Quelle image retenez-vous de ce Championnat ?
Après minuit, plus ou moins, de notre arrivée où on avait été arrêté par le cortège des tifosi de la Curva. J'ai regardé cette marée humaine et ils m'ont dit que j'ai eu les yeux grand ouvert et je suis resté avec la bouche ouverte : j'étais extrêmement ému. Heureux et orgueilleux d'appartenir à tout ça. De les rendre heureux. Lorsque tu gagnes tu peux éprouver cette joie seul, mais lorsque tu vois la joie des autres, tu comprends vraiment qu’est ce que le mot gagner veut dire.
On vous sent vraiment dans l'histoire, à cet instant.
Il n'est pas question de sentiment : nous y sommes ! Parce que nous avons gagné plus qu’un Scudetto, de la façon dont nous l’avons gagné et qu'il confirme ces 18 dernières années. Et lorsque je dis que je suis content pour les autres, je me réfère surtout à beaucoup de joueurs de l'Inter et qui ne l’ont jamais gagner : à Zanetti, à Cordoba, à Materazzi entre autres.
Vous vouliez tirer ce pénalty ?
Nous nous sommes parlés, je lui ai dit qu'il devait le tirer et je l'ai dit même à Cruz : "Marco va tiré". Il suffisait de regarder son visage pour comprendre combien il avait faim de gagner : il ne l’aurait jamais raté.
À 25 ans, vous avez déjà gagner cinq Championnats : où va s'arrêter Ibrahimovic ?
L'histoire me dit ceci : où je suis allé, j'ai laissé une marque. Je ne quitte jamais une équipe sans gagner quelque chose, autrement tu ne serais pas un champion : tu es un champion seulement lorsque tu gagnes et c’est pour ceci que je ne me suis pas arrêté de jouer, même si les trois derniers matchs que j’ai joué, je les ai joué avec des injections antidouleur.
Par contre vous ne jouerez plus cette saison.
Oui, même si cela m’attriste : les matchs qui restent ne sont pas les plus importantes, celles que nous jouerons dans futur le seront et je dois penser au futur. Je m'active au plus vite, en Hollande, avec le même chirurgien qui a résolut le problème à l'autre jambe. La récupération devrait être plus rapide, parce que l'inflammation est dans une zone différente. Je pourrais revenir pour la finale de Coupe d’Italie : ça dépendra de la douleur. Je ne promets rien.
Qu'avez vous apporté à cette équipe ?
Je crois d'abord une mentalité. Mais pas seulement : Vieira est Vieira, c'est un gagnant de la première à la dernière minute. Même Maxwell est un compétiteur.
Et ensuite ?
Ma façon de jouer cette saison a été la meilleure de ma carrière. Parce que je me suis beaucoup amusé et j’ai gagné, c'est-à-dire obtenir le maximum pour un footballeur. Je ne sais pas bien comment l’expliquer, je me suis senti dominant, fort et en mesure de faire sentir aux adversaires cette force. Physiquement, dans la capacité de contrôler un match et dans la continuité. Je crois avoir toujours jouer à un très haut niveau.
Vous avez marqué 15 buts, c’est beaucoup : le plus beau pour vous?
Je dois en dire au moins trois : celui contre le Torino, celui lors du premier derby et celui contre Parme. Mais aussi le but contre Palerme était pas mal aussi.
Avez-vous dit à Moratti que vous gagnerez le Championnat ?
À Moratti je ne l'ai pas dit, je lui ai garanti. Il m’a dit quelque chose : qu'il voulait le Championnat, qui n'aurait pas accepté autre chose. Mais je lui avais déjà expliqué le premier jour lorsque je l'ai vu qu'il ne devait pas s'en préoccupé : je lui avais promis le Championnat. J'étais sûr de ce que je disais et j’ai signé à l'Inter pour ça, pas pour d’autres équipes que j'aurais pu choisir.
Par exemple ?
Par exemple le Milan, on le sait : mais l'Inter avait été le plus rapide et surtout le plus convaincu de me prendre.
Et pourquoi, vous êtes convaincu que vous avez fait le choix juste ?
Parce que j'avais parlé à Moratti et je savais avec qui j'aurais joué. Parce que j'avais intuition que c’était une réalité : une Inter différente de celle que je voyais lorsque j'étais à la Juve, une équipe beaucoup plus compacte, où beaucoup l’ont cru.
Une équipe qui maintenant pourra ouvrir un cycle ?
"Nous le souhaitons. Mais l'an prochain ce sera plus dur : tous nous attendent au tournant, il y aura plus de pression. Ce fut la même chose lors de ma seconde année avec la Juve, mais nous sommes préparés à avoir une mentalité juste. Nous devrons tout mettre en œuvre, pour gagner encore.
Un autre championnat, dans un championnat où lequel il y aura la Juve ? Ou bien la Champions League ?
"Un championnat est important que la Juve soit présente ou pas. Et la Champions League, je ne l’ai jamais gagné.
Que faut-il à l'Inter pour continuer à gagner ?
(...) Je crois que les grandes équipes doivent se renforcer avec un ou deux renforts chaque année, parce que les champions apportent des énergies nouvelles.
Moratti les prendra ?
Je dirais que oui parce que Moratti à une mentalité similaire à la mienne : il a beaucoup gagner et veut toujours plus. Nous avons remporter le Championnat et maintenant nous voulons la Champions League : Nous le ferons.
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