C’est la Repubblica qui lance les hostilités avec une possible perte de points pour les Cugini qui n’en sont plus à une humiliation près. L'enquête sur l'acquisition de l'AC Milan par RedBird via Elliott se poursuit. Après celle du Parquet de Milan, l'enquête de la FIGC a également débuté, les procureurs Giovanni Polizzi et Giovanna Cavalleri ayant envoyés les actes.
L’Administrateur-Délégué du Milan, Giorgio Furlani, qui fait l'objet d'une enquête avec l'ancien Administrateur-Délégué Gazidis, s'est entretenu avec les enquêteurs du bureau du procureur de la FIGC :
Citation"99,8% du capital de l'AC Milan est contrôlé par Red Bird, il n'y a pas de divergence entre ce qui est déclaré en Italie et ce qui est dit à la SEC, l'organisme de contrôle américain et il n'y a pas de partenaire caché"
Milan, qui n'est pas impliqué directement dans l'enquête, risque pourtant une sanction : Si l'hypothèse accusatrice du parquet de Milan se confirme, le club pourrait être accusé de violation de l'article 32, paragraphe 5, du code de justice sportive sur les obligations de communication. Il y a ensuite l'article 20 bis du NOIF, qui réglemente l'acquisition et l'aliénation de participations d'entreprises dans le domaine professionnel. Et il y a, à nouveau, la possibilité d'une infraction administrative, comme le prévoit l'article 31, paragraphe 1. Et également, l'article 4 sur la "loyauté, l'exactitude et la probité" des "sujets" de la Fédération.
En résumé, on pourrait passer d'un blâme à la pénalisation dans le classement.
Milan serait serein, Furlani est convaincu d'avoir expliqué tout ce qu'il y avait à expliquer, en attendant de le faire auprès du parquet de Milan, mais la situation n'a pas changé : il ressort des documents déposés auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission), l'organisme fédéral de contrôle financier, que la participation majoritaire de Milan (un peu plus de 410 millions d'euros) n'est pas aux États-Unis, mais entre les mains d'un fonds privé basé en Hollande, RB FC Holdings CV.
A qui appartiennent ces fonds ?
La question reste pour l'instant sans réponse. De même que toute une série d’anomalies demeurent au sein de l'enquête du Parquet de Milan, qui veut éclaircir le rôle de l'ancien propriétaire, le Fonds Elliott dont on soupçonne une vente fictive. Cela a toujours été nié par Milan, mais des faits émergent. C'est notamment le cas de deux responsables de la dernière société mère de Milan, dans laquelle la branche dirigée par RedBird est bloquée par le droit de veto d'une société néerlandaise (Dentaleus, basée à Voorschoten, dans le sud des Pays-Bas) avec une structure indéchiffrable, comme celle d'un fonds "d'appui" qui cacherait en réalité qu'un seul "client".
Carlo Festa enfonce même le clou
La presse sportive parle beaucoup de la dette que Steven Zhang a contractée auprès du fonds américain Oaktree. Une opération analysée dans les moindres détails, le calcul des intérêts et de l'échéance étant désormais connu de tous. En revanche, le mystère plane sur la dette que Gerry Cardinale, propriétaire du Milan, a contractée auprès de l'ancien propriétaire Elliott.
Le journaliste d’Il Sole 24 Ore, à une idée bien précise sur la dette du propriétaire milanais qui ait fait sensation sur les médias sociaux :
Citation"Le prêt arrive à échéance en 2025. Les intérêts doivent tous être payés à l'échéance. C'est un Everest . Une dette de 550 millions d'euros. Taux annuel de 8%. Total des intérêts à l'échéance 145 millions. Total à rembourser 695 millions."
Ils vont finir par devoir garder Pioli !
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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