Il existe un fil conducteur qui relie presque toutes les grandes équipes de notre championnat lors de cette séance de transferts estivale 2014. Un marché dédié aux produits d'occasion sûrs et à moindre coût dans le domaine de la défense. Milan prend Alex, la Roma Cole, la Juve Evra. Et l'Inter répond avec Nemanja Vidic, dont le contrat expire après 8 ans et demi de militantisme très honoré pour Manchester United. Un débarquement au Bel Paese qui pour le défenseur central serbe arrive avec un retard considérable par rapport à ce qui semblait être son destin. Déjà en janvier 2006, en effet, son transfert du Spartak Moscou à la Fiorentina était déjà une affaire accomplie, sur l'intuition du directeur de l'alto de l'époque, Pantaleo Corvino, lorsqu'au dernier moment les Diables Rouges sont entrés, faisant de lui le calife de leur sac à dos. depuis près d’une décennie. Vidic a joué 300 matchs complets pour United, remportant 5 Premier Leagues, 3 Coupes de la Ligue, 5 Community Shields, une Ligue des Champions et une Coupe du Monde des Clubs. Bien qu'une grave blessure l'ait limité à seulement 33 apparitions au total au cours de la période de deux ans 2011-2013, l'année dernière, il est revenu pour apporter sa contribution habituelle, marquant également les 2 derniers des 21 buts inscrits au total sous le maillot rouge. Trop tard cependant pour le conserver et renouveler son contrat. En mars déjà, Vidic a conclu un accord avec l'Inter et pour lui, c'est la même chose que pour les autres champions chevronnés arrivés en Italie cette année : à presque 33 ans, il a certainement déjà donné le meilleur de lui-même, mais surtout en défense. S'il se révèle intact et motivé, il n'y a aucune raison pour que le Serbe ne puisse pas jouer encore quelques saisons à haut niveau, de plus dans un championnat beaucoup moins compétitif que le championnat anglais. Grand physique et personnalité à revendre, au sommet il devient inégalable et pas seulement dans les airs, ce qui représente en tout cas sa meilleure prérogative, lui permettant souvent de devenir dangereux même dans la surface adverse, sur coups de pied arrêtés. Vidic est un leader né, c'est exactement ce dont l'Inter avait désespérément besoin l'année où ils ont dit au revoir à tant de sénateurs multi-médaillés. Le seul doute concerne le système de jeu : il a toujours joué à 4 et si Mazzarri devait tôt ou tard s'orienter vers cette approche, il n'y aurait aucune raison de douter de lui, mais il pourrait y avoir quelques petits problèmes d'adaptation dans la défense à 3.
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