Milan - L’éditorialiste de SempreInter,com Richard Hall s’intéresse aux différences notables entre le président d’honneur Massimo Moratti et l’actuel propriétaire et président Erick Thohir, magnat des médias indonésiens.
"Nous avons demander où était l’homme fort de la direction… et rien. Nous avons demander de la clarté… et rien. Il n’y a que deux seules conclusions, cher président : absence ou incompétence ? (une banderole de la Curva Nord)
Cette banderole sur la Curva Nord en 2012 était tristement honnête. Plus qu’une question adéquate qui se devait d’être posée au Président Moratti. Elle évite consciencieusement de blâmer Moratti tout en permettant d’aller droit au cœur du problème. Elle n’a pas demander de virer le coach, de virer l’ensemble de la direction. Elle demande la vérité, toute la vérité et rien que la vérité.
Cela à pris une année entière et un autre coach avant que Massimo Moratti laisse finalement les rennes du pouvoir à Erick Thohir. Le déclin actuel de l’Inter a été mis en lumière par une 9ème place. Orchestrée par Andrea Strammacioni, la saison s’est vite écroulée.
La promesse d’un nouveau départ s’est rapidement envolée avec l’éclatante victoire des vétérans dans l’armoire a trophée. Comme les engagements de la « NextGen Youth », qui ont fondu comme une bougie dans les plans de Strammacioni, vite détruit par Moratti, indulgent avec la lente mort des sénateurs.
Une année fut perdue, les dettes ont augmenté alors que les revenus ont largement diminué après la saison victorieuse de 2010. Il y avait l’exception de Javier Zanetti et Esteban Cambiasso qui ont gardé un certain niveau à l’occasion.
Moratti a choisi Mazzari pour être le nouveau coach, voyant en lui un léger espoir. Même s’il pouvait, tel un brillant sculpteur, manipuler son équipe dans son 3-5-2, ça restera insipide et lent. A la fin de saison, les mêmes problèmes sont revenus, comme auparavant. Les errements défensif et offensifs de Jonathan, l’énigme Yuto Nagatomo et le curieux cas Zdravko Kuzmanovic.
C’est à ce moment que Moratti compris qu’il serait difficile de marché cote à cote de Erick Thohir. Peut être que comme Napoleon, lorsque que la vieille garde est tombée, il est alors temps de la retraite. Du moins, il n’a pas à aller jusqu’à Elbe.
Certaines choses ont doucement changé et malgré le cynisme de certains nerazzurri, elles ont changé pour le meilleur. Il y a une fraîcheur et une nouvelle façon de travailler qui a submerger Giuseppe Meazza cet été. Tout ceci est dû au nouveau chef indonésien.
Premièrement, Thohir à de l’argent à dépenser, l’achat d’Hernanes était une indication sur la volonté d’améliorer l’équipe. Depuis que Goldman Sachs à donné son accord pour l’achat du club ainsi que que la clarification des dettes, il a maintenant ses chances pour rendre l’Inter compétitive. Selon les médias italiens le nouveau chef de l’Inter investira €200M dans le club. Ceci permettra à l’Indonésien de devenir un actionnaire majoritaire et d’éponger les dettes accumulées sous Moratti, comme dit précédemment.
Le niveau footballistique de Thohir n’est connu que de ses proches. Même si cependant, il connaitrait chaque buteur de l’année du Triplé. Il aura toujours plus de perspective que Moratti. Moratti a trop profondément apprécié ses héros, même les Ultra ont réalisé qu’en 2012 c’était la fin. Cette perspective permettra à Thohir de travailler jour après jour avec une nouvelle direction qui n’est pas liée aux hommes qui ont tellement donné et fait pour le club en 2010.
Comprendre le marché global actuel est une autre qualité que le Président amène. C’est un domaine qui n’a pas seulement été négligé par l’Inter mais par beaucoup de clubs en Serie A. Thohir est bien connu en Indonésie c’est dans ce pays qu’il y a la plus forte concentration de tifosi de l’Inter sur ce continent. Il y a certainement du potentiel dans le développement sur le marché asiatique. Ceci combiné avec ses connaissances, sur comment développer des équipes aux USA (DC United et en NBA avec les Philadelphia’s 76ers) mais avec ses équipes de basket dans son propre pays, tout cela lui donne une grande expérience, à transmettre à l’équipe marketing nerazzuri.
Le timing aussi à été un paramètre important pour lui. Est-ce de la chance ? Peut être pas mais de toute façon ça lui a permis de faire des changement que Moratti aurait pu pensé à faire, mais sans en avoir le courage de les faire. Un exemple est que Diego Milito, Cambiaso et Javier Zanetti ne font plus parti de l’équipe et cela lui donne donc la possibilité d’un nouveau départ. Son équipe a maintenant un très bon mélange entre jeunes et expérience, et semble pouvoir concourir la saison prochaine pour l’Europe et même la Ligue des Champions. Zanetti au poste de vice président et aussi un mouvement intelligent, de même que le départ d’Antonio Conte de la Juventus, ainsi que l’implosion au sein du Milan aideront aussi."
La stabilité à été apportée dans la confiance accordée au coach Walter Mazzari. L’ancien coach napolitain a été complètement dépassé la saison dernière et semblait à court d’idées. Il stagnait. Petit à petit le nouveau président à insufflé un nouveau souffle de vie dans son coach, et tout comme celui-ci, son équipe qui se prépare pour cette nouvelle saison semble revigorée. L’énergie et la vision des choses semblent avoir touché les joueurs, et avec une confiance continue dans les deux, l’Inter pourrait se révéler coriace l’année prochaine.
Thohir a peut être froncé les sourcils au départ, tout comme les propriétaires américains l’ont fait à la Roma. C’est une vue à court terme mais le feeling de cette pre-saison est très éloigné sur la marasme et le pessimisme du passé.
L’Inter renait, ils ont faim et ont une vision claire des choses. Les bannières de la Curva Nord peuvent être lu différemment cette année, leur Président n’est ni incompétent ni absent."
Rédigé par Guith33, Meds & Gladis32 (SempreInter.com)
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