PINZOLO - Andrea Stramaccioni était l’invité de l’émission "Speciale Calciomercato" de Sky Italia.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
Le premier sujet abordé avec les journalistes Alessandro Bonan et Gianluca Di Marzio est Philippe Coutinho. L’entraîneur nerazzurro donne son avis sur le jeune brésilien:
"Il est l’un des joueurs les plus talentueux que nous ayons ici à l’Inter. Parfois, nous oublions qu’il n’a que 20 ans. Je pense que le temps qu’il a passé en Espagne (à l’Espanyol Barcelone, ndlr) l’a aidé à mûrir et il est devenu un joueur important pour nous."
Il a été annoncé qu’un accord n’a pas été trouvé entre l’Inter et Andrea Poli pour continuer l’aventure ensemble. Alors, qu’est-ce que Paulinho a que Poli n’a pas ?
"A ce moment précis, aucun des deux n’est un joueur de l’Inter. Ce sont deux jeunes milieux de terrain, et je connais bien l’un d’eux. La grande estime que j’ai pour Andrea n’est pas nouvelle, mais il y a des dynamiques de mercato qui ne dépendent ni de moi ni de Poli. Les négociations ne se sont pas déroulées comme les deux clubs l’espéraient, mais c’est assez normal que cela arrive dans le cadre du mercato."
On passe maintenant à Giampaolo Pazzini, un profil qui a trop de qualités pour être simplement considéré comme un vice-Milito et qui n’est pas retenu dans la nouvelle disposition tactique de l’Inter:
"Je pense avant tout que c’est un attaquant de grande classe. Le choix dont Moratti faisait référence l’autre jour est basé sur des considérations tactiques et techniques, et dans ce sens, je n’ai aucun problème à admettre que mon premier choix en attaque est Milito. Sur la base de ce choix, l’Inter est libre de faire ses évaluations sur son mercato. Comme je l’ai déjà dit: l’Inter passe avant tout. Je suis bien sûr la première personne à faire les évaluations."
Un passage du banc de la Primavera au banc de l’équipe première, un passage que Stramaccioni explique:
"Il n’y a jamais eu de peur. Je cherche avant tout à rendre la confiance qui m’a été donnée aux merveilleux tifosi et au Président Moratti. La peur n’est n’est pas un mot que j’aime associer avec le sport. Je ne pense pas qu’il y ait un secret pour une formule gagnante: ce qui me rend confiant, c’est d’être moi-même. Je mets simplement sur le terrain les choses que je sais faire et je pense que c’est ce qui a influencé le Président à faire ce choix. Il n’y a pas d’autre secret que d’être soi-même et de dire ce que vous pensez."
"Non, je n’ai pas joué un seul match en Serie A, et c’est un grand regret pour moi, puisque j’ai quitté la maison avec le rêve de devenir un footballeur. Avec le recul, je ne nie pas avoir été triste de quitter la Roma, mais ensuite j’ai eu la chance de voir l’Inter et l’équipe première ’de loin’. Alors j’ai eu l’opportunité de pouvoir connaître les gens et l’environnement sans que personne ne puisse imaginer que je serais un jour arrivé en équipe première."
De Herrera à Trapattoni, en passant par José Mourinho, sur quel aspect de la gestion se concentre le plus Stramaccioni ?
"Le dénominateur commun est certainement le fait de travailler dur et d’essayer de faire en sorte de ne rien laisser au hasard. Je me considère également assez observateur et j’essaie de créer les meilleures conditions possibles pour que mes joueurs arrivent à s’exprimer. C’est là qu’un entraîneur doit être intelligent: essayer que les joueurs soient à leur aise sur le terrain."
"Le 4-3-2-1 ne peut être pratiqué que si un joueur comme Zanetti ou Obi se trouve derrière Milito ? Mon rêve est d’avoir trois joueurs offensifs, après il est évident qu’une équipe doit pouvoir se le permettre et doit être en mesure de trouver son équilibre. Je n’aime pas parler de chiffres, car je crois que le plus important est l’idée et comment l’équipe la propose sur le terrain, l’important est d’avoir une identité. Lucas ? Personne ne s’appelle comme ça dans mon équipe."
Quelles sont les relations de Stramaccioni avec la télévision et les caméras ?
"J’ai ma propre vision des choses, je suis obsédé par le manière d’organiser l’équipe, mais le sport est aussi fait de sourires, d’amusement, d’une blague ou deux au bon moment, sinon ça devient trop sérieux. C’est peut-être parce que je suis nouveau, mais le travail c’est le travail. Je n’associe pas le sourire avec un moment heureux et le masque avec une défaite. Ce que je veux dire, c’est qu’au bon moment - à l’entraînement ou à un autre moment - un sourire peut être une bonne chose."
Pour terminer, Stramaccioni répond à une série de questions à propos du mercato:
"Confiant pour l’arrivée de Lucas ? Non, pas vraiment. Paulinho ? Je ne sais sincèrement pas s’il est une cible sérieuse pour nous. Mudingayi ? Un joueur intéressant. Il réfléchit sur sa position et cela ralentit un peu notre intérêt. Cissokho va remplacer Maicon ? Je pense que l’un joue à droite et l’autre à gauche, je ne vois pas de lien direct entre les deux.Debuchy est meilleur ? Oui, peut-être qu’il l’est. Sneijder reste ? Pour moi, oui. Je sais qu’il reste et je n’ai rien entendu de différent. Moratti a déclaré qu’un intérêt russe était un risque ? Je pense que si vous regardez la situation d’Ibrahimovic et de Thiago Silva, vous devez admettre qu’à un certain point, cela s’applique à tout le monde: à part Zanetti et Cordoba, ils sont tous à vendre (il sourit, ndlr). Ranocchia ? Il a joué des matchs avec moi, je le veux ici et j’ai spécifiquement demandé à ce qu’il reste à l’Inter."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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