FRANCESCO TOTTI / JAVIER ZANETTI: "QUAND LES CAPITAINES S'EN MELENT"

La Gazzetta Dello Sport nous a proposé ce vendredi l'interview des deux capitaines. La première étant d'un Francesco Totti amer du résultat, tandis que la seconde est de notre Capitano, Javier Zanetti.

Internazionale.fr vous propose l'intégralité de ces articles.

ROME – La Rome Giallorossa est littéralement furieuse du résultat final lors de sa confrontation avec l'Inter. Il se chuchote même que Villa Pacelli aurait aperçu, en larmes, Rosella Sensi suite au mauvais tour " Zanettien".

Francesco Totti, se livre, brièvement et avec un air plus mélancolique au jeu de l'interview, mais, il a cependant les idées claires: "Rosetti a a faussé la rencontre"

BURDISSO?

"L’arbitre a bien dirigé la rencontre, et ce jusque jusqu’aux environ du dernier quart d’heure " souligne le capitaine giallorosso.

"Après il y a eu les deux cartons jaune de Mexes qui ont tout ruiné. Philippe n’avait même pas touché Crespo. Sur le premier, je ne sais pas quoi dire, si cela méritait vraiment ou non le jaune, je pense que ,quelques fois, ils avertissent pour des "fautes" qui ne sont pas très graves. Philipe a été expulsé dans un match où il n’avait pratiquement pas fait de fautes."

"Et Burdisso alors ?"Il a commis deux, trois fautes qui méritaient un second avertissement, la plus flagrande étant sur Taddei, tout le monde l’a vue. J’avais raison de dire que le championnat n’avait toujours pas commencé…"

NE PAS ABBANDONER

"Le scudetto mis sous-clé? Nous avons démontré à San Siro d’être au même niveau que l’Inter" rajoute Totti-.

"Et nous avons même mieux joué qu’eux. J'avais, sans doute raison quand je parlais d’une "Grande aide". Nous sommes au même niveau que les nerazzurri. C'est sur que, maintenant, cela sera pus difficille, mais ce n’est pas fini, nous verrons ce que fera l’Inter contre Naples. Le mois de Mars sera un mois décisif pour nous, nous devons uniquement gagner. Une chose est sûr: le match contre l’Inter nous a motivé en vue de notre confrontation au Real Madrid."

LES OREILLES

Arbitrage à part, le match de mercredi a été marqué par deux grands buts.

"Mon but était beau et difficile à réaliser, car je l’ai pris en volée du gauche."

Mais ce que a surprit tout le monde c’est la manière étrange dont laquelle le numéro dix a célébrer ce but.

"J’ai fait ce geste "des oreilles" car les supporters de l’Inter m’insultaient depuis le début. Quand ils ont vu je suis descendu à leur niveau, ils m’ont traité de tout les noms...."

"J’ai inscrit onze but à San Siro ? "C’est bien, c’est un stade qui me porte chance. C’est incroyable que je n’ai pas encore marqué à Turin contre la Juventus…"

BUTS DE CAPITAINE

"En effet c’est rare, rare comme le but de Zanetti. C’est une personne qui ne marque quasi jamais qui nous a rejoint au score… Mais nous ne devons pas oublier qu’il leur manquait Ibrahimovic: Balle au pied, c’est un homme qui fait peur. Il peut faire la différence à lui seul"

"Balotelli ? A 17 ans, il est doué techniquement, et possède un bon physique, vous avez vu comme il est grand ?"

CROISSANCE

Totti a lui aussi, fait de nets progrès du point de vue physique.

"Je récupère, je vais bien mieux par rapport à ces derniers temps, mon dos va bien, mais il me reste un problème au pied."

"Les coup-francs ? Je ne sais pas si je les tirerai tous. Tout dépend des matchs et des moments dans lesquelles je serai amener à le faire ou pas."

En attendant il essaiera de se consoler avec la célébration que l’Olimpico lui prépare, ce samedi, pour le record de présence sous le maillot Romain: 387.

Il n’y aura en aucun cas, un passage virtuel entre lui et Losi: Giacomino reussira-t’il à ébranler votre moral ?

"Ce ne sera pas facile."

MILAN – Capitano Zanetti, avez-vous marqué, ce mercredi soir, le but le plus important de votre carrière ?

"Il y a aussi celui que j’ai marqué à Paris en 1998 lors de la Finale de la Coupe de l’UEFA qui reste dans mon cœur. On n’oublie jamais le premier trophée que l’on remporte. Mais, j’ai en effet, éprouvé ce soir-là, une joie incommensurable, j’ai eu une poussée d'adrénaline comme je n’en ai jamais eu."

Pouvez-vous nous le détailler?

"J’ai frappé cette balle instinctivement, j’ai tiré avec hargne en pensant: "C’est maintenant ou jamais" et tout s’est bien déroulé. C’est un signe du destin comme l’a dit Mister Mancini, , c’est un match nul qui vaut de l’or, presque une victoire."

Il s’agit pour tant de personnes du "But-Scudetto".

"Non pas encore. Il reste encore tant de temps avant la fin du championnat. L Roma s’est montrée être un adversaire très dangereux, valable et compétitif. C'est clair, cependant, que neuf points d’avance, avec cette confrontation directe en notre faveur, constituent une marge importante."

Etait-ce une Inter épuisée?

"Contre la Roma, nous avons souffert, ils jouaient mieux. Mais, réduit à dix, nous ne nous sommes pas désorganisés. L’équipe est restée compacte à chaque instant du match, et mon but est une récompense du caractère montré par l’équipe."

"Nous somme une Inter qui possédons de bons atouts, toujours lucide, nos profitons de la moindre distraction de notre adversaire. Ils ne rigolent pas avec nous"

Est-ce que votre valeur ajoute à ce caractère ?

"Oui, c’est une qualité qui devient encore plus décisive lorsqu'on l'associe au grand potentiel de notre groupe. On oublie, qu' il y a des graines de champions ici, nous sommes tous des internationaux."

Totti et la Roma sont furieux de l’expulsion de Mexes.

"Je ne polémique pas avec un très grand champion comme Totti."

Spalletti a dit que Crespo a été rusé…

"Crespo a subit une faute, ce n’est pas une simulation. De plus, ceux qui connaissent Hernan savent qu’il n’est pas du style à plonger. Nous parlons d’un des joueurs les plus corrects qui est encore sur le circuit"

La Roma parle d’une Inter régulièrement aidée par les arbitres…

"Cela commence à me déranger. Comme certaines allusions dans le passé. Aujourd’hui nous pouvons tranquillement parier sur la bonne foi de tout le monde. On ne plaisante pas avec certains propos. De plus, tous pensent que l’on est en tête uniquement grâce à l’aide des arbitres."

"Maintenant je dis "Stop", retirez vos mains de l’Inter. Cela fait deux ans que nous dominons le championnat sur le terrain. Nous sommes invaincus et je ferrais remarquer que les nombreuses expulsions, que nous avons eu cette année, émanent de ceux qui viennent "protester". On nous a réduit à dix, je ne sais combien de fois durant cette saison et personne ne nous a battu en Italie."

"Nous ne sommes pas les seuls à avoir profiter de quelques avantages, comme nous avons aussi subît quelques erreurs d’arbitrage. La vérité, c’est que nous sommes les plus forts, un point c’est tout."

On vous a vu discuter de manière musclée avec De Rossi à la fin du match, que c’est il passé ?

"C’était un simple malentendu. J’étais parti éloigner Pelé de la mêlée et Daniele n’avait pas compris. Nous avons vite tiré cela au clair."

Posté le 29 février 2008 à 18.00 par Didju222

Sources associé(e)s: Gazzetta.it