PINZOLO - Le préparateur athlétique, Giuseppe Pondrelli, a répondu aux questions de Roberto Scarpini pour Inter Channel, il a parlé du programme que suivra l’équipe durant le ririro, mais pas seulement.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses paroles:
Depuis combien de temps travaillez-vous avec Walter Mazzarri ?
"Nous nous sommes connus au temps de la Primavera de Bologna, donc la saison 2000/2001, ceci est notre treizième saison ensemble. Ca a certainement été une chance pour moi car ensuite, le mister m’a toujours demandé de le suivre dans toutes les équipes où il est allé, qui ont été après la Primavera de Bologna: Acireale en Serie C2, Pistoiese en C1, Livorno en Serie B, trois ans à la Reggina en Serie A, deux ans à la Sampdoria et quatre ans au Napoli."
Vous êtes de Bologna ?
"Oui, je suis de Bologna."
On dit que derrière un grand homme, il y a toujours une grande épouse. De la même manière, y a-t-il un grand préparateur derrière un entraineur?
"Je ne suis pas d’accord: d’après nous, la chance de notre staff est de travailler avec un très bon entraîneur qui selon moi nous rend tous un peu meilleurs."
Comment fonctionne le travail à Pinzolo ? Commencez-vous à connaître le groupe ?
"Après quelques jours introductifs à Appiano Gentile avec entraînements de reprise et tests athlétiques, nous avons commencé les doubles entraînements classiques de préparation pré-championnat. Nous travaillons d’une manière assez traditionnelle: doubles sessions d’entrainement, avec une partie technico-tactique et une partie athlétique. La partie athlétique est clairement un peu plus volumineuse pendant cette période, même si le ballon est tout de même présent, comme vous l’avez vu. Ensuite, les semaines passant, le volume diminuera et on se dirigera plus vers la qualité en ce qui concerne le travail athlétique, nous augmenterons peut-être les travaux avec le ballon."
Nous avons noté un travail physique important avec de grandes courses. Les garçons arrivent fatigués, à juste titre. Ce sont des signaux positifs ?
"N’importe qui pourrait entrer sur le terrain et faire courir les joueurs pendant deux heures du début à la fin de l’entraînement et ils finiraient clairement morts, mais ce ne serait pas une fatigue fonctionnelle au football. C’est normal qu’ils soient fatigués après avoir suivi des entraînements fonctionnels au sport qu’ils doivent pratiquer. La fatigue découle aussi bien du travail à sec et du travail tactique ou avec le ballon dictés par l’entraîneur, pas seulement du travail de course fait par le préparateur."
Il y aura des occasions de comprendre les logiques de votre travail également au cours de la saison. Le Corriere della Sera a titré: Pondrelli le magicien des muscles...
"Ils ont peut-être un peu exagéré (il sourit, ndlr). Nous avons une méthodologie d’entraînements qui, combinée aux méthodes de l’entraîneur, nous a toujours apporté pas mal de bénéfices au point de vue de la préparation et de la prévention des blessures jusqu’à maintenant. En fin de compte, c’est un sport de contacts physiques, de chocs, de vitesse élevée, et ainsi, la blessure est très souvent imprévisible. Pour le moment, nous avons été bons et chanceux au niveau des prestations et des blessures. Clairement, tout le monde essaie de travailler au mieux, c’est un travail qui part du staff technique, passe par le staff médical et passe aussi par la vie saine de l’athlète qui doit tout de même être professionnel. Un ensemble de choses qui peuvent aider à réduire le nombre de blessures."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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