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  1. Notre légende Javier Zanetti a accordé une interview à Tuttosport dans laquelle il évoque sa fidélité au club qui l'a fait grandir. Javier, quand l'étincelle vous a-t-elle frappé pour le football ? "J'avais trois ans et ils m'ont donné un ballon que je n'ai jamais lâché. Dans le quartier Dock Sud à Avellaneda, à deux cents mètres de la maison, il y avait une place et un petit terrain et tout a commencé là. Nous vivions près du stade de l'Independiente et ma mère était une grande fan. En Argentine, le magasinier avertit la curva lors de l'entrée de l'équipe sur le terrain. Lorsqu'il a fait, tout a explosé. Je frissonnai et je me disais 'Je me demande si je ressentirai aussi cette émotion'. Je l'ai fait." Était-ce le coup de foudre avec l'Inter ? "Je suis arrivé à Cavalese, parmi les journalistes, avec un sac qui contenait mes chaussures. Ils m'ont pris de Banfield, une équipe inconnue, tandis que Rambert venait d'Independiente où il avait remporté le championnat en tant que meilleur buteur. De plus, Roberto Carlos et Paul Ince sont également arrivés cette année-là. J'étais le quatrième étranger et à l'époque seuls trois pouvaient entrer sur le terrain mais le destin voulait que je joue tout de suite. Un lien très fort est né. Ils m'ont fait me sentir comme chez moi ici." La rumeur avec le Real, en 2001, une aventure ? "J'avais parlé à Valdano, leur entraîneur: il me voulait à Madrid. Presque tout était fait mais j'ai décidé de rester et j'ai prévenu Moratti." Combien avaient-ils offert ? "Un contrat bien plus important que celui que j'avais à l'Inter. Cependant, en plus de l'argent, j'ai pensé à la famille, à la relation avec les fans et au fait que je voulais laisser ma marque à Milan. Et je me suis dit 'Si je vais au Real, je suis un parmi tant d'autres.' J'aurais certainement gagné quelque chose, mais je voulais le faire ici. C'était un choix fort, mais il y a plus..." Histoires. "Manchester United et Barcelone m'ont aussi "tenté". Je ne me souviens plus si c'était en 2001 ou 2002. J'étais avec Paula, ma femme, et j'ai trouvé Ferguson dans un aéroport et il m'a dit bonjour, m'a demandé quand mon contrat était terminé. Mais j'étais heureux à Milan, malgré ces années très compliquées pour l'Inter. Ailleurs j'aurais eu une carrière plus importante, mais je ne me serais pas retrouvé comme à l'Inter." Comment cela s'est-il terminé avec Barcelone ? "Que j'ai "lancé" Puyol ? Il me le dit toujours. Il était dans l'équipe jeune et avait également commencé à faire quelques apparitions dans l'équipe première. Un jour, Van Gaal l'a appelé et lui a dit: 'Je veux signer l'arrière droit le plus fort du monde qui est Zanetti. Si nous ne le signons pas, je te garderai avec moi'. Et Carlos me remercie chaque fois qu'il me voit…" Qu'y avait-il dans cette étreinte avec Messi à Lusail ? "Beaucoup : je l'ai vu débuter en équipe nationale et il méritait cette coupe. Je l'ai remercié car il a couronné le rêve de tous les Argentins. À Doha, à cette époque, il y avait une atmosphère particulière : tout le monde voulait que Leo soulève la coupe." Avez-vous un meilleur ami dans le football? "Avec Zamorano qui est le parrain de Sol et Cordoba qui est le parrain de "Nacho", ainsi que mon colocataire à l'Inter, la complicité va au-delà de ce qu'ont été nos carrières." Vous êtes-vous senti trahi par Hodgson et Lippi ? "J'ai fait une erreur avec Hodgson parce que je n'ai pas compris qu'il m'a remplacé en finale contre Schalke parce qu'il voulait que Berti tire le penalty. Cette querelle s'est arrêtée là et même maintenant, quand on se rencontre, on en rigole. Par contre, je n'ai pas aimé l'attitude de Lippi, quand ça va mal, il ne faut pas chercher des coupables, mais des solutions. Peut-être, avec le recul, l'a-t-il fait pour partir." Traduction alex_j via FCInter1908.
  2. La Serie A dans les années 1990 était inondée d'argent, de drames et de résultats carrément déconcertants. Mais rien n'était plus dramatique ou déconcertant que notre Internazionale chérie pendant cette décennie. Tout au long des années 1990, notre Inter a terminé deux fois deuxième du championnat, remporté la Coupe UEFA trois fois, a failli être reléguée 1994, a battu le record de transfert deux fois, a eu 13 managers différents et n'a jamais remporté de trophée national. Incroyable non ? C'est ainsi que notre club favori a réussi à se tirer une balle dans le pied pendant une décennie entière. Voici la chronologie de l’Inter des années 90 rapportée par Eion Smith en Janvier 2019 sur le site Tale of Two Halves. L’Inter des allemands Sous la direction de Giovanni Trapattoni, l'Inter avait remporté le Scudetto en 1989 grâce à ses Allemands Lotthar Matthaus et Andreas Brehme et aux buts d'Aldo Serena. Le changement pour faire entrer l'Inter dans les années 90 consistait à remplacer le partenaire de Serena, l'Argentin Ramon Diaz, par un autre Allemand sous le nom de Jurgen Klinsmann. Malgré l'adaptation immédiate de Klinsmann à l'Italie (meilleur buteur de l'Inter avec 15 buts toutes compétitions confondues) et une victoire en Supercoppa au début de la saison, 1989-1990 verrait l'Inter terminer troisième du championnat et sortir tôt de la Coppa Italia et de la Coupe d'Europe. Une grande partie de cela peut être attribuée aux luttes de Klinsmann et Serena pour développer un partenariat cohérent ainsi que les champions Napoli et Milan (qui remporteraient la Coupe d'Europe) étant beaucoup trop forts. La Coupe du monde 1990 verra les trois Allemands de l'Inter revenir en tant que champions du monde et les espoirs étaient grands pour que l'équipe de Trapattoni puisse donner le coup d'envoi et remporter un autre Scudetto. Propulsée par un Matthaus inspiré du milieu de terrain, l'Inter était bien en lice pour le Scudetto avec le Milan et la Sampdoria. Cependant, les défaites en fin de saison contre la Sampdoria puis le Genoa ont anéanti leurs espoirs de titre et ont donné à la Samp leur premier et, à ce jour, le seul titre de Serie A. Une certaine consolation a été trouvée en Coupe UEFA alors que l'Inter a battu la Roma 2-1 au cumulé en finale. Les 16 buts de Matthaus ont été la clé de la troisième place de l'Inter en championnat tandis que les 18 de Klinsmann dans toutes les compétitions ont aidé à remporter la Coupe UEFA. Les choses semblaient bonnes pour l'Inter, mais tout était sur le point de changer très soudainement… comme d’habitude pourrait on dire. Trap-ée dans une ornière L'été 1991 a vu Trapattoni prendre la décision de quitter l'Inter pour la Juventus. Le choix du président Ernesto Pellegrini pour remplacer le légendaire patron ? Corrado Orrico. Une rapide recherche sur Google de M. Orrico vous dit que c’est mérité car il a presque fait un miracle au petit Lucchese la saison précédente. Le club toscan est passé si près de la promotion en Serie A en 1991 que cela a suffi à convaincre Pellegrini de céder les rênes de l'Inter à Orrico… mais… Ça ne s'est pas bien passé ! Orrico aurait fait passer Lotthar Matthaus de son habituel 8 à 5 et aurait complètement perdu le vestiaire. Les divisions au sein de l'équipe ont commencé à être profondes et certains résultats assez médiocres n'ont pas aidé les choses. La forme scintillante de Matthaus et Klinsmann avait disparu, les buts se tarissant et une défense apprivoisée en Coupe UEFA s'est terminée tôt par l'équipe portugaise de Boavista. Avec Orrico pataugeant, l'Inter pataugeait, il a été licencié au début de 1992 et remplacé par la légende de l'Inter Luis Suarez. Suarez a peu ajouté à l'équipe alors que les choses allaient d'une catastrophe à une autre. Le cas le plus éloquent est survenu lors du match nul 1-1 à Naples lors de la 25e journée lorsque Stefano Desideri a égalisé pour l'Inter et a commencé à célébrer en pointant Suarez sur la touche et en faisant signe qu'il était un "connard" à plusieurs reprises. Suarez a dû être retenu par Matthaus et d'autres comme cela s'est produit et Desideri a été suspendu par l'Inter. L'Inter terminerait la saison huitième avec une défaite à domicile en fin de saison contre un Cremonese déjà relégué, résumant parfaitement sa saison. Les Allemands out L'été 1992 a vu Pellegrini décidé de repartir à zéro avec l'Inter. Suarez et le trio allemand Brehme, Matthaus et Klinsmann sont partis. Le manager du Genoa Osvaldo Bagnoli et de nouvelles stars étrangères sous la forme de Darko Pancev, Igor Shalimov, Matthias Sammer et Ruben Sosa ainsi que la star d'Italia 90 Toto Schillaci sont venues. Cette décision fut inspirée, l'Inter domina une bonne partie de la Serie A en 1992-1993, grâce aux buts de l'Uruguayen Sosa. Ses 20 buts en championnat ont maintenu le rythme de l'Inter avec le Milan, qui était presque à son apogée sous Fabio Capello. Sammer était également impressionnant, mais une lutte pour s'adapter à la vie italienne l'a amené à partir en janvier, bien que l'ancien homme de Foggia, Shalimov, l’ait aidé. Cependant, l'Inter classique a frappé tout au long de la saison et leur a coûté le Scudetto. Une défaite 3-0 en début de saison à Ancône était l'une des quatre seules défaites de la saison, mais elle était particulièrement choquante étant donné qu'Ancône finirait deuxième relégué et encaissera 73 buts dans le processus. Une défaite 2-0 à Parme lors de leur avant-dernier match sonnerait finalement le glas de leurs espoirs de titre. Une autre préoccupation était la confiance dans les buts de Sosa. Schillaci n'a réussi que six buts en championnat malgré un jeu constant, tandis que la signature de la machine à buts du Red Star Pancev a été un désastre absolu. Bagnoli n'aimait pas le style de jeu de Pancev et les deux se sont constamment disputés tout au long de la saison, Pancev n'ayant réussi qu'un seul but en championnat. L'Inter avait besoin de renforts. Les Hollandais in Pellegrini n'était en aucun cas en mesure de dépenser autant que ses rivaux du Milan ou ses rivaux historiques, la Juventus, mais l'Inter a quand même pu faire sensation sur le mercato si nécessaire. 7 millions de livres sterling ont été posés par Pellegrini à l'été 1993 sur l'attaquant de l'Ajax Dennis Bergkamp et il a rapidement été rejoint par son compatriote Wim Jonk. Notons que l’Inter copia le Milan. Les espoirs étaient grands mais, dans une moindre mesure que Pancev, l'Inter a eu du mal à tirer le meilleur parti de ses nouvelles stars néerlandaises. Bergkamp serait en fait le meilleur buteur avec 18 en 93/94, mais seulement 8 en Serie A car l'état d'esprit défensif de Bagnoli a étouffé la créativité et les compétences du légendaire Néerlandais. L'Inter a également eu du mal dans la ligue avec une seconde moitié de saison d'horreur les entraînant dans un sérieux combat contre la relégation !! Et oui, pour la première fois de son histoire, l’Inter pouvait descendre. Rappelez-vous, c'était une équipe qui venait de dépenser des millions pour Dennis Bergkamp et ils luttaient contre la relégation. À l'approche de l'hiver, à seulement quatre points de l'AC Milan, l'Inter ne récolterait que 11 points de plus lors des 17 derniers matchs pour terminer un point au-dessus de la zone roue en 13e position. Les 16 buts de Ruben Sosa en championnat ont permis aux Nerazzurri de ne pas tomber avec une victoire en fin de saison contre Lecce qui s'est avérée particulièrement cruciale. La baisse de forme a coûté son poste à Bagnoli en février et il a été remplacé par Giampiero Marini. Heureusement pour Marini, l'Inter était toujours en lice en Coupe UEFA et le nouvel homme à la tête de la pirogue a mené l'équipe jusqu'en finale grâce aux 8 buts de Bergkamp dans la compétition. Ils affronteraient les Autrichiens du Casino Salzburg (aujourd'hui Red Bull Salzburg) et un seul but de Nicola Berti et Wim Jonk à chaque match suffirait à assurer une deuxième Coupe UEFA à l'Inter en quatre ans. 1994 verrait l'Inter remplacer Marini par l'ancien entraîneur de Naples Ottavio Bianchi et remplacer le gardien de but de longue date Walter Zenga par Gianluca Pagliuca de la Sampdoria pour un record mondial pour un gardien de but. Bianchi aiderait l'Inter à se stabiliser après la tourmente de la saison précédente, mais l'histoire de 1994-1995 n'a jamais vraiment eu à voir avec le football. L'Inter finirait sixième, luttant pour les buts, mais ce n'était pas la nouvelle. La nouvelle était dans la salle de conférence. Salut Massimo ! En mars 1995, il a été annoncé que Massimo Moratti remplacerait Ernest Pellegrini en tant que président de l'Inter. Le mandat de Pellegrini avait duré un peu plus d'une décennie et avait vu une victoire de Scudetto et la signature de quelques grands joueurs, mais les résultats des dernières années laissaient beaucoup à désirer. Moratti est venu avec de l'ambition. Il voulait rendre l'Inter aussi grande que Milan et la Juventus et ne connaissait qu'une seule façon de le faire : dépenser, dépenser, dépenser. Le premier été de Moratti en charge a vu les arrivées de Roberto Carlos, Paul Ince, Javier Zanetti, Marco Branca et l'adolescent le plus cher du monde Caio Ribeiro ainsi que le départ de Bergkamp pour Arsenal. Ça ne s'est pas bien passé au départ. Bianchi est devenu le premier de nombreux limogeages de Moratti, à peine quatre matchs dans la saison après une défaite à Naples tandis que son remplaçant, Luis Suarez de retour pour un autre mandat a duré sept autres. Avec l'Inter enracinée au bas de tableau, Moratti a opté pour le patron anglais/suisse Roy Hodgson dans ce qui serait l'un de ses premiers choix les plus astucieux. Hodgson a présidé à une reprise de forme qui a éloigné l'Inter des problèmes de relégation et dans la course pour une place européenne. Il comprenait une série de cinq victoires. L'Inter de Hodgson a également écrasé le club de Padoue 8-2 à domicile pour ajouter un moment fort à son mandat. Gratter la qualification pour la Coupe UEFA en septième était quelque chose à célébrer compte tenu des débuts de l'Inter, mais c'était la troisième saison consécutive où l'Inter était loin d'être en tête de la Serie A. Reconstruite et prête L'été 1996 a vu l'Inter commencer à se préparer pour une progression soutenue dans le classement. Roberto Carlos est parti pour le Real Madrid après s'être brouillé avec Hodgson sur sa place sur le terrain, mais il a été remplacé par Alessandro Pistone ainsi que les arrivées de Youri Djorkaeff, Aron Winter et Ivan Zamorano. Les hommes de Hodgson ont été constants toute la saison, ne perdant que cinq fois en championnat et obtenant des résultats pour terminer troisième pour leur meilleur résultat depuis 1993. La première saison de Djorkaeff l'a vu marquer 14 buts en championnat tandis que Maurizio Ganz a bien travaillé avec 11. Surtout, l'Inter a terminé juste six points derrière la Juventus, ce qui était un signe que les choses allaient bien sous Hodgson. Leur campagne européenne était également prometteuse. Après avoir éliminé Guingamp, Graz AK, Boavista, Anderlecht et Monaco, tout ce qui empêchait l'Inter de remporter une troisième Coupe UEFA dans les années 90 était l'équipe allemande de Schalke dirigée par Huub Stevens. C'était la dernière fois que la finale de la Coupe UEFA se disputait sur deux manches et c'était un drame, un vrai comme l’Inter sait les faire. Le match aller a été joué en Allemagne au Parkstadion de Schalke où les Allemands gagneraient grâce à un but de Marc Wilmots. Le match retour au Meazza a été une affaire tendue qui a été prolongée tardivement par un but de Zamorano. Malgré la perte de Salvatore Fresi sur un carton rouge à la 89 e minute, l'Inter est allée aux tirs au but. La foule attendait. Pagliuca était un sauveur de penalities, donc c'était sûrement dans le sac. Ben non, bien au contraire ! Ingo Anderbrugge, Olaf Thon et Martin Max ont marqué les trois premiers pour Schalke et seul Youri Djorkaeff a marqué pour l'Inter. Cela a laissé à Wilmots la tâche de faire rouler le ballon dans le coin pour faire tomber le rideau sur le règne de Hodgson à l'Inter. Après le match, l'Anglais a été bombardé par toutes sortes de critiques et Moratti l'a viré, vexé par la défaite finale. Luciano Castellani a repris les deux derniers matchs de la saison de Serie A, assurant à l'Inter la troisième place. En vérité, Moratti n'a été contrarié que pendant un petit moment car l'élan positif de la saison 96/97 et une impasse contractuelle à Barcelone signifiaient qu'il serait très rapidement remonter le moral. Son médicament… Il Fenomeno L'été 1997 a vu Luigi Simoni se faire confier le poste de manager après le départ de Roy Hodgson et, pour assurer une amélioration par rapport à la saison précédente, Moratti a battu le record du monde de transfert. Il n'y avait qu'un seul homme qui en valait la peine à l'époque : Ronaldo. Avec le meilleur joueur du monde, les espoirs étaient grands que l'Inter puisse construire sur les fondations que Hodgson avait posées et remporter le Scudetto. L'Inter a encore été renforcée par les signatures de Taribo West, Diego Simeone, Alvaro Recoba, Francesco Moriero, Paulo Sousa et Ze Elias. L'Inter commencerait la saison de manière incroyable, ne perdant aucun match jusqu'à son dernier match de 1997 à Udine. Ils ouvriraient 1998 avec une victoire sur les principaux rivaux au titre, la Juventus, mais l'Inter classique a frappé à certains des pires moments. Les défaites à domicile contre Bari et Bologne lors des 16e et 19e journées ont été extrêmement coûteuses pour leur titre. Cependant, la Juventus ne s'éloignerait jamais de l'Inter à aucun moment de la saison. Les matchs nuls étaient le problème de la Vieille Dame (ils finiraient la saison avec 11) et, alors que l'Inter trébuchait en février et mars, la Juve n'a jamais vraiment pu capitaliser et s'éloigner. Après la défaite de l'Inter à Parme début mars, les Nerazzurri ont remporté six victoires d'affilée pour se rapprocher d'un point de la Juve. Cela comprenait une victoire décisive 3-0 dans le derby contre une équipe de Milan en difficulté, une victoire à l'extérieur contre la Roma et une revanche sur l'Udinese. Avec seulement quatre matchs à jouer, l'Inter était à 65 points en deuxième position tandis que la Juve était en tête du peloton mais seulement un point devant. Le match 31 a vu l'Inter se rendre à Turin. L'arrivée de Ronaldo avait conduit à des duels individuels qui avaient retenu l'attention du monde entier. Lorsque la Juventus et l'Inter se sont affrontées, le récit est devenu Ronaldo contre Del Piero. Les deux attaquants étaient considérés comme les meilleurs du monde et étaient au sommet absolu. En janvier, on avait vu Ronaldo subir un traitement brutal de la part des défenseurs de la Juve, mais il aiderait pour le but vainqueur de Djorkaeff. Cette fois, ce ne serait pas la beauté qui gagnerait la partie. La Juventus a pris les devants alors que Del Piero a attrapé le ballon sous ses pieds dans la surface avant de scorer dans un angle fermé. Ce fut un moment de qualité individuelle et d'impudence de la part de l'Italien alors qu'une rencontre amère et décousue faisait rage autour de lui. Edgar Davids et Simeone étaient particulièrement désireux de se donner des coups de pied, mais aucune véritable controverse ne s'est produite en première mi-temps. Ce serait la seconde mi-temps où les choses tourneraient au vinaigre pour l'Inter. Alors que le jeu devenait de plus en plus capricieux et que le patron de la Juve, Marcello Lippi, était heureux de s'en tenir à un 1-0, l'Inter obtint un coup franc. Le long ballon pour Ronaldo reviendrait au remplaçant Ivan Zamorano qui a trébuché dans la surface. Cela fut OK pour Ronaldo qui l'a pris dans la foulée et l'a frappé à l'intérieur. Le Brésilien et le défenseur Mark Iuliano sont entrés en collision et Ronaldo est tombé. Tout le monde s'est arrêté pour un coup de sifflet de l'arbitre Piero Ceccarini… qui n’est jamais arrivé ! Dans les secondes qui s'étaient écoulées, la Juve en avait profité et Del Piero recevait le ballon dans la surface. Taribo West est venu et l'a poussé dans le dos. Ceccarini a indiqué l'endroit et a énervé toute l'équipe de l'Inter. Luigi Simoni a été renvoyé dans les tribunes, Pagliuca est sorti de son but alors que Zamorano et d'autres ont fait irruption et harangué l'arbitre. Ils ne pouvaient pas croire qu'aucune pénalité n'était donnée à l'autre bout du terrain, pour Ronaldo ! Del Piero verrait son penalty sauvé par Pagliuca mais l'Inter ne serait pas en mesure de capitaliser à cause d’Angelo Peruzzi. Le mal était pourtant fait. La Juve assurerait le titre dans l'avant-dernier match grâce à l'effondrement tardif de l'Inter à Bari et remporterait le titre par cinq points. Les fans de l'Inter ont été laissés là à fulminer sur ce qui aurait pu être un nouveau titre. L'Inter connaîtra le succès en 97/98, encore une fois en Coupe UEFA. Disposant de Neuchâtel Xamax, Lyon, Strasbourg, Schalke et Spartak Moscou, ils ont battu la Lazio 3-0 à Paris pour remporter leur troisième Coupe UEFA des années 90. C'est un match dont on se souvient le plus pour la performance sensationnelle de Ronaldo, son troisième but ainsi que celui de Javier Zanetti. Moratti se tire une balle dans le pied L'été 1998 a vu Ronaldo au bord de l'immortalité avant que la nuit fatidique précédant la finale de la Coupe du monde ne change un peu la donne. Il était toujours terriblement brillant, mais il n'était pas invincible. Cela a continué dans la saison 1998/99. Moratti a sanctionné un autre été de grandes entreprises pour tenter d'obtenir un Scudetto. Roberto Baggio, Nicola Ventola, Andrea Pirlo, Dario Simic, Sebastian Frey et Mikael Silvestre. L'Inter a eu du mal alors que les genoux de Ronaldo ont commencé à lui poser des problèmes. Le Brésilien ne commencerait que 19 matchs de championnat toute la saison (marquant 14 buts dans le processus) mais ne pourrait jamais soutenir pleinement une série de matchs. Alors que l'équipe se débattait sur le terrain, Moratti, avec son doigt sur la gâchette, est devenu très nerveux. Quatre défaites lors des 11 premiers matches de championnat, dont une défaite 5-3 à domicile contre la Lazio et Simoni a été licencié au grand désarroi des supporters de l'Inter. Il a été remplacé par le Roumain Mircea Lucescu qui a duré jusqu'au début de 1999 avant que Luciano Castellani puis Roy Hodgson ne reviennent pour essayer de sauver la saison. À ce moment-là, cependant, quatre managers et un chaos total avaient conspiré pour laisser l'Inter s'effondrer à la huitième place, un étonnant 24 points derrière ses rivaux du Milan. Une série de deux points en six matchs le tout couronné par une défaite 4-0 à la Samp ainsi qu'une défaite 2-0 contre la petite Salernitana. Même une course en C1 jusqu'aux quarts de finale ne pourrait pas sauver cette saison. Moratti voulait quelque chose de grand pour ramener l'Inter au sommet. Ce quelque chose est venu sous la forme de l'entraîneur Marcello Lippi. L'Inter a passé l'été 1999 à déchirer son équipe pour faire place à un autre été de dépenses. Silvestre, Pagliuca, Ventola, Djorkaeff, Winter, Ze Elias, Simeone, Sousa et West sont sortis. Le capitaine et légende du club Giuseppe Bergomi a également pris sa retraite cet été. La nomination de Lippi était conditionnée à une chose, signer Christian Vieri. Il faudrait un autre record du monde pour le faire, mais Moratti était heureux de conclure le contrat de 32 millions de livres sterling avec la Lazio pour l'attaquant. Vieri a été rejoint dans les arrivées par une foule de noms, Angelo Peruzzi, Luigi Di Biagio, Fabrizio Ferron, Christian Panucci, Grigoris Georgatos, Laurent Blanc, Cyril Domoraud, Adrian Mutu, Clarence Seedorf et Vladimir Jugovic. Dans l'esprit de Moratti, cela aurait dû être la saison, mais le règne de Lippi a été un désastre dès le départ. Il s'est immédiatement engrainé avec Roberto Baggio et a constamment cherché à le saper à chaque occasion, notamment en refusant de le jouer alors que tous les autres attaquants étaient absents pour longues blessures. Cette liste de blessés comprenait Ronaldo pendant la majeure partie de la saison, le Brésilien ne jouant que 8 matchs toute la saison en raison de problèmes de genou. Les 18 buts de Vieri sont survenus en seulement 24 matchs, tandis que les problèmes persistants avec Baggio signifiaient qu'une forte confiance était placée sur Alvaro Recoba et Zamorano, plutôt incohérents, au détriment des résultats. Il y avait de l'espoir à l'approche du millénaire alors que les hommes de Lippi entamaient une campagne de Coppa Italia qui les voyait affronter la Lazio en finale. La campagne décevante de la ligue avait vu Lippi commencer à ressentir le froid de Moratti et il avait précipité Ronaldo pour la finale. Le grand retour du Brésilien a duré six minutes avant qu'il ne s'effondre sur le gazon et soit absent pendant près de deux ans. Vieri avait déjà perdu une blessure à la cuisse qui lui coûterait également une place à l'Euro 2000, donc la pression était vraiment forte lorsque la finale de la coupe a été perdue. À l'approche de la dernière journée de la saison, l'équipe de Lippi devait gagner à Cagliari pour participer à un barrage pour la dernière place en Ligue des champions avec Parme. C'était littéralement le travail de Lippi sur la ligne. Au fil de l'histoire, il a refusé de jouer à nouveau avec Baggio et ne s'est tourné vers lui que tard lorsqu'il a réalisé que son équipe allait perdre des points. Baggio a marqué une fois et en a créé un autre pour assurer cette place en barrage. Lippi était désespéré de gagner, alors il a mordu la balle et a choisi Baggio dès le départ contre Parme. "The Divine Ponytail" a travaillé sa magie, marquant deux fois pour donner à l'Inter une victoire 3-1 et assurer une place en Ligue des champions, le travail de Lippi et son départ de l'Inter pour clôturer une décennie chaotique. Conclusion La période de sous-performance de l'Inter dans les années 1990 est une leçon sur les effets négatifs d'être un excité de la gâchette dans vos décisions. Le nombre d'entraîneurs et la saveur des joueurs du mois sont vraiment remarquables. C'est un club qui a battu le record de mercato deux fois en trois ans, mais qui n'a pu terminer deuxième que deux fois en Serie A et a failli être reléguée une saison. Pensez aux noms qui se sont révélés en bleu et noir, Ronaldo, Bergkamp, Blanc, Pirlo, Djorkaeff, Pagliuca, Jonk, Winter, Simeone, Zamorano, Pancev, Ince, Roberto Carlos, Brehme, Klinsmann, Matthaus. L'Inter était un endroit où certains des meilleurs et des plus prometteurs du monde allaient se faire payer et voir leur carrière patauger dans de nombreux cas. Les malheurs de l'Inter ont été une leçon sur la nature inconstante du football. Leur réponse à tout était de changer de manager et d'acheter plus de stars. Qu'est-ce que ça nous a apporté ? Une décennie de frustration. Traduction alex_j.
  3. 13 Avril 1997, l'Inter de Hodgson affronte le Milan de Sacchi revenu à son chevet. Voici le récit de ce derby. Pour sa première année complète à la présidence du club, Massimo Morrati voulait faire oublié la triste 7e place de la saison 1995-1996. Pour y parvenir, il fait venir Roy Hodgson. La saison 1996-1997 se termina mieux que les précédente, 3e avec une finale de C3 contre le Shalke 04. Du côté rouge et noir de Milan, les choses étaient en plein désarroi au début de la saison 1996-1997. Fabio Capello avait quitté le club après avoir remporté un Scudetto pour prendre la relève en tant qu'entraîneur du Real Madrid. Le nouveau manager Oscar Tabarez a eu du mal à remplir son rôle et a été remplacé avant Noël par le légendaire manager Arrigo Sacchi. Malgré le retour de la légende milanaise sur le banc, les Rossoneri n'ont réussi qu'à terminer onzième du championnat et ont peiné tout au long de la saison. Au vingt-septième round de la saison 1996-1997, les Nerazzurri se préparaient à accueillir les Rossoneri dans le Derby Della Madonnina. L'Inter a bien commencé sa saison, capable de suivre Parme et la Juventus pour les premières places. Cependant, dans la seconde partie, après une série de matches nuls, les Nerazzurri risquaient d'être décrochés par les leaders de la Serie A. À l'approche du week-end du derby, le Milan venait de se faire démolir 1-6 par la Juventus et n'avait réussi à remporter que trois de ses dix matches précédents. Le onze de départ des Nerazzurri était: Gianluca Pagliuca, Giuseppe Bergomi, Massimo Paganin, Salvatore Fresi, Alessandro Pistone, Paul Ince, Ciriaco Sforza, Youri Djorkaeff, Javier Zanetti, Ivan Zamorano et Maurizio Ganz. Pour les visiteurs, Sacchi avait aligné: Sebastiano Rossi, Alessandro Costacurta, Pietro Vierchowood, Francesco Baresi, Crancesco Coco, Stefano Eranio, Marcel Desailly, Zvonimir Boban, Jesper Blomquist, Roberto Baggio et George Weah. Comme le dit le dicton, tous les records disparaissent lorsqu'il s'agit d'une rencontre de derby passionnée. Les deux équipes se sont concentrées sur le calme, le sang froid et ont méthodiquement construit des mouvements d'attaque. Le rythme de George Weah a causé des problèmes de défense de l'Inter dès le début. Baggio plongeant plus profondément et faisant des passes parfaites au-dessus pour trouver les courses de Weah. Cela a déclenché tôt des sonnettes d'alarme. Les premières opportunités de but des deux équipes sont venues de situations de contre-attaque. Elles ont joué un football basé sur le marquage, ne laissant pas un pouce d'espace à leurs adversaires. Au fur et à mesure du match, l'Inter a commencé à dominer la possession et s'est appuyé sur des séquences de passes rapides autour de la surface de réparation pour débloquer la situation. Vers la 32e minute, Maurizio Ganz a été percuté dans la surface par Franco Baresi. Youri Dorjaeff a confortablement converti le penalty pour donner une avance rapide à l'Inter. Désireux de retrouver le chemin de la victoire, Milan a continué à chercher l'égalisation avant la mi-temps, mais l'héroïsme de Pagliuca a gardé son bute intacte et vers la 43e minute, la tête de Zamorano a donné à l'Inter une confortable avance de 2-0 avant la mi-temps. Après la reprise du jeu dans la seconde moitié du match, Sacchi a remplacé Baresi et Blomqvsit et les Rossonerri ont avancé en nombre à la recherche de l'égalisation. Cependant, au lieu de combler l'écart, les Rossoneront concédé un troisième but à Maurizio Ganz suite à une opportunité de contre-attaque à la cinquante-septième minutes. Bien que Sacchi et Milan aient fait tout leur possible pour rechercher des buts, les Rossonerri ont continué à lutter. Roberto Baggio a marqué un but de consolation à la quatre-vingt-huitième minute pour amener les visiteurs à moins de deux buts, mais le match s'est terminé par une victoire catégorique 3-1 pour les Nerazzurri. Traduction alex_j via sempreinter et connaissances personnelles.
  4. Notre ancien gardien de but n'a que du respect et de merveilleux souvenirs de son ancien patron alors que Roy Hodgson tire sa révérence demain. Ce texte est une traduction de ''Gianluca Pagliuca: Roy Hodgson was a great Inter coach but the press got under his skin.'' publié le 22 Mai 2021 sur le site du Guardian. J'ai de merveilleux souvenirs de jouer sous Roy Hodgson. C'était une personne honnête, sincère mais, surtout, un excellent entraîneur avec beaucoup de connaissances. Il s'est très bien préparé aux matches et nous a beaucoup appris. Bien qu'il n'ait rien gagné à l'Inter (finale de C3 en 1997 perdue contre le Schalke 04, ndlr), son impact a été excellent. J'ai une image fixe dans ma tête quand je pense à Roy: avant chaque séance d'entraînement, il serrait la main des joueurs, un à la fois. Nous nous sommes regardés en souriant, presque incrédules, parce que nous ne comprenions pas (il ne parlait pas italien, ndlr), mais c'était un vrai gentleman et c'était sa façon de faire. Je n'ai jamais vécu cela à aucun autre moment de ma carrière, mais c'était un homme d'un autre temps et une personne fantastique. Parfois je lui parlais après l'entraînement, je discutais de golf ou de tennis qui étaient ses grandes passions, mais aussi je me confiais sur des choses de ma vie privée. Roy a répété le nom de Björn Borg avant, pendant et après l'entraînement. ''Nous devons être comme Björn Borg. Je veux une mentalité comme Björn Borg.'' Puis, une fois l'entraînement terminé, il s'est arrêté pour discuter de tennis et de Borg avec certains d'entre nous. Disons que Borg était une de ses belles obsessions. Le seul défaut de Roy était qu'il détestait la presse, car il avait reçu beaucoup de critiques. Il achetait des journaux tous les jours pour apprendre la langue mais il considérait les journalistes comme ses ennemis. C'était une lutte constante entre Roy et les journalistes. Il entrerait dans le vestiaire vraiment nerveux à cause de cela. Je lui ai dit avec mes coéquipiers: ''Oubliez ça… pas de problème. L'Inter est un grand club et les critiques sont normales.'' Mais il ne pouvait pas accepter les critiques des journalistes. Cela le rendit furieux. Quand il s'est mis en colère, il ne parlait qu'en anglais. Penser à cela me fait rire car les scènes étaient étranges: une fois nous sommes entrés dans la loge et l'avons vu crier et jurer à chaque article qui le critiquait. Je n'oublierai jamais quand nous étions en tête et que nous avions perdu 2-0 à la Juventus. Roy était furieux quand il est revenu dans le bus de l'équipe. Il montait et descendait en disant: ''Nous ne méritions pas de perdre, ce n'est pas juste...'' plus quelques mots grossiers en anglais. Nous avions mérité de perdre mais il s'inquiétait de ce que les journaux allaient écrire. Roy était un homme intelligent qui vivait aussi bien pour les relations humaines que pour le football. Il voulait apprendre l'italien pour mieux communiquer avec l'équipe et il s'est fait comprendre. Son langage n'était pas parfait mais ces choses sont appréciées par les joueurs. Roy parlait anglais qu'avec Paul Ince. Nous nous sommes qualifiés pour la Coupe UEFA lors de la première année de Roy et avons atteint la finale pour perdre contre Schalke aux tirs au but, mais Roy a été attaqué parce que sa défense était jugée trop haute. Nous avons joué un football très offensif, risquant toujours de concéder des buts, mais il n'a pas accepté les critiques. Dans cette finale retour, Roy a remplacé Javier Zanetti, véritable icône de l'équipe, quelque minutes avant les tirs au but pour amener un tireur de penalties. Zanetti a montré sa colère devant tout le Meazza et 85 000 fans furieux l'ont fait savoir à Roy. Roy a répondu aux fans à son tour, et après cet épisode, nous avons eu les tirs aux buts en pensant que le match était perdu. En général, Roy aimait féliciter les joueurs. Au début, quand il ne parlait pas bien l'italien, si nous gagnions, il me serrait dans ses bras et me disait: ''Bon arrêt, Gianluca. Dai, Gianluca. Forza grande, Gianluca.'' Il m'a toujours motivé. Je n'ai eu qu'une seule dispute avec lui. Lors d'un match de la Coppa Italia contre Cagliari, il a dit un mauvais mot en anglais à voix basse, je l'ai compris et je lui ai répondu de la même manière. Le lendemain, il a rassemblé l'équipe et s'est excusé. J'ai beaucoup apprécié et le problème a été résolu. C'était le geste d'une grande personne. Il y a une légende populaire ici en Italie selon laquelle Hodgson a demandé la vente de Roberto Carlos au Real Madrid. Tout le monde lui reproche d'avoir soi-disant forcé l'Inter à vendre Roberto Carlos, qui était jeune et est devenu pendant de nombreuses années le meilleur arrière gauche du monde. Mais cela me dérange parce qu'à mon avis, le club a vendu Roberto Carlos. Je pense qu'ils ne croyaient pas en lui. Roy n'est jamais entré dans les détails de cette histoire ni accusé le club de la vente et les fans de l'Inter l'aiment en tant que personne à cause de cela. Cela montre quel homme il est. Il a un style extraordinaire qui a fait de lui l'une des figures les plus populaires du football au fil des ans, je lui souhaite le meilleur. C'est un gentleman, pas seulement un manager. Gianluca Pagliuca, notre ancien gardien de but italien, intersite de 1994 à 1999.
  5. Roy Hodgson, 73 ans, a connu le succès à travers l'Europe avec une carrière d'entraîneur qui a commencé avec les moins de 11 ans de Park Hill United à la fin des années 1960. Hommage du Guardian à celui qui fut notre manager entre 1995-1997. La semaine dernière, Roy Hodgson a déclaré : ''Le monde du football était totalement différent de ce que nous connaissons aujourd'hui et vous ne pouvez pas vraiment faire de comparaisons. Je reçois beaucoup de lettres de gens qui, comme moi, regardent le club depuis 50, 60, 70 ans et c'est le genre d'expérience que nous avons. C'est bien que vous puissiez vous identifier à eux.'' Près de sept décennies depuis que Hodgson a assisté à son premier match à Selhurst Park, le match à domicile de Crystal Palace contre Arsenal mercredi sera un moment important de sa vie. L'homme qui a grandi au coin de la rue dans la même maison que Steve Kember, une autre futur du Palace, et a continué à prendre en charge des équipes en Suède, en Suisse et au Meazza parmi beaucoup d'autres avant de décrocher le poste de manager de l'équipe d'Angleterre fera ses adieux au club de sa ville natale. Après l'incertitude sur le fait de savoir si le joueur de 73 ans continuerait après quatre années caractérisées par la stabilité, la confirmation ce Mardi de son départ signifie que les partisans du Palace ont l'occasion de rendre un hommage digne de ce nom à une légende de Croydon. Kember, dont le père était le chef de train dans le bus conduit par le père de Hodgson alors fan de Newcastle, Bill, et vivait dans l'appartement situé plus bas qui était une propriété des transports de Londres sur Sydenham Road, se souvient avoir demandé à son vieil ami d'entraîner les moins de 11 ans de Park Hill United dans le fin des années 1960. ''Il n'a pas vraiment regardé en arrière depuis'', a-t-il déclaré lorsque Hodgson est devenu entraîneur de l'Angleterre en 2012. Si Hodgson avait suivi son plan initial et s'était retiré du management cinq ans plus tôt lorsque son contrat avec la Finlande avait pris fin quelques mois après avoir célébré son 60e anniversaire, il n'aurait peut-être jamais eu la chance de manager son pays ainsi que le club de sa ville natale. À ce moment-là, Hodgson, qui avait fait des essais à Selhurst Park avant de se lancer dans le football hors championnat et de devenir entraîneur à l'âge de 21 ans, s'était fait un nom sur la scène mondiale. Avec Bobby Houghton, un autre ancien camarade de classe à John Ruskin, Hodgson s'est imposé comme l'un des managers les plus titrés de Suède, remportant la ligue avec Halmstad lors de sa première saison en 1976 avant de conduire Malmö à cinq titres successifs dans les années 1980, et une finale de C1 en 1979. Une pige en tant que manager de la Suisse lorsque l'équipe a atteint la troisième place du classement de la Fifa a conduit l'Inter à le nommer manager en 1995 et il est parti deux ans plus tard après les avoir guidés vers la finale de la Coupe UEFA, perdu contre Shalke 04. Hodgson est retourné au Meazza en tant que manager par intérim après avoir quitté les Blackburn Rovers, où il a eu un premier passage réussi et a terminé sixième de la Premier League lors de sa première saison, et l'offre de l'Inter de devenir directeur du football en 2007 a été une véritable aubaine pour un homme dont la réputation dans son propre pays n’était pas aussi bien établi qu’en Europe. Cependant Hodgson, qui est obstiné et un fort désir de prouver que les gens ont tort, a accepté la chance de prendre le relais à Fulham quelques jours après Noël alors que le club avait remporté deux matchs de Premier League. En moins de trois ans, Fulham avait atteint la finale de la Coupe UEFA, où ils ont été battus par l'Atlético Madrid, après avoir battu la Juventus à Craven Cottage. ''Je suis vraiment heureux de ne pas avoir emprunté cette voie. Cela signifie qu'une longue période de ma vie d'entraîneur s'est déroulée ici à Londres, où je suppose que vous pourriez affirmer que j'appartiens parce que c'est là que tout a commencé.'' Toutes les piges n’ont pas été aussi réussies. Les supporters de Liverpool sont toujours hantés par la signature de Christian Poulsen et une défaite en Coupe de la Ligue par Northampton alors luttant en quatrième division pendant son bref séjour, et son mandat en Angleterre a été défini par la défaite contre l'Islande en huitième de l'Euro 2016 après lui et son ancien assistant Ray Lewington ont fait un tour en bateau sur la Seine plutôt que de se renseigner sur leurs prochains adversaires. Mais Hodgson, qui avait guidé West Bromwich aux 11e et 10e places avant d'être nommé par la Football Association quelques mois avant l'Euro 2012 après la démission de Fabio Capello, a toujours agi avec une grande dignité dans des circonstances souvent éprouvantes que seuls les anciens managers anglais peuvent probablement comprendre. Peut-être soulagé de ne plus avoir à éviter les questions persistantes sur son avenir, Hodgson a semblé beaucoup plus détendu lors de la conférence de presse tenue pour confirmer ses intentions mardi. Il prévoit de passer plus de temps à voyager et avec sa femme, Sheila, alors qu'ils se préparent à célébrer leur 50e anniversaire de mariage cette année. Lorsqu'on lui a demandé si c'était vraiment la fin, Hodgson ne put s'empêcher de laisser la porte légèrement entrouverte. ''On ne sait jamais. C'est une chose dangereuse à faire lorsque vous vous sentez toujours bien dans votre peau de commencer à faire des déclarations audacieuses sur vôtre retraite. Je ne quitte certainement pas Crystal Palace avec l'idée de me remettre sur le marché pour un autre emploi. Je m'éloigne vraiment du football pendant un certain temps, mais qui sait ce que sera l'avenir? C'est un moment où il ne faut jamais dire jamais. J'ai vu tant de gens prendre leur retraite avec toute la fanfare, pour refaire surface quelque part dans un laps de temps assez court. Je préférerais ne pas faire ça.''
  6. "Certains restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables" Massimo Moratti Lorsque Paul Ince a troqué l'United pour l'Inter à l'été 1995, c'est une décision qui a laissé perplexes les supporters du club. Ince faisait partie d'une équipe jeune et passionnante de Manchester United qui a émergé à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Les Red Devils commençaient à dominer le football anglais à l'époque de la création de la Premier League et, dans un partenariat formidable avec l'Irlandais talismanique Roy Keane, Ince a remporté dix trophées majeurs en six ans à Old Trafford. "Le Guv'nor'', comme il était surnommé dans sa jeunesse au club précédent de West Ham, avait été un élément essentiel d'une équipe gagnante qui a jeté les bases de ce qui allait devenir deux décennies de succès effréné pour l'United, à la fois à la maison et en L'Europe. Les fans ne pouvaient pas vraiment y croire quand, après que le manager Alex Ferguson ait accepté une offre de 7 M£ de l'Inter, Ince a quitté le nord-ouest de l'Angleterre pour relativement peu de considération pour les fans: "Ce n'était pas facile", a déclaré Ferguson, en réfléchissant à sa décision de vendre Ince en 2008, "mais je sentais que c'était une bonne affaire pour le club à l'époque." Il est également possible qu'avec la fameuse "Classe 92'' commençant à avoir des revendications importantes en tant que joueurs réguliers de la première équipe pour l'United, l'Écossais a estimé que laisser partir un joueur du calibre d'Ince ne serait pas un choc aussi important qu'il aurait pu être autrement. Ce n'était pas une décision qu'Ince souhaitait non plus, comme il l'a dit à Paddy Power en 2016. "Quand j'ai quitté United, ce n'était pas ma décision. J'étais sur le point de négocier un contrat de quatre ans, mais c'était à l'aval de Sir Alex Ferguson et au conseil d'administration et ils voulaient me vendre à l'Inter Milan. J'étais dévasté de partir." Néanmoins, la défaite de Manchester United était le gain de l'Inter et Ince s'est dirigé vers le sud pour commencer peut-être la période la plus mémorable de sa carrière de joueur. Ince est arrivé au Meazza à un moment de grande agitation pour les Nerazzurri. Le club avait évité de justesse la relégation en 1994, terminant à un point de la zone de relégation dans ce qui reste, à ce jour, leur pire résultat. Bien qu'ils aient réussi à remporter la Coupe UEFA en 1991 et en 1994, ils ont échoué au niveau national. La domination de la Serie A par ses rivaux le Milan et ses adversaires de longue date, la Juventus avait fait en sorte que l'Inter n'avait pas remporté de trophée national majeur depuis 1989, année au cours de laquelle ils ont remporté à la fois le Scudetto et la Supercoppa Italia. Mais la signature d'Ince est intervenue à un moment de grands changements pour l'Inter. Il a été l'une des premières acquisitions faites par le club sous le nouveau président Massimo Moratti et sera bientôt rejoint par beaucoup d'autres. Avec des joueurs tels que Youri Djorkaeff, Ivan Zamorano et Aron Winter rejoignant Ince au cours des douze prochains mois, Moratti a clairement exprimé son désir de ramener les Nerazzurri au sommet du football italien. Interista de très longue date, Moratti était désespéré de voir son club retourner dîner à la table du football italien et européen, comme ils avaient été si habitués tout au long de leur histoire. Ince revendiquerait immédiatement une première place dans l'équipe à l'arrivée, faisant ses débuts lors d'une victoire 1-0 sur Vicenza au Meazza. Il a formé un duo cohérent avec son collègue au milieu de terrain Nicola Berti et, ce faisant, a créé un couple "travailleur et industrieux" qui a fonctionné efficacement dans le monde tactiquement complexe du calcio. Ince et Berti étaient athlétiques et énergiques avec des moteurs rarement fatigués pendant 90 minutes. Cela ne veut pas dire qu'ils n'avaient pas de capacités techniques. Ince, en particulier, a montré le genre de finesse et de classe dans le dernier tiers du terrain qui en faisait beaucoup plus qu'une menace de but qu'on ne le croit au départ. Bien qu'il n'ait marqué que trois buts lors de sa première saison, il s'est toujours avéré une terrible menace pour les défenses adverses, que ce soit par ses courses dans la surface ou par son œil pour faire une passe, qui pouvait souvent ouvrir les défenses italiennes semblables à des coffres forts. À la fin de sa première année en Italie, Ince avait aidé l'Inter à décrocher une sixième place en Serie A. Dans ce qui pourrait être considéré comme un succès modéré pour l'Anglais, il avait aidé les Nerazzuri à sécuriser une place dans le football européen pour la deuxième fois consécutive, grâce à la qualification pour la Coupe UEFA (4 clubs italiens étaient qualifiés et Parme avit remporté la Coppa tout en étant 3e, ndlr). D'un point de vue individuel, il montrait également des signes d'enracinement en Italie, notamment vers la fin de la saison. Ses trois buts sont survenus au cours des deux derniers mois de la campagne, le plus notable étant l'un des huit marqués par l'Inter dans une raclée 8-2 contre l'humble Padoue. De plus, ses efforts ne sont pas passés inaperçus par la Curva Nord. "Allez Paul Ince, allez" était un chant qui a rempli le Meazza quelques mois après son arrivée, prouvant que le joueur né à Illford avait trouvé une place dans le cœur du célèbre Interisti hostile . L'intégration rapide et considérable d'Ince dans la vie de l'Inter était d'autant plus remarquable compte tenu du climat social en Italie à l'époque. Ince est noir et, comme même le club lui-même l'a admis, il était douteux pour beaucoup de savoir si un joueur de son ethnie serait en mesure de trouver une place dans le cœur de ceux de la Curva Nord. Comme le rapporte le Telegraph juste avant la finalisation du transfert d'Ince à l'Inter, des graffitis racistes sur les murs du stade du club l'ont accueilli à son arrivée à Milan lors de la négociation de son contrat. Il n'était pas inhabituel que des bananes gonflables soient agitées sur les terrains d'Italie chaque fois qu'un joueur noir touchait le ballon et la culture du racisme en Italie était aussi notoire que vicieux. Ince avait déjà dû surmonter les préjugés et briser les barrières pour devenir le premier capitaine noir de l'équipe nationale d'Angleterre et il était clair que, s'il voulait avoir un minimum de succès en Italie, il devrait y surmonter des obstacles similaires. L'exemple le plus tristement célèbre des abus qu'il a subis était peut-être lors d'un match à Cremonese en avril 1996. Ince avait marqué le premier but dans une victoire de 4-2 pour les Nerazzurri et avait en conséquence encouru la colère de la foule hostile. "Ils me criaient, Négro, négro", se souvient Ince dans un article du The Independent un mois après l'incident, "Alors je me suis tourné vers eux et j'ai applaudi, comme pour dites: "Ouais, bien joué". C'est à ce moment-là que l'arbitre m'a averti.'' L'abus était si grave qu'Ince lui-même a admis qu'il envisageait de retourner en Angleterre. L'arrivée de son compatriote Roy Hodgson en tant que manager vers la fin de sa première année a cependant beaucoup aidé à améliorer la situation, comme Ince l'a confirmé lors d'une conférence de presse sur le terrain d'entraînement de l'Inter plus tard. "Si Hodgson n'était pas arrivé il y a cinq ou six mois, je serais probablement retourné en Angleterre. Il est comme moi; il veut gagner. Nous venons tous les deux de Londres, donc nous avons ce genre d'agressivité pour vouloir bien faire et gagner. S'il devait partir, l'année prochaine ou l'année d'après, cela changerait complètement ma position. J'espère que cela n'arrivera pas." Ince a également appelé Moratti et d'autres personnes influentes à faire davantage pour lutter contre le racisme, notant que le travail considérable effectué par la FA dans son pays avait beaucoup contribué à améliorer la situation en Angleterre. "Je pense qu'il faut en faire un vrai problème pour que nous ayons une idée de jusqu'où les gens et la fédération vont aller concernant ce sujet". Malgré cela, le succès obtenu par Ince sur le terrain était louable, et sa deuxième saison a été sans doute plus réussie que la première. Son total de buts est passé à sept toutes compétitions confondues et l'Inter a obtenu une troisième place en Serie A, ratant la qualification en Ligue des champions de seulement quatre points. Plus impressionnant encore, ils ont atteint la finale de la Coupe UEFA et, malgré leur défaite face à Schalke 04 sur deux matchs, ont prouvé qu'ils étaient à nouveau une force majeure sur la scène européenne. L'influence d'Ince sur l'équipe était largement reconnue dans toute l'Italie. Il était considéré comme si essentiel au succès de l'Inter qu'un journal italien décrivait l'équipe sans lui comme "Inter sensa Anima" (Inter sans âme). Le président Moratti tenait à ce que l'Anglais prolonge son séjour en Italie, convaincu qu'un partenariat entre Ince et Ronaldo ne ferait que renforcer la montée exponentielle de l'Inter. Ince, que Moratti a appelé "Le Tigre'', en raison de son rythme de travail féroce, rejetterait les avances du club afin de rentrer chez lui, mais cela n'a pas contribué à aiguiser l'impression de Moratti sur le joueur. S'adressant à Inter Channel en 2013 après la nomination de Walter Mazzarri au poste de directeur, Moratti a salué son travail considérable, en disant: "Peu importe combien de temps vous restez, et Ince n'était là que pendant un an et demi, il y a certaines personnes qui restent dans votre esprit comme de grands Interisti parce que ce sont des gens formidables." Le temps d'Ince avec nous a peut-être été court, mais était vraiment impactant. Il conserve un penchant pour le club à ce jour et, grâce à une relation étroite avec Massimo Moratti qui se poursuit, son fils Thomas a presque suivi ses traces en faisant un passage en Italie en 2014. C'est peut-être une bénédiction que le transfert n'a pas pu se matérialiser. Non seulement Thomas aurait eu du mal à exceller dans un club qui a connu une période instable ces dernières années en raison de changements de propriétaires, mais la pression pour être à la hauteur de ce que son père a réalisé était peut-être trop lourde à supporter pour lui. Ince n'est peut-être pas revenu d'Italie en 1997 avec plus de médailles à ajouter à sa collection, mais ce qu'il a gagné était peut-être encore plus précieux. Face aux préjugés raciaux et à l'opposition sociale, il a trouvé un moyen de faire tomber les barrières et de trouver une place dans le cœur des fans de l'Inter qu'il occupe encore aujourd'hui. Moratti l'a décrit comme "un grand Interista'' et, quels que soient les paramètres que l'on pourrait utiliser pour mesurer cela, il est difficile de discuter lorsque l'ancien président du club fait une telle déclaration. Ince restera pour toujours un favori des fans à l'Inter et, avec du recul, il est facile de comprendre pourquoi. Cet article est une traduction de "How Paul Ince overcame oppression to become an Inter great" de Laura Bradburn paru sur gentlemanultra.com le 14 Mars 2017.
  7. Cette série d'articles nous rappelle les joueurs dont nous avons (peut-être) oubliés, qu'un jour, ils ont porté notre maillot noir et bleu. A travers eux on refait l'histoire, on discute et on dissèque leur temps à l'Inter ainsi que le reste de leur carrière. Retrouvez l'ensemble des articles de cette série ici : Les visages oubliés de l'Inter. Comment un joueur qui a terminé finaliste du Ballon d'Or, vainqueur de la Coupe du Monde avec son pays et triple vainqueur de la Ligue des Champions avec le Real Madrid a-t-il pu avoir un séjour si anonyme à l'Inter ? Comme beaucoup de grands joueurs brésiliens, Roberto Carlos a commencé à exercer son métier dans son pays natal avec Palmeiras et l'Atlético Miniero. Ses performances en tant qu'arrière lui ont valu des honneurs nationaux, il faisait partie de l'équipe qui a terminé deuxième de la Copa America 1995. Sur le papier, les statistiques de sa saison semblent assez solides. Sept buts en 34 matchs toutes compétitions confondues, plutôt correct pour un homme qui a joué arrière gauche, ailier gauche et milieu. Cependant, c'est là que réside le problème. Octavio Bianchi ne devait rester que jusqu'au mois de septembre de cette saison et son remplaçant, la légende du club Luis Suarez, n'a occupé ce siège que pendant un mois. L'Anglais Roy Hodgson est arrivé après avoir dirigé la Suisse pendant la Coupe du Monde de 1994 et sa qualification pour l'Euro 1996. Hodgson était extrêmement respecté en tant que manager, pour son travail avec la Suisse car il les a guidé vers leur premier tournoi majeur depuis 1966 et son travail en Scandinavie en général aux côtés de Bob Houghton lui avait valu un statut de légende. Cependant, lui et Roberto Carlos ça n'a jamais collé selon le joueur. Hodgson semblait déterminé à faire jouer Roberto Carlos plus haut sur le terrain, dans un rôle central ou sur l'aile, ce qui ne satisfaisait pas le joueur. Roberto Carlos a protesté contre le fait de jouer dans un rôle plus avancé car il ne voulait pas que son rôle dans l'équipe nationale soit compromis. Il voulait être le premier choix à gauche avant la prochaine édition de la Copa America et de la Coupe du Monde. Hodgson a ammené l'Inter à une septième place en Serie A et aux demi-finales de la Coppa Italia, mais Roberto Carlos n'allait pas rester pour le prochain mandat sous la direction de Hodgson. Le brésilien a quitté l'Inter après une seule saison, signant pour le Real Madrid, où il deviendra l'un des meilleurs arrières gauches de sa génération. Plus de 400 apparitions pour le Real, trois titres en Ligue des champions et quatre fois vainqueurs de la Liga pendant son séjour au club. Depuis sa retraite, à la suite de séjours au Fenerbahce, Corinthians, Anzhi et Deli Dynamos en Inde, Roberto Carlos a expliqué très clairement pourquoi son passage à l'Inter n'a pas fonctionné. Il a mené de nombreuses interviews où il a accusé Hodgson d'être lié à son départ et a demandé l'aide de Massimo Moratti pour partir du club (*). Carlos a affirmé que Hodgson "ne connaissait pas grand-chose au football" (**) et qu'il craignait de perdre sa place dans l'équipe nationale du Brésil. Avec le recul, il est clair que le brésilien a poursuivi une brillante carrière à la fois pour son pays et au Bernabéu, ce qui témoigne de sa croyance en ses capacités à jouer comme arrière gauche. Cependant, Hodgson n'a pas quitté l'Inter en disgrâce. Il nous a menés à la finale de la Coupe UEFA que l'Inter a perdu lors d'une séance de tirs au but contre Schalke 04. Au bon endroit mais au mauvais moment, peut-être ou aurait-il dû être plus compréhensif et respectueux des méthodes de ses managers ? Nous ne le saurons jamais. (*) "J'ai joué ailier à l'Inter. Le problème, c'est qu'au cours des sept premiers matchs, j'ai marqué sept buts. Ils m'ont mis en avant et j'ai beaucoup souffert à cause de ça. J'ai parlé avec Massimo Moratti et je lui ai dit que je ne pouvais pas continuer à jouer car en trois mois, j'ai la Copa America et ce jour-là j'ai eu une réunion avec le président du Real Lorenzo Sanz et en 10 minutes c'était reglé. Je suis parti, direction Madrid. À cette époque, les choses se faisaient très rapidement." (**) "Roy Hodgson m'a constamment aligné en tant qu'ailier et la Copa America était proche, je voulais être là à tout prix et je pensais que je ne serais pas appelé si je continuais à être utilisé comme attaquant, la Serie A était extrêmement populaire au Brésil et tout le monde regardait les matchs à la télévision. Ma mère m'a appelé une fois et m'a dit: "Pourquoi joues-tu en tant qu'attaquant? Tu es un arrière gauche", j'ai finalement appelé Massimo Moratti et je l'ai supplié de persuader Hodgson de me placer à ma position légitime, il m'a dit que j'attaquais trop et que les arrières latéraux en Italie sont généralement plus défensifs que moi, puis Je lui ai demandé de me vendre. Le lendemain, Capello a appelé Moratti pour lui dire qu'il me voulait au Real Madrid. Et Moratti était vraiment gentil de me laisser partir."
  8. Dans une interview accordée à PassioneInter.com, l'ancien défenseur Jocelyn Angloma a notamment évoqué son temps avec nous. Il commença avec: "L'Inter a été une belle période de ma vie. J'ai pu grandir encore plus après mon expérience à Turin, dans une grande équipe. Je voulais rester plus longtemps mais je devais aller à Valence. Depuis ce moment, j'ai toujours suivi les Nerazzurri, je les ai vu grandir. Nous avons atteint la finale de la Coupe UEFA (1997, ndlr), mais Valence, l'année après mes adieux, a gagné cette C3 (en 2004, ndlr). Ceci dit, l'Inter reste toujours dans mon cœur, pour moi, c'était un plaisir et un honneur de jouer à Milan." Angloma, qui est actuellement le manager de l'équipe nationale de Guadeloupe, s'est ensuite vu demander quel était son meilleur souvenir de sa seule saison avec le club Nerazzurro. "Nous n’avons pas remporté de titres, mais nous avons eu une bonne saison. Nous avons joué une finale, fait de bonnes choses en championnat et j'ai joué avec des champions comme Pagliuca, Zamorano, Djorkaeff, Ince et Winter. Nous avions une équipe pour faire de grandes choses, même si nous n’avons pas tout fait. Puis il y avait Moratti, un gentleman. Il me manque beaucoup." A propos de Moratti. "Nous avions une relation normale, mais il connaissait bien le football et a établi une relation spéciale avec les joueurs. Il était toujours présent, il parlait de la bonne façon, j'aimais beaucoup cette facette de lui. Nous avions une relation d'homme à homme normale. Mais, d'un certain côté, elle ressemblait à celle d'un père avec son fils. Les joueurs ont toujours eu cette affection pour lui." A propos d'il capitano. "J'ai un grand souvenir de Zanetti, c'était un grand joueur et j'aime aussi beaucoup le travail qu'il fait maintenant. Il est important pour l'Inter d'avoir quelqu'un comme lui qui a écrit l'histoire et qui reste ensuite dans la direction. J'ai pu jouer avec Javier et il était incroyable. Il pouvait jouer à l'arrière, au milieu et il a même joué une fois en attaque. Nous avons eu une belle relation." Sur Roy Hodgson. "Il a certainement été un peu mal traité, car nous n’avions pas les résultats qu’une équipe comme l’Inter devait avoir, en particulier avec des joueurs de classe mondiale. Il savait comment gérer les joueurs, il était très affectueux. Une équipe comme l'Inter a besoin de quelqu'un avec une grande personnalité et il l'avait, mais il lui manquait quelque chose. Il ne pouvait pas terminer le travail comme il le voulait mais c'est comme ça. Les grandes équipes changent souvent de managers." Souvenirs de Youri et Ivan. "Je connaissais déjà Djorkaeff, jouant avec lui en équipe nationale. Je savais très bien ce qu'il pouvait faire. Je me souviendrai toujours de son but contre la Roma. Zamorano? L'hélicoptère, Bam Bam Zamorano! Il a fait de grandes choses, il était notre buteur. C'était une vraie équipe, il y avait une vraie amitié dans cette équipe, nous sortions manger de temps en temps puis repartions chez nous. Tous deux étaient deux champions." Suit-il l'Inter? "J'ai joué dans sept équipes et je les suis toujours. En particulier, l'Inter, qui est une excellente équipe et qui joue bien au football." Sur l'Inter actuelle. "Cette équipe a quelque chose de spécial. Cette année, je pensais que les Nerazzurri pouvaient gagner, ils avaient bien commencé, mais à long terme, ils ont perdu beaucoup. C'était difficile pour Conte d'arriver et de gagner immédiatement. Mais je sais qu'il fait tout pour gagner et même maintenant, il fera tout pour donner du fil à retordre à la Juventus. L’année prochaine, l’Inter pourra de nouveau retourner en Ligue des champions et c’est très agréable pour les fans, c’est fondamental." ®alex_j - internazionale.fr
  9. Dans cette longue lettre, Roy Hodgson évoque, avec nostalgie, son passage à l'Inter de Milan. Il parle de sa solide amitié avec notre légende Giacinto Facchetti, la haute estime qu'il a de Massimo Moratti, des débuts d'un certain Javier Zanetti ainsi que des spécificité de la Serie A et culture italienne. Roy Hodgson a entraîné des équipes comme Malmö, Neuchatel Xamax, Grasshoppers Zurich, Fulham et Liverpool et a également managé les équipes nationales de Suisse et d'Angleterre. Suite à sa défaite contre l'Islande (2-1) lors de l'Euro 2016, il entraîne le club de Crystal Palace. J'étais encore le manager de la Suisse quand je suis rentré chez moi un après-midi pour un message au téléphone de Giacinto Facchetti. C'était un message très bref: "Je suis Giacinto Facchetti - pouvez-vous m'appeler?" Je l'avais rencontré à quelques reprises lorsque j'étais avec Malmö, et nous avions joué contre l'Inter Milan en C1 (le 1er tour de la C1 1989-1990, ndlr). "Je me demande de quoi il s'agit?" Dis-je à ma femme. Quand je l'ai rappelé, il m'a expliqué que Massimo Moratti cherchait un nouvel entraîneur et qu'ils m'avaient identifié comme le manager qu'ils aimeraient avoir. Une réunion a donc été mise en place. Le jour de la rencontre, il y avait aussi un match entre Bâle et les Grasshoppers au St Jakob Park. Le plan était donc que j'irais au match et que je partirais directement de là pour Milan pendant la nuit. Je rencontrerais ensuite Massimo Moratti le lendemain. Il a fallu plus de temps que prévu pour m'éloigner du stade et le tunnel a été fermé. J'ai donc dû passer par le col ce qui, avec la neige, a été une très mauvaise expérience. J'ai également dû m'arrêter près de Bellinzone lorsque j'avais franchi le col. C'était aux premières heures du même jour que je devais rencontrer Moratti. Le fait qu'on m'ait finalement demandé de prendre le poste semblait à peu près écrit dans les étoiles. La fédération suisse avait précédemment refusé pour moi les contacts de clubs européens. Mais à cette occasion, j'ai clairement indiqué que c'était une réelle opportunité, et que j'aimerais en profiter. Au départ, l’idée était de prendre le dernier match amical de la saison (qui était contre l’Angleterre à Wembley) les matches amicaux en mars, puis de les amener à l’Euro 96. L'Inter avait accepté, mais la fédération suisse avait changé d'avis après un certain temps et avait décidé qu'elle avait besoin d'un manager à temps plein pour bien se préparer, quelque chose qu'elle ne pensait pas que je pouvais faire tout en gérant l'Inter. Le résultat est que je ne les ai pas managés lors de ce tournoi. L'Inter a connu un début de saison 1995/1996 médiocre. Je suis arrivé en octobre, alors qu’ils avaient déjà joué plusieurs matchs qui n’avaient pas très bons. Je savais que ça n'allait pas être facile, mais après quatre ans de travail en tant que manager de l'équipe nationale suisse, je voulais revenir chaque jour sur le terrain d'entraînement. Le glamour et l'enthousiasme, le fait de gérer une équipe comme l'Inter étaient également trop difficiles à refuser, même si je quittais quelque chose de beaucoup plus stable que l'Inter ne l'aurait jamais été. J'ai eu la chance que Moratti soit derrière moi pour signer, mais le plus important pour moi était Giacinto Facchetti. Il était en quelque sorte un chef d'équipe. Il m'a soutenu jusqu'au bout et m'a conduit à travers les situations politiques qui se développent dans un club comme celui-là, où il y aura toujours des factions et qui eut un passé aussi glorieux sans en avoir un récent glorieux. Il fallait toujours tester pour quelqu'un qui n'était pas habitué à cet environnement. Rien dans ma carrière ne m'avait préparé à une telle étape, j'ai donc dû apprendre très rapidement. J'ai eu la chance d'avoir un ami à mes côtés, Facchetti. Je ne pense pas que j'aurais pu survivre sans lui. Ma façon de travailler est intense. Ma compréhension limitée de l'italien signifiait que la communication reposait souvent sur des exaltations, des encouragements, de la positivité. Pendant les séances d'entraînement, vous vous en sortez souvent avec des démonstrations et grâce à votre personnalité. Les joueurs sont également rapides à s'adapter. Ce n'est pas comme si vous enseigniez quelque chose qu'ils n'ont jamais fait ou pensé. En ce qui concerne les choses nécessitant des explications spécifiques, Giacinto m'a aidé. Il ne pouvait pas parler anglais, donc je lui parlais en français. Le problème était que parce qu'il était si consciencieux, il ne voulait rien dire de ce que je n'avais pas dit et les réunions prenaient trop de temps. Nous avons essayé avec Paul Ince et Massimo Paganin qui traduisaient de l'anglais. Rien de comparable à cette passion arriva. Giacinto m'a dit: "Écoutez, cela ne fonctionne pas. Vous devrez essayer de le faire et d'essayer parce que vous comprenez l'italien." Pour être honnête, je l'ai fait. "Même si vous vous trompez, et même si vous ne comprenez pas nécessairement les mots correctement, ils comprendront quand même." J'ai eu de la chance d'avoir des personnes autour de moi qui m'ont vraiment aidé, mais tout dépend de moi et des facultés d'adaptation du coach. C'était très exigeant, en particulier avec toute la pression qui existe à Inter et à un moment où, le cas échéant, ils échouaient. L’équipe de Giovanni Trapattoni avait remporté la Serie A à la fin des années 1980, mais depuis lors, il y avait eu un net déclin. Le père de Massimo Moratti était propriétaire du club pendant ces beaux jours. Massimo était depuis devenu propriétaire, et c'était son rêve de la reconstruire à nouveau, de faire ce que son père avait fait pour que l'Inter soit définitivement liée au nom Moratti. Il était très cultivé, très poli, très courtois, classe et, surtout, un très grand fan. Il vit et respire l'Inter plus que quiconque, mais cela peut être un léger inconvénient. En effet, cette passion pourrait le mettre en contact avec de nombreuses autres personnes qui lui ont dit ce qui devait être fait lorsque Giacinto ou moi-même disions autre chose. Travailler avec lui était très intéressant, donc je suis reconnaissant pour ce temps. Il m'a bien traité, et nous avons certainement eu un respect mutuel, même si nous n'avons pas continué à faire de l'Inter le club qu'il voulait. J'avais hérité d'une équipe relativement modeste. Roberto Carlos était là pour la première saison - il était une star, mais un jeune avec les U21 du Brésil. Comme Marco Branca, il avait un talent naturel donné par Dieu. Javier Zanetti est devenu un grand nom, mais il ne l'était certainement pas à l'époque. Paul Ince était l'autre grand joueur étranger, qui avait récemment remporté la Premier League avec Manchester United. Nous avions aussi Gianluca Pagliuca dans le but et Giuseppe Bergomi à l'arrière. Javier n'était même pas transféré pour être le grand joueur qu'il est devenu, il s'est imposé comme ça. Il avait un professionnalisme incroyable et une volonté de tirer le meilleur parti de lui-même. Quoi que ses managers ou entraîneurs de conditionnement physique voulaient qu'il fasse, il allait montrer qu'il pouvait le faire. Bergomi était le même. Il s'agissait de la quantité de leur travail, de leur sérieux en tant que professionnels et de faire des sacrifices. À mon arrivée, je craignais que cette équipe hésite à s'adapter à mes méthodes. J'étais déterminé à ne pas simplement continuer avec la méthode infructueuse, le catenaccio, des défenseurs marquant l'homme pour l'homme, par exemple (quelque chose maintenant considéré comme un vieux défaut italien). Les Allemands avaient également joué ce type de football et y avaient réussi. Mais j'étais déterminé à ne pas faire ça. Nous allions jouer avec une défense à quatre, où tout le monde allait se compléter de la manière qui est tenue pour acquise aujourd'hui, et avec deux attaquants. Je ne voulais pas non plus nécessairement que mes milieux de terrain soient des ailiers, mais plutôt sortant de la ligne. Mais je venais en Italie après une période, à bien des égards, de succès énorme. Cela incluait ces cinq dernières années en Suède, où notre équipe de Malmö avait remporté le championnat chaque saison, et rien avec la Suisse ne m'avait dissuadé de ma capacité à amener des équipes à jouer de cette manière. Si j'avais été particulièrement inquiet, j'aurais réfléchi plus attentivement avant d'accepter le poste. Je savais qu'ils pouvaient jouer de cette façon s'ils y adhéraient, et j'étais assez surpris de l'humilité et de la modestie de ces joueurs. Il n'y avait vraiment personne qui s'y est opposé tout en déclarant: "Mais nous le faisons de cette façon depuis des années." Giuseppe Bergomi était un exemple typique. Il avait passé toute sa vie à jouer en tant que marqueur, très heureux si le ballon était de l'autre côté du terrain et qu'il ne participait pas au jeu, tant qu'il était à côté de son vis-à-vis. Pour lui, jouer arrière droit dans une défense à quatre, ce qui n'était pas du tout sa meilleure position, et accepter cela en disait beaucoup sur lui. Javier Zanetti aussi. À l'entraînement, les joueurs s'arrêtaient pour me poser des questions. "Que dois-je faire ici? Que voulez-vous que je fasse?" C'était un véritable environnement de coaching. Nous nous sommes qualifiés pour la Coupe UEFA de la saison suivante par la petite porte, ce qui fut un coup de chance, car nos grands rivaux de la Juventus battant l'Ajax en finale de la C1 avaient libéré une nouvelle place. Pagliuca était notre gardien de but; puis il y avait Bergomi, Paganin, Gianluca Festa et Roberto Carlos. Au milieu de terrain, nous avions Zanetti, Salvatore Fresi, Paul Ince puis Davide Fontolan avant que Nicola Berti ne se remette d'une blessure. Marco Branca et Maurizio Ganz étaient nos attaquants et ont complété notre équipe. C'était pour la deuxième saison où nous avons signé des noms plus célèbres, Youri Djorkaeff, Jocelyn Angloma et Ivan Zamorano étaient parmi eux. Mais, étrangement, cela ne nous a pas fait une meilleure équipe. L'équipe précédente était plus cohésive à bien des égards même si nous avons réussi un peu plus en termes de résultats. Vous pouvez avoir trop de richesses et de joueurs qui ne se complètent pas ou qui veulent faire le même travail. Pour cette deuxième saison, Angloma est devenu arrière droit, Fresi est passé défenseur central aux côtés de Paganin ou Fabio Galante, et Alessandro Pistone a joué arrière gauche. Javier et Aron Winter étaient souvent nos grands milieux de terrain, avec Ince et Ciriaco Sforza au milieu de terrain, derrière Zamorano et Branca ou Ganz. Nous avons eu la témérité de perdre la finale de la Coupe UEFA à la fin de cette saison, face à une équipe inférieure à Schalke. Nous aurions fait encore mieux dans l'ensemble, mais nous avions une très petite équipe qui, à la fin de cette saison, avait atteint sa limite par tous ces matchs de coupe supplémentaires. Au final, cela nous a coûté. Massimo Moratti m'avait proposé un nouveau contrat et a dit qu'il voulait que je reste au-delà de la saison 1996/1997, mais ce contrat ne s'est pas concrétisé. Nous avons eu une relation respectueuse, mais pour une raison ou une autre, je ne pense pas qu'il voulait aborder ce sujet avec moi. Blackburn est venu me chercher et j'ai dit à Moratti: "Ecoute, je ne suis pas sûr que tu le veuilles. Blackburn veut vraiment que j'y aille, donc à la fin de cette saison, je vais y aller." Il a dit: "Non, non, non. Nous ne voulons pas que vous y alliez. Je veux que tu restes." Alors j'ai appelé Jack Walker et je l'ai déçu, vraiment, parce qu'il était assez convaincu que je venais. En signe de bonne volonté, il m'avait proposé des frais de transfert qui seraient ensuite déduits de mon salaire. Massimo m'avait persuadé de ne pas le prendre, mais un autre mois s'est écoulé et nous nous débattions un peu dans la Serie A, à cause des blessures. Je ne lui ai pas donné une seconde chance de changer d'avis. Il pensait probablement que deux ans suffisaient; Blackburn me voulait vraiment, alors c'est là que j'y suis allé. Ce n'était pas facile de partir. Il y avait beaucoup de choses sur la vie italienne et l'Inter qui m'ont manqué au départ, qui me manquent encore, qui inclut le glamour et tout cela. Vous vous demandez si vous essayez de rester, avez des si, mais je ne me permets pas souvent de me vautrer ou même de contempler ces choix parce que ma carrière a été si bonne pour moi. Et tant de décisions impulsives se sont avérées être de bonnes décisions. Même les mauvais m'ont donné quelque chose, ne serait-ce qu'en termes d'expérience de vie et de connaissance d'autres pays et cultures. Au lieu de cela, je suis heureux que mon amitié avec Giacinto et ma relation avec Massimo soient restées malgré mon départ. ®alex_j - internazionale.fr
  10. Roy Hodgson, manager de l'Inter Milan de 1995 à 1997 livre ses impressions sur la Serie A de l'époque ainsi que sur notre équipe. Lors de ma première saison en tant que manager de l'Inter, la Premier League était encore à ses balbutiements. C'était en 1995, et l'Italie était la destination de tous meilleurs joueurs... et c'est aussi où l'argent était. Il n’y avait pas alors de joueurs touchant 1M£ en Angleterre, mais il y en avait certainement en Italie. De nombreuses stars mondiales y jouaient. Les meilleurs internationaux néerlandais, allemands et brésiliens sont tous venus en Italie. À cet égard, c'était une ligue fascinante! C'était un peu comme la Premier League d'aujourd'hui. Chaque semaine, vous regardiez les équipes, et chacune auvaient trois top-joueurs étrangers et qui avaient des noms connus. La passion en Italie était aussi comme en Angleterre. Les clubs signifient beaucoup pour leurs fans qui se se massaient en foule car chaque match était d'une importance vitale. Cette intensité a été le plus grand changement par rapport à tout ce que j'avais vécu auparavant dans ma carrière. À Malmö, par exemple, la pression n'a rien à voir avec ça! Lorsque vous gagnez tout le temps là-bas, la vie peut même devenir assez facile. C'était incroyable de travailler pour l'Inter même si je n'étais pas aussi bien préparé que j'aurais dû l'être pour ce club monumental. Même si je n'étais pas jeune en termes d'âge, j'étais probablement assez jeune dans ma préparation mentale pour prendre en charge un si gros travail. J'ai eu la chance que les deux hommes qui comptaient le plus pendant mon séjour là-bas, Massimo Moratti et Giacinto Facchetti, m'ont soutenu à travers cela en m'encourageant constamment et en ne prenant pas le risque de me débarrasser de moi. La Juventus et l'Inter étaient les deux plus grands clubs italiens. Nous avions plusieurs centaines de fan disséminés dans toute l’Italie, il n’était donc pas question que seule la moitié de Milan s’intéresse à notre sort, c’était pratiquement tout le pays. Le plus grand derby est toujours Inter-Juventus, pas Inter-Milan. Cette intensité. Giacinto me disait: "Cela viendra en Angleterre. Nous menons en ce moment, mais vous nous rattraperez certainement et cela ne m'étonnerait pas que vous nous rattrapiez et que vous nous dépassiez." Je me plaignais parfois de certains aspects du football italien. L'un d'eux, qui était important à l'époque, était le processus judiciaire que les télévision menaient après chaque match. Un groupe d'experts démontait l'équipe, entraîneurs, joueurs et propriétaires inclus. Quand je suis retourné en Angleterre, au Blackburn Rovers après avoir quitté l'Inter, j'ai rencontré des gens comme Gianluca Vialli et Ruud Gullit, qui avaient joué en Italie. À cette époque, il était considéré comme un monde différent. La Premier League était considérée comme un environnement bien meilleur que la Serie A. C'était tellement plus détendu. C'était comme ça le football en Angleterre, vous ne vous sentiez pas comme si vous étiez dans un bocal pour poisson rouge, et que votre vie ne valait pas la peine d'être vécue si vous n'aviez pas marqué de but samedi. Mais cela a changé. Très courant en Italie était la suggestion que tel ou tel entraîneur ne "mangerait pas le panettone". C'était classique, chaque jour de chaque semaine, quand il y avait des spéculations sur la question de savoir si un entraîneur serait toujours employé lorsque le panettone circulerait à Noël. "Qui sera le prochain à partir?" Bien sûr, les flammes étaient également alimentées par les spéculations et les rumeurs. Cela a souvent conduit les fans à se retourner contre les gens, et à ce moment-là, il faut des propriétaires forts pour vraiment lutter contre ce genre de chose. Je suis arrivé à Milan avec une certaine confiance, car j'avais de bons résultats et de moins bon avec la Suisse, et avant en Suède. Mais cela ne m'a pas préparé au type de réception que tous les managers reçoivent dans le football italien. J'ai trouvé très difficile de traiter avec la presse. J'aurais peut-être trouvé cela plus facile si j'avais parlé plus couramment l'italien, ou si je l'avais fait dans ma propre langue. C’était la première fois que j’étais dans cette situation où il y avait tant de journaux sportifs qui devaient remplir au moins une page, chaque jour, sur l'Inter. Donc, chaque jour, il y avait des conférences de presse au club. Je n'avais pas à faire tout seul moi-même, mais chaque jour tant de choses étaient écrites dans La Gazzetta dello Sport, Tuttosport, etc. Il y avait une aura autour du club et de l'endroit que je n'avais jamais connu auparavant, peut-être dans un match international étrange, mais rien de tel. C'était un baptême du feu. À moins que vous ne soyez Pep Guardiola ou Jürgen Klopp, chaque emploi qui devient disponible en Angleterre mène à: "Est-il le bon homme?" Même José Mourinho avait subi cela quand il a rejoint Tottenham, même un manager de cette qualité. Pendant mes deux années à l'Inter, Milan était un club qui avait plusieurs entraîneurs différents. Ils se sont rapidement débarrassés des gens - même ceux de la qualité d'Arrigo Sacchi et Fabio Capello. De nos jours, il y a très peu de managers qui vont obtenir le soutien sans réserve de grands groupes de fans, car il faut avoir une position presque inébranlable en termes de perception. J'ai été malheureux, en ce sens, avec le timming de mon arrivée à l'Inter. Dans les années 1990, il y avait beaucoup de managers étrangers dans le pays et cela aurait été mieux si j'étais l'un des deux ou trois uniquement. Il n'y avait alors que trois joueurs étrangers autorisés dans une équipe, donc c'était différent de ce que la Premier League est devenue. Pendant que j'étais le sélectionneur de l'Angleterre, j'ai assisté à des matchs de Premier League dans lesquels il ne pouvait y avoir qu'un ou deux Anglais. Ce n'était certainement pas le cas en Italie. Chaque match auquel vous avez participé aurait présenté 16 Italiens sur les 22 sur le terrain. L'Italie est aussi un pays cultivé et les Italiens ont un énorme sens du style. Les gens venaient juste au nord du pays jusqu'à Milan pour faire leurs courses sur la Via Monte Napoleone. Comme c'est aussi le cas en Angleterre - mais moins à Londres, parce que c'est tellement cosmopolite - vous ne pouviez pas sortir trop souvent sans que les gens vous regardent ou veuillent vous parler. C'était certainement comme ça à Milan. Milan était un endroit difficile pour errer tranquillement dans les rues si vous ne vouliez pas être impliqué avec les fans. Cependant, je n'ai jamais rien trouvé trop intrusif car neuf fois sur dix, les personnes étaient agréables et positives. L'Inter était un club incroyable pour lequel travailler. Mais c'était la qualité des gens et des fans qui était particulièrement mémorable pour moi.
  11. Présent sur la tribune du Triennale de Milan, l’ancien président de l’Inter, Massimo Moratti, s’est livré à un échange dont il était le sujet principal. Le nom du thème étant plus qu’évocateur ‘Tutti gli uomini del Presidente’: Il y a dix ans, vous débutiez le parcours de l’Inter vers le Triplé. Au jour d’aujourd’hui que retenez-vous de cette saison ? "C’est l’adrénaline qui te conditionnes sur la façon de penser au futur, elle qui te permet de te rendre compte que ce que tu as fait est quelque chose d’exceptionnel...D’avoir rendu tant de personnes heureuses." Quel était votre état d’esprit durant ce mois de mai 2010 ? "Je me félicite moi-même, il rit, Certaines choses présentent dans mes bureaux me font m’en rappeler. C’était une période de grande fierté et c’était sans aucun doute de la satisfaction. Et plus le temps passait, plus cela allait plus loin que de la simple satisfaction. Je me rappelle de toute les personnes avec qui j’ai travaillé, Mourinho, les joueurs…" Avez-vous encore des contacts avec ce groupe ? "Avec les joueurs oui, nous avons un Chat, c’est quelque chose de très bien. Nous restons encore en contact et c’est une belle confidence: Je ne fais pas partie de ce Chat pour incapacité, mais je suis souvent en contact avec quelques joueurs, lorsque l’on se rencontre ils restent très affectueux. Je suis resté très marqué, il n’y a aucun sentiment particulier si ce n’est qu’une très grande affection, c’est quelque chose de sympathique." Lors de la remise des Prix à Monaco l’été suivant, tous ont remercié Moratti, comme si vous étiez un père.... "Ce fut une très bonne année. Par après, il n’y avait pas eu de bonnes relations avec l’entraîneur initial et lorsque Leonardo est arrivé, nous sommes arrivé second et avions remporté la Coupe d’Italie. Pour un grand nombre d’entre eux, comme Eto’o, je suis encore appelé Papa." "Je me rappelle de Kalilou Fadiga, qui n’est resté qu’un jour, car il avait dû arrêter sa carrière suite à un problème au cœur, il était si gentil. Ensuite, il y a aussi l’arrivée de Materazzi et lui aussi me demandait certaines choses: Il avait compris qu’il faisait partie d’une famille et il a tout donné, c’est aussi une attitude sentimentale. Parfois les plus beaux succès sont obtenus avec plus de froideur, mais à l’Inter, c’était l’opposé." Percevez-vous l’amour des tifosi qui vous considère comme ‘Il Presidente" ? "Oui, Je ne suis pas très modeste, mais oui. C’est si beau, je suis très sincère, dans le passé ou actuellement, je suis toujours touché par ces marque de grandes affections. Lorsque certains m’appelle papa…Je reçois l’affection des tifosi et cela me touche énormément." Le but d’Eto’à à Londres ouvre la voie à deux mois incroyables…Après une défaite à Catane, vous l’emportez à Stamford Bridge…Il se dit tout de même que Balotetti était entré dans le vestiaire en chantonnant l’Hymne du Milan. "Cela ne m’a jamais été rapporté." À partir de là, débuterons les 67 jours les plus incroyables de l’Histoire, deux mois qui feront que tout ne sera jamais plus pareil. Que vous rappelez-vous de ces deux mois en apnée ? "C’était une symphonie toujours plus forte, j’avais énormément confiance en Mourinho. Même lorsque les rumeurs sur le Real de Madrid sont parues, nous étions très complices dans nos échanges. Je m’étais mis d’accord avec Mourinho après le départ de Mancini. Il avait posé les bases en créant un groupe et Mourinho a amélioré le tout vers la victoire." "Mon souvenir de Mancini est très positif, j’ai encore beaucoup d’affection pour lui. Lorsque je reviens sur ces deux mois, je ne voulais pas distraire Mourinho avec une polémique, rien ne s’était donc produit Le soir de Madrid, il aura pu faire ce que j’ai fait et revenir à Milan, mais il avait déjà fait sa part du travail à la perfection." Quelle chose vous a marqué chez Mourinho ? "J’ai le souvenir d’une personne spéciale, intelligente, importante pour son professionnalisme. C’était surprenant qu’une personne avec un tel caractère pouvait avoir le professionnalisme pour inventer des choses. Nous avons un bon rapport, affectueux, même s’il ne m’a jamais appelé papa. Mourinho n’est pas le plus facile des entraîneurs, il est très exigeant. Mais il a été le seul à ne pas m’exiger un joueur, je dois être sincère." Comment a eu lieu les débuts entre vous et Mourinho ? "Je ne l’avais jamais vu avant ce repas parisien. Mourinho m’avait marqué lorsqu’il avait entraîné Porto, il venait de réaliser un partage en demi-finale de la Ligue des Champions face au Deportivo La Corogne et après le match, il pensait déjà à la finale." "Je m’étais dit que c’était un phénomène. Lorsque nous nous sommes vu, je lui ai demandé si dans les deux mois à venir, il prendrait en considération l’idée de venir entraîner l’Inter et il m’avait répondu : "Dès aujourd’hui, je me considère comme l’entraineur de l’Inter". Il a toujours été très sérieux." Aviez-vous la sensation que vous n’alliez pas perdre la Finale de Madrid ? "Oui, Mourinho m’avait rassuré énormément, de par le fait qu’il avait bien étudié l’adversaire. Il les connaissait tous très bien, leurs mouvements, l’entraîneur." Que lui avez-vous dit après avoir vu le Bayern vaincu 2-0 ? "Qu'il avait bien étudié l’adversaire, j’avais confiance." Antonio Conte peut-il être comparé à Josè Mourinho, au-delà du péché originel de son Adn ? "Je ne suis pas présent au Club. Je ne connais donc pas les méthodes de Conte et son rapport avec les joueurs. Il est très attentif et participe aux discours individuel et cognitif de l’équipe. En cela, il est aussi bon que Mourinho. Mais je ne le connais pas assez bien pour les comparer. De plus, les comparaisons entre entraîneurs ne sont jamais facile à faire." Le fait que vous étiez aussi un Tifoso compliquait-il votre rapport avec les entraîneurs ? "Je ne pense pas avoir briser les couilles de tant d’entraîneurs, je n’ai jamais proposé de formations, tout comme je n’ai jamais prétendu vouloir insérer quel joueur. Un jour, j’ai informé Roy Hodgson du recrutement de Youri Djorkaeff et il m’a répondu : "C’est bien Président, mais je resterai l’entraîneur…"Je n’ai pas influencé mes entraîneurs, tout comme je ne les ai jamais forcé à faire certaines choses." Quand a eu lieu votre dernier repas avec Josè Mourinho ? "Après la victoire en Ligue des Champions." Le renvoi de Luigi Simoni ? "Je retiens que c’est terrible de remercier un entraîneur après une défaite. Et c’était une erreur car Simoni tenait bien la barque, il avait mis en valeur Ronaldo…A l’époque, je ne l’avais pas compris." Peut-on dire que le Triplé de 2010 a été la dernière victoire d’une certaine façon de diriger le football ? "Je ne sais pas si on peut être d’accord sur le concept de Famille au sein d’une équipe, mais les joueurs que j’ai connu ont joué avec ce sentiment, celui que j’étais proche de l’équipe, on m’y voyait curieux et enthousiaste." "L’Inter est à présent géré par la Famille Zhang qui est à la tête d’une très grande industrie, vu sous cet angle, nos comparaisons sont très similaires. Je ne sais pas si le Triplé est le dernier titre d’un certain type de football, mais les sommes dépensées pour recruter un joueur de très haut niveau régissent le jeu. Les industriels de ce niveau, tu peux les retrouver en Russie, en Chine où ils ont tellement d’argent, mais peut-être que la passion ne sera pas la même." "C’est une expérience un peu différente, mais tu vas acquérir tout de même de la souffrance et t’unir au sens du devoir, je pense que c’est cela le secret de ce métier, le tout en ne faussant pas, par ta présence, la vie des gens." Que pensez-vous par le fait de quitter le Meazza ? "Je vais au Meazza depuis tout petit, sentimentalement et de façon rationnelle, cela me semble être une exagération. À présent, il faut rentrer dans les comptes des clubs et y défendre les intérêts. Ils ont proposé un type de projet, basé sur des bénéfices en provenance du public, mais il peut aussi y avoir une attraction plus importante, étant donné que le Milan doit encore trouver un acquéreur final." "L’Inter est convaincue par la bonté du nouveau stade. Il y a des réalités éloignées de l’histoire des Clubs et de Milan, on ne pourra pas leurs transmettre l’expérience et l’affectif que nous avons, pour leurs faire comprendre ce que signifie le Meazza pour nous." "Eux, ils réalisent des calculs bien différents, pour eux, c’est le nouveau Duomo et il sera donc très beau, on devra s’y habituer. Le monde avance de la sorte, pour le Meazza, nous aurons tous des sentiments qui resteront gravés dans la mémoire." Avez-vous prévu une célébration pour fêter les dix ans du Triplé, le 22 mai 2022 ? "Je crois que je ferai quelque chose avec les joueurs." Massimo Moratti s’est aussi livré pour FcInternews.it Le Meazza ? "Il est clair qu’il y a un lien affectif particulier, à commencer avec les tifosi. Si vous me demandez s’il est juste de l’abattre, ma réponse instinctive sera non." "La réaction découle par contre de nouveaux projets et de la vision du Milan du futur, et surtout des intérêt des clubs, ils réalisent des changements et proposent de bonnes choses. Je suis déçu et on ne pourra pas empêcher des personnes d’être mécontente." Avez-vous déjà vu les deux projets ? "Seulement en photos sur les journaux, je ne les connais pas bien." Êtes-vous enthousiaste par le départ de l’Inter ? "Elle est bien partie, et elle fait même mieux que ce à quoi on pouvait s’attendre. En Championnat, ne pas perdre de points dès le début de saison est extrêmement important." Qu’est-ce qui diffère comparé aux années précédentes ? "Par-dessus-tout : Conte. Il fait du très bon travail, il est très vivace. Il met tout le monde en condition d’arriver à un résultat et il transmet sa volonté aux joueurs, qui répondent très bien à ces attentes." Pouvez-vous comparer Conte à Mourinho ? "Comparer des personnes est très difficile, encore plus lorsque l’on parle d’entraîneur." Aimez-vous Conte ? "Oui, c’est un excellent entraîneur." Toldo a déclaré que Samir Handanovic aurait mérité de revêtir le brassard de Capitaine plus tôt. Qu’en pensez-vous ? "Je pense qu’Handanovic est un phénomène, il est très bon et il l’a prouvé encore mercredi. C’est vrai, il a le caractère pour l’être. J’imagine que s’il l’avait obtenu le brassard avant, il y aurait tout de même eu une polémique avec Icardi, et je ne veux pas m’attarder sur cela, mais Handa a le caractère." Mercredi, il a rejoint Julio Cesar en atteignant le palier des 300 présences à l’Inter... "Julio a collectionné la troisième présences et remporté plusieurs titres." Quel conseil donner à l’Inter pour battre Messi ? "Conte a la connaissance et l’expérience pour faire bien face à Messi et face à Barcelone." A choisir, qui battre entre la Juve et le Barça ? "On est contraint de tout gagner, toujours. En Ligue des Champions, car même avec le partage face au Slavia, faire un match nul ne serait pas suffisant. Nous devons partir de ce principe, celui de toujours l’emporter. Face à la Juve, il est obligatoire de partir avec cet état d’esprit." L’Inter est-elle l’Anti-Juve ? "Actuellement, je dirais oui." Lukaku est un attaquant physique comme Ibrahimovic. Vous l’aviez vendu au Barça pour remporter ensuite la Ligue des Champions....Pensez-vous que Lukaku puisse être adapté à ce football ? "Nous devrons donc vendre Lukaku à Barcelone ? ...Il sourit. Je ne veux pas le comparer avec Ibra, mais le belge a des qualité qui permettent à l’Inter de pratiquer un beau jeu." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
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