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  1. Il est inévitable d'avoir des matchs mémorables entre deux rivaux qui s'affrontent en permanence pour obtenir le titre de champion - spécialement quand ces deux équipes sont deux des plus grandes du monde. L'Inter et la Juventus ont produit des affrontements divertissants à travers les décennies, avec une qualité de jeu élevée et une grande tension. Voici résumé 6 Derby d'Italie les plus mémorables en série A Juventus 9-1 Inter (1961) Cette victoire écrasante reste la plus grande victoire de La Vieille Dame, et leurs fans peuvent s'estimer heureux que le match ait eu lieu pour commencer. L'Inter Milan était en colère après que la victoire 2-0 lors du clash originel ait été annulée par la Fédération italienne de Football pour donner match à rejouer. Le président du club Angelo Moratti a ordonné à son coach Helenio Herrera de faire jouer une équipe de jeunes en signes de protestations. Dans son esprit, le club avait déjà perdu le titre en faveur de leur rival à cause de cette décision. Et aussi expérimenté et intelligent tactiquement qu'était Herrera, il n'a pas pu surpasser les Bianconeri avec une équipe de jeunes. L'équipe de la Juve inscrit neuf buts. L'attaquant Omar Sívori, qui gagna le Ballon d'Or cette année, inscrivant six buts. Cette victoire écrasante est longtemps restée dans la mémoire des supporters de la Juve, et ce match est vu comme l'étincelle qui donna naissance à la rivalité entre les deux clubs. Juventus 1-0 Inter (1998) La course pour le titre 1998 est très serrée, la Juventus mène d'un seul point, avec seulement quatre matchs à jouer. Alessandro Del Piero met les hôtes devant en première mi-temps. Plus tard, l'attaquant de l'Inter Ronaldo débarque dans la surface et subi une faute de Mark Iuliano mais l'arbitre Piero Ceccarini repousse les demandes des visiteurs qui réclament un penalty. Seulement quelques secondes plus tard, La vieille Dame obtient un penalty, provoquant la fureur des Nerazzurri. En dépit de l'arrêt de Pagliuca, la Juventus tient bon pour obtenir une victoire 1-0. Après le match, la partie a été débattue avec passion, notamment par des membres du parlement qui se sont disputés à propos du résultat. Le match reste un souvenir douloureux pour les supporters Nerazzurri, qui ont vu là un exemple que les Bianconeri sont favorisés par les autorités footballistiques. Inter 1-1 Juventus (2002) Alors qu'il n'y a pas eu un but durant 89 minutes, le match prend vie lors des derniers instants, avec un acte dramatique que rien ne laissait présager jusqu'à présent. Un penalty controversé a été obtenu par les turinois et converti par Del Piero. Plus tard, Antonio Conte et le Nerazzurro Dominico Morfeo ont été exclu pour être à l'origine d'une bagarre entre les deux équipes sur le terrain. Mais ça ne s'arrêta pas là et l'Inter obtint un corner à la 95ème minute. Le gardien Francesco Toldo monta, il arriva à diriger le ballon vers Christian Vieri, qui marqua pour sauver le match nul à San Siro. Cela reste l'un des final les plus remarquables des Derby d'Italie en série A. Juventus 2-1 Inter (2009) Vous savez que cela va être un match tendu lorsque le Bus de l'Inter arrive à Turin pour être bombardé d'œufs par les supporters locaux. Après seulement 20 minutes, le manager José Mourinho est renvoyé du terrain suite à ses applaudissements sarcastiques après un coup-franc accordé par M. Massimiliano Saccani à La Vieille Dame, sur lequel Giorgio Chiellini marqua de la tête. C'était un Derby chaud, comme le montre le nombre d'avertissements et l'expulsion du Bianconero Felipe Melo, tout comme le clash entre Thiago Motta et Buffon. Mais après que Samuel Eto'o ait égalisé pour les Nerazzurri, c'est Claudio Marchisio qui marque le but de la victoire turinoise. Juventus 1-3 Inter (2012) En étant invaincu durant 49 matchs de championnat, les Bianconeri étaient en bonnes conditions pour recevoir leurs rivaux. Et cela ressemblait déjà à une nouvelle victoire pour la Juventus quand Arturo Vidal ouvrit le score après seulement 20 secondes de jeu. Mais l'équipe d'Andrea Stramaccioni s'améliora à mesure que le match avançait et égalisa suite un penalty de Diego Milito, après une faute de Marchisio. L'attaquant argentin donna l'avantage à son équipe à 15 minutes de la fin, en réagissant rapidement pour propulser le ballon au fond des filets après que Buffon ait arrêté un tir de Fredy Guarín. Alors que les joueurs de la Juve poussaient désespérément pour égaliser, Rodrigo Palacio mit fin à leurs espoirs en inscrivant un nouveau but en contre-attaque pour celer cette victoire. Inter 2-3 Juventus (2018) Avec le Napoli dans ses roues, La Vieille Dame a désespérément besoin d'une victoire pour maintenir son avance en tête de la Série A. L'ailier Douglas Costa ouvrit le score pour les visiteurs et tout alla encore mieux pour eux lorsqu'un de leur opposant, Matías Vecino, est exclu pour une faute sur Mario Mandžukić. Même avec cette avantage, le mieux qu'ils purent faire pour inscrire un second but était une tentative de Blaise Matuidi; sifflée hors-jeu. Les Nerazzurri sont revenus à la vie en seconde mi-temps et changèrent complètement le match. Tout d'abord, c'est Mauro Icardi qui égalisa, avant qu'Andrea Barzagli marque contre son camp pour donner l'avantage à l'Inter pour la première fois du match. Mais le désastre les frappa lorsque Milan Škriniar marqua, lui aussi, contre son camp, permettant aux visiteurs de revenir dans le match et Gonzalo Higuaín inscrivit le but de la victoire pour assurer les trois points à son équipe (et probablement le titre). ®Zanetti63 - Internazionale.fr
  2. Il y a des moments dans une vie de footballeur qui peuvent marquer des carrières pour toujours. Un but, un match, un trophée: un accomplissement important qui gagne le cœur des fans. Parmi eux, le Ballon d’Or occupe une place spéciale et magique : le prix France Football transforme un champion en légende et le projette directement sur le toit de l'Olympe du monde du football. Dans la soirée de lundi 30 octobre, la présentation de la cérémonie du Ballon d’Or 2023 prend place à Paris, où les meilleurs joueurs de la saison passée sont récompensés, après le vote d'un jury composé de 100 journalistes du monde entier, chacun représentant un des 100 pays du classement FIFA. Le jury vote en choisissant dans une liste de 30 nominés, sélectionnés par les rédacteurs de France Football et L'Équipe, avec Didier Drogba, ambassadeur du Ballon d'Or, et un journaliste en dehors des 100 votants, récompensés pour avoir deviné le podium de l'édition précédente. Parmi les 30 nominés pour le Ballon d’Or 2023, il y avait deux joueurs de l'Inter, Lautaro Martinez et Nicolò Barella, ils ont été classés, respectivement, 20ème et 27ème de ce classement, qui inclus également André Onana, Nerazzurro la saison passée, aujourd'hui joueur de Manchester United : Lionel Messi (ARG, 36 ans, Paris-SG/Inter Miami) Erling Haaland (NOR, 23 ans, Manchester City) Kylian Mbappé (FRA, 24 ans, Paris-SG) Kevin De Bruyne (BEL, 32 ans, Manchester City) Rodri (ESP, 27 ans, Manchester City) Vinicius Jr. (BRA, 23 ans, Real Madrid) Julian Alvarez (ARG, 23 ans, Manchester City) Victor Osimhen (NGA, 24 ans, Naples) Bernardo Silva (POR, 29 ans, Manchester City) Luka Modric (CRO, 38 ans, Real Madrid) Mohamed Salah (EGY, 31 ans, Liverpool) Robert Lewandowski (POL, 35 ans, FC Barcelone) Yassine Bounou (MAR, 32 ans, Seville FC/Al-Hilal) Ilkay Gündogan (ALL, 33 ans, Manchester City/FC Barcelone) Emiliano Martinez (ARG, 31 ans, Aston Villa) Karim Benzema (FRA, 35 ans, Real Madrid/Al-Ittihad) Khvicha Kvaratskhelia (GEO, 22 ans, Naples) Jude Bellingham (ANG, 20 ans, Borussia Dortmund/Real Madrid) Harry Kane (ANG, 30 ans, Tottenham/Bayern Munich) Lautaro Martinez (ARG, 26 ans, Inter) Antoine Griezmann (FRA, 32 ans, Atlético de Madrid) Min-jae Kim (CDS, 26 ans, Naples/Bayern Munich) André Onana (CAM, 27 ans, Inter Milan/Manchester United) Bukayo Saka (ANG, 22 ans, Arsenal) Josko Gvardiol (CRO, 21 ans, RB Leipzig/Manchester City) Jamal Musiala (ALL, 20 ans, Bayern Munich) Nicolo Barella (ITA, 26 ans, Inter) Martin Odegaard (NOR, 24 ans, Arsenal) Randal Kolo Muani (FRA, 24 ans, Eintracht Francfort/Paris-SG) Ruben Dias (POR, 26 ans, Manchester City) Figurer parmi les nominés pour le Ballon d’Or est un honneur réservé à quelques joueurs : cela signifie faire partie des 30 meilleurs joueurs du monde. Ce n'est pas la première fois pour Barella et Lautaro: c'est leur seconde nomination, ils faisaient tous les deux partis de la shortlist en 2021, l'année du 19ème Scudetto Nerazzurro. A cette époque, l'argentin a été classé 21ème, l'italien 26ème. Voici les raisons officielles pour lesquelles France Football justifiait la nomination des deux Nerazzurri. “Les poumons de l'Inter et actuellement le meilleur milieu de terrain italien. Sa précision et son efficacité technique, sa capacité à se dévouer pour ses coéquipiers et donner de l'air au jeu, sans même parler de son investissement constant, ont fait de Barella le nouveau synonyme de 'vision'. ” dixit France Football sur Nicolò Barella. “Même sans marquer, il a contribué au succès argentin à la coupe du monde. Spectaculaire dans les demi-finales de Ligue des Champions contre Milan (2-0, 1-0 avec un but dans la deuxième manche), il a ramené l'Inter vers le sommet. ” - France Football sur Lautaro Martinez Les Nerazzurri vainqueurs du Ballon d’Or : LOTHAR MATTHÄUS Numéro 10, milieu de terrain complet et joueur-clé de l'Inter de tous les records : Lothar Matthäus a été le premier joueur de l'Inter à remporter le Ballon d’Or. En 1990, France Football l'a présenté avec le prix après qu'il ait gagné la coupe du monde 1990. Matthäus a présenté son Ballon d’Or aux supporters Nerazzurri à San Siro le 10 mars 1991, avant Inter vs Juventus, qui se termina sur le score de 2-0 avec un but inscrit par l'allemand. La cérémonie de célébration de Lothar a vu des enfants porter des maillots de l'Inter et de l'Allemagne. RONALDO Le 4 Janvier 1998, par un froid dimanche d'hiver, l'Inter était prête à retourner sur le terrain après la trêve de Noël. Un match important contre la Juventus attendait les Nerazzurri; encore une fois, le match fut précédé par la célébration du vainqueur intériste du Ballon d’Or. C'était Luis Nazario de Lima, connu de tous comme Ronaldo, il Fenomeno, qui durant cette soirée, effectua une passe décisive pour le but victorieux de Youri Djorkaeff, suite à une course incroyable le long de la ligne. Le premier brésilien a avoir reçu le prix France Football, Ronaldo était arrivé à l'Inter le mois de juillet précédent, a réalisé le rêve des supporters Nerazzurri; ce jour-là, ils ont adopté leur champion, célébrant sa grandeur hors du commun. Après avoir gagné l'édition 1997, Ronaldo sera couronné à nouveau en 2002, après avoir gagné la Coupe du Monde, en étant le meilleur buteur, avec le Brésil. LA DREAM TEAM BALLON D’OR Deux joueurs extraordinaires, deux footballeurs qui ont gagné le Ballon d’Or en portant le maillot Nerazzurro. Deux légendes, qui en 2020, ont été inclus dans ‘La Dream Team Ballon d’Or,’ le meilleur onze de l'histoire sélectionné par le jury du Ballon d’Or, après que le journal français ait décidé de ne pas présenter de prix cette année-là. Voici la Dream Team, faite à partir des meilleurs joueurs de 1956 à 2020: Yashin; Cafù, Beckenbauer, Maldini; Maradona, Xavi, Matthäus, Pelé; Messi, Ronaldo, Cristiano Ronaldo. Les autres vainqueurs : Tandis que Matthäus et Ronaldo ont gagné le Ballon d’Or pendant qu'ils jouaient pour l'Inter, il y a eu d'autres joueurs qui ont gagné le prix France Football avant ou après leurs carrières à l'Inter. Par exemple, Luis Suárez (1960, Fc Barcelone), Karl-Heinz Rummenigge (1980 et 1981, Bayern Munich), Roberto Baggio (1993, Juventus), Matthias Sammer (1996, Borussia Dortmund), Luís Figo (2000, Fc Barcelone) et Fabio Cannavaro (2006, Real Madrid). Bonus : tous les nominés de l'Histoire de l'Inter Il y a eu 33 joueurs dans l'histoire de l'Inter qui ont été nominés pour le Ballon d'Or, de 14 nationalités différentes. Le joueur Nerazzurro a avoir reçu le plus de nominations est Sandro Mazzola avec 9, suivi de Giacinto Facchetti avec 8. Matthäus, Ronaldo et Suárez complète le podium. En additions des victoires, il y a eu 8 Nerazzurri sur le podium: six à la seconde place et deux à la troisième. Luis Suárez est arrivé 2ème en 1961 (vainqueur: Sivori) et en 1964 (vainqueur: Law), Facchetti en 1965 (vainqueur: Eusebio), Mazzola en 1971 (vainqueur: Cruyff), Matthäus en 1991 (vainqueur: Papin), Dennis Bergkamp en 1993 (vainqueur: Baggio). Andreas Brehme est arrivé 3ème en 1990 et Ronaldo 3ème également en 1998. Voici le détails par année : 1958 -> Skoglund 19ème 1960 -> Angelillo 23ème 1961 -> Suarez 2ème 1962 -> Suarez 15ème 1963 -> Suarez 8ème 1964 -> Suarez 2ème, Corso 7ème, Facchetti and Mazzola 19ème 1965 -> Facchetti 2ème, Mazzola 8ème, Corso 15ème 1966 -> Corso 11ème, Mazzola 14ème 1967 -> Mazzola 10ème, Facchetti 20ème 1968 -> Facchetti 8ème, Mazzola 17ème, Domenghini 24ème 1970 -> Mazzola 8ème, Facchetti 18ème 1971 -> Mazzola 2ème, Facchetti 13ème 1972 -> Mazzola 15ème 1973 -> Facchetti 12ème, Mazzola 14ème 1975 -> Facchetti 27ème 1980 -> Prohaska 7ème (Austria Vienne/Inter), Altobelli 27ème 1984 -> Rummenigge 8ème (Bayern/Inter) 1985 -> Rummenigge 5ème 1986 -> Altobelli 10ème 1987 -> Altobelli 30ème 1988 -> Matthaus 6ème (Bayern/Inter), Zenga 17ème 1989 -> Matthaus 4ème, Brehme 14ème 1990 -> Matthaus 1er, Brehme 3ème, Klinsmann 6ème, Zenga 12ème 1991 -> Matthaus 2ème 1993 -> Bergkamp 2ème (Ajax/Inter) 1996 -> Djorkaeff 9ème (Psg/Inter), Kanu 14ème (Ajax/Inter) 1997 -> Ronaldo 1er (FC Barcelone/Inter), Djorkaeff 12ème 1998 -> Ronaldo 3ème 1999 -> Vieri 7ème (Lazio/Inter), Kanu 23ème (Inter/Arsenal), Ronaldo 23ème 2000 -> Hakan Sukur 18ème (Galatasaray/Inter), Blanc 27ème 2002 -> Ronaldo 1er (Inter/Real Madrid) 2003 -> Toldo 22ème 2004 -> Adriano 6ème 2005 -> Adriano 7ème 2006 -> Vieira 16ème (Juventus/Inter) 2007 -> Ibrahimovic 7ème 2008 -> Ibrahimovic 9ème 2009 -> Eto'o 5ème (FC Barcelone/Inter), Ibrahimovic 7ème (Inter/FC Barcelone), Julio Cesar 21ème 2010 -> Sneijder 4ème, Eto'o 12ème, Maicon 17ème, Julio Cesar 19ème 2011 -> Forlan 7ème (Atletico/Inter), Sneijder 12ème 2021 -> Lukaku 12ème (Inter/Chelsea), Lautaro 21ème, Barella 26ème ®Zanetti63 - Internazionale.fr
  3. Ronaldo Après avoir fait la bio de Facchetti , je me lance pour Il Fenomeno, Ronaldo. Ronaldo, appelé en entier Ronaldo Luis Nazarro De Lima, est né le 22 Septembre 1976 à Bento Ribeiro à Rio de Janeiro. Le Bréslien habitait une famille pauvre, mais depuis son tout jeune age, il avait sa pension pour le foot comme tout les enfants du Brésil. Mais lui, il sortait du lot par rapport aux autres. Tout jeune déjà, il était bien meilleur que ses copains. Quand il grandit un peu, il joua pour l’équipe de Bento Ribeiro. Son entraîneur lui proposa d’aller à la réunion des nouveaux joueurs pour jouer à Flamengo. Malheureusement il ne pût y aller car ses parents n’avaient pas l’argent du transport pour le mené là-bas. Plus tard il rejoignit l’équipe amateur Social Ramos Club, ou il commença en tant que gardien. Etant très mauvais, l’entraîneur le changea vite de position et il joua à son poste favoris, celui d’attaquant. Après cela il rejoignit une autre équipe amateur, São Cristovão. Là-bas aussi il confirma et tous les grands clubs de Brésil le suivaient de près. Finalement l’équipe de Cruzeiro lui proposa une période d’essai ou le transport était payé par le club. Après quelques semaines, les dirigeants de l’équipe de Cruzeiro s’aperçurent qu’ils tenaient entre leur main un très grand joueur, et le firent signé. La carrière professionnelle de Ronaldo commença. Il marqua incroyablement beaucoup ! 58 buts en 60 rencontres ! En sélection il commença avec les jeunes, et sa moyenne but/match était encore mieux ! 59 buts en 57 sélections ! Le prodige était né, le Brésil commença à le connaître. Logiquement avec ces states des grands club s’intéressèrent à lui. A l’âge de 17 ans, le Phénomène Brésilien signa au PSV Eindhoven pour 6 millions d’Euro. Avant son transfert il y avait eu l’une des plus grande fête du foot, la coupe du monde. Ronaldo était sélectionné avec l’équipe qui est allé aux Etats-Unis même si il n’a pas joué de match… Au PSV, lors de son arrivée, il était accueilli comme une vraie star. Mais les supporters savaient bien que comme chacun de leur jeune prodige, Ronaldo devra s’en aller après quelques années. Sa première saison fut remarquable ! Il marqua 33 buts en 34 rencontres. Déjà là il commença a intéressé beaucoup de grands clubs. Malgré cela il continua une autre année avec les rouges et blancs. Sa deuxième saison, malgré quelques petites blessures il fut tout aussi convaincant : 18 buts en 18 matchs ! En deux saisons, il gagna seulement la coupe des Pays-Bas, mais reçu également le titre personnel du meilleur buteur de la Erdevise en 1995. (Première saison) Cette saison prodigieuse fit de Ronaldo l’espoir de tout un peuple. Certains disaient que le Brésilien sera le nouveau Pelé, d’autres pensaient simplement qu’il sera un très grand joueur, comme beaucoup d’autres Brésiliens… Le sur Il Fenomeno circulait de bouche en bouche quand on parlait de Ronaldo. L’année suivante, les dirigeants ne purent refusées une offre de 18 millions d’euro pour le Brésiliens. C’est le FC Barcelone qui ont fait cette incroyable offre et donc Ronaldo signa chez les Blaugranas. Il était la star d’une nouvelle génération Barcelonaise. Le président cette saison avait « cassé sa tirelire » en recrutant de très grands joueurs. Malgré ses 34 buts en 37 matchs, le Barça ne gagna pas le championnat Espagnole, et dût se « contenter » d’une coupe d’Espagne et de la Coupe des Coupes. (Cette coupe n’existe plus aujourd’hui) Ronaldo termina meilleur buteur de la Liga, et avait l’un des plus bels avenir au club Barcelonais. Mais, malgré cette superbe saison, Ronaldo ne se plaisait pas aux Camp Nou. Pourquoi ? Je n’ai jamais vraiment su. Mais en tout cas cela permit à d’autres clubs de se mettre en position de recruteur. On lisait dans des journaux de sports en premiers pages que le Bréslien avait signé à la Lazio. Ce club était deja tout proche de le recruter l’année précèdente. Avec Ronaldo ils auraient une équipe sensationnelle ! Mais ce n’était pas vrai, la Lazio n’était pas dans une excellente période financière et n’auraient pas eu assez d’argent pour recruter Il Fenomeno. C’est alors l’Inter qui s’approcha à grand pas de lui. Avec un président nommé Moratti, l’argent ne posa pas de problème. Ronaldo, signa à l’Inter pour la somme incroyable de 30.5 millions d’euros. Peut-être qu’aujourd’hui quand on voit les transferts de Chelsea, on se dit que c’est un transfert normal, mais à l’époque c’était un transfert d’une très grande valeure. Cette même année il gagna la récompense du ballon d’or. Sa première saison (97-98) fut bonne, même si elle ne vaut pas ses précédentes. Il marqua en tout 31 buts en 43 matchs. Cette même saison l’Inter gagna la Coupe de l’UEFA. Et ce n’est pas tout, en cette fin de saison il y avait la coupe du monde de 1998 en France. Ronaldo marqua 4 buts et fut élu homme de la Coupe, malgré la finale perdue 3-0 contre les Français. Cette finale fut le début d’une longue et mauvaise période pour Ronaldo, sa période sombre. Déjà quelques jours avant le match on disait que Ronaldo ne jouera pas la finale car il n’allait pas bien. Mais finalement il joua, mais ne pût marqué. Lors de cette même finale la fameuse collision avec le gardien Français eut lieu. Une finale sombre pour Ronaldo et pour toute l’équipe du Brésil… Les blessures commencèrent pour le Brésilien, lors de sa deuxième saison il ne que 25 matchs en marquant 15 buts. Ses states sont toujours très bons, malgré qu’il ne joue que très peu. Cette saison l’Inter ne gagna rien. Le Scudetto tant attendu n’arrive toujours pas… La 3e saison fut encore pire ! Il ne joue que 7 matchs et marque 3 buts. Ronaldo s’était blessé au genou, mais après plusieurs mois d’absences il fêta son retour lorsque lors d’un match, il se blessa à nouveau. Cette blessure encore plus grave le priva d’une 4e saison avec l’Inter. Il ne joua aucun match ! Ronaldo était devenu un joueur normal, ce n’était plus le grand espoir de l’époque. La coupe du monde qui avait lieu quelques années plus tard était presque oubliée pour les Bréslien. Malgré tout cela, Ronaldo y croyait. Son retour arriva enfin. Mais il était tout de même absent un long moment, et durant cette 5e saison Intériste il joua 15 matchs et marqua 7 buts. La coupe du monde s’approchait et Ronaldo avait repris forme. Malgré cela grand monde avait oublié le Brésil. Les grands favoris de cette coupe du monde étaient les fameux français. Avec Zidane, Henry ou encore Dessaily ils étaient les grands favoris de cette coupe du monde en Corée et au Japon. Le Brésil commença très bien sa coupe du monde on se qualifiant tranquillement pour les 8e de finale. Ronaldo marqua 4 buts durant les 3 matchs. Les Français furent disqualifié en marquant aucun but. Une très grosse humiliation vu qu’avec certaine pub ils se voyaient déjà champion En huitième de finale, les Brésiliens rencontrèrent la Belgique. Ronaldo marqua à nouveau et le Brésil gagna 2-0. Les quart de final opposé le Brésil aux anglais de David Beckhamm. Ronaldo fut plutôt discret et dû sortir sur blessure, mais pour le soulagement de tous ce n’était pas très grave. Ronaldinho s’occupa de qualifier son équipe grâce à un coup franc inoubliable ! (http://www.youtube.com/watch?v=ywEgUqXRAK8) Les demi-finales montraient une affiche plutôt bizarre : Brésil-Turquie. La Turquie était la surprise de ce mondiale. Déjà en fase de groupe il avait fait mal aux Brésiliens. Malgré tout cela le Brésil s’imposa grâce à un superbe but de Ronaldo. On arriva donc à la fameuse finale, le Brésil allait affronter les Allemands guider par leur grand gardien, Oliver Kahn. Malgré quelques parades du gardien allemand, les Brésiliens ouvrirent le score par Ronaldo. Et encore Ronaldo permit à son équipe de marquer le 2e but et de donner la coupe du monde à son équipe. Une joie immense ! Ronaldo était de nouveau Il Fenomeno. Pour le récompenser il reçu de nouveau un ballon d’or et termina meilleur buteur de la coupe du monde. Malheureusement, Ronaldo ne reste pas à l’Inter une 6e saison. Il disait qu’il ne s’entendait pas avec l’entraîneur. Le Real l’enrôla pour une somme de 30 millions. Ronaldo devint un traître pour les Intéristes. Eux qu’il l’avait toujours supporté malgré ces blessures, eux qui ont toujours été derrière lui. Et pour les remercier que fait-il ? Il signe au Real Madrid. Au Real il fut toujours aussi performant. En tout il a marqué 108 buts en 158 matchs ce qui est quand même superbe ! Mais Ronaldo restera toujours un traître pour les Intéristes, malgré qu’il ait dit que son club favori est l’Inter. Avec les Madrilènes il gagna un championnat d’Espagne, une coupe Intercontinentale et termina meilleur buteur lors de sa 2e saison. En 2006 à la coupe du monde grâce à ses 3 buts, il est le plus grand buteur de tout les temps en coupe du monde grâce à un total de 15 buts en 4 coupes du monde, en comptant la première ou il n’a pas joué. Ronaldo est l’un des plus grands attaquant de l’histoire du football. Grâces à ses buts, ses dribbles et ses superbes passes, il est un joueur complet et efficace. Malheureusement, certains de ses actes cachent sont très grand talent. Voici quelques images : Ronaldo à l’époque où il jouait à Cruzeiro Ronaldo au PSV : Ronaldo au FC Barcelone Ronaldo à l’Inter La saison de la tristesse Ronaldo au Real Ronaldo en sélection Voila, j'espère que ça vous plaira
  4. Les Nerazzurri et les Bianconeri sont candidats pour jouer un rôle de premier plan jusqu'à la fin de ce championnat En analysant ces premières journées de championnat, on n'exclut pas la possibilité d'un face-à-face entre l'Inter et la Juventus pour le Scudetto, question : Qu'est-ce que Thuram et Vlahovic ont en commun ? Les buts et les performances qui, samedi soir, ont permis à leurs équipes de se hisser à la première et à la deuxième place du classement. Mais ils ont également un autre point commun : l'héritage, réel dans un cas et virtuel dans l'autre, de Romelu Lukaku. Comme nous l'avons vu au cours de ces quatre premiers jours, l'Inter et la Juventus n'ont pas eu tort de choisir le fils de Lilian comme remplaçant du Belge et de confirmer le Serbe après la vaine tentative d'échange avec Chelsea entre les deux attaquants. Pour éviter les malentendus, il vaut mieux préciser que l'ex-Borussia était déjà arrivé à la Pinetina avant l'affaire Lukaku et que Dusan aurait quitté la Juve, pour faire de la place à Lukaku, surtout pour une question économique : pour Allegri, dans le cas du transfert de l'ancien joueur violet, Romelu aurait été le remplaçant idéal. Mais c'est ce qui s'est passé et cela a bien fonctionné pour les deux". Qui sait, avec Lukaku à la place de Thuram ou de Vlahovic, peut-être que l'Inter et la Juventus seraient également en haut du tableau, mais la réalité est qu'aujourd'hui ces deux-là sont déjà cruciaux dans une course qui promet d'être à feu et à sang. Une course vieille de plusieurs années. Pour trouver la dernière fois que les Nerazzurri et les Bianconeri se sont disputés le Scudetto jusqu'à la dernière journée, il faut remonter à l'inoubliable (pour les deux équipes...) 5 mai 2002, lorsque la Juve s'impose à Udine et dépasse l'Inter, battu à l'Olimpico par la Lazio. C'était la Juventus de Del Piero et Nedved et l'Inter de Ronaldo et Vieri. D'autres fois. Au cours des deux décennies suivantes, ils se sont parfois rapprochés, comme en 2019-20 avec la Juventus première avec 83 points et l'Inter deuxième avec 82, mais les Bianconeri avaient remporté le Scudetto deux jours avant, alors que les Nerazzurri étaient à -7. Il n'y avait pas eu de véritable challenge. L'Inter vole, premier avec le plein de points, la Juve presque, les autres prennent leurs premiers coups. Comme la Lazio qui a déjà perdu trois fois (trop), Naples qui a déjà cinq points de retard sur le leader (trop) et Milan qui a pris cinq buts dans son premier choc direct (trop aussi). L'Inter et la Juventus semblent les plus solides, les plus concentrés, avec une double différence qui favorise Inzaghi dans un cas et Allegri dans l'autre. Le point en faveur de Simone est la richesse de son effectif, le meilleur et surtout le plus complet de la Serie A. Le point en faveur de Max est le calendrier qui, malgré lui, lui a enlevé la Ligue des Champions et les autres coupes et lui permet de se concentrer et d'entraîner l'équipe sur un seul engagement hebdomadaire, à l'exception de la Coppa Italia. ®Jean Idriss - Internazionale.fr
  5. Bobo Vieri vient de célébrer ses 50 ans. A l'occasion, il a accordé une longue interview au Corriere della Sera au cours de laquelle, il repasse sa carrière en revue. "Allons, ce n'est qu'un nombre, même si il est quand même significatif". C'était les 50 ans de Christian Vieri, loin est l'époque où Bobo faisait les 400 coups ! Une transformation de star du football à homme mature. "Lorsque j'ai rencontré Costanza, il nous a fallu juste trois mois pour décider de fonder une famille. Tout est allé très vite, sans trop penser, on s'est dit, essayons et on verra bien ce que ça donne", raconte l'ancien attaquant de l'Inter dans sa longue interview. Un petit bilan des dernières années ? "6 années fantastiques, Costanza m'a changé la vie, elle m'a donné deux filles, chaque fois que je parle d'elles, je suis pris d'émotion". C'est donc ça la maturité ? "Ma mère disait que je comprendrai tout de suite quand je serai prêt à fonder une famille. Ca m'a pris du temps mais bon, ça va. J'ai fait mon petit bonhomme de chemin, je me suis amusé". Des regrets ? "Zéro." Même pas avoir raté le Mondial en 2006 ? "C'était mon destin. Je ne peux que remercier le football pour ce qu'il m'a donné". Que vous ont laissé vos années passées en Australie ? "La liberté de faire ce que je veux. Je comprends l'anglais mieux que l'italien, je peux faire le tour du monde, voyager. A 14 ans, j'ai voulu revenir en Italie pour pratiquer le football, depuis ce moment-là, j'ai toujours vécu ma vie à ma façon et pris mes propres décisions". Vous avez du grandir rapidement ? "Oui, et puis, en Australie, j'étais entouré de gens provenant des quatre coins du monde. C'est pour cela que pour moi le racisme est inconcevable". Comment ça a été de revenir en Italie à cet âge là ? "J'arrivais à me faire comprendre avec mon accent australien. Je me baladais en short et en sandales, dans un état piteux. On me demandait des fois où j'allais habillé comme cela et je répondais avec des insultes en anglais". C'est grand-père Vieri qui veillait au grain à ces moments-là ? "Il me manque tellement, ce fut le premier à croire en moi, j'aurai aimé célébrer mon anniversaire avec lui. Il avait plein d'amour pour moi, et je peux facilement le comprendre car je ressens la même chose pour mes filles". Vous êtes vous déjà senti comme un étranger ou pas à votre place durant vos premières années en Italie ? "Oui, au bar, j'entendais dire que je jouais au football seulement grâce à mon père, que j'étais un pistonné. J'étais jeune, je vivais tout seul avec mes grands-parents et je sentais la jalousie des gens, j'ai du me faire violence, me défendre. Avec notamment, quelques 'vaffa*******' dont j'ai le secret." Alors comment avez-vous fêté vos 30 ans en tant que star de l'Inter ? "Ce fut une fête spectaculaire au Pineta Milano Marittima". Entouré de femmes ? "Je me rappelle qu'il y avait Ronaldo. L'une des constantes dans ma vie c'est la présence de mes amis, aujourd'hui encore, j'ai toujours en moi le vestiaire et son atmosphère. Qu'est-ce qu'on en dit des conneries... Di Biagio fait les mêmes blagues depuis 30 ans et tout le monde en rit encore. Mais c'est beau d'être encore ensemble, une belle vie". Vous avez toujours dit que vous étiez le roi des discothèques mais seulement l'été. Cela vous énervait lorsque votre professionnalisme était remis en cause ? "Oui, mais tu ne peux pas suivre tous les gens qui parlent de toi sinon la folie te guette. Je savais qui j'étais, comment je m'entraînais. Après c'est normal, si quelqu'un écrit du mal de moi et que je le croise, j'aurai des belles paroles pour lui, je suis comme ça." Les journalistes vous sont un peu plus sympathiques maintenant ? "Bien sûr, le monde est différent, maintenant c'est moi qui commande, avant en plus tu ne pouvais pas te défendre. Aujourd'hui avec les réseaux sociaux tu peux répondre". Ca arrive à Vieri de se dire "je vieillis" ? "Tout le temps. J'ai des douleurs quand je fais du sport, la cheville, les vertèbres cervicales C1, C2, C3, j'ai un millier d'hernies au niveau du cou? J'ai mal à l'épaule gauche, au genou gauche aussi..." Qui était votre idole d'enfance ? "Vialli et Mancini. Le 9 c'était l'anniversaire du grand Gianluca, c'était mon idole, il donnait tout sur le terrain et c'est un aspect qui m'a accompagné durant toute ma carrière? Nous avions de bons rapports, avec Sinisa aussi, ça fait mal de se dire qu'ils ne sont plus de ce monde". La joie des 30 ans de Bobo Vieri est-elle différente de celle des 50 ans ? "Très différente. Je le vois dans mes filles. Je n'aurai jamais imaginé éprouver un amour aussi immense un jour, c'est de la folie. Si Costanza me dit qu'une des gamines a besoin de quelque chose le matin, je m'envole par la fenêtre, en pyjama pour le lui chercher, ça c'est de l'amour, je pense c'est ainsi pour tout le monde. Je vis pour prendre soin d'elles et de ma femme". Vous êtes vous déjà mal comporté avec une dame ? "Non." Que pensez-vous du monde dans lequel vos filles grandissent ? "Un monde qui va à 1000 à l'heure, mais ça ne me fait pas peur. Il faut s'adapter et les accompagner dans leur croissance et leur apprentissage du monde. Quand un jour, un fiancé se présentera à ma porte, ce sera un coup à avoir un infarctus mais c'est encore tôt pour y penser". (Corriere della Sera) Internazionale.fr ~ © Samus
  6. L'ancien milieu de terrain légendaire des Nerazzurri est décédé à l'âge de 88 ans. Le FC Internazionale Milano, son président Steven Zhang, le vice-président Javier Zanetti, les PDG Alessandro Antonello et Giuseppe Marotta, l'entraîneur Simone Inzaghi et son staff, les joueurs et tout le monde de l'Inter se joignent au deuil de la perte de Luis Suarez et, en sa mémoire, embrassent les membres de sa famille. Des milliers de joueurs ont porté le maillot de l'Inter. Pour des centaines de matches, pour seulement quelques minutes. Tous ont une place dans la mémoire des supporters, ils ont en quelque sorte marqué un pan de l'histoire du Club. 115 ans d'histoire c'est beaucoup : il y a des matchs, des victoires, des défaites, des soirées légendaires, des nuits difficiles. Les histoires et les personnages, les intrigues. Ensuite, il y a les étoiles, celles qui ont si brillamment illuminé le chemin des Nerazzurri. Elles sont là, pour toujours : scintillantes comme elles l'ont été, en tant que joueurs et personnalités. Unique, inimitable, inoubliable. Luis Suárez Miramontes. Impossible de faire des classements, difficile même de l'enfermer dans une description. S'il avait joué de nos jours, les réseaux sociaux seraient encombrés de vidéos de ses pièces sportives. On imagine Tik Tok avec ses lancements millimétrés, les moulinets avec ses dribbles. Dans un monde qui attribue des étiquettes et une exaltation facile, Luisito, depuis qu'il était un garçon, a été le "professeur". Parce qu'il portait un dix, jouait la tête haute, utilisait son pied droit et gauche. Il lisait le jeu, il avait du rythme et un style unique. Dès ses premières sorties avec le Deportivo (il est né à La Corogne le 2 mai 1935) il avait enchanté. Fils de boucher, frère de deux footballeurs. À 18 ans, il entre pour la première fois sur le terrain avec l'équipe de sa ville natale, face à Barcelone. Les blaugrana ont gagné 6-1, mais les yeux et les commentaires étaient pour lui. Le sérieux dans la vie égal à celui sur le terrain, sa démarche allait de pair avec une vision unique et totale du jeu. Il était l'architecte du jeu : une définition parfaite, signée par l'un des plus grands de tous les temps, Alfredo Di Stefano. Lorsque le parcours de Luisito s'est lié à celui d'Helenio Herrera, la route du succès a commencé à s'éclaircir. Victoires et triomphes avec Barcelone, l'acclamation au niveau européen avec la conquête du Ballon d'Or en 1960; le premier, et jusqu'à présent le seul, Espagnol à le remporter. Ainsi que le premier Espagnol à servir dans le championnat italien : il arrive à l'Inter en 1961, à la demande d'Angelo Moratti. Une négociation si importante qu'avec le produit de son transfert, Barcelone a achevé les travaux de construction du Camp Nou. Herrera et Suarez, pour amener l'Inter au sommet de l'Italie, de l'Europe et du monde. Les journaux, 20 ans avant de coller le surnom à Diego Armando Maradona, l'ont rebaptisé "Pibe de Oro". Herrera, le jour de sa présentation aux Nerazzurri, l'a qualifié ainsi : "Il a la vitesse de Bicicli, le dribble de Corso, la force de Lindskog, le dribble de Sivori, le tir d'Altafini". Bref, le footballeur parfait : meneur de jeu et milieu offensif, passeur et finisseur. Il a littéralement construit les triomphes des Nerazzurri : lui, le 10 de la Grande Inter, avec ses coéquipiers, a formé cette comptine unique et légendaire de noms qui a remporté 3 Scudetti, 2 Coupes des Champions, 2 Coupes Intercontinentales. Il y a un schéma classique qui remplirait vraiment aujourd'hui tous les babillards de passionnés, d'experts, d'érudits : Suarez a dribblé, puis presque légèrement a lancé le ballon arrivait toujours, 40 mètres devant, avant que tout le monde puisse comprendre. Et ce ballon était là, il s'est contenté justement de la course de son partenaire, la plupart du temps Giacinto Facchetti. L'amitié avec Armando Picchi, le lien avec tout le monde Nerazzurri, le désir de transmettre son idée du football également dans le rôle d'entraîneur et de commissaire technique. Au service de l'Inter, il a siégé trois fois sur le banc des Nerazzurri, puis dans le rôle d'observateur et d'entraîneur il a signé, entre autres, l'arrivée de Ronaldo. Dire au revoir à Luisito nous laisse dans une profonde mélancolie : la nostalgie de son football parfait et inimitable, qui a d'ailleurs inspiré des générations, rejoint le souvenir d'un footballeur unique et d'un grand, grand joueur de l'Inter. Il nous manquera, car comme le prêchait Helenio Herrera, "Si vous ne savez pas quoi faire, donnez le ballon à Suarez". Traduction alex_j via le site officiel.
  7. Voici la première interview de Marcus Thuram accordée à Inter TV. Bienvenue Marcus. "Merci." Que ce que cela fait d’avoir signé pour l’Inter ? "Je suis vraiment content d’être ici, c’est un jour spécial et je suis content." Vous êtes né en Italie et êtes lié à ce pays. Que signifient pour vous le football italien la Serie A ? "Enfant, je suivais la Serie A et tous ses grands joueurs. Arrivé en Serie A est comme arrivé à la maison et je suis content." Vous n’êtes pas le premier Thuram à jouer en Italie. Quelle est l’importance de votre père ? Vous a-t-il donné des conseils pour la Serie A ? "Bien. La Serie A a bien changé depuis. Cela remonte à loin. Cependant, il m’a donné ces conseils paternels. Joue avec plaisir et fais en maximum de cette opportunité. Mon rêve devient réalité aujourd’hui. Je vivrais chaque moment à fond." Vous venez après votre meilleure saison et vous avez joué la finale de la Coupe du Monde. Quels sont vos nouveaux objectifs avec l’Inter ? "J’espère marquer un maximum de buts sous ce maillot. J’espère de faire au mieux et gagner beaucoup de matchs." Vous avez dit que Ronaldo était l’une de vos idoles. Cela fait quoi de jouer pour le même club ? Ô combien vous a-t-il inspiré ? "Je pense que beaucoup de footballers ont rêvé de devenir Ronaldo. C’est un rêve de jouer pour la même équipe et dans le même stade. Je ne peux pas imaginer ce que cela fera quand je mettrai ce maillot pour la première fois." Vous avez joué une fois au Meazza, mais il était vide. Comment être vous de jouer devant vos nouveaux fans ? Avez-vous un message pour eux ? "Je ronge mon frein. En fait, j’ai vu sur Youtube certains clips du Meazza, et aux fans je dis, attendez, je suis sur le chemin. J’arrive et merci !" Traduction alex_j.
  8. Damien

    Ronaldo

  9. Invité de Gianluca Gazzoli le 16 Mai dernier, Marco Materazzi est revenu sur sa carrière et des passages de l'Inter. Comment avez-vous vécu l'après-retraite ? "J'ai arrêté en 2011, la première année tu fais tout ce que tu n'as jamais fait durant ta carrière. Puis vient l'effondrement deux ans plus tard. Les vestiaires, les gens me manquent mais ce soir je vais au coin pour Inter-Milan parce que je me sens comme l'un d'eux, comme lorsque je jouais. C'est pour ça que ça me manque moins évidemment. Ensuite, quand vous avez une vie bien remplie, si vous avez créé quelque chose au-delà du football, vous la vivez bien." Votre carrière d'entraîneur. "Je l'ai fait en Inde pendant trois ans, en remportant un championnat. J'ai aimé ça parce que c'était 'vierge', je devais tout faire moi-même. On a monté une équipe, la dernière franchise. On a gagné la saison régulière, puis on a perdu en demi-finale parce que nous étions cuits. L'année suivante, nous avons gagné, l'année dernière nous ne nous sommes même pas qualifiés. En Inde, la religion, c'est le cricket mais quand vous allez jouer à Calcutta, il y a un énorme public." Tu es devenu l'idole des fans des équipes pour lesquelles vous avez joué parce que tu avez toujours donné votre cœur. "Je préfère avoir l'amour de mes parents et la haine des autres. Au moins tu es quelqu'un qui divise, qui a le courage de dire ce qu'il pense." Puis tu es devenu l'idole de tout le monde en 2006. "Pendant un mois et c'est tout, le temps de célébrer. Ma situation à la Coupe du monde a été décrite de manière incorrecte : sur 10 personnes que je rencontre, 9 disent que j'avais raison. On n'a jamais vu un joueur dans l'histoire du football écoper d'une suspension de deux matches pour provocation, j'en suis fier. Je sais comment les choses se sont passées, je n'aurais certainement pas mérité une disqualification en deux matchs. Mais il y avait un "bandit" à la Fifa, il a fait en sorte que ça se passe comme ça. L'avocat de la Fifa m'a appelé alors que j'étais en vacances aux Maldives pour rentrer à Zurich. Je lui ai répondu : 'tu es stupide, quand je reviendrai peut-être que je viendrai'. Puis je suis finalement allé et j'ai été jugé sans être entendu. Ils l'ont joué et chanté, mais il n'en reste pas moins que je suis champion du monde. J'étais un peu désolé parce que j'aurais aimé jouer au Stade de France après la Coupe du monde, j'aurais aimé les défier. Malheureusement ils m'ont empêché... C'était des conneries, Tassotti lui a pris 9 matches pour un coup de coude, un de plus que moi. J'aime me souvenir des deux buts que j'ai marqués, l'un avec la tête et l'autre avec le ballon médicinal de 10 kilos, car ce n'est pas facile de marquer un penalty. Heureusement, Barthez n'est pas si grand mais je savais que je devais marquer. Zidane ? Je le félicite pour ce qu'il a fait en tant que joueur et en tant qu'entraîneur. Ce qui s'est passé cette nuit-là est son problème plutôt que mon problème." Le Triplete. "Pour moi, et pour tous ceux qui ont souffert en 2002, c'était la cerise sur le gâteau. Le noyau historique de cette équipe a atteint son apogée, ils ont gagné à juste titre après avoir souffert. C'était une gratification sportive, pas qu'en Italie personne ne l'a jamais et nous l'avons fait, nous seuls. Pas même le Real Madrid, qui est l'équipe la plus titrée de l'histoire. Ce n'est pas facile ce que nous avons fait. Dans le sport, ce n'est pas toujours l'équipe la plus forte qui gagne mais aussi l'unité d'un groupe, les détails , l'entraîneur n'a rien fait de mal." Aviez-vous des stratégies pour intimider ? "Non. Si je te le faisais, on se disputerait. Samuel, mon idole, si tu lui disais quelque chose il ne te répondait pas. Peut-être que j'ai eu tort de discuter, oui. Ai-je exagéré? Non, ce qui est fait est fait, je ne nie pas le passé." Ronaldo. "La puissance de Cristiano avec la vitesse d'exécution et le talent naturel de Messi. Et il a fait ces choses il y a 20 ans, il était dans une autre catégorie." Le câlin avec Mourinho après la victoire à Madrid. "'M'abandonnez-vous l'année prochaine?'. Je savais qui arriverait malheureusement (Benitez, ndlr). Avec José on s'est toujours dit des choses, je l'ai toujours aidé. Il m'a dit lui-même que la deuxième année il aimait m'entraîner, même s'il m'a dit que je pouvais aussi jouer zéro match. Après 1' j'ai répondu : 'je reste avec vous'." Souvenirs du derby et de la photo iconique avec Rui Costa. "L'ambiance était belle, c'étaient de bons matchs. J'ai signé de nombreuses photos... Le gâchis s'est produit dans la Curva, dans cette circonstance ils ont exagéré, et je dis cela en ayant une excellente relation avec les fans. Ce n'est plus du football, c'est ce que il nous a fait du mal, pour le match perdu et la disqualification du terrain, mais aussi à Milan. Ça n'a pas de sens de gâcher des matches comme ça." Êtes-vous un fan de l'Inter ? "Je ne l'étais pas, mais je le suis devenu. Lors de ma première année à l'Inter, j'aurais pu tout gagner et à la place, j'ai tout perdu. Ce n'était pas facile de recommencer après le 5 mai. Nous avions beaucoup changé, l'année après le 6 -0 du derby. Nous sommes partis de zéro, nous aurions mérité le Scudetto même si nous n'étions pas les plus forts. Je ne veux pas être rhétorique mais quelque chose s'est mal passée." La relation avec Ibrahimovic. "Il n'y a aucune aversion de ma part, il le jette de temps en temps, c'est aussi arrivé à son retour à Milan. Il aime attaquer l'idole Interisti. Il n'y a pas de rancune de ma part. Il ne gagnera jamais la Ligue des champions et la Coupe du monde, parlons de gagner des scudetti avec la Juve, le Psg, Milan et Barcelone... Ils sont tous bons, il l'a fait. C'est un phénomène, c'est un champion mais il n'est pas le plus fort, pas aussi fort qu'il se voitt. Il a créé une marque, mais il n'est pas le plus fort. Lui, comme moi, est fier du parcours et d'où il vient. Chapeau bas pour ce qu'il a fait, alors que mère nature lui a donné un physique et deux pieds incroyables. Dans les championnats, c'est un phénomène. Son adieu fut agité. J'ai perdu le Scudetto la première année et je suis resté à l'Inter, puis j'ai été récompensé. Maintenant, il s'est un peu calmé, il est l'idole des supporters milanais et il est heureux à Milan." Des relations privées après des joutes publiques ? "Je n'ai aucun contact avec lui et je m'en fous, chacun suit son chemin." Traduction alex_j via FCInterNews.
  10. Le 22 mai 2010, l'Inter de Massimo Moratti battit le Bayern Munich 2-0 pour remporter sa troisième C1. Treize ans plus tard, un autre anniversaire tombait exactement hier et l'ex-Président l'a rappelé en en exclusivité sur FcInterNews. Comment avez-vous vécu l'attente de la finale ? "C'était avant tout le match le plus important auquel j'aurais dû assister en tant que président. Je l'ai vécu avec toute la passion possible pour que tout se passe dans le bon sens." Quelle fierté y a-t-il d'avoir été le président du Triplete ? "Nous l'avons réalisé après que ce fut une étape si importante, nous sommes heureux à ce jour d'avoir été les seuls à l'avoir atteint, quelqu'un d'autre nous suivra. Mais pour le moment, nous sommes toujours un point de référence important." Qu'attendez-vous de la prochaine finale de Ligue des Champions entre l'Inter et City ? "N'importe quoi. Si l'Inter devait s'exprimer comme elle l'a fait dans les premières minutes contre Milan, ce sera vraiment difficile pour Manchester City. Je dois dire que je m'attends à un match ouvert." Il y a trois ans, le 22 mai, Gigi Simoni nous quittait. Quel souvenir gardez-vous de l'entraîneur ? "Je l'aimais beaucoup. Il a beaucoup donné à l'Inter, il a eu le malheur de ne pas pouvoir gagner le championnat parce qu'ils nous l'ont enlevé. Sinon il aurait gagné le Scudetto la première année de Ronaldo ainsi que la coupe de l'UEFA. Pour être honnête. Je me souviens de lui comme d'une personne très riche, qui a beaucoup donné à la société, mais aussi à la relation qu'il avait avec moi." Était-ce une erreur de le virer après avoir battu le Real et Salernitana ? "Ce sont deux bonnes victoires mais elles n'ont pas pu me faire changer l'idée que j'avais : à savoir qu'avec Ronaldo, nous aurions dû gagner le Scudetto. Mais ensuite, j'ai réalisé que même avec le Brésilien, il aurait été difficile de gagner le championnat." Qui attendez-vous en attaque contre la Fiorentina et City ? "Dzeko-Lautaro a eu tellement de succès ces derniers temps que je n'y toucherais pas, je les laisserais jouer ensemble. Lukaku grandit beaucoup, il est très utile et pourrait encore être utile pendant le match." Scalvini et Frattesi pour un Inter italien, vous êtes d'accord ? "A l'Inter, il y a une bonne base italienne, voyez Barella et les autres joueurs. Mais attention, et là je fais une déclaration générale : jouer pour l'Inter, ce n'est pas comme jouer pour une équipe de province." Mais est-il vrai qu'à votre époque les joueurs italiens coûtaient plus chers que les joueurs étrangers ? "Vous économisez si vous recherchez dans le monde entier. À l'époque, c'était un marché pour lequel je ne regardais pas la nationalité, je voulais juste faire l'équipe la plus forte de toutes. Et c'était la fin." Que pensez-vous de l'affaire Skriniar ? "Une situation que je ne connais pas, ça s'est passé comme ça, ça veut dire qu'ils n'ont pas pu trouver d'accord des deux côtés. Je ne peux pas intervenir." À quel point allez-vous encourager l'Inter contre City ? "Je veux voir si je ne soutiendrai pas l'Inter, bien sûr !!! J'espère vraiment qu'ils gagneront, ce serait le bon triomphe pour se souvenir de la force de l'Inter dans le monde. Est-ce que j'irai à Istanbul ? Je dois encore décidez, voyons." Traduction alex_j via FCInterNews.
  11. Protagoniste du dernier épisode de 'Footsteps', un format diffusé sur la chaîne Recast de l'Inter, Romelu Lukaku se décrit et aborde des sujets liés à l'Inter. Description "La détermination, l'envie de s'améliorer et d'avoir toujours de nouveaux objectifs ont été importantes dans ma carrière. Mais aussi l'humilité." Le plus beau but "L'un des plus beaux buts de l'Inter a été la victoire 3-0 contre Milan. Perisic a frappé la balleet Barella et moi étions là. J'ai alors demandé à Nicolò de me la laisser et j'ai vu qu'il y avait de la place. Et là, j'ai commencé à courir. Au départ, je voulais faire un double pas vers la droite mais Lautaro était là et je ne pouvais pas la lui passer. Alors je suis allé vers la gauche, je n'ai vu qu'un tout petit espace et j'ai dit ok pour moi. Je devais frapper le plus fort possible et j'ai marqué." Compagnons idéaux "En tant que colocataire, j'aurais aimé Adriano parce que c'est une bonne personne, chaque fois que je lui parle, je ressens des émotions. Quand j'étais petit, les gens disaient que c'était un joueur avec de la force et de la puissance qui n'utilisait que son pied gauche. Quand je l'ai vu jouer, j'avais seulement 10 ans et il a tout changé pour moi. En tant que partenaire offensif, j'aurais aimé Ronaldo il Fenomeno parce qu'il est droitier et moi gaucher, mais pour la façon dont il a joué. Je dis aussi Vieri." Adversaire idéal "J'aurais aimé défier Materazzi parce qu'il est grand, fort et agressif et ce sont les défenseurs qui te mettent le plus en difficulté, et en difficulté tu progresses. Les matchs contre lui auraient été intéressants à voir." Hé bé, un duel Lukaku vs Materazzi, là, ça aurait cogné Traduction alex_j via FCInterNews.
  12. Christian Vieri a rappelé son passage chez nous et évoqué l'élan de forme de l'équipe de Simone Inzaghi lors de la Milan Football Week organisée par La Gazzetta dello Sport. Le maillot des Nerazzurri "C'est certainement celui que j'ai porté le plus longtemps. C'était un grand amour. Je suis arrivé avec Ronaldo, je voulais jouer avec lui, former le duo d'attaquants le plus fort du monde. Puis après on a eu beaucoup de blessures. Ce furent dix années importantes." Lukaku "Lukaku va plutôt bien. J'attends de plus en plus de lui. Avec Conte il a été dévastateur et je m'attendais à au moins 25-30 buts. Peut-être que j'exagère mais je le voyais clairement. Si vous me demandez s'il m'a déçu, je dis oui. Mais maintenant il va plutôt bien. Pas comme lorsqu'il jouait avec Conte car à l'époque il semblait parfait au niveau physique." Lautaro "Oui, il est une certitude mais il est parmi les meilleurs attaquants du monde depuis quelques années maintenant. Il ne me l'a pas fait savoir à cette Coupe du Monde de folie. A mon avis, il n'a pas joué de grands matchs mais il fait de grandes choses avec l'Inter." Traduction alex_j via FCInterNews.
  13. Massimo Moratti s'est livré à Libero en parlant de son père Angelo et de Slivio Berlusconi. Qu'avez vous essayé de copier de votre père ? "J'ai toujours eu en tête la façon de travailler de mon père, sa façon d'être un gagnant et que j'ai pu reproduire... avec difficulté. Pour moi mon père était très important, il représentait un exemple qui m'a permis de voir ce que j'étais à affronter non pas comme une nouvelle expérience mais comme la continuation d'un chemin que nous avions vécu dans notre enfance." "La détermination dans les décisions, se savoir seul quand on les prend et en assumer l'entière responsabilité, mais ce que papa m'a laissé en héritage, c'est définitivement son immense humanité, sa disponibilité pour tous. C'était un homme avec un grand charisme et extrêmement gentil. Il m'a donné la possibilité d'essayer de tirer le meilleur parti de ses qualités que j'ai essayé de faire miennes." En parlant de mécènes, quelle rivalité y avait-il avec le Milan de Berlusconi ? "La rivalité entre nous a été l'un des moteurs qui m'a amené à essayer de bien faire. Quand je suis arrivé en tant que président de l'Inter, Milan était à son meilleur et je devais essayer de m'assurer que mon équipe était au même niveau, si pas supérieure. Avec Silvio Berlusconi il y avait une relation de rivalité footballistique indéniable mais avec une grande sympathie. Dès que j'ai pris l'Inter, je me souviens qu'il a essayé de me prévenir en me disant que Milan lui coûtait beaucoup d'argent. Au départ je n'y croyais pas que c'était une chose si onéreuse et en fait raison. C'est la passion, un sens aigu du devoir qui m'a poussé à aller de l'avant. Une fois cette décision prise, je n'ai pas eu envie de tout abandonner et de changer d'avis. Cela ne fait pas partie de moi. J'ai donc décidé d'aller de l'avant en essayant de donner le meilleur de moi-même." "Berlusconi a tout gagné ! Comment ne pas respecter un tel homme ? Vous pouvez utiliser différentes méthodes mais cela m'a été utile d'essayer de comprendre comment il a réussi à gagner autant. Je crois que l'humilité pour comprendre ce qui se passe autour de vous est fondamentale. Berlusconi a certainement changé les paramètres économiques présents dans le football italien. Depuis son arrivée, les valeurs des équipes de football ont commencé à progresser et les dépenses ont augmenté (rires, ndlr). Après tout, quand on élève la qualité, on ne l'élève pas simplement parce qu'on est poète mais il faut intervenir économiquement." Mieux vaut-il avoir Ronaldo ou Van Basten ? "Je crois que Ronaldo était le joueur le plus fort qui s'est présenté en Italie d'après guerre." Traduction alex_j via FCInterNews.
  14. À l'occasion du 115e anniversaire de l'Inter, Massimo Moratti était l'invité de TeleLombardia lors de l'émission "Inter Connection", pour évoquer les enjeux liés au club dont il était le président historique. Ses mots. Si vous pensez à l'Inter, vous pensez à la famille Moratti. "C'est sûr que ce que mon père a fait était important parce qu'il a donné un virage international au club. Puis après on a eu une histoire positive avec moi aussi, j'ai aidé l'Inter en me mettant à leur service. C'est un privilège de avons vécu cette aventure. Nous sommes également ravis qu'elle se soit très bien déroulée." Comment évaluez-vous l'Inter et Inzaghi cette saison ? "Ce n'est plus l'habitude de porter des jugements même à l'école (rires, ndlr). On est parti avec beaucoup plus d'ambition que la réalité d'aujourd'hui. Le Napoli est très fort. Mais à 15 points des leaders, c'est quelque chose qui ne te met pas dans une position pour penser qu'il a fait de son mieux. Le côté négatif est dû au manque de Lukaku qui aurait été très utile s'il était en forme mais il y a des circonstances. Et puis le fait de Skriniar a peut-être créé des problèmes." Quel est le joueur qui vous a surpris cette saison ? "Certainement Lautaro. Tant dans le rôle d'avant-centre que dans celui de capitaine, il se débrouille très bien avec la bonne attitude. Calhanoglu se débrouille aussi bien au milieu de terrain. Nous avons des joueurs intéressants après tout." Si vous fermez les yeux, quel joueur imaginez-vous porter un maillot de l'Inter ? "Un peu comme tout le monde, dire Recoba est tout à fait normal. Je le considère comme le top au niveau imagination et exhaustivité. Il savait tirer, dribbler et tout faire. Même si pour moi Ronaldo reste le plus représentatif de la grande classe, il était supérieur." Que pensez-vous de la question du stade ? "Pour ma famille, San Siro a un sens, il est dans le cœur et dans les mémoires de manière forte; bien sûr, je réponds que cela doit rester. Même maintenant, aller au stade, je pense que c'est toujours beau. Si vous allez à le stade pour regarder le foot c'est quand même excellent, si tu vas au cinéma, bien sûr que non." Les meilleurs souvenirs. "Le meilleur souvenir, c'est définitivement Madrid, toucher la coupe et réaliser que c'est plus léger que je ne le pensais. C'était quelque chose de beau et d'intéressant. Le pire ? Je ne veux pas me souvenir, ça m'énerve et je culpabilise (rires, ndlr )." Reverrons-nous un président Moratti ? "Je ne sais pas. En ce qui me concerne, je ne pensais pas que je voulais le racheter après mon père, avant que ça arrive. Les conditions dans le passé étaient plus faciles, même si elles étaient encore délicates. Maintenant c'est difficile pour une famille d'avoir une équipe. Mais je ne pense pas que je me permette de dire à mes enfants de ne pas y penser, mais il y a aussi le bon sens (rires, ndlr)." Et si vous achetiez un joueur maintenant ? "Je n'y ai jamais pensé car à l'heure actuelle, tout joueur a des coûts épouvantables. Mbappé est évident et impossible mais j'aurais fait quelque chose de plus pour Haaland, il est fort." L'inter semble n'avoir personne pour la défendre dans les médias : comment le voyez-vous ? "Après les défaites, il faut toujours lever la tête, ce n'est pas une chose banale. De cette façon, les fans comprennent qu'il y a un avenir positif. Je ne sais pas comment les pouvoirs sont répartis dans la société, prendre position quand ça va bien, c'est très facile. En tant que fan, j'attends que quelqu'un aille la défendre. Je dis cela pour espérer que le Dimanche suivant je serai heureux ou pour l'avenir. Le football est une chose fascinante mais dans laquelle il faut rêver." Un retour de Mourinho ruinerait-il une histoire parfaite ? "Cela dépend du type de soupe qu'elle réchauffe. Si c'est une bonne entrée, elle est également bonne lorsqu'elle est réchauffée. Pour Mourinho, cela me semble toujours intéressant." Et avec vous ? "Il était très bon, c'est quelqu'un qui s'isole, il se met contre tout le monde. Mourinho l'a fait en tant que club, Conte en tant que personne. Mais avec cette attitude, il a ramené des résultats importants, je parle très positivement de Conte." Voyez-vous un avenir en tant qu'entraîneur pour Cambiasso comme le dit Mourinho ? "Je le pense aussi, ce ne serait pas mal s'il commençait une carrière. Il serait génial." Traduction alex_j via FCInterNews.
  15. Javier Zanetti raconte tout à 'Que Mola'. Entre passé, présent et futur, voici l'intégralité de l'interview de notre ancien capitaine. Un adjectif pour Javier Zanetti aujourd'hui ? "Disons qu'aujourd'hui je suis un manager qui a une vision plus large que lorsque j’étais joueur." Votre jeunesse argentine, que pouvez-vous nous dire ? "Si je pense à mon enfance, j'ai de merveilleux souvenirs, liés avant tout à ma passion qui est le football. Depuis que je suis enfant, je courais après le ballon et rêvais avec mes amis de devenir professionnel un jour. J'ai pu faire de ce rêve une réalité. Dans mon quartier, je porte avec moi toutes les choses positives qui m'ont accompagné en tant que footballeur et aujourd'hui en tant que manager. Ce sont des valeurs importantes auxquelles je tiens et que je porte partout." A propos du potrero, le terrain du quartier ? "Ce serait l'oratorio des Italiens, où l'on passe de merveilleux moments entre amis. Vous rêvez, vous apprenez à jouer, vous aidez des amis dans le besoin, vous vous disputez, vous plaisantez. Ce sont des moments qui vous font vraiment grandir." Comment êtes-vous arrivé dans l’équipe jeune de l'Independiente ? "Je suis fan depuis que je suis enfant, j'y suis arrivé parce que je rêvais de porter ce maillot. A travers un tournoi dans mon quartier, les managers m'ont vu et m'ont emmené. Là j'ai commencé ma carrière dans une équipe professionnelle." Cependant, vos débuts professionnels étaient contre Banfield et votre premier match contre River Plate. "Oui, j'ai fait les jeunes là-bas. En réalité, les débuts sont en deuxième division, où j'ai fait un an, puis Banfield m'achète et je fais deux ans en première division. Les débuts sont contre River Plate et après ces deux années, l'appel inattendu de l'Inter m'a pris par surprise. C'était ma grande opportunité d'entrer dans ce football européen et de me comparer à de grands champions." Dans ce transfert est né le mythe chiffre 4… "Oui, c'était le maillot que j'ai toujours porté, il était libre à l'Inter et je l'ai pris de près parce que je l'aimais. Je l'ai gardé tout au long de ma carrière. Avec ce numéro, j'ai passé des moments inoubliables avec l'Inter. Pour moi, elle signifie famille, amour, c'est ma maison. Être lié au club est encore très important pour moi." Vous souvenez-vous de votre premier jour à l'Inter ? "Honnêtement, je ne pouvais pas imaginer à ce moment-là que ma carrière aurait été ici en intégralité. Je savais que je venais dans un grand club, avec une belle histoire et avec de grands champions de différents pays. Je voulais laisser ma marque, je savais c'était ma chance. Le saut était très grand, de Banfield à l'Inter, mais je savais que je devais donner tout ce que j'avais à l'intérieur et apporter mon essence sud-américaine pour que l'Inter apprécie mes qualités." En parlant d'essence sud-américaine, l'Inter l'a dans son ADN et l'avait déjà à l'époque. "Oui, il y a une tradition sud-américaine, beaucoup de joueurs ont bien réussi entre autres. Ensuite, FC Internazionale, même de par son nom, signifie aussi ouvrir les portes aux joueurs non italiens." "Dès le premier entraînement, nous avons la possession du ballon. Il ne le perd jamais, il reste toujours attaché à son pied. Ce jour-là, j'ai pensé qu'il entrerait dans l'histoire de l'Inter." Vous souvenez-vous qui a dit ces choses ? "Oui, le capitaine de l'époque, Beppe Bergomi, une personne qui m'a beaucoup aidé, il m'a tout de suite intégré dans la réalité du football italien, il m'a raconté l'histoire de l'Inter. Avec Giacinto Facchetti, ils ont été importants pour moi dans mon premiers pas dans cette société." À propos de l'âme argentine. Que pensez-vous de Batistuta et Crespo ? "Deux grands attaquants, parmi les principaux de l'histoire du football argentin. Batistuta avait une puissance physique incroyable, il a marqué de toutes les manières. Crespo était très intelligent à l'intérieur et à l'extérieur de la surface, il savait se démarquer avec des mouvements qui permettaient de le trouver et toujours là prêt à marquer." L'Argentine est championne du monde, je vous demande trois noms à mettre dessus. Le meilleur de tout les temps. "Messi, Diego Maradona et Kempes, qui a été l'architecte d'une course extraordinaire en 78 qui nous a fait gagner la première Coupe du monde." Le championnat argentin évolue, s'oriente vers un format européen. "C'est certainement un plus, le football argentin peut beaucoup grandir. Il faut copier les bonnes choses d’Europe et c'était un choix important pour l'avenir du football argentin." Trois raisons pour lesquelles un enfant passionné de football devrait suivre le football argentin. "Parce que c'est très excitant, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent émerger et qui font déjà de grandes choses et parce que ça rappelle le potrero, où on voit des joueurs s'amuser. Des joueurs qui possèdent potrero." La Copa Libertadores comme la Ligue des Champions ? "En termes d'importance oui, mais cela se passe d'une manière différente. Parce que les stades sont différents, parce que les gens le vivent différemment. Mais c'est une coupe très convoitée et dernièrement elle a vu la domination des équipes brésiliennes qui s'investissent beaucoup. L'Argentine est un peu en retard, mais je pense que Boca, River et Racing peuvent être des protagonistes." Comment est né votre surnom d'El Tractor ? "Je suis né en Argentine, un commentateur m'a donné ce surnom parce qu'il a dit que lorsque je partais avec boulet et chaîne, je ressemblais à un tracteur que personne n'arrêtait. C'est ainsi que le surnom est né." Comment la formation vous a toujours aidé, dans une longue carrière où vous avez aussi changé de rôle. Vous étiez également milieu de terrain… "Beaucoup. L'entraînement est la chose la plus importante, j'ai toujours essayé de le faire en me donnant à 100% parce que je savais que dimanche je serais prêt pour un grand match. L'entraînement aujourd'hui me fait me sentir à nouveau bien et quand j'ai joué, je pensais que c'était le plus important." Votre but en équipe nationale a sauvé la vie de Marek Kopals. "C'est arrivé lors de la Coupe du monde 98, nous jouions contre l'Angleterre. J'ai découvert après qu'il regardait le match, grâce à mon but, nous sommes allés en prolongation puis aux tirs au but. S'il était parti après 90 minutes, il aurait explosé avec sa voiture là où il y avait une bombe. Disons que mon but l'a fait rester à la maison et l'a empêché de prendre cette voiture." Vous avez déjoué une attaque sans le savoir. Une magie en effet… "Oui, ça ne s'explique pas. Puis il m'a écrit une lettre pleine d'émotions, me remerciant. Quand on vous raconte ces choses, vous comprenez jusqu'où va la passion du football. Sa passion l'a fait rester à la maison plus longtemps, au-delà les 90 minutes." Parlons de Ronaldo. "Pour moi, il était l'un des plus forts avec qui j'ai eu l'opportunité et l'honneur de jouer. Un joueur extraordinaire dans tous les sens. Il vient de Barcelone dans sa meilleure période, avec nous, il a été dévastateur. À l'entraînement, il était difficile d'arrêter lui et dans le jeu aussi." Angelillo a été important pour vous amener à l'Inter… "Il m'a vu et m'a identifié comme un joueur de l'Inter, je le remercierai toujours. Grâce à lui, Mazzola et Suarez m'ont vu, je suis arrivé dans ce grand club. Angelillo est une légende, capitaine, qui a laissé sa grande enseigne à l'Inter." Que signifie cette photo de vous sur le chantier ? "Mon père était maçon, pendant un an je l'ai aidé et ce fut l'un des meilleurs moments de ma vie. Là j'ai compris beaucoup de choses, combien mon père et ma mère se sont sacrifiés pour que mon frère et moi ne manquions de rien. J'ai commencé à comprendre les vraies valeurs de la vie, les fondamentaux pour l'être humain." Est-il vrai que vous risquiez physiquement de ne pas faire partie des sélections professionnelles ? "J'étais très fragile, c'est pourquoi l’Independiente m'a laissé partir en disant que je n'étais pas prêt à jouer au football à ce moment-là. J'ai accepté leur décision mais je ne le nierai pas en tant que fan, c'était un coup dur pour moi. Je rêvais de faire mes débuts avec eux. Mais il fallait que ça se passe différemment et puis quand on a affronté Banfield, les managers d'Independiente avaient les mains dans la nasse. C'est une des choses qui peuvent arriver dans le football." Parlons de l'asado. "Cela fait partie de notre culture, c'est un groupe. A l'Inter, nous nous sommes amusés avec ce groupe, ce n'est pas un hasard si nous avons tout gagné." Parlons de Mourinho. "José a été important pour moi dans ma carrière, une relation qui va au-delà de la relation professionnelle. Il y a une relation humaine très forte qui dure dans le temps, on se parle souvent, on s'envoie des textos. C'était un super leader pour ce groupe-là." Dans l'hymne Pazza Inter, le début est avec le commentaire de votre but. "Un moment de plaisir, cette chanson tous ensemble. Je remercie Scarpini pour le commentaire très émouvant, il a été décidé de commencer l'hymne avec ça." En Argentine, vous êtes passés maîtres dans le commentaire… "Oui, car ils vous font vivre de grandes émotions, qui vous viennent en regardant ou en écoutant les matchs." Parlons de Maldini. "Avec Paolo, il y a toujours eu une grande relation et au-delà de la rivalité un grand respect qui dure encore aujourd'hui et qui durera. Il représente l'un des joueurs que tout le monde respecte dans le monde du football pour sa façon d’être et de jouer." Vous êtes deux capitaines très représentatifs du derby milanais. "Nous nous sommes affrontés plusieurs fois, Paolo était un adversaire très loyal et je l'ai toujours apprécié pour ça." Un conseil pour les jeunes joueurs, pour ceux qui n'ont pas tout de suite un grand talent ou pour ceux qui en ont déjà un. "Le conseil est très simple, dans les deux cas : ne jamais cesser de rêver ! Les rêves peuvent se réaliser mais pour les réaliser, il faut beaucoup de travail, de sacrifice et de résilience car il y aura des moments diffcile à affronter. Une fois fait, vous ressortez plus fort de ces moments." Traduction alex_j via FCInter1908.
  16. Paroles et musique de Gianluca Pagliuca présentant son autobiographie qui s'est attardé dans un espace mixte avec les journalistes présents. Il aborde évidemment divers sujets dont une anecdocte amusante. "André Onana est un gardien très réactif, très rapide. Il a une grande marge de progression, peut-être sur le plan technique mais il est très réactif. C'est quelque chosequi doit s'améliorer. C'est la première année qu'il joue en Serie A et ce n'est pas facile. Il bénéficiera des enseignements et conseil des entraîneurs que vous trouvez ici en Italie. Concernant Handanovic, maintenant Onana est plus fiable. Si on se place 4-5 ans en arrière, Handanovic était beaucoup plus fort. Si avant il sauvait de 10 buts, ces dernières années il en sauve 7. Donc c'est pour ça qu'ils ont pris cette décision (de remplacer Handanovic par Onana, ndlr) que je peux considérer comme la meilleure." "Thiago Motta est un très bon entraîneur, moderne, il a des nouvelles idées et c'est certainement un entraîneur qui serait aussi bon pour l'Inter. J'espère qu'il restera à Bologne pendant un certain temps (pour gagner de l'expérience, ndlr) et alors, ce serait bien qu'il s'envole pour un autre club plus grand." Gianluca Pagliuca évoque le choc entre Luliano et Ronaldo lors du fameux match contre la Juventus en 1998. "Heureusement qu'il n'y avait pas de caméras à cette époque. Je ne sais pas comment on ne l'a pas vu mais j'ai frappé l'arbitre aux côtés de Ceccarini. Nous l'avions entouré à 11 et il s'est retourné en demandant, 'Quel joueur m'a frappé ?'. Après le match, nous avons rattrapé Lippi à deux ou trois et nous étions assez chauds. L'année suivante, quand la rumeur a couru qu'il arriverait comme entraîneur à l'Inter, j'ai compris que je serais le premier à partir, et c'est ainsi." Pour les plus jeunes: Traduction alex_j via FCInterNews.
  17. Christian Vieri est l'attaquant qui a rejoint le Hall of Fame l'Inter 2022. L'ancien numéro 32 des Nerazzurri est le cinquième dans le côle après Ronaldo, Meazza, Milito et Eto'o et complète le roster de l'année après Bordon, Maicon et Mazzola. C'est ce que souligne le site officiel du club à propos de Bobo qui a marqué 123 buts avec le maillot des Nerazzurri, le neuvième buteur de tous les temps. Les buts définissent l'histoire de Christian Vieri avec l'Inter. Beaucoup, beaux, encore et encore. Du début jusqu'au dernier. L'attente au Meazza pour l'avant-centre, l'après-midi du 29 août 1999, a été formidable, parfaite. Ça s'est mélangé à un rêve qui était resté pratiquement inassouvi, celui de voir Ronaldo-Vieri comme le duo d'avant-centre de l'Inter. Inter-Vérone, début et triplé. Et les premières minutes ensemble des deux attaquants. Une histoire qui semblait écrite : Christian, né à Bologne le 12 juillet 1973, émigré en Australie avec son père footballeur, après avoir joué et rêvé au cricket il ne s'est fixé qu'une seule idée. Devenir footballeur était la voie qu'il voulait suivre à tout prix, endurant l'éloignement de sa famille, le travail acharné et les sacrifices. Tout au long de sa carrière, avec de nombreux maillots différents, Vieri a bercé son amour pour le football en marquant des buts. Beaucoup, avec le maillot de l'Inter. Six saisons, 190 matchs, 123 buts. Le neuvième buteur de tous les temps de l'histoire du Club, une moyenne de 0,65 buts par match. 103 buts en Serie A, 8 en Coupe d'Italie, 6 en Ligue des Champions, 5 en Coupe UEFA. Aucune saison avec moins de 17 buts, la saison 2002-2003 la meilleure avec 27 buts en 37 apparitions, en plus du titre de meilleur buteur de Serie A. Belles saisons mais aussi de souffrance, seulement 667 minutes sur le terrain avec Ronaldo (avec 18 buts marqués ensembles lors de ces 11 matchs) et un seul trophée, la Coupe d'Italie 2004-2005. Vieri, dans cette édition, a marqué trois buts, dont deux en demi-finale. Dans la mémoire des fans, une série infinie de buts. Du premier à Vérone à celui du derby de 2001-2002, des batailles à Valence avec les buts de Vieri au match aller et au match retour en quart de finale de la Ligue des champions aux tirs balistiques contre la Reggina et la Juventus. Et puis les célébrations, belles, libres, débridées, le maillot enlevé, la joie pure, le courage d'emballer le retour contre la Sampdoria, la couronne sur la tête pour les 100 buts pour les nerazzurri. Maintenant entrée au Hall of Fame de l'Inter, pour continuer et cultiver la tradition des grands attaquants Nerazzurri. Traduction alex_j via le site officiel
  18. Depuis sa création en 1908, l'Inter a remporté de nombreux titres, ce qui en fait l'un des clubs les plus titrés du football italien et européen. Le club a remporté 19 Scudetti, 8 Coupes d'Italie, 7 Supercoupes d'Italie, 3 Champions League, 3 Coupes de l'UEFA et 2 Coupes intercontinentales. Depuis 2020, l'Inter Milan est devenu aussi l'un des premiers clubs de football à émettre des fan token pour ses supporters. Inter fan tokens sont des jetons numériques qui permettent aux fans du club d'interagir avec l'équipe, de participer à des sondages et des votes, de gagner des récompenses exclusives avec des légendes, et même d'influencer certaines décisions du club. Ces nombreux titres ont été remportés grâce à de nombreux joueurs talentueux qui ont porté le maillot nerazzurro. Les joueurs mentionnés dans cet article ont tous contribué à l'histoire et au succès du club, en marquant des buts importants, en défendant avec acharnement ou en étant des leaders incontestables sur le terrain. Ils ont écrit leur nom dans l'histoire de l'Inter et ont marqué les esprits des supporters du club. Giuseppe Meazza, la légende absolue de l'Inter Giuseppe Meazza est considéré comme le plus grand joueur de l'histoire de l'Inter et l'une des plus grandes légendes du football italien. Né en 1910, Meazza a commencé sa carrière à l'Inter à l'âge de 17 ans en 1927, et y a joué pendant plus de 10 ans. Au cours de cette période, Meazza a remporté deux Scudetti en 1930 et 1938, et a inscrit un total de 284 buts en 408 matchs sous le maillot nerazzurro. Il a été le meilleur buteur de l'Inter pendant sept saisons consécutives, de 1930 à 1936, et a remporté deux Ballons d'Or en 1934 et 1935. Au-delà de ses performances exceptionnelles sur le terrain, Meazza était également apprécié pour sa personnalité hors du terrain. Il était connu pour son humilité, sa générosité et sa loyauté envers l'Inter. Sa contribution au succès de l'Inter est inestimable et il reste aujourd'hui l'une des plus grandes légendes du club et du football italien. Sandro Mazzola, la légende du football italien Sandro Mazzola est le fils de Valentino Mazzola, lui-même une légende du football italien. Sandro a passé toute sa carrière professionnelle à l'Inter, de 1960 à 1977, et a marqué l'histoire du club avec ses performances exceptionnelles. Mazzola a remporté quatre titres de champion d'Italie et deux Coupes des clubs champions européens avec l'Inter dans les années 60, ce qui en fait l'un des joueurs les plus titrés de l'histoire du club. Il a également remporté l'Euro 1968 avec l'équipe nationale italienne, où il a marqué deux buts en finale contre la Yougoslavie. Au cours de sa carrière, Mazzola a marqué 116 buts en 417 matchs avec l'Inter. Il était un joueur polyvalent et technique, capable de jouer à différents postes sur le terrain. Mazzola était également apprécié pour sa personnalité hors du terrain. Il était connu pour sa modestie, sa gentillesse et son dévouement envers l'Inter. Il est toujours considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club et reste une figure emblématique pour les supporters de l'Inter. Au-delà de sa carrière de joueur, Mazzola a également travaillé comme entraîneur et a été président de l'Inter Milan de 1996 à 2004. Sa contribution au succès de l'Inter reste inestimable et son nom restera à jamais gravé dans l'histoire du club. Javier Zanetti, l'Argentin qui a tout gagné Javier Zanetti est l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Inter. Né en Argentine en 1973, Zanetti a rejoint l'Inter Milan en 1995 en provenance du Club Atlético Banfield. Il a rapidement été considéré comme l'un des meilleurs joueurs du club grâce à son talent, sa ténacité et sa loyauté. Zanetti a joué plus de 600 matchs avec l'Inter au cours de sa carrière de 19 ans au sein du club. Il a remporté cinq titres de champion d'Italie, quatre Coupes d'Italie, une Ligue des champions et une Coupe du monde avec l'Argentine en 1998. Il a également été nommé capitaine de l'Inter en 1999, un rôle qu'il a occupé pendant plus de 15 ans. En 2014, après 19 saisons passées à l'Inter, Zanetti a pris sa retraite de joueur et est devenu vice-président du club. Sa contribution au succès de l'Inter est inestimable et il reste aujourd'hui l'un des plus grands symboles du club. Zanetti est également respecté et admiré dans le monde entier pour son leadership, son humilité et sa longévité exceptionnelle dans le monde du football. Ronaldo, le Brésilien qui a marqué l'histoire Ronaldo Luís Nazário de Lima, plus connu sous le nom de Ronaldo, est l'un des joueurs les plus talentueux et charismatiques de l'histoire du football. En 1997, il a été transféré de Barcelone à l'Inter Milan pour un montant record de 28 millions de dollars. Son arrivée à l'Inter a suscité un grand enthousiasme chez les supporters du club, qui attendaient avec impatience de voir ce que ce joueur exceptionnel pouvait apporter. Au cours de sa première saison avec l'Inter, Ronaldo a remporté la Coupe de l'UEFA en marquant le but de la victoire en finale contre la Lazio. Il a également inscrit 25 buts en 32 matchs de Serie A, ce qui en fait le meilleur buteur du championnat cette saison-là. Malheureusement, les blessures ont souvent perturbé la carrière de Ronaldo à l'Inter. Il a subi une blessure au genou en novembre 1999 qui l'a éloigné des terrains pendant plusieurs mois, puis a subi une deuxième blessure en avril 2000, qui l'a empêché de jouer la finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid. Malgré ces blessures, Ronaldo a laissé une forte impression à l'Inter Milan. Au total, il a marqué 49 buts en 68 matchs avec le club, et a été l'un des joueurs les plus électrisants et les plus redoutés de sa génération. Sa technique et sa vitesse sur le terrain ont laissé des souvenirs indélébiles aux supporters de l'Inter et aux fans de football du monde entier. Les autres légendes de l'Inter Armando Picchi a remporté deux Scudetti et deux Coupes des clubs champions européens avec l'Inter dans les années 60. Walter Zenga est considéré comme l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire de l'Inter. Lothar Matthäus a remporté le Scudetto en 1989 avec le club et a été élu meilleur joueur de la Coupe du monde 1990. Giacinto Facchetti a remporté quatre Scudetti et deux Coupes des clubs champions européens avec l'Inter dans les années 60. Iván Zamorano, quant à lui, a marqué 41 buts en 130 matchs avec l'Inter et a remporté la Coupe UEFA en 1998. Enfin, Dejan Stanković a remporté cinq Scudetti, quatre Coupes d'Italie et la Ligue des champions en 2010 avec l'Inter. Au fil des années, l'Inter a également accueilli de nombreux autres joueurs de talent qui ont contribué au succès du club, tels que Giuseppe Bergomi, Alessandro Altobelli, Nicola Berti, Esteban Cambiasso, Samuel Eto'o, Maicon ou encore Diego Milito. Tous ces joueurs ont permis à l'Inter de s'imposer comme l'un des clubs les plus titrés d'Italie et d'Europe, et ont contribué à sa renommée à travers le monde.
  19. Il n'y a pas de place pour un non-Inter, ou presque, dans le top 11 Sportweek de Marco Materazzi qui dresse une line-up à trois quarts noire et bleue. Deux exceptions cependant. Deux champions du monde, deux coéquipiers nationaux de la chevauchée vers Berlin en 2006, Fabio Cannavaro et Francesco Totti. Voici la liste complète et les justifications de Matrix. "J'ai fait une équipe offensive parce que. Dans le football, il faut marquer des buts, même si quand je jouais, mon travail était de les éviter. Il y a beaucoup d'Interista, parce que j'ai tout gagné avec eux." Julio Cesar dans le but, protégé par Maicon, Cannavaro, Samuel et Chivu. Zanetti, Totti et Stankovic dans l'entrejeu, derrière un trident super offensif fait par Ronaldo le phénomène, Milito et Eto'o. José Mourinho entraîneur. "Quand il est arrivé à l'Inter, j'étais très proche de Toldo, mais j'ai encadré le Brésilien et nous sommes devenus amis. Maicon, un train sur l'aile droite. Je ne sais même pas comment il a réussi à faire des allers-retours tout au long du match." Arrière droit Maicon, Christian Chivu en face, ailier gauche. "Moi, lui et Stankovic, trois gitans. Avec Cristian, un coup d'œil suffisait pour se comprendre. Nous avons plaisanté sur les adversaires. Une fois, contre la Lazio, Pandev a rebondi entre lui et moi tout au long du match. 'Regarde ce que tu m'as fait !', me reprochait-il en fin de première mi-temps pour un coup de pied qu'il s'était pris. Il n'avait même pas remarqué que je ne le lui avais pas donné le coup, mais Chivu." Ensuite, Cannavaro et Samuel au centre. "J'aurais pu choisir Cordooba avec qui j'ai le plus gagné à l'Inter mais avec Fabio j'ai gagné une Coupe du monde et c'est peut-être celui aux côtés duquel j'ai concédé le moins de buts de toute ma carrière. En effet, entre nous, nous parions à chaque match de quitter le terrain avec une cage inviolée." Place aussi à l'incontournable mur, l'inoubliable The Wall pour les fans de l'Inter. "Il a fait honneur à son surnom, the Wall, en tant que joueur et en tant qu'homme, solide sur le terrain et silencieux en dehors. Un mur, en fait. , impénétrable. Il battait le terrain et si un attaquant allait contre lui face à face pour protester, il ne répondait même pas. Cela ne lui donnait pas satisfaction de répondre." Milieu de terrain à trois composé de deux grands capitaines et d'un "dragon", prochain adversaire de l'Inter en championnat en tant que manager de la Sampdoria. Zanetti, sur qui Materazzi avoue que "nous n'avons jamais été très proches, mais à chaque fois que j'avais besoin du capitaine, il était là." De capitaine à capitano, Francesco Totti, grand adversaire de l'Inter dans le triplété mais grand coéquipier en équipe nationale, "il me fait toujours sourire. Je ne sais pas s'il est plus fort ou plus sympathique." Avec Stankovic, "on a eu la même chambre pendant 5-6 ans. J'ai gagné tous mes trophées à l'Inter avec lui. Il ne savait même pas à quel point il était fort." Trois forts derrière trois très forts devant avec une ligne offensive que Materazzi confie à Ronie, Milito et Eto'o. "Maradona, Messi... Mama mia, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi fort que lui. En termes d'explosivité et de talent naturel, un mélange entre Cristiano et Messi" dit-il à propos d'il Fenomeno rejoint par Diego Milito. "En marquant deux fois contre le Bayern en finale de la Ligue des champions 2010, Diego a permis à Materazzi de mettre la cerise sur le gâteau de sa carrière." Pour finir, Samuel Eto'o, "s'il n'était pas venu à l'Inter, on n'aurait jamais gagné la Ligue des champions. Avant lui, il y a eu Ibra qui a joué dans les clubs les plus forts et n'a jamais gagné une coupe. Il doit y avoir une raison." Sur le banc, inutile de le dire, l'équipe est confiée à José Mourinho. "Quand il est arrivé, quelqu'un avait dit que Materazzi allait partir. Il m'a arrêté le premier jour et m'a dit : 'Tu restes ici'." Traduction alex_j via FCInterNews.
  20. Longue conversation de Walter Samuel, dit the Wall, avec ses collègues de la RSE. Il a évoqué la coupe du monde, le Triplété, Massimo Morrati et sa famille. Votre sentiment sur le fait d’voir gagné cette coupe du monde. "Peut-être, comme certains amis me l'ont dit, n'avons-nous pas encore réalisé ce que nous avons fait ? Les protagonistes sont les joueurs mais c'est aussi une source de fierté pour nous qui faisons partie du staff technique. Ceux qui ne sont pas argentins ont du mal à comprendre. C'est vrai, les problèmes du pays n'ont pas été résolus, mais ce succès a donné de la joie à ceux qui en avaient besoin." Vos souvenirs de l'époque romaine. "En tant que défenseur, je ne voulais pas encaisser de buts, j'avais une grande concentration. Ce n'était pas facile de s'installer. Balbo et Batistuta, les Argentins qui étaient en Italie depuis plus longtemps, m'ont aidé. Capello m'a mis au centre de la défense à 3, ça s'est bien passé parce que la première année on a gagné le Scudetto." Quel technicien a eu une influence particulière sur vous ? "A l'époque de l'Inter, José Mourinho a beaucoup changé, à commencer par sa façon de travailler avec le ballon. Il avait confiance en lui et a transmis sa volonté de gagner : c'est très important. Sur le plan technique, cependant, je dis Marcelo Bielsa parce qu’il m'a tellement fait grandir. Peut-être que je suis injuste envers les autres entraîneurs mais il m'a appris à surgir de la ligne défensive, à jouer le ballon entre les lignes, à ne pas perdre les duels avec la tête. C'était vraiment un loco." Avez-vous beaucoup de vrais amis dans le football ? "J'ai beaucoup d'amis dans mon pays, ceux que je connais depuis toujours. J'en ai aussi dans le foot, le problème c'est toujours la distance. Diego (Milito, ndlr) et Pupi (Zanetti, ndlr) je les vois souvent, tout comme Burdisso." L'expérience de Bâle, pourquoi avez-vous décidé d'y terminer votre carrière ? "J'ai vécu deux années spectaculaires en Suisse. La Sampdoria me voulait mais j'avais du mal à rester en Italie, alors j'ai répondu oui à la proposition d'un ami. Au final, j'ai parlé à l'entraîneur de l'époque, Paulo Sousa, et avec le président et ça a pris. Si mes genoux ne m’avaient pas trahi, j'aurais fait quelques années de plus." Quand dirigerez-vous une équipe en tant que manager ? "Je ne sais pas, le moment viendra. J'aimerais entraîner, je ne le cache pas. En Suisse ? J'ai passé un bon moment, je n'aurais aucun problème à entraîner là-bas." Le message de Moratti arrive : "Je voulais t'embrasser et te féliciter pour ce que tu as accompli avec l'Argentine. Tu mérites tout pour ton sérieux. Mon cycle de victoires commence quand je t'ai signé. Enfin, l'Inter a commencé à gagner, je suis particulièrement reconnaissant envers toi." "Moratti transmet la tranquillité, il était très proche de nous même sans être là. L'Inter est un milieu familial, où l'on se sent bien. Neuf ans dans un club, c'est long mais j'ai passé un bon moment et je ne peux pas m'en plaindre. Nous avions tout, ils nous ont très bien traités. Puis, heureusement, nous nous sommes toujours battus pour gagner. Au-delà des victoires, l'important est de se sentir bien dans un club." En 2010, le Triplete arrive. "C'était comme la Coupe du monde, nous aurions pu gagner les trois compétitions comme les perdre en deux semaines. L'équipe y croyait, pour beaucoup d'entre nous déjà vieux, c'était une opportunité unique. Nous avons essayé, heureusement, ça s'est bien passé. C'était quelque chose d'historique, qui restera à jamais. Même si d'autres équipes réussissent à le faire, nous resterons toujours premiers. C'est quelque chose qui vous rend fier rien que d'en parler." Quels souvenirs gardez-vous du Real Madrid ? Les célèbres galactics... "Sur le terrain j'ai beaucoup souffert parce qu'on a encaissé tellement de buts. En club c'est impressionnant, c'était comme aller au théâtre. Je me suis retrouvé avec des stars comme Figo, Ronaldo et Zidane, très simple et modeste." Humilité, sérieux et loyauté : sont-ce les trois caractéristiques dans lesquelles vous vous reconnaissez ? "Je me vois, je ne change pas ma façon d'être pour ce que j'ai fait dans le football. J'ai beaucoup gagné mais j'ai aussi eu de gros revers, l'année au Real a été dure, par exemple, puis je me suis cassé les deux genoux." Quel papa es-tu ? "Depuis que j'ai fini de jouer, j'ai toujours été impliqué dans le monde du football. L'équipe nationale me permet de passer plus de temps avec mes enfants. Ensuite, je suis peut-être absent de la maison pendant 1 à 2 mois. J'aime être un papa, je vais souvent chez ma fille à Madrid. Mes enfants étaient aussi importants au Qatar, quand j'ai regardé dans les tribunes et que je les ai vus, j'ai eu un fort sentiment." Comment Messi a-t-il vécu la Coupe du monde ? "Il le méritait plus que quiconque pour le joueur qu'il est, ses coéquipiers le disent aussi. C'est un garçon tranquille, un professionnel exemplaire et très compétitif. Il a endossé le rôle de leader, sur et en dehors du terrain. Nous pensons que nous, Argentins, nous avons de la chance que lui et Maradona soient Argentins." Traduction alex_j via FCInterNews.
  21. Gleison Bremer, cible de l'Inter, a qualifié l'ex-défenseur des Nerazzurri Lucio d'idole et a déclaré qu'il voulait s'améliorer chaque année de sa carrière. S'exprimant lors d'une interview avec DAZN, via FCInternews, le défenseur du Torino a expliqué qu'il est vrai que Lucio est son idole mais a également mentionné de nombreux autres joueurs modernes qu'il considère comme des modèles et le niveau auquel aspirer. "Quand j'ai pris ce chemin, il y a deux ans et demi, j'ai toujours voulu avoir une grande carrière. Je veux dépasser mes limites chaque année, comme le font Ronaldo et Messi. Je veux toujours m'améliorer. Lucio mon idole ? C'est vrai. Aujourd'hui, Van Dijk est très fort. Il y avait Sergio Ramos mais maintenant il s'est arrêté. En Italie, la référence est Koulibaly." Parlant plus spécifiquement de son style de jeu, Gleison Bremer a expliqué qu'il aime faire des courses vers l'avant depuis l'arrière et qu'il est ennuyé s'il ne reçoit pas le ballon quand il le fait. En réponse à la projection des moments forts du récent match Torino vs Inter qui s'est terminé par un 1-1, il a commenté : "Je dis toujours à nos latéraux que si je me jette en avant, ils doivent jouer le ballon à l'intérieur parce que sinon j'aurai fait une course inutile. J'aime marquer des buts. Je ne marque pas souvent, mais je crée quelque chose. "Il faut savoir qui tire le corner. Mandragora le met au milieu, donc tu dois courir et tu as 3-4 secondes, voire moins, pour lire la trajectoire du ballon." Gleison Bremer aurait déjà un accord contractuel avec l'Inter pour renforcer la défense Nerazzura la saison prochaine. ®Oxyred - Internazionale.fr Via SempreInter
  22. Cet article est une traduction de "Brilliant but flawed – Inter in the mid ’00s" de James Oddy qui décrit l'Inter des années mi-2000. Une équipe poissarde et pleine de "et si". Bonne lecture. Dans l'ouvrage phare Gastronomie italienne d'Anna Del Conte, elle déclare que la Lombardie ''a toujours connu la richesse. La terre est riche et les gens travaillent dur et sont riches.'' Sa capitale, Milan, a une élégance à la limite de la décadence. C'est là que viennent les élites italiennes et européennes. Elles viennent manger, faire du shopping, faire la fête et prier. Et elles viennent regarder le football. Rome est peut-être la capitale de l'Italie, mais Milan est la capitale du football. Le Giuseppe Meazza est sa grande cathédrale. Il a vu une multitude de péchés et témoigné d'innombrables rédemptions; et beaucoup d'entre eux sont venus juste pendant les années 2000 turbulentes de l'Inter. Commençons par la fin. Nous connaissons l'exercice lorsqu'un capitaine récupère un trophée. Ils sont ravis, et à juste titre. Ils le soulèvent. Ensuite, nous passons à la saison suivante et à la prochaine finale. Mais peu importe si vous êtes un Interista ou non, l'image d'un Javier Zanetti aux yeux exorbités et hurlant agitant frénétiquement la coupe d'Europe doit être gravée dans la mémoire de la plupart des fans de football, même une décennie plus tard. Ce n'était pas seulement une rédemption, c'était la délivrance. Zanetti, un homme si consistent et peu glamour qu'il était surnommé El Tractor, venait de mener le club le plus romantique d'Italie à un triplé. Le premier et jusqu'à présent le seul capitaine d'un club italien à le faire. Nous savons où cela a commencé. Ils ont été bien piétinés. En 1998, le défenseur de la Juventus Mark Iuliano claque contre le bien-aimé Ronaldo pour un penalty qui est en quelque sorte écarté. Quelques années plus tard, le même Ronaldo, blessé, pleurait sur le banc alors que l'Inter réussissait à perdre face à une équipe, la Lazio, qui voulait qu'elle gagne. L'Inter était et reste romantique parce qu'elle a fait de la défaite une forme d'art. Ils peuvent gagner, glorieusement. Mais ils peuvent aussi perdre de façon spectaculaire. Même en 2021, à nouveau champions d'Italie, leur succès s'effrite à un point qui ferait rougir Ozymandias (à cause des problèmes financiers, ndlr). Mais leur nadir est une période moins regardée. C'est l'Inter du milieu des années 2000. C'est le total des kits des années 90 et une vraie multitude de stars : Juan Veron, Bobo Vieri, Fabio Cannavaro, Francesco Toldo, Hernan Crespo, Obafemi Martins, Edgar Davids, Alvaro Recoba, Dejan Stankovic et Adriano. Cette époque comprend même un caméo de Gabriel Batistuta. C'est l'équipe qui était, sur le papier ou sur la PS2, imbattable. Non seulement imbattable, mais capable des buts les plus outrageants et d'une série de cleen sheets. Mais dans la vraie vie, c'était une équipe qui se flattait si souvent de décevoir et tromper. 2003-2004 en particulier a été une année désastreuse, ils ont terminé 4e, et de justesse. Une équipe de Parme en crise financière était à un point derrière elle. Une Lazio tout aussi instable n'avait que trois points de retard. En revanche, les champions de Milan avaient 23 points d'avance. Les ultras se sont mis en grève, tout comme Christian Vieri, qui a refusé de célébrer la majorité de ses 17 buts. L'équipe a été déchiquetée par Arsenal 5-1 à domicile au Meazza, réussissant à être éliminée de la Ligue des champions lors de la phase de groupes après avoir terminé troisième derrière le Lokomotiv Moscou (à la différence de but, ndlr). La coupe UEFA ne s'est pas beaucoup mieux déroulée non plus, se faisant larguer par un Marseille inspiré par Didier Drogba. Bien sûr, ils sont également passés par deux managers, Hector Cuper partant tôt avant qu'Alberto Zaccaheroni ne garde le fauteuil au chaud jusqu'à la fin de la saison. Ramener un Adriano brûlant de Parme en Janvier et Stankovic de la Lazio au cours de la même fenêtre ont été deux des seuls points positifs d'une campagne lamentable. Ce n'était pas seulement que l'Inter était mauvaise : ils étaient chers et mauvais. Individuellement brillant, mais collectivement défectueux. La saison suivante était légèrement meilleure, mais pas beaucoup plus. Roberto Mancini commençait à construire quelque chose, mais ils étaient encore à 14 points de la Juve (plus à ce sujet plus tard, cependant). C'était aussi la saison où ils ont été éliminés de la Ligue des champions par Milan, en partie à cause de cette fusée errante frappant Dida alors que les frustrations d'ultras bouillaient à nouveau. Le vrai point positif était Adriano et pas seulement à cause de ses 28 buts. Ils ont été livrés avec une férocité rarement vue avant ou depuis que ce soit à l'Inter, ou ailleurs. Têtes, coups francs, mouvements délicats autour des défenseurs et des gardiens, véritable force brute et tirs imparables sous tous les angles. Il n'est pas exagéré de dire qu'il était sans doute le meilleur attaquant pur du monde pendant 12 mois, ou du moins à égalité avec ses pairs, Andriy Shevchenko et Thierry Henry. Et alors que cette paire était déjà dans la fleur de l'âge, il n'en était même pas près, semblait-il. Il semblait logique de croire qu'Adriano aurait au moins une autre décennie au sommet. Mais la logique et l'Inter ne sont pas souvent d'accord. D'ailleurs, l'Inter est-elle logique ? Cela semble très "Inter" d'avoir l'un des attaquants les plus destructeurs du monde à la Adriano qui disparaît ensuite brutalement. Mais alors que le "99 shot power" l'a vu devenir presque un mème, il y a une véritable tragédie et un élément "et si" dans la carrière du Brésilien. Le gaspillage alimenté par la tragédie a été raconté ailleurs, mais plaçons-le dans un contexte plus large. C'était le plus grand exemple de la poisse continue de l'Inter. Alors que Mancini commence enfin à construire quelque chose de cohérent dans un club qui a été tout sauf cela, ils avaient un point focal et une superstar prêts à l'emploi. Au lieu de cela, alors que l'Inter sortait de ses années stériles, Adriano était un cuirassé non amarré, dérivant de plus en plus loin, perdu dans un brouillard de chagrin et de dépendance. Le football n'est que du football, et c'est réconfortant de voir que le Brésilien semble être dans une meilleure position. Mais son histoire et celle de l'Inter est la plus grande histoire de "et si" dans le calcio des années 2000. Traduction alex_j.
  23. Le 10 décembre 1921, Peppino Prisco est né "le plus grand Interista qui ait jamais vécu" La question la plus évidente, mais aussi la plus intrigante, est peut-être la suivante: comment le plus grand fan de l'Inter de tous les temps est-il devenu un fan de l'Inter ? Seul Peppino Prisco aurait pu répondre efficacement et directement à cette question. Sa réponse aurait été une plaisanterie pleine d'esprit qui vous aurait laissé à moitié stupéfait et à moitié amusé. Il y a une histoire sur la façon dont cela s'est passé, mais nous devons remonter 100 ans en arrière, au Corso Buenos Aires 66, à Milan. C'est là, le 10 Décembre 1921, que Giuseppe, connu de tous sous le nom de Peppino, Prisco est né. Les Bussola venaient souvent rendre visite à ses parents et ils étaient comme un oncle et une tante pour lui. Un Dimanche, ils sont arrivés avec des gâteaux. "Qu'est-ce qu'on fête ?" C'était la saison 1929-1930 et l'Inter, Ambrosiana Inter à l'époque, venait de battre le Milan. "Nous devons célébrer la victoire de l'Inter dans le derby." C'est ainsi qu'a commencé l'histoire du plus grand Interista de tous les temps. Il y a tant d'autres anecdotes et émotions depuis cet après-midi avec ces gâteaux. Le jeune garçon a grandi en nourrissant sa passion Nerazzurra, alternant ses études au Berchet avec des matchs dans la Via Podgora (entre Porta Romana et Porta Vittoria), savourant chaque mot de La Gazzetta dello Sport et Il Calcio Illustrato. Les matchs de l'Inter à l'Arena, discussions d'après-match au Bar Vittorio Emanuele de la Via Orefici, ses premiers déplacements à l'extérieur. La graine de Nerazzurri plantée à Peppino n'a cessé de croître et les racines sont devenues encore plus fortes quand, en 1938, Peppino, 17 ans, est monté à bord d'un train pour les Pouilles pour regarder Bari vs Inter, un match remporté par le but d'Annibale Frossi, remettant à l'Inter le Scudetto. Et oui, l’Inter sera sa vie. Les couleurs sont “plus belles” mais surtout, les noirs et bleus gagnent plus que leurs cousins. Champions en 1930, 1938 et 1940 ils sont les patrons de la ville. Ils peuvent compter sur le meilleur buteur de leur histoire, Giuseppe Meazza, qui en plus ajoute une dimension glamour aux nerazzurri dont les milanistes ne peuvent se vanter. Prisco révèlera dans son autobiographie que son amour inconditionnel pour Meazza (qu’il qualifie comme ''un Seigneur parmi des animaux'') l’avait définitivement convaincu à supporter l’Inter. Et c’est un amour qu’il revendique fièrement jusqu’à la fin : quelques jours avant sa mort, il annonce à la télé italienne avoir remplacé la photo de ses parents sur sa table de chevet par celles de Meazza et Ronaldo, ses deux idoles incontestables. Un sens aigu de la justice coulait dans les veines de la famille. Son père était avocat et sa mère devait s'assurer qu'il suivait son travail scolaire. Il deviendrait lui-même avocat mais pas avant un voyage marquant en Russie en tant que membre des Alpini (sous-lieutenant, division Julia, bataillon l'Aquila), marchant péniblement sur des kilomètres dans le froid glacial et luttant pour sa survie. Il écrivit des lettres à ses parents et emporta avec lui un ballon en cuir dans la steppe. Des mois difficiles en effet, une guerre terrible et une retraite de 380 kilomètres. Quand tout semble fini, à Brest-Litovsk, la première chose qu'il cherche est un exemplaire de La Gazzetta dello Sport. Pour illustrer l'horreur, 1 600 soldats alpins et 53 officiers étaient partis, 159 soldats et 3 officiers sont revenus. Cela en dit long. Il a ensuite étudié le droit, et l'Inter, encore une fois. A Milan et en Italie. Jusqu'au jour où le vice-président de l'époque lui a demandé : "Pourquoi tu ne rejoins pas le club ?" Il rejoint le club en tant qu'avocat le 10 octobre 1949 et devient lui-même vice-président en 1963, sous la direction d'Angelo Moratti. Le président, fatigué de payer des amendes pour les diatribes d'après-match d'Helenio Herrera, a demandé à Prisco de mener des interviews à sa place. Il était toujours là au stade, pour chaque triomphe, ainsi que pour d'autres moments qui ont changé l'histoire du football. Comme l'appel lancé après le match contre le Borussia Moenchengladbach, le tristement célèbre "incident de la canette", lorsque son entêtement et son esprit magnifique ont permis de rejouer le match. Il a travaillé sous cinq présidents mais un seul patron: "Je n'ai jamais servi que l'Inter." Cela explique également pourquoi il était si tranchant et irrévérencieux avec les rivaux de l'Inter. Il était l'ultime ennemi juré de l'AC Milan. Légendaires en effet sont ses phrases sur les cousins milanistes, notamment lors de l’épopée de Sacchi et Capello. Aujourd'hui, San Siro chante "La Serie A est dans notre ADN", une référence à l'un des nombreux coups de Prisco aux Rossoneri. Dit avec un sourire aux lèvres et sans avoir besoin de mentionner l'autre équipe. "Les fans de l'Inter n'ont pas à s'inquiéter : après de nombreuses années dans ce club, je peux affirmer que la Serie B ne fait pas partie de notre code génétique." Sa dialectique n'était jamais ennuyeuse et a même amusé les supporters milanais, qui voyaient en lui un rival impossible à haïr. En effet, intelligemment, Peppino utilisait le seul moyen pour défendre son club des nombreux triomphes milanistes en Italie et en Europe: l’ironie. ''Si le Scudetto ne peut être conquis par l’Inter, je supporterais sans aucun doute l’autre équipe de Milan: la Scarioni, dans laquelle j’ai moi-même joué'' ou encore ''Je suis contre toute forme de racisme, mais je ne permettrais jamais que ma fille épouse un joueur du Milan''. En 1982, alors qu’il vient d’être opéré d’une tumeur, il répond à un journaliste qui lui demande comment se passe sa réhabilitation, ''Je vous avoue Monsieur, que regarder Milan-Cavese 1-2 à la télévision, avec nos chers cousins en Série B est quelque chose qui fait beaucoup de bien aux malades.'' Son autre victime préférée est bien sûr la Juventus, avec son arrogance, son stade toujours vide et ses victoires douteuses. Même s’il concède que la Juve, par rapport au Milan, est presque une équipe aimable, il n’épargne pas son humour aux bianconeri. En effet, pour Peppino, ''la Vieille Dame est comme une maladie qu’on a dès sa plus jeune enfance. Après des années, on s’y résigne''. Souvent, il arrive même à se moquer des couleurs bianconere et rossonere avec une seule intervention: ''Quand je serre la main à un milaniste, je me la lave. Quand je la serre à un juventino, je me compte les doigts''. Une ironie poignante, de temps à autres très dure, mais qui n’a jamais choqué. Au contraire, Prisco initiait des débats hilarants avec des comiques milanistes et juventins tels Teo Teocoli ou Giampiero Mughini. Selon Peppino, le football est bien plus qu’une simple question de vie ou de mort, mais il faut l’affronter avec ironie et sarcasme. Le seul moyen pour éviter de rabaisser l’adversaire est de l’attaquer, de le chambrer et d’éviter le politiquement correct. Et l’Avvocato a toujours été loyal à cette philosophie. La fierté intrinsèque ressentie par un véritable fan était la même à l'âge adulte que dans l'enfance. Sur son bureau, parmi les photos de ses parents, il a placé une photo de Ronaldo, le joueur qu'il adorait le plus, avec Meazza. De Meazza à Ronaldo. Le 10 Décembre 2001, Prisco a célébré son 80e anniversaire avec les supporters de l'Inter alors que la veille, Ronaldo marquait contre Brescia. Vieri et Ronaldo jouent ensemble. Il a reçu des centaines d'appels d'anniversaire, qui faisaient tous référence à l'Inter, alors en tête de la ligue. Deux jours plus tard, le 12 décembre, il est décédé subitement. Il a toujours plaisanté lors de ses interviews et a déclaré un jour : "La veille de ma mort, je vais devenir un fan de Milan - comme ça, il y en aura un de moins." En réalité, il a quitté ce monde comme l'un des nôtres. Et avec nous, il continue à vivre, au Meazza, alors comme aujourd'hui, chaque fois que la foule scande "Peppino Prisci, donne-nous un but". Traduction alex_j via le site officiel, Faute Tactique et connaissances personnelles.
  24. L'ancien président légendaire de l'Inter, Massimo Moratti, estime que l'Inter est désormais une équipe particulièrement agréable à regarder sous la direction de Simone Inzaghi. S'exprimant sur la chaîne YouTube de Gianluca Rossi, l'ancien président a fait l'éloge de l'actuel entraîneur des Nerazzurri et a donné son avis sur d'autres sujets au sein du club. Au cours de la première moitié de la saison, l'Inter a montré qu'elle était capable d'aller chercher son deuxième Scudetto consécutif en tant que favori, tout en maintenant un niveau de jeu élevé. L'entraîneur Inzaghi s'est bien acquitté de sa tâche dans son environnement et a prouvé qu'il était le bon choix après quelques doutes initiaux quant à sa capacité à faire facilement la transition après avoir entraîné la Lazio. Moratti adore ce qu'il voit, et pense que c'est très agréable d'être un fan de l'Inter en moment. "Je m'amuse vraiment", a-t-il déclaré. "Dès le début, Inzaghi a fait comprendre qu'il ferait bien jouer l'équipe". "Il a tenu sa promesse, parce que l'équipe joue de mieux en mieux", a-t-il ajouté. "Et en ayant toute l'équipe disponible, il a aussi la possibilité, surtout avec les cinq changements disponibles, de faire appel à des joueurs frais au cours du match", a-t-il poursuivi. Moratti a déclaré : "Il tire le meilleur parti des nouvelles règles, félicitations à Inzaghi parce que quand vous allez au stade, cette équipe est amusante à regarder." Sur la possibilité d'un autre Scudetto, il a dit que "Ce serait le bon moment et je pense que l'Inter peut facilement rivaliser pour gagner le Scudetto. Nous espérons qu'il arrivera bientôt". En ce qui concerne le départ de l'ancien entraîneur principal Antonio Conte au cours de l'été, il a déclaré : "Peut-être qu'il ne pensait pas que le club était suffisamment préparé pour construire l'avenir." "Les responsables n'ont pas gagné sa confiance ou n'ont pas répondu de manière adéquate, alors il a décidé qu'il voulait partir et s'en est allé", a-t-il poursuivi. "Il a mal jugé l'Inter parce qu'il a accordé trop peu de valeur à ce qui était déjà là", a déclaré Moratti à propos de Conte. "Nous avons tous pensé que les départs de Romelu Lukaku et d'Achraf Hakimi étaient la raison de son départ", a-t-il poursuivi, "mais en réalité Inzaghi et Marotta nous ont fait comprendre qu'avec quelques ajustements l'équipe fonctionne de la même façon et même mieux." Il a ajouté que "Conte a fait le choix qui lui semblait le meilleur pour lui, parce qu'il est à Tottenham maintenant, mais il aurait pu éviter de le faire comme ça." Au sujet des joueurs de l'équipe actuelle de l'Inter qui, selon lui, auraient pu s'intégrer dans sa propre équipe, il a nommé : "Certainement Nicolo Barella, il me rappelle Nicola Berti, même si pas totalement." "Lautaro Martinez ne me dérange pas car il a une grande classe même si elle ne se manifeste pas toujours à 100%", a-t-il ajouté. "Le reste est également génial", poursuit l'ancien président, "Edin Dzeko fait plaisir à regarder, la défense est solide, Marcelo Brozovic a montré une croissance incroyable." "Il avait essayé de nombreux rôles et maintenant il est franchement excellent", a-t-il dit à propos du milieu croate, qui est selon lui "humble et joue à un niveau incroyable." Au sujet du président Steven Zhang, il a déclaré : "Je n'ai pas eu de nouvelles de lui ces derniers temps car il vit en Chine. Je dois dire que tout ce qu'il a fait a toujours montré le respect que sa famille a toujours eu pour l'Inter." "Et précisément pour ce respect, j'imagine qu'il va regarder autour de lui pour voir s'il y a quelqu'un qui peut mieux soutenir le club dans cette situation. Nous devons nous habituer à cela", a-t-il poursuivi. Au sujet de l'échec du projet de Super League, M. Moratti a déclaré que "l'UEFA a également pris une raclée de son côté". "C'est peut être ce dont certaines équipes ont besoin, mais avec certaines compétitions, vous devez faire un bon travail de préparation, mais vous devez aussi impliquer les membres de nombreuses équipes", a-t-il poursuivi. Concernant le projet InterSpac des tifosi des Nerazzurri, il a déclaré : "Je crois que c'est une chose de s'organiser entre fans pour essayer de participer et d'avoir une voix dans l'équipe, mais c'en est une autre d'essayer d'acheter le club qui est énorme et difficile à gérer." "Je pourrais participer", a-t-il poursuivi, "ils me flattent beaucoup et on comprend que mon intervention pourrait être décisive. Mais pour l'instant, ce n'est pas possible." Sur la possibilité d'un autre Moratti dans un rôle important à l'Inter, il a répondu "Qui sait... peut-être mes enfants ?". "Ce sont des tifosi et ils aiment l'Inter", a-t-il poursuivi, "et c'est ce qui importe le plus, mais cela ne change rien au fait que les choses n'arrivent que lorsque le moment est propice." "J'étais en charge quand les circonstances s'y prêtaient", a-t-il poursuivi. "Que ce soit bien ou mal, parce que même à l'époque, cela pouvait être considéré comme de la folie, mais c'était tout de même quelque chose pour laquelle les circonstances étaient réunies." "Maintenant, l'ampleur du club pourrait rendre la chose difficile", a-t-il ajouté, "je leur laisse donc l'avenir. Mais la possibilité de voir à nouveau une famille italienne propriétaire semble très éloignée." Réfléchissant à son passage à la tête du club, Moratti a déclaré : "Le triplé a certainement été la plus grande joie que le club m'a donnée." "C'était un effort et un sacrifice de la part des joueurs, qui ont fait preuve d'un grand engagement du genre qui me rend encore reconnaissant envers ces gars et envers le coach", a-t-il poursuivi. "Et si nous parlons d'autres beaux moments, j'ai trouvé la première année de Ronaldo très stimulante", a-t-il poursuivi, "c'était une équipe qui a commencé quelque chose qui aurait pu durer longtemps et être magnifique mais au lieu de cela a été coupé court." "Mais c'était quand même un moment très émouvant", a-t-il ajouté. "Ce furent deux très bonnes saisons, et l'Inter m'en a donné beaucoup : chaque match, tous les efforts et les différents joueurs, l'émotion des tifosi, j'ai beaucoup apprécié." ®Oxyred – Internazionale.fr via SempreInter
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