Le parlement italien a adopté une loi pour lutter contre la violence dans les stades de football qui oblige notamment les clubs à vendre des billets personnalisés et à améliorer la surveillance vidéo des tribunes. "Cela permettra de diminuer la présence policière à l'intérieur et à l'extérieur des stades, ce qui signifie qu'il y aura davantage de policiers dans le reste du pays", a déclaré à la presse le vice-ministre de l'Intérieur, Alfredo Mantovano.
Les détracteurs de ces nouvelles mesures, que le gouvernement avait mises en oeuvre par décret en juin, affirment qu'il sera plus difficile d'acheter les billets, ce qui risque de détourner les supporteurs des stades. On a d'ores et déjà observé une baisse de la fréquentation des stades de 23% au cours des six premières rencontres de Serie A.
Dans certaines enceintes, comme au Stade olympique de Rome, on ne peut plus acheter de ticket les jours de match. Et les supporteurs semblent réticents à acheter des billets nominatifs. Les défenseurs de cette loi imputent quant à eux la baisse de la fréquentation au prix trop élevé des billets et à la concurrence opposée par les retransmissions télévisées payantes.
La saison dernière avait notamment été marquée par l'interruption, en avril, du quart de finale retour de Ligue des champions entre l'Inter et le Milan AC en raison du jet de fumigènes sur la pelouse du stade San Siro.
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