JOSE MOURINHO SE CONFIE A RAISPORT : "QUELS SONT VOS RAPPORTS AVEC RANIERI ?"

APPIANO GENTILE - Inter-Roma est la finale de la Super Coupe D’Italie 2008, elle sera retransmise en direct sur la Rai Uno et sur Inter Channel. Et peu de temps après la traditionnelle conférence de presse, et pour l’occasion, Josè Mourinho s’est livré à une interview aux microphones de Rai sport.

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l’intégralité des déclarations de l’entraîneur lusitanien:

Mourinho, vous jouerez demain pour la première fois au Meazza, lieu où vous n’avez jamais été, contre un bel adversaire....

"J’ai de l’expérience, tant d’années passées dans le football et tant de parties importantes sur les épaules. J’en ai, en ce qui concerne par exemple la Super Coupe, gagné ou perdu aussi bien au Portugal qu'en Angleterre, celle de demain sera la cinquième super coupe de ma carrière, je connais donc l’ampleur de cet évènement."

"C’est vrai que je serais pour la première fois au Meazza de San Siro, nous nous y sommes entraînés vendredi, mais la partie de demain se jouera dans ma maison."

"C’est une situation nouvelle, mais je crois que je m’y adapterais sans problèmes. Il s’agira, en outre de ma première fois avec nos tifosi, cela c’était très bien passé à Brunico durant la préparation, mais ce sera différent au stade."

"La meilleure chose dans le football est de l’emporter, ce serait donc bien, si nous serions demain, à la fin de la partie, les vainqueurs."

Inter-Roma ou la confrontation entre deux équipes qui ont monopolisée le calcio italien dura ces dernières saisons. Vu de l’extérieur, quelle idée vous êtes vous faites de la Roma de Luciano Spalletti?

"Il a toujours réalisé de belles prestations, j’ai toujours eu toujours l'impression de voir une belle équipe qui jouait un bon football, un football positif."

"Mais maintenant tout est différent, c'est une chose de regarder une équipe pour le plaisir de la regarder, c’est autre chose d’étudier une équipe parce que tu vas l’affronter. Ce sont deux projets complètement différents."

"Je pense, tout de même, que toutes les équipes possèdent de grandes qualités mais qu’elles ont aussi des points faibles. L’Inter est une équipe de grande qualité, mais elle a aussi des points faibles et le travail des joueurs est de travailler pour les cacher. C’est la même chose pour la Roma, c’est une équipe de qualité, mais avec des points faibles que nous chercherons à déterminer."

En Italie, lors de chaque début de saison, l’entraîneur à battre est celui qui a remporté le Scudetto, mais cette année, l’Inter a Josè Mourinho et non Roberto Mancini, qui a remporté le titre en mai. Pourtant tous veulent, de toute façon, vous battre....

"Cela a toujours était ma vie dans le football, aussi bien au Portugal qu’en Angleterre."

"Au Portugal car j’ai gagné trop tôt des trophées avec un grand club. En Angleterre, par contre, avec une équipe qui n’avait jamais gagné son championnat, mais avec un Président, Roman, qui voulait le remporter tout de suite, telle est mon histoire."

"Je travaille maintenant pour l’Inter, qui depuis quelques années gagne, et qui veut continuer à gagner, mais je le répète, ce n’est pas pour moi une nouveauté ou une difficulté. Cela ne me déplait pas."

"Je pense qu’il est plus facile, pour un entraîneur, d’arriver dans une équipe qui n'a rien gagné et y faire quelque chose d'extraordinaire, comme cela s’est par exemple produit à Chelsea, équipe qui n’avait plus remporté le championnat depuis cinquante ans."

"Ici, le contexte est différent, Roberto a remporté les deux derniers tournois, ce ne serait pas nouveau pour l’Inter, si nous remportons encore le championnat."

Vous avez expliqué aujourd’hui, qu’en arrivant à l’Inter, vous vouliez changer la disposition de l’équipe. En quoi votre Inter sera-t'elle différente ?

"Je ne peux pas dire que je n'ai que des secrets, car tous, au vue des parties effectuées, peut comprendre notre façon de jouer et de penser."

"Mais je peux dire que l’Inter veut bien défendre, mais avec peu de joueurs, sans construire de blocs compact en défense et utiliser de buteurs central comme troisième pointe ou deux médians devant la défense."

"Nous avons l’idée de bien défendre, mais en pensant toujours à attaquer, car nous ne sommes pas une équipe, qui a comme caractéristique principale, la contre-attaque."

"Au vue de nos caractéristiques, nous voulons avoir le contrôle de la balle, nous voulons être organisé mécaniquement, en exploitant le travail des entraînements, et nous voulons voir la créativité de nos footballeurs créatifs, je pense par exemple à Ibrahimovic, à Muntari, à Balotelli."

"L'équipe que nous voulons avoir doit être compacte, et c’est pour moi une relation étroite entre une équipe compacte, et un travail tactique hebdomadaire, mais avec une équipe qui a le plaisir de jouer et qui fait plaisir à celui qui vient la voir jouer."

Y-a-t’il un entraîneur italien que vous estimez plus qu’un autre ?

"Je les estime tous."

"Je ne peux pas dire que je suis ami avec quelqu’un, car mon concept d’amitié ne peut pas se construire deux minutes avant le match, deux minutes après ce dernier ou sur le pendant, durant la compétition, à trente mètre de distance l’un de l’autre."

"Je procédè toujours de la même façon : le respect par le respect, le non-respect par le non-respect."

Quels sont vos rapports avec Claudio Ranieri ?

"Fantastique pour l’instant, il ne parle pas de moi, ni moi de lui."

"La situation est sous contrôle."

Homme de sport, suivez-vous les Jeux Olympiques ? Est-ce que vous penser que le football professionnel est en pouvoir d'être reconnu comme une discipline olympique ?

"Je crois qu’il s’agit d’un phénomène social incroyable, pas seulement sportif, et nous sommes tous impliqué, car il s’agit d’un évènement extraordinaire, spectaculaire. Cela me fait plaisir que mon sport et ma passion numéro une, figure dans les jeux olympiques."

"Ma critique, par contre, est que je ne comprends pas que par les disciplines représentées, il n’y ait pas le hockey sur roulette, car ce serait une possible médaille pour l'Italie, pour l'Espagne, pour le Portugal."

"Mais comme cela ne pourrait pas être une médaille pour la Chine ou pour les autres grandes puissance, il n’y a pas de hockey à des roulettes...."

Posté le 23 août 2008 à 22.25 par Randy

Sources associé(e)s: Inter.it