APPIANO GENTILE - Andrea Stramaccioni a donné sa traditionnelle conférence de presse avant le choc Inter - Roma, ce dimanche à 20h45 au stade "Giuseppe Meazza" de Milan.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
40 000 personnes contre l’Hajduk et contre Vaslui, le public a répondu présent, l’équipe également. Quelle influence le public a t-il ?
"Je l’ai dit à chaud: cela vous donne une force en plus de voir la compréhension du public dans un moment difficile. Il y a eu un épisode négatif durant le match, mais le public nous a donné une force incroyable, on aurait dit que c’est lui qui récupérait le ballon pour nous. C’est un beau signal que nous devons continuer à alimenter."
Que représente la Roma dans votre histoire ? Y a t-il un esprit de revanche ?
"Non, aucune revanche. Si je suis à l’Inter je le dois aux six ans passés à la Roma, c’est la réalité. Je remercierai toujours la Roma, c’est à Trigoria que je suis devenu professionnel."
Comment évaluez-vous le mercato de l’Inter ?
"Je pense que l’Inter a fait un mercato intelligent. Quelques gros coups ont sans doute échoué, comme Lucas ou Lavezzi, mais je pense que nous avons posé les bases pour la construction d’une Inter qui veut redevenir grande. Tout cela a été réalisé avec intelligence, vu qu’il y a une réduction de 40 millions de la masse salariale."
Vous collectionnez les "premières fois". Y a t-il quelque chose que vous aviez négligé et que vous avez appris par la suite ?
"Evidemment, je suis entré dans un grand ’mixeur’ rapidement et de façon anticipée. J’apprends beaucoup de choses en les vivant. Bien sûr, il me manque l’expérience, j’essaie de l’acquérir à la vitesse de la lumière, en apprenant de tout et de tout le monde."
Qu’est-ce que Zeman peut vous apprendre ?
"Il a l’âge pour être mon père, le mister est le mister. Pour un jeune entraîneur comme moi, il est un précurseur dans la manière de faire le football. Maintenant, nous essaierons de gagner le match comme toujours. Je pense que vous ne pouvez pas l’imiter, ni même l’étudier, il a sa façon à lui de proposer le football, il est entier et il le vit comme une foi, une croyance."
Etes-vous stimulé ou inquiet de vous confronter à Zeman ? Etait-il préférable d’affronter la Roma maintenant ou plus tard ?
"Avec tout le respect que j’ai pour le mister, il y aura une grande équipe devant nous demain à San siro, nous affronterons la Roma et non lui. Nous parlons de la première confrontation directe de Serie A, ce sera un test important, au-delà de l’adversaire, car c’est le premier grand adversaire que nous affrontons à San Siro, mais nous sommes l’Inter et nous voulons gagner malgré tout."
En quoi pourriez-vous vous comparer à Zeman ?
"Aucune présomption. Lui c’est le mister, et moi j’essaie de devenir entraîneur de Serie A. Il est anti-Juventus ? Je ne sais pas, il faut lui demander, moi je suis pro-Inter."
Pensez-vous que l’équipe soit complète ?
"Sincèrement, nous n’avons pas un autre attaquant avec les caractéristiques d’un attaquant de pointe, nous avons essayé d’en prendre un, mais les cibles se sont envolées. J’ai aussi refusé quelque autres alternatives qui se présentaient: si un joueur était arrivé, il devait être fonctionnel dans notre manière de jouer. Il n’est pas arrivé, mais c’est bien comme ça. Nous sommes à l’année zéro, 13 joueurs sont partis, 8 autres sont arrivés. La masse salariale a été réduite, dans la lignée de ce que voulait le Président. C’est un mercato intelligent qui pose les bases, ensuite c’est au terrain de parler."
Ne pensez-vous pas qu’il manque un leader en défense ?
"J’ai vu un Andrea Ranocchia très bon dans ces premières sorties. Depuis que je suis ici, on m’a bombardé de questions à son sujet, je pense que Ranocchia peut devenir un leader dans la défense. Ensuite, il y a Samuel et Chivu qui n’ont plus rien à prouver."
Demain, vous allez rencontrer Totti, avec qui vous êtes très ami, quelle est votre sensation ?
"Pour moi, ce ne sera pas un match comme un autre, c’est normal. Je suis simple: pour moi, les relations personnelles sont importantes et les amitiés le sont de façon générale. Néanmoins, ce qui compte demain, c’est Inter - Roma, nous devrons être prêts contre une grande équipe."
Sans un vice-Milito, y aura-il de l’espace pour Livaja, préféré à Longo ?
"Marko a un an de moins, il peut jouer avec la Primavera, chose que Longo ne peut plus faire. Ensuite, je le répète: Longo a besoin d’un temps de jeu important, à l’inverse, Marko peut plus influencer en 10-15 minutes. Ces évaluations nous ont poussés à faire ce choix."
Vous risqueriez-vous à faire jouer Handanovic ?
"Il fait tout pour récupérer, mais après la dernière entrevue avec Combi, nous ne voulons pas le faire jouer et ainsi risquer une blessure plus longue à guérir. Heureusement, il y a la pause qui arrive ensuite, une chance pour nos blessés: Handanovic, Alvarez, Chivu, Mudingayi. Pereira ? Il va bien, il s’est entraîné cette semaine et je pense qu’il sera prêt quand il sera appelé."
Etes-vous "content" de vous déplacer à Bakou trois jours avant le derby ?
"Nous devrons bien nous organiser, nous voulons honorer l’Europa League, mais nous devons être attentifs à la gestion du voyage. Je veux arriver à ce match avec le plus possible de joueurs disponibles. Nous ne sommes pas chanceux avec la logistique, mais nous ferons face à cela également."
A votre avis, qui peut-être l’anti-Juve ?
"Le championnat et la pré-saison ont montré que la Juve a plus de certitudes en ce moment. Concernant mon équipe, je sais que nous sommes au début d’une aventure, mais il est trop tôt. Un résultat positif ne ferait pas de nous l’outsider numéro un, tout comme un résultat négatif ne nous mettrait pas hors course. Nous travaillons pour trouver la meilleure condition, vu que le fait d’avoir changé plus que toutes les autres équipe paiera à long terme."
Rédigé par stan78 & p-h08 (fcinternews.it)
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.