Calcio e Finanza : "Conte de retour en Italie ? Possible avec le décret de croissance !"
La règle, modifiée en 2019 pour inclure également les sportifs professionnels, offre des avantages fiscaux à ceux qui mettent leur résidence principale en Italie, les revenus produits en Italie ne pesant que 50% en termes fiscaux. L'accès au régime des travailleurs "impatriés" est soumis à trois conditions :
avoir résidé à l'étranger au cours des deux périodes fiscales précédant le transfert vers l'Italie; l'obligation de rester en Italie pendant deux ans après le transfert de résidence; exercer l'activité principalement sur le territoire italien. Conte avait déjà exploité les avantages de son expérience à l'Inter (venant de Chelsea, ndlr). Toutefois, la disposition ne fait aucune référence à l'interdiction d'utiliser à nouveau l'avantage fiscal. Reste donc la question des "deux périodes fiscales" passées à l'étranger avant le retour en Italie. Pour être considéré comme résident à l'étranger, il suffit de produire des revenus pendant 183 jours hors d'Italie au cours d'une année civile. En ce sens, Conte a donc déménagé à Tottenham en novembre 2021: en 2021 il était donc considéré comme résident en Italie, alors qu'en 2022 il était en Angleterre. La question de 2023 demeure donc, et cela aussi en cas d'exonération en cas de séjour aux Spurs jusqu'à la fin du contrat, il suffirait de ne pas déplacer la résidence principale en Italie avant le 30 Juin prochain pour être considéré comme résident à l'étranger.
De cette manière, Conte pourrait donc à nouveau profiter de la règle sur les immigrés, facilitant économiquement son retour en Serie A. Au cours des saisons 2019-2020 et 2020-2021, par exemple, il avait un salaire net de 11 et 12 millions d'euros brut. Grâce au Décret Croissance, le coût pour l'Inter était d'environ 14,4 et 15,7 millions, au lieu de 20,3 et 22,2 millions, avec une économie d'environ 12,4 millions d'euros sur deux saisons.
Traduction alex_j via FCInterNews et Calcio e Finanza.