APPIANO GENTILE - Andrea Stramaccioni a donné sa traditionnelle conférence de presse face aux journalistes avant le match de Serie A contre l’Udinese qui se jouera ce mercredi à 15h00, match qui avait été reporté suite au décès tragique de Piermario Morosini lors d’un match de Serie B le 14 avril dernier.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
Une pensée pour Morosini, la raison pour laquelle nous sommes ici...
"L’introduction est pertinente car nous sommes ici après un moment de grande douleur pour le football et pour tout le monde en général. Peut-être que le fait de jouer à Udine, sa seconde maison, a une signification encore plus forte. Cet évènement tragique nous pousse à réfléchir, nous n’oublions pas, et le stade fera un hommage digne de ce nom à Piermario demain.
L’approche va t-elle changer par rapport au match qui était prévu il y a deux semaines ?
"Les changements que nous avons effectués ne se sont pas vus à Florence, nous n’avons pas réussi à mettre en pratique ce que nous avions en tête, et cela augmente encore notre volonté de bien faire, surtout en déplacement, nous voulons mieux faire. Demain, ça sera un match contre un adversaire organisé, mais avec des individualités plus dangereuses que celles de la Fiorentina."
Allez-vous retourner au 4-3-3 ?
"Nous ne renonçons pas à ce qui a marché en quatre matchs, avec l’impression d’avoir quelques fois bien réussi, d’autres fois moins bien, mais nous n’allons certainement pas renoncer à notre ADN, avec au moins deux joueurs de qualité derrière une pointe."
Comment compenser l’absence de Chivu ?
"Je pense que Lucio et Ranocchia ont une structure semblable et l’idéal pour un entraîneur est de pouvoir construire une équipe avec des joueurs de caractéristiques complémentaires. Mais Ranocchia peut aussi bien jouer avec Samuel qu’avec Lucio."
Est-ce le match de la dernière chance contre l’Udinese ?
"Non. Je sais que je dois me différencier de l’opinion publique qui parle d’une année négative, mais ce que je vois moi, c’est une tendance non-négative. Nous avons engrangé huit points en quatre matchs, et depuis que je suis là, nous avons repris plusieurs points à ceux qui nous précèdent. ’Le match de la dernière chance’ je l’entends dire depuis Inter-Genoa et je ne suis pas d’accord, car c’est un championnat équilibré. Nous sommes à six points de la troisième place et je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas y croire."
Pazzini n’est encore pas rentré contre la Fiorentina...
"J’en suis le premier déçu, mais j’ai récemment dû faire quatre changements pour cause de blessures, ce qui m’a influencé. Il était déçu, mais moi plus encore, car je voulais le faire rentrer, mais les blessures ont changé mes plans, je m’en serais bien passé."
Est-ce possible de voir Guarin dès la première minute ?
"C’est une alternative, mais Guidolin est un expert, et je ne pense pas que ça soit une bonne idée de lui donner un avantage en lui révélant mes idées."
Un mot sur Forlan ?
"Il ne réussit pas à exprimer son potentiel: pour l’instant, le terrain n’a donné raison ni à lui, ni à moi qui l’ai choisi. Mais c’est un grand joueur, il apportera sa contribution."
C’est donc un choix technique partagé avec lui ? (Forlan n’a pas été convoqué, ndlr)
Non, je ne demande pas aux joueurs s’ils sont d’accord avec moi, ça me semble clair."
Si l’Inter ne gagne pas à Udine, tout reste en jeu ou ça change tout ?
"Nous devons essayer de gagner, car perdre compliquerait les choses, mais après le match nul contre la Fiorentina, on aurait pu dire adieu à la Ligue des Champions, mais à l’aéroport pour le retour à Milan, les joueurs ont demandé au commandant les résultats des autres matchs car ils y croient encore tous, et ils y croiront jusqu’à la fin. Nous avons gâché des occasions avant mon arrivée ? Bien sûr, c’est la clé de tout, mais aujourd’hui, nous sommes à six points de la Lazio et à trois de l’Udinese que nous affrontons demain. Une sorte de péché originel qui note toutefois que dans les quatre derniers matchs nous avons fait aussi bien que ceux qui sont devant nous."
Sneijder sera-t-il présent dès la première minute ?
"Il a été bon à Florence, c’est un joueur important, donc c’est très probable.
Avez-vous besoin du rombo pour le déployer ?
"C’est un des systèmes pour placer un meneur de jeu, mais ce n’est pas le seul."
Quel serait l’effet de voir trois étoiles sur le maillot de la Juventus ?
"Si la Juventus met trois étoiles, cela voudra dire qu’ils ont fait un bon championnat et qu’ils l’ont gagné (il a ajouté ensuite qu’il n’avait pas compris immédiatement la référence aux nombres de championnats contestés, ndlr)"
Cette saison, cette équipe n’a pas fait grand chose, vous n’avez fait de fautes spécifiques, mais dans certains matchs, un entraîneur peut se permettre quelque chose en plus, comme contre l’Udinese, Milan ou la Lazio, mais comment ?
"Ce seront certainement trois matchs qui décideront du futur, et si vous me demandez si je suis sûr de pouvoir influencer, je dis que je ferai tout, avec les joueurs, pour donner le maximum. Je pense que toutes les équipes qui luttent pour l’Europe doivent vivre au jour le jour car c’est un championnat équilibré. Il suffit d’y croire."
Rédigé par stan78 & p-h08 (fcinternews.it)
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