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  1. Imaginez faire partie de l'un des plus grands clubs de l'un des principaux championnats européens. Avant le début de la saison, vous vous asseyiez et discutiez en salle de conférence de ce qui constituerait une bonne saison et de ce que vous considéreriez comme une mauvaise. Finir dans la deuxième moitié du tableau, se rapprocher beaucoup plus de la relégation que vous ne l'imaginiez relèverait-il de la rubrique désastre ? Gagner l'une des compétitions européennes majeures ferait-il de la saison un succès ? Notre Inter a réussi à faire les deux en 1993-1994 dans un cas de schizophrénie calcio à une échelle épique. Voici le récit de cette saison incroyable où notre Inter aurait réussi l’exploit de gagner la coupe de l’UEFA tout en étant reléguée. Il y a des victoires qui sont la digne conclusion d'une saison extraordinaire, le résultat de belles performances avec de belles équipes qui restent dans l'histoire pour leur invincibilité, cet aura des équipes gagnantes. Il y a ensuite d'autres victoires. Des victoires qui apparaissent comme une tache blanche, comme une sorte de vengeance, dans une toile grise qui contient les quelques et rares hauts et les très nombreux bas d'une saison entière. Mais ces victoires sont destinées à résonner également dans l'éternité. Il s'agit de la Coupe UEFA remportée par l'Inter lors de la saison 1993-1994. Dans une année au cours de laquelle la célèbre équipe qui "n'a jamais été en Serie B" est restée en Serie A grâce à un seul petit point, ce petit point qui fait toute la différence entre les équipes légendaires et moyennes ou anonymes. L'Inter, après avoir plus ou moins moyennement terminé le cycle allemand avec une amère huitième place, s'est appuyée lors de la saison 1992-1993 sur Osvaldo Bagnoli, le célèbre entraîneur de Vérone, champion surprise en 1985, tout en investissant sur Sammer et Pancev. Le premier fut un flop, le deuxième fut victime d'incompréhensions et de contresens et ne sera pas tout à fait au diapason des Nerazzurri et de Ruben Sosa, le nouveau pivot de l’attaque interiste. Les résultats sont immédiats : malgré un départ avec le frein à main pas complètement desserré, l'Inter est arrivée deuxième tout en touchant dans certaines situations le Scudetto. Ruben Sosa est le pilote incontesté de notre voiture avec 20 buts en 28 matchs. L'Inter décide également d'investir dans Jonk et Bergkamp pour tenter de renforcer l'équipe et aspirer à des résultats plus prestigieux. Mais, malheureusement parce que c’est l’Inter, cela n'arrivera pas. Et cela en raison des innombrables matchs décevants du Néerlandais non volant appelé ainsi pour sa peur légendaire historique de voler. En Coupe UEFA, cependant, les résultats sont différents lors des premiers tours, Dennis Bergkamp apparaît possédé et marque d’un formidable ciseau retourné dont on ne se souvient pas assez, ciseau avec lequel il anéantit le Rapid Bucarest (3-1, 2-0). Au tour suivant, quoique difficilement, l’Apollon Limassol a été éliminé. Cette remontée subie, 0-2 à 2-2, au retour sur le sol chypriote apparaît immédiatement comme une sonnette d'alarme (score final 3-3, l’Inter ayant gagné 1-0 à l’aller), comme un manque de stabilité non seulement tactique, mais aussi dans le contexte environnemental et corporatif noir et bleu. Hé oui, on paye l'absence de Nicola Berti, pivot au centre, absent pour blessure. En huitièmes de finale les nerazzurri affrontent Norwich et c'est certainement l'Inter, tant à l'aller qu'au retour, impose son jeu en gâchant cependant plusieurs occasions. Le risque de subir un revers en Angleterre au retour était grand (1-0, 1-0). Au match aller, c'est un formidable tir de Ruben Sosa qui a causé le penalty pour Bergkamp dans un match globalement ennuyeux. Au retour pourtant, après un penalty refusé, c'est toujours le Néerlandais qui au cours d'une redoutable contre-attaque punit le gardien adverse d'une formidable frappe du pied droit au second poteau. Berkamp ouvre les portes des quarts grâce à ses deux buts. Il et semble sauver Bagnoli, plus que jamais sur la sellette. Le verbe sembler, en effet, est bien à propos car en février, Bagnoli est limogé pour être remplacé par Gianpiero Marini, ancien joueur de l’Inter du titre 1979-1980. Il est ainsi jeté dans la mêlée pour entraîner l'un des plus importants clubs de football d'Italie. Pour expliquer ce limogeage, rappelons qu’à Noël, l'Inter était cinquième de la Serie A en n'ayant perdu que trois matchs sur seize. Les performances n'étaient pas excellentes, mais on s'attendait à ce que la seconde moitié de la saison soit meilleure que la première, une conviction renforcée par le retour de Berti après une longue blessure. Cependant, ce qui suivit après Noël a été une séquence de résultats… disons bizarres. Parmi les cauchemars comme la défaite 1-0 à Reggiana, il fallait le faire, il y a eu de très bonnes performances comme les victoires consécutives contre Foggia et à Cremonese. Ce qui a achevé Bagnoli, ce sont dix jours terribles au cours desquels l'Inter est sortie de la Coppa Italia à la Sampdoria, un match nul miraculeux à domicile contre Cagliari avant la défaite contre la Lazio. Ernesto Pellegrini en avait assez vu et Bagnoli a été licencié. L'Inter occupait la sixième position de la Serie A et rien n’était donc perdu. Mais Piacenza était un endroit difficile à atteindre et une défaite 2-1 là-bas suivit. Bien que peu souhaitable, elle n'a pas représenté une catastrophe lors du premier match de Marini. Ce qui était inquiétant, c'était que des points étaient inexorablement perdus sur la route. Plus vous en perdez, moins il faut en perdre. Doucement mais sûrement, l'Inter glissait vers le fond du tableau. Mais en Europe et de manière totalement inexplicable, l'Inter de Marini s'avère aussi écrasante que celle de Bagnoli et le quart de finale en est la preuve. Cette fois ci, l'adversaire de l'Inter est le Borussia Dortmund, un gros morceau. Il s'agit, en fait, du Borussia Dortmund d'Ottmar Hitzfield, parmi lesquels dans les rangs se trouve le susmentionné Sammer, qui entre-temps était passé directement dans les rangs allemands. Ce BvB est la colonne vertébrale du futur vainqueur de la Juventus de Lippi en Champions League, trois ans plus tard. Le quart de finale se joue le 1er mars, le Borussia Dortmund démarre très fort, et Zenga se retrouve immédiatement à devoir faire des sauvetages incroyables sur Karl-Heinz Riedle. L'Inter a pris l'avantage à la 33e minute, grâce au but de Jonk d’une froideur chirurgicale. Jonk, peu après, à la 36e minute, remet ça. L'Inter est mortelle en contre-attaque et un but valable de Dell'Anno est annulé pour un hors-jeu inexistant. Le Borussia Dortmund réduit l'écart, Schulz profitant d'une erreur de Zenga lors de sa sortie. Pour conclure cette soirée européenne mémorable, Shalimov marqua à la 89e minute, d'une contre-attaque d'école conclue par une passe décisive de l'habituel Ruben Sosa. Belle victoire 3-1 en Allemagne. Le 15 mars, au match retour, c'est l'Inter qui joue avec le feu, encaissant des buts de Zorc et Ricken qui rouvrent la danse et remettent en selle le BvB. L'Inter cherche désespérément un but, un but qui calmerait les eaux torrentielles, un but qui les sauverait. Malheureusement, Bergkamp frappe sur le poteau qui vibre dans l'âme des supporters qui craignent alors le pire. La réponse de Dortmund ne s'est pas fait attendre, l'ancien de service frappant une barre transversale avec un gauche furieux qui semble se briser comme l'espoir du Borussia Dortmund. Espoir définitivement anéanti par le but de Manicone qui, en contre-attaque, exonère l'Inter de la pire agonie possible, donnant aux nerazzurri l'accès à la demi-finale de la Coupe UEFA. En championnat ? Hé bien, une descente en enfer, un avion tombant lentement mais sûrement. Une victoire 1-0 à domicile contre l'Udinese en difficulté prendrait une importance capitale à la fin de la saison alors que l'Inter perdait ses quatre prochains matches pour ne rester qu'à deux points au-dessus de la zone de relégation. Un derby milanais très disputé avait vu le nul jeté par la fenêtre à cause de Daniele Massaro marquant en fin de match. Heureusement, les joueur de Lecce étaient dociles pour une victoire 4-1, une victoire qui fera finalement la différence entre la survie et l'impensable. Retour en coupe UEFA. L'adversaire, en demi-finale de la coupe UEFA, est Cagliari, un Cagliari étonnant capable d'éliminer la Juventus de Trapattoni via une double victoire, qui bénéficie de l'immense et incontesté talent de Luis Oliveira qui avait amené les Sardes vers ce but inattendu, ainsi que d'avoir disponible un joueur inconnu à l'époque, un joueur qui sera plus un excellent entraîneur, Massimiliano Allegri. La demi-finale arrive à un moment compliqué pour l'Inter. En effet, elle vient subir cinq défaites consécutives et s'apprêtant également à subir la sixième. A Cagliari, le 30 mars, l'Inter s'est inclinée 3 à 2, tête de Fontolan et avec tir de Ruben Sosa, qui toucha le poteau avec un coup franc de 40 mètres. Mais rien ne peut faire face à la performance et la personnalité de Cagliari, qui avec Oliveira, Criniti, Pancaro s'offre une victoire historique qui semble enterrer une Inter malade… mais qui a tout de même inscrit deux buts à l'extérieur et qui même si elle saigne abondamment, n’est pas morte. A son retour, au Meazza, le 12 avril, l'Inter a réalisé une performance vraiment mémorable, prenant l'avantage avec le penalty de Bergkamp en première mi-temps, puis doublant la mise avec une action conclue par Berti. La cerise sur le gâteau de cette inoubliable soirée européenne est le but de Wim Jonk, l'habituel Wim Jonk. La victoire de l'Inter signifie une finale, une finale qui peut marquer le rachat d'une saison pas encore désastreuse mais proche de l'abîme. N’oublions pas que les nerazzurri sont toujours en lute avec pour éviter de tomber en Serie B. La finale est contre Salzbourg et le match aller se joue à Vienne le 26 avril. Salzbourg fait tout pour gagner cette Coupe, mais ce soir-là sera nerazzurro. Minute 35, coup franc sur l'aile droite pour l'Inter, Ruben Sosa voit l’appel de Berti, sa marque de fabrique, qui est servi, et marqua au deuxième poteau. C'est le deuxième but de Berti en finale européenne et ce but, comme dans le cas de la Coupe UEFA 1990-1991, s'avérera gagnant. En attendant, l'Inter, toujours menacée de relégation, doit s'imposer pour être sûre de rester comme toujours dans son histoire en Serie A. Ils jouent contre la Roma qui se bat pour une place en Europe. Et c'est la Roma qui a pris les devants, avec un but de Giannini. La situation est renversée par Fontolan, et l'âme de l'Inter, Nicolino Berti. La Roma a égalisé avec des buts de Cappioli à la 80e minute. Il faut attendre le dernier tour, lors du derby entre Parme et Pacienza pour sauver définitivement l'Inter du cauchemar de la Serie B. En effet, le 0-0 sauva notre équipe qui perdit contre la Dea 2-1 lors de la dernière journée. A son retour à Milan, le 11 mai 1994, l'Inter cherchait le but qui bouclerait définitivement les comptes et remporterait sa deuxième Coupe UEFA. Mais les occasions sont plusieurs fois gâchées. Ensuite, c'est Salzbourg qui s'est montré devant, touchant le poteau et stoppé par l'un des meilleurs Walter Zenga de tous les temps lors de son dernier match sous notre maillot. On arrive alors à l'acte final : minute 62, il y a encore une énième contre-attaque noire et bleue, avec Ruben Sosa servant Jonk, qui d'une feinte esquive son marqueur direct et, après s'être approché de la surface, marque d'un tir et donne la seconde Coupe UEFA dans l'histoire de l'Inter. Une Coupe UEFA qui, dans une saison marquée par le gris très foncé d'un gros échec, apparaît comme une tache blanche éclatante. Mais elle aura mis fin à une époque, celle de Pellegrini, au crépuscule avant l'arrivée de Massimo Moratti en 1995, qui à son tour écrira d'autres pages indélébiles de l'histoire de nerazzurra. Peut-être qu'en le lisant maintenant, c'est ainsi que nous comprenons le football maintenant alors que nous ne réalisions pas pleinement ce qu'était cette saison. C'est comme si une équipe comme Udinese et Sssuolo dans une saison classique ou normale luttant pour ne pas être reléguée, parvenait à battre et à éliminer en Ligue Europa des équipes comme: Tottenham, Arsenal, Atletico Madrid. Des équipes que l'on retrouve désormais en Ligue des Champions. Inutile de dire, la joie d'une telle conclusion, pour tous les supporters de l'Inter qui la portent encore dans leur cœur. C'était plein de rebondissements, de cauchemars en triomphes historiques en mois, semaines, jours. Ce n'est pas un hasard si nous sommes Interista depuis ou malgré cette année-là. C'était la saison la plus folle de toutes, c'était la saison de la "Pazza Inter". Texte alex_j.
  2. La Serie A dans les années 1990 était inondée d'argent, de drames et de résultats carrément déconcertants. Mais rien n'était plus dramatique ou déconcertant que notre Internazionale chérie pendant cette décennie. Tout au long des années 1990, notre Inter a terminé deux fois deuxième du championnat, remporté la Coupe UEFA trois fois, a failli être reléguée 1994, a battu le record de transfert deux fois, a eu 13 managers différents et n'a jamais remporté de trophée national. Incroyable non ? C'est ainsi que notre club favori a réussi à se tirer une balle dans le pied pendant une décennie entière. Voici la chronologie de l’Inter des années 90 rapportée par Eion Smith en Janvier 2019 sur le site Tale of Two Halves. L’Inter des allemands Sous la direction de Giovanni Trapattoni, l'Inter avait remporté le Scudetto en 1989 grâce à ses Allemands Lotthar Matthaus et Andreas Brehme et aux buts d'Aldo Serena. Le changement pour faire entrer l'Inter dans les années 90 consistait à remplacer le partenaire de Serena, l'Argentin Ramon Diaz, par un autre Allemand sous le nom de Jurgen Klinsmann. Malgré l'adaptation immédiate de Klinsmann à l'Italie (meilleur buteur de l'Inter avec 15 buts toutes compétitions confondues) et une victoire en Supercoppa au début de la saison, 1989-1990 verrait l'Inter terminer troisième du championnat et sortir tôt de la Coppa Italia et de la Coupe d'Europe. Une grande partie de cela peut être attribuée aux luttes de Klinsmann et Serena pour développer un partenariat cohérent ainsi que les champions Napoli et Milan (qui remporteraient la Coupe d'Europe) étant beaucoup trop forts. La Coupe du monde 1990 verra les trois Allemands de l'Inter revenir en tant que champions du monde et les espoirs étaient grands pour que l'équipe de Trapattoni puisse donner le coup d'envoi et remporter un autre Scudetto. Propulsée par un Matthaus inspiré du milieu de terrain, l'Inter était bien en lice pour le Scudetto avec le Milan et la Sampdoria. Cependant, les défaites en fin de saison contre la Sampdoria puis le Genoa ont anéanti leurs espoirs de titre et ont donné à la Samp leur premier et, à ce jour, le seul titre de Serie A. Une certaine consolation a été trouvée en Coupe UEFA alors que l'Inter a battu la Roma 2-1 au cumulé en finale. Les 16 buts de Matthaus ont été la clé de la troisième place de l'Inter en championnat tandis que les 18 de Klinsmann dans toutes les compétitions ont aidé à remporter la Coupe UEFA. Les choses semblaient bonnes pour l'Inter, mais tout était sur le point de changer très soudainement… comme d’habitude pourrait on dire. Trap-ée dans une ornière L'été 1991 a vu Trapattoni prendre la décision de quitter l'Inter pour la Juventus. Le choix du président Ernesto Pellegrini pour remplacer le légendaire patron ? Corrado Orrico. Une rapide recherche sur Google de M. Orrico vous dit que c’est mérité car il a presque fait un miracle au petit Lucchese la saison précédente. Le club toscan est passé si près de la promotion en Serie A en 1991 que cela a suffi à convaincre Pellegrini de céder les rênes de l'Inter à Orrico… mais… Ça ne s'est pas bien passé ! Orrico aurait fait passer Lotthar Matthaus de son habituel 8 à 5 et aurait complètement perdu le vestiaire. Les divisions au sein de l'équipe ont commencé à être profondes et certains résultats assez médiocres n'ont pas aidé les choses. La forme scintillante de Matthaus et Klinsmann avait disparu, les buts se tarissant et une défense apprivoisée en Coupe UEFA s'est terminée tôt par l'équipe portugaise de Boavista. Avec Orrico pataugeant, l'Inter pataugeait, il a été licencié au début de 1992 et remplacé par la légende de l'Inter Luis Suarez. Suarez a peu ajouté à l'équipe alors que les choses allaient d'une catastrophe à une autre. Le cas le plus éloquent est survenu lors du match nul 1-1 à Naples lors de la 25e journée lorsque Stefano Desideri a égalisé pour l'Inter et a commencé à célébrer en pointant Suarez sur la touche et en faisant signe qu'il était un "connard" à plusieurs reprises. Suarez a dû être retenu par Matthaus et d'autres comme cela s'est produit et Desideri a été suspendu par l'Inter. L'Inter terminerait la saison huitième avec une défaite à domicile en fin de saison contre un Cremonese déjà relégué, résumant parfaitement sa saison. Les Allemands out L'été 1992 a vu Pellegrini décidé de repartir à zéro avec l'Inter. Suarez et le trio allemand Brehme, Matthaus et Klinsmann sont partis. Le manager du Genoa Osvaldo Bagnoli et de nouvelles stars étrangères sous la forme de Darko Pancev, Igor Shalimov, Matthias Sammer et Ruben Sosa ainsi que la star d'Italia 90 Toto Schillaci sont venues. Cette décision fut inspirée, l'Inter domina une bonne partie de la Serie A en 1992-1993, grâce aux buts de l'Uruguayen Sosa. Ses 20 buts en championnat ont maintenu le rythme de l'Inter avec le Milan, qui était presque à son apogée sous Fabio Capello. Sammer était également impressionnant, mais une lutte pour s'adapter à la vie italienne l'a amené à partir en janvier, bien que l'ancien homme de Foggia, Shalimov, l’ait aidé. Cependant, l'Inter classique a frappé tout au long de la saison et leur a coûté le Scudetto. Une défaite 3-0 en début de saison à Ancône était l'une des quatre seules défaites de la saison, mais elle était particulièrement choquante étant donné qu'Ancône finirait deuxième relégué et encaissera 73 buts dans le processus. Une défaite 2-0 à Parme lors de leur avant-dernier match sonnerait finalement le glas de leurs espoirs de titre. Une autre préoccupation était la confiance dans les buts de Sosa. Schillaci n'a réussi que six buts en championnat malgré un jeu constant, tandis que la signature de la machine à buts du Red Star Pancev a été un désastre absolu. Bagnoli n'aimait pas le style de jeu de Pancev et les deux se sont constamment disputés tout au long de la saison, Pancev n'ayant réussi qu'un seul but en championnat. L'Inter avait besoin de renforts. Les Hollandais in Pellegrini n'était en aucun cas en mesure de dépenser autant que ses rivaux du Milan ou ses rivaux historiques, la Juventus, mais l'Inter a quand même pu faire sensation sur le mercato si nécessaire. 7 millions de livres sterling ont été posés par Pellegrini à l'été 1993 sur l'attaquant de l'Ajax Dennis Bergkamp et il a rapidement été rejoint par son compatriote Wim Jonk. Notons que l’Inter copia le Milan. Les espoirs étaient grands mais, dans une moindre mesure que Pancev, l'Inter a eu du mal à tirer le meilleur parti de ses nouvelles stars néerlandaises. Bergkamp serait en fait le meilleur buteur avec 18 en 93/94, mais seulement 8 en Serie A car l'état d'esprit défensif de Bagnoli a étouffé la créativité et les compétences du légendaire Néerlandais. L'Inter a également eu du mal dans la ligue avec une seconde moitié de saison d'horreur les entraînant dans un sérieux combat contre la relégation !! Et oui, pour la première fois de son histoire, l’Inter pouvait descendre. Rappelez-vous, c'était une équipe qui venait de dépenser des millions pour Dennis Bergkamp et ils luttaient contre la relégation. À l'approche de l'hiver, à seulement quatre points de l'AC Milan, l'Inter ne récolterait que 11 points de plus lors des 17 derniers matchs pour terminer un point au-dessus de la zone roue en 13e position. Les 16 buts de Ruben Sosa en championnat ont permis aux Nerazzurri de ne pas tomber avec une victoire en fin de saison contre Lecce qui s'est avérée particulièrement cruciale. La baisse de forme a coûté son poste à Bagnoli en février et il a été remplacé par Giampiero Marini. Heureusement pour Marini, l'Inter était toujours en lice en Coupe UEFA et le nouvel homme à la tête de la pirogue a mené l'équipe jusqu'en finale grâce aux 8 buts de Bergkamp dans la compétition. Ils affronteraient les Autrichiens du Casino Salzburg (aujourd'hui Red Bull Salzburg) et un seul but de Nicola Berti et Wim Jonk à chaque match suffirait à assurer une deuxième Coupe UEFA à l'Inter en quatre ans. 1994 verrait l'Inter remplacer Marini par l'ancien entraîneur de Naples Ottavio Bianchi et remplacer le gardien de but de longue date Walter Zenga par Gianluca Pagliuca de la Sampdoria pour un record mondial pour un gardien de but. Bianchi aiderait l'Inter à se stabiliser après la tourmente de la saison précédente, mais l'histoire de 1994-1995 n'a jamais vraiment eu à voir avec le football. L'Inter finirait sixième, luttant pour les buts, mais ce n'était pas la nouvelle. La nouvelle était dans la salle de conférence. Salut Massimo ! En mars 1995, il a été annoncé que Massimo Moratti remplacerait Ernest Pellegrini en tant que président de l'Inter. Le mandat de Pellegrini avait duré un peu plus d'une décennie et avait vu une victoire de Scudetto et la signature de quelques grands joueurs, mais les résultats des dernières années laissaient beaucoup à désirer. Moratti est venu avec de l'ambition. Il voulait rendre l'Inter aussi grande que Milan et la Juventus et ne connaissait qu'une seule façon de le faire : dépenser, dépenser, dépenser. Le premier été de Moratti en charge a vu les arrivées de Roberto Carlos, Paul Ince, Javier Zanetti, Marco Branca et l'adolescent le plus cher du monde Caio Ribeiro ainsi que le départ de Bergkamp pour Arsenal. Ça ne s'est pas bien passé au départ. Bianchi est devenu le premier de nombreux limogeages de Moratti, à peine quatre matchs dans la saison après une défaite à Naples tandis que son remplaçant, Luis Suarez de retour pour un autre mandat a duré sept autres. Avec l'Inter enracinée au bas de tableau, Moratti a opté pour le patron anglais/suisse Roy Hodgson dans ce qui serait l'un de ses premiers choix les plus astucieux. Hodgson a présidé à une reprise de forme qui a éloigné l'Inter des problèmes de relégation et dans la course pour une place européenne. Il comprenait une série de cinq victoires. L'Inter de Hodgson a également écrasé le club de Padoue 8-2 à domicile pour ajouter un moment fort à son mandat. Gratter la qualification pour la Coupe UEFA en septième était quelque chose à célébrer compte tenu des débuts de l'Inter, mais c'était la troisième saison consécutive où l'Inter était loin d'être en tête de la Serie A. Reconstruite et prête L'été 1996 a vu l'Inter commencer à se préparer pour une progression soutenue dans le classement. Roberto Carlos est parti pour le Real Madrid après s'être brouillé avec Hodgson sur sa place sur le terrain, mais il a été remplacé par Alessandro Pistone ainsi que les arrivées de Youri Djorkaeff, Aron Winter et Ivan Zamorano. Les hommes de Hodgson ont été constants toute la saison, ne perdant que cinq fois en championnat et obtenant des résultats pour terminer troisième pour leur meilleur résultat depuis 1993. La première saison de Djorkaeff l'a vu marquer 14 buts en championnat tandis que Maurizio Ganz a bien travaillé avec 11. Surtout, l'Inter a terminé juste six points derrière la Juventus, ce qui était un signe que les choses allaient bien sous Hodgson. Leur campagne européenne était également prometteuse. Après avoir éliminé Guingamp, Graz AK, Boavista, Anderlecht et Monaco, tout ce qui empêchait l'Inter de remporter une troisième Coupe UEFA dans les années 90 était l'équipe allemande de Schalke dirigée par Huub Stevens. C'était la dernière fois que la finale de la Coupe UEFA se disputait sur deux manches et c'était un drame, un vrai comme l’Inter sait les faire. Le match aller a été joué en Allemagne au Parkstadion de Schalke où les Allemands gagneraient grâce à un but de Marc Wilmots. Le match retour au Meazza a été une affaire tendue qui a été prolongée tardivement par un but de Zamorano. Malgré la perte de Salvatore Fresi sur un carton rouge à la 89 e minute, l'Inter est allée aux tirs au but. La foule attendait. Pagliuca était un sauveur de penalities, donc c'était sûrement dans le sac. Ben non, bien au contraire ! Ingo Anderbrugge, Olaf Thon et Martin Max ont marqué les trois premiers pour Schalke et seul Youri Djorkaeff a marqué pour l'Inter. Cela a laissé à Wilmots la tâche de faire rouler le ballon dans le coin pour faire tomber le rideau sur le règne de Hodgson à l'Inter. Après le match, l'Anglais a été bombardé par toutes sortes de critiques et Moratti l'a viré, vexé par la défaite finale. Luciano Castellani a repris les deux derniers matchs de la saison de Serie A, assurant à l'Inter la troisième place. En vérité, Moratti n'a été contrarié que pendant un petit moment car l'élan positif de la saison 96/97 et une impasse contractuelle à Barcelone signifiaient qu'il serait très rapidement remonter le moral. Son médicament… Il Fenomeno L'été 1997 a vu Luigi Simoni se faire confier le poste de manager après le départ de Roy Hodgson et, pour assurer une amélioration par rapport à la saison précédente, Moratti a battu le record du monde de transfert. Il n'y avait qu'un seul homme qui en valait la peine à l'époque : Ronaldo. Avec le meilleur joueur du monde, les espoirs étaient grands que l'Inter puisse construire sur les fondations que Hodgson avait posées et remporter le Scudetto. L'Inter a encore été renforcée par les signatures de Taribo West, Diego Simeone, Alvaro Recoba, Francesco Moriero, Paulo Sousa et Ze Elias. L'Inter commencerait la saison de manière incroyable, ne perdant aucun match jusqu'à son dernier match de 1997 à Udine. Ils ouvriraient 1998 avec une victoire sur les principaux rivaux au titre, la Juventus, mais l'Inter classique a frappé à certains des pires moments. Les défaites à domicile contre Bari et Bologne lors des 16e et 19e journées ont été extrêmement coûteuses pour leur titre. Cependant, la Juventus ne s'éloignerait jamais de l'Inter à aucun moment de la saison. Les matchs nuls étaient le problème de la Vieille Dame (ils finiraient la saison avec 11) et, alors que l'Inter trébuchait en février et mars, la Juve n'a jamais vraiment pu capitaliser et s'éloigner. Après la défaite de l'Inter à Parme début mars, les Nerazzurri ont remporté six victoires d'affilée pour se rapprocher d'un point de la Juve. Cela comprenait une victoire décisive 3-0 dans le derby contre une équipe de Milan en difficulté, une victoire à l'extérieur contre la Roma et une revanche sur l'Udinese. Avec seulement quatre matchs à jouer, l'Inter était à 65 points en deuxième position tandis que la Juve était en tête du peloton mais seulement un point devant. Le match 31 a vu l'Inter se rendre à Turin. L'arrivée de Ronaldo avait conduit à des duels individuels qui avaient retenu l'attention du monde entier. Lorsque la Juventus et l'Inter se sont affrontées, le récit est devenu Ronaldo contre Del Piero. Les deux attaquants étaient considérés comme les meilleurs du monde et étaient au sommet absolu. En janvier, on avait vu Ronaldo subir un traitement brutal de la part des défenseurs de la Juve, mais il aiderait pour le but vainqueur de Djorkaeff. Cette fois, ce ne serait pas la beauté qui gagnerait la partie. La Juventus a pris les devants alors que Del Piero a attrapé le ballon sous ses pieds dans la surface avant de scorer dans un angle fermé. Ce fut un moment de qualité individuelle et d'impudence de la part de l'Italien alors qu'une rencontre amère et décousue faisait rage autour de lui. Edgar Davids et Simeone étaient particulièrement désireux de se donner des coups de pied, mais aucune véritable controverse ne s'est produite en première mi-temps. Ce serait la seconde mi-temps où les choses tourneraient au vinaigre pour l'Inter. Alors que le jeu devenait de plus en plus capricieux et que le patron de la Juve, Marcello Lippi, était heureux de s'en tenir à un 1-0, l'Inter obtint un coup franc. Le long ballon pour Ronaldo reviendrait au remplaçant Ivan Zamorano qui a trébuché dans la surface. Cela fut OK pour Ronaldo qui l'a pris dans la foulée et l'a frappé à l'intérieur. Le Brésilien et le défenseur Mark Iuliano sont entrés en collision et Ronaldo est tombé. Tout le monde s'est arrêté pour un coup de sifflet de l'arbitre Piero Ceccarini… qui n’est jamais arrivé ! Dans les secondes qui s'étaient écoulées, la Juve en avait profité et Del Piero recevait le ballon dans la surface. Taribo West est venu et l'a poussé dans le dos. Ceccarini a indiqué l'endroit et a énervé toute l'équipe de l'Inter. Luigi Simoni a été renvoyé dans les tribunes, Pagliuca est sorti de son but alors que Zamorano et d'autres ont fait irruption et harangué l'arbitre. Ils ne pouvaient pas croire qu'aucune pénalité n'était donnée à l'autre bout du terrain, pour Ronaldo ! Del Piero verrait son penalty sauvé par Pagliuca mais l'Inter ne serait pas en mesure de capitaliser à cause d’Angelo Peruzzi. Le mal était pourtant fait. La Juve assurerait le titre dans l'avant-dernier match grâce à l'effondrement tardif de l'Inter à Bari et remporterait le titre par cinq points. Les fans de l'Inter ont été laissés là à fulminer sur ce qui aurait pu être un nouveau titre. L'Inter connaîtra le succès en 97/98, encore une fois en Coupe UEFA. Disposant de Neuchâtel Xamax, Lyon, Strasbourg, Schalke et Spartak Moscou, ils ont battu la Lazio 3-0 à Paris pour remporter leur troisième Coupe UEFA des années 90. C'est un match dont on se souvient le plus pour la performance sensationnelle de Ronaldo, son troisième but ainsi que celui de Javier Zanetti. Moratti se tire une balle dans le pied L'été 1998 a vu Ronaldo au bord de l'immortalité avant que la nuit fatidique précédant la finale de la Coupe du monde ne change un peu la donne. Il était toujours terriblement brillant, mais il n'était pas invincible. Cela a continué dans la saison 1998/99. Moratti a sanctionné un autre été de grandes entreprises pour tenter d'obtenir un Scudetto. Roberto Baggio, Nicola Ventola, Andrea Pirlo, Dario Simic, Sebastian Frey et Mikael Silvestre. L'Inter a eu du mal alors que les genoux de Ronaldo ont commencé à lui poser des problèmes. Le Brésilien ne commencerait que 19 matchs de championnat toute la saison (marquant 14 buts dans le processus) mais ne pourrait jamais soutenir pleinement une série de matchs. Alors que l'équipe se débattait sur le terrain, Moratti, avec son doigt sur la gâchette, est devenu très nerveux. Quatre défaites lors des 11 premiers matches de championnat, dont une défaite 5-3 à domicile contre la Lazio et Simoni a été licencié au grand désarroi des supporters de l'Inter. Il a été remplacé par le Roumain Mircea Lucescu qui a duré jusqu'au début de 1999 avant que Luciano Castellani puis Roy Hodgson ne reviennent pour essayer de sauver la saison. À ce moment-là, cependant, quatre managers et un chaos total avaient conspiré pour laisser l'Inter s'effondrer à la huitième place, un étonnant 24 points derrière ses rivaux du Milan. Une série de deux points en six matchs le tout couronné par une défaite 4-0 à la Samp ainsi qu'une défaite 2-0 contre la petite Salernitana. Même une course en C1 jusqu'aux quarts de finale ne pourrait pas sauver cette saison. Moratti voulait quelque chose de grand pour ramener l'Inter au sommet. Ce quelque chose est venu sous la forme de l'entraîneur Marcello Lippi. L'Inter a passé l'été 1999 à déchirer son équipe pour faire place à un autre été de dépenses. Silvestre, Pagliuca, Ventola, Djorkaeff, Winter, Ze Elias, Simeone, Sousa et West sont sortis. Le capitaine et légende du club Giuseppe Bergomi a également pris sa retraite cet été. La nomination de Lippi était conditionnée à une chose, signer Christian Vieri. Il faudrait un autre record du monde pour le faire, mais Moratti était heureux de conclure le contrat de 32 millions de livres sterling avec la Lazio pour l'attaquant. Vieri a été rejoint dans les arrivées par une foule de noms, Angelo Peruzzi, Luigi Di Biagio, Fabrizio Ferron, Christian Panucci, Grigoris Georgatos, Laurent Blanc, Cyril Domoraud, Adrian Mutu, Clarence Seedorf et Vladimir Jugovic. Dans l'esprit de Moratti, cela aurait dû être la saison, mais le règne de Lippi a été un désastre dès le départ. Il s'est immédiatement engrainé avec Roberto Baggio et a constamment cherché à le saper à chaque occasion, notamment en refusant de le jouer alors que tous les autres attaquants étaient absents pour longues blessures. Cette liste de blessés comprenait Ronaldo pendant la majeure partie de la saison, le Brésilien ne jouant que 8 matchs toute la saison en raison de problèmes de genou. Les 18 buts de Vieri sont survenus en seulement 24 matchs, tandis que les problèmes persistants avec Baggio signifiaient qu'une forte confiance était placée sur Alvaro Recoba et Zamorano, plutôt incohérents, au détriment des résultats. Il y avait de l'espoir à l'approche du millénaire alors que les hommes de Lippi entamaient une campagne de Coppa Italia qui les voyait affronter la Lazio en finale. La campagne décevante de la ligue avait vu Lippi commencer à ressentir le froid de Moratti et il avait précipité Ronaldo pour la finale. Le grand retour du Brésilien a duré six minutes avant qu'il ne s'effondre sur le gazon et soit absent pendant près de deux ans. Vieri avait déjà perdu une blessure à la cuisse qui lui coûterait également une place à l'Euro 2000, donc la pression était vraiment forte lorsque la finale de la coupe a été perdue. À l'approche de la dernière journée de la saison, l'équipe de Lippi devait gagner à Cagliari pour participer à un barrage pour la dernière place en Ligue des champions avec Parme. C'était littéralement le travail de Lippi sur la ligne. Au fil de l'histoire, il a refusé de jouer à nouveau avec Baggio et ne s'est tourné vers lui que tard lorsqu'il a réalisé que son équipe allait perdre des points. Baggio a marqué une fois et en a créé un autre pour assurer cette place en barrage. Lippi était désespéré de gagner, alors il a mordu la balle et a choisi Baggio dès le départ contre Parme. "The Divine Ponytail" a travaillé sa magie, marquant deux fois pour donner à l'Inter une victoire 3-1 et assurer une place en Ligue des champions, le travail de Lippi et son départ de l'Inter pour clôturer une décennie chaotique. Conclusion La période de sous-performance de l'Inter dans les années 1990 est une leçon sur les effets négatifs d'être un excité de la gâchette dans vos décisions. Le nombre d'entraîneurs et la saveur des joueurs du mois sont vraiment remarquables. C'est un club qui a battu le record de mercato deux fois en trois ans, mais qui n'a pu terminer deuxième que deux fois en Serie A et a failli être reléguée une saison. Pensez aux noms qui se sont révélés en bleu et noir, Ronaldo, Bergkamp, Blanc, Pirlo, Djorkaeff, Pagliuca, Jonk, Winter, Simeone, Zamorano, Pancev, Ince, Roberto Carlos, Brehme, Klinsmann, Matthaus. L'Inter était un endroit où certains des meilleurs et des plus prometteurs du monde allaient se faire payer et voir leur carrière patauger dans de nombreux cas. Les malheurs de l'Inter ont été une leçon sur la nature inconstante du football. Leur réponse à tout était de changer de manager et d'acheter plus de stars. Qu'est-ce que ça nous a apporté ? Une décennie de frustration. Traduction alex_j.
  3. Qui sera le quatrième attaquant à entrer dans l'Inter Hall of Fame? Il y en a 31 parmi lesquels choisir et ils ont chacun de bonnes raisons d'être pris en considération. Nous parlons bien sûr des attaquants en lice pour entrer au Hall of Fame, avec la phase de vote en cours. Ils aspirent à rejoindre le trio de Ronaldo, Giuseppe Meazza et Diego Milito, qui seront toujours des légendes de l'Inter. Les candidats couvrent toutes les époques de l'histoire du club et ont tous laissé une marque indélébile sur l'Inter. Samuel Eto'o pourrait-il suivre Milito? Alors que l'attaquant camerounais n'a joué pour le club que pendant deux saisons, il a inscrit 53 buts en 102 apparitions et a joué un rôle clé dans les matchs cruciaux de la Ligue des champions contre Chelsea et Barcelone en 2010. Cependant, il y a beaucoup plus à choisir! Nous remontons dans le temps pour nous souvenir de certains des joueurs qui ont fait de la ligne d'attaquant de l'Inter l'une des meilleures d'Europe. Cela inclut Adriano l'empereur, qui n'était pas seulement un joueur de classe mondiale, mais était également adoré par les fans qui l'ont toujours soutenu. Ensuite, il y a Christian Vieri, le neuvième meilleur buteur de l'histoire du club avec 123 réalisations à son actif. Son complice depuis de nombreuses années, Alvaro Recoba, qui invoquait régulièrement la magie avec son pied gauche, figure également sur la liste. L'Argentine a deux représentants des équipes de l'Inter qui ont remporté le Scudetto et la Coppa Italia dans les années 2000: Julio Cruz et Hernan Crespo. Alors que Ronaldo était le roi à la fin des années 1990, c'est son partenaire de frappe Ivan Zamorano qui a remporté le premier match de la finale de la Coupe UEFA 100 % italienne à Paris en 1998, contre la Lazio. Marco Branca et Maurizio Ganz ont mené la ligne pour les Nerazzurri avant le duo Sud Américain, avec Ruben Sosa et Dennis Bergkamp lors du succès de la Coupe UEFA en 1994. Plus tard, Jurgen Klinsmann a rejoint l'Inter en tant que champion en titre et a renvoyé le club vers sa première Coupe UEFA en 1991. Il y a certainement une place sur la liste pour Aldo Serena, qui faisait partie de l'équipe du record en 1988-1989. Alessandro Altobelli, le deuxième meilleur buteur du club derrière Meazza, est également en lice, avec sa série de buts entre 1977 et 1988 aidant les Nerazzurri à remporter le Scudetto une fois et la Coppa Italia deux fois. L'attaquant restera dans les mémoires pour son but lors du succès de l'Italie à la Coupe du monde 1982, mais ses 209 buts pour l'Inter lui vaudront-ils une place au HoF ? En remontant plus loin dans le temps, Roberto Boninsegna, Jair da Costa, Istvan Nyers et Benito Lorenzi avaient tous des attributs différents, mais leur sens du but a aidé à définir différentes périodes de l'histoire du club. Aux côtés de Pietro Anastasi, Carlo Muraro, Angelo Domenghini, ces quatre-là ont une chance de gagner une place au HoF. Les 143 buts de Lorenzi avec l'Inter le placent au sixième rang du classement des buteurs de tous les temps, avec Nyers juste derrière lui en septième position après avoir inscrit 133 buts en 182 apparitions pour le club. Le jeu maraudeur de Jair a aidé l'Inter à remporter la Coupe d'Europe pour la deuxième fois, le Brésilien remportant le vainqueur lors de la finale de 1965. Les 173 buts de Boninsegna pour les Nerazzurri entre 1969 et 1976 signifient qu'il occupe le troisième rang des buteurs. Gino Armano, Mauro Bicicli, Renato Cappellini, Leopoldo Conti, Pietro Ferraris II, Umberto Guarnieri et Umberto Visentin III sont quelques-uns des noms qui remontent à plusieurs générations aux débuts du club, mais trois en particulier méritent d'être mentionnés. Luigi Cevenini III était un buteur implacable qui a réussi 158 buts en 190 apparitions, se classant cinquième au classement des buteurs. Ermanno Aebi le rejoint dans le top 10 avec 106 buts en seulement 142 matchs. Enfin, les lunettes d'Annibale Frossi sont entrées dans l'histoire, tout comme ses buts qui ont aidé l'Italie à remporter le succès olympique en 1936. L'attaquant est devenu un entraîneur à succès et un journaliste estimé. Traduction alex_j via le site officiel.
  4. Dans une interview accordée à FCInter1908, notre ancien attaquant Ruben Sosa pense que Antonio Conte a compris ce que Inter signifie, et s'est livré sur Lautaro Martinez. Sur la fin de règne de la Juve. "J'ai vu tous les matchs et je n'en manque aucun à moins que je ne m'entraîne dans mon école de football. J'aime le nouveau logo du club et c'est bien pour tout le monde qu'il y ait une nouvelle reine en Serie A. Le football italien a toujours été équilibré et tactique, mais les neuf dernières années de domination de la Juventus n'ont pas aidé à son attraction pour le reste du monde." Sur Conte manager à l'Inter. "L'entraîneur a compris ce qu'est vraiment l'Inter et est entré dans l'esprit des joueurs. Il a connu des difficultés la première année à cause de facteurs externes, mais a trouvé un équilibre presque parfait ces derniers mois. Au-delà de ce que certains pourraient penser, ils jouent du très bon football. C'est physique et agressif mais cela ne le rend pas moins beau. À ce niveau, rester au top demande beaucoup d'efforts physiques et Conte a pu les faire courir et attaquer, puis repartir." Conte de joueur à manager. "Lors de la saison 1992-93, le 21 mars, Juve 0-2 Inter, buts de Ruben Sosa et Igor Shalimov. Si vous revisitez mon but, avant de tirer avec mon gauche, j'ai feinté, et Conte tomba dans le panneau. Je me demande s'il s'en souvient encore, mais c'était un excellent milieu de terrain. Un symbole de la Juventus." "Il comprend que l'environnement à Milan est différent, il a fait preuve d'intelligence et de professionnalisme pour s'adapter à rejoindre un rival. Je ne sais pas s'il soutient toujours la Juventus dans l'âme, mais il a réussi à les battre et c'est ce qui compte." Sur Romelu Lukaku et Lautaro Martinez. "Lukaku est un avant-centre complet, il ne perd pas le ballon, ou que très rarement. Lautaro sait exploiter la physicalité de son partenaire. Ils sont faits pour jouer ensemble et ils offrent plus unis qu'ils ne le font séparés." "Un Sud-Américain met toujours plus de temps à s'adapter au football européen. Si Martinez est devenu génial cette année, l'an prochain, il deviendra encore meilleur. Il va certainement exploser car il a tout pour le faire. Quand j'ai lu son souhait d'aller à Barcelone, je me suis dit: 'Où vas-tu? Regarde à quel point tu es dans un bon club maintenant. L'Inter ne vaut pas moins, c'est l'une des meilleures équipes d'Europe et avec ce maillot, les autres les respecteront toujours." A propos de Matias Vecino. "L'équipe est maintenant structurée, mais Vecino est un milieu de terrain complet qui fournit également des buts utiles. Après une blessure comme la sienne, vous avez malheureusement du mal à revenir, mais une chose est sûre, c'est un joueur de l'Inter et l'un des nôtres."
  5. Lors d'une émission Twitch sur la chaîne d'Alessandro Cattelan, Nicola Berti a évoqué Nicolo Barella, la Juventus et ses souvenirs. Sur Nicolo Barella. "Nous sommes un peu similaires, j'aime beaucoup Barella. Il est beaucoup plus technique que moi, puis il a l'esprit de compétition, l'envie, l'intensité. Il est mon idole absolue." La Juventus va revenir? "La Juve ne peut plus nous rattraper. Quelques matchs de plus sont nécessaires et ensuite nous commencerons à nous rapprocher un peu plus de ce que nous attendions depuis tout ce temps. Ne soyons pas trop confiants, cependant. Le fait que nous ne jouions plus contre la Juventus avant l'avant-dernière journée est mieux, mais je veux que la course au titre se termine plus tôt, je ne veux pas souffrir jusqu'à la fin." Sur cette Inter. "À part la première partie de la saison où l'équipe a été éliminée de la Ligue des champions, je dirais que ça s'est très bien passé." Le meilleur joueur avec qui il a joué. "Ronie (Ronaldo), bien sûr." Berti a parlé des buts préférés qu'il a marqués pour l'Inter. "Mes buts préférés? Ceux marqués dans le derby de Milan. Il y a ce but dans lequel j'ai dit aux Rossoneri que je marquerais un but et je l'ai fait. Les derbies ont-ils été les plus beaux rendez-vous? À l'époque, nous ne nous parlions pas pendant une semaine, puis nous faisions la paix les uns avec les autres en équipe nationale. Pendant la Serie A, il y avait un défi avant les matchs: je me souviens que nous nous sommes échauffés dans les gymnases, pas sur le terrain, et les joueurs frappaient des balles de l'autre côté pour ennuyer les autres. Avec d'autres équipes, nous avons failli nous chauffer avant les matches." Berti a continué à se remémorer certains de ses anciens coéquipiers. "Bergkamp? Nous avons remporté une Coupe UEFA ensemble, il m'a fourni des passes décisives. Il était phénoménal techniquement mais ne s'intégrait pas bien." "Ruben Sosa? Il était très gentil et techniquement très fort." "Igor Shalimov? J'entends souvent parler de lui, il est entraîneur en Russie." "Darko Pancev? Pour moi, il était très fort, il est venu la mauvaise année. Il a été incompris, il a rejoint une équipe qui n'a pas bien fait, mais pour moi, il était plus fort que Pippo Inzaghi." "Djorkaeff? J'entends toujours parler de lui tout le temps. L'autre jour, je l'ai appelé avec des amis pour son anniversaire et j'ai chanté la chanson que les fans de Nerazzurri lui chantaient." Le meilleur entraîneur avec lequel il a travaillé? "Giovanni Trapattoni. J'ai passé plusieurs années avec lui et j'ai remporté le Scudetto du record (en 1989, ndlr). Trapattoni était comme un père, il sait parler et a beaucoup d'humour."
  6. Selon notre ancien attaquant Ruben Sosa, Conte n'a aucune excuse pour ne pas remporter le Scudetto pour sa deuxième saison à l'Inter. Il a également évoqué la Lula ainsi que de jeunes joueurs uruguayens dans dans une interview accordée à FCInter1908.it. "C'est maintenant la deuxième année de Conte à l'Inter, maintenant il connaît mieux les joueurs, et ils le connaissent mieux. Lorsque vous rejoignez une grande équipe comme l'Inter, la première année est toujours difficile, mais la deuxième année, si vous êtes un bon entraîneur, vous devez pouvoir gagner quelque chose. Lorsque l'équipe marque des buts, je constate une grande unité entre les joueurs et l'entraîneur, tout le monde se s'embrasse, et c'est une chose importante. Je vois qu'un bon groupe a été créé." Sur le derby de Milan. "J'ai regardé le derby à la maison et je dois dire que j'ai beaucoup aimé l'Inter. Ils ont joué comme si c'était une finale, gagner un match comme le derby comme ils l'ont fait n'est jamais facile. Leur équipe est en bonne forme physique, ils jouent rapidement, ne perdent pas le ballon, jouent calmement et sont toujours à l'attaque. Ils essaient de jouer leur jeu, ils vont sur le terrain et veulent gagner. L'Inter est la favorite pour remporter le Scudetto et non pas à cause du derby, elle était favorite avant cela à cause de la façon dont il joue." Concernant la LuLa. "Ce sont deux grands attaquants, ils se comprennent et ont une grande compréhension entre eux. Un est plus rapide, l'autre est physiquement plus fort, ils se complètent. Lautaro est plus sud-américain, tous les deux font une excellente année." L'élimination précoce en C1, un avantage pour le Scudetto? "Si vous vous souvenez que lorsque nous avons remporté la Coupe UEFA, en championnat nous étions presque derniers (1994, ndlr). Cette année, cela semble le contraire. Une fois que l'Inter a été éliminé de la C1, ils ont commencé à se concentrer exclusivement sur la Serie A. Nous nous étions concentrés sur la Coupe UEFA et en championnat, nous avions très mal fait. Désormais, l'Inter doit viser le Scudetto sans tarder. Au début de l'année, vous avez le championnat, la Ligue des champions et la Coppa Italia, et l'Inter doit gagner l'une de ces trois compétitions." Le plus grand danger. "C'est un football différent, tout change sans les fans. La Juventus gagne avec une certaine continuité et s'améliore, la Lazio aussi. L'Inter se battra pour le titre avec eux et ainsi que le Milan." A propos de Martin Satriano et de Matias Fonseca (fils de Daniel Fonseca). "Satriano a bien fait au Nacional (équipe majeure uruguayenne, ndlr). C'est un garçon qui aime le football et qui aime s'entraîner. Je pense qu'il a tout pour bien faire, mais il faut y aller doucement avec lui, c'est encore un gamin. Satriano a les qualités pour devenir un grand champion, mais allons-y doucement. En Uruguay, on parle en bien de lui, c'est pourquoi il est parti si vite. C'est un joueur différent des autres, c'est un top player comme on dit. Fonseca? J'ai entendu de très bonnes choses sur lui, même si je ne l'ai pas encore vu jouer. Comme tous les enfants de grands joueurs, ce n'est pas facile de refaire ce que leur père a fait, c'est difficile pour le garçon mais il a du sang uruguayen, alors qui sait."
  7. Notre ancien attaquant "El principito" Ruben Sosa s'est livré à SuperNews concernant son passage à l'Inter et l'Inter actuelle. En 1992, vous partez à l'Inter, l'équipe avec laquelle vous avez remporté la Coupe UEFA en 1994. Qu'est-ce que ça fait de faire partie d'un groupe qui a remporté un tel trophée? Qu'est-ce que l'Inter des années 90? "La Lazio a été l'équipe qui m'a ouvert les portes de la Serie A, l'Inter était ma deuxième équipe italienne, la plus forte pour moi. De grands joueurs ont joué à l'Inter, beaucoup d'étrangers, c'est une équipe qui a beaucoup gagné. J'ai eu la chance d'avoir été un attaquant pour ce club. Avec les Nerazzurri, j'ai marqué de nombreux buts, nous avons remporté une Coupe de l'UEFA en 1994, nous avons presque remporté le Scudetto l'année précédente. J'ai rencontré des champions comme Bergomi, Zenga, Ferri, Berti, Totò Schillaci, Jonk, j'ai eu la chance de jouer au Meazza, à San Siro, une sensation incroyable. Cela a été trois merveilleuses années." Comment est né le surnom "El Principito"? "C'était une invention d'un journaliste uruguayen. Quand j'ai fait mes débuts dans l'équipe nationale, à l'âge de 18 ans, le capitaine Enzo Francescoli était "El principe". Alors, pour ne pas créer de conflit, il m'a inventé le surnom "El principito", toujours roi, mais un peu plus petit." Avec 84 buts, vous étiez l'Uruguayen le plus prolifique de l'histoire de la Serie A avant qu'Edinson Cavani ne batte ce record en 2012. Que pensez-vous des nombreux talents uruguayens qui ont contribué à rendre le football italien spectaculaire? "J'ai passé sept merveilleuses années en Italie. C'était l'époque de Maradona et Careca à Naples, une époque où dans le football italien, il n'y avait pas plus de trois joueurs étrangers. Avant, il était plus difficile de trouver de l'espace, mais pour cette raison, c'était aussi plus gratifiant. Je crois que, dans un certain sens, j'ai ouvert les portes à d'autres joueurs uruguayens, j'étais une sorte d 'ambassadeur avec la tâche d'amener d'autres champions de mon pays au football italien. J'en suis très content." Malgré une équipe de grande qualité, l'Inter manque souvent de continuité. Que pensez-vous de l'Inter d'Antonio Conte? "Je suis souvent l'Inter et la Lazio, mes deux anciennes équipes. Je suis très attaché à ces clubs, j'aimerais qu'ils remportent n'importe quel titre. Les Nerazzurri sont les plus proches pour remporter le Scudetto. L'Inter est une équipe née pour la compétition, on s'attend toujours à ce qu'elle gagne quelque chose, que ce soit le Scudetto, la Ligue des champions ou la Coupe d'Italie. Je pense que cette équipe est pleine de grands champions. Conte devrait probablement constituer une équipe compacte et unie qui trouve une réelle continuité, en essayant de donner plus d'espace aux Sud-Américains également. Sanchez joue peu, Godin a été vendu. L'Inter, avec son équipe, son histoire, ses fans, ne peut pas bien jouer un ou deux matchs et ensuite mal jouer les suivants. Il doit maintenir un équilibre." En Champions League ou en Ligue Europa, pensez-vous qu'il existe une équipe italienne capable d'aller jusqu'au bout? "Aujourd'hui, le football a beaucoup changé, il suffit de penser à la situation de Barcelone ou du Real Madrid, qui perd en Liga contre le dernier du classement. En Italie, désormais, la compétitivité a presque disparu. La Juventus remporte le Scudetto sans être dérangée depuis des années, souvent avec beaucoup d'avance. Nous devons trouver un championnat compétitif, avec des équipes qui peuvent toutes aspirer à la victoire. Quand je jouais, il y avait Milan, Inter, Naples, Roma, Juventus. Aujourd'hui, il n'y a que la Juventus. Quant à la Ligue Europa, je ne vois pas d'équipe capable la gagner malgré tout. Je crois plutôt que les Italiennes devraient penser étape par étape, se concentrer sur chaque défi et garder une motivation élevée."
  8. Dans une interview accordée à PassioneInter.com, notre légendaire attaquant Ruben Sosa s'est exprimé sur une série de sujets liés à l'Inter et a commencé par rappeler le succès en Coupe UEFA 1994 : "Je ne suis resté que pendant trois ans mais il me semble que j'en ai vécu dix grâce à l'affection des fans. Nous avons gagné la Coupe UEFA, oui, mais en championnat, ce fut très difficile. Au match aller, nous avons gagné 0-1 à l'extérieur, puis heureusement, Zenga a tout sauvé. Un autre match très difficile a été celui contre le Borussia Dortmund. L'Inter, comme je l'ai toujours dit, est l'équipe la plus forte pour laquelle j'ai jamais jouée. Je me suis beaucoup amusé à l'Inter." A son arrivée à l'Inter et a révélé que la femme du président Ernesto Pellegrini ne voulait pas qu'il rejoigne le club : "L'arrivée à l'Inter fut assez incroyable. Je suis allé chez Pellegrini et sa femme m'a demandé un autographe pour leur fille. Mon agent m'a dit plus tard que le président ne voulait plus de moi alors qu'en réalité c'était sa femme ! J'ai contacté Pellegrini et lui ai dit que si je marque 20 buts, il accepte mes demandes, sinon, j'accepterais les siennes. Il a accepté et au milieu de la première année, j'avais déjà marqué 22 buts." Ernesto Pellegrini ou Massimo Moratti ? "Ils étaient tous les deux de grands présidents. Pellegrini était un ami, il est toujours resté proche de moi. Moratti était alors président d'une grande famille. J'ai passé un bon moment avec lui et même quand j'ai été blessé, il m'a beaucoup aidé. Il a tout donné pour l'Inter et il aurait aussi donné sa vie." Un commentaire sur Beppe Bergomi ? "Au début il ne parlait jamais mais il a toujours été un grand capitaine, j'ai toujours été inspiré par lui. Je me souviens qu'il avait l'habitude de se lever et de prier à trois heures du matin et je lui ai demandé pourquoi il l'avait fait et il a dit qu'il l'avait fait pour l'équipe. Je lui ai alors dit d'arrêter de le faire, je m'occuperais des choses et marquerais deux buts. Il m'a beaucoup appris et, comme Moratti, il aurait tout donné pour l'Inter." Diego Godin et Matias Vecino : "Godin est un grand homme, un leader et un professionnel. Il est conscient que l'Inter est un grand club et bien qu'il ne puisse pas jouer tous les matchs car il n'est plus tout jeune, il performe toujours très bien dans les matchs complexes. Il faut le jouer dans les matchs les plus difficiles, c'est un joueur d'équipe. Quant à Vecino, il est peut-être un peu trop sérieux, peut-être qu'il manque un peu de joie mais c'est probablement parce qu'il se soucie tellement de bien faire et se met donc de la pression." Sosa a ensuite parlé de la course au scudetto et a partagé sa conviction que l'Inter et la Lazio pouvaient stopper la Juventus : "La Lazio se débrouillait très bien jusqu'à l'arrêt. Eux et l'Inter peuvent arrêter la Juventus et c'est probablement la bonne année pour le faire. Ils doivent essayer de battre les Bianconeri." Il a conclu en parlant du projet de nouveau stade à Milan et a souligné que San Siro ne devait pas être détruit dans le cadre de celui-ci : "Le Meazza est le plus beau stade dans lequel j'ai joué. Il est peut-être un peu trop grand par rapport aux normes d'aujourd'hui mais il doit rester, il ne doit pas être démoli." ®alex_j - internazionale.fr
  9. Lors d'une interview parue dans Tuttosport, notre attaquant légendaire Ruben Sosa, a évoqué son passage dans le club. "L'Inter était certainement l'équipe la plus forte pour laquelle j'ai joué. Les trois saisons que j'ai passées à Milan ont été extraordinaires. Ce qui m'a le plus frappé, c'est de voir tous ces fans au Meazza. Jouer dans un tel stade était extraordinaire." Cette fameuse saison 1993-1994 "Nous avons presque fini en Serie B ! Mais nous avons finalement remporté la Coupe UEFA. Pour moi, cette coupe est comme une Ligue des Champions! Gagner la Coupe UEFA a été le couronnement de mon aventure nerazzurra. C'est mon meilleur souvenir car je voulais gagner quelque chose en tant que joueur interiste." Note: à la fin de la saison 1993-1994, l'Inter termina à la 13e place avec 31 points, soit 1 point devant le premier relégable (Piacenza). L'Inter remporta sa deuxième coupe de l'UEFA en battant le Casino de Salzbourg (devenu le Red Bull Salzbourg), 1-0 et 1-0. Il faut également noter que d'après une interview de Denis Bergkamp parue dans fourfourtwo parue en 2011, les deux attaquants ne s'entendaient que moyennement. Le départ "Je pense que je suis parti au bon moment car je n'aurais rien pu donner de plus. Mon genou, qui avait déjà subi trois opérations, me faisait mal. C'était aussi un acte de respect envers le club et les supporters." L'homme de 53 ans a conclu l'entretien en admettant qu'il pourrait amener son fils en Italie dans les années à venir. "Mon fils Nicolas a 15 ans et joue maintenant au Danubio FC (club uruguayen basé à Montevideo fondé par des bulgares, d'où le nom qui fait référence au Danube, ndlr). Il est pareil que moi et a le même pied gauche. Quand il aura 18 ans, je l'emmènerai peut-être en Italie." L'ancien joueur de l'équipe nationale uruguayenne a rejoint l'Inter à l'été 1992 après un passage à la Lazio. Au cours de ses trois années avec nous, il a disputé 104 matches toutes compétitions confondues. Il a pu se vanter d'un record impressionnant qui frôle le 1 but tous les deux matchs car il a marqué 50 buts avec également fait 10 passes décisives. Il a quitté l'Inter pour le Borussia Dortmund et a également joué en Espagne et en Chine avant de retourner en Uruguay où il a terminé sa carrière au Racing Club de Montevideo. Avec l'équipe nationale, Ruben Sosa a gagné la Copa America en 1987 et 1995. ®alex_j - internazionale.fr
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