MILANO - Massimo Moratti a livré une interview pour Thomas Villa de Rai Sport pour son émission "Sabato Sprint".
Internazionale.fr vous propose de découvrir les déclarations du Président nerazzurro.
C’était un bon anniversaire vendredi avec cette victoire 2-0 à Verona non ?
"Oui, nous avons bien fêté cet anniversaire. Le terrain du Chievo est un terrain traditionnellement difficile, mais c’est le cas pour toutes les équipes, pas seulement pour l’Inter. C’était donc une belle victoire, même si le succès est arrivé à la fin. Nous aurions pu continuer avec moins d’anxiété avec le pénalty du début."
Mais c’était une bonne Inter, qui a bien joué, surtout en première mi-temps. C’est une prestation importante en vue de la Champions League.
"Oui en effet, ils ont bien joué en première période et avec une certaine confiance dans la seconde. Cela nous donne espoir pour bien faire contre Marseille."
Mardi, il suffira seulement d’un but pour au moins aller en prolongations, ce qui demandera beaucoup moralement.
"Oui, mais le plus important, c’est de gagner, de n’importe quelle manière. Le principal, c’est que le résultat soit positif à la fin. J’imagine que les joueurs attendent beaucoup ce match, mais de façon raisonnable et non de manière excessive émotionnellement."
Le désir n’est-il pas de se tourner vers ceux qui ont gagné la Ligue des Champions et de leur demander de prouver leurs valeurs, eux qui ont été beaucoup critiqués ces derniers temps?
"Ils veulent prouver qui ils sont, et ce avec fierté. Ils sont très aimés par le public et sont beaucoup pardonnés. Il y a les bons et les mauvais moments concernant la forme. Ceux qui veulent trouver le problème -et c’est certainement le problème- ne méritent pas d’être traités comme cela. Donc je suppose qu’ils ont la volonté et l’orgueil de faire mieux."
Pourquoi une équipe qui a tout gagné se retrouve si vite dans le collimateur de la critique ?
"Eh bien, vous devez savoir pour la critique... Je ne sais pas, mais dans l’histoire du football Italien, nous le savons tous, l’Inter n’a jamais été la plus aimée... Elle n’a jamais été une tête d’affiche pour les médias. Après, vous pouvez souffrir de ces choses, mais ça ne crée pas de problèmes pour le club."
Vous êtes en colère par rapport à cela ?
"Non, vous l’êtes quand vous les lisez, mais ça passe vite."
Vous avez parlé du futur du club, mais parfois on peut se demander si vous voulez toujours rester Président de l’Inter. Qu’en est-il ?
"Eh bien... Le plus important est de savoir si les autres veulent que je reste, ça c’est autre chose..."
Rédigé par gladis32 & p-h08 (inter.it)
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