MILAN - Steven Zhang, fils du numéro un de Suning, est tombé sous le charme de la ville de Milan et de l'Inter. Après avoir acquis un domicile du côté de Brera, ce passionné de voitures exotiques apprécie la vie et la cuisine milanaise, même si le restaurant Bon Wei est aussi un de ses fiefs. Aujourd'hui dans son bureau au Palazzo Saras, ce diplômé de la Wharton prend peu à peu la mesure de ce qui l'attend ici. Il écoute, compile les données et tente à comprendre les différents mécanismes qui font la spécificité d'un club de foot. Il a compris que, comme sur le marché de la bourse, tout est lié aux résultats. Donc aux victoires. Cette première saison ne l'a pas épargné dans son apprentissage, comme nous par ailleurs.
Il apprend aussi à se séparer des entraineurs, et comme lui a si bien expliqué Massimo Moratti, un coach ne peut s'habituer à l'idée de la défaite. En attendant de régler la vente des actions d'Erick Thohir, celui qui est en course pour devenir notre futur président agit en intermédiaire entre son père situé en Chine (qui ne parle que chinois) et la sphère Inter à Milan. Il est ainsi beaucoup plus opérationnel qu'au début. Il a réalisé que le meilleur moyen de comprendre notre monde est d'assimiler notre langue. D'ailleurs il devrait ces prochaines semaines s'exprimer en italien en public pour la première fois. Tout se fait via le curriculum d’autre part. C’est comme pour la visite du stadium : jamais un propriétaire de l’Inter n’a pensé à y aller. Les révolutions se font (aussi) avec des petits gestes.
® gladis32 - internazionale.fr
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