Le Coordonnateur d’Inter Campus Cameroun présente le projet parrainé par le club italien Inter Milan.
Présentez-nous le projet Inter Campus Cameroun…
Le projet Inter Campus Cameroun est né du fruit d’une collaboration entre la structure Inter Futura qui dépend de l’Inter de Milan et le Centre Sportif Camerounais et ce pratiquement depuis les années 2000. Alors qu’est-ce que nous faisons ? Le projet s’adresse essentiellement aux enfants de 6 à 13 ans en réalité, mais au Cameroun, compte tenu de notre environnement propre nous avons prolongé jusqu’à 14 ans.
Qu’est-ce que Inter Campus Plus ?
Nous avons même crée ce que nous appelons Inter Campus Plus. Parce que nous nous sommes rendus compte que les enfants étaient encadrés, un enfant vous l’encadrez de 10 à 13 ans et vous ne pouvez pas l’abandonner dans la rue. Nous avons l’Inter Campus Plus qui s’occupe de ceux qui ont plus de 14 ans. Donc en fait c’est un projet social qui consiste à utiliser le sport et notamment le football pour l’éducation intégrale de l’enfant. Donc on va travailler avec l’enfant sur le plan physique, sur le plan intellectuel, j’allais dire également sur le plan de son insertion sociale et sur le plan éducatif.
Comment se compartimente le projet au Cameroun ?
Le projet au Cameroun a près de cent cellules, plus ou moins active. Le projet repose essentiellement sur le bénévolat, le volontariat avec souvent un appui des personnes très jeunes, donc vous avez des villes où ça marche très fort ensuite la personne soit étudiante ou en recherche d’emploi lorsqu’elle se déplace pour une autre ville parfois ce n’est pas le même engouement. Elle peut créer une cellule ailleurs mais ça meurt. Nous avons plus ou moins une centaine de cellules actives et ces centaines de cellules encadrent à peu près aujourd’hui mille jeunes actifs. Parce que vous avez des cellules où vous avez cinquante enfants peut-être trente ou quarante qui sont réguliers et ainsi de suite. Alors au Cameroun ce que nous avons pensé c’est occuper l’espace national. Parce qu’en fait le projet Inter Campus initialement c’était sur deux ou trois villes, mais nous nous sommes dits mais pourquoi est-ce qu’on doit restreindre ? Donc il y a des cellules dans des établissements scolaires, dans des quartiers, dans des associations de quartiers. Nous avons des cellules qui sont dans des paroisses.
Au sujet du talent scouting…
En réalité ce que nous voulons faire c’est de constituer un réseau avec différentes cellules Inter Campus. C’est-à-dire certaines sont presqu’autonome en fait la philosophie du projet ne voudrait pas faire le scouting mais par exemple, nous sommes obligés pour certaines cellules qui sont des écoles de foot déjà bien organisées, elles le font un peu pour faire une partie de leur travail, mais nous travaillons avec elle exclusivement pour la partie sociale.
Propos recueillis par Jacques Eric ANDJICK
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