Milan - Telle est la déclaration de Massimo Moratti qui lève le voile sur cette étonnante information! A cette époque, il avait reçu des offres de l'Espagne et il y aurait pu signer et jouer aussi au Milan. En effet, le Milan était un Colosse sous l'ère d'Andrea Rizzoli, mais cette information est difficile à affirmer, même pour la Gazzetta Dello Sport.
Ce qui est sûr par contre, c'est qu'après le Mondial de 1958, l'Inter d'Angelo Moratti avait acquis "O’ Rey" et avait même finalisé les règles du contrat avec le Santos....jusqu'au moment où le Président du club Brésilien, sérieusement menacé par les Tifosi du Santos révoltés (Le siège de leur club avait été incendié) a supplié l'Inter de rompre ce contrat
Massimo Moratti confirme!
"Même si cela lui a fait mal au cœur, mon père a dû accepter sa demande, il était face à un homme désemparé. Ce qui se dit sur son transfert à l'AC Milan m'a surpris, mais en Europe, nous étions le premier club a avoir mis la main sur la "Légende". Je me souviens parfaitement de son recrutement. Nous l'avions pris pour la saison 1958-1959, il s'était révélé lors du Mondial en Suède et mon père était séduit et voulait s'assurer de l'avoir en anticipant la réaction de tous les autres clubs"
"Tout était fait: Contrat en règle, signature apposée, il n'y avait qu'à le déposer. Mais dès que la situation a été connue au Brésil, les gens sont devenus fous là-bas, au point que le Président du Santos nous a contacté, ce n'était plus une affaire typique au monde du football, mais un cas de conscience et c'est pour cette raison que mon papa n'a pas fait valider le contrat"
"Il y avait aussi eu d'autres occasions par la suite. Pelé est revenu vers nous, mais en en raison des frontières fermées ou pour d'autres raisons, son transfert ne s’est jamais concrétisé"
"En bref, nous avons abordé Pelé et Pelé a suivi avec attention l’Inter de l’époque jusqu'à faire une éloge de notre Mariolino Corso, en le définissant comme le seul Italien qui a dignement évolué dans son Santos et dans son Brésil. Mario a toujours été, à juste titre fier, de ces mots tout comme nous. Il a été élu comme l'un des joueurs de l'Inter les plus aimés. Ce n'est pas pour rien qu'on disait que Mario avait un pied gauche de dieu"
Antony GILLES
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