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  1. En effet, le célèbre site économique italien s’est penché sur la personnalité italienne qui pourrait s’offrir l’Inter : "Radrizzani vit à Londres depuis des années et est propriétaire du groupe Aser Ventures, actionnaire majoritaire du club anglais Leeds United et fondateur d'Eleven Sports, une plateforme de streaming sportif récemment vendue à DAZN en échange d'une participation de 5 % dans la plateforme." Radrizzani, l’Homme "Né en 1974 à Rho, dans la province de Milan, Radrizzani se défini comme un self-made man, capable de construire un groupe d’entreprise à partir de rien. Diplômé en relation publique en 1998, il rejoint la Media Partners de Matteo Bogarelli, le Maestro de très nombreux dirigeants qui sont aux sommets de l’Industrie du ballon. Dans son Azienda qui domine la scène des droits télés en Italie, Radrizzani gravit les échelons pour ensuite s’installer à son propre compte et, après une série d’activité de consultance en Orient, il fonde, avec Riccardo Silva, l’Agence Mp & Silva." "En 2016, Mp & Silva passe sous le contrôle du concordat chinois Jinxin, qui lui-même appartient à l’entreprise d’Etat Everbright. En 2016, celle-ci fait l’acquisition de 65% de l’agence en lui reconnaissant une évaluation légèrement supérieure au milliard de dollars : Radrizzani y conserve une part légèrement supérieure à 14% et Silva de 15% avant de procéder à la liquidation." De DAZN à Leeds Comme l’explique Milano Finanza: "Dans le même temps, Radrizzani a créé en 2015 à Singapour Aser Ventures, un fonds d’investissement spécialisé toujours dans le secteur sportif. Durant cette même année, l’entrepreneur lance Eleven Sports, la plateforme de streaming sportif qui arrivera, en un rien de temps, à être retransmise dans 13 pays en s’offrant les droits télés des compétitions nationales et internationales, en ce y compris l’Italie où on y retrouve également les droits télés de la Serie C." "A la fin du mois de septembre 2022, Eleven Sports passe sous le contrôle de DAZN dans le cadre d'un premier acte de consolidation dans le secteur du streaming sportif. Aser Ventures parvient à obtenir une participation à hauteur de 5% dans le groupe détenu par le Magnat Len Blavatnik." "Dans le même laps de temps, Radrizzanni fait son entrée dans le Conseil d’Administration de DANZ. Eleven Sport vendu, Leeds United représente la participation la plus précieuse du portefeuille d’Aser Ventures qui comprends également des startup technologiques comme Creed Media, Hellodi, Sponix, Neo studios, Sports Data Lab. Son Patrimoine "Il n’existe pas de chiffres officiels, mais en 2022, son patrimoine personnel était estimé entre 350 et 400 millions d’euros. En ce moment, Leeds United, selon la dernière évaluation de Sportico, aurait une valeur d’environ 305 millions de live sterling, soit 345 millions d’euros sur base du taux de change actuel." Le saviez-vous ? Questionné en 2021 sur un éventuel investissement en Italie, qu’il s’agisse de l’Inter ou du Milan d’alors, voici ce qu’avait déclaré Andrea : "Cette fois, j'aimerais un grand club. L'Inter ? Il n'y a rien, si c'est ce que vous voulez savoir. Mais l'intérêt existe, voyons comment les plans de Suning évoluent." Un Juventine aux commandes ? En effet, interviewé par Bein Sport en 2020, celui-ci déclarait son amour pour la Vieille Dame: "J'étais un grand tifoso de la Juventus. La première fois que je suis allé à Elland Road, j'ai été impressionné par un maillot de Leeds qui se trouvé à côté de celui de la Juve. Il s'agissait du grand John Charles, qui a joué pour la Juve et Leeds. Mon premier contact avec le club a été fantastique pour cette raison également". S’il parvient à s’offrir l’Inter, vaudrait mieux qu’il ne songe JAMAIS à proposer un maillot extérieur rayé de blanc et de noir…. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  2. Giuseppe Marotta, "Il Padrino" s’est livré en exclusivité au Corriere Della Sera, place à une interview qui en révèle plus sur le meilleur Administrateur-Délégué italien en activité! Quel est votre premier souvenir ? "A 4 ans, au jardin d'enfants d'Avigno, avec ma chasuble bleue et un panier à goûter". Comment était votre enfance ? "Le football a été immédiatement le fil conducteur de mon existence : Ma chance a été d’habiter a 500 mètres du stade d’Ossola et de la fenêtre de ma maison, je voyais les terrains d’entrainement de l’équipe, qui, à cette époque, évoluait en Serie A. J’en étais fasciné et je m’étais juré : Un jour, j’irais moi aussi monter sur ce terrain." A quel moment êtes-vous parvenu à rejoindre ce monde si convoité ? "Je devais avoir huit ans. Je me suis placé devant la porte du vestiaire et j'ai demandé à Angelino, le magasinier, si je pouvais assister à l’entrainement : Après quelques tergiversations, il a accepté à une condition: Le marché était que je l'aiderais à nettoyer les chaussures, dégonfler les ballons, mettre les maillots à laver. En contrepartie, il m’était autorisé de porter la tenue de Varese et d’observer les séances. Ensuite, je suis passé à autre chose." C’est-à-dire? "A 11 ans, et précisément le 4 février 1968, j’étais le ramasseur de balle lors du match Varese-Juventus remporté 5-0, c’était un résultat historique avec un triplé de Pietro Anastasi." Maroni était-il déjà un étudiant engagé ? "Il avait déjà l'étoffe d'un politicien à l'époque, il était dans le mouvement estudiantin. Il avait deux ans de plus que moi et il venait déjà à l'école avec des journaux politiques, et moi avec la Gazzetta. On évoluait ensemble dans la même équipe de football de notre lycée, avec "Attila"." Qui ? "Fontana, c’était son surnom, il y avait aussi Beppe Bonomi qui était le Président de la Sea. J’évoluais au poste de milieu de terrain et, à 16 ans, j’ai débuté ma carrière comme dirigeant." C'était précoce... "A 19 ans, je suis devenu le responsable du secteur jeunesse, en abandonnant d’une certaine façon mon autre activité." Qu’était-elle ? "Je travaillais dans un quotidien local de l’époque , Il Giornale, j’écrivais des articles sur les A, un, peu à la Sconcerti. À 25 ans, j'étais déjà Président du Club". Qui a été votre premier recrutement ? "Michelangelo Rampulla de Pattese." En 1987, vous êtes passé à Monza, la créature actuelle de Silvio Berlusconi et d’Adriano Galliani... "Je succédais à Adriano, qui avait quitté l'équipe l'année précédente. C'est une expérience importante car avec Piero Frosio sur le banc, nous sommes parvenu à gagner le Championnat de Serie C." À Venise, est-ce exact que vous avez remonté le Grand Canal sur le Bucintoro ? "C’était pour célébrer la promotion en Serie A, c’était un grand honneur. Savez-vous où j'ai vécu ? Au Palazzo Albrizzi, où pendant un temps Foscolo, amant de la comtesse, avait élu domicile". Alvaro Recoba a été le joueur le plus efficace cette saison-là… "C'était l'une des rares fois où les qualités d’une individualité ont fait mentir le Principe de Michael Jordan selon lequel avec le talent on gagne des matchs mais c’est en travaillant en équipe que l’on remporte des championnats." Quel est le joueur qui vous a le plus diverti ? "Le Cassano de la Sampdoria, j’avais accepté le défi de Garrone de gérer aussi l’équipe en Serie B. En huit ans, je l’ai amené aux préliminaires de la Ligue des Champions. Je n’en oublie pas Alessandro Del Piero, Gianluigi Buffon et Ronaldo." Et le plus indiscipliné ? "Arturo Vidal, c’est un homme qui a une double vie." Est-ce que l’appel de la Juventus a été le point culminant de votre carrière ? "Pour un dirigeant qui arrive de la Province, les grandes équipes comme la Juve auparavant et l’Inter maintenant représente la concrétisation d’un rêve d’enfant." N’est-ce qu’une coïncidence si le système dit "Paratici", basé sur les plus-values, a explosé après votre départ ? "Mes années à la Juventus font partie du passé et je ne peux en garder que des souvenirs positifs. Je ne m'intéresse pas au travail réalisé par les autres, je pense à mon présent Nerazzurro." Un processus de reconstruction est en cours à Turin, après le tremblement de terre relatif aux enquêtes. Pourriez-vous y revenir si l’offre vous était soumise ? "Je suis heureux du chemin que j'ai entrepris. À l'Inter, je me sens bien et je me concentre pour contribuer à de nouveaux succès". À quel trophée êtes-vous le plus attaché ? " Le championnat de Serie B gagné avec la Sampdoria, au premier Scudetto avec la Juventus et au Scudetto remporté avec l’Inter." Mais n’avez-vous jamais été contacté pour vous lancer dans le monde politique ? "Bien évidemment, et il faut toujours avoir un rêve de réserve dans son placard, le mien est d’y entrer sans carte de Parti, d’y offrir ma contribution en termes de compétence, d’expertise et d'expérience". Mais politiquement parlant, votre ami Giorgetti tente de vous séduire... "Non, regardez ici, il m'a envoyé un message pour me taquiner et me dire qu’il m’avait piqué Carlos Alcaraz du Racing car Giancarlo est un supporter de Southampton." Pour qui votez-vous ? "Je suis un modéré du centre, ce n'est pas un hasard si l’on m'a surnommé le Kissinger du football." Aviez-vous eu peur lorsque vous étiez hospitalisé en 2021 à cause du Covid-19 ? "Oui, car je n’avais aucune idée de l’évolution de la maladie: J’ai dû porter un masque à oxygène durant quelques jours, c’était des moments difficiles." Le Seul, l’Unique : Il Padrino Marotta ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  3. En effet, si José Mourinho a été touché par la marque d’affection de "son" Inter, celui-ci n’oublie pas la très mauvaise prestation de ses joueurs Révélation du Corriere Dello Sport L’entraîneur est rentré dans une rage noire: "Je veux savoir pourquoi, lorsque vous jouer en face à face avec l’Inter, lors des dix premières minutes, vous vous êtes chié dessus ! Je veux savoir pourquoi contre le Milan, vous vous êtes chié dessus pendant 10 minutes. Je m’adresse à tous, personne n’est écarté : Je veux savoir pourquoi depuis deux ans vous vous comportez comme une petite équipe face aux Grands." "Si nous nous comportons comme une petite équipe, les arbitres nous traiterons comme une petite équipe, ils traiteront la Roma de petite équipe. L’Inter est une super équipe et vous deviez lui faire face et au lieu de trouver les bonnes motivations, vous vous êtes chiez dessus. Le défaut le plus grand d’un être humain est son manque de couilles, de personnalité.z Vous avez peur de disputer de tels matchs ? "Allez jouer alors en Serie C où vous ne trouverez aucune équipe avec des champions, aucun stade au Top et sans la pression du Grand Calcio: Vous êtes des eunuques, la pire chose qu’il soit pour un homme." Enfin on le retrouve notre Special One! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  4. La Gazzetta Dello Sport s’est penchée sur la visite de la Guardia Di Finanza au siège de l’Inter et sur la documentation analysée, celle-ci fait état d’une somme d’environ 90 millions d’euros. Pour l’heure, il n’a aucun chef d’inculpation Les officiers ont passé quatre heures à la Viale Della Liberazione, au siège des Champions d’Italie, ils sont ensuite partis au siège de la Lega Calcio, lieu où tous les clubs déposent les contrats. Ceux-ci ont fait l’acquisition de tous les documents relatifs au transfert pour la période 2017-2019 : Il s’agit des états financiers, des contrats, des mouvements bancaires sur les échanges afin de s’assurer de la régularité comptable des relatives plus-values comme l’explique dans une note, le Procureur faisant fonction Riccardo Targetti. Les officiers ont ainsi analysé la situations des deux milanais et mis en évidentes quelques éventuelles criticités, encore à vérifier, dans le bilan de l'Inter. Dans le détail, ils veulent comprendre si "la valeur des droits d'enregistrement des joueurs" a été délibérément surévaluée afin d'augmenter les revenus et, par conséquent, de diminuer les pertes, explique La Rosea Selon celle-ci, voici la liste des transactions passées au crible Davide Bettella évalué à 7 millions d’euros (soit que de la plus-value). Davide Bettella est aujourd'hui le défenseur central de Monza avec un total de 17 minutes en Serie B, mais à l'époque il était un récent champion d'Italie avec les Primavera et l'équipe nationale U19 sans la moitié d'un match joué chez les adultes. Son nom est lié à celui de son ami Marco Carraro. Marco Carraro a été vendu à la Dea en 2018 pour 5 millions (dont 4,4 millions de plus-values). Aujourd'hui, Carraro joue plus régulièrement que son ami à Cosenza, mais à l'époque, à peine âgé de 20 ans, il avait derrière lui une moitié de championnat B à Pescara. D'ailleurs, deux jours seulement après son arrivée chez Gasperini, Gasp, il a été immédiatement transféré en prêt à Foggia. Le riche parcours de Bettella-Carraro a eu lieu alors qu'Alessandro Bastoni passait de Bergame à Milan pour 31,1 millions d'euros: cela semblait un pari exagéré, mais le temps a montré que c'était finalement un bon investissement. En 2018, il y a le futur crack Zaniolo valant seulement 4,2 millions (2,6 millions de plus-values) : avec le recul, Nainggolan a été surévalué le premier et Zaniolo sous-évalué le second. Mais cette année-là, la plus grosse plus-value est celle de Davide Santon, vendu à la Roma pour 9,5 millions après une saison décevante avec Spalletti : 8,1 millions de plus-value. Celle-ci figure avec l'affaire Zaniolo, dans la même acquisition lucrative de Radja Nainggolan (39,5 millions). Parmi les protagonistes de cette session figurait Ionut Radu, le second de Samir Handanovic. Mais à l'époque, revenant d'un prêt à Avellino, il est vendu au Genoa pour 8 millions, mais un rachat par les Nerazzurri de 12 millions est également inclus. Comme prévu, l'Inter a levé son option en 2019, même si le Roumain a été laissé en prêt au Rossoblù pour une saison supplémentaire. Finalement, Radu bénéficie désormais d'un contrat de 1,8 million d'euros et des quelques miettes laissées par Handa sur le terrain." Les deux autres jeunes bien notés cette saison-là sont Federico Valietti, un latéral actuellement prêté à Pordenone, acheté au Genoa pour 6 millions d’euros, dont la quasi-totalité en plus-value, et le Danois Jens Odgaard, classe 99, transféré à Sassuolo il y a trois saisons pour 4,6 millions d’euros (pour une plus-value de 3,5 millions d’euros). Le transfert en Emilie-Romagne a eu lieu avant le 30 juin et a été entrelacé avec celui de Matteo Politano de Sassuolo à l'Inter après le 1er juillet. Ce projet est typique de ces années-là, lorsque le club était engagé dans une course contre la montre pour gagner de l'argent avant la date de présentation du budget annuel, lui qui disposait ensuite, de plus de marge de manœuvre dans les semaines suivantes. Dans la même saison, aux 5,3 millions de plus-value du défenseur colombien Murillo, il faut ajouter les 1,2 de l'Albanais Manaj à Albacete. Pour compléter le tableau 2018, d'autres cessions de joueurs qui ne sont plus stratégiques et qui, dans l'ensemble, n'ont pas ou peu apporté au poste des plus-values : Nagatomo, Bardi, Kondogbia, Medel, Jovetic. Dans l'analyse de la deuxième saison dans le viseur du procureur, il suffit de se concentrer sur deux amis, protagonistes du Primavera Scudetto 2017. Ce sont les auteurs des deux buts des Nerazzurri en finale contre la Fiorentina : Zinho Vanheusden, désormais au Genoa de Sheva, et Andrea Pinamonti, qui, prêté à Empoli, retrouve le niveau qu'il avait promis. La vente de "Pina" au Genoa en 2018-19 avait renfloué le budget avec 19 millions de plus-value, pour un retour stratégique à Milan lors de la saison du Scudetto pour 21 millions et un salaire de 2,2. Le Belge de 21 ans, quant à lui, a été vendu il y a deux saisons au Standard de Liège pour près de 11,7 millions (plus-value de 9,5) et a été racheté cette saison : 16, c'est le montant dépensé pour effectuer le trajet retour. Aujourd'hui, Andrea Adorante évolue en tant qu'attaquant à l'ACR Messina en Serie C, mais à l'époque, il avait été vendu à Parme pour une plus-value de 3,9 millions. Marco Sala, un défenseur prêté à Crotone, a fini pour 3 millions à Sassuolo. Le même prix a été payé pour Gabriele Zappa, ensuite vendu à Pescara et depuis 2020 à Cagliari. Le même prix a été payé par Gabriele Zappa, qui a ensuite été transféré à Pescara et sera à Cagliari à partir de 2020. "La sérénité filtre parce que l'on constate que les évaluations des joueurs sont par définition toujours "aléatoires". En fait, même au quatrième étage du Palais de Justice, ils se déplacent avec des pieds de plomb : des cas similaires se sont déjà terminés dans le passé sans rien (en 2008, l'Inter a déjà été acquitté pour des cas similaires) et il n'y a pas de critère 'scientifique' pour déterminer quel est le juste prix d'un joueur", conclu la Gazzetta Dello Sport. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  5. Non, ce n’est pas à cause des plus-values fictives, mais effectivement l’Inter et la Juve pourraient se voir retirer trois points à cause de…. La Salernitana Revenons en premier lieu, à la déclaration de Gabriele Gravina, le Président de la FIGC : "Si un repreneur n'est pas trouvé dans les dix jours, la Salernitana sera exclue du championnat au 1er janvier. Nous n'avons pris aucune résolution, ce n'était pas nécessaire. Je n'ai fait que lire le contenu d'un acte notarié. Je souhaite que la Salernitana trouve un acheteur dans les dix prochains jours, je reste convaincu que c'est possible. J’adresse mon respect pour la ville de Salerne et ses Tifosi, mon soutien et total et je l’ai montré immédiatement, dès le mois de mai, lorsque j’ai commencé à parler cette problématique." "Il n'est plus possible, aujourd'hui, de continuer à discuter d’une réalité de ce type sans qu’il n’y ait la moindre offre : Quelque chose ne tourne pas rond et c’est à ses dirigeants de régler la situation. Je ne peux pas m’empêcher d’espérer pour la ville, mais je n’ai fait aucune promesse : Je maintiens simplement une ligne de conduire cohérente : Je n'envoie pas la Fédération au massacre." Décryptage de la situation Si la Salernitana ne trouve aucun repreneur, la Serie A va basculer dans un tournoi avec 19 équipes pour sa reprise. Dans un tel cas de figures, toutes les rencontres déjà disputées face à l’équipe de Salerne seraient toutes et intégralement invalidées, aussi bien en cas de victoire, de match nul, que d’une défaite Voici à quoi pourrait ressembler e nouveau classement La Serie B également impactée Il pourrait y avoir un effet domino, également sur les autres compétitions nationales, à commencer par la Serie B et le championnat amateur où pourrait être reversé le club de Salerne. En fait, seules deux équipes de Serie A seraient reléguées en Serie B, celles qui termineraient 18e et 19e. En n'absorbant pas trois équipes de Serie A, la Serie B devrait probablement faire passer le nombre de relégations en Serie C de quatre à trois. Pour parvenir à cette solution, il conviendrait d'exclure le système de Play-Offs, mais de procéder seulement deux relégations directement et une troisième déterminée lors d'une confrontation eentre les deux autres prétendants à la relégation,pour déterminer qui se verrait reléguer en Serie C. Merci Lotito ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  6. Alessandro Bastoni s’est livré sur son passé, son présent et son futur, sur et hors du terrain à la Repubblica. La Famille Quand as-tu compris que tu voulais devenir footballeur ? "A Parme en Serie A, la première fois où j’étais titulaire, je me suis dit : "Ale, si tout va bien, c’est fait". Nous avons gagné à Turin et j’ai finalement pu charrier mon père." Il a joué pour Cremonese...... "Quand j'étais enfant, il faisait son malin à chaque fois. Maintenant, c'est moi qui lui rappelle qu'il n'a pas joué la moitié d'un match en Serie A, mais il se croit toujours plus fort que moi. Nous en plaisantons parce que nous savons que nous en sommes arrivés ici ensemble." Sur vos protège-tibias, on retrouve l’image de vos frères…. "Oui et je les embrasse en avant-match, j’ai choisi le numéro 95 car c’est l’année de naissance de mon frère aîné. Le cadet m’a dit : "Et moi?" C’est comme ça que j’ai eu cette idée : Il n’y a pas de jalousie entre nous et j’en suis chanceux." Jouer vous encore au football ensemble ? "Le plus grand est arrivé jusqu’en Serie C et il a ensuite choisi les études, le plus jeune a une aversion pour le football : Il me demande de lui raconter quelque choses pour répondre aux demandes de ses amis." Après l’Euro, êtes-vous retourné là où tout a commencé ? "C’était beau car je me suis identifié aux enfants, j’étais un petit compétitif qui rêvait, comme eux, de devenir footballeur." Comment transforme-t-on le talent en succès ? "Chez les plus jeunes de l’Atalanta, j’ai rencontré des garçons bien plus talentueux que moi, je m’entrîinais avec les plus grands ce qui était difficile. Mon père m’a appris à ne jamais abandonner. Il m’a accompagné durant tant d’années de Cremona à Zingonia en aller-retour : 130 kilomètres sans jamais me le faire ressentir. Avec une autre famille, j’aurais eu un autre métier aujourd’hui." Etiez-vous un Tifoso enfant ? "Papa est de sang interiste et il m’a transmis sa foi, lorsque je commets une erreur en plein match, il m’en veut." Votre mère, lors de la fête du Scudetto vous a offert de la Pizza et vous a essuyé votre bouche avec une serviette… "Elle a toujours été proche de moi. J’aime être avec elle et aller manger un plat de Tortelli. Fais maison: comme ça le nutritionniste n’enrage pas!" Les modèles Vous avez les pieds et la vision d’un meneur de jeu : Qui vous a imaginé au poste de défenseur ? "J’ai toujours joué derrière, les qualités techniques sont apparues à l’Atalanta avec Mino Favini et Gianluca Polistina. Je passais des heures à m’améliorer." Quelle est votre idole footballistique ? "Sergio Ramos : J’admire tout de lui, comment il est sur le terrain, sa personnalité : Pour mon anniversaire, il m’a offert son maillot et j’ai aussi pu échanger avec lui." Que vous êtes-vous dit ? "Belle demande, on parlait espagnol et j’ai perçu la personne, plus que le joueur, il est comme Materazzi." Ramos et Materazzi : La fourberie s’apprend-t’elle ou est-elle innée ? "Cela peut se travailler, mais ce n’est pas simple, tout comme la légende qui dit que les bons joueurs sont techniquement bons sont mous caractériellement." Voudriez-vous être plus vicieux ? "Non, il y a eu une période où je prenais trop d’avertissements, je crois que je peux m'améliorer en tout grâce à d’exceptionnels équipiers." L'Inter d'Inzaghi Jusqu’où peut arriver cette Inter ? "C’est beau d'avoir le Scudetto sur le torse, nous prouverons à tous, et de toutes les façons possible, que nous le conserverons : Il y a aussi la Ligue des Champions." Comment avez-vous réagi lorsque vous êtes passé de l’Ajax à Liverpool, suite à une erreur de tirage...... "Je n’ai pas juré, si c’est votre question: J’ai aussi écrit la préface d’un livre pour un Curé. Blague à part, nous devrons réaliser deux grands matchs : Jouer à Anfield sera extraordinaire." Vous divertissez-vous sur le terrain ? "Oui, Inzaghi nous donne la liberté qui nous permet de nous souvenir que le football est un jeu : Même lorsque tu es mené." Face à Cagliari, vous êtes rentré dans la surface en dribblant une série d’adversaire…. "J’aime énormément sortir de ma zone, et lorsque je vois une possibilité, je tente de marquer. Cela ne s’est pas bien passé, j’espère que cela ira mieux la fois prochaine." Hors du terrain En dehors du terrain, vous semblez toujours être un bon pochtron, est-ce une réalité ou les réseaux sociaux exagère-t ’il la réalité ? "Hélas, les réseaux sociaux n’exagèrent rien, disons que j’aime beaucoup me divertir." Qui est le meilleur aux fléchettes ? "Brozo est le champion indiscuté." Gasperini, Conte, Inzaghi, Mancini. Partant des caractères : quels duos formeriez-vous ? "Je mettrais Gasperini avec Conte et Mancini avec Inzaghi : Les deux premiers sont toujours sur la brèche. Inzaghi et Mancini, en plus d’être fort engagés, attachent une importance au contact humain : Le résultat est que nous somme plus relaxé lors des moments cruciaux." Conte blindait la défense en abaissant le cendre de gravité de l’équipe : Inzaghi, en revanche, augmente le pressing...... "Aujourd’hui, nous avons moins la possibilité de partir en contre : Edin et Romelu sont différents et nous nous sommes adaptés." L’Italie Ressentez-vous la responsabilité de devoir reprendre l’héritage de Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini en défense ? "Oui, je ressens cette urgence, je suis impatient de me montrer protagoniste aussi en équipe nationale." La seule erreur de votre carrière fut lors d’Italie-Espagne à l’Euro, mais vous avez immédiatement démontré être capable de retrouver immédiatement votre niveau : D’où puisez-vous cette maturité ? "C’est caractériel, je suis serein : En plus du football, j’ai en tête d’autres pensées qui m’apaise : A partir de ma fille qui va naître en janvier." Comment allez-vous l’appeler ? "C’est ma compagne qui me le dira lorsqu’elle l’aura trouvé. Elle partage mes valeurs : Léducation, la reconnaissance, la générosité, elle étudie le design, elle aimerait trouver un bon job : Ses réalisations sont aussi importantes que les miennes." Si l’Italie ne devait pas se qualifier en mars, l’absence en Coupe du Monde passerait à 12 années : Cette pensée vous effraie-t ’elle ? "Non, même pas dans l’antichambre de nos cerveaux : Nous sommes Champions d’Europe en titre, nous devons y parvenir." Qui méritait le Ballon d’Or ? "Vu que je n’étais pas en course : Lewandowski ou Jorginho". Allez-vous encore tirer les penalty en équipe nationales ? "Certainement, tout comme Lautaro : Il n’y a que celui qui n’en a jamais tiré qui n’en a jamais raté." Ses anciens équipiers Échangez-vous avec Eriksen ? "Oui, c’est lui qui nous a rassuré et non l'inverse : Je lui souhaite de vivre la vie qu’il désire : En plus du fait d’être un champion, c’est une belle personne." Et avec Hakimi et Lukaku ? "Hakimi est mon compagnon de Playstation, et il est très mauvais. Quant à Romelu, je lui souhaite bonne chance pour sa nouvelle aventure." Le schéma de la rampe de lancement pour Barella, lors d’Inter-Juve (2-0), a-t-il été importé d’Angleterre par Conte ? "Non, nous l’avons toujours testé : J’ai gagné notre dernière partie d’entrainement avec celui-ci. Le problème est que les adversaires nous étudient : Nous devons imaginer de nouvelles choses." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  7. En cinq années, le poids du Mercato a quasiment doublé, en passant de 381 à 739 millions, mais avec peu de flux de liquidité. Le Genoa a réalisé des affaires avec la Juventus pour 123 millions et 78 millions pour l’Inter. Mais les situations sont opposées Comme le révèle la Repubblica, "le football italien est un système qui vit au-dessus de ses moyens, dépensant chaque année près d'un milliard d’euros de plus que ce qu'il ne gagne. Mais dans le silence de ses propres institutions, le Calcio a imaginé un système qui lui permet de ne pas sombrer : l'échange fantôme de joueurs surévalué ou presque." "En 2015, la Serie A a facturé 2,2 milliards pour 381 millions d’euros de plus-value (soit 17%). 5 années plus tard, cette somme a doublé pour culminer à 739 millions d’euros, alors que les recettes n'ont même pas augmenté d'un tiers. Tout le monde est fautif : Le Napoli a payé 20 millions d’euros sur les 71 requis pour Victor Osimhen en donnant à Lille des jeunes joueurs professionnel et un troisième gardien de but proche de la fin de carrière." "À la Juventus, l'impact des recettes a vertigineusement explosé en deux saisons :De 2018 à 2020, la période étudiée, les effets produits par les ventes de joueurs ont augmenté de 70 %. L'un des clubs avec lesquels la Juventus a mis en place un flux assez continu est le Genoa : Une somme proche des 123 millions d'euros de transferts ont circulé entre les deux écuries. En réalité, seuls 25 ont servi à gonfler les comptes courants. Le reste a été considéré comme valeur nominale d’échange, soit pour la même valeur, soit via une valorisation." "Il est complexe de comprendre l’intérêt sportif de ces tractations: Sur les 74 millions dépensés par la Juve, 14 apparitions ont été comptabilisée en Serie A : 12 pour Perin, 2 pour Zanimacchia. Le cas de Romero est le plus nébuleux : acheté pour 26 millions aux Rossoblù, et revendu pour 16 (avec une moins-value de 5 millions d'euros) à Atalanta qui l'a immédiatement vendu pour 55 millions à Tottenham de l'ancien Directeur Sportif de la Juventus Paratici." "Dans le projet à destination des investisseurs diffusé par la Juventus il y a quelque mois, la Juve a mis en avant "son attention qui a toujours été consacrée à son vivier, avec une politique de croissance et de développement des jeunes". Comme Audero, qui est parti à à la Samp pour 20 millions, ce qui a ouvert un canal d’opération de surévaluation des jeunes, qui si tout va bien, militent actuellement en Serie C." "Parmi les noms cité dans ce folder, on retrouve Favilli et Muratore, qui ont presque 24ans et qui, sans jamais avoir brillé, ont permis de rapport au club 19 millions d’euros via des négociation générée avec le Genoa et l’Atalanta. Dans le vivier, le cas le plus extrême est celui de Kean : vendu 30 millions à Everton avec une plus-value de 22 millions. Après deux saisons, il est revenu à Turin pour 35 millions d’euros.' "C’est difficile à l’expliquer, mais on voit des joueurs qui vont et qui viennent en Serie A" "Prenons l’exemple de l’Inter: Depuis 2018, six opérations ont eu lieu entre les Nerazzurri et le Genoa pour 78 millions d’euros : Chaque club a acquis trois joueurs. Dans les faits, seul 5 millions d’euros ont bougé car les joueurs concernés sont toujours restés les mêmes : En 2018, le Genoa avait acquis Radu, repris l’année suivante par l’Inter en dépensant un peu plus que ce qu’elle avait récolté précédemment. 12 mois plus tard, c’est le tour de Pinamonti : Vendu au Genoa pour 19 millions et racheté un an plus tard pour 21 millions: Ni lui, ni Radu n’ont jamais quasiment jamais joué Idem pour Vanheusden, vendu au Standard et racheté par la suite." Pourquoi un club en crise devrait-il dépenser pour des joueurs qu'il n'utilise pas ? "La plus-value comptabilisée après le premier transfert, est prise en considération." La Repubblica cite donc l’Inter, mais la somme mise en jeu est loin, très loin d’être incriminante : Toutefois, cela met en évidence un procédé qui est amené à disparaître à l’avenir Cela explique également le fait que Giuseppe Marotta se soit montré serein vis-à-vis de cette situation "L’Inter est-elle confrontée à des problèmes avec lesPlus-Value ? Absolument pas. J'ai envie de dire que le modèle italien doit garantir le commerce des joueurs. Nous sommes un championnat de de transition, les champions ne terminent pas leur carrière ici, nous l'avons vu avec Lukaku et Hakimi. Ceux qui viennent en Italie ont ensuite l'espoir d'aller en Premier League ou au Paris-Saint-Germain. Il faut aussi voir dans les situations d'Hakimi et de Lukaku que celles-ci ont générée des plus-values." Cité, mais pas incriminée pour l’instant, cela fera plaisir au club turinois qui se considère comme une victime ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  8. Voici un condensé assez complet en provenance de nos confrères supporters de Fiorentina.it et de la presse italienne relatif au nouveau scandale qui salit le Calcio. "Des fausses communications du club côté en bourse, en passant à l’émission de factures pour des opérations inexistantes", telles sont les thèses criminelles émises par le Parquet de Turin à l’encontre de la Juventus. Six personnes font l’objet d’une enquête en plus de la Juventus, le Club, qui elle est visée en qualité de responsabilité administrative : Le président Andrea Agnelli, le vice-président Pavel Nedved, l'ancien directeur sportif Fabio Paratici, aujourd'hui en poste à Tottenham, Marco Re, l'ancien Directeur financier du club qui était également le responsable de la rédaction des documents comptable du club jusqu’en juillet 2020. Stefano Bertola et Stefano Cerrato l’ont depuis lors remplacé. Parmi les personnes visées, Federico Cherubini, l’actuel Directeur Sportif qui a succédé à Paratici, n’est pas visé, même s’il a fait l’objet d’un interrogatoire de 9 heures lui qui est considéré comme une personnalité disposant d’informations sur de tels agissements. L’enquête vise trois saisons : 2018-19, 2019-20 et 2020-21, pour un montant total de 282 millions d’euros provenant d’opérations interprétées comme des "valeurs frauduleusement augmentée". La Position de la Juve, le Club "La Juventus prend acte de l’ouverte de l’enquête envers le Club et chacun de ses membres actuels. Comme il se doit, elle collabore avec les enquêteurs confiante de pouvoir éclaircir chaque aspect. La Juventus retient avoir agi dans le respect des lois et des règles qui régissent la rédaction des relations financières." Andrea Agnelli était au courant Selon le rapport de perquisition signé par les Procureurs Mario Bendoni, Ciro Sartoriello et le Procureur adjoint Marco Gianoglio, la Juventus et sa direction avait conscience de bénéficier de profits déloyaux dans l’état financier du club en exposant sciemment des faits matériels qui ne correspondait pas à la vérité et en omettant de transmettre des états de fait financiers pertinents dont la divulgation est requise par la loi. Comme en 2006 L'enquête est née d’interceptions téléphoniques, qui ont débutée en mai 2021 pendant la période du Mercato, tout comme l’enquête de la Consob lancée en juillet de la même année: "Il ressort des conversations une "confirmation expresse concernant la gestion malsaine des plus-values", utilisée de manière déformée comme un outil pour "sauver les comptes." Selon les enquêteurs, la haute direction du Club et Andrea Agnelli étaient conscient du comportement de Fabio Paratici et des conséquences financières extrêmement négatives, qui n’était certainement pas lié exclusivement au contexte pandémique connue. Fabio Paratici en mode parrain Le mécanisme des plus-values a été nommé "Gestione Paratici" qui a été défini comme "correctif des risques pris en termes d'investissements et de coûts liés aux achats et aux salaires écrits". Paratici était le "sujet le plus haut placé au niveau du département Sportif jusqu’en juin 2021 et il était l’architecte de la planification préventive des plus-values". Les anomalies dans les transferts de joueurs de 2019 à 2021 concernent dans la plupart des cas, des opérations miroirs présentant avec récurrences des contreparties, c'est-à-dire des mouvements d’"opérations à somme nulle sans mouvement d'argent et avec un double effet positif sur le bilans du club". A titre d'exemple, certaines négociations impliquant des jeunes de la Juventus sont citées, comme l’acquisition de Marley Ake à Marseille pour 8 millions d'euros avec la vente simultanée de Franco Tongya pour le même montant. Il y a ensuite les opérations réalisées à proximité des dates de fins de contrats comme l'achat de Rovella au Genoa pour 18 millions et la vente de Portanova et Petrelli pour 10 et 8 millions. La conclusion des enquêteurs est que ces transactions étaient déconnectées de la réalité, des valeurs réelles du Mercato: Etant purement comptables, elles étaient donc fictives. La lecture des éléments fait état que la Juventus a inscrit dans son budget des plus-values en 2018-19 de 131. 564.000 €, de 119.721.000 € en 2019-20 et de 30.832.000 € en 2020-21. Les interceptions téléphoniques se sont avérées décisives. Des dizaines et des dizaines de conversations téléphoniques qui ont eu lieu ces derniers mois entre les dirigeants de la Juventus ont été écoutées par le parquet de Turin depuis mai 2021. "Les amortissements et toute la merde. Qu’il y a en dessous, on ne peut pas le dire", dit à un moment l'un des interceptés, et ceci pour le parquet de Turin serait une autre des expressions qui impliqueraient l'utilisation de plus-values, auxquelles la Juventus a eu recours avec une "planification préventive". À un moment donné, dans une autre conversation, ils disent : "Il a été demandé à faire des plus-values...Au moins Fabio qui devait réaliser des plus-values, est parvenu à faire des plus-values." Une référence limpide à Paratici. Risques encourus Que risque la Juventus, le Club ? Le législateur sportif laisse un large pouvoir d'appréciation à la phase judiciaire. Dans l’article 31, on passe de la "tape sur la main" à une "maxi amende". Le paragraphe 1 stipule : "Sans préjudice de l'application des sanctions plus graves prévues par le règlement de licence de l'UEFA ou d'autres règles spéciales, le club qui commet les actes visés dans le présent paragraphe est passible d'une amende avec avertissement". Toutefois : "Un comportement visant en tout état de cause à contourner les règles fédérales en matière de gestion du Club par la falsification de leurs documents comptables ou administratifs ou par toute autre activité illégale ou frauduleuse, qui tentent d'obtenir ou qui ont permis d’obtenir l'inscription à une compétition à laquelle elle n’aurait pas été admise sur base des dispositions en vigueur..." est retranscrit au second paragraphe 2 Les sanctions peuvent être donc lourdes de conséquences : On peut débuter par des points de pénalisations à l’exclusion du Championnat. Jusqu'à présent, un mur d’impossibilité d’établir des critères objectifs pour déterminer la valeur d’un joueur a été dressé, dabs ce type de dossier Pour être clair : l’interprétation des chiffres peut sans aucun doute porter à mettre en évidence des anomalies, mais pour arriver à la sanction la plus lourde, il faut établir un contexte accablant. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il reste une inconnue : Quelles sont les cartes en main à disposition du Parquet de Turin ? Cricri d’amour ? Ronaldo n'est plus là, mais il fait encore parler en Italie : Le Portugais fait partie des joueurs visés par le mandat de perquisition émis par les procureurs de Turin. Attention : Ronaldo ne fait pas partie des suspects, mais son nom apparaît dans l'une des interceptions de la Guardia di Finanza. Dans les conversations, on parle de la "fameuse "carte" qui ne devrait théoriquement pas exister." Selon les enquêteurs, il s’agirait d’un "écrit privé" qui faisait référence à la relation contractuelle de Cristiano Ronaldo et de ses arriérés salariaux : En effet, Cristiano a toujours été traité différemment des autres, il ne serait donc pas surprenant qu'il ait eu des accords "particulier" avec le club. Il reste à comprendre à quoi font référence ces "arriérés" qui sont mentionnés par les Procureurs et qui, selon l’acte d'accusation, met en évidence le fait que la Juventus avait l'intention de garder cela secrets et sans l’existence de documents. La DEA visée ? Il y a une autre écriture privée qui est mentionnée par les procureurs et qui concerne Merih Demiral et Christian Romero. Dans ces deux cas, il s'agit d'un "écrit certifiant l'existence d'une "obligation non-fédérale" à la charge du club sportif de l’Atalanta dans le cadre de la double opération de mercato" des deux défenseurs. Pour ceux-ci, il n'y a pas eu de communications ou de publications. Romero a été acheté par la Juventus en juillet 2019 en provenance du Genoa pour 26 millions d'euros, mais il n’a ensuite jamais joué sous le maillot des Bianconeri. Il s'est retrouvé prêté deux ans à l'Atalanta, le club de Bergame disposait d’un droit de rachat et non d’une obligation. Celui-ci l’avait racheté pour 16 millions, une somme déjà établie, lors de l’été 2021, pour le revendre ensuite à Tottenham pour 50 millions d'euros. Bon à savoir : Tottenham venait d'engager Fabio Paratici comme Directeur sportif à ce moment-là. La Dea, pour remplacer Romero a de nouveau fait appel à la Juventus et Demiral est arrivé en prêt avec droit de rachat. Ce chassé-croisé entre les deux clubs a alerté les enquêteurs Les transferts visés Ils sont très nombreux (42 sur 62), voici les cas les plus particuliers: Il s'agissait d'équipes étrangères "inférieures" telles que Lugano (Lungoyi-Monzialo) et Amiens (Nzouango-Fonseca) et d'équipes italiennes de Serie C telles que Pro Vercelli (De Marino-Parodi), Novara (Barbieri-Lamanna) et Pescara, relégué de Serie B (Brunori-Masciangelo). Ils sont aussi passé dans d’autres catégories avec Pise (Gori-Loria) et Parme (Minelli-Lanini). Sans oublier le retour à l’étranger avec Marseille (Aké-Tongya) et Bâle (Hajdari-Sene) Sans oublier la Serie A, avec des opérations impliquant plusieurs joueurs et Empoli (Lipari, Maressa et Olivieri ; Adamoli et Mancuso), le Genoa (Rovella ; Petrelli et Portanova) la Sampdoria (Mulè, Vrioni, Peeters ; Audero, Francofonte, Gerbi, Stoppa, Brentan). Le tout sans oublier les grands internationaux du calibre de Manchester City (Correia et Danilo, Moreno et Cancelo) et de Barcelone (Marques et Arthur ; Pereira et Pjanic). Mais il n’y a pas que la Vieille Dame Le plus sensationnel est l'accord entre Naples et Lille qui a amené Osimhen dans le club du Vésuve et envoyé Karnezis, Manzi, Palmieri et Liguori en France. Il y a également la Sampdoria et le Chievo avec Depaoli et Leris en Ligurie et Leverbe et Ivan à Vérone. En plus de la Sampdoria, deux autres clubs déjà vus avec la Juve ont surgi : Parme et Pescara (Pavone, Machin, Napoletano, Cipolletti, Palmucci, Brugman et Martella ; Galano, D'Aloia, Madonna et Brunori, encore). Enfin, le Corriere Dello Sport cite également la Roma parmi les équipes concernées. Pour la Repubblica, cette enquête fait trembler le Calcio Le parquet de Turin a ouvert une enquête sur les plus-values du marché du football de la Juventus. Sur les 322 millions d'euros comptabilisés ces trois dernières années, 282 millions proviennent d'opérations visées par une enquête gérée par La Guardia di Finanza. C'est ainsi que débute l'article de la Repubblica sur l'enquête de la Guardia di Finanza sur la Juventus. Le journal illustre donc la situation en détail : "Les services de certains agents sportifs sont également examinés par les Procureurs, qui soupçonnent que des mandats fictifs ont été préparés pour certaines négociations : d'après les appels téléphoniques, les paiements sembleraient ne pas correspondre aux opérations conclues. L'enquête du Ministère Public pour fausse comptabilité, fausses communications sociales et fausse facturation a débuté en mai sur la base d'articles de presse et concerne en grande partie des 'opérations miroir', c'est-à-dire des échanges de joueurs et la vente de jeunes de l'équipe des moins de 23 ans, la deuxième équipe de la Juventus qui évolue en Serie C". "L'enquête ne concernera pas seulement la Juventus mais aussi les clubs qui ont conclu des transactions suspectes avec les Bianconeri. "Trois mois d'interceptions dans la période clé du Mercato ont conduit les enquêteurs à croire qu’un véritable "système" a été mis en place pour équilibrer les comptes à la Juventus Spa, pour corriger les pertes et gérer les budgets dans les exercices allant de 2019 à 2021. Un système qui, pour les enquêteurs, porte une signature précise, celle de Fabio Paratici aujourd'hui à Tottenham, mais qui, jusqu'en mai dernier, occupait le rôle de "Manager à responsabilité stratégique soit de Chief Football Officer et de Managing Director de la Juventus." affirme la Repubblica. Si l'on commet un délit dans le monde des affaires, il faut généralement être deux, à savoir les deux parties qui gèrent les négociations: Dans ce cas-ci, la Juventus semble être l’actrice principales, mais il existe toute une série d'autres clubs qui, au moins une fois au cours des trois dernières années ont réalisé des échanges avec la Juventus sous la bannière des plus-values, lors des périodes faisant l'objet de l'enquête. La FIGC ne l’a pas bon Et à juste titre: L'enquête du parquet de Turin sur la Juventus a inévitablement remis sur le tapis la délicate question des plus-values. Le club de la Juventus n'est certainement pas le seul à avoir eu recours à cet instrument au fil des ans, mais les nouvelles à ce sujet poussent la FIGC à devoir reprendre rapidement le contrôle de la situation. Comme le rapporte Il Fatto Quotidiano, les plus-values ne sont certainement pas une nouveauté, étant donné qu'en Serie A elles s'élèvent à environ 700 millions d'euros par an, soit 20% en moyenne du chiffre d'affaires des clubs. Un choc frontal avec ce phénomène avait eu lieu, par exemple, à l'été 2018, lorsque le parquet de la FIGC alors dirigé par Giuseppe Pecoraro avait assigné le Chievo Verona et Cesena en justice : 3 points de pénalité pour les Veneti, mais rien pour les Romagnoli, déjà en faillite. A l’époque, les juges avaient estimé qu’il était en fait impossible de quantifier la valeur d'un joueur, liée au Mercato, et donc de prouver une faute. Les critères objectifs permettant de définir la valeur d'un joueur constituent, en fait, la principale pierre d'achoppement dans la tentative de limiter les gains en capital. Cette situation a connu un bouleversement uniquement vers la fin de l’année 2020 lorsque la Covisoc a ré-ouvert le dossier et l'a déposé sur la table du président Gravina, en demandant de s’y'intéresser, de même qu’au Parquet fédéral. Parallèlement, les contacts avec la Consob, qui a également ouvert une enquête vue que la Juventus est cotée en bourse, a débuté à la même période. Cela explique la liste bien connue des 62 opérations impliquant plusieurs clubs et joueurs, de la Juve à Naples en passant par le Genoa, de Pjanic à Osimhen en passant par Rovella. Le parquet de la FIGC a donc ouvert un dossier, bien que le président Gravina ait défini l'enquête comme "non persécutrice mais cognitive". Avec l'enquête du parquet de Turin, cependant, l'affaire devient encore plus sérieuse et si la détermination de la valeur d'un joueur reste un obstacle fondamentalement insurmontable, la FIGC pourrait trouver un autre moyen pour éradiquer ce fléau Le président fédéral Gabriele Gravina est déterminé à mettre un terme à ce phénomène par le levier des licences nationales et un système est à l'étude pour épurer la présentation des bilans par les clubs pour l'inscription aux championnats. Celui-ci ne prendraient plus en considération l’enregistrement des plus-values dans les flux financiers: Une plus-value de ce type est ce que l'on appelle les échanges, qui, d'une part, apportent des revenus au compte de résultat des deux clubs impliqués dans l'opération, mais qui, d'autre part, n'enregistrent aucun mouvement d'argent. Marco Donzelli (Président de la Codacons), veut faire de la Juventus un exemple "Si la Juventus a illégitimement profité des clubs rivaux avec des opérations de ce type, la régularité des derniers championnats de football serait compromise et, par conséquent, la Fédération et l'Autorité de la concurrence du marché devraient intervenir et sanctionner les responsables. Au-delà de la responsabilité individuelle, le club ne peut être exempté de toute sanction. Pour cette raison, et pour protéger des milliers de supporters, nous allons déposer une plainte auprès de l'autorité antitrust et du parquet fédéral pour demander la relégation du club bianconero en Serie B et la révocation des derniers championnats remportés à l'ombre de ces opérations potentiellement illégales". Notre avis Alors que l’Inter et le Milan ont extrêmement souffert financièrement ces dernières années, aucune des deux écuries milanaises n’est citée : Le fait d’être passé sous gestion asiatique et américaine ont permis aux deux géants milanais de ne pas se retrouver au cœur d’un vaste scandales. Reste à présent à savoir si les sanctions auront un effet rétroactif. Dans un tel cas, le Scudetto de la saison 2018/2019 pourrait se voir retirer à nouveau à la Juventus (Jamais deux sans trois) sans désignation du Champion, ce qui devrait être le scénario le plus probable si le club est jugé coupable. La relégation semble "peu" probable. Mais attention également au fait que s’il est considéré qu’il y ait un retrait de points avec désignation d’un Champion, et pour autant que l’Inter ne soit pas impliqué (ce qui semble bien être le cas) le 20ème Scudetto pourrait lui être attribué sur tapis vert, étant donné qu’un seul et unique petit point séparés les deux ennemis-jurés de la Serie A. La Juve en Serie B, l'Inter titrée serait donc un remake du Calciopoli, mais si la ‘tricherie’ n’a pas eu lieu sur le terrain, la Juventus se retrouve, à nouveau dans le collimateur de la justice à cause de sa Direction: Il serait peut-être temps de songer à passer la main les gars ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  9. En effet, la Covisoc a enquêté et a établi et transmis un rapport sur la thématique des plus-values, la célèbre pratique du Mercato qui s’est avéré, dans le temps, devenir un véritable système de santé pour préserver les budgets des clubs de football: Ce gain en capitaux a connu une croissance importantes ces dernières années et si pour la plupart des transactions, les clubs ont montré pattes blanches, la situation est bien plus problématique pour la période 2019-2021. En effet, 62 transferts suspects ont été mis en évidence : 42 impliquent directement la Juve ! Révélation de la Repubblica "Soixante-deux transferts du mercato, concentrés sur la période 2019-2021, font l'objet d'un rapport qui a atterri sur la table du Parquet Fédéral. Des échanges à des prix élevés, parfois très élevés, sans vraiment toucher à un seul euro. Ou presque: La Covisoc (soit la Commission de surveillance des clubs de football) a envoyé au Procureur de la FIGC Giuseppe Chinè et pour information au Président Gabriele Gravina un rapport sur les plus-values réalisées au cours de ces deux dernières années, en les invitant à approfondir la nature de ceux-ci." "Pour la Covisoc, ces transactions semblent avoir un impact significatif sur les comptes, mettant en évidence des problèmes critiques. Le rapport est générique : la dénonciation d’un système" La Vieille Dame dans le viseur "Franco Tongya et Marley Aké, que la Juve et Marseille ont échangé pour 8 millions (soit pour un solde nul) des joueurs évoluent jouent respectivement dans la quatrième division française et en Serie C. Il y a également les quatre joueurs de Naples que Lille a inséré pour 20 millions dans l'affaire Osimhen : Trois sont retournés en Italie, Deux en Serie D, un en Serie C, le dernier est toujours présent à Lille sans avoir jamais joué." "Dans la plupart des cas, le club impliqué est la Juventus et la Consob s'est montré active à ce sujet : Les transferts concernés sont au nombre de 42, et il y a notamment 21 joueurs échangés pour 90 millions d'euros. Ces transactions ont d'ailleurs réellement vu circuler un peu plus de 3 millions d'euros pour générer dans le budget du club bianconero des bénéfices de plus de 40 millions d’euros." "Il y a aussi les transactions à l'étranger : Pjanic-Arthur avec le Barça, Cancelo-Danilo avec City, les sommes sont élevées, mais il s’agit des joueurs de premier rang." Pensez-vous que cette nouvelle "affaire" pourrait pénaliser à nouveau la Vieille Dame en Serie A ?Ceferin pourrait-il en profiter et intervenir vu les sommes dévoilées ? 16 ans après le Calciopoli, il semble que certaines leçons n’ont toujours pas été retenues… ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  10. Massimiliano Farris est l’entraîneur adjoint de Simone Inzaghi. Entre deux séances d’entraînements, celui-ci s’est livré sur l’arrivée du natif de Piacenza et de son staff à la Pinetina à Inter TV Comment se déroule la préparation ? "Très très bien, pour nous le premier contact avec l’équipe était important, on a lu un peu partout comment s’était déroulé l’approche de Mister Inzaghi avec le groupe, déjà avant la mise au vert, je pense que les joueurs ont apprécié la volonté de l’entraîneur et de son staff de connaitre le groupe. Nous avons connu des journées de travail assez intense qui nous ont servir pour connaitre surtout les qualités humaines des garçons car les qualités athlétiques et footballistiques sont déjà connus vu que nous avons intégré le groupe des Champions d’Italie, c’est nous qui nous devons d’entrer dans cette nouvelle réalité." Vous entretenez un rapport qui vous lie depuis des années avec Simone Inzaghi, un rapport qui a débuté à la Lazio et qui vous suit à l’Inter "Je dois sincèrement beaucoup à Simone comme à la Lazio, c’étaient des années intenses où nous avons obtenu de très grands résultats, ils étaient même très probablement inattendus, mais ils nous ont conduit jusqu’ici. La Lazio restera un très beau souvenir, de par les victoires obtenues. Mais être ici est particulier pour moi, je joue à domicile, c’est une saveur particulière." Sur quels aspects vous confrontez-vous le plus ? "Sur tous les aspects, de la préparation au match, en passant par la condition mentale et psychologique des joueurs. Il y a aussi l’aspect technico-tactique. A présent, nous nous connaissons tous dans le staff depuis tant d’années. Nous préparons les parties ensemble et le travail hebdomadaire, comme c’est d’ailleurs le cas pour cette préparation, tous en groupe." Quels sont vos souvenir de joueurs? "Le tout premier qui me vient est celui que, très jeune, j’ai été refoulé par l’Inter. Plus sérieusement, j’ai débuté ma carrière ici à Milan, chez les jeunes de l’ancienne Bariviera. J’ai eu la chance aussi de jouer en Serie A avec le Torino et j’ai disputé ensuite de très nombreux match en Serie B et Serie C. C’est le parcours d’entraîneur qui m’a permis d’atterrir ici, et c’est sans l’ombre d’un doute, le moment le plus important de ma carrière." Les ailiers ont un rôle fondamental dans le 3-5-2, à quel point ce poste a-t ’il évolué durant ces dernières années ? "Oui, c’est un poste fondamental, il y a certainement eu une évolution athlétique car, initialement, il y avait deux façon de l’interpréter: Soit défensivement, soit offensivement, mais ces dernières années, on s’est bien plus dirigé vers la recherche d’une couverture de toute l’aile." Quels sont les aspects sur lesquels vous insisté en regard au rempart défensif et à l’équipe ? "Le défenseur se doit de présenter de très grandissime qualités: Il doit rester concentré durant 96 minute de jeu, soit la durée moyenne des parties d’aujourd’hui, je le dis et je le répète toujours aux garçons. Un attaquant peut ne pas en toucher une pour ensuite marquer le but décisif de la rencontre, mais un défenseur qui reste attentif durant 89 minutes de jeu, peut ensuite se toiler et commettre l’erreur à la 90’." "C’est pour cella que j’exige de la concentration et que je le répète à l’entrainement: Il faut être attentif à la préparation tactique. J’insiste énormément sur ces thématiques : Concentration et détermination." Vous êtes revenu à Milan après tant d’années, Comment a-t ’elle évoluée ? "Je suis de retour à la maison après 34 années. La ville a tellement changé, en mieux, et je suis très fier car j’avais commencé ici à Milan mon parcours en tant qu’enfant, s’il est ensuite interrompu, je me retrouve aujourd’hui à défendre le maillot de l’équipe dont je suis le supporter." "Mon père m’avait amené au Meazza voir l’Inter pour mon tout premier match au stade et, à une certaine distance en année, je me retrouve ici sur ce banc en tant que membre du staff, c’est un motif de très grande fierté." Qu’attendez-vous de cette saison ? "De poursuivre le chemin qui nous est présenté, et donc si possible de continuer à rester le Leader du championnat italien. Ce ne sera pas facile car en Italie, c’il est difficile d’y parvenir. Toutefois, l’Inter est parvenu à briser l’hégémonie turinoise qui existait depuis tant d’années. Et nous voulons également réaliser un pas de plus en Europe." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  11. En effet, cela peut paraître surprenant vu la richesse de sa Primavera, mais l’Inter semble ne pas avoir l’intention d’aligner d’équipe B dans le championnat de Lega Pro, la Serie C, du moins pour cette saison. Malgré le fait que l’Inter dispose d’un groupe convaincant et pourrait profiter de la création de ces équipes B, plusieurs facteurs jouent contre l’Inter, qui devrait refuser finalement de s’aligner en compétition, cette saison. En tout premier lieu, le laps de temps trop court mis à la disposition du club pour organiser une équipe : En effet, la FIGC impose la création d’un groupe de 16 joueurs pour un club affilié à la Fédération italienne depuis au moins sept années. Second point, l’Inter a l’intention de faire "usage" d’un grand nombre de ses jeunes pour les besoins du Mercato. En troisième point, il est demandé au club de disposer d’un stade aux normes, d’une structure organisée et de disposer d’une Direction dédiée uniquement à l’équipe B. Enfin, la Fédération demande aux club, une contribution extraordinaire de 1,2M€ pour l’inscription des équipes en Lega Pro. Ce n’est qu’en remplissant toutes ses conditions que les équipes B seront qualifiées en Serie C. Du côté de l’Inter, le club semble s’orienter vers un refus de participer à cette première édition, mais l’Inter souhaite étudier la situation, de façon continue, avant de rendre sa décision finale. ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  12. Avec l’objectif de valoriser les jeunes joueurs sélectionnables pour l’équipe nationale italienne et contribuer à la croissance de système footballistique, la Fédération Italienne a officialisé l’introduction des « secondes équipes » en Série C dès la saison 2018-2019. Admission au championnat S’il manque une équipe pour le championnat de Série C 2018-2019, l’ordre d’intégration sera le suivant : une équipe Primavera d’un club de Division 1, une équipe reléguée de la Série C et une équipe qui a disputé le championnat interrégional. La priorité est donc donné à une équipe de jeunes. Passage de catégorie Les « secondes équipes » pourront, à la fin du championnat en Série C, être promues en Série B, mais ne pourront jamais être dans le même championnat que l’équipe première. Les « secondes équipes » ne pourront également pas participer à la Coupe d’Italie Série A (la traditionnelle), mais elles participeront à l’édition de la Coupe d’Italie Série C. Joueurs dans l’effectif Les « secondes équipes » pourront inscrire 23 joueurs par match, dont 19 joueurs nés après le 1er janvier 1996. Un minimum de 16 joueurs convoqués devra être affilié à la Fédération Italienne depuis au moins 7 saisons. Le passage entre une deuxième équipe et l’équipe première est possible, mais un joueur utilisé cinq fois avec l’équipe première ne pourra plus jouer avec la seconde équipe. Fabio Ferraro - Internazionale.fr
  13. Milan - D’après la Gazzetta Dello Sport, le Président Fédéral, Carlo Tavecchio, compte déposer un projet qui aura un impact dans le monde du Calcio. En effet, il souhaite faire passer la Serie A à 18 clubs au lieu de 20, la B de 20 au lieu de 22. De réduire la Serie C en deux groupes de 18 équipes au lieu de 20 actuellement. Il s’agirait d’un bon coup de balai au sein des équipes professionnelles, qui passerait de 102 à 74 avec une redéfinition pour les Dilettanti (le football amateur). Ce projet est coordonné par Cosimo Sibilia, Le Vice-Président vicaire de la FIGC et cela se répercutera jusqu’à la Serie D. avec toute une série de réformes. Ce qui est sûr, c’est que Tavecchio va aborder sérieusement ce sujet en janvier. Actuellement, les deux compétitions majeures sont mises sous administration, donc ils n’ont pas leurs propres interlocuteurs institutionnels. On s’attend à ce que la Lega Serie A et B renouvellent avec la tradition d’avoir ses propres organes internes, afin de débuter avec des représentants de toutes les composants intéressés, aux discussions. Il semble actuellement, que l’on enregistre une timide ouverture de la Lega Pro, en vue d’une réduction de son organigramme, sur un plan étalé sur plusieurs années. Des contacts ont eu lieu avec le Président Gabriele Gravina, qui représenterait les 38 clubs imaginés par Tavecchio pour la Serie C. De son côté, la Serie B devrait aussi s’adapter aux répercussions entraînant le passage à 20 club et le numéro un de la Via Allegri compte encaisser le choc, afin de voir les championnats inférieurs se subdiviser au mieux, mais compte également faire pression ensuite sur le Championnat le plus important, la Serie A. Le chemin est encore long, mais pour l’heure, il n’y a encore rien qui pourrait permettre de procéder à la réforme de la Serie A Cela pourrait se discuter dans un futur proche, mais les variables et les différents scénarios sont très complexes. Il suffit juste de songer aux intentions du Ministre des Sports, Luca Lotti, qui souhaite réformer la Legge Melandri en touchant aux critères de répartitions des trois télévisés, avec l’établissement d’une mesure ad hoc, en vue de légiférer sur une stabilité. En effet, le format sportif des championnats est en relation direct avec les revendications économique. Toutes les équipes de Serie A sont habituées à vivre dans un cadre de réciprocité et ce serait un exploit de voir cette réciprocité se répercuter entre les autres ligues. Même si une nouvelle tentative sera proposée. Ce qui est sûr, c’est que la façon dont est structuré le Calcio professionnel actuel n’est pas tenable Il va y avoir un problème de soutenabilité financière et la compétitivité en subira les répercutions. La Serie A à 20 n’est pas un emblème. L’écart, entre les grandes écuries et les petites, reste important et il ne se réduira pas en rayant deux clubs d’un simple trait. Il serait peut-être plus judicieux de revoir le système de redistribution économique, en misant sur le mérite, en évitant de spéculer sur certains matricules et en changeant la culture sportive des dirigeants. ®Antony Gilles - Internazionale.fr
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