Le défenseur nerazzurro Marco Andreolli cet après midi, avant de partir pour les Pays Bas pour jouer l’Euro 2007 -21ans, a donné une brève interview à radio "MilanInter".
Andreolli: Quel est le climat dans la Nazionale Under 21 ? Qu’attendez vous de cet Euro ?
"Le climat est optimiste. Nous avons passé une belle semaine ensemble durant cette semaine de préparation à Coverciano, nous avons travaillé avec engagement et nous avons de bon espoir pour cet Euro. Nous faisons partis des équipes favorites et nous avons tous envie de montrer le maximum et de réaliser le meilleur résultat possible".
Vous allez affronter la phase finale de l’Euro 2007 et, vous avez aussi en même temps, disputé un match pour la qualification de l’Euro 2009. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation un peu anomale ?
"Je ne saurais pas dire, mais c'est vrai que c’est une situation un peu anomale. Dans notre groupe il y a pas mal de joueurs qui atteignent la limite d'âge, ils ne pourront plus jouer ave l'Under 21 après cet Euro. Lors de la prochaine édition, il y aura sûrement un groupe plus jeune, en fait l'équipe qui part au Pays Bas n’est pas la même que lors du match de qualification de la semaine dernière contre l’Albanie. Ce sont deux équipes et deux années différentes, mais cette année nous avons vécu une situation semblable durant les qualifications pour l’Euro que nous allons disputer avec un tour spécial et un match de qualification en rencontre direct. En tout cas nous sommes aux phases finales des deux Euros et nous avons gagné contre l'Albanie. Tout va pour le mieux".
Où et pourquoi avez-vous commencé à jouer au football ? Quelles sont vos attentes ?
"J'ai commencé à jouer au football tout petit avec mes amis, pour m'amuser avec eux et pour l'envie de courir derrière un ballon. J'ai commencé à Padova dans l'équipe d’un oratoire, j'ai fait ensuite toute la filière dans les équipes jeunes de Padova. Puis l’Inter m'a acheté et je suis arrivé à Milan, je suis heureux de cette situation".
Quelles ont été vos premières sensations, en étant jeune, lorsque vous êtes entré dans un vestiaire de grands champions comme Javier Zanetti, Ivan Cordoba ou Marco Materazzi ?
"Les sensations que j’ai éprouvés, et que j’éprouve encore, sont extraordinaires. Je suis interiste depuis tout petit et je viens d’une famille qui a l’Inter dans le cœur. Arriver à endosser ce maillot pour moi représente une chose unique. Et encore plus unique, était de gagner le scudetto en tant que joueur-tifoso. Quand l’Inter a gagné le scudetto avec Trapattoni j’avais deux ans, puis j’ai pu voir gagner mon équipe en tant que tifoso les éditions de la coupe de l’UEFA. Je pense que cela a une signification pour moi de devenir champion d’Italie avec ce maillot…C’est une sensation indescriptible, et c’est difficile de trouver les bons mots pour exprimer tout cela".
Entre autre l'Inter a gagné également le scudetto de la Primavera avec laquelle vous avez aussi fait quelques apparitions.
"Nous n’étions pas l’équipe favorite, mais les joueurs avaient mis toute leur âme. J’ai joué peu de match avec eux, mais je peux quand même noté que, durant la saison, on y a crû individuellement comme collectivement. C’est un groupe fort, compact et unis : ceci a été la clé de la victoire du titre".
Un jeune comme Andreolli, qui a commencé a joué au football en oratoire, comment avez-vous vécu les faits du 'Calciopoli' ?
"J'ai toujours tâché de penser à mon équipe. Je ne veux pas exprimer de jugements ou d’opinions spéciales, ceci a succédé à un mauvais point pour le football italien. Je suis toujours entré sur le terrain avec l'idée de donner le mieux de moi même, sans jamais avoir la pensée que quelque chose au dessus fit de mauvaises choses. J'ai toujours pensé positivement et cela me plaît de vivre le football comme un jeu et de manière propre. Je ne veux pas exprimer d’autres commentaires pour ne pas donner de jugements précipités et approximatifs".
Roberto Mancini a toujours montré qu’il croyait pas mal à vos qualités et il a toujours bien parlé de vous. Que pensez vous faire la prochaine saison ?
"Avec l’Inter j’ai un long contrat, jusqu’en 2011, et je suis content de cela. Mais c’est clair que, pour progresser, c’est important de jouer et de faire des erreurs en jouant. A l’Inter, ceci est un peu difficile, sans oublier tous les champions qui sont nerazzurri et qui sont dans le même cas. En tout cas le club connaît mes idées et veulent mon bien être. Après cet Euro, dont j’ai envie de montrer le meilleur, je parlerais avec l’Inter et ensemble nous évaluerons ce qui est le mieux à faire".
Quels joueurs vous ont le plus fasciné dans le passé ? Ainsi que ceux du moment ?
"En tant que défenseur et tifoso interiste j’ai toujours eu une grande admiration pour Bergomi et Ferri. J'ai par contre actuellement de la chance de pouvoir m'entraîner, et de pouvoir jouer chaque jour avec un champion extraordinaire comme Ibrahimovic. Et puis je vais vous raconter une anecdote sympathique: petit, malgré que j'aie toujours été tifoso de l'Inter, j’aimais beaucoup Marco Van Basten parce que c'était un grand champion qu'il portait le même prénom".
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