"Si j'avais su qu'être entraîneur ça fatiguai autant, j'aurai continué à jouer. Blagues à part, je remercie Moratti et Mancini pour l'opportunité qu'ils m'ont donnés".
Du terrain au banc de touche, le changement peut être plus ou moins indolore. Sinisa Mihajlovic, qui en mai a décidé d'arrêter le football, est en train de s'adapter de manière discrète au nouveau rôle d'adjoint de Roberto Mancini. Il est enthousiaste de la nouvelle aventure qui commence et il le démontre chaque jour, en arrivant en premier pour préparer le travail des joueurs et partant dans les derniers après avoir donnés quelques conseils aux derniers joueurs qui sont restés plus longtemps sur le terrain.
MANCINI - Le serbe est content de son choix. Dans sa carrière il a tout gagné ou presque et il s'est obtenu de grandes satisfactions. Maintenant il voudrait en faire autant en tant qu'entraîneur. En Serbie il a obtenu le diplome d'entraîneur et s'est inscrit au Master qui se terminera à la fin de la saison. Il aurait aussi pu entraîner une formation de la plus grande division de son pays, mais il a décidé autrement.
"Je remercie le président et Mancini parce qu'ils m'ont donné l'opportunité de continuer à faire mon travail dans un autre domaine. C'est pour ca que je me dit que je suis une personne chanceuse. Je cherche à être utile, à me mettre au service des ex-coéquipiers et de les aider. Dans la nouvelle Inter il n'y aura pas de titulaires indiscutables. Personne à une place assuré parce qu'ici il y a beaucoup de bons joueurs et beaucoup de matchs à gagner. Materazzi, champion du monde aura-t-il plus de temps de jeu ? pour nous il reste un joueur important, mais ils sont tous en ballottage et il y aura toujours une grande concurence. Je pense que cela est positif".
Le bagage technico-tactique ne fait pas défaut à Mihajlovic.
"Je crois être maniaque et j'aime être perfectionniste. Je suis en train de me concentrer tout particulièrement sur les nouveaux venus pour leurs faire comprendrent les mouvements qu'ils doivent faire en phase défensive et donc pour leur permettre de s'intégrer plus rapidement".
Et sur les coups de pieds arrêtés, il n'a pas encore trouvé un "nouveau Mihajlovic".
"Difficile... à l'Inter, il y a beaucoup de joueurs avec de très bons pieds, mais moi un certain mouvement me venait tout naturellement. L'entraînement ne suffit pas. En plus je connaissais les gardiens adverses à la perfection et entre nous c'était une sorte de guerre psychologique". Qu'il remportai souvent."
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