APPIANO GENTILE - Ivan Ramiro Cordoba a participé à l’émission "Prima Serata" d’Inter Channel et a parlé de sa fin de carrière et de son avenir.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
En revoyant les images de l’hommage qui lui a été rendu avant et après le derby, Cordoba réagit:
"L’affection est toujours la bienvenue. A San Siro l’autre soir, mon coeur s’est presque brisé d’émotion. J’ai gardé le ballon du match, avec les signatures de tous mes coéquipiers. Je le répète: c’est à moi de remercier tout le monde, car ce furent des années fantastiques, difficiles et belles, ça faisait partie d’un beau rêve."
Il donne son avis sur certains nouveaux joueurs de l’Inter:
"Guarin et Juan ne sont pas seulement l’avenir, mais également le présent de l’Inter. Ils ont de la personnalité et de l’avenir. Ils ont du charisme et veulent avoir de la responsabilité pour pouvoir apporter leur contribution".
A propos d’Andrea Stramaccioni:
"C’est une personne très précise, même dans les indications qu’il donne. Il a du bon sens, des bons instincts, et il fait comprendre les choses rapidement, une chose qui est très importante dans cette courte période de travail. Avant le derby, il m’a dit qu’il pourrait avoir besoin de moi en cours de match, il m’a donc transmis une grande confiance."
De l’avenir de l’Inter à l’avenir de Cordoba:
"Si mes conseils peuvent servir aux futurs défenseurs de l’Inter, je le ferais volontiers. Je sais ce que je vais faire, mais c’est normal que j’attende encore quelques jours avant de m’exprimer."
Sur ses relations avec les tifosi:
"J’ai rencontré une fille qui avait tatoué mon visage sur son mollet: ça fait plaisir, même si ça me semble un peu exagéré. Tout le monde sait que je suis quelqu’un de sincère et disponible, j’ai joué au football avec passion et avec professionnalisme, et je le ferai jusqu’à la dernière minute sur le terrain. Je ne changerai pas et je continuerai à faire ce que je fais à ma manière."
Il poursuit:
"J’ai choisi l’Inter pour laisser une trace, dans le bon sens, mais aussi pour démontrer qu’un joueur colombien peut être un footballeur responsable, certainement pas quelqu’un qui ne faisait que passer par ici. Grâce à cette opportunité qui m’a été donnée, je resterai toujours interista. Au début, il y a eu des moments difficiles: je me souviens qu’à l’époque où j’avais un autre agent, je n’ai eu que deux ans de contrat et il a voulu me faire quitter l’Inter, alors c’est lui que j’ai décidé de quitter, car je voulais gagner avec l’Inter. J’ai fait un choix, avec ma famille, et ça a été le bon choix."
"Un de mes objectifs lorsque j’ai quitté la Colombie, c’était de montrer que chacun pouvait avoir la chance de venir ici s’il était responsable, s’il travaillait et s’il mettait son professionnalisme à disposition. Si j’ai pu transmettre tout cela en jouant à l’Inter, je suis encore plus heureux et fier."
Il parle ensuite du Président qui a eu un rôle important dans sa transition entre la Colombie et l’Italie:
"Moratti a été le premier à m’accueillir quand je suis arrivé à Milan. J’arrivais d’une autre réalité, et parler avec le Président signifiait parler avec un certain type de personne avec laquelle vous ne pouviez même pas lever la tête. Mais déjà au moment de le saluer, j’ai compris que j’avais en face de moi une personne, et pas seulement mon président. Cet accueil de Moratti m’a donné confiance, m’a responsabilisé et je me suis dit: ’comment ne pas tout donner pour une personne comme ça’. Je me rappelle qu’une fois, l’équipe allait très mal, et la présence du Président était annoncée à Appiano. Nous nous sentions embarrassés, il nous était difficile de le regarder, et lui, à l’inverse, nous a dit: ’j’ai beaucoup de confiance en vous, je n’ai aucun doute’, puis, il nous a fait cadeau d’un symbole de la foi en Dieu. Ca nous a donné une leçon unique."
"Je me rappelle également d’une intervention plus dure du Président: il est entré dans le vestiaire et tout le monde voulait sortir... il nous avait fait peur. Puis, avant de partir pour le Mondial des clubs, il a fait bonne figure, nous avons compris tout de suite: nous devions gagner. Il a eu raison de le faire."
Il conclut:
"La semaine de mon arrivée à l’Inter, j’ai également appris que ma femme était enceinte. Si je dois retenir un épisode, c’est celui-ci, car ça représente un moment important de ma vie. Une partie du rêve s’est achevée, mais le rêve continue."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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