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    Damien

    AVANT-MATCH. MOURINHO: "VOILÀ CE QU'IL S'EST PASSÉ"

     

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    APPIANO GENTILE - José Mourinho a rencontré les journalistes avant le match de TIM Cup de mercredi contre Livorno. Il s'explique notamment sur la polémique qui le poursuit depuis le match de Bergame.

     

    Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l'intégralité des propos de l'entraineur portugais.

     

    Que voulez-vous dire suite à l'épisode qui a suivi le match de Bergame?

     

    "Premièrement, merci de me donner l'oportunité de dire quelque chose sur ce qu'il s'est produit, car depuis dimanche j'ai entendu et lu beaucoup de chose de la part de beaucoup de monde. Il me semble que pour beaucoup, il n'y a qu'une vérité et il semble qu'elle soit la propriété d'une seule personne. Encore merci pour l'opportunité que vous me donnez".

     

    "Avant tout, comme toujours, il est important d'être honnête et je dirai donc que oui, c'est vrai, j'ai insulté un de vos collègue journaliste. C'est vrai que j'ai utilisé un mot que je ne peux pas répéter ici, mais c'est un mot que nous connaissons tous et que nous considérons tous comme une offense".

     

    "Mais ce n'est pas vrai que j'ai agressé le journaliste ou qu'il y ait eu une tentative d'agression: rien de tout ça est vrai. De la même manière que je vous dis que je l'ai insulté, je vous dis que je n'ai pas tenté de l'agresser".

     

    "Comment en sommes-nous arrivés à ce point? Je pense que c'est la prochaine question que vous me poserez. Ce n'est pas seulement une conséquence, mais un procès qui prend origine lors des derniers mois. L'autre question que vous voudrez surement me poser, c'est à qui est la faute de cet incident. Je répondrai certainement que c'est de ma faute, car c'est moi qui ai utilisé ces mots, mais votre collègue est aussi en faute, car il savait parfaitement quelle était la situation, mais c'est aussi la faute d'un collaborateur de l'Inter, qui ne travaillait pas dans le secteur technique mais dans un autre secteur, et qui a donc un autre type de responsabilités: il connaissait lui aussi, ou eux aussi, cette situation et ils n'ont rien fait pour la changer avant que j'offense le journaliste".

     

    "Je répète depuis longtemps que je n'aime pas avoir un journaliste à côté du car et qui écoute les interviews car cet espace nous appartient, c'est un espace d'intimité. Après le match, il y a la zone mixte comme lieu de leur travail. Avoir la possibilité de se trouver à côté de la porte d'accès du car signifie se trouver dans un lieu privilégié pour comprendre les émotions, les frustrations ou les sentiments que l'on éprouve après le match. Ca fait des mois que je repète ne pas vouloir de journaliste à côté du car parce que c'est une protection pour mon équipe. En tant qu'entraîneur, j'ai le droit de décider, mais match après match, j'ai toujours trouvé votre collègue à la même place, près de la place réservée à Inter Channel, qui est un organe d'information différent des autres au vu de son rapport exclusif avec le club. Ca fait beaucoup de matchs que je répète la même chose et tout le monde dans ce club sait que je ne veux plus de cette situation: Inter Channel le sait, mon département de presse le sait, le département de la sécurité le sait".

     

    "Il y a de cela trois ou quatre matchs, j'avais déjà dit à Monsieur Ramazzotti que je ne voulais pas qu'il se trouve autour du car à écouter les interviews, ensuite je lui ai même encore répété. Je le lui ai répété aussi à Barcelone, j'ai dit à la sécurité et à Roberto Scarpini que je ne voulais pas que ce journaliste soit là à Bergame, et là pour la première et unique fois, au lieu de demander "Qu'est-ce qu'il fait là?", j'ai utilisé deux fois ce mot que je ne devais pas utiliser. Voilà l'histoire".

     

    "C'est dommage que Monsieur Ramazzotti ne soit pas là aujourd'hui, car il aurait certainement pu confirmer que ce que je dis est vrai: il n'y a eu aucune aggression physique, mais seulement deux offenses avec un mot que vous avez déjà compris et que je n'ai pas besoin de répéter. Ce processus est la conséquence d'une situation qui ne me plaisait pas, et, en tant qu'entraîneur, je pense avoir tous les droits pour l'admettre. Je suis d'accord sur le fait que je n'ai pas le droit d'utiliser ce genre d'expressions. Finalement, nous touchons le dernier point: si j'ai l'intention de m'excuser publiquement: la réponse est non, car la situation n'était pas publique".

     

    "La situation a été rendue publique par votre collègue. Elle était privée entre moi, lui, et Roberto Scarpini. Et je n'aurai aucun problème à parler entre hommes devant eux, j'ai toujours pensé que de cette manière, les problèmes pouvaient être résolus en trois ou quatre minutes. Mais je veux mettre fin à cette histoire et la meilleur façon de le faire, c'est avec un peu de bonne humeur, et j'attends donc un cadeau de Noël de sa part, car si jusqu'à il y a quelques jours, un seul Ramazzotti était connu, c'était Eros, maintenant c'est Andrea".

     

    "Maintenant, je devrai bien sûr me présenter, accompagné par le docteur Stefano Filucchi, devant le procureur fédéral, auquel je dirai exactement ce que je vous ai dit. Je ne changerai même pas un mot, car c'est exactement ce qu'il s'est passé".

     

    Ce qui s'est passé dimanche après-midi à Bergame est honteux, sincèrement. Je suis venu dans une zone ou les joueurs et journalistes ont habituellement accès. Au-delà de cela, je ne pense pas que tout ceci soit vraiment grave d'après les récents évènements. On parle beaucoup d'insultes, de mots, de tensions. Je prends par exemple les insultes envers Balotelli qui ont été les mêmes que Mourinho a lancé à mon collègue Ramazzotti sans aucun motif. Peut-être qu'en Angleterre, elles auraient déjà probablement été oubliées. Ne croyez-vous pas qu'il serait judicieux de vous excuser, pas seulement envers le journaliste, mais aussi auprès de ceux qui suivent le football chaque dimanche ?

     

    "En Angleterre, ça n'aurait jamais pu arriver parce qu'il est impossible pour un journaliste de travailler en dehors de sa salle de presse. Le journaliste travaille dans les zones dans lesquelles il a accès."

     

    Mais aucune raison au monde n'est valable pour utiliser ces mots. Il pouvait aussi accéder à une salle de conférence. Ce n'est pas parce qu'un journaliste accède à un espace alors qu'il n'est pas censé y être autorisé, qu'un entraîneur a le droit de le chasser. C'est un problème d'éducation, c'est un fait grave...

     

    "Oui, c'est un fait grave comme le fait de ne pas respecter les règles. Il y a des règles qui doivent être respectées, j'ai utilisé le même mot deux fois et je ne suis pas satisfait de l'avoir fait. Si jamais votre collègue me donnait la possibilité de parler avec lui comme deux hommes et pas comme un homme et un enfant, j'aurais le plaisir de le faire, de lui expliquer les raisons qui m'ont amenées à cette situation et de m'excuser pour les mots que j'ai utilisé à son égard. Il y n'a aucun problème pour moi. Cependant je dis de la même façon, que si la prochaine fois que l'Inter joue à l'extérieur et que je le retrouve à cette place, je l'éloignerais parce qu'il ne peut pas travailler dans cette zone."

     

    Mais mon collègue avait été autorisé, donc ce n'était peut-être pas justifié de se déchaîner comme cela à son égard...

     

    "Maintenant je le sais. Pour celui qui dit que le coupable de cette situation est celui qui a insulté, et bien pour moi, c'est le journaliste qui a provoqué mes offenses. C'est mon opinion."

     

    Vous nous permettrez de rester dans l’idée que le journaliste n’est pas le coupable, le fait est très grave, si grave que le Président Moratti s’est senti obligé d’appeler Adrea Ramazzotti pour s’excuser. Cela ne vous a pas fait pas penser que vous aviez dépassé les limites ?

     

    "Mon président fait ce qu’il doit faire. Il fait ce qui lui semble le plus juste. Je ne commente jamais ce que fait mon président et je suis d’accord avec lui pour ce qu’il a fait."

     

    Il a fait une chose que Mourinho n’a toujours pas faite …

     

    "Je l’ai déjà dit précédemment. Si votre collègue avait été en salle de conférence, sur la chaise qu’il occupe habituellement, je me serais excusé sans problème. Je l’ai déjà dit. J’aurais pu dire que je ne l’ai pas insulté. Est ce que je serais un homme si j’avais dit ça ? Je dis que je l’ai insulté et j’explique ce qu'il s’est passé. Je suis d’accord pour dire que je n’aurais jamais dû utiliser ces paroles blessantes, mais pour moi tout est fini."

    Pour vous cette affaire est peut-être finie, mais pas pour nous. Au delà du problème avec Andrea Ramazzotti, nous avions déjà compris dimanche qu’il y avait un manque de communication entre Mourinho et la salle de presse, et il y a un pas si longtemps lors de la conférence de presse de la Ligue des Champions, Mourinho nous avait habitué a une communication diverse …

     

    "Quand j’ai parlé avec le délégué de l’UEFA, il m’a dit qu'il n’y a pas un entraîneur dans toute l'Europe qui donne autant de temps que Mourinho avant un match. Il n’y en a pas un qui travaille autant que Mourinho avec la presse, que se soit la presse locale ou presse internationale, que ce soit avant ou après un match, avec la même disponibilité, que ce soit après une victoire, un nul ou une défaite, qu'il soit triste, frustré ou content. Il n’y a personne qui donne autant que l’entraîneur de l’Inter, et la société a eu des remerciements par écrit pour cela."

     

    "Ceci est l’histoire de Mourinho en Ligue des Champions: lors du dernier match disputé au stade "Giuseppe Meazza", j’ai demandé au délégué de presse de l'Uefa, Mr Goran Havik, de ne pas commettre d’erreur, je ne voulais pas de critique négative sur moi ou sur la société, je voulais savoir ce qu’il voulait vraiment, je voulais connaître les règles et il me les a expliquées: une interview en direct avec une chaîne italienne, celle qui avait les premiers droits TV, ensuite selon mes envies j'aurais pu parler avec deux ou maximum trois chaines étrangères".

     

    J’ai répondu que je ne parlerais pas avec deux ou trois chaînes de télévision, mais avec cinq, mais je ne voulais aucune chaîne italienne, je lui ai demandé avec qui je devais parler. Il m’a répondu avec la télé anglaise, avec Al Jazeera, et qu'on avait le choix pour les autres. On a opté pour une télé portugaise, une suédoise et une danoise. J’ai fait les cinq interviews, puis je me suis présenté en conférence de presse où j’ai parlé pendant 30 minutes, puis j’ai conclu avec Inter Channel. J’aimerais savoir quelle critique vous pouvez me faire sur ce que j’ai fait en Ligue des Champions."

     

    C'est justement parce que nous connaissons votre disponibilité et nous savons comment vous vous êtes comporté jusqu’à maintenant, mais nous ne savons pas pourquoi vous avez refusé de parler avec Sky et Mediaset ?

     

    "J’ai tout fait."

     

    En bref, nous n'arrivons pas à comprendre Mourinho, malgré le fait qu'il soit un grand technicien et un grand communicateur, nous ne comprenons pas ce genre d'attitude. On sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas, comme si quelque chose s'était brisé...

     

    "A propos de ce qui est arrivé, la seule chose qui ne me plaît pas c'est la double insulte que je lui ai envoyé, rien de plus. Je n'ai pas été mal élevé, en aucun cas. Je n'ai pas manqué d'accomplir les engagements de communication de mon club. Contrairement à ce que vous avez écrit, ce n'est pas vrai que je ne me sois pas présenté en conférence de presse après Juventus-Inter parce que nous avions perdu, mais seulement parce que j'avais été expulsé. De la même manière, lors de mon expulsion à Cagliari, match que nous avions gagné, je ne me suis pas présenté en salle de presse. Je n'ai pas non plus été présent à la conférence avant Atalanta-Inter parce que j'étais suspendu. Je suis toujours, et ce depuis le premier jour, les mêmes directives. La seule chose que je n'aurais pas dû faire et que j'ai faite, c'est la double insulte à votre collègue."

     

    Nous avons remarqué que beaucoup de nos collègues n'étaient pas présents dans la salle de presse. Est-ce que vos rapports avec les journalistes sont en train de changer ?

     

    "Avant tout, je veux dire qu'il y a une chose qui me plaît beaucoup: c'est la solidarité. Je lutte toujours pour la solidarité des groupes dans lesquels les gens travaillent dans les sociétés. C'est une chose qui me plaît beaucoup et pour laquelle je lutterai toujours. Si parmi vous, les journalistes, il existe cette solidarité, je vous applaudirais. Si vos collègues ne sont pas présents et qu'ils ne sont pas en train de regarder cette conférence en ce moment, je les applaudis doublement. Mais si vos collègues sont à la maison ou en rédaction à suivre cette conférence, je dis que c'est un manque de personnalité. Personnalité, cohérence et solidarité vers votre collègue Ramazzotti, cela signifie ne pas suivre la conférence de presse où il n'est pas présent, car il se conduit comme vous le faites : sans peur. Vous pensez que Mourinho a vexé un de vos collègue, mais n'ayez pas peur de moi, vous êtes ici, vos questions montrent clairement que vous n'êtes pas d'accord avec moi, mais vous ètes là avec de la personnalité et sans aucun problème pour exprimer votre désapprobation. J'applaudis votre comportement.

     

    "En regardant de votre côté, je crois il y a deux possibilités: être ici à travailler en posant des questions inconfortables sans problème ou alors ignorer complètement la conférence de presse d'une personne qui ne mérite, ni aujourd'hui, ni jamais, votre attention et votre considération. C'est une option que j'accepte, sans aucun problème, je ne change rien, l'offense adressée à ce journaliste est la première dans ma carrière et j'espère que ce sera la dernière. De cette manière, une personne comme moi est toujours exposée à l'intérêt de la presse et j'aimerais être un peu plus protégé et que vous vous adaptiez à ma manière de travailler."

     

    "A l'avenir, les conférences de presse seront toujours comme ceci, si je suis suspendu, je ne me présenterai pas en conférence de presse. Ce qui sera en fait dans le cadre communicatif dépendra de mon état émotif à ce moment précis, mais manquer d'accomplir mes obligations vis-à-vis des médias, cela n'arrivera jamais. Je serai présent avant et après les matchs."

     

    Ce qui frappe, c’est votre nervosité qui grandi de manière inversement proportionnelle aux résultats de l'équipe...

     

    "Je ne suis pas nerveux, je pense que je n'ai plus parlé depuis un moment. Après Juventus-Inter, des choses se sont succédées et ont été oubliées par les médias. Dans les matchs en Italie, il y a choses de la même importance qui se sont passées et dont on continue à parler de nos jours. Par contre, ce match semble avoir été normal, alors que ce n’est pas le cas. A la suite de mon expulsion et de ma suspension, je n'ai plus parlé et pour une personne comme moi qui dit toujours ce qu’elle pense, passer une semaine en me taisant et en suivant cette situation, m'a un peu effrayé. Avec le temps, tout s’oublie. Ca a été une semaine qui ne m'a pas plue et durant laquelle je n’ai pas eu la possibilité de dire ce que je voulais. Mais maintenant c’est fini, je suis revenu, je reviendrai demain sur le banc, un banc sur lequel je promets de terminer le match et je dis que je promet alors que l’arbitre du match sera celui qui a été le quatrième homme et qui a décidé de mon expulsion lors du match à Turin. Le quatrième homme sera monsieur Orsato qui m'expulse aussi à chaque fois qu’il arbitre un match de l’Inter. Pour cette raison je promets que demain, je serai sur le banc seulement pour donner quelques indications aux joueurs et je promets qu’ils n'auront pas la possibilité de m'expulser. Après le match, je rencontrerai la presse qui décidera de venir en salle de presse".

     

    Si à votre place, il y avait eu un de vos joueurs qui se soit fait expulsé dans un match important comme celui contre la Juve et que la semaine suivante il avait insulté un journaliste, est-ce que vous auriez pris des mesures disciplinaires?

     

    "Dans ce club, c'est la société qui prend ce type de décisions. Si la société le fait avec les joueurs, pourquoi ne le ferait-elle pas avec l'entraîneur? Mais si la société ne le fait pas avec les joueurs donc pourquoi le faire avec l'entraîneur?"

     

    Qu'est-ce qui n'a pas été normal dans le match contre le Juventus?

     

    "Vous savez tous ce qui n'a pas été normal."

     

    Si vous deviez décider de votre propre punition, combien de journées de suspension vous mettriez-vous pour ce qui est arrivé? Est-ce qu'il y a un malentendu avec le bureau de presse, quelque chose qui ne va pas entre Mourinho et la société?

    "Heureusement oui, parce que des problèmes et des imperfections sont à l’origine des améliorations. Vous vous rappelez tous qu’il y a quelques semaines j'ai eu un problème avec le staff médical, parce que ça ne m'avait pas plu que la presse sache qu'un joueur avait un problème physique avant que je ne le sache moi-même. De cette incompréhension, nous avons transformé de manière radicale notre manière de communiquer. En ce qui concerne la seconde question, la punition que j’accepterais sans problème sera celle de ma société parce que je suis conscient qu'en tant qu'entraîneur de cette équipe, je n'aurais pas dû utiliser certaines expressions. Au niveau sportif, il me semble absolument ridicule de faire rentrer dans ce cadre un incident dont vous avez parfaitement connaissance, je répète, c’est complètement en dehors du domaine sportif. Si nous devions nous rencontrer dans la rue et que nous avions une dispute je ne vois pas pourquoi cela devrait avoir une influence sur le domaine sportif."

     

    En définitive, si on vous avait dit que le journaliste avait une autorisation, est-ce que les évènements se seraient succédés de la même manière ?

     

    "Non, évidemment que non parce que si quelqu'un à reçu l’autorisation, c’est normal. Mais à ce moment-là, le problème aurait été dans le rapport avec mon bureau de presse et avec la sécurité du club parce que la porte du car n'est pas une zone où peut travailler un journaliste après un match, lorsque nous arrivons tous heureux, frustrés, avec des sentiments différents après quatre-vingt-dix minutes de grandes émotions."

     

    Demain, contre Livorno, à quelle Inter devons-nous nous attendre? Est-ce qu'il y aura beaucoup de changement? Puis, entre Cavani, Toni et Pandev lesquels de ces trois noms Mourinho a demandé pour le mercato hivernal ?

    "Lors du match contre Livorno, ce sera une Inter avec un pied en avant et un en arrière parce que nous avons joué à Livorno en championnat et ça n’a pas été facile. Livorno a éliminé l'équipe finaliste de l'édition précédente de la Tim Cup, cette équipe s’améliore et a gagné son dernier match à Catania dans une lutte pour le maintien. Je pense toujours que les petites équipes jouent la coupe comme une possibilité de faire quelque chose d'extraordinaire, de gagner un titre ou d'arriver en finale et de pouvoir participer à une compétition européenne. Turnover ou pas ? Ce sera obligatoire pour Zanetti, Cordoba et Materazzi, tous les trois suspendus, même si aujourd'hui j'ai lu sur quelques quotidiens qu'ils seraient titulaires. C'est surement dû à l’inattention de certains journalistes qui ont oublié qu’ils sont suspendus. D’ autres seront sur le banc au lieu de jouer titulaires, mais ils seront sur la liste des convoqués comme Balotelli, Milito et Eto'o, Cambiasso, Muntari, Motta, Stankovic, Chivu, Lucio, Maicon, Julio César. Ceux-ci seront tous convoqués ! Et puis, il y a puis deux joueurs de la Primavera qui me plaisent, Stevanovic et Donati. Demain, ils auront sûrement leur chance parce qu'il n'y a que 18 convoqués. Il y aura aussi le troisième gardien, pour lui ce sera la titularisation ou le banc. En ce qui concerne le mercato, il faudrait se tourner vers Marco Branca, Oriali ou le président, mais je n'ai pas problèmes pour dire que si c’est possible ça me plairait d’avoir un attaquant en janvier. Parce que nous aurons Eto'o qui sera engagé en Coupe d'Afrique des Nations pour tout le mois de janvier et parce que nous avons eu nos problèmes en attaque. J’ai le souvenir d'avoir joué un match où, même si avons gagné 5-0, nous avions joué avec un seul attaquant et aucun autre n’était disponible sur le banc. Quel attaquant? Il est impossible d'avoir un joueur comportant à lui seul toutes les caractéristiques qui nous plaisent. Pandev, par exemple, il n’est pas fort comme Toni dans le jeu aérien, Toni n'a pas la même vitesse ni la créativité de Pandev. Cavani a ses caractéristiques, mais il joue à Parlermo, Pandev à la Lazio et Toni au Bayern. Personne n'est libre et on ne peut en avoir aucun facilement. Je laisse tout ça à Branca, Oriali et évidemment au président. Je fais mon travail et je pense aux deux prochains matchs contre Livorno et la Lazio. Avant d’aller en tournée à Abu Dhabi et à Ryad, nous verrons cette semaine si nous pouvons avoir un nouveau joueur. Si oui, ça serait excellent. Si non, nous irons avec l’effectif que nous avons à disposition et avec lequel nous travaillerons."

     

    Est-ce que l'épisode de dimanche a, d'une façon ou d'une autre, fêlé le rapport entre Mourinho et Massimo Moratti?

    "Non, d'aucune manière. Hier j’étais avec le président, nous nous sommes également parlés l’autre jour et dans l’absolu, il ne semble pas qu’il y ait de problème."

     

     

    Rédigé par Hayate, Didju222, Il Pazzo, IIG, Kroutch & p-h08 (inter.it)


    Réactions & Commentaires

    Commentaires recommandés

    Toujours aussi énorme Mou :bigrin:

     

    Bref, maintenant que le contexte est connu je pense que sa réaction est totalement légitime.

     

    Malheureusement, ça va donner à la Lega, une bonne raison de fouetter la vilaine Inter...

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    Invité stankovic

    Posté(e)

    Merci à toute la rédaction parce que Mourinho n'est vraiment pas un cadeau pour le traduire.

     

     

    Une parole qui va regretté, je pensais qu'il allait vers le mieux après Kazan mais non.

     

    Je suis déçu :(

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    Merci les gars ,gros boulot :smile:

     

    Moi ce qui me fait sourire c'est que là c'est une interview pour la raison que l'on connait tous, et il nous parle de la Juve, du mercato, etc.., alors que d'habitude s'il est interviewé pour un match de serie A par exemple, il refuse de parler CL.. OK il fait le dos rond, mais bon ca m'a surpris, pour une fois qu'il casse pas le journaliste :smile:

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    Il n'y avait pas grand chose à dire sur le match de Coppa normale qu'on parle d'autre chose ;)

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    L'attitude de mou est vraiment agressif.je pense que il doit changer.avec cet allure,il n'ira pas loin.

     

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    En tout cas il a donné une explication claire et complete.

    Je veux pas le juger pour ça car on ne peut pas savoir quelle version est la plus plausible, les 2 ont des torts, Mourinho reconnait les siens mais pas l'autre apparemment...

     

    Esperons qu'il ne sera pas trop pénalisé, mais bon tout est bon pour casser l'Inter et Mourinho, donc je pense que ça va chauffer pour lui.

     

    C'est dommage qu'il pete les plombs pour quelquechose qui semble aussi banal, mais bon comme il le dit ya des régles à respecter et on connait les journalistes, la plupart sont des fouilles-merde qui n'en ont rien à secouer des règles qu'on leur impose, et si lui il en a pris plein la gueule, c'est que quelquepart il le méritait un minimum :smile:

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    Bah visiblement ce n'est pas si banale, ça fait un moment que le gars se retrouvait là et que Mourinho n'était pas d'accord. La dernière fois a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase...

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    Antonio Ramazzotti, le journaliste du Corriere dello Sport qui a été insulté par José Mourinho dimanche dernier à Bergame a réagi aux propos de Mourinho en conférence de presse avant-hier

     

    “Je prends acte de la conférence de presse d’hier soir à Appiano Gentile, José Mourinho a admis avoir utilisé deux fois un mot “qu’il ne devait pas utiliser” et a confirmé que j’étais autorisé d’être près du bus pour recueillir les interviews d’Inter Channel. Le reste de l’affaire sera clarifié par ceux qui sont en train d’enquêter sur l’événement”.

     

    CalcioMio

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    Apparemment c'est une erreur de Scarpini qui a conduit à ça. :huh:

     

    Au moins maintenant tout les journalistes sont au courant

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    Tout ca pour ca, alors la plupart d'entre nous sommes content parce le Mou est le genre de d'entraineur qui savait géré la presse, contrairement aux précédents, mais il y a le retour de baton, il est trop dans l'oeil du cyclone, et a un moment ca dérape, perso, le Mou il ferait mieux de plus parler au journalistes et de déléguer la tache pour quelques temps a un gars genre langue de bois et bien chiant.

     

    Et a ce moment la les journalistes pleurerait pour son retour.

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