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    Damien

    INTER CHANNEL AVEC MAURO ZARATE

     

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    APPIANO GENTILE - Mauro Zarate était présent dans les locaux d’Inter Channel jeudi dernier afin de participer à l’émission "Prima Serata", programme hebdomadaire de la chaine consacrée à l’Inter. Il a répondu à de nombreuses questions sur son parcours, sa famille et ses ambitions avec son nouveau club.

    Internazionale.fr vous fais découvrir les propos de l’argentin. 

    "Merci Cuchu". Voilà quels furent les premiers mots de l’argentin lors de son interview, afin de rendre hommage à son coéquipier et compatriote, qui lui a permis de marquer contre Moscou. Il s’explique : 

    "Lorsqu’Esteban a récupéré le ballon, il m’a regardé et j’ai compris. Il m’a fait une passe fantastique et je ne pouvais pas ne pas marquer après ça. Très bon travail de Cuchu."

    "Maurito" parle essentiellement espagnol avec Cambiasso, mais c’est aussi ce que font les autres : 

    "Sur le terrain, nous nous parlons en espagnol, et pas seulement les argentins, mais les brésiliens aussi. C’est un mélange d’espagnol et de portugais, c’est marrant."

    Il fait même preuve d’ironie en déclarant : 

    "C’est très bien de marquer, mais j’aime aussi servir mes partenaires. Vous ne me croyez pas ? C’est pourtant la vérité. On ne peut pas toujours marquer soi-même.", le tout dans un grand éclat de rire.

    C’était le destin de Zarate de devenir footballeur professionnel. Lorsqu’un tifoso lui demande qui était son idole, il répond sans hésiter : 

    "Mon père, sans aucun doute. Il passe avant tous les autres parce qu’il parle de football tout le temps et il adore ce jeu. Nous sommes cinq frères et quatre d’entre nous sont footballeurs, il n’y en a qu’un seul qui ne le soit pas. Mon père était footballeur, son père l’était aussi et son grand père également. Mon père était un joueur costaud et rapide. Un de mes frère était meneur de jeu, mais il a du arrêter. Il a joué en Allemagne et même ici en Italie, à Ancone. Il était rapide, comme mon père. On a aussi un attaquant de pointe dans la famille. Moi je suis entre les deux, le mix parfait (ndlr: il sourit)." 

    Zarate se souvient : 

    "Lorsque nous étions tous ensemble à la maison, nous nous entraînions aux coups-francs. On avait une cage dans le jardin et on faisait un mur puis on frappait chacun notre tour. Je devais avoir 11 ou 12 ans. C’était super de jouer tous ensemble."

    Que de chemin parcouru depuis, jusqu’à l’Inter. 

    "Quand vous êtes dans une équipe aussi importante que l’Inter, vous voulez donner le maximum, pour vous, pour vos coéquipiers, pour tout le monde. C’est un honneur d’être ici et de porter ce maillot."

    Un autre tifoso a ensuite demandé à l’argentin dans quel domaine il devait le plus progresser : 

    "Il faut toujours chercher à s’améliorer dans tous les domaines, mais surtout il faut être capable de rater le moins possible lorsque vous avez l’opportunité de marquer. J’étais impatient d’inscrire mon premier but pour cette équipe. J’ai ressenti beaucoup de joie lorsque le ballon est rentré, parce que j’attendais ce but, je le voulais vraiment. J’avais eu quelques occasions lors des matchs précédents mais ça ne voulait pas rentrer, mais c’est finalement arrivé contre Moscou. Je suis content aussi parce que c’est un but important, nous étions déterminés à l’emporter à tout prix et c’est ce que nous avons fait."

    "C’est dans mon état d’esprit de toujours me tenir prêt, que ce soit pour jouer 5, 20 ou 90 minutes, je garde la même mentalité : être prêt à tout donner. Avec les qualités que j’ai, passer 5 ou 20 minutes à déborder un adversaire ne me pose aucun problème par exemple."

    Un autre supporter lui demande s’il a déjà rêvé d’inscrire un but à "1 contre 11", c’est à dire en dribblant tout le monde. Mauro a eu du mal à dissimuler un grand sourire : 

    "Bien sûr que oui, j’en rêve tous les jours. Mais jusqu’ici, je n’ai réussi à en dribbler que 3 ou 4 avant de marquer donc j’ai encore du boulot. Je ne suis pas un phénomène. Pour être un phénomène, il faut être capable d’enchainer les exploits années après années. Les Messi, Cristiano Ronaldo, Maradona, Ronaldo, Kaka, eux ce sont des phénomènes. Mais c’est vers ce niveau que je veux être et c’est pour l’atteindre que je travaille."

    "J’avais réussi une année pleine lors de ma première saison à la Lazio, mais la seconde année n’était pas bonne. Puis la saison dernière, ma troisième donc, nous sommes passés tout proche d’accrocher une place en Champions League. J’ai inscrit quelques buts mais c’était une année normale. Maintenant, je sens que j’ai muri et j’espère faire une grosse saison."

    "Je suis très heureux ici, j’aime beaucoup la ville de Milan. Rome est une superbe ville mais un peu plus "chaotique". Ici c’est plus calme, ça me plait davantage."

    On lui demande ensuite son avis sur Coutinho : 

    "C’est un super joueur, j’aime sa manière de jouer. Il a d’énormes capacités et peut faire de très grandes choses à l’Inter. C’est un joueur de très haut niveau et il va le prouver."

    Zarate a aussi rassuré les fans qui lui demandaient s’il serait encore à l’Inter dans le futur : 

    "Bien sûr que j’aimerais rester. C’est ce que je veux et j’espère que ça se fera comme ça."

    Une nouvelle opportunité de plaisanter s’est présentée lorsque Francesco, un spectateur, a voulu savoir combien de fois on lui a demandé de passer la balle plus souvent. Zarate s’est mis à rougir, avant de répondre timidement : 

    "Quelques fois, je dois l’admettre ..."

    Ensuite, l’argentin a parlé de sa signature à l’Inter : 

    "Il y avait quelques clubs anglais qui me voulaient mais bon l’Inter c’est l’Inter. Je n’avais aucun doute sur l’endroit où je voulais être. Je me rappelle quand mon agent m’a appelé, il m’a dit ’Viens à Milan, on doit parler avec l’Inter’. Je suis immédiatement venu, sans savoir que le deal était déjà quasiment conclu. Il savait que c’était fait, mais pas moi, donc j’étais un peu nerveux. Dans l’avion, j’avais même des frissons. J’étais tellement heureux ce jour-là. Et maintenant, je veux rester à l’Inter."

    "Ranieri et moi avons discuté de notre passé en tant qu’adversaires. Il m’a un peu chambré sur les Derby Romains qu’il a gagné ... je n’ai jamais marqué contre lui. C’est vrai qu’à son arrivée, il nous a dit de remporter le Scudetto. Ranieri veut tout, il veut qu’on se batte pour toutes les compétitions, pas seulement le Scudetto. Mais ici c’est l’Inter, donc c’est normal."

    Pour conclure, l’argentin a adressé un message aux tifosi : 

    "Nous sommes une grande équipe et nous nous battrons sur tous les fronts. Les tifosi le savent et nous le savons aussi. Nous avons mal débuté, mais nous avons relevé la tête ensuite. Vous allez voir, nous allons réussir de grandes choses."

    Rédigé par 100anni & p-h08 (inter.it)


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