appât avec joie, provoquant une mêlée sur le terrain entre les joueurs. Marco Materazzi causait toujours des problèmes; après un début assez moyen sur le sous-continent, l'Italien mènera les Blue Devils à leur premier titre de champion, ajoutant un autre trophée à son palmarès en or, cette fois en tant que manager. Même de l'autre côté de la ligne de touche, Il Principe (pas Milito, Machiavel, ndlr) n'arrête pas de déclencher des bagarres et de gagner des matchs. Fils de l'ancien entraîneur de la Lazio et du Sporting Giuseppe Materazzi, Materazzi est né à Lecce le 19 août 1973. Athlète grand et précoce, il a surmonté la mort de sa mère à l'âge de 15 ans pour rejoindre l'équipe de son père Messina Peloro à l'adolescence, avant qu'une chute ne l’incite de quitter pour une équipe amateur, Tor Di Quinto. Un bref flirt avec le basket a suivi, avant des piges formatrices avec Marsala et Trapani dans les échelons inférieurs du football italien. C'est ici que Materazzi trouvera sa soif intransigeante de victoire, dans un lieu où il apprendra rapidement que "si tu voulais la justice, tu devais la trouver toi-même". Ses performances agressives ont rapidement attiré l'attention de l'équipe de Pérouse, qui l'a enrôlé en 1995. De part et d'autre d'une courte période de prêt à Carpi, il a aidé les anciens employeurs de Jay Bothroyd à obtenir une promotion en Serie A, où des clubs plus établis ont commencé à flairer. Ne voulant pas vendre leur jeune actif à un rival national, Pérouse a accepté les avances d'Everton et de Walter Smith à l'été 1998. "Avec sa présence et son agressivité … il digérera la Premiership sans problème", s'est enthousiasmé l'Ecossais. Ce n'était pas exactement prophétique. Vingt-sept apparitions et quatre cartons rouges plus tard, le travail italien de Materazzi a été avorté. L'Echo de Liverpool était moins que emballant, David Prentice suggérant qu'il n'avait "convaincu personne de son pedigree en tant que défenseur international". Dans une interview ultérieure avec FourFourTwo , Materazzi resterait catégorique sur le fait qu'au moins un de ces cartons rouges était injuste. C'était révélateur d'un tempérament qui l'avait qualifié d’impétueux, et le tout a été fait pour un retour rapide à Pérouse en 2000. Ce serait dans son pays natal que le talent de Materazzi a finalement rattrapé son tempérament. Après s'être imposé dans le onze de départ de l'équipe, il a ensuite battu le record de Daniel Passarella pour les buts marqués par un défenseur en Serie A avec 12 réalisations en 2001. Sous la verve de Serse Cosmi et la fanfaronnade de la présidence de Luciano Gaucci, Pérouse finirait confortablement en milieu de tableau, les talents brusques de Materazzi attirant les regards des meilleures équipes italiennes. Ses performances sans fioritures à l'arrière ont été dorées par un mortier du gauche qui a envoyé des penalties et coups francs avec une précision dévastatrice, et même les observateurs de football les plus tièdes savaient qu'il avait dépassé son environnement. Au final, c'est l'Inter qui a raflé la mise, l’entrant Héctor Cúper éclaboussant le capitaine des Grifoni. Cúper avait emmené Valence au bord de la gloire européenne au cours des deux saisons précédentes, et l'Argentin a cherché à mettre fin à la sécheresse au Scudetto en renforçant l'équipe avec Francesco Toldo, Cristiano Zanetti et Sérgio Conceição. Aux côtés du vif colombien Iván Córdoba, Materazzi fournirait l'épine dorsale d'une redoutable défense interiste, tandis que le talismanique Christian Vieri terminait en attaque. Les choses se sont si bien passées pendant si longtemps, l'Inter menant la course jusqu'à la dernière journée avant de succomber contre une Lazio insipide. Cette erreur a ouvert la voie à la Juventus de Marcello Lippi pour remporter le trophée, Antonio Conte souhaitant le frotter personnellement contre sa bête noire. Après que son équipe de Pérouse ait battu la Juventus pour offrir le titre à la Lazio en 2000, Materazzi s'était précipité dans le vestiaire de l'équipe vaincue pour jubiler. Conte, furieux de cette transgression, lui a dédié la victoire du titre de la Juve. En tombant au tout dernier obstacle, les prémices d'une équipe de l'Inter endurcie s'enracinaient. Le "Grass Snake" perdait lentement sa peau de sous-performante, le leadership abrupt de Materazzi fournissant le venin. L'année suivante a rapproché l'Interisti d'un trophée, mais une fois de plus, les charges de Cúper ont été de peu en deçà. Alberto Zaccheroni, amené à remplacer l'Argentin peu performant l'année suivante, n'a pas pu inspirer son équipe au-delà d'une quatrième place malgré des buts d'Adriano et de Júlio Cruz. Frustré par l'absence de progrès sur le terrain, Massimo Moratti a nommé Roberto Mancini comme entraîneur en 2004. L'Italien avait fait des merveilles avec des situations financières impossibles, d'abord avec la Fiorentina puis la Lazio, amenant la première à une brillante victoire en Coppa Italia avant de stabiliser le Pétrolier Cragnotti à Rome. Après une solide troisième place et son premier trophée en près d'une décennie, l'année suivante amènerait l'Inter à un titre tant attendu, bien que dans les circonstances les plus controversées. Le scandale de Calciopoli a été un moment désastreux pour le football italien, mais c'est un moment dont l'Inter profitera énormément. Les empires du Milan et de la Juventus se sont effondrés d'un coup, et les Nerazzurri, bien qu'ils aient connu une saison presque identique en terminant troisième, se verront ensuite attribuer le titre aux dépens de l'équipe turinoise, et à juste titre. Ce ne serait cependant pas la plus grande nouvelle du football italien cette année-là. Materazzi avait fait ses débuts en Italie en 2001 et n'avait pas réussi à convaincre pour déloger les impénétrables Alessandro Nesta et Fabio Cannavaro. Cela est resté le cas jusqu'au dernier match de l'Italie lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Nesta, qui n'est pas étranger à la misère dans le football international, s'est arrêté sec contre la République tchèque avec une élongation présumée à l'aine. Alors que l'Italie devait affronter l'Australie de Guus Hiddink au deuxième match, la chance de Materazzi était enfin arrivée. Après avoir marqué contre les Tchèques, il sera titulaire face aux Socceroos. Il a bien failli le faire exploser, et pas qu’un peu. Au cours d'un match assez rude, Materazzi est expulsé pour une faute (imaginaire, ndlr) sur Mark Bresciano, avant que Francesco Totti n'assure le passage de l'Italie au tour suivant. Une victoire 3-0 sur des Ukrainiens ternes a permis une demie finale réussie contre l'Allemagne en demi-finale. Les hôtes étaient loin d'être à leur meilleur, mais à domicile et avec une nation derrière eux, les Italiens ont fait face à leur premier vrai test dans la compétition. Ce serait une rencontre passionnante, le curleur de dernière minute de Fabio Grosso suivi d'un tir d'Alessandro Del Piero réussissant à envoyer les Allemands au tapis. L'Italie, stimulée par l'inspirant Cannavaro et Materazzi de retour de suspension, s'est qualifiée pour la finale contre la France. Dirigée par l'inimitable Raymond Domenech, le Français s'était largement appuyé sur la verve de Franck Ribéry et la magie de Zinedine Zidane tout au long du tournoi. Ce dernier, qui devait prendre sa retraite après le match, avait attiré l'attention du monde du football avec ses performances de virtuose. Les fans étaient tous unis pour ce qui semblait être un chant du cygne parfait pour le Marseillais, une victoire en Coupe du monde étant une conclusion naturelle et parfaite. Le match, cependant, appartenait à Materazzi, et pratiquement à lui seul. Après avoir concédé le penalty sur lequel Zidane marquait une délicieuse Panenka, c'est la tête fulgurante de l'Italien qui rétablissait la parité entre les équipes. Un match ouvert a vu la France exercer un contrôle croissant, avant que le tristement célèbre coup de boule de Zidane ne mette un terme honteux à sa carrière et ne tourne le jeu en faveur de l'Italie. La séance de tirs au but qui en a résulté a vu Materazzi claquer son but avant que Grosso ne scelle la première victoire de l'Italie en Coupe du monde depuis 1982. On ne peut pas en dire beaucoup plus sur ce moment où Zidane a gâché les chances de son pays avec un geste de bravoure insensée. Le symbole de l'idylle difficile de la France ''black blanc beur'' avait, d'une seule action, brisé ses espoirs de Coupe du monde et envoyé des ondes de choc dans son pays d'origine, suscitant un débat sur des sujets aussi variés que la culture immigrée française à la masculinité. Pour Materazzi, cependant, ce fut son triomphe machiavélique le plus cru. Il avait fait ce qu'il devait faire, provoquant son adversaire dans un acte de folie qui le récompensait mille fois, lui et ses coéquipiers. Il semblait, enfin, qu'il avait appris à canaliser son agressivité. Alors que les innombrables vidéos YouTube montrant ses fautes les plus brutales continuent d'attirer les admirateurs, l'Italien est resté l'un des footballeurs les plus vilipendés du continent. Ses horribles attaques contre Bruno Cirillo et Juan Pablo Sorín ont laissé un goût amer dans la bouche de la plupart des fans de football et, même si l'incident avec Zidane ne ferait rien pour le rendre plus attachant, cela a au moins montré que Materazzi avait trouvé comment ajouter de la ruse à sa guillotine. De retour à la maison, l'Inter continuerait à dominer la Serie A, remportant un nombre incroyable de 17 matchs consécutifs lors de la saison 2006-2007. Zlatan Ibrahimović et Patrick Vieira, arrachés à la Juventus reléguée, ont ramené la fanfaronnade à San Siro, alors que l'Inter a enregistré près d'une centaine de points sur le chemin de son deuxième titre de champion consécutif. Materazzi, désormais un dieu parmi les fidèles Nerazzurri, est arrivé troisième dans le classement des buteurs derrière le Suédois et Hernán Crespo. Une campagne phénoménale a été couronnée lorsque Materazzi a remporté le prix du défenseur de l'année en Serie A en 2007. Le terrone de Lecce, si mal aimé et vilipendé tout au long de sa carrière, avait conquis le monde grâce à sa détermination et sa volonté. Une autre année et un autre titre de Serie A ont suivi, avant que José Mourinho ne remplace Mancini à la barre. Le Portugais avait pris d'assaut la Premier League avant de quitter Chelsea après un désaccord avec Roman Abramovich. Courtisé par presque toutes les grandes équipes d'Europe, c'est Massimo Moratti qui a obtenu sa signature. Avec son style pragmatique et son désir intransigeant de gagner, Materazzi a été accueilli avec une âme sœur de l'autre côté de la ligne blanche. "Conduite, intelligence, connaissances, expérience et empathie", tels étaient les mots du défenseur lorsque la Gazzetta Dello Sport lui a demandé de résumer les points forts de son entraîneur. "Il appuie sur tous les bons boutons, pas seulement sur ses joueurs." Ce serait certainement le cas. Au cours d'un séjour tumultueux de trois ans, Mourinho a réussi à attirer la colère de la plupart des entraîneurs et commentateurs italiens tout en apportant un succès sans précédent à la Curva Nord. L'Inter était insatiable, scellant un triplé avec une victoire sur le Bayern Munich en finale de la Ligue des champions en 2010. Pour Materazzi, ce fut une période où son implication dans l'équipe a décliné. En tant que figure de proue et ancien homme d'État, il est cependant resté indispensable au vestiaire de l'Inter. Nulle part son affection pour Mourinho ne peut être vue plus facilement que dans l'adieu émotionnel qu'ils ont partagé devant le Bernabéu lors de cette nuit fatidique à Madrid. Tout le monde savait que le Portugais prendrait le relais sur la sellette des Merengues, mais alors que beaucoup pensaient que les larmes de Materazzi étaient dues à la tristesse, il a un tout autre récit : "Je savais que s'il partait, nous ne serions plus jamais les mêmes", a-t-il avoué plus tard dans une interview avec Sport Mediaset. Un héritage construit sur la fureur et le succès violent serait bientôt démantelé, et Materazzi savait que ses jours étaient comptés. Suivre Mourinho, comme la plupart des managers l'ont constaté, est une tâche presque impossible. Pour Rafa Benítez, cependant, le banc de Giuseppe Meazza s'avérerait être un défi insurmontable. Le style détaché de l'Espagnol contrastait fortement avec le mode opératoire plus impliqué de son prédécesseur et, pour une équipe habituée à courir sur le terrain en sentant le sang, la transition de tueur à chaton était difficile à supporter. "Benítez avait peur de son ombre", s'est moqué Materazzi dans une interview avec FourFourTwo , rappelant le limogeage de l'ancien homme de Liverpool après seulement six mois à la tête de l’Inter. L'Inter récupérerait pour terminer deuxième cette année-là sous Leonardo, mais la décomposition avait commencé. La saison suivante a vu l'équipe s'effondrer sous trois managers consécutifs, qui ont tous eu du mal à motiver une équipe qui avait atteint le sommet et manquait de moyens pour une autre ascension. Materazzi était parti l'année précédente, et avec l'Inter privée de ses crocs, ils ne pouvaient que regarder la Juventus reprendre la suprématie nationale. Hors contrat et hors jeu, Materazzi a signé un contrat à court terme pour diriger l'équipe indienne de Chennaiyin en 2014. Ce que beaucoup considéraient comme un séjour lucratif dans le sous-continent s'est transformé en un titre en 2015. Encore une fois, l'un des joueurs les plus controversés du football étaient sorti vainqueur. Comme l'Inter aimerait avoir sa morsure et violence en défense aujourd'hui. Traduction alex_j.- 10 commentaires
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