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  • Victor "Antony" Newman
    Victor "Antony" Newman

    ESTEBAN CAMBIASSO: EL CUCHU SE DEVOILE SUR SKY

     

    Image IPB

     

    MILANA l’ occasion de l’émission "Inter 100 e lode", retransmise sur Sky Sport, Esteban Cambiasso s’est dévoilé au cours d’une entrevue réalisée par la chaine au centre sportif "Angelo Moratti".

     

    Internazionale.fr vous en propose l’intégralité.

     

    Cambiasso, qu’as-tu ressenti dans ce stade sans public ?

     

    "Cela a un certain effet, c’est une partie qui manque à la rencontre, ces personnes me manque."

     

    "Chaque fois que je suis sur le terrain, le public me traite toujours bien."

     

    "Pour dire la vérité, c’est comme si j’étais à ma maison."

     

    Justement, il y a quelques jours dans ce stade, tu étais l’un des meilleurs sur le terrain contre le Fenerbahce. Tu n’a rien raté…

     

    "Oui, mais je sais aussi que les italiens sont un peu comme les argentins et ont tendance à exagérer, en bien comme en mal."

     

    "Je recherche, par contre, à toujours maintenir l’équilibre."

     

    "J’ai la capacité de ne pas croire en toutes ses choses, qu’elle soit positive ou non, je suis conscient de ce que je peux réaliser. J'ai simplement confiance en mes qualités."

     

    En ce début de championnat, vous avez démontré être un grand groupe, qu’en penses-tu ?

     

    "Oui. L'autre soir, par exemple, nous avons vécu un très bon moment: le but de Luis Jimenez."

     

    "Nous l’avons tous féliciter, et ce, avec la manière, cela c’est aussi passé avec Suazo quand il s’est débloqué : il a marqué et nous étions tous ensemble pour l’embrasser."

     

    "Sans un vrai groupe on ne va remporte aucune partie dans le football."

     

    Comment avez-vous fêté l'anniversaire de Roberto Mancini ?

     

    "Avec une victoire et la qualification en Champions League et avec un discours dans le vestiaire."

     

    "Maintenant la semaine de PSV-Inter sera beaucoup plus sereine, et cela n'arrive presque jamais, vu le calendrier qui nous attends."

     

    Pourquoi le Real Madrid t’as-t’il laissé partir ?

     

    "Je pense qu'il faut donner du mérite à ceux qui ont cru en moi, plutôt que de penser à ceux qui ne l’ont pas fait."

     

    "Dans ce cas, je crois beaucoup, que cela à influencer ma décision de venir à l'Inter."

     

    "Avec tout ce que cela a signifié pour ma carrière, ne pas être resté l'Espagne."

     

    "Je dirais que le Real Madrid, à ce moment-là, ne me montrait pas la même confiance que l’Inter me témoignait."

     

    Pourtant le Real t’avait recruté quand tu avais quinze ans…

     

    "La direction qui m'a prise n'était pas la même que celle qui m’a laissée partir, c’est ce qui a joué."

     

    "Ensuite, en sept années écoulées, tant d'idées ont pu changées."

     

    "Je les ai revu un an après, quand je suis allé assister à Turin à la rencontre entre la Juve et le Real, et nous n'avons pas parlé."

     

    Quelle était l’importance d’avoir eu comme entraineur Fabio Capello, avant de connaitre le football italien ?

     

    "C’est l'entraîneur qui m'a fait comprendre un peu qu'est-ce que voulait dire être en équipe."

     

    "Je suis arrivé à Madrid à quinze ans et je suis vite allé en retrait avec l’équipe-première dont il était l'entraîneur."

     

    "C’est l’entraineur qui m'a surtout appris à jouer avec mon pied droit."

     

    "Avec l’ensemble de son staff, il a travaillé pour me faire enlever ma peur d’employer mon pied droit."

     

    L'Inter retourne à Florence en championnat. Durant le dernier championnat, tu y avait marqué deux buts et tu les avait dédiés à Giacinto Facchetti, qui avait disparu durant la même semaine....

     

    "Ce fut une semaine très dure pour tous nous."

     

    "C'est vrai que nous savions bien ce qu’avait le président, mais nous nous attendions jamais à cet instant de ce qu’il allait lui arriver."

     

    "Pour tous les interiste, c’était une semaine particulière, une des plus noires de l’histoire de l'Inter."

     

    " Pour nous, comme équipe et pour la relation que nous avions avec Giacinto, ce fut extrêmement difficile."

     

    "C’était notre unique pensée durant cette partie contre la Fiorentina, j’ai eu la chance de marquer, et je lui ai dédiés mes buts."

     

    "Nous avons fait de même après notre triomphe en championnat à Sienne."

     

    Que représentait Giacinto Facchetti à tes yeux ?

     

    "Dès le premier jour où je suis arrivé, il m'a fait comprendre les sensations et la façon de vivre le football ici à l'Inter."

     

    "Une société différente de toutes les autres, pour le meilleur et pour le pire, car l’Inter est comme une famille."

     

    "Et dans une famille, on peut s’y sentir bien, mais on peut aussi avoir quelques problèmes."

     

    "Et je crois que, si un footballeur se trouve bien à l'Inter, il n’a plus d’autre choix par après."

     

    Mais qu’étaient-ce donc ces problèmes familiaux?

     

    "Je ne raconterais jamais les problèmes de ma famille."

     

    "Je pourrais passer trois heures à me disputer avec ma femme, mais quand je sors, tout est réglé et de toute façon, ma femme sera de toute façon la femme meilleure au monde."

     

    "Je ne dirai jamais ce qu'on dit dans le vestiaire ou dans un bureau."

     

    Et ce maillot flocké 3 que tu as mis pour fête le scudetto?

     

    "Quand j’en ai eu l’idée, j’en ai parlé avec les fils de Giacinto, avec qui j’ai de très bons rapports et ils l’ont bien pris et mon donné ce maillot, en hommage à cette idée."

     

    "Cela s’est déroulé de cette façon, mais je pense que pour nous tous, à chaque fois que nous avons la possibilité d’aller sur le terrain, nous avons tous une pensée pour Giacinto."

     

    Est-ce que cette pensée vous donne une force supplémentaire ?

     

    "J'aurais préféré mille fois le voir encore en vie plutôt qu’avoir cette force supplémentaire."

     

    La Fiorentina est-elle considérée comme une concurrente directe pour le Scudetto ?

     

    "Elle est proche au classement."

     

    "Il y a des équipes qui poursuivent l'Inter et qui veulent nous enlever la première place."

     

    "Il y a les compétitions européennes qui peuvent les fatiguer, et en ce sens la coupe de l’UEFA qui peut user la Fiorentina."

     

    Alors qui sont les vrais rivaux pour le championnat ?

     

    "La Roma, par rapport à ce qu’elle a fait l’année passée."

     

    "Elle est très forte et a améliorée son groupe, ce qui leur permet, malgré la fatigue de la Champions League, de ne pas jamais baisser de rythme."

     

    "Ensuite il y a la Juventus qui ne joue pas l’Europe et qui a envie de faire bonne figure."

     

    "Mais de toute façon, je suis dans l’idée qu'il ne faut jamais sous-estimer une équipe."

     

    "Heureusement que maintenant nous sommes premiers au classement et nous pouvons seulement penser à nous-mêmes."

     

    "Durant tant d’années, l'Inter regardait les autres équipes et d’autres résultats, aujourd'hui nous pouvons dire que, si nous faisons bien les choses, personne ne peut nous rejoindre."

     

    Lapo Elkann a déclaré que le scudetto qui compte, sera celui de cette année avec le Juventus en Serie à. Qu’en penses-tu ?

     

    "Il y a tant de personnes qui parlent de football, si je dois commenter chaque opinion qui est exprimée… ."

     

    Mais l'Inter doit remporter trois scudetti pour en mériter un ?

     

    "Non, ceux-ci, sont ceux que nous avons gagné. Ensuite chacun sait ce qui c’est passé dans l’histoire du calcio, et je pense qu’il doit y avoir une justice."

     

    "Si pour toute décision de la justice sportive nous devions en parler durant trois ans, cela ne me semblerait pas juste… ."

     

    Redondo a été ton modèle dans le football. Qu’est-ce qui t’inspire dans la vie ?

     

    "Je dirais mon père, mais pense que cela serait injuste car ma mère m'a donné tant de valeurs."

     

    "Même mes deux frères, plus agés, m’ont appris tant de choses."

     

    Ta mère est d'origines française, parles-tu un peu le français ?

     

    "Je parle déjà deux langues, maintenant je cherche à apprendre l'anglais."

     

    Elle a ressentie le besoin de partir de l’Italie vers l’Argentine, tu as fais le parcours inverse...

     

    "Tant de choses ont fait le parcours inverse."

     

    "Il faut l'expliquer à tant à ceux qui, parfois, parlent des argentins comme si nous arrivions tous de loin, alors que nous sommes presque tous partis d'ici."

     

    "Les bons connaisseurs, sont ceux qui savent de quoi ils parlent, quand ils parlent des étrangers dans le football."

     

    Ton frère est toujours gardien…

     

    "Oui, dans une équipe de Serie B en Argentine."

     

    (ndr. : il sourit) "Il veut venir en Europe, donc si quelqu'un veut lui faire une interview."

     

    As-tu l’envie de retourner à Moscou pour la finale de la Champions League ?

     

    "Je suis convaincu que la Champion's est l’un des tournois les plus fascinants."

     

    "C’est la compétition la plus semblable au Mondial quant à sa structure."

     

    "Elle est très relevée, car il suffit d’une mauvaise soirée pour en être éjectée. On ne peut pas tout miser sur la Champions League, l'année passée nous en sommes ressortis avec des blessés et de la fatigue, ceci nous avait pénalisés à Valence."

     

    "Je rêve d'aller en finale comme nous tous, mais nous ne pouvons pas penser seulement à la coupe."

     

    "Nous devons chercher à faire bonne figure en Serie A, gagner le dimanche nous donne confiance pour aller de l’avant dans les autres compétitions."

     

    "Nous avons la possibilité de jouer le match retour des huitièmes de finale à domicile. C'est même beaucoup plus agréable à regarder pour les tifosi."

     

    "À l'Inter chaque partie jouée constitue une étape importante de la saison, un match nul devient un drame vu l'habitude que nous y avons pris."

     

    "L'unique chose qui, peut-être, me plairait plus, serait d’avoir plus de gens au stade dans les parties européennes durant lesquelles, il manque parfois cette magie qui donne cette compétition."

     

    "Cependant je peux comprendre les tifosi : il y a tant de matches, les salaires ne sont pas tous aussi élevé et ne peuvent donner la possibilité d'aller voir tout les matches de l’équipe de son cœur."

     

    "L’agenda est parfois serré, surtout si par la suite tu les suis même en déplacement. Tu en as qui ne savent pas aller te supporter au stade : Une partie en soirée te force à dîner hors, emprunter le transport public le transport public, tu peux ne pas être tout seul… En somme tu n’arrives pas à rentrer dans tes frais vu les sommes impossibles à débourser."

     

    Sur le terrain, tu donnes souvent des ordres à l’équipe, chez toi qui commande ?

     

    "Le rôle que j'ai sur le terrain, est en regard avec l’équilibre de l’équipe et cela m’oblige à parler avec mes compagnons. C’est pour cette raison qu’il m'arrive de parler avec l'équipe."

     

    "A la maison, nous décidons tranquillement des choses ensemble, avec ma femme, en fonction des occasions et de la façon à les vérifier."

     

    De trequartiste à River Plate où tu y as marqué 12 buts en championnat, quelle est ta position préférée sur le terrain ?

     

    "J’aime jouer, je pense qu’au football, il faut comprendre les situations des parties et les rôles que l’on peut y avoir."

     

    "J'ai eu la chance de jouer à plusieurs postes sur le terrain et cela m’a plut."

     

    "C’est bien de comprendre ce qui se passe dans une partie. J’aime jouer en milieu de terrains, ensuite, nous verrons avec le temps, si je serais défenseur central, on pense, mais on court un peu moins… ."

     

    Comment gères-tu tes blessures ?

     

    "Très mal. J'en souffre à en mourir, je ne réussis pas à bien en sortir et je le ressens très fort."

     

    "Je le ressens d'autant plus que ma femme me veut du bien et veut m’aider à m’en sortir."

     

    Est-ce plus par prudence ou pour ton envie de revenir ?

     

    "Les footballeurs ont toujours l’envie de revenir. Si cela dépendait de nous seul, nous voulons revenir de notre domicile, le lendemains-même d’une blessure grave."

     

    "Ce serait impossible de faire gérer, à un footballeur, une blessure."

     

    Mais est-ce mieux de la faire gerer par un entraîneur ou les médecins ?

     

    "L'entraîneur a une approche différente de la notre, mais il est plus probable qu’il ai la mentalité la plus proche d’un footballeur, respect à l’ordre médical."

     

    Ta femme a étudiée la médicine, est-ce vrai ?

     

    "Un peu oui."

     

    A-t’elle été choquée par les propos de Roberto Mancini ?

     

    "Non, elle ne regarde pas les conférences de presse."

     

    "Ma femme regarde seulement les parties et c’est déjà beaucoup, vu qu’elle me fait plaisir quand je regarde d’autres championnats quand je suis à la maison."

     

    "Je ne la ferais tout de même pas regarder aussi les conférences de presse."

     

    Quels sont tes rapports avec Mancini, plutôt silencieux ou verbaux ?

     

    "Avec un entraineur, tu as des moments où tu dois te taire et d’autre pour parler. Celui qui sait comprendre ça, a un bon rapport."

     

    Cambiasso a un bon rapport avec lui ?

     

    "Oui, après trois ans et demi, je pense que maintenant nous nous connaissons bien."

     

    Quand signeras-tu le contrat à vie avec l'Inter ?

     

    "Je ne sais pas. On doit d'abord en parler, ensuite je le signerai les yeux fermés."

     

    Si on en a parlé récemment ?

     

    "Non car j’ai encore deux ans et demi de contrat et je ne pense pas que ce soit le moment d’en parler."

     

    Le 23 décembre, dans ce stade se disputera le derby : le ressens-tu déjà ?

     

    "Ce sera différent sur le terrain."

     

    "Ici, nous devons faire un pas l’un après l’autre, nous devons penser matches après matches car tout les trois points comptent."

     

    Maintenir l'équilibre semble être une des tâches i te soient confiées, N’as-tu jamais eu de faiblesses ?

     

    "Celui qui n’a jamais eu d’instant de faiblesse est une machine, un robot, plus qu’un être humain."

     

    "J’ai vécu des moments qui m’ont touchés, fait souffrir, cependant ceux qui les comprennent, sont ceux qui me veulent du bien et qui me connaissent."

     

    Posté le 30 novembre 2007 à 23.45 par Randy

    Sources associé(e)s: Inter.it


    Réactions & Commentaires

    Commentaires recommandés

    Quel homme :blushing: Vraiment un excellent joueur, le meilleur transfert depuis lontemps, le digne sucesseur de notre fabuleux Capitano.

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    Quel joueur ce Cambiasso, énorme sur et en dehors du terrain, comme le Capitano ... Le brassard lui irait bien ^_^

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    Il est tout simplement extraordinaire ;)

    Je l'adore trop et sa sera notre futur Bandiera ;)

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    Quel homme et quel joueur

     

    Un exemple à suivre. Je suis tellement heureux qu'on ait des joueurs comme lui à l'Inter

     

    J'en connais qui doivent se mordre les doigts de l'avoir laissé partir

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    Un de mes joueurs préférés, ça se voit qu'il est très attaché à l'Inter. :smile:

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    Merci Randy.

     

    Comme le dit Liri, le Real doit s'en mordre les doigts d'avoir laissé partir Cambiasso.

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    Cambiasso je le vois bien plus tard porter le brassard de capitaine. C'est un pilier de l'équipe et il est encore jeune malgré tout. J'espère qu'il signera à vie chez nous :blushing:

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    Quand Zanetti partira, c'est certain qu'il l'aura ce brassard ... ^_^

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    Quand Zanetti partira, c'est certain qu'il l'aura ce brassard ... ^_^

     

    Il me semble que quand ce n'est pas Javier qui le porte, c'est Ivan qui le porte pour l'instant (où alors je me trompe :bigrin: ).

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    Bah quand Zanetti partira, Matrix aussi ne sera plus là, vu son âge ... Cordoba, je sais pas ! :P

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