Europa League, l’avant-match de Pioli : "Simeone ? Moi aussi je rêve de rester longtemps à l’Inter"

Milan - Stefano Pioli s’est présenté à la conférence de presse d’avant-match de l’Inter en Europa League. Il s’agira plus d’un match amical à San Siro, vu que les Nerazzurri ont été éliminés lors de la cinquième journée. Pioli s’est présenté à la presse en compagnie d’Ansaldi. La rencontre compte pour du beurre, mais pour l’Inter, le mot d'ordre est de faire Honneur à son maillot. L’élimination précoce du club passe très mal auprès des hauts dirigeants de l’Inter

Internazionale.fr vous propose l’intégralité des déclarations de nos deux nerazzurri !

Il reste 90 minutes à jouer contre le Sparta, Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Pioli: "Je veux convaincre le public à venir à San Siro, car il s’agit tout de même d’un match de Coupe d’Europe, et pas d’un amical. Je veux que les joueurs se rachètent suite à la défaite face au Napoli et il faut impérativement gagner ce match."

Ce que je ne veux plus revoir depuis le ko du Napoli ?

Pioli:  "Je ne veux plus voir ce type de comportement, c’est une leçon à apprendre. A force de leçons, ils vont devoir comprendre qu’ils sont capables d’être une équipe compétitive, même si je dois évaluer certaines choses sous un autre aspect, nous avons du potentiel."

Le Sparta ne vous réussit pas, il avait aussi éliminé votre Lazio ?

Pioli: Cette fois-ci, cela ne sert à rien vu qu’on a été éliminé en Israël, malgré une très belle première mi-temps. Pour moi, cette compétition n’a pas été honorée, mais nous devons reprendre le chemin du travail dès demain."

Si je suis perturbé par les déclarations de Simeone ?

Pioli: "Non non, je suis uniquement concentré sur mon travail, notre propriétaire me prouve qu’il me soutient et qu’il veut m’aider. Nous sommes confiant du travail que nous faisons et nous sommes également sûr, que nous pouvons faire en sorte de voir l’Inter occuper le poste qu’elle mérite."

Gabigol?

Pioli: "C’est un jeune joueur, il doit bien travailler et comprendre la mentalité et les habitudes à avoir quand tu joues dans le Calcio. Il s’entraine bien comme ses équipiers, mais j’ai choisi d’aligner des joueurs en qui j’avais le plus de confiance."

Pourquoi  est-il toujours écarté ?

Pioli: "Il y a tant d’exemples de joueurs qui ont vécus ce genre de situations. J’ai eu Felipe Anderson à la Lazio, il a  éprouvé des difficultés, puis en travaillant, il a démontré sa valeur.  De plus, quand tu es un joueur étranger, tu dois prendre le temps d’avoir tes repères, et cela met plus de temps lorsque tu es un très jeune joueur."

Si les déclarations de Simeone peuvent avoir un impact sur l’approche de cette saison en Serie A ?

Pioli: "Absolument pas, vous vous basez sur des rumeurs. Simeone a exprimé son désir, moi j’exprime le mien, ce poste d’entraineur n’est pas libre, je veux rester à l’Inter le plus longtemps possible. Et je veux déjà faire de mon mieux cette saison. Il est vrai que nous sommes très loin de nos attentes, mais je continue à croire en l’équipe, il y a le potentiel pour faire de belles choses. A mon arrivée, j’ai vu une équipe désorientée, qui n’avais pas d’équilibre. De plus, nous n’avons pas eu un calendrier des plus faciles, mais je crois qu’ils ont bien joués lors de nos deux premier match et honnêtement, nous aurions mérité de gagné le Derby. A Naples, l’équipe ne s’est pas investie, j’espère qu’ils vont faire un bon match demain et repartir du bon pied face au Genoa."

Est-ce que le match de demain vous servira de match test ?

Pioli: “C’est une occasion, une occasion pour ceux qui ont le moins de temps de jeu, une occasion pour parvenir à gagner et honorer cette Coupe d’Europe. Nous n’y sommes pas parvenus avant, mais demain nous devrons l’honorer."

Si je suis affecté par les déclarations de Simeone ?

Pioli: "Pour l’heure, j’entraine l’Inter et lui l’Atletico de Madrid, nous devons rester concentrer sur ce que nous faisons et penser à nos prochains matchs."

Ansaldi: “Nous avons une occasion de nous racheter après la très mauvaise prestation à Naples. Demain, nous devons gagner pour retrouver de la confiance."

Comment je me sens ?

Pioli:  “Je suis déterminé et je veux faire quelque chose de bien. La prestation face au Napoli est très grave, mais je me rappelle tout de même que l’équipe a bien joués durant mes deux premiers matchs, j’y avais même vu des signes positif. Nous avons tant à rattraper, mais je crois en l’équipe, nous devons tout de suite gagner demain soir et faire de même face au Genoa."

Ce qui peut nous aider ?

Pioli:  "Nous avons plusieurs joueurs qui ont de la personnalité et qui peuvent le faire. Nous devons tous faire quelque chose en plus, nous devons être les plus compétitifs possible"

Comment être motivé vu que la saison est déjà terminée ?

Pioli: "Non, tout n’est pas fini, sauf l’Europa League et cela me déçoit énormément, l’équipe a travaillé une année entière pour se qualifié et elle n’a pas été capable de passer la phase de groupe. Nous ne sommes pas encore en fin de saison et nous avons le potentiel pour gagner des matchs. Nous pouvons aussi viser la Coupe d’Italie, nous devons croire en nous-même et en ce que nous faisons."

Une défense à trois ?

Ansaldi:  “Nous sommes tous disposé à jouer comme le veut l’entraineur. Nous sommes ici pour donner le meilleur de nous-même. Et nous connaissons l’importance, pour l’Inter de gagner ses matches, pas uniquement pour les tifosi, mais aussi pour nous."

Si je m’attendais à autre chose en signant à l’Inter ?

Ansaldi "Quand tu arrives dans un grand club comme l’Inter, tu te dis que tout sera plus facile. Mais l’exigence du travail est plus importante. Au Genoa, nous avions une autre mentalité. Nous devons penser à gagner chaque match, à remporter le Scudetto et des titres. Tout a changé cette année et les objectifs doivent à présent être revus."

S’il y a des choses que je ne referais plus après ce mois passé sur le banc de l’Inter ?

Pioli: "Ce qui m’a le plus marqué, c’est le match face à Napoli. Les garçons ont fait n’importe quoi, alors que nous nous entrainions depuis plusieurs jours. Ce qui m’a le plus surpris, c’est les conditions de travail, nous avons les moyens de faire mieux et de construire notre futur."

©Antony Gilles - Internazionale.fr