Milan - C’est un Stefano Pioli furieux qui s’est présenté en conférence d’après-match après l’incroyable défaite de l’Inter sur le terrain du Beer Sheva, alors qu'elle menait 0-2 à la mi-temps!
Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer un condensé de ses différentes interviews
Si nous tenions à l’œil le résultat du match à Prague ?
"Moi, cela ne m’intéressait pas. Nous ne pouvons plus jouer des matchs, comme celui que l’on a proposé ce soir."
Comment cela se fait-il que l’Inter continue à s’effondrer, comme dans le passé, lorsqu’elle se prend des buts…
"Si on continue à parler du passé, de quelque chose où je n’étais pas présent, cela ne nous mènera à rien. J’ajouterai même que cette élimination ne découle pas du résultat de ce soir. Le vrai problème est que nous devons tous travailler pour changer de partitions."
Ce qu’il s’est passé en seconde période ?
"Nous avons arrêté de jouer en équipe et certains se sont montrés présomptueux. C’est quelque chose que je ne veux plus jamais revoir. Si tu veux gagner des matches, tu ne peux pas te permettre de te comporter de la sorte. Nous avions eu une possibilité de faire le 0-3 mais nous ne l’avons pas concrétisé. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une double-face. On a vu une Inter dominatrice, qui risquait peut en créant du jeu. Ensuite on a vu une Inter avec des joueurs qui l’on joué perso et qui se sont peu donné en tant qu’équipe et nous l’avons payé au prix fort."
"Nous travaillons pour que la condition physique s’améliore, mais le mental est fondamental, tu dois plus jouer en équipe. Nous y sommes parvenus durant 50 minutes. Je n’en ai rien à faire de ce qu’il s’est passé avant, mais nous devons faire quelque chose vu ce qu’il s’est passé ce soir. Nous sommes en train de travailler sur tout : Le physique, la tactique et le mental."
"Si une équipe travaille sur celan, tu ne peux pas avoir de doutes sur la qualité des joueurs. Il faut savoir souffrir ensemble, les équipes qui souffrent lors des matches peuvent arriver à les gagner. Aujourd’hui, je n’ai rien vu de tout cela, nous devons prêter plus d’attention à l’aspect mental."
"En seconde mi-temps, je n’ai pas vu "l’Inter" jouer, il n’y avait pas de pressions sur le porteur du ballon, j’ai tenté d’injecter du sang neuf avec les remplaçants, pour retrouver cet équilibre qui était en train de disparaitre. Dans les ultimes minutes, nous avons tenté de gagner et nous avons eu une série d’action dangereuse, mais je pense surtout que le mental reste déterminant. L’élimination ne provient pas exclusivement du match de ce soir, mais je ne veux rien savoir de ce qu’il s’est passé auparavant, ce qui m’intéresse, c’est de voir ce dont nous sommes capables aujourd’hui et regarder devant nous. Je suis très insatisfait du travail que j’ai vu ce soir."
"Comme je vous l’ai dit, nous avons arrêté de jouer en équipe car nous avons été présomptueux. Les matches durent 95 minutes et l’équipe s’est désunie et a fini par subir des situations défensives qui, pour l’heure, sont incompréhensible pour moi. En première période, nous avons dominé et il suffisait d’avoir cette même envie pour la reprise, mais j’ai remarqué trop d’individualisme. Si je me base sur la première période, je peux dire que l’équipe a démontrée qu’elle était de bonne qualité, mais elle doit apprendre à souffrir dans des matches et à sortir la tête de l’eau pour remporter les trois points."
Antony Gilles - Internazionale.fr
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