MILAN - Ce mercredi, Bedy Moratti était l’invitée de "Mattina Sport" sur Rai Sport 1. Au passé, au présent et au futur, elle nous parle de l’inter avec une intervention téléphonique d’une légende du club.
Internazionale.fr vous offre l’intégralité de l’interview.
Quand êtes-vous tombée dedans ?
"Cette passion est née lorsque mon père est devenu Président du club: j’étais petite et lorsque j’étais au collège, je téléphonais pour connaître les résultats. Je ne connaissais pas bien la réalité du football, puis j’ai appris petit à petit."
"Mon père et mon frère se ressemblent beaucoup, pas seulement physiquement, mais aussi dans l’intelligence, l’humanité et la façon de vivre cette passion pour l’Inter. Massimo a appris une qualité que j’envie parfois: la patience. Nous avons toujours suivi les leçons de notre père, en le suivant et en l’aimant. Tout ce qu’il a fait pour nous était bon."
N’avez-vous jamais dissuadé votre frère de prendre la tête du club ?
"Non. Je veux le voir heureux et si ça doit être de cette façon cela me va."
Angelo Moratti n’était pas qu’un homme de sport...
"Je ne peux pas me limiter à cela en me souvenant de mon père, c’était une grande personne. Le football était une conséquence, une joie qui lui était offerte, mais il était quelqu’un en dehors du foot."
C’est alors qu’une liaison téléphonique est mise en place, et c’est la légende Sandro Mazzola au bout du fil.
"J’ai une image exceptionnelle du Président Angelo Moratti car il est celui qui a convaincu Herrera de me faire débuter. Il savait quand nous blâmer, mais aussi quand nous féliciter. En ce temps là, c’était le top pour un footballeur de jouer à l’Inter, nous étions 16-17 joueurs, pas 30 comme aujourd’hui. Quand quelqu’un arrivait à Appiano Gentile, il ouvrait les yeux parce qu’il était dans un monde complètement différent."
Retour à Bedy. Elle évoque alors la première Champions League gagnée par Angelo (63-64) :
"J’ai toujours cette image: nous étions à Vienne et je pense qu’il devait y avoir 30.000 tifosi de l’Inter.
Je n’ai pas encore très bien réalisé ce que nous avons fait en 2010 et que personne d’autre en Italie n’a fait, mais nous avions l’impression d’être comme un train à pleine vitesse, marquant but après but. Ca semblait normal."
Une comparaison entre Mourinho et Herrera ?
"C’est difficile, ce sont deux époques différentes. Les deux ont de grandes personnalités."
D’Herrera à Mourinho, l’Inter ne peut pas retracer son histoire sans parler de Giacinto Facchetti :
"C’était un homme extraordinaire, mais je ne veux pas parler de lui d’un ton triste, car c’était une personne merveilleuse, d’une grande loyauté et très sérieux. Il était génial par son calme et son équilibre, vous vous sentiez en sécurité avec lui. C’était une personne vraie à propos de laquelle vous ne pouvez rien dire de mauvais."
Présidente honoraire du centre de coordination des Inter Club, pour Bedy moratti les relations avec les tifosi sont au centre de ses journées :
"Ils sont le coeur de l’équipe. Faire le tour d’Italie avec l’Inter Club était une chose intéressante car nous avons rencontré beaucoup de gens qui nous suivent, mais pas seulement en Italie. Par exemple l’accueil reçu en Indonésie était fantastique. Un soir, même Javier Zanetti fut l’invité de la télé Indonésienne et 101 millions de personnes ont regardé ce programme. Impensable... Notre capitaine est une grande personne, avec un physique hors du temps."
Pour finir, parlons d’Andrea Stramaccioni : que pouvez-vous lui souhaiter pour cette saison ?
"Ce serait bien de répéter ce qui a été fait en 2010..." conclut-elle en souriant.
Rédigé par gladis32 & p-h08 (inter.it)
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