NICOLA BURDISSO SE DEVOILE SUR SKY

MILAN - A l’occasion de l’émission "Inter 100 e lode", retransmise sur Sky Sport, Nicola Burdisso, s’est dévoilé au cours d’une entrevue réalisée par la chaine au centre sportif "Angelo Moratti".

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l’intégralité des déclarations de notre défenseur argentin :

Burdisso: Malgré le match nul, vous avez obtenu un résultat important contre Genoa...

"En voyant le match Roma-Lazio, il s’est avéré important. Nous étions entrain de réaliser une belle partie, puis, nous nous sommes retrouvés à dix contre onze pour une longue période. Ce match nul est juste, car le Genoa a énormément poussé au delà du fait que nous faisions du bon boulot en défense. Et passer, actuellement, de six à sept points d'avance est très important. Ce qui importe, au delà du match nul ou de la victoire, c’est de démontrer à tous que cette volonté et cet esprit de combativité sont toujours présent, ainsi que l'envie de gagner ce scudetto tant convoité."

La dernière journée de championnat pourrait s'avérer décisive concernant la lutte pour le Scudetto?

"On verra cela à la fin. Cependant, ce jour-là, nous étions sereins après le match car nous savions que nous avions tout donné pour gagner, cela n'a pas été facile. Ca m'a rappelé la partie contre Liverpool car, elle était à peu près similaire. Au final, ils ont marqué, c'est un moindre mal vue que l'on avait marqué en premier et que la Roma a perdu. Maintenant il reste neuf match, et c’était important pour nous de prendre un point supplémentaire."

La Roma, malgré le fait qu'ils connaissaient votre résultat n'a pas réussit à gagner....

"C'était dur pour eux, un derby est toujours difficile. Ceux qui l'on joué à Rome disent que c'est une partie spéciale. Nous ne pensions pas que la Lazio l’emporterait, mais que la Roma pourrait perdre quelques points."

L'Inter, au point de vue résultat, a été plus régulière que la Roma jusqu'a lors....

"Nous n'avons perdu qu'un seul match en championnat et cela compte beaucoup pour nous. Cela compte dans notre état d'esprit, avant de jouer un match, c'est important. Nous savions que nous étions une équipe de qualité. Ce n’est probablement pas le moment ou l'on brille le plus, mais nous allons, cependant, de l'avant. Nous voulons aller de l'avant pour tracer notre route, gagner un point en ce moment est important."

Un match nul pourrait vous satisfaire contre la Juventus?

"Nous pouvons gagner tous les matchs qu'ils nous restent, je ne pense pas au fait de faire des matches nuls. Nous ferons tout notre possible pour les gagner. La Roma fera sûrement de même. La différence entre nous et la Roma, c’est que nous pouvons nous permettre de ne penser qu'a nous-mêmes, même si c'est différent de l'année précédente car la Roma était plus distancée. Nous sommes habitués à de tels moments, nous savons que cela dépend que de nous."

L'Inter a jouée tant de fois à dix contre onze cette année....

"Dans le football d'aujourd'hui, jouer à 10 contre 11 est quasi impossible. Ensuite gagner peut-être un ou deux match devient dur, comme ce fut le cas en Champions League ou contre le Genoa en championnat, voire contre la Juventus en Coupe D'Italie. De plus en plus de fautes de joueurs qui sont déjà avertis? Je ne peux parler que de mon cas. Probablement qu’une bonne concentration nous a manqué, mais pas la volonté, la Grinta de vouloir jouer et de faire ses preuves. J'ai toujours été poussé par la Grinta et l'envie d'aller de l'avant. Cependant, ce sont des erreurs que l'on peut commettre. Je crois que la tension est à la base de tout. Après le match contre Liverpool à Milan j'étais très déçu de ce qui était arrivé, car c'était un match que l'on attendait depuis longtemps. Après la première période nous pensions que nous étions encore capables de le faire, chambouler ce résultat que tous les Interistes voulaient. Jouer à dix un matches de League des champions contre Liverpool n'est pas facile. La volonté de porter au sommet ce maillot de l'Inter en cette periode de centenaire, nous l'avons tous. Cependant nous sommes des professionnels et nous savons que nous devons faire plus attention."

De plus en plus de réactions de mécontentements se produisent au moment des remplacements?

"Nous avons vraiment un groupe de qualité. Ce n'est pas facile de réunir vingt-cinq champions venant de tant de pays différents en une équipe, comme c’est le cas ici, à l'Inter. Nous sommes vraiment soudés, au-delà du fait que certains ne veulent pas être remplacés ou s'emporte pour une broutille. Notre vestiaire est vraiment calme. Si nous avons su réalisé tout ce que l'on a entrepris lors des deux dernières années et que nous sommes restés premiers au classement, je crois que le mérite revient aussi à ces personnes qui font parties de ce groupe. Ce qu’il s'est produit lors de ces deux semaines, lorsque nous ne sommes pas dans un moment défavorable, n'a rien à voir avec notre vestiaire, qui je le répète, est très calme. Je le dis car c'est le cas. C’est visible sur le terrain, cela se voit lorsque l’un d’entre nous inscrit un but et que tout le monde le célèbre. Cela se voit dans des moments difficiles, que nous devons gagner les matchs."

Que s’est-il produit avec Mancini après le match contre Liverpool?

"Il nous a parlé après le match, un moment difficile pour parler et il est arrivé ce qui est arrivé. Nous sommes vingt-cinq, nous le connaissons bien et il nous connait bien. C'est bien que tout se soit rapidement passé, et que cela continue à rester comme c'était avant."

Vous êtes l'un des défenseurs, polyvalent, le plus employé à disposition de Roberto Mancini...

"J'essaie de toujours réaliser une belle prestation, et si possible, dans mon rôle privilégié. Je pense toutefois être utile pour l'équipe. Il m'est arrivé de marquer un but l'année dernière contre Cagliari, le match où nous avons réalisé le record de victoire en Europe. J'ai marqué au centenaire. Une quantité de matchs importants se présentent. Je suis prêt à faire mon travail: j'essaie de ne pas laisser les autres marquer des buts, et nous voulons tous donner un coup de main à l'équipe. Je joue là où l'entraineur me dit de jouer et ou l'équipe en a le besoin. Cela me plairait de jouer dans un même rôle, et ce afin de retrouver ne meilleure condition physique, même si je comprends que ce n'est pas le moment de dire où je veux jouer. C'est le moment de répondre présent et de donner le maximum là ou l'équipe et l'entraineur le demande."

Vous croyez que la partie contre la Juventus est décisive?

"Les matchs contre la Juventus sont toujours décisifs, pour l'histoire et vu la période qui se présente actuellement. Nous sommes sereins, nous sommes premier au classement. Nous sommes conscients de notre potentiel et puis gagner le match contre la Juventus nous donnerait un bon élan pour la suite du championnat. J’ai toujours su qu’il s’agissait d’un match spécial, et ce depuis l’Argentine. Cela pourrait, actuellement, nous booster pour arriver à la fin de championnat dans un état de forme différent. Nous devons jouer tous les matches pour les gagner."

Quand on parle de Nicolas Burdisso, cela vient spontanément de vous demander ce qu’il s’est produit, l'année dernière à Valence....

"C’était de ma faute à Valence. C'était de ma faute. Je peux faire un mea culpa pour l'image que j'ai donné. Je ne suis pas comme ça. J'ai dû payer et c'est juste, car j'ai fait quelque chose que je ne devais pas faire. C'est la première fois que je parle de ça, ce n'est pas quelque chose à faire sur un terrain. Je pourrais tant discuter de ce qu’il s’est produit, et j'ai payé avec six journées de suspension. Puis j’étais prêt pour jouer contre Liverpool et il m’est arrivé ce que j'ai cité auparavant. A vrai dire, j'ai passé une semaine difficile après le match contre Liverpool, car j'attendais tant de ce match et je n'ai pas réussi à faire ce que je voulais. Je joue tous les matches au- delà de son importance pour démontrer l'étendu de mon talent. Démontrer toujours plus, et j'ai, probablement, gâché une occasion. Tant de gens nous regardaient. Cependant toute ma carrière s’est déroulée de cette façon. Quand on fait une erreur, c'est là que l'on doit se montrer digne. On voit quelle est la véritable personne. En ce moment c'est important d'être fort et posé. J'ai fait cela durant toute ma vie."

Quel est l’importance du vide laissé par la Champion’s League, dans votre groupe?

"Ce groupe est une équipe qui mérite d'aller plus loin en champion’s League. On y voit des personnes et leur obsession de gagner la Champion’s.... Il y'a quatre ans, quand je suis arrivé, l'objectif était tout autre. Mais c'est normal. Les gens oublient probablement que nous sommes premiers en championnat. Mais je crois que ce groupe mérite d'aller plus loin en champions League."

Comment va votre fille Angiolina?

"Grâce à dieu elle va bien. Nous remercions tous les jours le seigneur car après tout ce qui est arrivé nous sommes, aujourd'hui, en harmonie, en famille. Nous faisons des contrôles régulier et nous devons continuer à les faire pour au moins encore quelques années, tout va bien et j'en suis ravi. A chaque fois que quelque chose arrive dans le football je me remets en question et je pense que, si tout ne s'était pas passé comme cela se passe actuellement, je ne serais pas entrain de jouer. Il s’agit d’une période ou j'ai beaucoup appris. J'ai toujours dit que j'ai connu un monde que l'on n'attend jamais à connaitre. Je suis heureux d'être là, proche de mon enfant. Moi je n'ai rien fait, et je ne peux pas parler de moi, je ne peux pas parler de ce que j'ai fait. J'ai fait ce que n'importe quel père aurait fait. Ma fille a bien été fantastique, elle a tout fait toute seule. De plus, laisser tomber, pour moi le football et redevenir joueur, gagner un match, marquer un but ou ne pas, aller au mondial ou non, aurait changé peu de choses. C’est elle la protagoniste de cette histoire."

Les supporters de l'Inter ont toujours été proches de vous....

"Moi aussi je me sens proche des Interistes et je les remercie de m'avoir épaulé: tout le club, le Président, l'équipe, mes amis, l'entraineur. Ils ont tous été proches de moi durant cette période. Et même tous les tifosi, me questionne encore sur Angelina. C’était une période difficile, une histoire dure, différente, donc tous y ont pensé et se sont senti proche de moi, à ce moment-là."

Quelle était votre émotion le jour de votre retour à l'Inter, après que votre fille soit guérie?

"Je pense toujours à cette journée. Je ne pensais pas à moi en tant que joueur, ni à moi qui revenait jouer. Je revenais jouer, car ma fille allait bien. Je recommençais à vivre normalement et cela a repris de cette façon. Espérons que cela continue de cette façon pour longtemps."

Quels sont vos pronostics pour le futur en ce moment?

"Au niveau de l'équipe gagner le Scudetto et la Coupe d'Italie, cette équipe se doit de le faire. Au niveau personnel jouer le plus possible et faire en fonction des besoins de l’équipe. Je ne suis pas encore satisfait de ce que j'ai pu démontrer jusqu’à présent, je pense et j'essaie de me donner encore plus et je chercherais l'opportunité pour le faire. Cependant, en ce moment, nous devons tous être à la hauteur de ce que l'entraineur nous demande."

Posté le 22 mars 2008 à 00.40 par Seth & Randy

Sources associé(e)s: Inter.it