MILAN - La vie et la carrière de Fredy Guarin à travers dix thèmes. Le colombien était l’hôte de l’émission ’Click’ sur Inter Channel. Il Guaro se remémore en images quelques-uns des moments importants de sa carrière, dévoilant aussi quelques anecdotes.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
Baby Guarin - "J’étais un enfant tranquille, jusqu’à 5-6 ans, et puis... J’ai commencé à vraiment jouer au football autour de 9-10 ans, avant cela je jouais juste dans la rue avec mes amis. Puis j’ai déménagé et je me suis inscrit dans un club". Dans son passé, on trouve le club de Boca Juniors: "C’est une équipe importante, ce fut une très belle expérience".
Saint-Etienne - "En France, ce fut un peu difficile à cause de la langue mais bon, une fois qu’on est sur le terrain, on se comprend tous. Mais Saint-Etienne est une petite ville où, mis à part le foot, il n’y a pas grand chose voire rien. Dans ces moments-là vient la famille, avec mon fils qui avait un an et demi. Je me rappelle quelque chose en français mais l’italien est plus facile".
Porto - "Oporto est magnifique, Porto a été l’équipe la plus importante de ma carrière jusqu’à présent. J’ai tant gagné et marqué, ce fut une étape fondamentale. Avec mes ex-coéquipiers, j’ai créé un beau groupe. Et Villas-Boas était un grand entraîneur qui m’a beaucoup appris sur le terrain, mais une personne encore plus grande. C’est quelqu’un qui sait vraiment mettre un groupe en place".
La signature à l’Inter - "Ce fut une journée différente de d’habitude: je suis allé passer les examens médicaux et tout s’est bien passé. Je savais que c’était une occasion importante, j’ai d’abord cogité puis quand j’ai signé le contrat j’étais plus tranquille. C’était un jour dont j’avais beaucoup rêvé. A qui ai-je téléphoné en premier? A ma mère, qui attendait mon appel, même s’il était encore tôt en Colombie. J’en ai reparlé plus longuement plus tard".
Les débuts contre Genoa - "Un jour spécial pour moi et pour l’équipe. J’ai joué les dernières minutes, un moment que j’attendais depuis longtemps. Je pense avoir livré une bonne prestation. Les tifosi de l’Inter sont spéciaux, ils sont très affectueux avec moi".
La famille Guarin - "Nous sommes une famille humble, tranquille et toujours unie. Nous avons toujours pensé au futur. Mon frère est aussi footballeur en Colombie et ma soeur a fini l’école et étudie maintenant à l’université. Nous attendons le moment qui rendra ma mère heureuse". Votre père, comment vous juge-t-il quand vous jouez? "C’est quelqu’un d’exigeant, il veut toujours que je donne le meilleur de moi-même. Quand il commente mes matchs, il y a toujours un mais. Mais j’aime qu’il soit comme cela. Ma mère est plus joviale, elle ri et est toujours contente. C’est une excellente grand-maman".
Le mariage - "Ma femme s’appelle Andreina. Ce sont des amis d’une autre ville qui me l’ont présentée. Je l’ai vue chez l’un d’eux et j’ai tout de suite remarqué que c’était une belle femme. Cela fait maintenant huit ans que nous sommes ensemble".
Guarin papa - "Il (ndlr: son fils) ne sait pas quelle position choisir, il aime surtout jouer mais moi j’aime quand il joue comme attaquant. Il a un bon tir et il aime marquer des buts. Daniel est un enfant tranquille, il est bon à l’école alors que moi j’étais plus mauvais que bon, j’avais trop la tête au football...".
L’équipe nationale - "Cette photo que je vois, je l’ai faite avec une fille portugaise qui me suit avec beaucoup d’affection. L’équipe nationale veut dire, responsabilité, amour, les gens qui attendent du bonheur que seuls nous, nous pouvons donner. Mon rêve est de jouer la Coupe du Monde".
Moi et Cordoba - "Pour nous c’est quelqu’un de très important, dans le football et dans la vie. C’est toujours un exemple de ce que doit être un footballeur sur et hors du terrain. Pour moi et pour nous, colombiens, il est vraiment très important. Que m’a-t-il dit de l’Inter? Il ne m’a pas tout de suite dit quoi faire, il m’a dit qu’avec le temps, je comprendrais l’importance de l’Inter et il me l’a démontré. Le soir de son dernier match, l’émotion n’était pas si grande mais j’étais triste de voir quelqu’un comme lui arrêter sa carrière. Autant d’expérience, de triomphes et quand j’arrive, il arrête: ce fut étrange mais sa décision lui appartient et nous devons le soutenir".
Rédigé par Nathy (FCInternews.it)
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