Milan – L’Inter vient de battre la Juventus pour la seconde fois cette année. En effet, la vieille dame peut franchement faire la gueule après s’être qualifié pour les huitièmes de finales de la Champion’s League suite à sa victoire à Séville.
Pour quelle raison fait-elle la tronche ?
La Cour d’appel a rendu sa décision sur le recours introduit par la Juventus sur l’attribution du Scudetto de 2006. En effet, La Juve, première du championnat, venait de se faire atomiser par le scandale du Calciopoli et reversé directement en Serie B.
Le Milan Ac, classé second, s’était vu lui sanctionné de trente points. Malgré cette sanction, il participera à la phase préliminaire de la Champion’s League et gagnera le titre en mai 2017.
Le troisième au classement était l’Inter:
L’Uefa avait signifié à la Lega Calcio que l’Italie se devait de désigner "Son Champion". Le titre aura donc été attribué, sur tapis vert, à l’Inter. Le Scudetto des Honnêtes comme il se fait surnommé.
Ce qu’il y a de dommage pour la Juve, c’est que son noyau, en grande partie constitué d’internationaux italiens n’avait même pas à tricher cette saison-là, vu que l’Italie remportait, pour la quatrième fois de son histoire, la Coupe du Monde en 2006.
Comme nous le signifie La Gazzetta Dello Sport :
“La Juventus, révoltée, avait demandé aux tribunaux ordinaires en 2012, d’annuler la sentence arbitrale rendue par la Cour nationale de l’arbitrage pour le Sport, le 15 novembre 2011. Ce dernier avait exclu de retirer le Scudetto délivré au Nerazzurri par Guido Rossi, qui était le Commissaire extraordinaire de la Figc.
La Cour a déclaré que la sentence sur l’attribution de ce titre concerné exclusivement les organes compétents en matières sportives sur la base du principe d'autonomie des instances. Dans les dépositions, les juges ont expliqué, qu’il n’était pas possible d’intervenir sur cette matière, car l’assignation du Scudetto, l’application du règlement en la matière et les éventuelles sanctions qui peuvent en découler, émanent exclusivement de la Federcalcio. Autrement il y aurait une jurisprudence sur une ingérence injustifiée au mépris du principe même de l’autonomie entre tous les pouvoirs
L’Inter peut être satisfaite du travail accompli par ses avocats : Emanuele, Capellini e Raffaelli“
© Antony Gilles - Internazionale.fr
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