MANCINI : "GAGNER OU ARRETER"

Roberto Mancini, demanderiez vous à Moratti d'enquêter sur la vie privée de vos joueurs?

"Je comprends que cela puisse être vue comme une chose négative... mais il existe un point de vue positif à regarder dans cette histoire, la préoccupation humaine pour la situation dans laquelle pourrait se trouver un joueur qui t'es cher".

Moratti a-t-il fait suivre Vieri? Pourquoi? voulez t'il lui faire du bien?

"Je parle en général, pas de Bobo : il a été mon ami et mon joueur, je sais parfaitement combien il est une personne propre. Le point important de chaque club, spécialement lorsque les choses tournent mal, arrive lorsque des dizaines de signalisations sur de présumées escapades nocturnes de leurs joueurs. Ainsi on parle de passer des soirées jusqu'au petites heures dans les discothèques, mais si les informations concernent de choses bizarre, peut-être affreuses, chercher à savoir est normal : cela pour aider, pas du tout pour punir".

Moratti en mai a pensé à Capello. Lorsque il a décidé de vous tenir encore, vous vous êtes parlés : pas dans un vestiaire, pouvez vous nous raconter qu'est-ce que vous vous y êtes dits?

"Mais la chose la plus simple et évidente... Je lui ai demandé de me garder seulement si je m'en étais convaincu, et il m'a garanti qu'il avait encore confiance en moi. Stop. Nos rapports restent excellents, et lorsque nos routes se sépareront l'estime et la sympathie réciproque ne baissera pas moins. Je sais bien que si cette année je ne gagne rien je ne resterai pas à l'Inter ; mais je suis convaincu que nous pouvons le faire et de toute façon, en dépit de certaines rumeurs qu'ils tournent, je pense que nous pourrons éprouver cela jusqu'en juin".

Ne croyez vous pas que de vous rajouter de la pression en ayant gagné le scudetto sur tapîs vert?

"J'éclaircis certains de mes mots. Je titre nous a été donné comme Carl Lewis a obtenu l'or olympique après la disqualification de Ben Johnson, ou de cyclistes qui gagnent des tours lorsque on découvre que le premier est dopé. De ce que dit Moggi je m'en fou; cela me fait de la peine, par contre, que des joueurs que j'estime comme Cannavaro ou Gattuso aient pris mal la phrase sur le "championnat des honnêtes". La référence était seulement aux dirigeants, les joueurs sont la partie saine du football, et je n'ai pas de doutes sur le fait qui aient sué et lutté honnêtement pour arriver premiers. Il est très juste que les juventini se sentent champions d'Italie, sur le terrain ils nous avaient battus. Ils doivent s'en prendre aux dirigeants, de ce qu'ils leurs arrivent. En ce qui concerne l'attribution du championnat à l'Inter, je me rappelle seulement que Berlusconi, au debout de l'enquête, voulait les deux scudetti pour le Milan. Et à l'appel de mercredi la demande a été réitérée. Donc le critère de le délivrer au premier impliqué ne semble pas juste même à eux".

Racontez nous votre rapport entre Adriano et vous?

"Tous soutiennent que ce soit problématique, mais je n'en résulte rien. Je me tourne à mon expérience de joueur : j'ai eu des frictions avec les entraîneurs qui me tenaient toujours sur le banc, ou avec ceux qui me substituaient à la mi temps pendant 10 matchs consécutif. Adriano avec moi a toujours joué, et avec satisfaction dans les deux derniers matchs où son rendement a est salé: physiquement il est mieux, et cela se voit. Il lui manque juste le but, mais s'il continue ainsi cela viendra vite. Cependant il n'y avait pas besoin de se fâcher pour un changement à la 41 'de la seconde mi-temps, lorsque la partie était finie et pour donner chance de permettre à un joueur de démontrer ce qu'il vaut comme Gonzalez".

Confession: Ibrahimovic vous plaît tant parce vous vous revoyez en lui?

"Un peu oui, il a le même numéro que moi, et le don de l'assiste qui lui vaut plus d'un but. Lorsque j'avais son âge, je raisonnais comme lui : ensuite je suis arrivé à me dire que si tu veux jouer devant tu dois être incisif. J'espère qu'Ibra y arrivera plus vite de ce que moi j'ai fais, parce qu'il a vraiment tout pour marquer des montagnes de but, à partir d'un tir".

Est-il vrai qu'en janvier vous envisageriez de prendre Buffon?

"Nos gardiens sont Julio Cesar et Toldo. Si ensuite on me demande un avis sur Buffon, je lui dirais qu'il faut lui donner le Ballon d'or. Il est l'individuel le plus décisif qui il y ait au monde".

Posté par: Olivier le 13/10/06 à 10h45

Source(s) Associée(s): Gazzetta dello Sport