INTER EN DEUIL : RINALDO BIANCHINI EST DECEDE

MILAN – Rinaldo Bianchini est décédé ce lundi au San Giuliano Milanese.

Connu comme étant le « clairon » de l'Inter, ce tifoso nerazzurro qui, durant tant d’années, a suivi son équipe de cœur lors de chaque partie, manifestait sa passion avec son clairon qui résonnait dans les tribunes des stades.

L’ensemble de l’Internazionale.fr présente à sa femme Franca, ainsi qu’à tous ses proches, ses plus sincères condoléances dans ce moment de grande tristesse.

Pour vous décrire qui était Rinaldo Bianchini, voici un article rédigé ce mercredi par Fabio Ravera sur le « Citadin » de Lodi.

Le « clairon qui sonne la charge" éperonnera maintenant son Inter du ciel.

Dans un coin de paradis nerazzurro, ensemble avec tant à d'amis qui, avec lui, vécurent la période plus belle de l'histoire de la Beneamata : Angelo Moratti, Helenio Herrera, Armando Picchis, Giacinto Facchetti, Italo Allodi, Peppino Prisco. Car Rinaldo Bianchini, durant tant d’années, a incité son équipe des tribunes avec son inséparable trompette, il était beaucoup plus qu’un simple tifoso.

Avec sa disparition, ce lundi, suite à un mal qui ne pardonne pas, une autre légende du calcio s’éteint, celle de la pureté, du naturel, du passionnel, de la sincérité.

Né à Zèle Buon Persico, il avait 74ans, il était fier de ses racines lodigiane. Bianchini s’était par la suite établi au San Giuliano Milanese, emplacement stratégique pour rejoindre sa seconde maison, le stade "Meazza", où chaque dimanche (et chaque mercredi lors des matches de coupe), il sonnait la charge pour les troupes nerazzurri en soufflant à pleins poumons dans sa trompette.

Il l’avait appris à utiliser cet instrument via le groupe « San Giuseppe » de Melegnano, il arrivait parfois à faire des exhibitions dans différents orchestres, accompagnant même, durant quelques soirées, un génie du swing tel que le grand Fred Buscaglione.

"Il a fait le tour du monde en suivant la Grande Inter" se rappelle son frère Franco. Il était très connu dans l’entourage nerazzurro. Il avait lié quelques sincères amitiés avec des protagonistes de l’époque, en particulier avec Allodi, Angelo Moratti, Herrera, Mazzola et Facchetti. L'Inter et la trompette étaient ses deux grandes passions : Il avait réussi à conjuguer les deux en devenant un personnage aimé de tous'.

D'abord en Curva, ensuite en tribune, Bianchini aura vécu six chapitres de l’histoire interiste, le premier en 1960 avec la fondation d’un Inter Club, il était le premier à orner le stade avec des banderoles coloriées de nerazzurro.

Il était, partout, accueilli avec enthousiasme, même des supporters adverse:

"En 1961 je suivais un déplacement de l'Inter à Belgrade", peut-on lire dans son interview au "Citadin" publié le 08 juillet 1991.

"J’avais décidé de partir tout seul avec ma voiture."

"Arrivé à Zagreb, mon véhicule m'abandonnait et je devais prendre le train, en emportant uniquement avec moi la banderole que j'avais préparé."

"J’étais écoeuré de cet incident, car j’arrivais beaucoup de retard, Herrera et tous les joueurs m’attendaient impatiemment pour monter dans le car et aller au stade pour disputer la rencontre."

"Une fois arrivé, j’étendais la banderole, et même les supporter de l’Etoile Rouge m’aidaient à l’accrocher en tribune."

Sa philosophie du supporter était complètement caractérisée au fair play:

"Cent mille personnes ne m'ont jamais fait rien" disait-il, "Car mon but était simplement de regarder la partie. Supporter signifie seulement suivre ta propre équipe."

Chose que Bianchini a fait pour une vie, en soufflant a pleins poumons dans son clairon au couleurs nerazzurro et en devenant un personnage symbolique, aussi bien en radio, qu'avec des chroniqueurs télévisé (Bruno Pizzul en particulier répétait souvent les même gestes) d'un football peut-être aujourd'hui perdu.

"Je me souviens de lui avec tant de sympathie" déclare Giampiero Marini, milieu de terrain interiste durant les années septante et quatre-vingts.

"Nous entendions du terrain sa trompette, c’était comme un signal pour charger l'adversaire ou pour fêter."

"C’était une personne qui a laissé une marque importante dans l'histoire de l'Inter."

La minute de silence, en l’honneur d’un des derniers vrais supporters, a eu lieu ce mercredi 28 novembre à 15h en l’église de San Giuliano Milanese.

Posté le 29 novembre à 14.05 par Randy

Sources associé(e)s: Inter.it, Fabio Ravera