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  1. C’est une information en provenance de la Gazzetta Dello Sport, : A la Viale Della Liberazione, et sans rapport avec un éventuel échange avec Marcelo Brozovic, on commence à entrevoir l’arrivée de l’Ivorien, lui qui est très proche d'un Hakan Çalhanoğlu qui aimerait bien le revoir à la Pinetina. "A Appiano, Franck Kessié peut être considéré comme une chemise ou un jean : Il n’est jamais passé de mode et Franck pourrait être considéré à un vêtement que l'Inter voulait déjà porter l'été dernier, avec des Nerazzurri qui ont même cherché à lui faire une place dans l’armoire, lors des derniers jours d’un mercato hivernal en hypotension." 'Le mois de juillet à venir pourrait être le bon moment pour le recruter : Le Club de Steven Zhang s’attelle déjà pour offrir à Simone Inzaghi un milieu de terrain new-look : Intemporel Kessié est du gout de de l'entraîneur et des dirigeants de l'Inter. Et cette semaine et si les contacts avaient été interrompu au derniers jour du Mercato, ceux-ci ont repris : Les téléphones sonnent à nouveau, non pas une mais deux fois : d'un côté l'agent du joueur mécontent des rares minutes de Franck chez les Blaugrana et de l'autre, les dirigeants de l'Inter, intrigués par l'opportunité qui pourrait réapparaître en cours de route." "Les étoiles, en effet, s'alignent et les conditions se réunissent pour une nouvelle aventure milanaise de l'Ivoirien : Le désir de se rencontrer est mutuel et est de longue date, mais la nouveauté des dernières conversations est que l'arrivée de Kessié chez les Nerazzurri serait sans rapport avec un échange pure et simple de Brozovic : En janvier, une double plus-value, authentique et importante, aurait pris forme pour les deux clubs, également pour des raisons techniques : Brozovic est un Regista moderne et total qui pourrait s’avérer utile parmi les dribbleurs de Barcelone, tandis que Kessié apporterait le physique dont Simone a besoin dans un secteur en manque de poids et de centimètres." "La transaction pourrait toutefois prendre une autre tournure, même si l'Inter écoutera avec grand intérêt toute offre estivale pour le Croate, l'un des "sacrifiables" sur l'autel des comptes. Tout cela, sous réserve des performances de Kessié dans les mois à venir. Car Franck s’imaginait une autre vie en Catalogne lorsqu'il y a signé à gratuitement en provenance de l’Ac Milan, mais chez les Blaugrana, il n'y a pas de place pour frapper à la porte des titulaires, du moins tant que Busquets y règnera au milieu." Et ces derniers temps, l'Ivoirien est au moins devenu moins important qu'aux premiers jours et il commence à profiter des rares occasions qui lui sont offertes comme dimanche dernier, au Nou Camp, entré au jeu, il délivrait une passe décisive pour Jordi Alba contre Séville, avec en bonus une victoire qui permettait d’éloigner le Real Madrid du sommet. A la veille du match face à Villareal, Xavi avait eu aussi des mots doux pour l'ancien du Diavolo : "Franck est un joueur très fort physiquement, qui peut être important pour les prochains matchs. Il gagne beaucoup de duels, il sait comment entrer dans la surface, j'ai toute confiance en lui..."." Mais malgré cette éclaircie, Kessié veut un autre environnement : Il se souvient de l'époque où, à l'ac Milan, on l'appelait "Président" et où, avec cet air présidentiel, il dominait au milieu du terrain jusqu'à la conquête du Scudetto: Et cette situation, il aimerait la répéter bientôt à l'Inter, un club qu'il a toujours suivi avec intérêt et curiosité et il a dernièrement pu constater que le passage d’un joueur leader des Rossoneri à celui de joueur de référence des Nerazzurri n'est plus aussi compliqué qu'auparavant : Çalhanoğlu, son grand ami de l'époque de Milanello, a certes connu quelques turbulences, mais il est désormais devenu une idole incontestée de la Curva Nord." "Et le Turc est le principal sponsor de son atterrissage à la Pinetina : Franck avait l'habitude de demander à Hakan quand il devait se décider avec qui signer gratuitement. Et à présent, si l’Inter pouvait être une réelle possibilité. Sa curiosité pour le monde Nerazzurro n’a changé et les messages à son ami continuent égalemen: Après six mois en Liga, l'Ivoirien a compris que le championnat italien est celui qui lui était le plus adapté pour mettre en avant ses caractéristiques." Le Projet "La Direction Nerazzurra observe d’un coin de l’œil l’environnement de Kessié, elle qui devra procéder à une cession douloureuse avant et après le 30 juin : L'Administrateur-Délégué Giuseppe Marotta et le Directeur-Sportif Piero Ausilio tenteront de maximiser le départ de Denzel Dumfries en termes de millions d'euros et devront très probablement mettre une autre pièce de l’argenterie en vitrine. Malgré cela, le pouvoir d'achat sera minime et c’est la raison pour laquelle les Nerazzurri aimeraient proposer au Catalan un prêt, au bon moment, conditionné d’un rachat la saison suivante car arrivé gratuitement, le prix final du milieu de terrain âgé de 26 ans, ne devrait pas dépasser les 30 millions d’euros." "Et si le contrat de Kessié avec Barcelone est encore long, puisqu'il expire en juin 2026, dans des cas comme celui-ci, seule la volonté du joueur peut impacter sur la suite des événements. C'est aussi pour cette raison que l'agent George Atangana a commencé à tisser la toile des mois à l'avance, tandis que Simone Inzaghi pense déjà à la place à lui donner dans un milieu de terrain de qualité : Il pourrait y remplacer tout le monde au milieu, y compris Brozo. En supposant que le Croate soit toujours à sa place dans l'Inter à venir." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  2. L’ancienne légende du FC Barcelone, Andres Iniesta, s’est livré à 48h de la "Finale" tant attendu entre un FC Barcelone rageux et une Inter qui peut se permettre de luxe de rentrer à la maison avec un partage de points, à la Gazzetta Dello Sport… Le tout avec l’Ombre de la Maison Blanche… Match aller "C’est un résultat très très négatif pour Barcelone vu les conséquences qu’il impose pour le match retour : les rencontres face à l’Inter sont toujours passionnantes et difficiles : tout, ou quasi tout, peut y arriver." Xavi s’est plaint de l’arbitrage "Il y a des moments où tu dois exprimer ta déception, les phases de jeu dont on parle sont claires et vu l’importance de la rencontre, si tu es victime de décisions qui te sont négatives, tu accuses le coup." Ce règlement, qui modifie la règle des fautes de main est-il plus complexe pour les joueurs ? "Dans le football, il y a des situations qui sont très claires, aussi parce que la technologie ne permet pas de faire la place aux obsessions : je pense au but/non-but et aux hors-jeu et dans d’autres phases où malgré la Var, il reste toujours la place à l’interprétation. Et l’interprétation génèrera toujours toute sortes de doutes : l’un va voir les choses à sa façon, l’autre aura une autre vision." Passons à Inter-Barça "C’est vital pour Barcelone de gagner pour rester en vie dans le tournoi, c’est une rencontre cruciale : l'Inter est une grande équipe et ce sera compliqué pour Barcelone. Je m’attends à voir Barcelone prendre l’initiative et l’Inter rester en attente et prête à saisir ses propres options, en sachant que, théoriquement, même un match nul peut lui convenir. La Ligue des Champions est une compétition qui se joue sur les détails, si tu te plantes, tu payes le prix, mais Barcelone a une grande opportunité pour parvenir à faire un beau pas en avant et j’espère qu’il y parviendra." La défaite à Milan semble avoir été très dure, surtout psychologiquement… "de l’extérieur, il me semble qu’il y a une certaine instabilité émotive : les victoires te donnent beaucoup de moral, mais il te suffit d’une seule défaite pour plonger dans le doute, pour faire chuter d’une façon évidente l’humeur de façon générale. Je pense que Barcelone propose une excellente ligne de jeu et a un noyau très complet, le travail réalisé en ce début de saison est excellent, la confiance et les espérances doivent rester élevées, tu ne peux pas te permettre d’être conditionné aussi facilement." De Xavi-Busquets-Iniesta à Gavi-Busquets-Pedri "La carrière de Sergio est l’une des meilleures de l’histoire du football. Gavi et Pedri ont, à leur côté, une personne avec qui ils peuvent énormément apprendre, une personne qui peut les aider à grandir sur et hors du terrain : ce sont deux garçons très très jeunes qui disposent d'un excellent présent et qui auront un avenir spectaculaire." Le fait d’être comparés à vous et à Xavi peut-il peser dans la balance ? "Je ne crois pas : Gavi et Pedri joue assez naturellement, facilement, je ne pense pas qu’ils ressentent la pression. C’est plutôt le monde extérieur qui doit les laisser tranquille. Il est clair ensuite qu’ils devront convaincre comme nous l’avons connu Xavi et moi : j’étais 4 ans plus jeune que Xavi et j’étais déjà comparé à lui, et lui était comparé avec Guardiola. C’est normal, c’est une sorte de chaine mais Gavi et Pedri ont le football en eux, ils ne sont pas là à se plaindre sur le terrain, ils ne fuient pas leurs responsabilités : on voit qu’ils s’amusent et c’est quelque chose qui est innée chez eux : soit tu l’as, soit tu ne l’as pas." Revenons un peu à 2010 et à cette demi-finale de la Ligue des Champions... "Ce sont des souvenirs vraiment négatifs, aussi bien pour l’élimination que pour le fait que j’étais blessé et que je ne savais pas si j’irais au Mondial. Cette rencontre fut une double désillusion, je me souviens de l’ambiance du match retour qui était incroyable, le but annulé à Bojan, la tension… Comme je l’ai dit avant : tout peut arriver face à l’Inter, les rencontres sont composées de tellement de choses car c’est une équipe qui a toujours eu de grands champions." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  3. C’est une révélation de la Gazzetta Dello Sport, en une année et demie sous la gestion d’Antonio Conte, un joueur en particulier est rentré dans le cœur des Tifosi de l’Inter : Nicolò Barella. Le milieu de terrain Nerazzurro, par-delà ses prestations, s’est rendu indiscutable auprès de son entraineur qui ne renonce jamais à lui Allumé par Paratici cette semaine, l’Inter n’entend pas renoncer à son numéro 23 : "Chaque cycle est lié à des personnalités : Un buteur, en entraineur, un capitaine, une Bandiera qui ont tous des valeurs humaines bien avant celle de champions. Et l’Inter semble avoir clairement en tête le profil de celui qui sera le Leader du futur, la tête d’affiche des prochaines années." "Si la vie sociétal est compliquée, cela ne signifie pas que celle-ci ne se projette pas sur le long terme. Et, dans la tête de tous, il y a un projet commun : Faire de Nicolò Barella le Capitaine du Futur! Beppe Marotta et Piero Ausilio ont durement travaillé à l’été 2019 pour convaincre Cagliari de libérer le "Fils de la Sardaigne", la fierté de la Région qui était parvenu à conquérir le cœur des Rossoblu et ensuite de la Nazionale. Coup de foudre "Avec l’Inter, il y a eu un coup de foudre : "Le club avait choisi Barella comme l’Homme qui allait lancer l’ère Conte et Nicolò a choisi justement les Nerazzurri pour travailler et grandir sous la direction d’ Antonio Conte qui l’a lentement inséré, intégré pour en faire le joueur indiscutable." "L’Histoire est pleine de tournant et celle de Barella sur la route milanaise le prédestinait à se présenter sur le terrain de jeu le plus important, celui de la Ligue des Champions. L’Inter menée au score par surprise face au Slavia à domicile, voyait Barella monter sur le terrain et devenir le coup gagnant qui offrait l’égalisation." "Deux semaines plus tard, il se présentait dans le stade mythique du Nou Camp devant sa majesté Messi. Barcelone découvrait, ce jour-là, la fureur compétitive du numéro 23 Nerazzurro qui était partout, qui dérobait les ballons à Busquets et De Jong, et qui n’était pas loin de trouver le chemin des filets en percussion." "Dix mois plus tard, en Finale de l’Europa League, Nicolò n’était déjà plus une promesse mais un homme clé du milieu de terrain de l’Inter, à tel point qu’il s’est fait encenser par Romelu Lukaku en public : "Mais vous avez vu Barella ? Il est fondamental pour nous!' "Barella Capitaine après Handanovic : L’Histoire est toute tracée....." Validez-vous cette prise de décision si elle vient à se confirmer ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  4. De toutes les images durables du triomphe de l'Inter en finale de la Ligue des Champions 2010, une se démarque des autres. Voici l'histoire de la fascinante Inter de Mourinho... À l'intérieur du Santiago Bernabeu, une victoire 2-0 sur le Bayern Munich a provoqué des scènes de joie : Diego Milito courant vers les fans les bras tendus. Esteban Cambiasso faisant des tours d'honneur avec le vieux historique de Giacinto Facchetti. Javier Zanetti mettant le trophée en équilibre sur sa tête. À l'extérieur cependant, une histoire différente va se raconter. Les joueurs de l'Inter étant montés dans le bus plus tard dans la soirée, leur manager, José Mourinho, s'est glissé dans sa propre voiture. Et puis il en sauta de nouveau, courant pour embrasser Marco Materazzi. Les deux hommes se sont repliés l'un dans l'autre et ont pleuré. L'Inter venait d'entrer dans l'histoire, devenant la première équipe italienne à remporter un triplé en Serie A, en Coppa Italia et en Ligue des Champions. Et maintenant, nous savions que c'était exactement ça, l'Histoire. Le temps de Mourinho avec le club était terminé, il ne reviendrait pas. Examiner un grand club à travers le prisme d'une saison spécifique peut sembler un exercice arbitraire. Il y a toujours une évolution dans n'importe quelle d'équipe, toujours un report d'une année à l'autre. Pourtant, les vainqueurs du Triplete 2010 se sentent comme une exception, comme un chapitre glorieux dans le livre des records de l'Inter, un chapitre qui a une fin clairement définie, avec Mourinho partant vers le soleil couchant, et des nerazzurri qui ne seront plus couronnés champions nationaux ou européens depuis. Il y a aussi un début évident dans le mercato estival de 2009. L'Inter a recruté une foule de joueurs qui mèneraient au triplé : Milito, Thiago Motta, Samuel Eto’o, Lúcio et Wesley Sneijder. Mourinho est arrivé un an plus tôt, les menant à un titre de Serie A lors de sa première saison, mais c'était une exigence minimale. Le succès national a été facile pour l'Inter suite au scandale du Calciopoli en 2006, qui a vu la Juventus reléguée, et de nouvelles sanctions infligées à Milan, la Fiorentina et la Lazio. Cependant il y avait peu de preuves dans cette première saison de Mourinho qui pouvaient indiquer qu'il mènerait cette équipe au plus haut. L'Inter a terminé derrière le Panathinaikos en phase de groupes de la Ligue des Champions et s'est effondrée en huitième. Il avait demandé au club deux ailiers pour recréer le 4-3-3 qui lui avait si bien servi à Porto et Chelsea, mais Mancini et Ricardo Quaresma, tous les deux, n'ont pas été à la hauteur du montant de leur achat. Quelle part de l'évolution tactique qui a suivi était prévue ? Quelle part est due aux circonstances ? Mourinho était déterminé à faire en sorte que l'Inter presse plus haut sur le terrain, déclarant que son objectif était de monter la ligne défensive de 20 mètres. La signature de Lucio, un défenseur central mobile, était une étape délibérée, mais ailleurs, la politique de transfert de l'Inter semblait être dictée par les opportunités. Les nerazzurri ne souhaitaient pas vendre Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de la Serie A en 2008-2009, mais Barcelone a fait une offre - 46 millions d'euros plus Samuel Eto’o - qu'ils ne pouvaient pas refuser. Avec Milito en provenance de Gênes, Mourinho avait maintenant deux attaquants prolifiques au lieu d'un, avec de l'argent restant pour un renfort supplémentaire. Sneijder est arrivé le 28 août et est entré directement dans le onze de départ pour aider l'Inter à démolir le Milan 4-0 un jour plus tard. De manière détournée, l'Inter aurait peut-être encore une fois dû remercier Barcelone. Le triplé des catalans en 2009 a incité le Real Madrid à sortir le chéquier et à signer les deux précédents vainqueurs du Ballon d'Or - Cristiano Ronaldo et Kaká - laissant Sneijder et Arjen Robben comme surplus. Des joueurs de classe mondiale étaient arrivés à l'Inter pour une fraction de leur valeur réelle. Ce contexte importait autant que leur talent. Ce sont des joueurs qui sont arrivés avec des écornures sur les épaules, motivés à prouver que leurs anciens employeurs avaient tort. Tactiquement, Mourinho a fait des faux pas. L’Inter a commencé par un 4-3-1-2 centré sur la créativité individuelle de Sneijder. Ce fut un triomphe à la maison et presque un désastre en Europe, où son étroitesse a été exposée à plusieurs reprises. Ils annulèrent leurs trois premiers matchs de groupe de la Ligue des Champions et semblaient la quitter avant cinq minutes d'éclat du néerlandais et une dernière victoire à l'extérieur au Dynamo Kiev. Émotionnellement, Mourinho a compris comment se mettre dans la peau de ses joueurs. Eto’o était tombé en disgrâce à Barcelone en partie parce qu’il n'avait pas suivi l’instruction de Pep Guardiola consistant à céder le centre de l’attaque à Leo Messi. Pourtant, Mourinho a réussi à persuader le Camerounais de faire exactement cela : passer sur l'aile gauche alors que l'Inter s'adaptait à la mi-saison en un 4-2-3-1. Il y avait des douleurs croissantes. Pendant des périodes importantes de sa plus grande saison, l'Inter n'était pas vraiment très bonne. Entre le 16 janvier et le 10 avril, les Nerazzurri ont remporté cinq des 14 matchs de Serie A, la Roma les dépassant pour leur prendre la première place. Pourtant, il y avait un esprit de défi qui a surmonté toutes les lacunes. Mourinho était le bon manager au bon moment pour Sneijder, Eto’o et Goran Pandev, lors d'un mercato d'hiver inspiré, alors libéré de son contrat avec la Lazio. Si ces joueurs arrivaient en se sentant méprisés, alors Mourinho a réaffirmé cette émotion, affirmant que les vainqueurs des quatre derniers titres de Serie A, déjà interistes, luttaient contre les forces nébuleuses des préjugés de l'establishment. Il a dénoncé la « prostitution intellectuelle » dans les médias italiens et mima le geste des menottes aux poignets alors que les commentaires allaient à l'encontre de l'Inter lors d'un match nul contre la Sampdoria. Ses attaques contre les officiels de Serie A étaient si implacables que des rapports ont fait état d'arbitres menaçant de boycotter les matchs de l'Inter. Tout cela était absurde, une distraction transparente, mais ce qui importait, était que ses joueurs acceptent. Sneijder a dit qu'il « tuerait et mourrait » pour Mourinho. Dejan Stankovic a déclaré qu'il « se serait jeté dans le feu » pour lui. Eto’o a parlé de ses actions, remplaçant en tant qu'arrière auxiliaire pendant plus d'une heure après que Thiago Motta ait été expulsé lors du match retour de la demi-finale de la Ligue des champions à Barcelone. L'Inter a eu sa part de chance. L'éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull avait obligé Barcelone à se rendre à Milan en bus pour la première étape de cette manche, où les catalans se sont effondrés pour une défaite disproportionnée 3-1. Pourtant, uniquement se concentrer sur cela serait ignorer ce qui a rendu cette équipe spéciale. L'histoire moderne des nerazzurri a été celle de la sous-performance, de devenir fragile lorsque la pression augmentait. L'Inter était l'équipe qui a perdu le titre de champion lors de la dernière journée de 2002, et qui n'avait jamais menacé de remporter la meilleure compétition de clubs d'Europe pendant les 15 ans de la présidence de Massimo Moratti à ce jour, malgré des dépenses somptueuses pour les transferts. L'Inter de Mourinho a bouleversé les stéréotypes : une équipe qui a livré son meilleur football dans les moments les plus tendus. Même avec un Sneijder expulsé après 26 minutes lors du derby en janvier contre le Milan, alors leurs plus proches rivaux au classement, l'Inter a tout de même gagné 2-0. En avril, juste au moment où les éventements menaçaient de nous sortir de la course au titre, les joueurs se sont retrouvés bloqués à 0-0 après 75 minutes contre une équipe de la Juventus qui s'était cloîtrée dans un bunker défensif composé de Fabio Cannavaro, Giorgio Chiellini et Gigi Buffon. Maicon a pulvérisé ce mur avec l'un des meilleurs buts marqués cette saison. Puis vint le Camp Nou, le carton rouge de Thiago Motta et Sergio Busquets jaillissant entre ses doigts. Combien d'autres équipes auraient pu résister, même avec un avantage de deux buts, pendant 62 minutes face à la meilleure attaque du monde ? Les choses sont devenues un peu tendues vers la fin, mais Julio César n'avait eu à faire qu'un arrêt notable avant que Gerard Piqué ne sorte de l'impasse avec six minutes restantes à jouer. La finale contre le Bayern a été plus simple. Milito a marqué les buts décisifs, tout comme il l'avait fait lors de la finale de la Coppa Italia et de la victoire du Scudetto sur Sienne lors de la dernière journée de la saison de Serie A. Sneijder a fourni sa passe décisive sur le premier match - sa sixième du tournoi, plus que tout autre joueur. Il a ensuite emmené les Pays-Bas en finale de la Coupe du Monde et, d’une manière ou d’une autre, il a terminé quatrième du Ballon d’Or. C'était peut-être un épilogue approprié, une preuve supplémentaire que personne n'a donné à cette équipe et à ces joueurs le respect qu'ils méritaient. Si Mourinho était revenu, il aurait pu l'utiliser pour renforcer cette mentalité nous-contre-le-monde. Au lieu de cela, il n'est même jamais rentrer à Milan pour célébrer. « Je n'avais pas encore signé de contrat avec le Real Madrid » , a-t-il expliqué quelques années plus tard, « mais j'avais déjà décidé. J'avais refusé deux fois auparavant et je ne pouvais pas le faire une troisième fois. Je savais que si je retournais à Milan, je changerait d'avis. » Materazzi n'avait commencé qu'une poignée de matchs cette saison-là, mais il avait un esprit de parenté, un joueur qui a absolument adhéré à l'approche du portugais. Que se sont-ils dit lors de ce moment désarmant et tendre en dehors du Bernabéu, quand ils ont su que l'aventure était finie ? « Je lui ai dit : Tu es une merde » , raconte Materazzi dans une interview à La Repubblica. « Tu pars et tu nous laisses avec [Rafa] Benítez. Je ne te le pardonnerai jamais. » « Je lui ai, finalement, pardonné. » alex_j - internazionale.fr
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